Tous les jours (sauf exception), des méditations quotidiennes sur

le site de l’église :  https://www.eprelevigan.fr/enseignements/le-pain-quotidien-une-meditation-chaque-jour/

Jean 9 « La révélation du Christ enfante l’adoration » Prédication du 10 mars 2024 ERE LE VIGAN Serge Regruto Vidéo de 27 mn : 

https://youtu.be/ooHS9-Lx4NY?si=MQzKKJBZFIl6bC0D

 

Dimanche 25 février 2024

Prédication Matthieu 19 v1 à 12 appelés à une alliance éternelle Vidéo de 26 mn : https://youtu.be/StYi7gUpIBc?si=jgVHwS1HDFDYqV5c

 

Célébration du 18 février 2024 ERE LE VIGAN Matthieu 18 La veille fraternelle et pastorale :

https://youtu.be/J9-ZiuTYI-c?si=1rDiBoGYpger6wpU

 

ERE LE VIGAN

Méditation quotidienne

Samedi 2 mars 2024

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 6

(environ 29 après JC)

…  26 Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. 27 Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera, car c’est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte. » 28 Ils lui dirent : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? » 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » 30 «Quel signe miraculeux fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? 31 Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme cela est écrit : Il leur a donné le pain du ciel à manger. »

32 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. 33 En effet, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! »

35 Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. …  40 En effet, la volonté de mon Père, c’est que toute personne qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je la ressusciterai le dernier jour. »

… 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de la vie. 49 Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. 50 Voici comment est le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas. 51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c’est mon corps, pour la vie du monde. »

52 Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : « Comment peut-il nous donner son corps à manger ? » 53 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. 55 En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. 56 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. 57 Tout comme le Père qui est vivant m’a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi.

63 C’est l’Esprit qui fait vivre, l’homme n’arrive à rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit et vie

… 68 Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 69 Et nous, nous croyons et nous avons connu que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le Pain de Vie »

Les Juifs avaient un passé glorieux qui témoignait de la bonté de Dieu en leur faveur. Ils en étaient devenus fiers, voire orgueilleux de ce riche patrimoine que Dieu avait donné à leurs pères. Ils en étaient réduits à vivre du souvenir des gloires passées.

Ils se vantaient d’avoir eu dans leur nation des grands prophètes dont ils gardaient jalousement les écrits, mais depuis quatre siècles au moins, plus la moindre parole n’était venue du ciel.

Comme aujourd’hui, les Juifs du temps de Jésus connaissaient l’Abc de leur histoire religieuse. Ils savaient comment Dieu avait délivré Israël de l’esclavage de l’Egypte, mais ils ne connaissaient pas la délivrance de leurs péchés.

Ils pouvaient citer l’expérience spirituelle de tel ou tel père en Israël mais ils étaient incapables de parler d’une expérience personnelle.  Les Juifs disent fièrement à Jésus :  » Nos pères ont mangé la manne dans le désert « , ce à quoi Jésus leur répond :  » Oui, et ils sont morts ! « . Et il a ajouté :  » Moi, je suis le pain de vie ».

Le Pain qui est l’aliment du riche comme du pauvre ; la vie de tous les deux en dépend.

Qu’y a-t-il de plus commun que le pain ? A première vue, qu’y a-t-il de plus commun que la personne du Sauveur ?  » Il n’a ni forme ni éclat pour attirer nos regards «  disait déjà de lui le prophète Esaïe. Mais quand on goûte à la personne du Sauveur, c’est la vie même qui vous descend dans l’âme.

Lorsqu’un pécheur se reconnaît perdu et incapable de retrouver par lui-même l’accès à Dieu et que, dans un repentir sincère, il demande le pardon de ses péchés et met sa foi en Jésus-Christ comme son Sauveur personnel. Dieu n’exige rien d’autre de lui pour entrer en contact avec lui. Et en réponse à la foi que cet homme met dans ses promesses, Dieu opère en lui le miracle silencieux et invisible de la nouvelle naissance ; le Saint Esprit vient en lui, la vie de Jésus-Christ lui est donnée, et l’accès à une relation personnelle avec lui dans une alliance éternelle lui est assuré.

Jésus est la Parole vivante de Dieu sortie de la bouche de Dieu. Nous recevons Christ en recevant sa Parole par son Esprit.

Ne laissez pas votre vie intérieure flétrir faute d’une saine nourriture quotidienne. Ayant eu un premier accès spirituel à Dieu, continuez à cultiver cette intimité avec lui par ce pain spirituel qu’est la Bible ; vous l’assimilerez à mesure que vous la lirez avec l’aide du Saint Esprit qui vous l’expliquera et vous l’appliquera puisque c’est lui qui l’a inspirée.

La parole vivifiante de Dieu se donne dans la faiblesse, dans la reconnaissance que seul Jésus peut purifier et vivifier notre nature humaine. Recevoir Christ, c’est l’accueillir, c’est répondre à l’initiative de Dieu qui a envoyé le pain de vie. Cette réponse, insiste Jésus tout au long de son discours (quatre fois), c’est celle de la foi :

« Quiconque voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle »

 

Prions :

Seigneur Jésus, c’est toi que nous désirons, c’est de toi que notre âme a faim et soif ; que ta vie irrigue notre âme et qu’elle se rassasie de toi, de ta Parole, de ta personne, de ta nature, de ton caractère, de ta douceur, de ta vérité, de ton amour, de ta volonté. C’est toi notre source et notre force, notre lumière et notre vie.

Adorons en chantant (3 mn) :

AF 530 C’est toi Jésus pain de vie : https://youtu.be/PFkdaQVKXgc

 

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ERE LE VIGAN

Méditation quotidienne

Vendredi 1er mars 2024

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 5

(environ 28 après JC)

1 Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem. 2 Or à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. 3 Sous ces portiques un grand nombre de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés.

5 Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans. 6 Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit : « Veux-tu être guéri ? » 7 L’infirme lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »  8 « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche. » 9 Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son brancard et se mit à marcher.

10 C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : « C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » 11 Il leur répondit : « Celui qui m’a guéri m’a dit: ‘Prends ton brancard et marche.’ » 12 Ils lui demandèrent : « Qui est l’homme qui t’a dit: ‘Prends et marche’ ? » 13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit. 14 Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » 15 Cet homme s’en alla annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. 16 C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

17 Cependant, Jésus leur répondit : « Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent ; moi aussi, je suis à l’œuvre .» 18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir: parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.

19 Jésus reprit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. 21 En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut. 22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. 24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus et le sabbat »

« Veux-tu être guéri ?» ; Jésus, en posant cette question, cherche à réveiller le désir d’être guéri et ainsi le sentiment de son impuissance et de sa misère. Il cherche aussi à éveiller l’espérance et la foi d’être guéri, et aussi le désir de marcher dans la liberté. En effet, la liberté implique une responsabilité.

Ainsi, l’impotent guéri porte son lit et ainsi la responsabilité d’obéir à Jésus malgré l’interdiction de porter une charge le jour du sabbat. Il va devoir être confronté aux autorités gardiennes de la loi.

Il ne sait même pas qui est Jésus, ce qui le met dans une drôle de situation. Mais Jésus va se faire connaître à lui et il pourra témoigner.

Cependant la confrontation avec Jésus va être très forte. Car l’Esprit qui anime Jésus n’est pas du tout le même que celui qui anime les autorités juives de l’époque.

Ces autorités s’opposent à Jésus car elles méconnaissent le droit qu’avait Jésus, en tant que Fils de Dieu, de disposer du sabbat, de lui donner tout son sens.

En effet, Jésus, en tant que personne divine, a l’autorité sur le sabbat, et, comme son Père, il travaille sans cesse. Cette guérison le jour du sabbat honore le Fils qui honore le Père.

Chercher à honorer le Père, sans le Fils, c’est commettre un grave péché ; c’est faire Jésus menteur alors que le Saint Esprit montre clairement qu’il accomplit les œuvres de Dieu. La personne et les œuvres du Fils de Dieu révèlent le Père.

Il a pris la forme de serviteur, cela ne doit pas nous empêcher de voir sa gloire.

Prions :

Seigneur Jésus, oui tu es digne d’être adoré avec le Père. Que la loi ne soit pas un obstacle pour nous de te reconnaître et de voir ton œuvre.

Donne-nous de reconnaître ton œuvre dans nos vies et ainsi de t’adorer, te reconnaître comme notre seul Sauveur et seul Seigneur.

Adorons en chantant (4 mn) :

en vérité, en vérité : https://youtu.be/x-BqtoZ1RHQ

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ERE LE VIGAN

Méditation quotidienne

Jeudi 29 février 2024

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 4

(environ 27 après JC)

 

31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant : « Maître, mange. » 32 Mais il leur dit : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » 33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. 35 Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont déjà blancs pour la moisson. 36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. 37 En effet, en cela cette parole est vraie : ‘L’un sème et l’autre moissonne.’ 38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail ; d’autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail. »

39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » 40 Ainsi donc, quand ils vinrent le trouver, les Samaritains le prièrent de rester avec eux. Il resta là deux jours. 41 Un bien plus grand nombre crurent à cause des paroles de Jésus, 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus seulement à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l’avons entendu nous-mêmes et nous savons qu’il est vraiment le Messie, le Sauveur du monde. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une percée pour la lumière »

Pendant ce temps : c’est-à-dire entre le départ de la Samaritaine et l’arrivée des Samaritains. Les disciples expriment leur sollicitude pour leur Maître fatigué et épuisé, en l’invitant à manger. Mais il refuse de manger. C’est étonnant que Jésus refuse de manger, non ? Il est épuisé, il a faim comme ses disciples et il refuse de se nourrir.

Qu’est-ce qui ne va pas encore ? ont dû se dire les disciples …

Quelle est la préoccupation des disciples ?

Ils ne se préoccupent pas de la Samaritaine, ni de ce village samaritain à côté, ni de la discussion entre Jésus et la Samaritaine.

Ce qu’ils regardent c’est qu’ils ont acheté de la nourriture et que le temps est venu de manger.

De plus, c’est aussi étonnant pour nous car plus loin dans l’évangile au chap 6 : Jésus se préoccupe de la nourrir des milliers de personnes.

Que dit Jésus au sujet de la nourriture ? Jésus peut-il vivre sans manger ? Le pouvez-vous ?

Alors pourquoi ce n’est pas le moment de manger ?

Quelle est la préoccupation de Jésus ?

Pour lui ce n’est pas le moment de manger.

Son attention tendait ailleurs.

Pour Jésus c’est le moment de témoigner, de prier, d’attendre avec joie la venue des Samaritains, eux les invités au festin de l’évangile.

La femme samaritaine laissa là sa cruche d’eau et retourna à la ville, puis elle témoigne … Le village est étonné et bouleversé par le changement d’attitude de cette femme qui, avant, vivait cachée. Aujourd’hui elle vit dans la lumière. Qu’est-ce qui a pu la percer et la mettre dans cette lumière ? Qui a pu ouvrir la porte blindée de son cœur ?

La Samaritaine a tout laissé, elle va vers ceux qui la jugeaient comme une femme de mauvaise vie, elle leur annonce la présence du messie parmi eux ; les nouveaux invités vont venir ; les cœurs sont affamés de l’évangile ; le temps est là ; il ne s’agit pas de laisser filer ce temps en passant à côté de cette moisson ; le temps de l’annonce de l’évangile est là : c’est ici et maintenant !

Regardez autour de vous : beaucoup d’hommes et de femmes cherchent un sens à leur vie, ils ont besoin de vie spirituelle, d’un Sauveur. Ils ont besoin d’un vis-à-vis ultime. Ils ont besoin d’un vrai berger qui les amène aux bons pâturages. Ils ont besoin de repères clairs et ayant du sens.

Ils sont comme des gens qui n’ont pas de berger. Beaucoup se laissent séduire par des sectes, par toutes sortes de messages éblouissants ; mais très souvent ces gens ont déjà eu contact avec des chrétiens, parfois ils ont entendu le vrai évangile mais ils n’ont pas encore considéré que c’était pour eux personnellement.

Parfois le travail est rude, nous avons l’impression de prêcher dans le désert, dans ce monde occidental si préoccupé par les choses matérielles, si préoccupé par le logement et la consommation, la jouissance et le plaisir, le confort et la santé.

Certes Jésus s’est occupé de ces choses, mais Jésus nous invite à regarder plus loin : au temps de la moisson.

Le désert n’est pas infini, il s’arrête après la traversée. Il nous invite à nous réjouir à l’avance, comme les prophètes qui attendaient le messie et se réjouissaient d’avance de sa venue. Ils l’ont contemplé de loin.

Jésus est la réponse à toutes nos attentes : un frère, un avocat auprès du Père, un confident, un berger qui nous conduit, il a été fait sagesse, justice et rédemption, délivrance du péché, il est la réponse personnelle, comme une lettre ouverte d’un père à ses enfants : il est le chemin qui mène au Père, il est la vérité : beaucoup aujourd’hui cherchent la vérité : Jésus est lui-même la vérité. Quelle réponse inattendue aux philosophes de tout bord !

Et il est la vie, le pain de vie ; il est la résurrection : une vraie relation avec lui nous donne tant de bonnes choses ! Les Samaritains ont vécu cette joie d’une relation directe et personnelle avec lui ; ils ont entendu la Parole de Vie et ils se sont réjouis.

Ses disciples le pressent, mais Jésus a un autre empressement, c’est pour lui et les Samaritains de ce village le moment de la moisson : un festin de lumière, de repentance, de joie, de réjouissances, de réconciliations, de guérisons des blessures, une nouvelle vie pour tant de personnes.

Le salut est entré dans la vie de la Samaritaine et de ce village :

le messie a été trouvé.

Prions :

Seigneur Jésus, combien tu es bon ! tu mets toute ta joie à faire la volonté de ton Père, c’est-à-dire à former en nous la foi, la patience, l’espérance, la persévérance, la paix, la joie, l’amour : tout le fruit de ton Esprit !

Que ta joie remplisse nos cœurs !

Que chaque heure soit une occasion de t’écouter et de témoigner.

Que cela se passe dans nos foyers, nos familles, au travail, à l’école, avec les voisins …

Que tes promesses sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. Je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie ma course, et le ministère que j’ai reçu de toi, Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.

 

Adorons en chantant (3 mn) :

AEC 540 Allez-vous en sur les places : https://youtu.be/UHdY_JdMJLE

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ERE LE VIGAN

Méditation quotidienne

Mercredi 28 février 2024

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 4

(environ 27 après JC)

1 Le Seigneur apprit que les pharisiens avaient entendu dire qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. 2 – A vrai dire Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples qui le faisaient. – 3 Alors il quitta la Judée et retourna en Galilée. 4 Comme il devait traverser la Samarie, 5 il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. 6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ midi. 7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » 8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. 9 La femme samaritaine lui dit : « Comment ? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? » – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive. » 11 « Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser et le puits est profond. D’où aurais-tu donc cette eau vive ? 12 Es-tu, toi, plus grand que notre ancêtre Jacob qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux ? » 13 Jésus lui répondit : « Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. 14 En revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. » 16 « Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. » 17 La femme répondit : « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as bien fait de dire : ‘Je n’ai pas de mari’, 18 car tu as eu cinq maris et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité. » 19 « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète. 20 Nos ancêtres ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que l’endroit où il faut adorer est à Jérusalem. » 21 « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » 25 La femme lui dit : « Je sais que le Messie doit venir, celui que l’on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera tout. » 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »

…  28 Alors la femme laissa sa cruche, s’en alla dans la ville et dit aux habitants : 29 « Venez voir un homme qui m’a dit [tout] ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » 30 Ils sortirent de la ville et vinrent vers lui.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« L’eau vive du Saint-Esprit »[1]

Nous avons dans ce récit un exemple admirable de la manière dont la grâce du Seigneur pénètre dans un cœur fermé. Ce qui fermait celui de la Samaritaine, c’était la légèreté. Elle se montre légère dans toutes ses réponses à Jésus. Au lieu de chercher le sens caché des paroles du Sauveur, elle n’en voit que la surface.

Mais comment le Sauveur agit-il avec cette pauvre femme si insouciante ? Avec la plus admirable douceur, il s’efforce de la rendre attentive, non pas en lui adressant des appels directs qu’elle n’aurait peut-être pas écoutés, mais en se servant d’un langage figuré propre à frapper son imagination : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai… ».

Puis Jésus dévoile le cœur vide de cette femme, qui cherche ailleurs qu’en Dieu la source du bonheur. En effet, elle a eu beaucoup de compagnons et même celui avec elle vit n’est pas marié avec elle. Lorsque nous nous sentons seuls, nous avons la forte tentation de chercher à tout prix de la compagnie, même de la mauvaise compagnie.

 Puis la Samaritaine commence à poser d’autres questions. Jésus, avec la même patiente miséricorde, saisit l’étrange question de cette femme au sujet du Temple pour lui donner une autre précieuse leçon :

« Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent

en Esprit et en vérité. »

Quand la Samaritaine, atteinte dans sa conscience, essaye encore de remettre à plus tard, il lui adresse une parole de révélation qui la met en face d’une décision : « Je suis le Christ, moi qui te parle. » Et elle est alors tellement frappée qu’elle oublie tout autre chose, laisse là sa cruche et court dire aux gens du lieu : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? »

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » ; que ce cœur, au contraire, soit pleinement ouvert à l’influence du Saint-Esprit pour en être rempli. Jésus nous parle comme à la Samaritaine, il nous offre comme à elle l’eau jaillissante en vie éternelle : ne fermons pas l’oreille à ses appels.

 Ne restez pas avec ce vide qui blesse votre âme ! Ne cherchez pas ailleurs la vie qu’en Jésus, le Christ, le Fils de Dieu, la source vive descendue des cieux !

Prions :

Accomplis à notre égard, ô notre Dieu, l’œuvre de grâce que tu as accomplie à l’égard de la Samaritaine ; rends-nous sérieux et attentifs ; oblige-nous à écouter ta voix d’amour et fais-la pénétrer jusqu’au fond de notre conscience. Tu nous as souvent montré la patience que tu as montrée à cette pauvre femme ; nous t’en rendons grâces et nous te supplions de ne pas te lasser dans ta miséricorde ; tu sais combien nous en avons besoin. Donne-nous d’avoir soif de toi et de ta grâce ; abreuve-nous de cette eau vive qui jaillit en vie éternelle ; accomplis à notre égard ta promesse de répandre des eaux sur celui qui est assoiffé et des rivières sur la terre sèche ; que chacun de nous aille à Jésus, et puise des eaux avec joie aux sources de cette délivrance ! Exauce-nous, ô notre Dieu, nous te le demandons au nom de ce bon Sauveur qui nous a promis de ta part le don de ton Saint-Esprit.

Adorons en chantant (3 mn) :

« Si tu connaissais le don de Dieu » : https://youtu.be/XJCJdkREuEg

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[1] Méditation inspirée par une méditation de « culte de famille ».

ERE LE VIGAN

Méditation quotidienne

Mardi 27 février 2024

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 3

(environ 27 après JC)

1 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs. 2 Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu, car personne ne peut faire ces signes miraculeux que tu fais si Dieu n’est pas avec lui. » 3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. » 4 Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ? »

5 Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. 7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit : ‘Il faut que vous naissiez de nouveau.’ 8 Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l’Esprit. » 9 Nicodème reprit la parole et lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? » 10 Jésus lui répondit : « Tu es l’enseignant d’Israël et tu ne sais pas cela ! 11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si je vous parle des réalités célestes ? 13 Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le nouvelle naissance »[1]

Nicodème, pharisien, docteur de la loi, était animé d’un véritable désir d’apprendre. Jésus va droit au but : « Vraiment, je te l’assure : à moins de naître d’en haut, personne ne peut voir le royaume de Dieu. ». Peu importe qu’on soit docteur de la loi, chef des Juifs, personnalité en vue, si l’on n’est pas né de nouveau, tout cela ne sert à rien en ce qui concerne le royaume de Dieu. Christ ne suggère pas une évolution de la chair vers l’esprit. Il commande un arrachement, une rupture pour entrer dans la vie nouvelle, qui est la participation même à la vie de Dieu. De cette vie nouvelle, nous avons un aperçu plein et suffisant dans la vie de Jésus-Christ. C’est pourquoi notre nouvelle naissance est liée à la vie de notre Seigneur, surtout à sa mort et à sa résurrection. Or, voilà un enseignement qui semble beaucoup surprendre Nicodème. Il comprend cette naissance de manière littérale, et non spirituelle. Pourtant, l’étude de l’Écriture sainte des Juifs aurait dû le préparer et le rendre attentif à la notion de cette nouvelle naissance. Les prophètes en avaient bien parlé, sans employer la formule qu’utilise Jésus. Alors, à quoi bon être si savant si c’est pour manquer l’essentiel de la doctrine … Aussi étonnante que soit la naissance d’un enfant, cela n’est rien en comparaison du miracle de la naissance spirituelle. Les morts spirituels ne peuvent pas entrer dans la sainte présence de Dieu.  « Si quelqu’un ne naît de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu ».  Pour voir le royaume de Dieu, nous devons être mis au monde de Dieu, nous devons être amenés à la lumière comme un nouveau-né qui sort du ventre de sa mère.  Il doit y avoir une résurrection spirituelle. Jésus ne dit d’ailleurs pas qu’une partie de nous-mêmes seulement doit renaître, mais il parle du renouvellement de toute notre nature. Cela signifie donc que toute notre nature est viciée et doit être régénérée. Il s’agît d’une naissance car nous sommes tous morts spirituellement. Nous avons besoin d’une action puissante de l’Esprit Saint ; en répandant sa puissance sur nous, il infuse en nous une force de vie céleste, alors que par notre nature nous sommes tout à fait secs. Cette nouvelle naissance produit la vie nouvelle qui se manifeste chaque fois que nous nous tournons vers Dieu en abandonnant la chair, en résistant à la tentation et en combattant le mal sous toutes ses formes, aussi bien dans notre vie personnelle que dans notre vie communautaire ; c’est une vie nouvelle qui produit l’amour, un amour prenant sa source en Dieu.

Jésus se nomme lui-même « Fils de l’homme », il a revêtu la nature humaine pour lui infuser la vie divine, la vie de son Esprit. Ainsi il nous a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu.

C’est l’œuvre souveraine du Saint-Esprit. La vie chrétienne est une vive manifestation d’une nouvelle vie accordée souverainement, un changement radical emportant avec lui une rupture avec le passé, en fait ce n’est rien de moins qu’une seconde naissance.  Dans la nouvelle naissance, nous sommes, pour la première fois, sensibles à la beauté, à la vérité et à l’amour de Dieu.

C’est troublant pour nous, car cette nouvelle vie repose uniquement entre les mains de Dieu.  Mais en même temps, c’est aussi libérateur et rafraîchissant, parce qu’elle confirme ce qu’expérimentent nos cœurs : la transformation véritable et durable qui ne peut pas procéder d’une stratégie humaine forgée par nos efforts. Nous ne pouvons pas nous changer par nous-mêmes.

Notre situation spirituelle est similaire à celle de Lazare dans la tombe.  Il était mort.  Il ne pouvait rien faire de lui-même pour accéder à une nouvelle vie.  Jésus a ordonné à Lazare de sortir de la tombe, mais Lazare ne pouvait pas répondre à moins que Dieu ne lui ait d’abord fait don de la vie.  De même, nous sommes spirituellement morts et ne pouvons rien faire pour profiter de cette vie spirituelle.  Jésus nous commande de croire en Lui, mais nous ne pouvons pas répondre à moins que Dieu ne nous donne d’abord la vie spirituelle.  Jésus nous donne cette nouvelle vie parce qu’il a vaincu la mort une fois pour toutes. Comme l’explique Pierre, « selon sa grande miséricorde, il nous a fait renaître à une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts».

Prions :

Seigneur, notre Dieu, nous te supplions, qu’aucun de ceux qui entendent aujourd’hui ton évangile ne restent en dehors de ta grâce. Que nos voisins, nos enfants, nos conjoints, nos parents, fassent tous l’expérience de cette conversion bénie qui fait passer des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à la puissance de ton amour si haut, si profond, si long et si large.

Donne-nous non seulement de naître par ton Esprit mais aussi de vivre par ton Esprit. Que le péché ne règne plus dans notre corps mortel par la convoitise ; mais que ta grâce et ta vie règnent. Nous t’offrons nos corps en sacrifice vivant. Nous nous offrons à toi qui nous a arrachés à l’esclavage du péché et à la mort. Nous te consacrons nos membres pour être des instruments de ta justice en Jésus notre vie.

Adorons en chantant (3 mn) :

AEC 417 Tu peux naître de nouveau : https://youtu.be/SQ0CPWkIdIk

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[1] Méditation inspirée par des enseignements contenus dans « ressources chrétiennes : https://www.ressourceschretiennes.com

Dimanche 25 février 2024

Dimanche 25 février 2024

Prédication Matthieu 19 v1 à 12 appelés à une alliance éternelle Vidéo de 26 mn : https://youtu.be/StYi7gUpIBc?si=jgVHwS1HDFDYqV5c

Méditation quotidienne Lire Matthieu 19 v 1 à 12

Depuis le chap. 18, nous sommes toujours dans les questions pratiques en ce qui concerne la vie communautaire. Ici au chap. 19, c’est la question du divorce, et donc du couple, de la famille et, au-delà, de tout engagement-alliance-vocation.

Lire Mat 19 v 1 à 12  1 Quand Jésus eut achevé ces instructions, il quitta la Galilée et se rendit dans la partie de la Judée qui se trouve de l’autre côté de la rivière, le Jourdain. 2 Une foule de gens l’y suivirent et il guérit leurs malades. 3 Quelques Pharisiens s’approchèrent de lui pour lui tendre un piège. Ils lui demandèrent : « Notre loi permet-elle à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quelle raison ? » 4 Jésus répondit : « N’avez-vous pas lu ce que déclare l’Écriture ? “Au commencement, le Créateur les fit homme et femme,” 5 puis il dit : C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux deviendront un seul être. 6 Ainsi, ils ne sont plus deux mais un seul être. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » 7 Les Pharisiens lui demandèrent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé à l’homme de donner une attestation de divorce à sa femme quand il la renvoie ? » 8 Jésus répondit : « Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes parce que vous avez le cœur dur. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. 9 Je vous le déclare : si un homme renvoie sa femme, alors qu’elle n’a pas été infidèle, et en épouse une autre, il commet un adultère. » 10 Ses disciples lui dirent : « Si telle est la condition de l’homme par rapport à sa femme, il vaut mieux ne pas se marier. » 11 Jésus leur répondit : « Tous les hommes ne sont pas capables d’accepter cet enseignement, mais seulement ceux à qui Dieu en donne les moyens. 12 Il y a différentes raisons qui empêchent les hommes de se marier : pour certains, c’est une impossibilité dès leur naissance ; d’autres, les eunuques, en ont été rendus incapables par les hommes ; d’autres enfin renoncent à se marier à cause du Royaume des cieux. Que celui qui peut accepter cet enseignement l’accepte ! ».

Matthieu 19 v 29 … tous ceux qui auront quitté pour moi leurs maisons, ou leurs frères, leurs sœurs, leur père, leur mère, leurs enfants, leurs champs, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.

Matthieu 22 v 1 à 2

1 Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit : 2 Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.

Matthieu 22 v 23 à 24 puis 27 à 30 23 les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question : 24 Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. 25 Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut …

27 Après eux tous, la femme mourut aussi. 28 A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l’ont eue. 29 Jésus leur répondit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. 30 Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.

Offrande :

AEC 603 La vie pour moi strophes 1 et 3

Prédication Serge Regruto Mat 19

appelés à être mariés et célibataires

   1 Quand Jésus eut achevé ces instructions, il quitta la Galilée et se rendit dans la partie de la Judée qui se trouve de l’autre côté de la rivière, le Jourdain.

Jésus part, en marche vers Jérusalem, il est en marche vers sa vocation principale : « mourir pour devenir le Sauveur, l’époux de l’église ».

Dès le début il rencontre l’opposition et la confrontation.

Verset 3 Les Pharisiens l’abordèrent et dirent pour l’éprouver : Est–il permis à un homme de répudier sa femme pour n’importe quel motif ?

Les pharisiens veulent tendre un piège à Jésus. Leur question révèle leur façon de penser, leur légalisme (dans ce cas, on doit faire cela ; dans ce cas, on ne doit pas faire cela ; dans ce cas, il m’est permis ; dans tel autre, il ne m’est pas permis).

C’était un sujet de discussion dans les diverses écoles rabbiniques : pour quels motifs était-il permis à un homme de renvoyer sa femme ? Certains jugeaient suffisant qu’elle ait brûlé un plat… ou que le mari ait rencontré une autre femme plus jolie… C’était du légalisme tyrannique : le cœur de l’homme s’endurcit au contact du légalisme. 

Attention, aujourd’hui le légalisme est encore vivace dans l’église. Veillons car le légalisme grandit rapidement lorsque la Parole de Dieu est détournée pour laisser libre cours à nos opinions ou nos intérêts personnels, nos opinions spirituelles, politiques ou théologiques. Nous ne sommes pas à l’abri de glisser dans ce travers. En effet, parfois nos opinions deviennent force de loi : comme si nous devions tous penser pareil sur tel ou tel sujet politique ou culturel ou spirituel.

1ère partie : Jésus répond en revenant au commencement : « N’avez-vous pas lu ce que déclare l’Écriture ? “Au commencement, le Créateur les fit homme et femme,” 5 puis il dit : C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux deviendront un seul être ».

Face au légalisme, Jésus rappelle la vocation de l’homme et de la femme qui est de glorifier Dieu : un couple uni qui devient un seul être.

  Jésus rappelle la création de l’homme et de la femme. Combien leur création était bonne.

Ils étaient en communion d’amour, de vocation et de sagesse !

Il faut se rappeler ici que c’est Jésus qui prononce ces paroles. Dans la bouche de Jésus cette parole a une portée et une dynamique infinies car il est venu sauver l’humanité.

Jésus oriente notre vision car lui-même est tout entier tourné vers notre restauration.

Jésus renouvelle la vocation de l’homme et de la femme qui est de glorifier Dieu en quittant, en s’attachant et en devenant un seul être.

Ces 3 verbes sont valables pour tout engagement-alliance-vocation et particulièrement pour l’alliance avec Christ : quitter-s’attacher-devenir.

. Quitter (il y a une relation prioritaire : c’est l’alliance de vie en Christ ; savoir quitter les mauvaises relations et prendre de la distance avec les autres relations afin qu’elles n’interfèrent pas dans le couple),

. S’attacher (mettre toutes ses forces à s’attacher à l’autre, à construire ensemble des liens de d’amitié, de communion, d’intimité …dans notre monde il y a tant de pièges, de forces qui nous influencent dans l’autre sens, qui nous détachent : l’activisme, les désirs personnels, les écrans, les distractions de toutes sorte, la pression des amis, du travail, de l’argent …)

. Devenir (changer, s’adapter à l’autre, être tellement proches que nous nous ressemblons, nous formons un couple solide) un seul être.

Ici il faut se rappeler que la Parole de Dieu utilise l’image du couple, au sujet de la relation de Christ avec son église.

Jésus insiste sur le projet de Dieu au commencement car il est venu pour restaurer l’image de Dieu « homme et femme », comme au commencement.

Comme les pharisiens, lorsque le chemin devient trop dur, trop compliqué, nous invoquons la possibilité d’en sortir. Souvent, lorsque nous regardons notre histoire, nous la regardons avec un cœur dur, un regard défaitiste, comme si Jésus n’était pas le Seigneur de notre histoire, comme si Jésus n’avait pas changé notre chute en ascension.

2ème partie : Jésus au cœur et au centre de l’histoire :

Est-ce que Jésus ne peut donc pas triompher de nos égarements ? Est-ce que Jésus ne peut pas dénouer les nœuds de nos relations compliquées ? Est-ce que Jésus ne peut pas renouveler nos alliances brisées ?

Ne nous arrêtons pas à la dureté de nos cœurs et laissons-nous briser, former par Jésus qui est le chemin. Jésus est devenu Sauveur et Seigneur.

Jésus a fait basculer l’histoire de l’humanité.

Il a changé notre chute en ascension.

Il est venu guérir la relation brisée dès la chute (Gen 3), les relations de dominé à dominant (les désirs de domination) qui sont devenues la tendance naturelle de l’homme et de la femme.

Jésus, concrètement, protège la femme de l’époque d’être rejetée comme un kleenex, et de se retrouver à la rue, sans ressource, se retrouver à devoir se vendre comme esclave.

Contre toute forme de tyrannie, Jésus s’élève et nous délivre. Sa position de défenseur face à la tyrannie lui vaudra une hostilité montante jusqu’à la croix. Face à la tyrannie du légalisme et du péché, Jésus nous conduit sur le chemin étroit de la grâce qui délivre.

La plus grande tyrannie qui nous rend esclave est notre désir d’indépendance : vouloir nous défaire de ce lien de dépendance avec Dieu.

Or c’est ce lien, cette alliance avec Dieu qui nous délivre. Oui, renonçons à nous-même, quittons notre péché, nos mauvaises influences, attachons-nous à Christ et devenons par sa grâce de nouvelles créatures.

 Jésus ne dit pas que ce sera facile. Si la repentance n’est pas au rdv ce sera impossible. Mais si vous êtes prêts à être brisés et formés par le Seigneur tout est possible à celui qui croit.

 Vous manquez peut-être de foi ; vous avez peut-être peur de ne pas tenir vos promesses.

La bonne question est : comment je peux m’engager ? comment je peux glorifier Dieu dans mon engagement ? Comment je peux tenir ma promesse de tenir bon dans les mauvais jours comme dans les bons ? Comment puiser dans la grâce de Dieu pour continuer à marcher malgré les difficultés et ainsi célébrer la grâce de Dieu ?

Vous me direz peut-être que c’est devenu impossible, qu’il n’y a pas d’issue. Mais est-ce vous avez prié avec la personne avec qui c’est devenu impossible ? Vous croyez peut-être que c’est utopiste ou hypocrite de prier comme si de rien n’était.

Je vous réponds :

« Priez les psaumes et vous verrez si les psaumes ne contredisent pas votre croyance. En effet, les psaumes montrent combien il est possible et bon de prier en toutes occasions, bonnes ou mauvaises, impossibles ou lumineuses. ».

Devant Dieu, dans la prière, les ténèbres sont chassées ; au pied de la croix, la vérité et la grâce abondent. Au pied de la croix, la prière de repentance prend sa source.

Au pied de la croix, la vocation de Christ, l’époux de l’église, nous révèle notre vocation : participer au royaume de Dieu.

3ème partie : notre espérance.

Participer au royaume de Dieu c’est déjà vivre un bout de notre vocation céleste :

Cet avant-goût peut se vivre dans une vocation d’époux ou d’épouse comme dans une vocation de célibat pour le royaume de Dieu.

Matthieu 19 v 12b « d’autres enfin renoncent à se marier à cause du Royaume ». C’est le cas de Jésus qui a renoncé à tout pour aller vers la croix, nous sauver et s’unir à nous pour l’éternité.

Notre vocation céleste c’est d’être marié à Jésus en étant uni à lui, l’époux de l’église pour l’éternité.

Matthieu 19 v 29 Et tous ceux qui auront quitté pour moi leurs maisons, ou leurs frères, leurs sœurs, leur père, leur mère, leurs enfants, leurs champs, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.

Quittons nos rêves, nos excuses, nos péchés, nos doutes, nos colères, nos paresses, nos fatalismes, nos fardeaux, nos angoisses.

La repentance, le pardon et la guérison viendront sûrement comme l’aube après la nuit.

Attachons-nous ensemble à Christ par la prière fervente, par l’écoute attentive de sa Parole et par une participation réelle à la vie communautaire, une vie de réconcilié et de réconciliation.

Et devenons ce que nous sommes en Christ : une nouvelle création de Dieu pour sa gloire !

Amen

Dimanche 25 février 2024

Rappel de la Célébration du 18 février 2024 ERE LE VIGAN

La veille fraternelle et pastorale

Matthieu 18 v 15 à 20

Vidéo (prédication Serge Regruto à la 23 mn) :

https://youtu.be/J9-ZiuTYI-c?si=lyqegTZlbbNygGio

Lire Matthieu 7 Veille sur ton cœur !

1 Ne portez de jugement contre personne, afin que Dieu ne vous juge pas non plus. 2 Car Dieu vous jugera comme vous jugez les autres ; il vous mesurera avec la mesure que vous employez pour eux. 3 Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton œil ? 4 Comment peux-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever cette paille de ton œil,” alors que tu as une poutre dans le tien ? 5 Hypocrite, enlève d’abord la poutre de ton œil et alors tu verras assez clair pour enlever la paille de l’œil de ton frère.

Matthieu 16 Veille sur tes paroles !

15 « Et vous, leur demanda Jésus, qui dites-vous que je suis ? » 16 Simon Pierre répondit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » 17 Jésus lui dit alors : « Tu es heureux, Simon fils de Jean, car ce n’est pas un être humain qui t’a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux. 18  … 21 A partir de ce moment, Jésus se mit à parler ouvertement à ses disciples en disant : « Il faut que j’aille à Jérusalem et que j’y souffre beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des maîtres de la loi. Je serai mis à mort et, le troisième jour, je reviendrai à la vie. » 22 Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! dit-il. Non, cela ne t’arrivera pas ! » 23 Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : « Va-t’en loin de moi, Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les êtres humains. »

Matthieu 18 Veille sur tes frères !

15 Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit à tes yeux comme le membre d’un autre peuple et le collecteur d’impôts. 18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel. 19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste.

20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La veille fraternelle et pastorale »

Aujourd’hui, notre texte nous parle de veiller sur notre frère. C’est une veille fraternelle et pastorale.

C’est étonnant car tous nous sommes appelés à participer.

Dans cette veille, il nous est parlé de la nécessité de « dire la vérité ».

La principale motivation est : de gagner ton frère ; ce n’est pas de gagner une victoire sur ton frère mais bien de gagner ton frère : il y a un gain pour toi et lui ; c’est-à-dire : tu le retrouveras comme frère, et lui te retrouvera comme frère ; ce sera un sujet de joie pour toi et le ciel : tu le gagneras au royaume des cieux, tu le gagneras à la foi en Christ, c’est un gain pour lui : il gagnera, par sa repentance, la faveur de Christ et son intimité.

Bien sûr, d’aller voir son frère pour le reprendre, cela implique du discernement et du courage mais aussitôt nous nous posons la question :

« Comment dire la vérité ? ».

C’est à cette question que Jésus répond dans son enseignement : tu le feras avec douceur et discrétion.

La vérité est portée par un amour fraternel débordant. C’est une autorité bienveillante prenant sa source en Christ. C’est une autorité déléguée par Christ.

Jésus nous donne un processus de correction fraternelle très précis et concret.

Tout d’abord, seul à seul.

Pour le gagner !

S’il se repent, c’est gagné pour lui et pour toi.

S’il ne se repent pas, trouver un ou deux frères, en douceur, dans l’intimité, pour que la repentance puisse se vivre dans la lumière et la confidence.

S’il se repent, c’est gagné pour lui, pour toi et pour la communauté.

S’il ne se repent pas : alors va voir l’église, les autorités de l’église …

S’il se soumet aux autorités, il se soumet au Seigneur qui a délégué son autorité. S’il se repent, c’est gagné pour toute l’église ; cela affermit ton frère, toi et toute l’église.

Dès que j’écoute ce passage de Matthieu 18, je vois toute mes lacunes, mes lâchetés, j’ai besoin du pardon de Dieu et de son secours.

Mais aussi je me souviens combien de personnes, qui m’aiment, qui m’ont fait avancer dans ma vie avec Christ parce qu’ils m’ont dit la vérité, pas leurs 4 vérités mais la vérité qui libère.

Jésus nous demande une discipline simple, précise que nous avons tant de mal à appliquer.

Nous sommes devant notre miroir à nous regarder, nous imaginons la conversation que nous pourrions avoir avec ce frère ou cette sœur, mais nous tournons en rond sur nous-mêmes.

Bien souvent, nous nous taisons car nous avons peur d’une mauvaise réaction, peur de nous tromper. C’est bien d’être prudent et lent à parler mais, trop souvent, nous gardons le silence quand nous devrions parler. Ce silence est très dangereux car il nourrit le mal. Ce laxisme est aujourd’hui répandu comme une mauvaise herbe nourrissant les bêtes sauvages que sont nos péchés.

Un autre mal, plus profond encore que nos lâchetés, est la médisance. En effet, non seulement nous ne disons pas au frère ce qu’il a besoin d’entendre pour être sauvé mais, en plus, nous propageons des médisances à son égard.

Si nous aimons vraiment ce frère ou cette sœur, cherchons à préserver son honneur. Par amour, soyons zélés pour prier, bénir ce frère en lui disant la vérité avec amour, dans le but de son salut. Jésus nous dit « Va, et reprends-le » seul à seul, en privé, afin que la confidence aboutisse à la repentance. Et ainsi tu auras gagné un frère pour la communauté. Et le frère aura gagné une communauté qui règne sur le péché par la grâce du Christ.

Un autre problème, c’est que parfois nous agissons avec impulsion et dureté. Notre jugement est alors déplacé, nous sommes remplis d’orgueil, nous nous positionnons en supérieur.

Matthieu 18

1 les disciples s’approchèrent de Jésus, et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? 2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, 3 et dit :

Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.

Veille premièrement sur ton cœur : veille sur l’orgueil qui pousse si facilement dans le cœur de l’homme ! Veille sur tes pensées, sois enseignable, prie, demande à Dieu qu’il te montre ta poutre et qu’il l’enlève), veille deuxièmement sur tes paroles qui peuvent blesser ou créer une division !

Puis veille sur tes frères et sœurs (visites, paille)

Être prompt à écouter, lent à parler, attention à ne pas aller trop vite (Jacques 1:19 … que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère).

Comment dire la vérité ?

Il y a un don spirituel qui a besoin de grandir dans l’église, c’est celui de la pastorale. C’est un don particulier, personnel mais aussi communautaire. 

En voici une définition :

Capacité de veiller à la vie spirituelle des autres et de s’occuper de leurs besoins en les enseignant et en les guidant vers la maturité.

1 Pierre 5 v 2a

Comme des bergers, prenez soin du troupeau de Dieu qui vous a été confié. Veillez sur lui …

Recherchons la sainteté et à être comblés d’amour par le Fils, le Père et le Saint-Esprit qui verse en nous son Saint Amour.

Avec cette motivation, exercez-vous à vivre en vérité.

Exercez-vous à vivre sous la croix : c’est-à-dire, à vivre à la lumière de la croix, là où Jésus dénonce vos propres péchés. Veillez sur vous-même et enlevez la poutre de votre œil.

Ensuite, dans l’humilité et la reconnaissance d’être pardonné, vous pourrez voir comment dire la vérité, comment enlever la paille de l’œil de votre frère.

Dans l’église, Jésus nous ordonne, par amour, d’exercer une bonne discipline. Il faut oser parler clair et ferme.

Quel est le but ?

Le but est de gagner le frère. Le but est que ce frère ou cette sœur ne se perde pas. C’est donc une veille pastorale afin qu’aucune brebis ne s’égare.

L’enjeu est personnel mais aussi communautaire. Non seulement cette personne se perd mais elle manque aussi au troupeau, au corps. Le corps lui manque et elle manque au corps.

L’amour nous pousse à dire la vérité. Ainsi nous nous accorderons pour prier et Dieu, qui est au milieu de nous dans cet accord, répondra à nos prières.

Jésus est Celui qui nous a révélé la vérité, vérité sur nos péchés et vérité sur l’amour de Dieu.

Que Jésus nous donne de dire la vérité avec amour dans nos foyers, dans l’église et au-delà. Et qu’ainsi nous soyons une bénédiction pour notre entourage !

Amen

E.P.I. N°6 JUIN 2018
L’OFFRANDE LE DON
« Garde-toi de dire en ton coeur : Ma force et la puissance de ma main m’ont
acquis ces richesses.
Souviens-toi de l’Eternel, ton Dieu, car c’est Lui qui te donnera de la force pour
les acquérir, afin de confirmer, comme Il le fait aujourd’hui, son alliance qu’Il a jurée
à tes pères. » Deutéronome VIII. v.17 et 18.
Existe-t-il une différence entre le don et l’offrande ? En apparence, ces mots
sont synonymes. Tous deux sont issus du latin et utilisés presque indifféremment.
Pourtant, si nous regardons de plus près, DONNER vient de « donare »=faire don, et
sa racine se retrouve dans Pardonner, de « perdonare »=accorder. Dieu nous donne sa
Grâce, Il nous accorde son Pardon.
OFFRIR vient de « offerre »=porter devant soi, sa racine « fer » se retrouve dans
Souffrir, de « sufferre »=supporter et Conférer, de « conferre »=porter avec. Dieu
nous porte avec Lui, Il a souffert pour nous.
Traditionnellement, l’offrande se recueille le dimanche, au cours du culte ; les
dons peuvent être faits à n’importe quel moment de notre vie, de façon régulière ou
pas.
Tout est comptabilisé minutieusement par la trésorière de l’association cultuelle qui le
gère, en accord avec le conseil presbytéral, avec rigueur et discrétion.
Chaque mois, l’église doit s’acquitter auprès de l’Union nationale, d’une somme
obligatoire établie par son comité directeur appelé Commission Permanente.
Une grande partie est utilisée pour payer les salaires des pasteurs, du président, de la
comptable et de la secrétaire nationales. Le reste finance les projets nationaux :
jeunesse, évangélisation, visite des églises, indemnités de déplacements,
déménagements, locations de locaux pour les rencontres nationales, solidarité envers
d’autres églises en France ou à l’étranger., missions….
A cette somme très conséquente,( environ 1600€ ), il convient d’ajouter les
frais de l’église locale : entretien de la Chapelle et du presbytère, impôts locaux,
assurances, frais liés aux activités, charges diverses ( eau, gaz, électricité )
imprévu !!!
Voilà pourquoi il est important que chacun ait à coeur de participer au
financement de son église, c’est toujours un don fait au Seigneur et pour le Seigneur.
Etre accueilli agréablement dans un lieu confortable est chose précieuse, propice au
recueillement. Dieu nous offre tant de bénédictions, sachons lui donner un peu de
notre richesse pour mieux le servir et le louer. Le don de Dieu est inestimable, le
nôtre est essentiel.
Le message du pasteur : l’offrande
Notre Père céleste demande à son peuple de se souvenir de lui. Cela se
concrétise aussi par des dons en argent de notre part car il bon de se remémorer que
c’est lui, notre Père, qui nous donne ces biens. Ainsi notre offrande est une
reconnaissance que toute notre richesse vient de lui. Nous lui offrons donc ce qu’il
nous a donné en le remerciant par ces dons. Cette offrande de chaque dimanche est
pour le service de Dieu. S.R.
Le billet de la trésorière : appels de fonds
Un jour, les disciples dirent à Jésus : « Comment allons-nous nourrir 5000
personnes, nous n’avons que 5 pains et 2 poissons ? » Jésus leur répondit :
« Apportez-les moi », c’est-à-dire, donnez-les moi. Et pourtant, c’était leur cassecroûte
!! Après avoir rendu grâce, Jésus les nourrit tous, sans compter les femmes et
les enfants.
N’est-ce pas un peu notre souci à ce jour, et notre prière ? Comment et avec
quoi allons-nous régler le salaire du pasteur, les travaux, les charges incompressibles,
tout ce qui risque de nous tomber sur le dos, sans prévenir, plus les projets que nous
ne réalisons pas par crainte de manquer ?
Le Seigneur nous dit à nous aussi : « Apportez-moi ce que vous pouvez et moi, je
m’occuperai du reste, et il y en aura encore ! » N’est-il pas le Dieu de l’impossible ?
Nous l’avons vécu ces derniers mois. Quand nos finances étaient au plus mal,
une offrande imprévue est arrivée pour combler le manque. Dieu est infiniment bon.
Il est le Dieu des additions, pas celui des soustractions !
Alors, faisons-lui confiance, soyons fidèles, offrons-lui notre don, remercionsle
pour ce qu’il fait et fera encore. J.G.
Bonne lecture, bonne méditation, et que « chacun donne comme il l’a résolu en
son coeur, sans tristesse ni contrainte : car Dieu aime celui qui donne avec joie. »
2 Corinthiens- IX-v.7.N°5
E.P.I. Janvier 2018

ECHANGER PENSER INFORMER

Ce nouveau numéro de l’EPI est principalement consacré aux différentes équipes de notre association cultuelle. A sa lecture, nous espérons que des remarques, de quelque nature qu’elles soient, émergeront et nous seront transmises, dans le seul but de nous faire avancer tous ensemble.

L’équipe « Accueil »

« L’Eglise est une vaste bergerie avec du foin à hauteur de tous les museaux. »
Gustave Thibon


Au presbytère, les repas et les réunions sont préparés et vécus dans l’harmonie et l’amitié.
Partout et pour tout, tout est bienvenu : salés, sucrés, faits maison ou achetés, les mets sont tous savourés dans la joie.
L’accueil des nouveaux se fait avec gentillesse, ce qui ne manque pas d’être remarqué et apprécié.

L’équipe « Communication »

« Quand on ne consulte pas, les projets échouent. Grâce à de nombreux conseils, ils se réalisent. » Proverbes XV.22.

L’affichage : chaque semaine, dans les vitrines placées devant la Chapelle, verset et annonces sont réactualisés.
Le téléphone : les personnes absentes ou silencieuses sont régulièrement appelées, ce qui permet de garder le contact et de dire quels sont les événements futurs.
Le message informatique : le programme et l’agenda de nos activités sont envoyés à tous ceux qui le demandent.
Les imprimés : pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur, ces mêmes programme et agenda sont disponibles, sur papier, à la Chapelle.
Le site internet : il est actuellement en mutation pour une meilleure organisation. Il est un outil précieux car régulièrement revu et enrichi.

L’équipe « Conseil »

« Quand une nation n’est pas bien gouvernée, elle décline ; le salut se trouve dans le grand nombre de conseillers. » Proverbes II.14

Françoise, Serge, Jacqueline, Violette, se réunissent très régulièrement pour étudier avec sagesse et clairvoyance les différents problèmes, planifier les activités et gérer les finances. Un compte-rendu est rédigé tout au long de la rencontre et approuvé, après discussion éventuelle à la séance suivante.

C’est alors que la communication peut commencer…

L’équipe « Formation »

« Ouvre ton cœur à l’instruction, et tes oreilles à la connaissance. » Proverbes XXIII.12

Serge, Charles Nicolas, Charles Lejeune forment une équipe bien soudée parce que bien formée à l’enseignement. Elle est ouverte à tous, désireux de témoigner personnellement pour transmettre et partager.

L’équipe « Jeunesse »

« Je t’ai enseigné la voie de la sagesse, je t’ai conduit sur les routes de la droiture. Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas. Garde-la, elle est ta vie. » Proverbes IV.11 , 13

L’équipe « Louange »

« De tout mon cœur, je veux te louer, Seigneur, et raconter toutes tes merveilles. Je veux chanter victoire à cause de toi, et te célébrer par mes chants, Dieu très haut. » Psaumes IX.2,3.

Nouvelles des finances

« Celui qui est généreux connaîtra l’abondance ; qui donne à boire aux autres sera lui-même désaltéré. » Proverbes XI.25.

Jusqu’à ce jour, tous nos projets ont pu se réaliser grâce à la participation de chacun.

Nous aimerions continuer à grandir et à améliorer notre église. Une « sono » nous a été prêtée par l’église sœur de Vauvert. Nous voudrions en acquérir une pour aider les oreilles fatiguées de certains membres. Nous sommes à la recherche de fonds supplémentaires qui nous aideraient à réaliser ce rêve !!!

Les dépenses régulières augmentent et nos ressources diminuent avec la perte de plusieurs membres et la diminution du niveau de vie actuel.

Le problème financier est permanent….

Nouvelles des familles

« Le cœur content est un festin perpétuel. Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel, qu’un grand trésor, avec le trouble. » Proverbes XV.15,16.

Nous sommes contents d’apprendre que Laurent est accueilli par la communauté Timothée, à Anduze. Il est bien intégré et profite de sa « nouvelle vie ».

Certains, par contre, ne donnent plus de nouvelles. Nous pensons à eux tous et espérons les retrouver parmi nous, au plus vite.

N°4 E.P.I. Mars 2017

Echanger – Penser – Informer –

L’ACCUEIL

« Voici la porte de l’Eternel, c’est par elle qu’entrent les justes. » Ps.118-20

Etymologiquement, accueillir quelqu’un signifie le recevoir, lui ouvrir sa maison et lui donner l’hospitalité. C’est donc le point de départ de l’action de notre équipe « Accueil ».

Souvenez-vous, fin 2016, des équipes ont été créées. Elles se mettent en place au fil des jours. Certaines sont encore discrètes car elles font un travail de longue haleine. D’autres sont plus « visibles ».

Les responsables de l’accueil sont en train de transformer notre chapelle. Les sièges ont changé de position, pour plus de convivialité . La vitrine située sur la façade a pris de l’éclat : chaque mois, une belle affiche, très colorée pour être vue de loin, présente les activités , ainsi qu’un verset biblique illustré et sagement sélectionné.

Chaque dimanche, à la fin du culte, une collation est offerte à tous les membres présents. C’est un moment particulièrement amical et fraternel au cours duquel chacun peut s’exprimer, partager et savourer les jus de fruits et les différentes gourmandises, librement apportés.

Chaque repas fraternel est programmé et organisé pour que tout le monde puisse participer, de quelque façon que ce soit. Aucune obligation, simple participation, grande satisfaction.

Des appels téléphoniques sont faits pour que toutes les personnes n’ayant pas de connexion internet soient mises au courant des modifications de dernière minute ou non prévues. Ce sont des contacts humains très appréciés.

L’étroite collaboration avec l’équipe « Communication » permet une efficacité maximale. Chacune s ‘efforce de tisser ce lien fraternel qui est la base de notre église.

N’oublions jamais que nous sommes la Famille de Dieu, Il est notre Père, nous sommes ses enfants.

Les nouvelles

Le site internet est en gestation, dès qu’il sera opérationnel , vous serez informés.

Gisèle et Edouard sont affaiblis par la maladie, mais ils restent en contact étroit avec nous, même s’ils ne peuvent pas être présents régulièrement. Nous voulons penser à eux, intercéder pour eux et rester avec eux.

Laurent est bien intégré dans le processus de soins, il avance chaque jour. Pensons à lui pour l’encourager et toujours mieux le soutenir.

Notre amie Violette a perdu une sœur, nous voulons lui redire notre affection très fraternelle.

Enfin, nos amis Josiane et Charles Gabel ont obtenu la plus belle récompense qu’ils souhaitaient : Florian est revenu chez eux. Remercions Dieu d’avoir exaucé nos prières et permis que cette famille retrouve son équilibre dans l’amour. F.V.

N°3 E.P.I. Janvier 2017

LA FAMILLE

« Dieu donne une famille à ceux qui étaient seuls » Psaumes 68-7

Dans l’antiquité, étymologiquement, la famille était composée des serviteurs qui vivaient sous l’autorité du « pater familias », chef de la famille romaine.

« Ce qui unit les membres de la famille antique, c’est quelque chose de plus puissant que la naissance, que le sentiment de la force physique : c’est la religion du foyer et des anciens. Elle fait que la famille forme un corps dans cette vie et dans l’autre. La famille antique est une association religieuse plus encore qu’une association de nature. » Fustel. Cité antique

Pour Calvin, l’instruction de la famille, c’est l’instruction des serviteurs et des chambrières.

De nos jours, la famille se compose des enfants, des parents et tous les ancêtres, unis par les liens du sang et de la naissance. Mais elle peut être aussi un ensemble de personnes ayant des caractères communs.

Par conséquent, nous ne devons pas hésiter à affirmer que notre église est notre famille, nous sommes les enfants de Dieu.F.V.

Message de notre pasteur et différents témoignages sur le thème de la fraternité.

« C’est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom. » Ephésiens III- 14-1

Tout d’abord Dieu est une famille. « Père-Fils-Saint-Esprit, il est un être familial qui engendre éternellement, qui donne la vie, il est un être Tri-personnel qui vit une vie commune.

Dieu a créé son église à son image, par Christ en lui donnant son Esprit de famille. Il nous appelle à vivre, partager et avoir une vie communautaire.Jésus est notre frère aîné, il nous donne sa relation avec son Père. Dieu est notre Père. Cette vie communautaire, lorsqu’elle est de qualité familiale divine déborde dans les familles. Bien des familles ont besoin de trouver en l’église des frères de confiance, de combat, de soutien, de conseil….Bien des familles peuvent partager leur expérience, leur question et leur besoin.

Etre une église créée à l’image de Dieu, c’est être une famille qui pourra donner une expression de l’amour de Dieu. Nous pourrons ainsi donner un vrai modèle familial au monde, à la France, au Vigan qui en ont besoin.

Chaque membre de la famille est appelé à vivre cette vie de famille avec ses difficultés et ses victoires dans la persévérance, ses blessures et ses réconciliations, ses peines et ses joies, ses déserts et ses éclosions de vie, ses pleurs et ses rires. Venez donc, voyez et vivez par la foi.

Frère Serge Regruto

Informations pratiques

Le chauffage de la chapelle fonctionne, la chaudière a été réparée. Nous attendons une lourde facture . Nous espérons que plus personne ne manquera l’assistance au culte par crainte d’avoir froid !

N’oubliez pas de nous envoyer vos remarques éventuelles.

N°2 L’EPI
Décembre 2016

Dans le premier numéro de l’EPI, nous vous présentions le projet de mise en place d’équipes.
Aujourd’hui, bien des éléments se concrétisent. La journée du 4 décembre nous a permis, non seulement de partager un repas convivial et délicieux, mais aussi d’échanger nos idées sur ce projet. Plusieurs d’entre nous s’investissent dans cette action nouvelle et créatrice. C’est une grande reconnaissance.

Avec la mise en place de ces équipes, le conseil presbytéral a entériné quelques dépenses supplémentaires, non inscrites au budget de l’AG 2016, mais sélectionnées avec clairvoyance et efficacité. Ce sont notamment l’achat de livres pour l’école biblique, l’acquisition d’une imprimante laser pour créer de nouveaux documents, la participation, obligatoire, aux frais de gestion du missionnaire en charge des jeunes et du projet jeunesse de secteur …..
Mais à cela s’ajoutent des dépenses très onéreuses : l’augmentation des impôts et des charges afférentes à nos bâtiments, le salaire de notre pasteur, et les surprises !!!
Après de gros travaux de plomberie au presbytère, (2400€), la chaudière de la chapelle est en panne. Il faut changer la carte électronique qui permet le bon fonctionnement de l’appareil (minimum 500€).

En cette période de Noël, le conseil fait appel à votre générosité pour participer, dans la mesure de vos possibilités, aux frais de notre association.
« Dieu nous a donné deux mains ; une pour recevoir et l’autre pour donner. » Billy Graham.
« Celui qui est généreux connaîtra l’abondance. » Proverbes- XI-25

Bonnes fêtes de Noël à tous, dans la Paix de notre Seigneur.

Témoignage du jour : l’accident….
Combien devrions-nous être reconnaissants d’être en bonne santé !! C’est le joyau le plus précieux que nous donne Dieu. Nous n’en prenons réellement conscience que lorsqu’elle se dégrade. Tout va bien…et c’est la chute. Une chute imprévue qui, en une fraction de secondes, vous plonge dans la douleur, l’immobilité, la dépendance…mais aussi la réflexion. Que d’heures passées dans les couloirs d’urgence d’un hôpital à attendre un soulagement, un diagnostic, une aide ou une écoute. L’imagination se déchaine, mais ensuite, elle fait place à la réalité et à la soumission. Nous savons que nous ne sommes pas seuls et que Dieu nous reprend chaque fois par la main pour nous guider et nous soutenir. L’épreuve nous aide à mieux penser aux autres et à réaliser que nous ne sommes pas les plus malheureux. Il faut cicatriser, réparer, guérir, mais dans la Paix et la sérénité. C’est à ce prix que nous pouvons attendre une réponse à nos exhortations. « Je guérirai tes blessures, je ferai cicatriser tes plaies, déclare le Seigneur. » Jérémie-XXX-17. (F.G.V.)

N° 1 L’ EPI

Octobre 2016

Echanger, Penser, Informer

« La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi. »

Marc IV- 28-

Pourquoi l’EPI ? Pour suivre l’exemple du semeur : semer pour récolter toujours plus et mieux. C’est parce que nous avons tous des idées, riches et variées, que nous devons les diffuser pour avancer et grandir ensemble.

Ce feuillet est destiné à reproduire vos témoignages, vos réflexions et vos méditations. Il est la Pensée de ses auteurs – nous tous, membres électeurs ou non – le moyen d’Echanger nos idées et de transmettre des Informations afférentes à la vie de l’église.

Ce trait d’union sera rédigé et publié autant de fois que nécessaire. L’équipe « communication » compte sur votre participation active et efficace.

Le premier numéro vous présente les équipes nouvellement créées lors du dernier conseil presbytéral (06 octobre 2016).

  • L’équipe « Accueil », conduite par Daniela, participera à l’entretien du presbytère et du jardin, de la chapelle, organisera les repas, accueillera les participants au culte…..

  • L’équipe « Musique », dirigée par Ruth, coordonnera les instruments et harmonisera le choix et l’accompagnement des cantiques.

  • L’équipe « Jeunesse », guidée par Ruth, établira un relais entre les jeunes et le groupe animé par Fabio. Elle assure déjà le KT autour d’axes variés, tels que le théâtre, la musique, la lecture,….

  • L’équipe « Communication », amenée par Françoise, en plus de cette publication, rejoint Joël et la librairie dans le but d’évangéliser.

  • L’équipe « Formation », pilotée par Serge et Joël, appelée aussi « SEVE » car son rôle est de Servir, Enseigner, Visiter et Evangéliser. Elle est la force et l’énergie de notre église.

Tous les volontaires sont accueillis avec enthousiasme. Les effectifs peuvent et doivent s’élargir, d’ailleurs Josianne et Carole ont intégré l’équipe « com »

Premier témoignage

Carole a souhaité exprimer sa joie à participer à un groupe de croissance. Elle y trouve un « réel échange qui lui permet de grandir et de partager. » C’est aussi « l’occasion d’ écouter et de comprendre les autres ». Elle est reconnaissante de pouvoir « s’enrichir et s’ouvrir aux autres » et ne cesse de remercier le pasteur, les participants et surtout, notre Seigneur, parce que sa vie a changé.

Un grand merci à Carole.

erelevigan@gmail.com

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