Méditation quotidienne

Mardi 06 février 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jean 2

(environ 27 ou 30 après JC)

13 La Pâque juive était proche et Jésus monta à Jérusalem. 14 Il trouva les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons ainsi que les changeurs de monnaie installés dans le temple. 15 Alors il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs. Il dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables. 16 Et il dit aux vendeurs de pigeons : « Enlevez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. » 17 Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.

18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : « Quel signe nous montres-tu, pour agir de cette manière ? » 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai. » 20 Les Juifs dirent : « Il a fallu 46 ans pour construire ce temple et toi, en 3 jours tu le relèverais ! » 21 Cependant, lui parlait du temple de son corps. 22 C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.

23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, lors de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il faisait.24 Mais Jésus n’avait pas confiance en eux, parce qu’il les connaissait tous. 25 Il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur les hommes, car il savait lui-même ce qui est dans l’homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le vrai temple »[1]

 

Ne nous semble-t-il pas étonnant que le Seigneur Jésus se soit laissé aller à un mouvement d’indignation comme celui-ci ? Comment concilier son titre d’Agneau de Dieu et cette violence ? Et comment considérer cette violence avec aussi sa propre parole « Je suis doux et humble de cœur » ?

 

Pour répondre à ces questions, il nous faut comprendre l’indignation de Jésus ; son indignation n’était pas par rapport à lui-même mais vis-à-vis de son Père céleste. Le zèle pour l’adoration de Dieu est un amour brûlant. Cet amour pour Dieu nous fait haïr le péché, le condamner sans pitié sous quelque forme qu’il se présente, tout en agissant avec amour et miséricorde à l’égard des pécheurs eux-mêmes.

 

Dans son indignation, Jésus affronte d’abord les commerçants puis les autorités religieuses du temple.

Le temple de Jérusalem comporte 2 parties distinctes : le temple proprement dit = le lieu des sacrifices, et le parvis extérieur, très grand, entouré d’un mur d’enceinte. Marchands et changeurs exerçaient leurs activités sur ce parvis extérieur.

Les pèlerins qui affluent vers Jérusalem pour la Pâque viennent offrir à Dieu des sacrifices d’animaux prévus et prescrits dans la loi de Moïse, il faut donc bien qu’ils puissent acheter des animaux, d’où le marché dans l’enceinte extérieure de Temple.

Mais les pèlerins qui arrivent de pays extérieurs à la Palestine, ils n’ont que des monnaies de ces pays qui comportent des effigies de divinités étrangères. Ces monnaies ne peuvent pas entrer dans le temple : elles sont païennes, il faut donc bien que des changeurs offrent en échange des monnaies juives.

Et on devine facilement la suite : un marché, une bourse…

Cela fait beaucoup de bruit, sans compter les cris et les odeurs des animaux, en sorte que, dans le brouhaha, on ne voit plus très bien que le temple est un lieu de prière et de rencontre avec Dieu.

D’où la réaction de Jésus.

Jésus accomplit un geste spectaculaire et brutal qui a valeur de protestation : le temple n’est pas fait pour cela ! Il doit rester avant tout un lieu de culte et de prière.

Or beaucoup de commerce empêchaient la prière. Jésus est intervenu pour enlever tout obstacle à la rencontre avec Dieu.

Les autorités du temple interviennent pour mettre Jésus en demeure de se justifier.

D’emblée, on est en plein malentendu. D’abord, Jésus ne se justifie pas, donc il ne répond pas à l’attente des autorités, ensuite il ne parle pas du même temple.

Le langage imagé de Jésus révèle qu’un fossé s’est creusé entre les autorités juives et lui : ils ne parlent plus le même langage.

« Jésus parlait du Temple de son corps » (v. 21), il y a donc Temple et Temple : le Temple de pierres qui a été détruit autrefois et rebâti, maison de prière et de rencontre avec Dieu, les autorités juives veillent jalousement sur ce lieu.

Mais il y a un autre Temple, un autre lieu où Dieu est présent et où on peut le rencontrer. C’est Jésus lui-même, qui est venu enlever les obstacles (les péchés) à la relation avec Dieu son Père. Jésus est venu à Jérusalem pour cela, et il sera détruit et, 3 jours après, il se relèvera.

 

Les Juifs demandent à Jésus : « Quel signe nous montres-tu pour agir de la sorte ? « (v.18). Quel signe Jésus donne-t-il pour justifier son autorité ?

Le Temple de pierres est cette maison mise à part pour la prière, le chant, l’écoute, l’offrande c.à.d. lieu de culte, lieu où les hommes se rassemblent et se rapprochent de Dieu. Ce lieu-là, construit et entretenu par des hommes, il doit être respecté, il rappelle à tous l’origine et le but de leur vie.

Mais le Temple de pierre ne garantit pas la rencontre avec Dieu.

Le seul lieu où l’homme est sûr de rencontrer Dieu, c’est Jésus. Lui est son représentant, sa Parole, son Fils. Lui, lui seul pourra dire à Philippe : « celui qui m’a vu a vu le père » (14 : 9).

Voilà le Temple, le vrai Temple, le lieu où les hommes peuvent entendre et recevoir Dieu. Un langage imagé bien sûr, mais facile à comprendre. Or ce temple-là, Jésus, il sera détruit, les gardiens du Temple détruiront Jésus ! Mais 3 jours après, il se relèvera.

Même la mort ne sera plus un obstacle.

Prions :

Seigneur, tu sais mieux que nous l’état de notre âme, montre-nous à nous-même l’état de notre âme et la nature de nos comportements. Dévoile-nous à nous-mêmes tels que nous sommes et non tels que nous désirons nous voir ; enseigne-nous à nous examiner à ta lumière. Purifie notre foi afin de te servir fidèlement dans la joie et la paix du cœur. Pour cela, accorde-nous ton Esprit Saint afin qu’il nous mette en communion avec toi et nous fasse sentir les réalités que nous professons croire. Donne-nous des cœurs droits, pleinement ouverts à ta grâce et à tes appels, ayant vraiment faim et soif de ta justice et de ta présence. Nous te demandons cette grâce au nom de Jésus, le seul Temple où nous pouvons te rencontrer.

 

 

Adorons en chantant (5 mn) :

JEM 220 Par le voile déchiré : https://youtu.be/LA7uyDps4cE

 

Dans le lieu saint, j’entre Seigneur,

tout ébloui par ta splendeur;

je tremble un peu devant ta face,

mais tu m’accueilles par ta grâce.

Je me décharge sur toi, Seigneur,

caché en toi je n’ai plus peur;

je peux te voir le cœur en paix

et libéré de mes péchés.

 

Refrain (2 x) :

Je te suis Jésus, (2 x)

par le voile déchiré.

 

Je te contemple, mon Rédempteur,

tu me saisis par ta grandeur;

les yeux fixés sur toi, Sauveur,

je veux t’ouvrir tout grand mon cœur.

Tu m’envahis de ta présence,

tu me ravis par ton amour;

tu m’as donné ton innocence :

reçois ma vie en retour.

 

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[1] Méditation inspirée par un enseignement de Charles Lejeune et du livre « le culte de famille ».

Méditation quotidienne

Lundi 5 février 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 19

(environ 30 après
JC)

 

16 Alors, un homme s’approcha et dit à Jésus :
Maître, que dois–je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?

17 Il lui répondit : Pourquoi m’interroges–tu
sur ce qui est bon ? Un seul est bon. Si tu veux entrer dans la vie,
observe les commandements.
Lesquels ? lui
dit–il.

18
Et Jésus répondit : Tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne
commettras pas d’adultère ; tu ne diras pas de faux témoignage ; tu
ne commettras pas de vol ;
19
honore ton père et ta mère et : Tu aimeras ton prochain comme toi–même.

20
Le jeune homme lui dit : J’ai gardé tout cela, que me manque–t–il
encore ?

21
Jésus lui dit : Si tu veux être parfait va, vends ce que tu possèdes,
donne–le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, et
suis–moi.

22
Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ;
car il avait de grands biens.

23
Jésus dit à ses disciples : En vérité, je vous le dis, il est difficile à un riche d’entrer dans le
royaume des cieux.

24
Je vous dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par un trou
d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

25
Les disciples entendant cela, étaient très étonnés. Ils dirent : Qui peut
donc être sauvé ?

26 Jésus les regarda et leur dit : Aux hommes
cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.

27 Alors Pierre prit la parole et lui dit :
Voici que nous avons tout quitté et que nous t’avons suivi, qu’en sera–t–il
pour nous ?

28 Jésus leur répondit : En vérité je vous le
dis, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis
sur son trône de gloire, vous de même qui m’avez suivi, vous serez assis sur
douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom,
maisons, frères, sœurs, père, mère, femme, enfants ou terre recevra beaucoup
plus et héritera la vie éternelle.

30 Plusieurs des premiers seront les derniers et
plusieurs des derniers seront les premiers.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus veut régner sans
partage dans mon cœur »

 

Qui
règne dans ma vie ?

Qui est sur le
trône ?

Quelle place l’argent
occupe-t-il dans mon cœur et ma vie ?

Est-ce que l’argent est à
mon service comme un dieu-idole ? ou est-ce que l’argent est au service de
Dieu, de son règne, de sa volonté dans ma vie ?

 

Jésus veut nous faire entrer dans sa dynamique, dans la
dynamique de son royaume : de riche qu’il était, il s’est fait pauvre pour
nous enrichir.

A la croix Christ s’est dépouillé de tout pour nous
donner sa vie éternelle, sa dignité, sa justice, …

 

Le jeune homme est très
sympathique : il nous ressemble beaucoup. Il reconnaît en Jésus un docteur
et un enseignant venant de Dieu. Il a une question et il veut vraiment la vie
éternelle.

Remarquez bien la question
du jeune homme riche.
Est-ce qu’il pose la
question : par quel moyen recevons-nous la vie éternelle ? Non, il
pose la question plus précise et donc révélatrice de sa conception du
moyen : quelle chose bonne dois-je faire pour mériter la vie
éternelle ?

Seul Jésus a pu mériter pour nous la vie éternelle :
il l’a obtenue pour nous la donner.

Donc le jeune homme (un notable) respecte bien Jésus,
mais, pour lui, comme pour tout homme dans les ténèbres, il faut faire quelque
chose de bon pour avoir la vie éternelle. Comme si nous, les hommes, étions
assez bons en nous-mêmes pour faire quelque chose de bon.

Le jeune homme est comme
beaucoup aujourd’hui ; on veut bien suivre Jésus mais nous ne sommes pas
prêts à le laisser avoir tout le contrôle, toute l’autorité et toute la gloire.

Jésus veut que son interlocuteur fasse des progrès. Donc
il lui demande de regarder à Dieu seul pour ce qui concerne la bonté.

Jésus va amener le jeune homme à désespérer de
lui-même ; puisqu’il est encore trop confiant en ses propres capacités pour
réussir à obtenir la justice
par
les
œuvres.

Le jeune homme est complètement aveugle en ce qui
concerne sa propre corruption.

La loi aurait dû l’amener à désespérer de lui-même, à
révéler son péché. Mais ici nous voyons la folle prétention du jeune homme
comme nous le voyons chez nous.

 

Jésus met donc directement
le doigt sur sa convoitise ; sur le fait qu’il ne marche pas sur le chemin
du renoncement pour aller vers Dieu ; mais qu’il est bien trop attaché à
ses richesses ; et aussi combien il n’avait pas l’amour, ni la compassion
pour ses prochains pauvres.

Il montre par là qu’il faut porter sa croix pour le
suivre.

Le jeune homme s’en alla tout triste : quelle
différence avec Zachée qui reçoit
Jésus avec joie : Luc 19:6  Zachée se hâta de descendre et le reçut avec
joie.

 

Si nous ne sommes pas prêts à vivre dans la pauvreté, il
est certain que la convoitise règne en nous.

Voici la sagesse de Christ qui discerne
le péché du jeune homme riche : « Il te manque encore une chose ». Jésus avait
vu que le péché qui tenait ce jeune homme était celui de l’avarice. Il discerna
que l’amour des richesses le dominait à tel point que, à moins qu’il ne les
abandonnât complètement, il ne pourrait pas être un disciple persévérant.

Le Sauveur n’a pas fait comme tant
d’hommes feraient de nos jours — l’appeler et lui dire : « Viens ici, jeune
homme, j’ai été un peu trop dur avec toi, tu ne vendras que la moitié de tes
biens, tu garderas l’autre moitié, viens et suis- moi. » « Oh non ! Il n’y
aurait pas l’épreuve d’une
vraie consécration à Dieu
dans ce cas-là. Si vous pou­viez envoyer les
gens au ciel dans de telles con­ditions, ils se hâteraient sûrement de les
accepter. L’Esprit du
Christ, dans son autorité remplie d’amour, met le doigt sur la plaie, ne permet
aucune excuse
, il dit à l’âme : « Si tu veux me suivre, renonce à telle
chose, abandonne telle autre et accepte tel sacrifice » et si cette âme
répondait : « Non, Seigneur, j’aimerais te suivre mais permets-moi de conserver
cette idole, Jésus répondrait :

« Tu dois en faire le sacrifice ; viens et suis-moi ! ».

 

Prions :

Seigneur, toi qui as tout quitter pour venir à notre
secours, nous te demandons de nous habiter par ton Esprit de service et de
générosité. Nous désirons aimer concrètement et donner comme toi, avec le même
amour que tu nous aimes. Tu es bon ; toi seul es bon ; toi seul es la
source de la bonté. Nous venons puiser en toi la richesse de ta grâce.

 

Adorons en chantant (7 mn) :

Ô la
richesse :
https://youtu.be/eLaPevBkekk

 

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Méditation quotidienne

Dimanche 4 février 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 19

(environ 30 après
JC)

 

1 Lorsque Jésus eut achevé ces discours
il partit de la Galilée, et se rendit aux confins de la Judée, au–delà du
Jourdain.
2
De grandes foules le suivirent, et là, il les guérit.

3
Les Pharisiens l’abordèrent et dirent pour l’éprouver : Est–il permis (à
un homme) de répudier sa femme pour n’importe quel motif ?

4
Il répondit :
N’avez–vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme
5 et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme
quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront
une seule chair.

6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule
chair.

Que l’homme ne sépare donc pas ce que
Dieu a uni
.

7
Pourquoi donc, lui dirent–ils, Moïse a–t–il commandé de donner (à la femme) un
acte de divorce et de (la) répudier.

8
Il leur dit : C’est à
cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos
femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi.

9
Mais je vous dis : Quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en
épouse une autre, commet un adultère.

10
Ses disciples lui dirent : Si telle est la responsabilité de l’homme à
l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier.

11
Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement
ceux à qui cela est donné.
12
Car il y a des eunuques
qui le sont dès le sein de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par
(la main) des hommes, et il y en a qui se sont rendus eunuques, à cause du
royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus aime
le mariage et le célibat »

 

Depuis le chap. 18, nous
sommes toujours dans les questions pratiques en ce qui concerne la vie
communautaire. Ici au chap. 19, c’est la question du divorce, et donc du
couple, de la famille et, au-delà, de tout engagement-alliance-vocation.

Jésus part en marche vers
Jérusalem, il est en marche vers sa vocation principale : « mourir
pour devenir le Sauveur, l’époux de l’église ».

Les pharisiens veulent
tendre un piège à Jésus. Leur question révèle leur façon de penser, leur
légalisme.
C’était un sujet de discussion dans les
diverses écoles rabbiniques : pour quels
motifs était-il permis à un homme de renvoyer sa femme ?
Certains jugeaient
suffisant qu’elle ait brûlé un plat … ou que le mari ait rencontré une autre
femme plus jolie… C’était du légalisme tyrannique : le cœur de l’homme
s’endurcit au contact du légalisme qui conduit au libéralisme car l’homme est
incapable d’appliquer la loi de Dieu sans l’Esprit Saint (sans Christ).

Attention,
aujourd’hui le légalisme est encore vivace dans l’église. Veillons car le
légalisme grandit rapidement lorsque la Parole de Dieu est détournée pour
laisser libre cours à nos opinions ou nos intérêts personnels, nos opinions
spirituelles, politiques ou théologiques. Nous ne sommes pas à l’abri de
glisser dans ce travers. En effet, parfois nos opinions deviennent force de
loi : comme si nous devions tous penser pareil sur tel ou tel sujet
politique ou culturel ou spirituel ou cultuel ou éthique.

Face au légalisme, Jésus rappelle la vocation de l’homme
et de la femme, qui est de glorifier Dieu. 
Jésus rappelle la création de l’homme et de la femme, combien leur
création était bonne. Ils étaient en communion d’amour, de vocation et de
sagesse !

Jésus oriente notre
vision car lui-même est tout entier tourné vers notre restauration.

Jésus renouvelle la vocation de l’homme et de la femme,
qui est donc de glorifier Dieu en quittant,
en s’attachant et en devenant un seul être.

Ces 3 verbes sont valables pour tout
engagement-alliance-vocation et particulièrement pour l’alliance avec Christ : quitter-s’attacher-devenir.

. Quitter (relation prioritaire :
l’alliance ; savoir quitter les mauvaises relations et prendre de la distance
avec les autres relations afin qu’elles n’interfèrent pas dans le couple),

. S’attacher (mettre toutes ses forces à s’attacher à l’autre, à
construire ensemble des liens de communion, d’intimité …Dans notre monde, il y
a tant de pièges, de forces qui nous influencent dans l’autre sens, qui nous
détachent : l’activisme, les désirs personnels, les écrans, les
distractions de toutes sortes, les pressions des amis, du travail, de l’argent
…)

. Devenir (changer, s’adapter à l’autre, être tellement proches que
nous nous ressemblons, nous formons un couple solide) un seul être.

Ici il faut se rappeler que
la Parole de Dieu utilise l’image du couple, au sujet de la relation de Christ
avec son église.

Jésus insiste sur le projet de Dieu au commencement car il est venu pour restaurer l’image de Dieu
« homme et femme », comme au commencement.

Comme les pharisiens, lorsque le chemin devient trop dur,
trop compliqué, nous invoquons la possibilité d’en sortir (libéralisme).
Souvent, lorsque nous regardons notre histoire, nous la regardons avec un cœur
dur, un regard défaitiste, comme si Jésus n’était pas le Seigneur de notre
histoire, comme si Jésus n’avait pas changé notre chute en ascension.

Jésus ne peut-il donc pas triompher de nos
égarements ? Ne peut-il pas dénouer les nœuds de nos relations
compliquées ? Jésus ne peut-il pas renouveler nos alliances brisées ?

Ne nous arrêtons pas à la dureté de nos cœurs et
laissons-nous briser, former par Jésus qui est le chemin. Jésus est devenu
Sauveur et Seigneur. Il est venu guérir la relation brisée dès la chute (Gen
3), les relations de dominé à dominant (les désirs de domination) qui sont
devenues la tendance naturelle de l’homme et de la femme.

Jésus, concrètement, protège la femme de l’époque du
danger d’être rejetée comme un kleenex, et de se retrouver à la rue, sans
ressource, se retrouver à devoir se vendre comme esclave.

Contre toute forme de tyrannie, Jésus s’élève et nous
délivre. Sa position de défenseur face à la tyrannie lui vaudra une hostilité
montante jusqu’à la croix. Face à la tyrannie du légalisme et du péché, Jésus
nous conduit sur le chemin étroit de la grâce qui délivre.

La plus grande tyrannie qui nous rend esclave est notre
désir d’indépendance : vouloir nous défaire de ce lien de dépendance avec
Dieu. Or c’est ce lien, cette alliance avec Dieu qui nous délivre. Oui,
renonçons à nous-mêmes, quittons notre péché, nos mauvaises influences,
attachons-nous à Christ et devenons par sa grâce de nouvelles créatures.

Comme pour Abraham, Dieu nous appelle à renoncer à nous-mêmes, à nous attacher à sa Parole-promesse et ainsi
à devenir une source de bénédiction.

Devenons ce que nous sommes en Christ : des nouvelles
créations de Dieu !

Prions :

Seigneur Jésus, nous venons à toi, nous sommes dépendants
de toi comme des petits enfants. Toi, tu es plus puissant que nos faiblesses et
que nos chutes. Tu nous donnes le moyen de traverser les montagnes, les
difficultés et de sortir vainqueur. Relève-nous, mets nous en marche, fais nous
quitter ce que nous devons quitter, et attache-nous à toi pour devenir une
personne nouvelle, paisible et engagée.

Adorons en chantant (3 mn) :

JEM
642  Pardon, Seigneur, pardon :
https://youtu.be/fVEtpnSmM8Q

 

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Méditation quotidienne

Samedi 3 février 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 18

(environ 30 après
JC)

21 Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit : «
Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre
moi ? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois ? » 
22 Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois,
mais jusqu’à 70 fois 7 fois.

23 C’est pourquoi, le royaume des cieux ressemble à un roi qui voulut régler
ses comptes avec ses serviteurs. 
24 Quand il se mit à l’œuvre, on lui en amena un
qui devait 10’000 sacs d’argent. 
25 Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître
ordonna de le vendre, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait, afin
d’être remboursé de cette dette. 
26 Le serviteur se jeta par terre et se prosterna
devant lui en disant : ‘[Seigneur,] prends patience envers moi et je te paierai
tout.’ 
27 Rempli de compassion, le maître de ce
serviteur le laissa partir et lui remit la dette. 
28 Une fois
sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait 100 pièces
d’argent. Il l’attrapa à la gorge et se mit à l’étrangler en disant : ‘Paie ce
que tu me dois.’ 
29 Son compagnon tomba [à ses pieds] en le
suppliant : ‘Prends patience envers moi et je te paierai.’ 
30 Mais l’autre
ne voulut pas et alla le faire jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payé ce
qu’il devait. 
31 A la vue de ce qui était arrivé, ses compagnons
furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce
qui s’était passé. 
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur et
lui dit : ‘Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette parce que tu
m’en avais supplié. 
33 Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de
ton compagnon comme j’ai eu pitié de toi ?’ 
34 Et son maître,
irrité, le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il
devait. 
35 C’est ainsi que mon Père céleste vous
traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Les dettes
»

 

Dans
ce chap 18, nous sommes plongés dans la pratique de la vie communautaire.
D’abord nous sommes confrontés à la difficulté de dire la vérité avec douceur,
sans médisance, afin de gagner le frère en vue de la repentance, du pardon et
de la réconciliation.

En ce qui concerne le pardon, il faut
rapidement rappeler les 2 étapes du pardon :

       
Premièrement, celle de chasser toute amertume et toute haine
(ne pas cesser d’aimer) mais sans approuver ce qui est condamnable ; ce
pardon-là est le commencement du pardon, c’est une délivrance pour soi-même, se
laisser aimer par Dieu pour pouvoir aimer ; c’est une guérison des
blessures, un renouvellement (résurrection) permanent du cœur afin que
l’amour-pardon puisse en jaillir. Cette première étape est obligatoire, elle
concerne notre propre chemin d’avenir.

       
 

       
La 2ième étape concerne l’avenir de la relation. Si
l’autre personne reconnaît ses torts, alors nous pouvons lui donner le pardon
dans sa main tendue. C’est enterrer la chose. C’est effacer de notre mémoire
vive les offenses qui nous ont été faites lorsque la personne me demande
pardon ; on n’en parle plus : c’est une nouvelle relation qui
commence.

 

Nous nous concentrons aujourd’hui sur
la parabole de la dette.

Nous
touchons ici à une réalité qui touche toute la société aujourd’hui car nous
sommes, depuis 2008, plongés dans une crise de la dette. Les dettes sont
tellement grandes que l’équilibre économique mondial est menacé.

Jésus jette une lumière divine sur la
réalité de la dette du pardon, sur l’articulation entre le pardon de Dieu et
nos pardons.

Oui, il nous est difficile de pardonner
car souvent nous nous estimons plus justes que ce que nous sommes. Nous sommes
prêts à faire des reproches aux uns et aux autres et parfois même pas
directement, mais nous n’acceptons pas nous-mêmes les reproches.

Oui, nous avons besoin de changements
dans nos cœurs et nos mentalités. Souvent nous voulons qu’on nous traite avec
beaucoup de douceur, mais nous sommes intraitables avec les autres.

Etant
donné que nous avons du mal à pardonner, à être patient, à nous laisser fléchir
par le Seigneur, Jésus nous enseigne cette parabole en nous montrant bien la
situation : c’est lui le Roi qui pardonne et nous, nous sommes ses
serviteurs.

Dans la parabole, la dette s’élevait
pour cet ouvrier entre 10 millions d’euros et 160 millions d’euros.

Le co-serviteur devait cent deniers
(environ 15 € ou 100 €) à celui à qui le Roi avait remis entièrement sa dette.

Quand Jésus compare Dieu à un roi qui fait ses comptes,
il est en train de parler de ce que nous devons à Dieu à cause de nos offenses.

Il pèse les dettes : et il se trouve que notre dette
envers Dieu est colossale, impossible à rembourser : nous ne sommes pas
solvables. La banque arrête notre compte et nous sommes interdits bancaire pour
l’éternité : nous sommes jetés en prison à cause de cette dette et nous ne
pourrons jamais en sortir car nous ne pourrons jamais rembourser la dette.
Notre situation devant
Dieu est que notre dette est écrasante, nous sommes réduits à rien à cause
d’elle.

 

Jésus compare Dieu à celui qui entend les cris de demande
de pitié, il est sensible à ces cris, et quand il décide d’enlever notre dette,
ce geste de libération est la décision d’envoyer son Fils à la croix pour payer
notre dette, boire la coupe de la colère de Dieu jusqu’à la dernière goutte.

Il faut bien mesurer l’énormité de notre dette et mesurer
la valeur énorme de la croix, le prix de la dette à payer est immense, les
souffrances de Christ à la croix sont infinies.

 

Celui qui ne pardonne pas à son frère est comparé à ce
serviteur qui se jette d’un seul bond sur son frère, l’étrangle pour une petite
dette, il est comparé à quelqu’un qui méprise la valeur de la croix. Il estime
que l’injustice qui lui est faite est plus grande que la valeur de la croix.
Lorsque nous ne pardonnons pas, nous méprisons la croix, nous méprisons Jésus,
le Dieu du pardon, nous vivons comme si le Dieu du pardon n’était pas notre
Roi, comme s’il ne nous avait pas remis notre dette à la croix.

 

Dans ce passage, c’est comme si Jésus nous disait :
Si
tu ne pardonnes pas à ton frère, tu agis comme si tu ne m’avais pas connu,
comme si tu n’avais pas reçu mon pardon. Mon pardon n’est donc pas une réalité
pour toi. Tu ne pratiques pas le pardon donc tu ne crois pas en mon pardon. En
effet, ta pratique montre ce que tu crois réellement.

Honorons
notre Roi !
Abreuvons-nous du pardon de Dieu
quotidiennement pour pardonner quotidiennement.

 

Prions :

Seigneur Jésus, toi le Roi crucifié-ressuscité, je veux
reconnaître la valeur de ton sacrifice et ainsi mesurer l’énormité de la dette
que tu as effacée pour moi. Je veux t’adorer et louer ta grâce infinie. Je veux
puiser dans ton pardon la force de pardonner chaque jour à ceux qui me font du
mal et ainsi, comme toi, ne plus me souvenir de cette dette.

 

Adorons en chantant (7 mn) :

Amour divin
grâce infinie :
https://youtu.be/e_AW-IsNCKw

 

Pour aller
plus loin :

Prédication Charles
Lejeune
Marc 6.1-6a ERE LE VIGAN le 28/01/2024

Le rejet de Christ
par les siens
 (vidéo de 21 mn) :

https://youtu.be/-qhbakeHKR4

 

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Méditation quotidienne

Vendredi 2 février 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 18

(environ 30 après
JC)

15 Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à
seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 
16 Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une
ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration
de deux ou de trois témoins
17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise
; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit à tes yeux comme le
membre d’un autre peuple
et le collecteur
d’impôts. 
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur
la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura
été délié au ciel.

19  Je vous
dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi
que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste. 
20 En effet, là
où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
correction fraternelle »

 

Aujourd’hui, notre texte nous
parle de la nécessité de « dire la vérité ». Bien sûr, cela implique du courage
mais aussitôt nous nous posons la question : « comment dire la vérité ? ».

C’est à cette question que Jésus
répond dans son enseignement.

Lorsque nous avons une bonne
nouvelle à annoncer, on se prépare mais c’est assez facile de trouver « comment
dire la vérité » car nous sommes portés par la joie que nous procure cette
bonne nouvelle.

Lorsque nous avons une mauvaise
nouvelle à annoncer, c’est très difficile ; parfois cela nous semble
impossible, pourtant, si nous aimons la personne à qui il faut l’annoncer, nous
le ferons car nous savons que cela est nécessaire pour que cette personne
marche dans la vérité et non dans l’illusion ou le mensonge.

La vérité est portée par un amour débordant. C’est une autorité
bienveillante prenant sa source en Christ. C’est une autorité déléguée par
Christ.

L’autorité de Christ (la tête de l’église) se traduit par une
soumission à sa Parole transmise et vécue. Nous transmettons la vérité par nos
accompagnements, nos conseils, nos encouragements et notre soumission les uns
aux autres. Nous grandirons dans l’unité en nous nourrissant et en nous
corrigeant les uns les autres ; c’est ainsi que Christ est notre Chef de façon
concrète et pratique.

Jésus nous donne un processus de
correction fraternelle très précis et concret.

Dès
que j’écoute ce passage de Matthieu 18, je vois toute mes lacunes, mes
lâchetés, j’ai besoin du pardon de Dieu et de son secours.

Mais
aussi je me souviens combien de personnes, qui m’aiment, m’ont fait avancer
dans ma vie avec Christ parce qu’ils m’ont dit la vérité.

Jésus
nous demande une discipline simple, précise que nous avons tant de mal à
appliquer.

Quelles sont nos difficultés ?

Nous avons peur d’être rejeté.

Nous avons peur de ne plus être aimé.

Nous avons peur du conflit.

Nous avons tant de mal à être courageux.

Nous
sommes devant notre miroir à nous regarder, nous imaginons la conversation que
nous pourrions avoir avec ce frère ou cette sœur, mais nous tournons en rond
sur nous-mêmes.

Bien souvent, nous nous taisons car
nous avons peur d’une mauvaise réaction, peur de nous tromper. C’est bien
d’être prudent et lent à parler mais, trop souvent, nous gardons le silence
quand nous devrions parler. Ce silence est très dangereux car il nourrit le
mal. Ce laxisme est aujourd’hui répandu comme une mauvaise herbe nourrissant
les bêtes sauvages que sont nos péchés.

Un autre mal, plus profond encore que nos lâchetés, est la médisance. En effet, non seulement nous ne
disons pas au frère ce qu’il a besoin d’entendre pour être sauvé mais, en plus,
nous propageons des médisances à son égard. Comme disait Bonhoeffer
« L’amour pour la communauté mène à la haine ; l’amour pour les
autres mène à la communauté ». Si nous aimons vraiment ce frère ou cette
sœur, cherchons à préserver son honneur. Par amour, soyons zélés pour prier,
bénir ce frère en lui disant la vérité avec amour, dans le but de son salut.
Jésus nous dit « Va, et reprends-le » seul à seul, en privé, afin que la
confidence aboutisse à la repentance. Et ainsi tu auras gagné un frère pour la
communauté. Et le frère aura gagné une communauté qui règne sur le péché par la
grâce du Christ.

Un autre problème, c’est que parfois nous agissons avec
impulsion et dureté.
Notre jugement est alors déplacé, nous sommes remplis
d’orgueil, nous nous positionnons en supérieur.

Comment dire la vérité ?

Marchons non avec nos tendances charnelles mais selon l’Esprit de
vérité et d’amour. Cherchons à être rempli de l’Esprit en étant dépendant de
Christ qui nous remplira d’amour, de son amour. L’amour de Christ fonde et
irrigue la communauté. Dieu est Amour : la Trinité est la communauté
divine. Recherchons donc à être comblé d’amour par le Fils, le Père et le
Saint-Esprit qui verse en nous son amour. Avec cette motivation, exercez-vous à
vivre en vérité.

Exercez-vous à vivre sous la croix : c’est-à-dire, à vivre à la lumière
de la croix, là où Jésus dénonce vos propres péchés. Veillez sur vous-même et
enlevez la poutre de votre œil.

Ensuite dans l’humilité et la reconnaissance d’être pardonné, vous
pourrez voir comment dire la vérité, comment enlever la paille de l’œil de
votre frère.

Veille premièrement sur ton cœur (prières, poutre),
veille deuxièmement sur tes paroles (enseignements), puis veille sur tes frères
et sœurs (visites, paille)

Dans l’église, Jésus nous ordonne, par
amour, d’exercer une bonne discipline.
Il faut oser parler clair et ferme.

Quel est le but ?

Le but est de gagner le frère. Le but
est que ce frère ou cette sœur ne se perde pas. C’est donc une veille pastorale
afin qu’aucune brebis ne s’égare.

L’enjeu
est personnel mais aussi communautaire. Non seulement cette personne se perd
mais elle manque aussi au troupeau, au corps. Le corps lui manque et elle
manque au corps.

L’amour nous pousse à dire la vérité. Ainsi
nous nous accorderons pour prier et Dieu, qui est au milieu de nous dans cet
accord, répondra à nos prières.

Jésus est Celui qui nous a révélé la vérité, vérité sur nos péchés et
vérité sur l’amour de Dieu.

Que Jésus nous donne de dire la
vérité avec amour dans nos foyers, dans l’église et au-delà. Et qu’ainsi nous
soyons une bénédiction pour notre entourage !

 

Prions :

Seigneur Jésus, par ton Esprit, verse en nous ton amour.
Que cet amour déborde pour dire la vérité à mon frère, ma sœur. Donne-nous la
repentance et le pardon, la discipline et la communion afin de glorifier ton
nom : Père, Fils et Saint-Esprit, toi qui es et qui forme la communauté
d’Amour dans la vérité.

Adorons en chantant (4 mn) :

Saint
Esprit :
https://youtu.be/y69Ibc60ZoI

 

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 Méditation quotidienne

Jeudi 1er février 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 18

(environ 30 après
JC)

1 A ce moment-là, les disciples s’approchèrent
de Jésus et dirent: « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? » 
2 Jésus appela
un petit enfant, le plaça au milieu d’eux
3 et dit : « Je vous le dis en vérité, si vous
ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. 
4 C’est
pourquoi, celui qui se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand
dans le royaume des cieux, 
5 et celui qui accueille en mon nom un petit
enfant comme celui-ci m’accueille moi-même.
 6 Mais
si quelqu’un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il
vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on
le jette au fond de la mer.

7 Malheur au monde à cause des pièges ! Les pièges sont
inévitables, mais malheur à l’homme qui en est responsable ! 
8 Si ta main ou
ton pied te poussent à mal agir, coupe-les et jette-les loin de toi. Mieux vaut
pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot que d’avoir deux pieds ou deux
mains et d’être jeté dans le feu éternel. 
9 Et si ton œil te pousse à mal agir, arrache-le
et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie avec un seul
œil que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans l’enfer de feu.

10 Faites bien attention de ne pas mépriser un seul de
ces petits, car je vous dis que leurs anges dans le ciel sont continuellement
en présence de mon Père céleste. 
11 En effet, le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. 12 Qu’en
pensez-vous ? Si un homme a 100 brebis et que l’une d’elles se perde, ne
laisse-t-il pas les 99 autres sur les montagnes pour aller chercher celle qui
s’est perdue ? 
13 Et s’il la trouve, je vous le dis en vérité,
il en a plus de joie que des 99 qui ne se sont pas perdues. 
14 De même, ce
n’est pas la volonté de votre Père céleste qu’il se perde un seul de ces
petits.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Les
exigences d’une vie communautaire »

 

Jésus avait
décidé de venir à Jérusalem le jour solennel du sacrifice. Jésus savait qu’il
est l’Agneau de Dieu et qu’il devait être immolé à la Pâque prochaine.

Jésus est
tourné vers le chemin qui le mène à la croix. Et Jésus apprend à ses disciples
ce que « le suivre » veut dire :

–                   
Le renoncement

–                   
Porter patiemment la croix qu’il met sur nos épaules

–                   
La vie communautaire

 

A partir du
chap 18, nous entrons dans une grande partie de l’enseignement de Jésus sur la vie communautaire des disciples de
Jésus.

 

Mais les disciples
de Jésus n’ont pas les mêmes préoccupations que leur maître.

 

Ils se posent
cette question :

“ Qui donc est le plus grand dans
le royaume des cieux ?

Cette question
des disciples révèle leur désir de grandeur : Ils ne pensent qu’à la gloire et
au triomphe, sans passer par la croix.

C’est comme si des voyageurs
rêvaient de comment ils seront logés à leur arrivée sans se préoccuper
d’apprendre à faire un pas après l’autre pour avancer sur le chemin.

 

La question des disciples révèle leur aveuglement en ce qui concerne la
nécessité de la croix, la nécessité de l’abaissement, de l’humilité.

Face à cet esprit rebelle, Jésus frappe leur conscience et leur
intelligence afin qu’ils comprennent la nécessité et la valeur de l’humilité
chrétienne.

Jésus est étonnant dans sa simplicité et sa pédagogie efficace.

Que fait-il ?

Jésus prend un
petit enfant dans ses bras et le leur donne en exemple.

En appelant cet enfant, Jésus le fait participer, lui donne une
vocation et montre sa valeur.

Jésus place un petit enfant au centre de l’attention, afin que les
disciples se détournent d’eux-mêmes et regardent celui qui semble plus petit
mais qui est très précieux.


En vérité je vous le dis, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des
cieux.

 

La conversion est un acte
volontaire d’abaissement, d’humilité qui se détourne de ses désirs personnels
(de gloire, d’honneur et de puissance) pour se tourner vers la source réelle de
vie comme des enfants dépendants de leurs parents.

L’humble est
dans la réalité. Le petit enfant se sait petit, il ne prétend pas être
autre chose que ce qu’il est, il ne se fait ni plus petit ni plus grand qu’il
n’est. C’est par manque d’humilité réelle que beaucoup de problèmes
relationnels se développent dans la famille.

 

Comme ce petit enfant, Jésus nous appelle : « Il n’y a que l’humilité qui
élèvera votre âme par ma grâce. Venez,
soyez comme un petit enfant qui désire le lait pur de ma Parole
». Oui,
nous avons besoin d’être nourri à la mamelle de Dieu, nous avons besoin de sa
Parole comme le bébé a besoin du lait de sa mère.

 


Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme
celui–ci, me reçoit moi–même.

Encore une fois, Jésus
s’identifie à ceux qui font partie de sa famille, à ses frères, même les plus
petits. Chacun a une très grande valeur, car chacun porte encore l’image de
Dieu, même si cette image peut être très abîmée et a besoin d’être renouvelée.

Cette Parole de Jésus nous
responsabilise et renouvelle le sens et la valeur de nos actes.

En effet, cela veut dire que ce
que je fais à l’un de ses enfants (c’est-à-dire à l’un de mes frères ou
soeurs), je le fais à Jésus lui-même.

Que ce soit dans un sens ou dans
l’autre.

Car si je fais tomber dans le
péché un seul des enfants de Dieu, je pèche contre Jésus lui-même.

 

Par cet avertissement Jésus
réveille et dresse notre volonté et notre responsabilité.

 

Jésus nous
appelle à une vie communautaire vivante et vivifiante : « Ayez de l’estime les
uns pour les autres, que chacun de son côté s’abaisse, se mette au service des
autres. »

 

Le plus grand c’est Jésus et
pourtant Jésus a connu le mépris parce que justement il nous aime, il ne nous a
pas méprisés ; c’est son regard qui compte ; nous sommes appelés à faire comme
lui :

Honorer les petits revient à honorer Jésus qui s’est fait petit pour nous
sauver
.

 

Prions :

Seigneur Jésus, tu es grand et pourtant tu t’es fait
petit ; tu nous aimes, nous les petits ; que ton amour fonde et
irrigue nos cœurs au point d’aimer comme tu aimes, humblement et réellement.

 

Adorons en chantant (3 mn) :

AEC new 327
A l’Agneau sur son trône :
https://youtu.be/5hyEVvtscIg

 

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Méditation quotidienne

Mercredi 31 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 17

(environ 30 après
JC)

1 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre,
Jacques et son frère Jean, et il les conduisit à l’écart sur une haute
montagne.
2 Il fut transfiguré devant eux ; son
visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la
lumière
3 Et voici que Moïse et Elie leur apparurent ;
ils s’entretenaient avec lui.
 4 Pierre
prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si
tu le veux, faisons ici trois abris : un pour toi, un pour Moïse et un pour
Elie. » 
5 Comme il parlait encore, une nuée lumineuse
les couvrit. De la nuée une voix fit entendre ces paroles : « Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation : écoutez-le !
»
 6 Lorsqu’ils entendirent cette voix, les disciples
tombèrent le visage contre terre et furent saisis d’une grande frayeur. 
7 Mais
Jésus s’approcha d’eux, les toucha et dit : « Levez-vous, n’ayez pas peur ! » 
8 Ils
levèrent les yeux et ne virent plus que Jésus seul.

9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus
leur donna cet ordre : « Ne parlez à personne de ce que vous avez vu jusqu’à ce
que le Fils de l’homme soit ressuscité. »

10 Les disciples lui posèrent cette question : «
Pourquoi donc les spécialistes de la loi disent-ils qu’Elie doit venir d’abord
?» 
11 Jésus leur répondit : « Il est vrai qu’Elie doit
venir [d’abord] et rétablir toutes choses,
12 mais
je vous le dis : Elie est
déjà venu, ils ne l’ont pas reconnu et ils l’ont traité comme ils ont voulu. De
même le Fils de l’homme souffrira de leur part. » 
13 Les disciples
comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
transfiguration de Jésus »

 

Lorsque nous lisons ce récit de la
transfiguration de Jésus, nous nous disons « qu’est-ce que j’aurais aimé être là. Voir la gloire de Jésus et
entendre la voix du Père.
». Mais aussitôt après, nous nous posons la
question : à quoi ça sert de voir cette
gloire si c’est juste pour un instant ?

Oui, nous voulons voir Jésus et sa
gloire mais pour toujours rester avec Lui. Nous faisons un peu comme Pierre :
allez, on est bien ici avec toi, on va planter notre tente ici.

En fait, nous
oublions, comme Pierre, ce que Jésus a dit juste avant « Jésus commença à exposer à ses disciples qu’il devait se rendre à
Jérusalem, y subir de cruelles souffrances de la part des responsables du
peuple, des chefs des prêtres et des spécialistes de la Loi, être mis à mort et
ressusciter le troisième jour.
». Nous manquons, comme Pierre, de discernement ; nous ne
discernons pas le temps que nous vivons.

Pierre avait oublié que Jésus devait passer par la croix,
qu’il devait mourir pour ressusciter ensuite. Le temps n’était pas à rester sur
la montagne dans la gloire céleste. Jésus devait accomplir jusqu’au bout notre
salut. Ce n’était pas le temps de s’arrêter.

La
gloire de Jésus

Alors pourquoi ce
temps de gloire si court sur la montagne ?

Christ
s’est revêtu de sa gloire céleste pour montrer qu’il est Dieu, qu’il ne faut
pas croire qu’il n’est qu’un simple homme. Jésus est le Fils de Dieu, il est
Dieu, de même essence et de même nature.

La transfiguration révèle la divinité
de Jésus.

Le sacrifice volontaire de Jésus

Le péché d’Adam était un acte
volontaire, délibéré qui a entraîné l’humanité sous le règne de Satan.
La volonté de l’homme s’est corrompue, l’homme a fui ses responsabilités.

Jésus, lui, nous a sauvés volontairement,
délibérément et en toute connaissance de cause. Il renonce à sa gloire, à sa toute-puissance
pour nous offrir sa vie, pour nous offrir un salut puissant, suffisant, un
salut éternel sous le règne de sa grâce.

Jésus
donne son corps librement à la croix, il va vers la croix de façon déterminée,
volontaire.

Nous
contemplons ici, avec les disciples, la volonté de Jésus de nous sauver. Nous
contemplons Jésus dans son acte volontaire de souffrir à notre place.

Nous
contemplons Jésus qui, toute sa vie, a renoncé à sa gloire. Il a renoncé à
lui-même volontairement pour servir.

Jésus
livre son corps en sacrifice d’obéissance sans aucune contrainte mais par un
choix libre. Il s’est abaissé afin de venir nous chercher dans notre basse
condition d’esclave, dans notre misère et notre mort. Oui, l’humilité de la
croix de Christ nous montre sa bonté infinie et sa détermination à nous sauver.

Notre
temps et notre engagement :

Lorsque
quelqu’un a une très forte personnalité, sa présence a tendance à écraser les
autres qui se sentent bien peu de chose.

Nous devons renoncer à notre gloire et
considérer toutes choses glorieuses comme une perte. Jésus nous appelle à être
ses témoins ; un témoin ne se met pas en avant, mais, comme Jean-Baptiste
disait : « il faut que je diminue
afin qu’il grandisse »
: c’est pour l’intérêt de tous.

Le témoin s’efface : il témoigne de
plus grand que lui.

Jésus nous engage. Comme son
engagement, notre engagement sera volontaire, persévérant et au service du
salut des autres.

Nous
vivrons cet engagement sous la croix, dans l’abaissement, non dans des rêves de
gloire, mais dans l’obéissance active.

Cet
engagement se traduira par des actes volontaires de témoignage :

–       
La repentance est un acte volontaire d’humiliation ; c’est un acte volontaire
qui reconnait que Dieu dit la vérité sur notre péché à la croix.

–       
Le témoignage pour Christ nous exposera à du mépris ou des persécutions.

C’est
pour cela qu’il faut prendre position.

Repentons-nous pour
toutes les fois où nous volons la gloire à DIEU.

Mettons-nous
à genoux au pied de la croix et avouons nos vaines gloires.

Détournons les regards de nos belles
images de nous-mêmes et tournons nos regards vers Jésus.

Prenons ce témoignage de Jésus pour un
puissant encouragement à renouveler notre volonté et notre engagement à la
source : au pied de la croix, allons-y quotidiennement et rechargeons
notre volonté.

Abandonnons nos propres gloires.
Rejetons les pensées qui nous immobilisent. A la lumière de la croix,
crucifions nos justifications, nos bonnes excuses pour ne pas nous engager.

Notre engagement doit se traduire dans
3 domaines :

–       
Un
engagement pour Jésus, à le suivre,
à l’écouter, à lire, méditer, étudier la Bible quotidiennement. Autant que
possible : se nourrir personnellement, individuellement et communautairement.

–       
Cela
se traduit dans un engagement communautaire,
à grandir ensemble par la Parole de Dieu, en l’étudiant ensemble en église
locale, en la vivant ensemble dans l’amour réciproque : dans l’agapé qui regarde d’abord l’intérêt des
autres avant le sien.

–       
Cela
se traduit à témoigner à ceux qui ne
connaissent pas Jésus : leur parler de Jésus.

Aujourd’hui nous exerçons notre
vocation dans la souffrance comme Jésus qui est allé jusqu’à la croix ; et,
bientôt, comme Lui, pour nous aussi, un jour viendra la gloire. (Rm 8).

Prions :

Seigneur Jésus, pardon pour toutes les
fois où nous avons volé ta gloire. Par ton Esprit, encourage-nous et
engage-nous à témoigner concrètement de ta gloire et de ton œuvre dans
l’histoire et dans nos vies. Augmente la force de notre
volonté et de notre persévérance : oui,
nous voulons vivre sous ta croix en attendant ton retour glorieux.

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Christ seul
nous suffit :
https://youtu.be/d0arH3ppUBU

 

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Méditation quotidienne

Mardi 30 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 16

(environ 30 après
JC)

13 Jésus
se rendit dans le territoire de Césarée de Philippe. Il demanda à ses
disciples : « Que disent les gens au sujet du Fils de
l’homme ? »
14 Ils
répondirent : « Certains disent que tu es Jean-Baptiste, d’autres que
tu es Élie, et d’autres encore que tu es Jérémie ou un autre
prophète. » — 
15
« Et vous, leur
demanda Jésus, qui dites-vous que je suis ? »
16
Simon Pierre répondit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu
vivant. 
»
17 Jésus lui dit alors : « Tu es
heureux, Simon fils de Jean, car ce n’est pas un être humain qui t’a révélé
cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux.
18 Eh
bien, moi, je te le déclare, tu es Pierre et sur cette pierre je construirai
mon Église.

    21 A partir de ce moment, Jésus se
mit à parler ouvertement à ses disciples en disant : « Il faut que
j’aille à Jérusalem et que j’y souffre beaucoup de la part des anciens, des
chefs des prêtres et des maîtres de la loi. Je serai mis à mort et, le
troisième jour, je reviendrai à la vie. »
22
Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches :
« Dieu t’en garde, Seigneur ! dit-il. Non, cela ne t’arrivera
pas ! »
23 Mais Jésus se retourna et dit à Pierre :
« Va-t’en loin de moi, Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tu ne
penses pas comme Dieu, mais comme les êtres humains. »

    24
Puis Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir avec moi,
qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive.
25 En
effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa
vie pour moi la retrouvera
. 26 A quoi
servirait-il à un homme de gagner le monde entier, si c’est au prix de sa
vie ? Que pourrait-il donner pour racheter sa vie ?
27 En
effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges,
et alors il traitera chacun selon la façon dont il aura agi.
28 Je
vous le déclare, c’est la vérité : quelques-uns de ceux qui sont ici ne
mourront pas avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir comme roi. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Suivre le Christ »

 

Il
y a environ 24 ans, en Alsace, nous étions en vacances en famille. Nous avions
quitté notre bungalow pour partir en balade en voiture et manger quelque part. Nous
étions au bord d’une forêt et nous (les garçons) avons décidé de rentrer à pied
par la forêt. Nous sommes partis tranquillement ; j’avais confiance en moi et
mes enfants aussi. Nous n’avions pas de carte et le chemin nous était inconnu, mais Il n’y avait pas de soucis à avoir car
le chemin était fléché ..
. Cependant, à un croisement, il n’y avait plus de
flèches et nous devions choisir un chemin. Celui que nous avons choisi n’était
pas le bon. Et le temps passait, nous étions fatigués. Alors nous avons compris
que nous étions perdus. Nous avons commencé à avoir peur que la nuit tombe …

La
question se pose : Comment
arriver à une destination par le plus sûr des moyens alors que l’on ne connaît
pas le chemin ?

Le mieux est d’avoir un guide qui a
déjà fait le parcours, qui le connaît bien. Surtout quelqu’un en qui nous
pouvons avoir confiance, qui est professionnel. Je pense que c’est le plus sûr
moyen.

C’est cela que Jésus veut dire à ses
disciples : Si vous voulez être
sur le bon chemin de la vie éternelle, vous devez me choisir comme guide
:
Je suis le seul qui connaisse le chemin car j’ai créé ce chemin !
J’ai traversé toutes les étapes de la vie d’un homme et j’ai même traversé la
mort sans être englouti par le péché et la mort. J’en suis ressorti vainqueur :
suivez-moi !

1ière  ETAPE 
S’arrêter 
: où est-ce que je me situe ?

Il
est nécessaire de s’arrêter pour évaluer la situation : Dans une randonnée, il
est important de savoir où nous sommes, quelle est notre situation ? Sur
les panneaux où nous visualisons une carte ou un parcours, il y a toujours « vous êtes ici ». C’est nécessaire de
savoir où nous sommes.

Jésus par sa parole opérante nous sonde et nous dit
:

Sais-tu
que, sans moi, tu es perdu ? Que ta vie t’échappe et que la vie éternelle n’est
pas dans tes mains, que tu ne peux pas la gagner par tes propres ressources
?

Ici Jésus me dit : « Sans ma parole, sans mon Esprit et sans mon
peuple, tu es privé de lumière et de vie.
»

2ème
ETAPE : RENONCER à soi (Qui est mon Seigneur ?) : c’est une question
d’orientation :

C’est une parole d’alliance : Si quelqu’un veut venir après moi qu’il
renonce à lui-même.
Pour
s’attacher à Christ il faut se détacher de nos péchés et de notre vieille
nature.

Renoncer à nous-même : c’est ne plus
nous appartenir.
C’est considérer notre veille nature
comme morte.   

 

3ème
ETAPE : S’ATTACHER à Christ.

C’est appartenir à Jésus-Christ et le
laisser nous guider. Choisir la Vie éternelle, c’est renoncer à sa vie pour la
vie de Jésus.

Christ, par son Esprit, a la puissance
de nous faire renoncer à nous-même et de nous entrainer à sa suite. Crions à
Jésus, tournons-nous vers Lui, marchons derrière lui : tout cela par la
puissance de son Esprit.

Il y aura des
difficultés, des montagnes à gravir.

Quand
nous rencontrons sur notre chemin un passage difficile qui nous paraît
impossible à traverser, nous ne voulons pas y aller si nous écoutons nos
sentiments. Mais nous sommes appelés à soumettre notre volonté à Jésus-Christ.

Quelle repos et quelle joie de pouvoir lui faire
confiance et d’être à ses côtés et découvrir la vraie vie !

C’est
simple mais ce n’est pas facile
. Il y a une sorte de combat entre l’influence de notre
vieille nature et l’influence de l’Esprit de Jésus ; Jésus nous mène à l’opposé
de là où notre vieille nature nous entraine. Notre chair (nature humaine
laissée à elle-même) nous entraine vers la facilité, le péché et la mort.

L’Esprit de Jésus nous mène et nous
entraine sur un chemin étroit, il nous mène vers la vie, la sainteté, la
perfection.

Dans l’église, combien de fois l’esprit
de revendication et de consommation
a brisé tout courage au point que plus
personne n’ose encore espérer.

Mais aussi combien de fois l’esprit
de service
a-t-il ranimé la flamme de l’espérance et orienté l’église vers
Jésus le serviteur, le bon berger.

Heureux ceux qui renoncent à eux-mêmes
et qui font alliance avec Jésus car Jésus continuera de les appeler, de les
influencer, il les guidera jusqu’au bout et ils seront une bénédiction pour
tout le troupeau.

 

Prions :

Seigneur, je me confie à toi entièrement. Sois mon guide,
chef de ma foi et de ma vie.

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Écriture –
À ta suite :
https://youtu.be/T5BlmGi27HM?si=Or8qzvMw_3mK_7sN

 

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Méditation quotidienne

Lundi 29 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 16

(environ 30 après
JC)

1 Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et,
pour le mettre à l’épreuve, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant
du ciel. 
2 Jésus leur répondit : « Le soir, vous dites :
‘Il fera beau, car le ciel est rouge’, et le matin : 
3 ‘Il y aura de
l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre.’ Hypocrites ! Vous
savez discerner l’aspect du ciel et vous ne pouvez pas discerner les signes des
temps.
4 Une génération mauvaise et adultère réclame un
signe, il ne lui sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas. »
Puis il les quitta et s’en alla.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le combat de Jésus contre l’incrédulité volontaire »

(d’après
le culte de famille 1879) 

 

Si les pharisiens
demandaient des miracles, ce n’était pas qu’ils désiraient arriver à croire en
Jésus ; ils cherchaient, au contraire, à s’affermir dans l’incrédulité, en
se persuadant (et en se justifiant) que les miracles qu’ils avaient déjà constatés
ne suffisaient pas à prouver la divinité de Jésus. S’ils avaient été de bonne
foi, ils auraient reconnu que les prodiges que Jésus avait déjà réalisés
étaient divins. En effet c’étaient des signes du Messie, c’étaient des miracles
comme le changement de l’eau de purification en bon vin, le pardon des péchés
du paralytique avant sa guérison, la multiplication des pains, la résurrection
du fils de la veuve, celle de la fille de Jaïrus (chef de la synagogue), la
guérison de toutes maladies, de tant de malades, de sourds, d’aveugle (même né
aveugle).

Tous ces prodiges, les chefs religieux les négligeaient
comme s’ils ne se rapportaient qu’à la terre. 
Pourtant ils venaient clairement du ciel, ils ne pouvaient être
accomplis que par un pouvoir céleste. Voilà pourquoi Jésus les traita
d’hypocrites. Il leur montra qu’ils ne fermaient pas les yeux lorsque
l’évidence ne les dérangeait pas. Oui, ils savaient discerner les signes
évidents du ciel météorologique mais ils ne se rendaient pas à l’évidence
lorsque cela les contredisait dans leur façon de vivre. Combien souvent les gens
les plus intelligents pour ce qui concerne les choses de la terre, se montrent
dépourvus de bon sens (et même de bonne foi) si l’on essaye de diriger leur
attention vers les choses spirituelles !

Lorsque Jésus s’adresse aux pharisiens, son langage est
d’une étonnante rigueur. Il les corrige énergiquement ; il ne les ménage
pas. Mais cette sévérité n’exclut pas l’amour ; Jésus aimait les
pharisiens, légalistes, coupables, orgueilleux, endurcis. Il est venu chercher
et sauver ceux qui étaient perdus même si pour cela il devra souffrir leur
rejet et leur résistance à son amour.

 

L’amour le plus vrai peut se concilier avec la plus
grande sévérité.

 

On peut même dire que l’amour n’est saint et vrai qu’à
condition d’être inflexible à l’égard du péché (pas seulement à l’égard du
légalisme mais aussi du laxisme). De même que la sévérité n’est efficace que si
l’amour s’y joint. Les afflictions que Dieu dispense à ses enfants, ne sont
envoyées que dans et par son amour. Voilà pourquoi l’homme que Dieu corrige est
bien aimé. 

 

« Les blessures d’un ami sont dignes de confiance »
Proverbes 27.6.

 

Jésus, qui est doux, n’a jamais hésité (contrairement à
notre époque) à utiliser cette rigueur nécessaire pour le vrai bien des hommes
et pour la gloire de Dieu. Son exemple nous enseigne d’aimer même les plus
grands pécheurs ; il nous faudra apprendre à bien distinguer entre eux et
leurs péchés. Sous prétexte de charité chrétienne, ne témoignons jamais la
moindre indulgence envers le mal (péché) lui-même, sous quelque forme qu’il se
présente et quelle que soit la personne (et les circonstances) qui le commet.

 

 

Prions :

Seigneur, nous avons besoin que tu accomplisses ta
promesse, et que tu établisses en nous ta demeure pour diriger et régler selon
ta volonté non seulement nos actions et nos paroles mais aussi nos pensées et
nos sentiments. Par ta Parole et ton Esprit, enseigne-nous à juger non les
hommes, mais de toutes choses comme tu en juges toi-même. Apprends-nous à agir
comme ton Saint-Esprit nous le dit de ta part. Il nous est difficile, dans nos
rapports avec notre prochain, d’être à la fois doux et fermes, comme tu veux
que nous le soyons. Nous te supplions de nous donner ce qui nous manque, nous
éclairer, nous conduire, nous fortifier, nous sanctifier ; rends-nous
vraiment humbles et courageux, afin que nous ne soyons pas tentés de nous
diriger nous-mêmes ou d’agir à l’égard de nos frères, d’après nos propres
inspirations.

Dieu fidèle, dirige nos sentiers selon ta parole
d’alliance.

Nous t’en supplions au nom du Seigneur Jésus.

Amen.

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

AEC 315
Quand s’éveilleront nos cœurs : https://youtu.be/Yhm5WNeXOAI?si=H-vjTxzIQyh5LSm1

 

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Méditation quotidienne

Dimanche 28 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 15

(environ 30 après
JC)

  21
Puis Jésus partit de là et s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon.
22
Une femme cananéenne qui
vivait dans cette région vint à lui et s’écria : « Maître, Fils de
David, aie pitié de moi ! Ma fille est tourmentée par un esprit mauvais,
elle va très mal ! »
23
Mais Jésus ne répondit pas un mot. Ses disciples s’approchèrent pour lui
adresser cette demande : « Renvoie-la, car elle ne cesse de crier en
nous suivant. »
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du
peuple d’Israël. »
25 Mais la femme vint se mettre à genoux devant lui et dit :
« Maître, aide-moi ! »
26 Jésus répondit :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux
chiens. »  — 
27 « C’est vrai, Maître, dit-elle, pourtant même
les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
28 Alors Jésus lui répondit : « Oh ! que ta foi est
grande ! Dieu t’accordera ce que tu désires. » Et sa fille fut guérie
à ce moment même.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Est-ce que la bonté de Dieu a des limites ? »

 

Suite à une polémique lancée
par les chefs religieux, Jésus donne un enseignement sur le pur et l’impur, sur
ce qui rend l’homme mauvais.

Une application pratique,
dramatique et personnelle va être donnée aux disciples, par l’intermédiaire d’une
femme cananéenne et à nous au travers des évangiles.

Les chefs religieux de
l’époque rejettent de plus en plus Jésus ; alors Jésus part vers le Nord,
il sort du territoire d’Israël.

 

Une femme non-juive ose
aborder Jésus. Cette femme cananéenne traverse une grande épreuve … Elle est
dans une grande détresse.

En fait, ce n’est pas
directement elle qui est malade : c’est sa fille qui est tourmentée par un esprit
mauvais. C’est la pire chose qui puisse arriver à un enfant. Dans son amour pour sa fille,
elle fait sienne sa détresse. Elle est solidaire de sa fille. Cela nous parle
de l’amour d’une mère qui va chercher de l’aide uniquement où se trouve le
salut.

 

Pourtant cette femme va se heurter à un obstacle venant
de la part de Jésus. En effet, Jésus éprouve la foi de cette femme :

Dans un premier temps, Jésus garde le silence. Puis Jésus
dit à la femme que ce n’est pas bien de prendre ce qui revient aux enfants
d’Israël.

 

Mais où sont passées la
miséricorde et la bonté de Dieu dans cette histoire d’alliance ?

La bonté de Dieu ne se
manifesterait-elle que dans l’alliance ? Dans les limites fixées par l’alliance
que Dieu a faîte à Abraham ?

Est-ce que l’Alliance limite la bonté de Dieu ?

Et même, où sont passées les promesses de Dieu ?   L’alliance même faîte à Abraham dit : Toutes
les nations de la terre seront bénies par ta descendance.

 

Heureusement, Jésus est
lui-même la réponse à toutes ces questions !

La différence entre les Juifs et les païens a été effacée
en lui : Jésus-Christ.

 

Maintenant tous ceux qui croient en Jésus ont
obtenu d’être enfants de Dieu : adoptés en Christ !

 

Et dans notre histoire :

Ce miracle de guérison
nous montre comment la grâce de Christ a commencé à couler sur les païens.

L’alliance est
l’expression de la bonté de Dieu, elle n’est pas là pour la limiter.

Cette bonté de Dieu doit
nous apprendre à changer nos regards sur ceux que Dieu place sur notre chemin.

 

L’attitude de la femme cananéenne est touchante. Elle est
en train de ramasser les miettes que les Juifs laissent tomber de la table,
puisque les chefs religieux rejettent Jésus, le pain venu du ciel.

Sa prière s’échappe de son cœur avec des cris de douleur.

Plus la lutte dure, plus
les supplications de la foi deviennent ardentes. C’est une situation où l’âme
sent qu’il faut trouver le secours
divin, ou mourir. Ainsi, Jésus
éprouve la foi et provoque chez cette femme une foi qui grandit, un zèle et une
persévérance qui vont se révéler.

 

Cette femme a le même Dieu que Jacob (Israël : celui qui
lutte avec Dieu.) : Lâche-moi : non
pas avant que tu n’aies répondu à mon appel criant !

 

Cette femme persévère dans la prière car elle est
persuadée que Jésus répondra à sa demande.

 

Quand Dieu ne répond pas à nos prières, ne pensons pas
qu’il n’a pas entendu ou qu’il est absent ou que ce ne sont pas ses affaires.

Apprenons à nous appuyer sur ses promesses et accentuons
nos supplications.

 

Apprenons à changer nos regards. Ici Jésus apprend à ses
disciples de passer d’un regard de jugement à un regard d’admiration pour cette
foi persévérante.

 

Cette
femme voyait réellement en Jésus le Messie promis
. Aussi, dans son angoisse au sujet de la maladie mystérieuse de son
enfant, elle n’hésite pas à accourir auprès de Jésus et à le supplier jusqu’au
bout. Et ici elle s’appuie sur la parole de Jésus. La foi s’engendre toujours par la parole de Dieu.

Elle avait une assurance
certaine en son cœur du salut promis par le messie et elle continue à bien
espérer.

C’est ici la foi : quand
nous ne permettons jamais que l’on nous arrache notre espérance du salut qui
est fondée sur la Parole de Dieu.

 

La réponse de la femme
cananéenne montre qu’elle n’a pas été dominée par la révolte. Elle n’est pas
dans un esprit de revendication de ses droits.

Elle n’est pas remplie
d’amertume. Elle se prosterne et compte sur la bienveillance de Jésus.

La soumission à la Parole de Dieu et la persévérance dans
la prière sont précieuses aux yeux de Jésus. En effet, ces qualités révèlent la
grandeur de notre foi.

Jésus loue la foi de cette
femme. Et en raison de cette foi, Jésus lui accorde ce qu’elle demande.

. Non seulement elle a
reconnu le vrai messie et lui a attribué une puissance céleste (alors que les Juifs
le rejetaient).

. Elle a persévéré au
milieu de tant d’obstacles et de contrariétés. Elle a supporté l’humiliation :
elle a tenu ferme en son esprit de ce qu’elle avait reçu comme conviction : à
savoir que l’aide de Christ ne lui manquerait pas. Elle a eu une
confiance assortie d’humilité.
Ainsi elle est allée franchement boire à la fontaine de
la grâce de Christ tout en ayant le sentiment de son indignité.

A travers cette histoire, c’est l’histoire du salut des
païens qui est en train de se vivre :

La bénédiction d’Israël devait s’étendre aux autres
nations. Ce qu’Israël n’a pas voulu et a méprisé, est tombé de la table pour
que les chiens (les païens) s’en nourrissent. La grâce est tellement abondante
que ces miettes suffisent à nourrir toutes les nations.

 

Prions :

Seigneur Jésus, nous nous tournons vers
toi car toi seul peux répondre à nos besoins. Nous crions vers toi et te
supplions de libérer ceux de nos proches qui sont encore sous l’esclavage de
Satan. Réveille et purifie les consciences endormies et perverties. Par ta
lumière et la puissance de ta Parole, chasse les ténèbres et les mauvais esprits
de ceux qui ne t’appartiennent pas.   

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Le bon
combat  :
https://youtu.be/CsZOO3zI5aQ

 

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Méditation quotidienne

Samedi 27 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 15

(environ 30 après
JC)

1 Alors des pharisiens et des spécialistes de la loi
vinrent de Jérusalem trouver Jésus et dirent : 
2 «
Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet,
ils ne se lavent pas les mains quand ils prennent leur repas. » 
3 Il
leur répondit : « Et vous,
pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition
4 En effet, Dieu a dit : Honore ton père
et ta mère
 et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera
puni de mort
5 Mais d’après vous, celui qui dira à son père
ou à sa mère : ‘Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu’ 
6 n’est pas tenu
d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit
de votre tradition. 
7 Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous,
quand il a dit : 
8 Ce peuple m’honore des lèvres, mais son
cœur est éloigné de moi.
 
9 C’est faussement qu’ils m’honorent en
donnant des enseignements qui sont des commandements humains
. »

10 Jésus
appela la foule à lui et dit : « Ecoutez-moi et comprenez bien : 11 ce
n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur, mais ce qui sort
de la bouche. Voilà ce qui rend l’homme impur. »

12 Alors ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Sais-tu
que les pharisiens ont été scandalisés d’entendre ces paroles ? » 
13 Il
répondit : « Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée.
14 Laissez-les
: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un
aveugle, ils tomberont tous les deux dans un fossé. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
tradition mortelle »

 

Les chefs religieux étaient venus de Jérusalem pour
accuser Jésus et ses disciples, pour épier leur liberté. Ils mettent la
pression de leur tradition sur les disciples afin de les faire céder et qu’ils
rentrent dans les rangs.

Mais Jésus s’oppose à cette
tentative de déstabilisation et de manipulation.

–       
Jésus dénonce l’absurdité de la tradition des pharisiens.

Ils veulent que la tradition des anciens soit respectée mais ils
détournent les gens du commandement des Ecritures d’honorer ses parents. Ils
les détournent de la solidarité entre les générations pour détourner de
l’argent au profit de leur intérêt ou de l’intérêt de leur système religieux.

Jésus montre leur
incohérence. Surtout Jésus dénonce clairement que leur tradition annule la
Parole de Dieu. Ainsi leur soi-disant fidélité aux anciens se trouve être une
trahison envers Dieu et son alliance écrite. Ils recherchent leurs propres
intérêts plutôt que la fidélité à la parole de Dieu.

Jésus dénonce les mauvaises traditions.

Quels sont les critères d’une mauvaise tradition :

–      
Zèle excessif et déplacé

–      
Le moyen est déplacé et devient une fin en soi, un objectif, une obligation

–      
La soumission est inversée : c’est la tradition qui dicte sa loi à la Parole de
Dieu ; c’est la tradition qui oriente la lecture de l’Ecriture.

–        Les apparences

–       
Lorsque ce sont les hommes qui définissent les notions de pur et d’impur cela
devient catastrophique et mène à la tyrannie des âmes.

–        Ce qui est le
plus significatif d’une mauvaise tradition c’est lorsqu’elle contamine la
Parole de Dieu jusqu’à annuler le but de la Parole de Dieu. C’est donc une
tradition impure car elle contamine le pur évangile. L’Ecriture seule est suffisante, elle est pleinement la révélation de
Dieu pour nous.
Il n’y a pas de mélange possible …

Souvent la tradition est
une sorte de facilité : on a toujours fait comme cela.

Mais il faut toujours se poser la question : est-ce que c’est ainsi que Dieu
veut être honoré ?

Il y a diversités de
traditions à travers l’histoire :

. l’Eglise des premiers
siècles considère que l’Ecriture contient l’intégralité de la révélation
divine. Pour les Pères, la tradition ne peut donc, en aucun cas, être comprise
comme révélation extra-biblique
[1].

. A partir de la fin du 4ième siècle, la tradition
devient nécessaire et déterminante pour que le sens de l’Ecriture soit révélé
et en plus, elle devient le lieu où les « silences » du texte biblique sont
comblés et leur contenu dévoilé. Une telle position relativise fortement l’autorité
et la portée de l’Ecriture, puisque celle-ci n’est qu’une facette de la
révélation divine.

Au départ, l’Eglise, qui est un don de Dieu, était bien un bon
instrument : là où la Parole est donnée, c’est principalement en Eglise.
Mais d’avoir fait de l’église une tradition supérieure à l’ECRITURE, cela ne
pouvait que donner une mauvaise tradition.

. Au XVI siècle la réforme
renouvèle l’église avec « L’Ecriture
est son propre interprète »
. Ce principe met en
avant la clarté et la suffisance de la révélation biblique et souligne avec
force qu’aucune autorité humaine ne peut être juge de l’Ecriture puisque
celle-ci est d’origine divine. Il est
nécessaire de prendre en compte l’ensemble de la révélation biblique pour
donner un bon enseignement
.

 

. Plus tardivement, la
tradition calviniste met en avant l’alliance de Dieu qui traverse toute
l’Ecriture.  C’était au départ une bonne
chose, mais lorsque cela est devenu une clé d’interprétation, cette tradition
peut devenir mauvaise. Attention la clé d’interprétation de l’Ecriture est Jésus-Christ
et non une façon d’aborder la Bible. Le Christ est la porte d’entrée,
la clé d’interprétation qui ouvre à la compréhension de l’Ecriture. C’est
avant tout en tant qu’Evangile, en tant que proclamation du salut acquis et
révélé en Christ que l’Ecriture est claire et pleinement suffisante.

. La tradition
charismatique a mis en avant l’action de l’Esprit-Saint. Cependant le danger
peut être de se déconnecter des Ecritures.

Il ne
faut pas oublier que l’Esprit parle « par » et « avec » l’Ecriture. C’est à
travers l’Ecriture qu’Il vient jusqu’à nous et nous ouvre les Ecritures.

. La tradition Œcuménique
est née d’un désir d’unité. Ce n’est pas mauvais en soi, mais la Bible nous dit
clairement que l’unité est donnée par l’Esprit, dans la foi. Donc nous n’avons
pas à construire l’unité de façon humaine.

Ce survol nous amène à nous
poser la question :

Quelle autorité influence
nos choix ?

Quelles idées, idéologies
(pour ne pas dire idolâtrie) influencent nos pensées ?

 

. Aujourd’hui, on se fabrique notre propre spiritualité
plutôt que de chercher dans la parole de Dieu quelle est la spiritualité que
Dieu aime, quelle est l’attitude de cœur et de comportement que Dieu aime.

. Dieu veut être écouté lui
seul pour nous instruire et nous conduire au vrai culte qui lui plait.

Nos traditions doivent être
purifiées, corrigées, renouvelées par la Parole de Dieu.

Alors que les traditions
changent et vieillissent, l’Ecriture Sainte est toujours actuelle.

Comment traiter notre
tendance à tomber dans le piège d’une mauvaise tradition ?

La solution : la purification et le renouvellement des
pensées par la Parole de Dieu.
 Cette Parole nous
fait connaitre Jésus-Christ, nous présente Christ.

En face des chefs de traditions, Jésus a défendu son
peuple jusqu’à mourir sur une croix.

A la croix, Jésus a fait voler en éclat la tradition des
hommes. Il a entièrement renouvelé la relation à Dieu, à ce qui est pur. Seule
sa mort innocente à la croix, peut nous purifier de nos péchés.

A la croix, Jésus est allé jusqu’au cœur du problème afin
de nous libérer de toute tradition inutile. Seule sa mort est efficace pour
nous rendre pur, sans tâche devant Dieu. Et personne ne pourra nous
accuser.  Il est allé jusqu’à la croix
pour nous rendre libre de tout ce qui nous enferme.

 

Prions :

Seigneur Jésus, je te demande pardon,
je tombe si vite dans une habitude pensée qui ne dépend pas de toi ; j’ai
mes chevaux de bataille et ils écrasent au lieu de libérer. Renouvèle mes
pensées par ton Esprit et ta Parole afin que je te serve librement et fidèlement.

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Là ici t’es
(Laïcité) :
https://youtu.be/dfgEIqC6tZc

 

____________

 

 




[1] Voir l’excellent article de
Frédéric Hammann dans la revue réformée « LE
RÔLE DE L’ÉCRITURE DANS L’IDENTITÉ PROTESTANTE – Sola Scriptura : antidote
contre l’isolement ! »

 

Méditation quotidienne

Vendredi 26 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 14

(environ 29 après
JC)

13 A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque
pour se retirer à l’écart dans un endroit désert ; l’ayant appris, la foule
sortit des villes et le suivit à pied. 
14 Quand Jésus
sortit de la barque, il vit une grande foule et fut rempli de compassion pour
elle, et il guérit les malades.

15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui et
dirent : « Cet endroit est désert et l’heure est déjà avancée ; renvoie la
foule, afin qu’elle aille dans les villages pour s’acheter des vivres. » 
16 Jésus
leur répondit : « Ils
n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » 
17 Mais ils lui
dirent : « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. » 
18 « Apportez-les-moi
ici », leur dit Jésus. 
19 Il fit asseoir la foule sur l’herbe, prit les
cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la
prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, qui
les distribuèrent à la foule. 
20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on
emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. 
21 Ceux qui
avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les
enfants.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La multiplication
des dons »

 

L’ancien testament peut
être résumé ainsi : Dieu a libéré son peuple de la tyrannie, le Seigneur a
conduit son peuple, son troupeau, il l’a guidé et il a pourvu à ses besoins
dans le désert, puis il l’a fait entrer dans le repos sur le pâturage de la
terre promise.

C’est la vision du livre
du Deutéronome et aussi celle de David à travers le Ps 23 « L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de
rien
 ».

Aujourd’hui nous écoutons l’histoire
de ce Berger qui continue de guider et nourrir son peuple dans le désert. Ils
sont tous dans le désert car ils ont suivi Jésus qui s’est retiré dans le
désert après avoir entendu la nouvelle de la décapitation de Jean-Baptiste.

Jésus a compassion de la foule mais les disciples, leur seul
souci, est de renvoyer la foule.

Jésus éprouve ses disciples en cherchant à les
responsabiliser : Donnez-leur vous-même à
manger !

Ici les disciples ne parlent pas entre eux pour se décourager ; ils
font mieux que le peuple d’Israël dans le désert car ils s’adressent à
Jésus : « Mais n
ous n’avons rien. ». Vraiment ? Cherchez bien !

Jean 6
v 8 à 9
Un de ses disciples, André, frère de
Simon Pierre, lui dit :  Il y a ici
un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est–ce
que cela pour tant de personnes ?

Le petit garçon amène
ses dons : ce qu’il a reçu, ce qu’il a.
Ce n’est rien en comparaison du besoin immense. Il en est
ainsi de nos capacités, ce n’est rien en comparaison des besoins de l’église.
Mais Jésus veut que nous lui présentions nos dons, que nous lui offrions afin
qu’il multiplie nos dons.

 

Le Seigneur est ému de
compassion car il est le berger.
Et que fait Jésus face à ce besoin du peuple ? Il
l’enseigne abondamment ; nous verrons cela demain avec Jean 6.

Ici nous voyons un
enseignement pratique de Jésus envers ses disciples :

. Tout d’abord il laisse le besoin du peuple se
faire sentir à la conscience de ses disciples.

. Ensuite il les implique à participer : il leur
dit : je vous envoie, c’est à vous de faire quelque chose, vous avez des
dons, participez !

. Les disciples doivent chercher les dons parmi le
peuple.

. Puis il laisse les disciples mesurer l’écart entre
leurs moyens et les besoins : Même s’il y a beaucoup de dons parmi nous,
ce n’est pas avec nos capacités que nous arriverons à combler tous les besoins
de l’église. Nous n’avons pas à faire la part de Dieu, mais juste notre part.

. Oui, mais c’est parce que nous remettons nos dons à
Jésus, que le Seigneur va les prendre et les faire fructifier … Sa grâce
surabonde.

Jésus prend soin de son
peuple en faisant fructifier les dons que nous offrons.

 

Est-ce que le Seigneur nous laisse nous débrouiller tout
seul ?

Est-ce que nous n’avons rien d’autre que nos petits dons,
nos 5 pains et nos 2 poissons ?

Cherchez bien ! De
toute façon, il les multipliera, comme il l’a fait pour ces 5 pains et 2
poissons.

« Le Seigneur est-il parmi nous, oui ou non ? » (Ex 17.7) Est-il est du genre à abandonner son église ?

Est-ce qu’un berger
abandonne son troupeau ?

Est-ce que la neige, le
froid, les dangers, la chaleur, la soif, la maladie, la dispersion, la
faiblesse découragent le Berger ?

Est-ce que Jésus abandonne son troupeau ?

N’est-il pas allé jusqu’à la croix pour venir nous
chercher et nous retirer de notre abime d’obscurité et d’effroi ?

Cette offrande, ce don que fait Jésus à la croix a suffi
pour le salut du peuple de Dieu.

 

De plus Jésus nous donne abondamment sa parole. Alors
venez manger !

Le partage de la parole en communauté, au sein du
troupeau, est un don non négligeable de notre Berger. Il nous a promis que là sont
la bénédiction, la multiplication de sa grâce nourrissante.

Jésus fait fructifier sa parole là où sa parole est
communiquée et vécue : oui, cela est personnel (prière et lecture de la
Bible) mais c’est aussi une bénédiction communautaire dans la durée, dans la
persévérance. Alors venez écouter et vivre la Parole en communauté ! Venez
vous rassasier et venez partager la parole ! Là est la bénédiction du
Seigneur !

 

Maintenant Jésus, le souverain berger, se sert des mains des hommes pour prendre soin de son
peuple. Il nous confie son église comme il confie un enfant à sa mère. Dieu
prend soin de l’enfant par les bras et l’attention de la mère.

Vérifions bien que notre implication personnelle dans l’église corresponde
à l’appel de Jésus qui peut se résumer ainsi :

Donnez vous-même ce
dont mon peuple a besoin !

Prenez-en soin !
Prenez soin les uns des autres !

. Est-ce que vous
mettez au service de mon église les dons que je vous ai donnés ?

Vous avez reçu ma parole et des dons particuliers. Qu’en
faîtes-vous ?

Vous m’appartenez ! Et je vous appelle à participer activement
et de façon responsable à la vie de mon corps qui est l’église locale.

Ne cherchez pas à
vous justifier mais marchez par la foi en moi ! Donnez ce que vous avez et je
m’occupe de bénir l’église !

 

Oui, les besoins sont trop
grands pour nous. Oui, c’est difficile et même impossible. Raison de plus pour
vivre dans la dépendance à Christ en lui confiant nos dons pour son service.

 

Jésus prend soin de son
peuple en faisant fructifier les dons que nous lui offrons dans la foi.
En offrant nos dons à Jésus pour le service de l’église,
nous mettons en pratique sa parole et nous nous attendons à sa grâce.

 

Prions :

Seigneur,
apprends-nous à discerner les dons que tu as faits à ton église ;
apprends-nous à te les offrir dans la dépendance et l’attente de ton action.
Merci d’être notre berger, nous ne manquerons de rien car tu es avec nous.

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

en vérité,
en vérité :
https://youtu.be/x-BqtoZ1RHQ

____________

 

 


Méditation quotidienne

Jeudi 25 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 13

(environ 29 après
JC)

 

24 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des cieux ressemble
à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. 
25 Mais, pendant
que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la mauvaise herbe parmi le blé
et s’en alla. 
26 Lorsque le blé eut poussé et donné du fruit,
la mauvaise herbe apparut aussi. 
27 Les serviteurs
du maître de la maison vinrent lui dire : ‘Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne
semence dans ton champ ? Comment se fait-il donc qu’il y ait de la mauvaise
herbe ?’ 
28 Il leur répondit : ‘C’est un ennemi qui a fait
cela.’ Les serviteurs lui dirent : ‘Veux-tu que nous allions l’arracher ?’ 
29 ‘Non, dit-il,
de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe vous ne déraciniez en même temps le
blé.
30 Laissez l’un et l’autre pousser ensemble
jusqu’à la moisson et, au moment de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Arrachez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais
amassez le blé dans mon grenier. » …

36 Alors Jésus renvoya la foule et entra dans la maison.
Ses disciples s’approchèrent de lui en disant : « Explique-nous la parabole de
la mauvaise herbe dans le champ. » 
37 Il
[leur] répondit : « Celui
qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; 
38 le champ,
c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; la mauvaise
herbe, ce sont les enfants du mal ; 
39 l’ennemi qui
l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les
moissonneurs, ce sont les anges. 
40 Tout comme on
arrache la mauvaise herbe et la jette au feu, on fera de même à la fin du monde
41 le Fils de l’homme enverra ses anges ; ils
arracheront de son royaume tous les pièges et ceux qui commettent le mal, 
42 et ils les
jetteront dans la fournaise de feu où il y aura des pleurs et des grincements
de dents. 
43 Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre
entende.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
patience du Père céleste »

 

Il est question d’une semence jetée dans
un champ. Mais l’élément nouveau est le rôle de « l’ennemi » qui sème,
clandestinement, pendant la nuit. Que
sème cet ennemi ?

Il sème l’ivraie :  l’ivraie c’est la mauvaise herbe.

Dans les 2 cas, ce qui est semé, ce sont des personnes, des
personnes engendrées par deux paroles différentes :

                 
la
bonne, c’est la parole de Dieu pleine de grâce et de vérité,

                 
la
mauvaise est la parole du diable, paroles sans grâce et sans pureté.

 

Jésus nous avertit qu’il
est impossible jusqu’à son retour de vivre dans un monde purifié du mal.

 

Christ
nous avertit afin que nous ne perdions pas courage

lorsque nous vivrons des scandales, des injustices et même des absurdités.

Regardez Joseph devant le crime de ses frères : regardez le
courage et la patience de Joseph pendant toutes ces jeunes années en prison.
Regardez la réconciliation des enfants d’Israël grâce à sa patience.

Regardez la patience du Seigneur qui a enduré jusqu’au bout les
scandales, jusqu’au scandale de l’abandon par tous ses disciples, et même le
scandale de la croix.

Restons au pied de la croix et restons en silence devant le Seigneur,
attendons–le avec patience.
Psaumes 37:7
(lire tout le psaume).

 

Vous me direz : que faire avec les loups déguisés
en brebis ? Que faire avec ceux qui détruisent une église ?  Est-ce qu’on reste simplement spectateur ?

 

Jésus ne nous appelle pas à
être spectateur, il nous appelle à être acteur mais un acteur-instrument dans ses mains ; oui, Jésus nous appelle à
la sanctification, premièrement de nous-même mais aussi à participer à la
sanctification de l’église en écoutant sa parole (recevoir la semence), en
apportant la parole (en semant), en disant la vérité avec amour et douceur, il
appelle les anciens à exercer la discipline dans l’église avec patience et
fermeté.

 

Dieu nous invite à entrer dans sa
patience.

Nous
sommes devant le mystère de la patience de Dieu
.

La patience de Dieu est une déclinaison de sa grâce.

Dans sa patience, Dieu sauve les perdus en les régénérant
par la grâce de son Saint Esprit. Le Seigneur nous dit « Arme-toi de patience ! Reste en
silence devant moi, attends–moi avec patience. ».

La patience s’apprend en silence, en
écoutant la Parole de Dieu, en étant rempli par sa Parole jusqu’à ce que nos
pensées de colère soient vaincues.

La patience s’apprend et se reçoit
aussi dans la prière.

Jésus nous appelle à sa patience :
attendre son retour. C’est
l’espérance qui produit en nous la patience. Et notre espérance ne nous trompe
pas car la patience du Seigneur
est notre salut !

Paul
aussi témoigne : 1 Timothée 1:16  C’est pour cela que Dieu a eu pitié de
moi : il a voulu que Jésus–Christ démontre en moi, le pire des pécheurs,
toute sa patience comme exemple pour ceux qui, dans l’avenir, croiront en lui
et recevront la vie éternelle.

                 
La patience est une forme de l’amour de
Dieu pour les perdus ; il désire les sauver tous.

Ainsi, commençons à apprendre la bonne lenteur : Dieu est lent à la colère.

Vous me direz : alors il faut laisser tout faire et
tout dire dans l’église ? Non ! bien entendu ! Jésus n’est pas
contre la discipline dans l’église (voir Mat 18.15-20)
. Au contraire, la
discipline est pour nous corriger, nous amener à une véritable repentance et
non pour nous condamner. La discipline nous aide à mener le combat contre le
péché. D’autre part, l’église, ce n’est pas le monde. L’église est appelée à la
sanctification mais il sera impossible de constituer une communauté de
« purs ».

 

N’abandonnons
pas le combat
,
Christ revient bientôt. En attendant, il nous donne les forces et le courage
nécessaires pour continuer à le servir même au milieu des scandales.

Notre Espérance est dans la justice de
Dieu :
Seul
le Jugement dernier manifestera définitivement à
qui nous appartenons « les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père
» (v. 43).

Dès aujourd’hui, en travaillant à notre sanctification
par la foi, nous anticipons dans le bon sens à cette sanctification dernière.

La sanctification, c’est le tri, le nécessaire triage
entre ce qui est bon et mauvais dans nos pensées, dans notre volonté, dans nos
habitudes, dans nos attitudes et nos comportements. Mais le tri entre les
personnes, n’est pas pour aujourd’hui.

Le patron c’est Dieu … Dieu nous a aimés le premier ; l’amour supporte tout.

Osons
donc la patience de Dieu !

C’est difficile mais c’est possible et ça
vaut le coût.

Je puis tout en Celui qui me
fortifie
 !

 

Prions :

Seigneur,
apprends-nous ta patience en faisant grandir en nous l’espérance de ton retour.
Tu vois nos combats, apprends-nous le bon combat : le combat contre le
péché et non contre les personnes. Apprends-nous à être disciplinés et à
discipliner avec patience dans l’amour et l’espérance.

 

Adorons en
chantant
(2 mn) :

Que le Dieu
de l’espérance :
https://youtu.be/RURe25ez-08

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 24 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 13

(environ 29 après
JC)

Ce
jour-là, Jésus sortit de la maison et s’assit au bord du lac. La foule se
rassembla autour de lui, si nombreuse qu’il monta dans une barque où il
s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
3 Il
leur parla en paraboles sur beaucoup de choses. Il dit :
4 « Un semeur sortit pour semer.
Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; les oiseaux
vinrent et la mangèrent. 
5 Une autre
partie tomba dans un sol pierreux où elle n’avait pas beaucoup de terre ; elle
leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un terrain profond, 
6 mais quand le
soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines.
7 Une autre
partie tomba parmi les ronces ; les ronces poussèrent et l’étouffèrent. 
8 Une autre
partie tomba dans la bonne terre ; elle donna du fruit avec un rapport de 100,
60 ou 30 pour 1.
 Que
celui qui a des oreilles entende ». 
10 Les
disciples s’approchèrent et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
11 Jésus répondit
: « Parce qu’il vous a été donné, à vous, de connaître les mystères du royaume
des cieux, mais qu’à eux cela n’a pas été donné.
 12 En effet, on donnera à celui qui a et il sera dans
l’abondance, mais à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a. C’est
pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient pas et
qu’en entendant ils n’entendent pas et ne comprennent pas. 
14 Pour
eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe : Vous aurez beau entendre,
vous ne comprendrez pas, vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. 
15 En
effet, le cœur de ce
peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé
les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que
leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent et que je ne les guérisse
. Mais heureux sont vos
yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !
 Je
vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce
que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont
pas entendu.
18 Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du
semeur. 
19 Lorsqu’un homme entend la parole du royaume et
ne la comprend pas, le mauvais vient et enlève ce qui a été semé dans son
cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
20 Celui qui a
reçu la semence dans le sol pierreux, c’est celui qui entend la parole et
l’accepte aussitôt avec joie ; 
21 mais il n’a
pas de racines en lui-même, il est l’homme d’un moment et, dès que surviennent
les difficultés ou la persécution à cause de la parole, il trébuche. 
22 Celui qui a
reçu la semence parmi les ronces, c’est celui qui entend la parole, mais les
préoccupations de ce monde et l’attrait trompeur des richesses étouffent cette
parole et la rendent infructueuse. 
23 Celui qui a
reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la
comprend ; il porte du fruit avec un rapport de 100, 60 ou 30 pour 1. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Les secrets
du royaume »
[1]

 

Jésus
savait qu’il était temps de préparer ses disciples pour relever le défi de
porter le message du Royaume au monde entier. Il avait besoin de leur enseigner
les secrets les plus profonds du Royaume afin de les équiper pour assurer son
expansion. Cependant le royaume est caché pour ceux qui n’acceptent pas de suivre
Jésus et ainsi de passer par la croix.

Comprendre, c’est « Prendre avec ». Ne pas comprendre la parole du royaume, c’est
ne pas prendre, avec cette parole,
toute son exigence et toute sa promesse. Comprendre la parole c’est recevoir avec elle Christ, le Roi
et son règne, c’est recevoir
la Parole par laquelle Christ se donne. Jésus
se donne à nous comme un grain qui meurt afin que la vie survienne en
abondance.

Jésus
avertit ses disciples afin qu’il ne se découragent pas devant l’endurcissement
des cœurs.

 

Certaines
personnes refuseront tout net le message de l’Évangile, des personnes endurcis
par la vie, les évènements, les médias du monde, elles sont devenues étanches à
la Parole.
Quelle prise l’évangile a sur des personnes qui se sont laissé
endurcir par la légèreté, l’insouciance, l’habitude de plaisanter de tout, même
de leur âme et de leur salut ? Ils sont, pour Satan, une proie facile. C’est
la terre du chemin.

 

D’autres
feront quelques pas vers la conversion, mais reculeront devant le prix à payer.
Ils donnent plus d’espoir
au premier abord, parce qu’on les voit désireuses de suivre Jésus et de le
servir. Mais cette résolution, prise sous l’empire d’émotions passagères, est
peu profonde. Essayent-ils de vivre selon l’Évangile, ils se voient en butte
aux railleries du monde ; peut-être leurs parents et leurs amis leur
témoignent-ils de la froideur ; et parce qu’ils ne sont pas bien affermis dans
la foi, ils cèdent et reviennent en arrière. Ce sont les gens que Jésus compare
au terrain pierreux ou rocailleux.

 

Quant au sol dans lequel les ronces et les
épines croissent en même temps que le bon grain, le Sauveur nous apprend que si
nous voulons concilier le service de Dieu et le service du monde, aimer les
choses de Dieu, la Bible, la prière, la société des chrétiens, sans renoncer
toutefois aux plaisirs du monde, à la séduction des richesses, au « siècle
présent » en un mot, à tant de choses dont le goût est naturel à notre cœur,
ce sont ces choses-là qui prendront bientôt la première place, paralyseront nos
meilleures résolutions et les feront même s’évanouir. De quoi nourrissons-nous nos pensées ? Des
promesses de Christ ou d’inquiétudes ?

 

La
faute n’en est pas à la semence, mais à la terre dans laquelle elle tombe.
Prenons donc garde comment nous écoutons.

 

Il
n’y a qu’une sorte de personnes, les élus du Père, qui serrent la Parole de
Dieu dans leur cœur, l’arrosent par la prière, la présentent aux rayons du
soleil de justice, arrachent résolument de leur cœur tout ce qui pourrait nuire
à son développement.

Ils
passent par la croix et, ainsi, mettent la Parole en pratique malgré les
difficultés les plus grandes ; ils abondent en fruits de sanctification à la
gloire de Dieu. Et quelle abondance !

Et
ces fruits de l’Esprit Saint produisent d’autres fruits encore. Car même s’il rencontre de grandes résistances, le
royaume de Dieu est en marche.

A partir de peu de gens, faibles, mal expérimentés, pas
très cultivés … Jésus a étendus son royaume bien au-delà de la Galilée …. des
millions de chrétiens à travers le monde et les siècles.

Quelles productions abondantes !

 

 

Prions :

Seigneur,
laboure nos cœurs par ta croix afin que nous recevions ta Parole dans une bonne
terre. Dépose toi-même par ton Saint-Esprit, ta Parole au fond de nos cœurs
ainsi travaillés. Préserve-nous du malheur d’être des auditeurs légers et
oublieux, des auditeurs méprisant la croix. Vois, Seigneur, nous nous remettons
entre tes mains, daigne cultiver toi-même le terrain de notre cœur et fais-nous
porter des fruits de sainteté à la gloire de ton Évangile.

 

————————-

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Parle-nous
:
https://youtu.be/Y9yAH2CZjb0

 

____________

 

 



[1] Méditation
inspirée, en partie, par « le culte de famille » et
«60 méditations de Matthieu » par Phil Moore.  


Méditation quotidienne

Mardi 23 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 12

(environ 28 après
JC)

33 Vous dites que
l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou bien vous dites que l’arbre est
mauvais et que son fruit est mauvais, car on reconnaît l’arbre à son fruit. 
34 Races
de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, mauvais comme vous
l’êtes ? En effet, la
bouche exprime ce dont le cœur est plein.
35 L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor
et l’homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. 
36 Je
vous le dis : le jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole
inutile qu’ils auront prononcée.
37 En
effet, d’après tes paroles tu seras déclaré juste et d’après tes paroles tu
seras condamné. »

38 Alors quelques-uns
des spécialistes de la loi et des pharisiens prirent la parole et dirent : « Maître,
nous voudrions voir un signe miraculeux de ta part. » 
39 Il
leur répondit : « Une
génération mauvaise et adultère réclame un signe miraculeux, il ne lui sera pas
donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. 
40 En effet, de même que Jonas fut trois jours
et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson
, de même le Fils de
l’homme sera trois jours et trois nuits dans la terre. 

43 Lorsqu’un esprit impur est sorti d’un homme,
il va dans des endroits arides pour chercher du repos, et il n’en trouve
pas. 
44 Alors il dit :
‘Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti.’ A son arrivée, il la
trouve vide, balayée et bien rangée. 
45 Alors il s’en va prendre avec lui sept autres
esprits plus mauvais que lui ; ils entrent dans la maison, s’y installent, et
la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en ira de même
pour cette génération mauvaise. »

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Les vrais
signes de l’Esprit »

 

Comment savoir si nous
sommes en train de marcher sur le bon chemin ? La réponse de Jésus nous
indique que c’est en observant nos fruits. Nous récoltons ce que nous semons.
C’est en fonction de ce que puisent nos racines que le fruit sera bon ou
mauvais.

Est-ce que nous avons
besoin d’un signe pour connaître la vérité ?

« Une
génération mauvaise et adultère recherche un signe
»

Jésus
répond sévèrement aux chefs religieux. Pourquoi ?

Gédéon a demandé un signe … et même deux … Il
avait besoin que sa foi grandisse. Et Dieu s’est adapté à la faiblesse de
Gédéon et il lui a donné les deux signes.

Ézéchias,
dans
sa prière, ne demandait pas de
signe, et Dieu lui en pré­sente un généreusement.

Achaz est repris sévèrement pour avoir refusé
de demander un signe que lui avait commandé le Prophète.

Il faut donc en conclure que Christ ne
reproche pas de demander un signe.

Mais il faut regarder à nos motivations et bien comprendre à
quel moment cette demande de signe intervient. En effet, Jésus venait de
démontrer son autorité royale en chassant les démons, la mort, toutes sortes de
maladies et même il avait montré son pouvoir de pardonner les péchés.

Ici
Jésus dénonce l’hypocrisie de cette demande de signe à ce moment-là, après tous
les signes évidents de son pouvoir et de sa royauté.

C’est comme si les chefs religieux avaient dit à Jésus : puisque tu prétends être Docteur et Maître,
si tu veux que nous soyons tes disciples, fais que Dieu se déclare du ciel être
à l’origine de ton pouvoir et qu’il confirme ta vocation par un miracle
évident ; car les signes que nous avons vus jusqu’ici ne sont pas
évidents.

Et c’est comme si Jésus avait
répondu :

Voilà bien les hommes d’aujourd’hui !
Ils font le mal, ils tournent le dos à
Dieu, mais ils réclament un signe !

. Ils demandent un signe mais ils ne veulent pas de Celui
que Dieu leur envoie ; ils réclament un signe mais ils ne veulent pas du Roi-messie ;
ils ne cherchent pas à écouter la volonté de Dieu, ils ne désirent pas se
soumettre à Dieu, ni à sa Parole.

Ils réclament un signe pour masquer leur refus de Dieu.

 

Jésus dénonce tout prétexte pour ne pas
s’ouvrir à l’action de Dieu ; Jésus venait de dénoncer les paroles
stériles : Il dénonce ici les paroles qui cachent notre refus de nous
engager dans un travail profond et une refonte profonde de notre vie.

Nos paroles sont souvent superficielles
et restent à la surface ; ainsi nous cachons notre vie intérieure ;
nous ne venons pas à la lumière de peur d’être découverts.

« Une
génération mauvaise et adultère
recherche un signe»

En quoi consiste l’adultère ?

Ici,
Jésus parle à des Juifs qui connaissent la Parole de Dieu, l’alliance de Dieu
et qui attendent le Roi-messie.

C’est
pour cela que Jésus va dire de cette génération qu’elle est adultère. Car elle
était fiancée et promise à Dieu et elle rejette son époux quand il vient.

Face au rejet de son autorité royale,
Jésus compare cette génération à un homme qui a été visité par le Roi de la
grâce, un homme dont le mauvais esprit a été chassé par la grâce de Dieu et qui
reste comme avant, qui ne change pas, qui n’accepte pas d’être la propriété et
l’habitation de Dieu. Ainsi la maison reste vide : c’est l’illusion de
l’autonomie, d’une vie sans Dieu. Une
maison n’est pas faîte pour être vide.
Une maison est faîte pour être
habitée, sinon c’est une maison abandonnée et les démons cherchent des maisons
vides.
Parfois,
la porte ouverte se fait par un événement difficile. Nous pouvons être habité,
marqué, par un événement de notre vie qui oriente et habite nos pensées. Ainsi
notre identité se forme à travers cette histoire passée. Cela nous aliène, nous
emprisonne.

Pire, nous pouvons ne pas appartenir à
Christ ; nous pouvons parler de Christ mais ne pas lui laisser la maîtrise
de notre cœur et de notre vie. Ainsi c’est comme si nous laissions notre maison
sans protection.

 

Comment accueillons-nous l’autorité
royale de Christ ?

Comment nous soumettons-nous à sa
Parole ?

Christ
est venu pour habiter notre cœur et nos pensées, pour marquer et habiter notre
cœur par sa personne et son histoire qui nous délivre. Notre identité se trouve
en lui.

Dieu s’approche de nous en la personne de son Fils, son
but est de nous retirer de la tyrannie du diable pour nous placer sous
l’autorité divine.

Jésus habite ceux qui
lui appartiennent et il les fortifie de tous côtés, de telle sorte que Satan
n’y trouve aucune ouver­ture.

Ne perdons pas
courage !

Christ a son règne en
nous, il ferme et bouche toutes les entrées à l’adversaire.

 

Lorsque « Jésus-Christ », le
roi de la grâce, habite en nous,
les
mauvais esprits sont chassés.

 

Prions :

Seigneur, nous reconnaissons que tu as
tout fait pour nous attirer à toi, pour toucher nos cœurs, pour que nous
t’appartenions réellement. Tu as multiplié les appels de ta grâce. Nous
reconnaissons que souvent nous avons été légers. Rends-nous sérieux et
attentifs à tes avertissements. Rends-nous dociles et fidèles. Prends
possession de nos cœurs et de nos vies ; nous te les offrons.

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

AEC 503
Viens, Esprit de Sainteté :
https://youtu.be/lwesMqDMlVQ

 

Pour
aller plus loin :

baptême de Maxwell le 21 janvier 2024

1 Pierre 2 v 4 à 10

Une maison faite de pierres vivantes

ERE LE VIGAN

https://youtu.be/d0fchCHAjGo

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 22 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 11

(environ 28 après
JC)

20 Alors Jésus se mit à faire des reproches aux villes
dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles
n’avaient pas changé d’attitude : 
21 « Malheur
à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda, car si les miracles accomplis au
milieu de vous l’avaient été dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps que leurs
habitants se seraient repentis, habillés d’un sac et assis dans la
cendre. 
22 C’est pourquoi je vous le dis : le jour du jugement,
Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. 
23 Et
toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au
séjour des morts, car si les miracles accomplis au milieu de toi l’avaient été
dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui.
24 C’est
pourquoi je vous le dis : le jour du jugement, le pays de Sodome sera traité
moins sévèrement que toi. »

25 A ce moment-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te suis reconnaissant, Père,
Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et
aux intelligents et les as révélées aux enfants.
 
26 Oui, Père, je
te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu. 
27 Mon Père m’a
tout donné, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne
non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le
révéler
.

28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos.
29 Acceptez mes
exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de
cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme
30 En effet, mes
exigences sont bonnes et mon fardeau léger. »

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une nouvelle joie »[1]

 

Jésus exprime sa douleur, sa profonde déception concernant les villes de
Galilée où il avait fait la plupart de ses miracles
. Jésus ne maudit pas ces villes, il exprime sa profonde douleur, il est
touché dans son âme quand il leur dit qu’elles sont malheureuses à cause de
leur incrédulité et qu’elles connaîtront un sort pire que Tyr, Sidon, Sodome ou
Gomorrhe. Aussitôt après
l’expression de cette profonde tristesse, il y a l’expression publique d’une
profonde joie : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de
la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé
aux tout-petits 
»
. Au cœur de la tristesse, une grande joie, une
jubilation s’exprime.
Jésus a été entendu par son Père. Son Père lui a
révélé comment il agit : les tout-petits se convertiront, ils se sont
convertis. Jésus est
souvent dans la souffrance devant l’endurcissement. Mais son âme est aussi dans
la joie grâce aux tout-petits.

Qui sont les
« tout-petits » ? Qui sont ces « tout-petits » qui
comprennent et qui reçoivent le salut en Jésus-Christ ? Ils sont opposés
ici aux sages et aux intelligents. Ils sont opposés à ceux qui ont les moyens
de comprendre, à ceux dont on aurait attendu qu’ils comprennent. Un tout-petit, c’est quelqu’un
qui n’a aucun moyen de connaître Dieu.
Dieu ne peut pas s’appuyer sur
une prédisposition dans cette personne pour se révéler à elle. Il faut que Dieu
donne lui-même la connaissance de son Fils en qui se trouve le salut, le repos.

La grandeur de Dieu le Père est qu’il donne aux tout-petits tout ce qu’il
faut pour le connaître.

Jésus dit à son Père : « je
te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché ces
choses… »
. Quelles sont « ces choses » ?
C’est l’ensemble du plan de salut de Dieu, la bienveillance éternelle du Père
envers des perdus. Nous regardons si peu à la croix, où il y a l’aboutissement
de cette bienveillance. La croix est le point d’orgue de la bienveillance
paternelle qui nous a tirés du gouffre de la mort. La croix ne peut être
dissociée de sa résurrection, de son ascension, de l’envoi de l’Esprit Saint.
Jésus n’est pas venu apporter une technique spirituelle, un ensemble de choses
qu’il nous faudrait apprendre pour pouvoir accéder à Dieu, il n’est pas venu
apporter des commandements que nous devrions nous efforcer de pratiquer. Tout
cela fait partie d’une vie chrétienne, mais cela n’en est pas le fondement. Le fondement, c’est Jésus et
Jésus crucifié. Nous vivons de lui. Nous apprenons de lui.
Jésus dit au
verset 29 : « apprenez de moi »« apprenez
à partir de moi
. On pourrait interpréter : « apprenez en
prenant de ce qu’il y a chez moi », « apprenez en vous enrichissant
de ce qui m’est propre, que je peux vous donner, que je veux vous
donner ». Au lieu de
rechercher des techniques pour être plus en paix en nous-mêmes, nous ferions
mieux de recevoir la paix de Jésus ; il a vécu la paix à travers toutes
ses épreuves ; c’est une paix qui a été testée, qui tient le coup. Au lieu
de faire des efforts désespérés pour prier, pour passer du temps dans la
prière, sans jamais vraiment y arriver, ce qui fait qu’on désespère toujours
davantage, recevons de Jésus la prière. Il a prié, il a vécu la prière, il
envoie le Saint-Esprit prier en nous, et ce que nous essayons de faire avec
notre force sera fait par Jésus en nous.

 

Jésus nous dit de venir à lui et de prendre son joug.

Qu’est-ce qu’un joug ?

C’est une attache en bois, ergonomique, pour attacher des
bœufs ensemble.

Jésus nous dit en quelque sorte : attachez- vous à moi ! Je suis celui qui est fort : le bœuf fort qui
peut tout porter à ta place, à tes côtés, avec toi : la seule charge réelle est
celle de mon joug : c’est un attelage, un attachement à moi ; tu
m’appartiens. Tout autre joug est un esclavage !

Jésus précise que c’est un
joug facile.

La vie n’est pas
facile : comment se fait-il que le joug de Jésus soit facile ?

Jésus ne nous demande pas
des résultats. Nous ne sommes pas sous la tyrannie des résultats, mais nous
sommes appelés à venir et rester aux côtés de Jésus.

Nous sommes les petits que Dieu a choisis pour être son
peuple. Réjouissons-nous avec Jésus de ce choix du Père !

Jésus nous délivre du
travail pénible de chercher à avoir une identité, de chercher notre vocation,
de chercher le sens de notre vie, de chercher son don, sa place, son
épanouissement. Jésus nous donne tout cela. Il nous donne notre identité :
nous sommes à Lui.

« Se décharger sur Jésus ce n’est pas une démission
mais un attachement à Christ dans la confiance ! Jésus nous dit en quelque
sorte « Attache-toi à moi et fais ce que tu as à faire ! Je te
donnerai tout ce dont tu as besoin et je m’occupe du résultat. ».

 

Prions :

Seigneur, pardonne notre lenteur à
aller vers toi pour te remettre notre lourd fardeau de péchés, de tentations,
de doutes, d’inquiétudes en tout genre. Notre foi est si faible. Nous croyons,
Seigneur, mais viens au secours de notre faiblesse. Vivifie notre foi et fais
qu’elle se manifeste par la consécration de notre vie à ton service. Pour
l’amour de ton saint nom, amen.

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Vous qui cherchez (promesses) : https://youtu.be/nXcxIJ7pp5A

 


Pour
aller plus loin :

baptême de Maxwell le 21 janvier 2024

1 Pierre 2 v 4 à 10

Une maison faite de pierres vivantes

 ERE LE VIGAN

https://youtu.be/d0fchCHAjGo

____________

 

 




[1] Méditation
inspirée, en partie, d’une prédication de Matthias HELMLINGER

Méditation quotidienne

Dimanche 21 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 10

(environ 28 après
JC)

28 Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais
qui ne peuvent pas tuer l’âme. Redoutez plutôt celui qui peut faire périr l’âme
et le corps en enfer. 
29 Ne vend-on pas deux moineaux pour une petite
pièce ? Cependant, pas un ne tombe par terre sans l’accord de votre Père. 
30 Même vos
cheveux sont tous comptés. 
31 N’ayez donc pas peur : vous valez plus que
beaucoup de moineaux.

32 C’est pourquoi, toute personne qui se
déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant
mon Père céleste ; 
33 mais celui qui me reniera devant les hommes,
je le renierai moi aussi devant mon Père céleste.

34 Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur
la terre ! Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée, 
35 car je
suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa
mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, 
36 et l’on
aura pour ennemis les membres de sa famille
37 Celui qui aime
son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son
fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. 
38 Celui qui ne
prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. 
39 Celui qui
conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la
retrouvera.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une mauvaise nouvelle dans la bonne nouvelle »[1]

 

Jésus parlait beaucoup de l’enfer. C’est vrai. Il savait
que cela le rendrait impopulaire. Il a plus parlé de l’enfer que tout l’Ancien
Testament, et a même lancé une nouvelle façon de le décrire. Onze fois, il l’a
appelé géhenne.

Géhenne était la façon grecque d’écrire Gey
Hinnom
, le nom hébreu pour Vallée de Hinnom.
Cette gorge profonde et étroite passait au sud-ouest de Jérusalem et avait été
autrefois un très bel endroit avant que les rois de Juda ne le corrompent. Le
roi Achab avait choisi la vallée comme site pour construire son autel à Molek,
dieu des Ammonites. Il y avait brûlé vifs ses fils, en sacrifice à l’idole
démoniaque. Le roi Manassé en avait fait de même, et le peuple le suivait.
Une partie de la vallée
était même connue parce que les prêtres de Molek jouaient très fort du tambour
pour couvrir les cris des enfants qu’ils sacrifiaient. Achab et Manassé avaient fait de ce bel endroit le
lieu le plus immonde de Juda et Dieu avait donc promis de juger cette vallée.
Il avait prophétisé que lorsque les Babyloniens massacreraient une partie du
peuple dépravé de Jérusalem, les corps seraient empilés dans Géhenne et les
oiseaux et bêtes se nourriraient de leur chair. Quand ceci s’est produit en 586
av. J.C., la vallée est devenue le terrifiant rappel du fait que Dieu juge
toujours le péché.
        Soixante-dix ans plus tard, les Juifs avaient commencé à revenir de leur exil à Babylone. Personne ne voulait
vivre dans Géhenne, qui est alors devenu la décharge municipale.
Des charrettes pleines de
déchets et d’abats étaient vidées dans la vallée, des feux y brûlaient jour et
nuit. Les Juifs faisaient de larges détours pour éviter sa puanteur. Il n’y
avait aucun endroit en Israël qui soit aussi répugnant que Géhenne. C’est le
lieu qui rappelle le jugement de Dieu. Dieu est infiniment saint, cela veut
dire qu’il ne peut tolérer le péché, il a une haine infini envers le péché.

Tout
ceci explique pourquoi Jésus, citant le dernier verset d’Esaïe, a choisi Géhenne pour parler de l’enfer. C’était une frappante
image d’horreur.

Jésus a choisi le nom Géhenne pour nous montrer que
l’enfer est à la fois réel et éternel. Les Juifs pouvaient aller à Géhenne et voir
que c’était un vrai endroit, en chair et en os, avec une réelle puanteur et une
réelle chaleur. Jésus se sert de l’endroit le plus terrible de tout Israël pour
nous convaincre que l’enfer est réel, terrible et éternel.

Jésus a choisi le nom Géhenne pour nous montrer que
l’enfer est entièrement juste.
Géhenne était le lieu où
Dieu a jugé le dieu-démon Molek et a vengé le sang des enfants qui en avaient
été victimes. De la même façon, Jésus nous dit en Matthieu 25:41 que l’enfer a
été créé comme endroit où punir le diable et ses démons de leur rébellion
contre Dieu – ce qui est aussi entièrement juste et un châtiment dû depuis
longtemps. Ceux qui sont restés rangés du côté de Satan seront jetés en enfer.
Il n’y a rien d’injuste ni d’excessif à ce sujet ; c’est simplement la juste
réaction à la haute trahison contre Dieu le Créateur. En définitive, c’est
exactement ce que demandent les rebelles, comme nous le rappelle C.S. Lewis :
« En somme, il n’y a que deux sortes de gens : ceux qui disent à Dieu ‘Que
ta volonté soit faite’, et ceux auxquels finalement Dieu dit ‘Que ta volonté
soit faite’. Tous ceux qui sont en enfer y sont parce qu’ils l’ont
choisi. » Géhenne est un rappel que Dieu jugera avec justice et que les
rebelles recevront ce qu’ils ont demandé.

Jésus a aussi choisi le nom Géhenne parce qu’il veut que
nous comprenions son grand amour pour nous. À
moins de regarder les horreurs de la vallée, nous ne comprendrons pas combien
il a coûté à Jésus de porter notre jugement à la croix. À moins de scruter les
feux de la vallée et d’être repoussés par leur chaleur et leur puanteur, nous
ne comprendrons pas pourquoi la croix était nécessaire, ni pourquoi Jésus a
crié sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné
? ».

Géhenne
est une grande déclaration de l’amour de Dieu, un amour qui est descendu dans
la vallée pour nous en sortir sur ses épaules ressuscitées. Si nous objectons
que l’enseignement de Jésus sur l’enfer manque d’amour, nous n’avons pas
compris le cœur de l’Évangile. L’enfer ne veut pas dire que Dieu aime moins. Il
révèle la profondeur de son amour car c’est pour nous qu’il est allé jusqu’en
enfer et en est revenu.

Et pourtant, quelle que soit l’importance de ce message
pour les non-croyants, Jésus parlait surtout de Géhenne à ses disciples. Il
s’en servait comme d’une alarme céleste pour éveiller leurs âmes au sacrifice
de leurs vies pour la mission du Royaume. Parce que l’enfer est réel, nous
traitons notre propre péché de façon radicale, car rien ne doit venir entre
nous et l’Évangile. Parce que l’enfer est réel, nous préférons mourir que
d’arrêter de prêcher Jésus notre Sauveur au monde. Charles Spurgeon conseillait : « Celui qui
aime vraiment les hommes est celui qui les prévient fidèlement du malheur
éternel qui attend les impénitents, alors que celui qui dépeint les misères de
l’enfer comme si elles étaient insignifiantes tente d’assassiner les âmes des
hommes sous le prétexte de l’amitié. » Au milieu de ces chapitres sur la
mission du Royaume de Dieu, cet avertissement est terriblement pertinent.

 

Prions :

Seigneur, ton évangile éclaire la
réalité terrible du jugement qui arrive bientôt. Donne-nous une pleine
conscience de cette réalité ainsi qu’un amour sincère pour ceux qui se perdent
dans l’obscurité de la philosophie de ce monde. Donne-nous le courage et le
zèle nécessaire pour annoncer ton plein évangile : ta croix et ton amour
qui nous sauvent de l’enfer.

 

 

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

AF 504 Le ciel était
voilé 
: https://avecdescrisdejoie.fr/media/296

 

____________

 

 




[1] Méditation
inspirée de « Droit au cœur de Matthieu » de Phil Moore, 2016

Méditation quotidienne

Samedi 20 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 10

(environ 28 après
JC)

 

1 Puis Jésus appela ses douze disciples et
leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie
et toute infirmité
.
 2 Voici
les noms des douze apôtres : le premier, Simon, appelé Pierre, et André, son
frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; 
3 Philippe
et Barthélémy ; Thomas et Matthieu, le collecteur d’impôts ; Jacques, fils
d’Alphée, et  Thaddée ;
4 Simon
le Cananite et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus.

5 Ce sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions
suivantes : « N’allez pas vers les non-Juifs et n’entrez pas dans les villes
des Samaritains. 
6 Allez plutôt vers les brebis perdues de la
communauté d’Israël.
 7 En
chemin, prêchez en disant : ‘Le royaume des cieux est proche.’
8 Guérissez les malades, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
 9 Ne
prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures, 
10 ni sac
pour le voyage, ni deux chemises, ni sandales, ni bâton, car l’ouvrier mérite
sa nourriture.

11 Dans
chaque ville ou village où vous arrivez, informez-vous pour savoir qui est
digne de vous accueillir et restez chez lui jusqu’à votre départ. 
12 En
entrant dans la maison, saluez ses habitants 
13 et,
s’ils en sont dignes, que votre paix vienne sur eux ; mais, s’ils n’en sont pas
dignes, que votre paix revienne à vous. 
14 Lorsqu’on
ne vous accueillera pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette
maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds.
15 Je vous
le dis en vérité, le jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera
traité moins sévèrement que cette ville-là.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une mission
déléguée »

 

Jésus a
montré qu’il était le roi qui libère
de toutes maladies (physiques, psychologiques, sociales
et spirituelles), qu’il est le Roi miséricordieux qui a le pouvoir de pardonner
les péchés et qu’il est le Roi qui dirige sur le bon chemin avec le bon
enseignement et la bonne nouvelle de l’évangile qui est la puissance de vie.

 

Ici, Jésus choisit, nomme et appelle ses 12 disciples et
il les envoie (apôtres) tout en les équipant (il donne son pouvoir-autorité) et
en leur donnant des recommandations.

Cet appel est une alliance pour une mission.

Nous voyons les promesses, les bénédictions et les
exigences.

 

Un des équipements que Jésus donne à ses disciples est
« l’autorité », ce mot vient de « capacité » ; Jésus
est le roi qui nomme ceux qui ont autorité, une autorité déléguée : les
disciples sont des ambassadeurs de la puissance et de l’autorité de Jésus.

C’est Lui, le Christ, l’oint, qui donne les capacités,
les dons spirituels puissants pour servir, pour la mission d’annoncer le
royaume de Dieu.

Ici Jésus montre bien que, comme il n’y avait pas
de berger (démission des chefs religieux), il envoie ses disciples comme
les nouveaux bergers pour rassembler les brebis perdues.

Il faut commencer par les brebis perdues du peuple
d’Israël, selon la promesse et le plan de Dieu
.

Il ne s’agit pas d’un exclusivisme, mais d’une priorité dans
le temps. C’est vers le peuple qui a reçu les promesses, qui a la charge d’être
le témoin de Dieu parmi les nations, que Jésus se tourne tout d’abord. C’est
pourquoi ses appels aux chefs de ce peuple auront une urgence et une sévérité
particulières. L’heure des décisions dernières a sonné, et il faut que tous les
enfants d’Israël en soient avertis. Il s’agit de la venue du règne de Dieu,
cette venue que les fidèles ont crue et attendue de siècle en siècle (Mat. 10.7
; cf. Luc 10. 8-11).

 

L’image des brebis perdues et du berger est très importante :
Les brebis ne doivent pas se rebeller contre le berger mais l’écouter ; les
ministres de la parole, les pasteurs sont trop souvent remis en question, et
cela remet en question l’autorité de la Parole de Dieu. Et ainsi, le troupeau
n’est pas conduit. Bien sûr les pasteurs envoyés par Jésus sont des pécheurs
comme les 12 apôtres. Cependant, si leurs paroles sont conformes à la
Bible, l’autorité de leur parole vient
de Dieu.  

Jésus leur demande de prêcher que le royaume des cieux
est proche :

Le Roi est là. Obéissez-lui !

Repentez-vous et soumettez-vous à Jésus le vrai Roi.

Jésus veut que ses disciples sachent qu’ils sont honorables car
ils sont ouvriers de Dieu.
Jésus désire que ceux qu’il
envoie soient considérés comme venant de sa part. Il ne veut pas qu’ils soient
méprisés ; cela reviendrait à mépriser l’alliance du royaume.

Jésus rajoute encore une
couche afin que ses disciples ne se considèrent pas comme petits : ils
honorent la maison qui les reçoit, il faut donc que cette maison soit digne.

Quelle est l’évaluation de
la dignité d’une maison ? L’hospitalité.

Le rejet des serviteurs de la parole équivaut au rejet de
l’autorité de la Parole de Dieu. Le jugement est sévère. C’est un jugement plus
sévère et rigoureux que pour des débauchés.

La venue du règne de Dieu est présentée, une fois de plus,
comme un moment décisif qui exige une décision immédiate. L’expression «
secouez la poussière de vos pieds » signifie que la responsabilité du refus
repose tout entière sur ceux qui ont été ainsi appelés et n’ont pas répondu.
L’heure du jugement sonne pour eux comme elle a sonné jadis pour Sodome et
Gomorrhe, consumées par le feu de Dieu (cf. Gen. 18. 20-21 ; 19. 23-26). Si
corrompues qu’elles fussent, Sodome et Gomorrhe sont moins coupables que les
villes de Palestine au temps de Jésus ; car leur temps était un temps
d’ignorance alors qu’ici le règne de Dieu se révèle avec puissance et qui le
rejette choisit délibérément de rester dans la mort (v. 15; cf. Mat. 11. 23-24;
Luc 10. 12).

 

Ici c’est une mission temporaire envers Israël. Puis
viendra le moment pour prêcher à toutes les nations.

Il reste que c’est en «
pauvre » que le disciple du Fils de l’homme doit se présenter chez ceux qu’il
évangélise, revêtu de la seule puissance de Dieu.

L’exigence de l’hospitalité n’est pas une règle absolue pour
les missionnaires. L’attitude de saint Paul le montre clairement. Il n’hésitera
pas, en certaines circonstances, à se priver volontairement de cette
hospitalité gratuite qu’il considère par ailleurs comme un droit (cf. 1 Cor. 9.
3-18). Il a gagné son pain à la sueur de son front pour sauve­garder la liberté
de l’évangile. Il a fait preuve à l’égard des biens matériels d’une magnifique
liberté (Phil. 4. 10-13). Ce qu’il faut retenir des instructions de Jésus,
c’est d’abord cette totale remise au Père de tous nos besoins qui permet
d’affronter les privations inhérentes à tout ministère authentique « sans
inquiétude » (Mat. 6. 13-34).

 

Jésus donne pouvoir à ses disciples de prêcher et de guérir en son nom. Ils
ne peuvent rien par eux-mêmes, ils ne peuvent donner que ce qu’ils ont reçu.
Mais le transfert de pouvoir est si réel que les repousser, ce serait repousser
Jésus lui-même.

 

Prions :

Seigneur, aujourd’hui, tu nous (église)
envoies vers des brebis perdues ; donne-nous le courage, l’autorité et
l’humilité nécessaires pour cette mission. En effet, nous étions autrefois tout
aussi perdus et morts spirituellement. Tu nous as ressuscité en Christ, tu nous
as bénis de toutes bénédictions spirituelles. Sois donc glorifié et reçu dans
nos cœurs, nos maisons, nos villes et nos villages.

 

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

SEIGNEUR GRAND
DIEU 
: https://youtu.be/JFBmOSNxJ8U

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Vendredi 19 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 9

(environ 28 après
JC)

35 Jésus parcourait toutes les villes et les
villages ; il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du
royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité. 
36 A la vue des
foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient
blessées et abattues, comme des brebis qui n’ont pas de berger
37 Alors il dit à
ses disciples :

« La moisson est grande, mais il y a peu
d’ouvriers. 
38 Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers dans sa moisson
. »

 

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une foule
sans berger »

 

Nous avons déjà lu à la
fin du chapitre 4 et au début du chapitre 5, le résumé de la vocation de Jésus ainsi
que la foule qui vient à Jésus. Au chapitre 5, nous voyons Jésus se retirer
avec ses disciples et les enseigner ; c’est une forme de formation intime.
Maintenant, à la vue des foules, le sentiment de Jésus nous est dévoilé :

il est «
ému de compassion » (pris aux tripes) devant ces foules « épuisées », «
découragées », ces « brebis sans berger ». L’image est tirée de l’Ancien
Testament. Dieu est le Berger d’Is­raël (Deut, Ps. 23 ; 80. 1). Ce titre
est donné aux conducteurs auxquels il confie la conduite de son peuple (Josué,
Nb. 27. 15-17). Les mauvais bergers qui laissent Israël se disperser et se
perdre sont sévèrement jugés (1 Rois 22. 17; Ez. 34; Jér. 23. 1-5). Jésus
reproche aux dirigeants de son temps de ne pas se soucier des brebis perdues.
Le Messie a précisément pour mission de rassem­bler les brebis égarées. C’est
en vue de ce rassemblement que Jésus est venu. C’est là le sens de la mission
qu’il va confier à ses disciples (10. 6).

 

L’image de la moisson évoque dans l’évangile le
moment décisif où les épis sont coupés, rassemblés, triés, c’est-à-dire la fin
du monde, le jugement (cf. Mat. 3. 12; 13. 30, 39). En la personne de Jésus, Dieu s’approche et
appelle, le rassemblement et le triage de la fin ont déjà commencé. Mais il y a
une disproportion écrasante entre l’immensité du champ et le petit nombre des
moissonneurs. Le premier mot d’ordre de notre texte est une invitation à la
prière : prière active, bien sûr, qui implique une complète disponibilité. En
priant, cela nous implique à être prêt à entendre l’appel de Dieu à être
ouvrier dans la moisson.

 

Nous sommes tous des brebis qui avons besoin de berger, même
si nous sommes pasteur … De plus, la moisson est tellement grande qu’à notre
tour nous sommes tous appelés à participer, d’une manière ou d’une autre, à la
moisson. Ainsi, dans l’église, la pastorale (berger) est à la fois l’affaire du
pasteur, des anciens mais aussi, dans une certaine mesure, des diacres et de
tous. D’autre part, l’église
entière est appelée à être comme un berger qui appelle les brebis perdues.

 

Les brebis égarées ou
abandonnées par de mauvais bergers sont aujourd’hui plus nombreuses que jamais.

De quel amour
brûlons-nous pour elles ?

 

Prions :

Seigneur, tu vois cette foule de
personnes qui nous entoure et qui est sans berger, sans espérance et sans
repère. Donne-nous d’être docile sous ta conduite et sous celle des bergers que
tu nous envoies, afin qu’à notre tour, d’une manière ou d’une autre, nous
participions à ta moisson. Envoie des ouvriers dans ta moisson, suscite des
vocations, envoie-nous chacun et tous ensemble pour participer à ton œuvre, à
ton royaume.

 

.

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Entends-tu la voix du bon berger
? :
https://youtu.be/VLdWFbK9CAs

 

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Jeudi 18 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 8

(environ 27 après
JC)

 

5 Comme
Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l’aborda, le priant
6 et
disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de
paralysie et souffrant beaucoup.
7 Jésus
lui dit : J’irai, et je le guérirai.
8 Le
centenier répondit : Seigneur,
je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un
mot, et mon serviteur sera guéri.
9 Car, moi qui suis soumis à des
supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un :
Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon
serviteur : Fais cela ! et il le fait.
10 Après l’avoir entendu, Jésus
fut dans l’étonnement
, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même
en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.
11 Or,
je vous déclare que plusieurs viendront de l’orient et de l’occident, et seront
à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux.
12
Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura
des pleurs et des grincements de dents.
13 Puis
Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à
l’heure même le serviteur fut guéri.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus s’émerveille »

 

Après le
sermon sur la montagne, Jésus guérit des malades. Il a compassion, il est
touché par nos maladies. Dans cette guérison ici, il y a quelque chose
d’unique. Jésus est émerveillé. Jésus admire quelqu’un ; c’est la
seule fois dans les évangiles. Il est émerveillé par un païen, un Romain,
un homme de guerre, un chef qui a des serviteurs. Ce centenier (chef de
cent soldats) manifeste une foi qui va au-delà de la foi en la guérison. Il
manifeste une foi mûre qui fait de ce craignant-Dieu, un croyant en Christ, un vrai
disciple de Jésus. Ainsi, à la suite de Jésus, ce païen manifeste plusieurs
qualités décrites dans les béatitudes :

 

Il est pauvre de cœur ; ce n’est pas pour lui-même qu’il
désire que Jésus intervienne mais pour son serviteur qui a de la valeur à ses
yeux
 ; il connait la valeur de ses serviteurs ; et ici il
apprécie la valeur de ce serviteur et cela est personnel.

 

 

Il est doux et humble
de cœur
 ; il
ne se considère pas digne que Jésus entre dans sa maison (il est un
païen) ;
il reconnaît son indignité et respecte la religion
juive ; nous voyons sa crainte respectueuse de Dieu ; il ne cherche pas à être honoré
par la présence de Jésus. Il envoie ses serviteurs
(dans le passage parallèle : Luc 7.1-10) car il trouve que ses serviteurs ont droit à cet honneur
en tant que serviteurs.

 

Il pleure devant Dieu
et il a soif de justice
 ; sa
position de soldat et de chef ne l’empêche pas d’aller offrir sa prière à Jésus

(nous n’avons aucune excuse pour négliger la prière), il supplie Jésus d’intervenir pour son bon
serviteur.

 

Il est compatissant ; il a de la compassion pour son serviteur
souffrant.

 

Il est artisan de paix ; l’empire romain
imposait la paix par la force ; lui, il n’agit pas selon son pouvoir, ni
sa position ; il
n’agit pas en conquérant ; ce chef d’armée romaine aime la nation juive,
il en apprécie la valeur ainsi que sa religion
(dans le passage parallèle :
Luc 7.1-10)
.

 

Il faut insister sur
l’humilité
(sa soif de miséricorde) de ce centurion :

quand
il s’adresse à Jésus, il
dit lui-même : non, je ne suis pas
digne… toi Jésus, au moins toi, tu sais que je ne suis pas digne. Si je
m’adresse à toi, c’est pour en appeler à ta miséricorde et à ta compassion.

Le
centurion ne s’en tient pas à l’opinion publique
(dans le passage parallèle : Luc 7.1-10).
Et ici apparait l’humilité
de cet homme, sans illusion sur lui-même, l’humilité d’un grand qui se sait
petit. Il sait qu’il dépend entièrement de Dieu, il s’en remet à la miséricorde
du Christ. Son humilité associée à la repentance l’amène à une foi qui sauve.

 

 

Jésus s’émerveille : le mot ici est très fort ; Jésus admire la
foi du centenier ; il admire l’œuvre de Dieu en Lui. Ainsi Jésus ouvre le
chemin de la vie aux païens par la foi.

 

Pourquoi Jésus trouve-t-il la foi du
centenier si étonnante ?

 

Trois qualités de sa foi méritent
d’être soulignées

(notes
d’un commentaire de Don Carson) 
:
 

 


À une époque où la superstition était répandue, le centenier croyait que le
pouvoir de guérison de Jésus ne résidait pas dans un verbiage trompeur, ni même
dans sa présence corporelle, mais dans sa parole. Il n’était pas nécessaire que
Jésus touche ou manipule le serviteur, ni même qu’il soit présent ; il suffisait qu’il dise un mot, et le malade serait guéri.

 


Le centenier est arrivé à une déclaration de grande confiance bien qu’il soit
un païen. Nous ignorons à quel point il avait compris les Écritures, mais il en connaissait certainement
moins que la plupart des Israélites. Sa foi était pourtant plus pure, plus
dépouillée, plus pénétrante que la leur, et elle honorait davantage Christ.

 


Il
fait un rapprochement entre l’autorité de sa parole de
chef et l’autorité de la parole de Jésus.

Il
reconnaît que lui-même est sous les ordres de quelqu’un et qu’il peut donc
revendiquer l’autorité de son supérieur quand il s’exprime dans le cadre de
cette relation. Lorsqu’il demande à un soldat romain sous ses ordres de venir,
d’aller ou de faire quelque chose, il ne parle pas comme un homme qui s’adresse
à un autre homme. Le centenier parle avec l’autorité de son supérieur, le
tribun qui, lui-même, revendique l’autorité de César, l’autorité du puissant
Empire romain. Si le
centenier possède cette autorité, c’est parce qu’il est un homme assujetti à
une autorité : la chaîne de commandement faisait que lorsque le centenier
parlait à un fantassin, c’était comme si Rome lui parlait. Au fond, le
centenier reconnaît implicitement que Jésus cultive une relation comparable. Par
sa relation avec Dieu et son assujettissement à Dieu, quand Jésus parle, c’est
Dieu qui parle.

 

Telle est la foi dont nous avons
besoin. Elle s’appuie sur la parole de Jésus, reflète une vraie profondeur et
reconnaît que lorsque Jésus parle, Dieu parle.

 

 

Prions :

Seigneur notre Dieu, nous sommes si loin de la foi de ce
centenier romain. Pourtant tu nous as donné tant de promesses et de témoignages
de ta fidélité, de ta puissance et de ton amour. Nous savons que tu veux qu’il
nous soit fait selon notre foi. Nous croyons, Seigneur, mais assiste-nous dans
la faiblesse de notre foi ; fortifie-la par ton évangile et ton Esprit.
Pardonne notre incrédulité ; fais-nous sentir qu’elle te déshonore. Que
l’exemple de ce centenier motive et fortifie notre foi en toi, toi qui es digne
de recevoir l’honneur et la gloire.

.

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Je crois :  https://youtu.be/P7ju6iwuhAw

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 17 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 8

(environ 27 après
JC)

 

1 Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une
grande foule le suivit. 
2 Alors un lépreux s’approcha, se prosterna
devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » 
3 Jésus tendit
la main, le toucha et dit : « Je le veux, sois pur. » Aussitôt il fut purifié
de sa lèpre. 
4 Puis Jésus lui dit : « Fais bien attention de
n’en parler à personne, mais va te montrer au prêtre et présente l’offrande que
Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage. »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus nous touche »

 

Est-ce que vous avez déjà
éprouvé un sentiment d’impuissance, d’être si
faible que vous ne pourriez même pas vous lever le matin ?

Puisque vous avez déjà été
malade, vous avez déjà éprouvé cela au moins physiquement.

 

La lèpre est une
maladie qui touche tout le corps, qui touche les nerfs. Elle est aussi vieille
que l’homme, elle est encore fréquente en Orient, c’est une maladie incurable
après les premiers progrès. La lèpre couvre le corps entier de plaies et le
dissout en partie.
Cette maladie est
contagieuse. En Israël, elle était aussi redoutée car elle rendait rituellement
impur celui qui en était frappé : le lépreux ne pouvait pas entrer en
relation avec Dieu.

Ainsi le lépreux était marginalisé et banni de la société.

 

Juste après avoir entendu le sermon sur la Montagne, nous
pourrions être complètement abattu et découragé si nous nous mettions à vouloir
appliquer cette loi royale directement, sans compter sur Jésus.

Certes il est bon
d’éprouver combien nous sommes faibles et incapables par nous-mêmes de faire la
volonté de Dieu. Cependant il est très important de bien comprendre l’évangile.
Qu’est-ce que l’évangile veut nous montrer en parlant des actes de Jésus juste
après nous avoir fait entendre son enseignement ?

 

L’évangile nous rapporte ce récit étonnant du lépreux qui se prosterne devant Jésus et lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu
peux me rendre pur.

Qu’est-ce que cette demande du lépreux démontre au sujet de cette
personne malade ? La foi de cet homme nous dit deux choses :

     
Si tu veux

     
Et tu peux

« tu peux » dans la bouche du lépreux
veut dire qu’il a la foi en la puissance de Jésus ;

Nous voyons ici la foi contre toute espérance. Le lépreux n’avait pas d’espoir de
guérison mais Jésus passe ; le messie est ici, présent. Alors tout est
possible.

Il croit
que Jésus a la puissance de guérison en lui-même.

« Si tu le veux »

Il s’en remet à sa volonté. Il ne la connait
pas ; il ne connait pas à l’avance l’issue de sa rencontre.

Il laisse Jésus décider.

Cette foi,
cette prière est simple et touchante !

Le lépreux a pleinement
conscience que Jésus est son seul recours.

Il ne peut rien faire pour se purifier car il est
entièrement lépreux. Sa lèpre a tout envahie : il est entièrement impur et
personne ne peut s’approcher. Mais Jésus s’avance et le touche.

Cet acte est un acte de
pure bonté : Jésus touche le lépreux.

Selon la Loi, « toucher un lépreux » infectait
la personne et la rendait impure. Mais Jésus est le cœur pur, il y a en
lui une pureté suffisante pour nettoyer toute impureté. Il ne se pollue pas en
touchant le lépreux.

C’est aussi ce qui se passe dans son incarnation.

Jésus est sensible à notre maladie. Il s’est approché de
nous, il nous a touchés, nous qui sommes corrompus. Il a pris notre chair,
c’est-à-dire il est de même nature que nous. 
Il est même descendu aux enfers. Il n’a été souillé par aucune tache,
aucun péché. Il s’est fait même péché pour nous, il a anéanti toutes nos
souillures, nos lèpres spirituelles. Il nous a arrosés de sa sainteté.

Nous sommes comme ce lépreux, notre lèpre est
spirituelle. Elle nous rend insensible aux choses spirituelles, à Dieu
lui-même.
Le monde
est corrompu par cette lèpre ; cette corruption, cette insensibilité
spirituelle est contagieuse.

Cependant l’amour et le règne de Jésus sont plus
forts que cette lèpre, plus forts que cette insensibilité.  Jésus est sensible à notre détresse.

La Vocation
de Jésus est de venir au secours de notre maladie, de notre faiblesse, de notre
insensibilité.

Venons à lui avec entière confiance afin d’être entièrement
renouvelé.

Parce qu’il est le
Seigneur de la vie, Jésus peut venir au secours de notre faiblesse, de toutes
nos maladies. .

 

La puissance du Christ
peut seule rendre capable d’obéir au Sermon sur la Montagne, car il faut, pour
y parvenir, posséder les qualités mentionnées dans les béa­titudes (Mt 5.3-11)
: surtout avoir le cœur pur.

 

Jésus purifie le cœur de ceux qui viennent à lui.

 

Heureux les cœurs purs car
ils verront Dieu !

Jésus
demande à celui qui vient d’être purifié d’aller au temple.

Va au
temple !

Pour la première fois depuis longtemps, il peut
aller au temple, avoir une vraie relation à Dieu et aux autres.

Jésus l’envoie témoigner de ce que Dieu a fait
pour lui, non pas publiquement mais dans le temple, lieu du témoignage de la
présence de Dieu.

Il l’envoie
de façon précise selon sa situation à son époque afin que le témoignage porte
plus loin.

Ainsi s’accomplit ce que le prophète Esaïe
avait annoncé : Il a pris nos faiblesses et il s’est chargé de nos
maladies
.

Mat 8 v
17

 

De même nous sommes envoyés
par Jésus pour rendre témoignage dans l’église et, par débordement, dans le
monde.

 

Prions :

Seigneur Jésus, tu m’as touché, tu m’as purifié ;
comment exprimer ma reconnaissance ? Donne-moi l’assurance et le courage
de publier autour de moi ce que tu as fait pour moi. 
Donne-moi d’être comme toi,
attentif aux autres, de me mettre à leur place, d’être touché par leur
situation pour savoir comment les toucher et leur parler de toi. Merci, car,
selon ta promesse, ton amour l’accomplira.

.

.

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Rends-moi comme Toi : https://youtu.be/xbVTirV4HFs

 

Pour aller
plus loin :

« Si tu le veux, tu peux me rendre pur » :

https://youtu.be/1XPei4GYPNQ

 

____________

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 16 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 7

(environ 27 après
JC)

24  Ainsi, quiconque entend de moi ces paroles et
les met en pratique sera semblable à un homme sage qui a bâti sa maison sur le
roc
.
25  La pluie est
tombée les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont portés sur
cette maison : elle n’est pas tombée, car elle était fondée sur le roc.
26 Mais quiconque entend de moi ces paroles, et ne les met
pas en pratique sera semblable à un fou qui a bâti sa maison sur le sable.
27  La pluie est
tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur
cette maison : elle est tombée et sa ruine a été grande.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le sage sur le Roc
construit sa vie
»

 

Dieu nous a envoyé son Fils, sa lumière, pour chasser nos
ténèbres et marcher à sa lumière.

 

Il faut être fou pour
vouloir rester aveugle.

Et pourtant c’est ce que
la grande majorité des personnes choisissent aujourd’hui en comptant sur leur
propre lumière pour conduire leur vie.

 

Jésus ouvre nos yeux aveugles en nous opérant (opération chirurgicale
de l’œil qui est notre lumière Mat 6.22) par un jugement précis.

Christ est comme Nathan
(2 Samuel 12.1-15) qui, par sa parole prophétique, nous donne d’ouvrir les yeux
sur la réalité de nos péchés et la sainteté de Dieu.

 

Jésus nous donne le discernement afin d’affermir notre foi.

Il nous demande de ne pas
juger ni condamner les autres mais plutôt d’enlever la poutre qui est dans
notre œil … Il dénonce les faux prophètes … Il dit aussi que l’on
reconnait les personnes à leur fruit : arbre et fruit …

 

Maintenant que nous
voyons, que nous savons comment enlevez nos poutres,

Que faire de cette
vision ?

 

Jésus nous interpelle
:  – Construisez bien votre vie sur le bon fondement !

 

Ecoute et obéissance c’est une seule et même chose :
les séparer revient à les faire disparaître.

 

La foi vivante et vraie
s’incarne dans notre vie et cela passe non seulement par notre bouche et nos
oreilles mais aussi par nos mains, nos pieds, nos attitudes, nos décisions, nos
relations …

 

 

Comment bâtir
solidement ?

Comment bâtir ma vie sur
quelque chose qui ne bouge pas et qui tient le coup quoi qu’il arrive même la
mort, les épreuves et tout le vent et tempêtes qui font s’écrouler toutes les
constructions qui ne sont pas solides ?

       
C’est en écoutant attentivement
l’enseignement de Jésus, en retenant sa Parole (mémoire) et en s’appliquant à
la mettre en pratique jour après jour dans notre vie, nos pensées, nos paroles
et toutes nos relations (envers Dieu et envers autres).

 

C’est une construction qui
a de l’avenir. Elle tiendra toutes les tempêtes et les crises de la vie.

 

Cette justice nouvelle que Jésus exige
des hommes, Christ l’incarne, il la vit. Et lui seul peut la communiquer aux
siens.

 

Oui ces Paroles de Jésus sont Esprit et
Vie !

Christ, par son Esprit, nous donne ce
qu’il nous ordonne.

 

Jésus veut être obéi ;
croire en lui, c’est accepter de se laisser constamment juger et rappeler à
l’ordre par sa parole ; c’est naître à cette vie d’amour
que lui seul peut créer en nous
; c’est vivre jour après jour du
pardon de Dieu ; c’est se savoir de ces « méchants » qui n’ont de recours qu’en
sa miséricorde ; c’est exercer la miséricorde à l’égard des autres, méchants comme nous, sauvés comme nous
par sa seule grâce ; c’est prendre au sérieux ses commandements.

 

Que Jésus-Christ nous
donne son discernement et son obéissance afin d’affermir notre foi.

 

Prions :

Seigneur, comment marcher et rendre pur
mon sentier ? Tu es celui qui donne la vue. Guéris mon aveuglement
spirituel et je pourrais suivre tes voies en me conformant à ta Parole.
Je
te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes
commandements !  Je serre ta parole dans mon cœur afin de ne pas
pécher contre toi. J’ai autant de joie à suivre tes instructions que si
je possédais tous les trésors. Je médite tes décrets, j’ai tes sentiers
sous les yeux. Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas
ta parole. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi
! Tes instructions font mon plaisir, ce sont mes conseillères.

Selon
le Psaume 119 v 9 à 24

 

.

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Seigneur ! Seigneur ! – Promesses : https://youtu.be/RK2-lPT4c6E

 

Pour aller
plus loin :

Témoignage d’Angélique

et Prédication de Charles Nicolas sur Mat 5.4

l’humilité du Roi

ERE LE VIGAN (vidéo
de 39 mn) :

https://youtu.be/He2PdkcMIzA

 

Témoignage :

Au
début du Réveil de l’Afrique de l’Est
(Ouganda en 1939),
Festo Kivengere écrit :

Beaucoup,
jeunes et vieux, avaient été pendant des années de bons pratiquants, mais ce
qui arrivait était du jamais vu. Ils parlaient de Jésus dans toutes
sortes d’endroits, et on ne savait jamais quand ils allaient se mettre à
chanter. C’était contagieux, et cette exaltation se répandait comme une
maladie. Les femmes louaient Jésus en allant puiser de l’eau. Comme c’était
déplacé ! Les gens convenables ne savaient plus où se
cacher. Mon oncle, pourtant croyant, avait dit : Cette
nouvelle sorte de religion est dangereuse. Elle envahit la vie privée, et
n’en laisse rien
.

J’avais
mes propres ennuis. L’école dans laquelle j’enseignais appartenait à une
mission, et on s’attendait à ce que je fréquente l’église locale. Cela ne
m’aurait pas posé de problème si les orateurs et prédicateurs invités n’avaient
pas tous fait partie de ces fanatiques. Ce qu’ils disaient prenaient toujours une
tournure dangereusement personnelle
.

Assis
aux côtés de mon oncle, le chef, je pouvais totalement compatir à son dilemme.
Cependant, ni l’un ni l’autre n’étions à même d’affirmer que ces gens étaient
de purs charlatans. Prenons le sujet du bétail, par exemple.

Notre
peuple vivait de l’élevage. Dans ma tribu, les vaches étaient notre raison de
vivre. Certains hommes de ma connaissance se préoccupaient plus de leur bétail
que de leurs enfants. L’histoire qui suit illustre ce que nous vivions.

 

Un
jour, le chef avait réuni sa cour et les anciens écoutaient avec attention ses
paroles de sagesse, quand arriva un homme bien connu pour être païen et
posséder de grands troupeaux. Ses serviteurs amenaient huit belles vaches que
tous les anciens admirèrent.

Le riche éleveur salua tout le monde, puis déclara :


Votre honneur, je suis venu pour une affaire.


Très bien,
répondit le chef. Et pourquoi ces
vaches sont-elles là ?

– Excellence, ce sont les vôtres. Je vous les ai ramenées.


Les miennes ! Que veux-tu dire ?


Eh bien, du temps où je surveillais vos bêtes, j’en ai volé quatre tout en vous
racontant qu’elles nous avaient été volées. Je viens vous les rendre, avec
quatre en plus.


Qui a découvert le vol ?


C’est Jésus, Excellence. Il m’a donné la paix, et m’a dit de vous les ramener.

Il
y eut un silence de mort, et pas un seul rire. Tout le monde était sous le
choc. Mon oncle remarquait la joie de cet homme, et tous savaient que son geste
était chose impossible à un membre de notre tribu.


Vous pouvez me mettre en prison, ou me faire battre. Je le mérite. Mais je suis
en paix et un homme libre pour la première fois de ma vie.


Mmm !
dit mon oncle. Si Dieu a fait ça pour toi, qui
suis-je pour te mettre en prison ? Laisse le troupeau et rentre chez toi.

Un
ou deux jours après, quand je vis mon oncle, je lui dis :


J’ai appris que tu as reçu huit bonnes vaches gratuitement.


Oui, c’est vrai.


Ça doit te faire plaisir.

Si
tu savais ! Depuis que cet homme est venu, je ne peux plus dormir. Si je
voulais posséder la même paix que la sienne, je devrais rendre une centaine de
vaches !

____________

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 15 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 7

(environ 27 après
JC)

1 Ne
jugez pas afin de ne pas être jugés, 
2 car on vous
jugera de la même manière que vous aurez jugé et on utilisera pour vous la
mesure dont vous vous serez servis. 
3 Pourquoi
vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et ne remarques-tu pas la
poutre qui est dans ton œil ?
 
4 Ou comment
peux-tu dire à ton frère : ‘Laisse-moi enlever la paille de ton œil’, alors que
toi, tu as une poutre dans le tien ?  
5 Hypocrite,
enlève d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour retirer la
paille de l’œil de ton frère.

….

12 Tout ce que vous voudriez que les hommes
fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c’est ce
qu’enseignent la loi et les prophètes.

13 Entrez par la porte étroite ! En effet, large
est la porte, spacieux le chemin menant à la perdition, et il y en a beaucoup
qui entrent par là, 
14 mais étroite est la porte, resserré le chemin
menant à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus
ouvre les yeux aveugles »

 

Nous sommes tous des aveugles-nés. L’aveuglement nous
conduit à emprunter la mauvaise voie, la voie large : l’autoroute vers
l’enfer. Quand nous avons une bonne vue, nous pouvons prendre la voie de la
vie, elle est étroite : le chemin est difficile car ce n’est pas
naturel pour nous
.

 

Notre façon de vivre et de penser par nous-même nous
conduit dans des impasses. Nos péchés nous enferment et forment des obstacles qui
nous empêchent de vivre libre
(Ps
32.3-4).

 

Qu’est-ce qui m’empêche de voir ? Quelle est ma
poutre ?

Qu’est-ce qui occupe ma vision ?

 

Quelles sont les pensées
récurrentes qui viennent alors à notre cœur ? Ces pensées qui reviennent
souvent, ces habitudes de penser nous donnent un indice sur la nature de
l’arbre qui occupe notre œil et qui bouche notre vue. Cela nous donnera une
précision sur notre maladie spirituelle qui nous rend aveugle.

 

Une chose importante à
comprendre est que nous sommes aveugles à notre aveuglement
. Une personne spirituellement aveugle, non seulement n’arrive
pas à reconnaître son aveuglement mais elle est convaincue d’avoir une
excellente vision.

L’aveuglement nous fait
croire que nous sommes justes et bons.

Comme les pharisiens, nous avons tendance réduire la Loi
de Dieu à un standard humain faisable. Ainsi le légalisme ne demande pas de
dépendance sur Christ.
Ce sont des standards de comportements qui n’ont aucune
exigence sur le cœur.

Jésus
nous a avertis : Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à
celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des
cieux
(Mat 5.20).

Cette justice légaliste n’est pas suffisante parce que ce
n’est pas de la justice. Ce genre de justice accentue toujours ce qui peut être
accompli humainement et met de côté ce qui ne peut être accompli que par les
torrents abondants de la grâce de Christ.

Voilà le centre de
l’aveuglement spirituel : penser que tu es juste quand tu ne l’es pas.
Ainsi la grâce de Dieu et l’obligation de changer ne sont plus un problème.

Si « je suis
juste », je n’ai pas besoin de Christ et je n’ai pas besoin de changer.

C’est clairement montré
dans Luc 18 : le pharisien dit à Dieu qu’il n’avait pas besoin de Lui. Il
a fait toute une liste de ses actions justes.

 

Quand nous avons une poutre, nous n’avons pas un esprit enseignable : il est difficile d’admettre que nous avons
besoin d’enseignement biblique et d’apprendre à l’appliquer dans notre vie.

Nous croyons ce que
nous pratiquons.

Dieu nous a donné la Bible pour nous éclairer
quotidiennement. Si nous n’avons pas recours à la Bible quotidiennement pour
nous éclairer, c’est que nous croyons que notre propre lumière est suffisante.
Ainsi, par notre non-pratique, nous jugeons
les Saintes Ecritures, la Bible, comme n’étant pas efficace pour nous guider.
Nous jugeons aussi les ministères d’enseignant que le Seigneur nous a donné.

 

Attention : lorsque nous sommes « inenseignables »,
nous sommes privés de formation : comment osons-nous vouloir enseigner les
autres ?

Nous voyons les plus petites fautes
chez l’autre et nos fautes les plus énormes nous échappent. Si nous savions
reconnaître ce qui nous aveugle, peut-être sau­rions-nous comment aider l’autre
; mais au contraire, nous dénon­çons les fautes d’autrui pour
masquer nos propres errements. C’est en cela que consiste notre hypocrisie.

 

Jésus nous demande : ôte d’abord la poutre de ton œil.
Mais cela est impossible ! Il nous montre combien nous avons besoin de son
aide.

Quelqu’un qui a une poutre dans l’œil relève de la chirurgie.
Bien plus : quelqu’un qui a une poutre dans l’œil est mort. Il a besoin de
quelqu’un qui le ressuscite à la vie.

 

Jésus ne nous juge pas pour nous condamner mais pour nous
ouvrir les yeux, nous ouvrir à une espérance nouvelle. Jésus est le seul à
pouvoir enlever notre poutre.

Il a porté notre poutre pour nous guérir. Il a pris nos infirmités et il s’est chargé
de nos maladies.
Es 53.4

 

Jésus a enseigné : 12  
Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi,
faites–le de même pour eux.

Non
seulement Jésus l’a enseigné mais il l’a fait pour nous à la croix.
Allons à la croix où Jésus
nous opère et nous éclaire.

« Se mettre à la place de l’autre » résume la loi et les prophètes et l’ayant
vécu à la croix, par cette parole-acte Jésus éclaire nos mobiles et règle nos
actes.

 

La grâce de Jésus à la croix, nous purifie, elle entre
dans notre cœur lorsqu’il est ouvert. Notre cœur s’ouvre dans les larmes du
repentir. Et là Jésus nous guérit, nous opère, nous purifie.

 

La guérison de mon aveuglement est un processus qui
commence un jour et qui continue sans cesse.

Et au bout du
chemin : voir Dieu.

Heureux les cœurs purs
car ils verront Dieu !

 

 

Prions :

Seigneur, comment marcher et rendre pur
mon sentier ? Tu es celui qui donne la vue. Guéris mon aveuglement
spirituel et je pourrais suivre tes voies en me conformant à ta Parole.
Je
te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes
commandements !  Je serre ta parole dans mon cœur afin de ne pas
pécher contre toi. J’ai autant de joie à suivre tes instructions que si
je possédais tous les trésors. Je médite tes décrets, j’ai tes sentiers
sous les yeux. Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas
ta parole. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi
! Tes instructions font mon plaisir, ce sont mes conseillères.

Selon
le Psaume 119 v 9 à 24

 

.

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Seigneur !
Seigneur ! :
https://youtu.be/RK2-lPT4c6E

 

Pour aller
plus loin :

Marches-tu
selon la chair ou selon l’Esprit ?

https://soundcloud.com/mission-timothee/meditation-du-28-juillet-le-jugement

 


 

Méditation quotidienne

Dimanche 14 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit
respectée, 
10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
 11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien ; 
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal
, car c’est à toi
qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire
. Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire
!
»

 

C’est une prière qui réunit la terre au ciel, qui appelle
le Seigneur : Viens !

Elle est tendue vers le retour de Jésus-Christ.

 

La prière du notre Père commence par Dieu, le Père et
termine par lui aussi.

Il est le commencement et la fin, l’alpha et l’oméga.

Il est, il était et il vient.

 

C’est parce qu’il règne
que son pardon est efficace dans nos vies.

C’est parce qu’il est puissant qu’il nous donne le pain quotidien, qu’il est le soutien
dans la tentation et qu’il nous délivre du Malin.

C’est parce qu’il a la gloire qu’il peut montrer la vérité de son nom et le sanctifier.

 

Cependant
nous avons un problème :

Où est le règne de
Dieu, où sa puissance s’exerce-t-elle, et qu’en est-il de sa gloire, lorsque
nous regardons le monde autour de nous, ou que nous regardons en nous ?

Comment, face à des
drames insupportables, évoquer la souveraineté de Dieu ?

Dieu est-il un
laborantin qui regarde ses cobayes souffrir ?

Cette fin de prière —
dont l’ampleur majestueuse est si émouvante, nous apparaît bien éloignée de la
réalité.

 

Le bon
point de départ

Cette difficulté a pour
origine une erreur de perspective.
Si notre regard embrasse d’abord ce qui l’entoure, il n’arrivera jamais au sens
profond de la réalité. Il se noiera dans les malheurs si divers du monde et n’y
percevra pas « le règne, la puissance et la gloire de Dieu ».

 

La
bonne perspective
est toute autre. Elle
part de Dieu lui- même. Qu’y avait-il avant le début de l’univers dans lequel
nous vivons ? Dieu seul.

 

Le
problème
, le drame, est que
l’homme, dans son péché, refuse cette perspective. Il se met au centre de tout
et il interprète tout de son point de vue. Comme le montre l’histoire — la
grande et les petites — ce n’est pas «Dieu » qui est « premier servi » mais
l’homme, dont l’orgueil n’a d’égal que son égoïsme depuis l’aube des temps.

 

Dans son grand amour, le Dieu souverain n’a pas utilisé sa
puissance de façon naturelle, selon les possibilités inépuisables de sa
personne. Il s’en sert en s’adaptant aux règles et aux contraintes existant
dans la création après la Chute.

Le Roi du monde est devenu le roi des Juifs, et le Prince
de la vie a connu l’expérience de la mort. La réponse à nos questions se trouve
en Jésus-Christ. Dieu souffre avec nous : il s’est fait notre frère de
souffrance.

 

Les médias ont un
regard horizontal et nous sommes tentés de rester sur cette perspective
horizontale, sociale et humaine.

Si les médias s’étaient
occupés de communiquer la crucifixion de Jésus-Christ, ils auraient dit quelque
chose comme : « Dans le chapitre des crucifixions : vendredi
matin 3 hommes ont été crucifiés par les romains, 2 criminels et le chef de la
secte des Nazoréens. Le soir, ils ont été achevés et enlevés de leur croix afin
de ne pas perturber la fête de la PÂQUES ».

 

Grâce à la Bible nous avons la bonne perspective.
Reconnaître « le règne, la puissance et la gloire de Dieu », c’est saluer le paradoxe de la toute-puissance de Dieu qui
se limite
— exerçant ainsi sa puissance d’une façon inattendue. Dans son
abaissement, sa mort à la croix, loin
d’être impuissant ou faible, Dieu agit
avec efficacité
en totale cohérence avec son projet de salut.

« Le règne, la puissance et la gloire » de Dieu sont à consi­dérer à la
lumière de la croix.

Dieu, dans son amour, utilise sa puis­sance pour sauver
l’homme en triomphant du péché, en acceptant, à la place de l’homme, ses
conséquences.

Dieu établit ainsi son règne au cœur de notre histoire à
la croix. Jésus a fait entrer dans l’histoire le règne, la puissance et la
gloire en prenant sur lui le jugement et l’anéantissement qui nous menaçait.

Si nous sommes encore en vie, que nous
n’avons pas connu l’anéantissement total
, c’est parce que Dieu le Fils est mort
à notre place et qu’il est ressuscité, signe grandiose de la puissance du règne
de Dieu qui a triomphé de la mort.

 

Jésus est la Vérité et pourtant il n’a
pas utilisé sa puissance naturelle pour imposer sa vérité.

Jésus n’a pas fait appel à des légions d’anges pour
prouver son authenticité. La vérité divine est spirituelle et reste cachée à
ceux dont les yeux de l’esprit sont fermés.

Pour ceux dont les oreilles sont ouvertes à la vérité de
Dieu, la révélation biblique, l’évangile est une manifestation de la puissance
et de la gloire de Dieu en son règne.

 

Celui qui est la
lumière du monde est descendu dans les ténèbres, les ténèbres de la croix, pour
souffrir le jugement de Dieu. Abandonné dans la nuit de la séparation d’avec
Dieu, il manifeste par son geste la puissance de Dieu qui détourne de ses
enfants le jugement. Par sa justice, il justifie en Christ ses enfants et par
sa sainteté il sanctifie en Christ ses enfants. Nous sommes justifiés et
sanctifiés par la foi en Christ.

 

C’est une prière qui engage : reconnaitre la
puissance, le règne et la gloire de Dieu nous entraîne à le servir. C’est une
prière d’alliance, d’appartenance.

 

Dieu, le Père, est le
fondement, le centre et l’aboutissement de nos prières.

Par lui, tout est remis
dans sa juste perspective.

Cette prière « Car
c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire » est
déjà l’assurance de la réponse à nos prières : nous avons la certitude,
malgré le paradoxe de la réalité visible, que Dieu a déjà répondu aux prières
et qu’il nous a devancé car cette prière est selon sa volonté. Et cette prière selon sa volonté
change la réalité.

 

C’est une prière qui nous élève et nous porte vers
l’ultime réalité divine : ainsi elle nous sort de nos détresses, non pour
les fuir mais pour les regarder de plus haut, dans la bonne perspective.

 

Nos prières sont fondées en Dieu seul.

 

 

Prions :

Notre Père, tout
t’appartient : nous y compris
.

Non pas à nous, le règne, mais à Toi.

Non pas à nous la puissance, mais à Toi.

Non pas à nous la gloire, mais à Toi.

 

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM 519 A l’Agneau de Dieu  : https://youtu.be/LCITiL2NXMs

 

Pour aller
plus loin :

Luc
2.36-40 Anne prophétesse du prophète

Prédication
du 7 janvier 2024 ERE LE VIGAN Serge Regruto

(video
de 24 mn)

https://youtu.be/imfAGVoJWfo?si=igicqwt01slru-uS


 

Méditation quotidienne

Samedi 13 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit
respectée, 
10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
 11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien ; 
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal
, car c’est à toi
qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.
Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, délivre-nous du mal !
»

 

Nos désirs nous trompent.

La tentation te souffle
d’une voix douce : « il serait agréable de… », «je serais comblé si… », «je
me sentirais bien si… » …

 

Le
problème est l’emprise exercée par le désir. Nous sommes obsédés, captivés par l’objet
de nos désirs ; ce désir nous domine et nous conduit loin de la route que
Dieu nous trace.

 

Notre situation est comme celle d’un marin dans un bateau
qui est pris dans une tempête et qui affronte cette situation.

La tentation pour le marin c’est qu’il peut se trouver
souvent proche d’une île qui s’appelle l’île de la tentation ; mais ce
n’est pas marquer en gros sur un panneau, de sorte que les marins ont
l’illusion que cette île est leur seule issue. De plus dans le bateau il y a
des pirates que sont les convoitises de la chair qui veulent diriger le bateau
vers cette île aux trésors, cette île de la tentation.

 

Et la tentation est de ne pas prendre garde que tout
autour de cette île se trouve cacher des récifs qui feront couler le bateau si
on s’approche de trop près.

Ce risque peut surgir spécia­lement aux heures de
découragement et de désespoir, quand nous sentons la folle envie d’abandonner
la lutte et de donner notre démission de chrétien : c’est là que les
pirates ont les mains libres.

 

Le marin DOIT VEILLER
et ouvrir l’œil, scruter la mer, et, surtout, ne pas perdre de vue la lumière
du phare qui est, pour nous, la Parole de Jésus, la Parole de Dieu.

 

Jésus qui a connu la tentation et en a été vainqueur nous
dit : Veillez et priez.

Jésus nous com­mande de
prier chaque jour : « Père, ne nous laisse pas emporter par la tentation »

 

Jésus nous enseigne à prier « Délivre-nous du mal »
Notre volonté ne permet pas de vaincre la tentation ; la prière le peut, car il s’agit d’un acte spirituel par lequel
Dieu nous donne des armes plus qu’humaines.

 

Si
vous avez à faire face à une tentation permanente ou fréquente, faites-en un
sujet de prière quotidien.

 

Cette prière nous engage à
fuir ce qui est pour nous une occasion de chute.

La prière nous engage, elle coupe les mauvais liens et
fortifie les liens que Jésus a tissés avec nous à la croix.

 

Après avoir prié, comment repérer la
délivrance de Dieu ?

C’est par
les fruits …

Les
fruits visibles dévoilent si c’est JC, le capitaine, qui nous conduit ou nos
convoitises.

Le désir
excessif produit un désir de contrôle, un désir de domination, de la tyrannie,
de la colère, de la médisance …

Le désir
qui est soumis à Dieu, orienté par Dieu produira de l’amour, de la patience, de
l’attention bienveillante, des prières de bénédictions, le contentement en
Dieu.

1 Tim 6 v 6 : (la piété pourrait se résumer par veillez et priez), la piété est
une grande source de gain, si l’on se contente de ce qu’on a.

La
convoitise c’est désirer tellement quelque chose que l’on est plus content de
ce que l’on a en Dieu.

L’inverse
de la convoitise est le contentement en Dieu.

 

Donc le remède et le fruit principal est le contentement en
Dieu.

D’où
provient ce contentement ?

Cela vient de Jésus et de
son Esprit. Tournez-vous vers JC, priez le, prier votre Père. Ecoutez sa Parole
puissante et libératrice. Jésus devient alors votre bien le plus précieux,
votre trésor, votre repos ; en Lui nous trouvons le contentement.

 

JC
engendre en nous des désirs nouveaux, des comportements nouveaux, des habitudes
nouvelles ….

2 COR 5 V 14 à 15  Car l’amour du Christ nous
étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc
tous sont morts ; il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent
plus pour eux–mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

En Christ,
je meurs à moi-même, et Lui vit en moi, je vis pour lui et par Lui.

Je peux
connaitre la faim, la maladie, le bonheur, la tristesse, le confort ou la
souffrance : je puis tout par celui qui me fortifie.

Veillons et prions ! Devant Dieu, mettons la pleine
lumière sur nos convoitises, les récifs de nos tentations. Cela nous humiliera
mais surtout chassera les ténèbres qui mènent à la mort.

Dieu est honoré lorsque nous
reconnaissons avec humilité notre faiblesse et notre échec.

 

Veillez et priez sans cesse, chaque jour !

Combattez le bon combat de la confiance.

Priez et ayez confiance que Dieu a la puissance et la
volonté de vous délivrer.

 

Saisissez les promesses de Dieu avec
une joyeuse assurance car elles vous ont été acquises par le sang de Jésus à la
croix.

Notre espérance et notre victoire est en Jésus, le Christ.

 

Prions :

Père, donne-nous la
grâce de nous exa­miner nous-mêmes régulièrement et avec sérieux, pour nous
permettre de repérer exactement notre position et de ne pas nous laisser
entraîner dans les eaux dange­reuses !

Délivre-nous de notre
propre chair, de nos convoitises qui nous emportent loin de toi.

 

 

Adorons en
chantant
(6 mn) :

Que faut il faire : https://youtu.be/tuRIJxP7XrM

 


 

Méditation quotidienne

Vendredi 12 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit
respectée, 
10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
 11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien ; 
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, pardonne-nous
! »

 

C’est la demande du notre
Père, la plus difficile à prononcer. Pardonner c’est difficile.

Pourquoi c’est difficile ?

Pardonner nous semble
impossible à cause de l’injustice que nous avons subi (torts, blessures…)
: cela réclame réparation.

       
 Nous avons été victi­mes de
l’indifférence, de la méchanceté, de la médisance, voire de la haine ou de la
violence de nos prochains. D’autres sont trahis par la per­sonne en qui ils
avaient mis toute leur confiance.

     
Là où le pardon est le plus difficile à
accorder, c’est dans la famille, parmi nos plus proches.

Plus
grande est la faute, plus difficile est le pardon..
.

 

       
Le pardon nous est
difficile parce que nous calculons : Qui va payer ?

Le pardon, ça coûte. Mais le non-pardon nous coûte plus
cher car il nous enferme dans la blessure et le passé. Le non-pardon nous
conduit à la haine car l’amertume grandit et se transforme en agressivité et
puis en haine. Une des grandes tentations du chrétien est de céder à l’amertume
et à la colère.  Attention de ne pas
laisser en nous des racines d’amertume. Pour vaincre l’amertume, nous devons
vaincre l’esprit de vengeance en laissant Dieu agir dans sa justice. Vivre par
la foi veut dire, ici, faire confiance à Dieu pour régler avec justice toutes
les injustices que nous avons subies ou que nous subissons.

C’est
difficile de pardonner mais quelle est la solution ?

Il nous faut pour cela mettre en lumière le plus grand
obstacle au pardon :

       
Nous croyons que ce que l’autre nous a
fait est impardonnable.

     
Et nous croyons donc que nous sommes
plus juste que l’autre. Nous justifions même nos réactions pleines de haines ou
d’agressivités.

 

       
Mettons en lumière notre colère, notre
non-pardon

Rappelons-nous que nous avons besoin nous-même du pardon quotidien
de Dieu.

(George Hebert) :  « Celui qui est incapable
de pardonner à un autre brise le pont sur lequel il doit lui-même passer 
»

Le pardon est tout aussi indispensable à la vie de l’âme
que la nourri­ture l’est au corps.

 

Cette demande de pardon
est précédée dans cette prière du « notre Père » par
« donne-nous notre pain quotidien ». En effet, de la même manière que
nous demandons à Dieu notre pain quotidien, nous avons à lui demander pardon de
façon quotidienne.

Nous avons besoin de son pardon quotidien.

Et, c’est une promesse précieuse : Dieu donne son pardon avec joie à quiconque
le lui demande
.

 

A quoi sert-il de
demander pardon à Dieu chaque jour ?

       
Cela nous rappelle constamment que nous
sommes sauvés par sa grâce et que nous dépendons de cette grâce pour vivre jour
après jour.

       
Cela nous protège de l’orgueil ;
de l’orgueil de nous croire plus juste que les autres ; nous ne sommes pas
sauvés par nos mérites, mais par ceux de Jésus-Christ, qui nous sont appliqués
gratuitement (nous avons tellement tendance à nous justifier, à nous trouver
des excuses …)

       
Cela nous conduit à recevoir
quotidiennement le pardon divin. Il nous libère de notre culpabilité. Notre
Père nous donne ainsi la paix, le calme d’une conscience purifiée.

 

Par cette prière
quotidienne, Jésus nous apprend à pardonner.

En effet, quand nous sentons l’impossibilité pour nous de
pardonner, jetons-nous au pied du Seigneur et implorons-le de nous donner son
Esprit, la force de pardonner.

Jésus nous donne son Esprit de pardon, cet Esprit qui
l’anime et qui lui a donné la force de pardonner alors que les hommes
commençaient à le crucifier : il a prié et dit « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

 

       
Le pardon coûte : En pardonnant,
Jésus a continué à être crucifié.

       
En
pardonnant, Jésus a continué à subir le jugement de Dieu à notre place afin de
nous libérer de notre culpabilité devant Dieu.

Le vrai pardon n’est possible que par la force du pardon de JC.
Recevons la force du pardon qui est en Christ ; demandons-le dans nos
prières.

 

Exemple d’une prière
impossible devenue possible :

Deux chrétiens qui
rendirent visite à un groupe de chrétiens polonais, dix ans après la fin de la
deuxième guerre mondiale. « Seriez-vous
prêts à rencontrer d’autres chrétiens venant de l’Allemagne de l’Ouest ?
demandèrent-ils.

Ils
veulent demander pardon pour ce que l’Allemagne a fait à la Pologne pendant la
guerre, et commencer à bâtir une relation nouvelle. »

Au début, ce fut le
silence. Puis un Polonais prit la parole. «
Ce que vous nous demandez est impossible. Chaque pierre de Varsovie est imbibée
de sang polonais ! Nous ne pouvons pas pardonner ! »

Cependant, avant que le
groupe ne se sépare, ils dirent le Notre Père ensemble. Quand ils arrivèrent à
«
pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons…
», chacun s’arrêta de prier. La tension remplit la salle. Le Polonais qui avait
parlé avec tant de véhémence dit : « Je
dois vous dire que je ne pourrais plus prier le Notre Père, je ne pourrais plus
m’appeler un chrétien, si je refuse de pardonner. Humainement parlant, je
n’arriverai pas à le faire, mais Dieu me donnera sa force ! »

Dix-huit mois plus
tard, Les chrétiens polonais et ouest-allemands se rencontrèrent à Vienne,
établissant des amitiés solides.

 

Le pardon est une bénédiction. Si vous êtes prêt à pardonner, vous
avez la preuve que l’Esprit de Dieu agit en vous et que vous êtes pardonnés.

Le pardon est même la marque du chrétien, car c’est
seulement par l’Esprit de Jésus que nous pouvons pardonner.

 

Qu’est-ce qui fait la joie de Dieu, notre Père ? c’est
quand ses enfants mangent à la table du pardon.

Le cœur
de Dieu, notre Père s’est tourné vers nous pour nous accueillir dans la joie de
son pardon.

Venez
vous abreuver à la source de sa joie !

Sa joie
est d’entendre ses enfants prier : lui demander ce dont nous avons besoin
pour vivre tous les jours : sa grâce, son pardon, son amour …

La joie
de notre Père est aussi de répondre généreusement, abondamment et réellement à
nos demandes …

Accueillons-nous les uns les autres avec
cette joie du Père.

C’est tellement bon d’être accueilli tel que nous sommes
dans la maison de notre Père !

Prions :

Notre Père, Seigneur, c’est
tellement bon d’être invité et reçu à la table de ton pardon car ta grâce est
généreuse, abondante et renouvelante.

Donne-nous d’accueillir
à notre table tout ceux qui viendront nous demander pardon. Apprends-nous à
pardonner en vivant en pardonné. Par ton Esprit, donne-nous la force de
pardonner profondément et rapidement.   

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM 641
pardon d’avoir jugé : https://youtu.be/PgaTUlMjjfA

 

 

 


 

 


 

Méditation quotidienne

Jeudi 11 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit
respectée, 
10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
 11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; 
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, donne-nous
notre pain quotidien ! »

 

Maintenant nous demandons au Père de
nous donner tout ce dont nous avons besoin quotidiennement pour lui obéir, pour
que son nom, son règne et sa volonté soient manifestes.

Nous nous tournons vers le Père afin
qu’il comble tous nos besoins : – Physiques, psychologiques et spirituels.
Corps, âme et esprit.

Cette prière est un remède aux
inquiétudes : nous nous tournons dans la confiance au Père qui connait nos
besoins.

 

 

 

Ceci nous détourne de l’idée que tout
vient de nous. Sans sa grâce, notre grain planté ne pousserait pas. Nous avons
besoin de sa bénédiction.

Prier pour avoir du pain afin de
survivre suppose une pleine conscience d’être dépendant de Dieu, à tous égards
.

Le
corps : temple du St-Esprit 

Notre corps est important car il est le
véhicule d’une communion profonde qui transcende les choses visibles. Le temple
du Saint-Esprit n’est pas un jouet. Il faut l’honorer et en prendre soin.

Les
riches et les pauvres :

Les
richesses — non pas les biens en eux-mêmes, mais l’attachement que nous
éprouvons à leur égard — peuvent détourner du royaume de Dieu, dit Jésus. La
pauvreté le peut également, si elle est source d’amertume contre Dieu. Cepen­dant,
la pauvreté, plus que la
richesse, incite à se confier à Dieu, la source de toute espérance.

Le Père
rassasie notre âme et notre esprit

En
nous invitant à prier
donne-nous aujourd’hui notre pain
quotidien
, Jésus a en vue deux
niveaux : celui de la nourriture terrestre et celui de la nourriture céleste et
spirituelle de notre relation avec Dieu ; les deux sont nécessaires au plein
épanouissement de notre être.

 

Jour
après jour

La
répétition « aujourd’hui » et « quotidien » peut étonner, mais c’est à tort. Il
ne s’agit pas d’une répétition maladroite.

Le
premier terme marque que nous ne vivons qu’un jour à la fois. Demain ne nous appartient
pas. Le présent est le seul moment qui importe.

Cependant,
si Dieu nous a accordé la possibilité de prendre des précautions, c’est qu’il
souhaite que nous utilisions avec gratitude ses dons dans la foi.

Mais
un danger bien réel existe
: celui de transformer l’utile et le légitime en fin en soi et en idole. Cela
peut se produire en cherchant une sécurité toujours plus grande, comme si tout
dépendait de nous. Il faut apprendre la difficile leçon de tout attendre de
Dieu
, de vivre comme ne possédant rien alors que nous possédons. Il
convient aussi de savoir être satisfait de ce que nous avons.

C’est une grande source
de gain que la piété, si l’on se contente de ce qu’on a. Car nous n’avons rien
apporté dans le monde, comme aussi nous n’en pouvons rien emporter. Si donc
nous avons la nourriture et le vête­ment, cela nous suffira.10

L’adjectif
« quotidien » évoque un autre aspect de l’action de la providence divine. Si
nous avons ce qui est suffisant pour aujourd’hui, c’est que Dieu était à
l’œuvre, avec nous, hier pour nous le donner maintenant. Car notre pain du jour
est le fruit de multiples circonstances dans le passé. Quand donc nous prions «
donne-nous
aujourd’hui
notre pain
quotidien », «
quotidien » a le sens de ce jour, demain et tant que nous vivrons.

L’épisode de la manne dans le désert
est très éclairant. Dieu a donné aux enfants d’Israël la nourriture du jour et
a fait appel à leur foi pour la suite. Il a dû leur être très difficile de ne
pas ramasser plus afin de constituer des réserves pour les jours à venir.

Mais, au désert, la manne ramassée en excédent a pourri !
N’y a-t-il pas là un bon sujet de réflexion pour notre société de consommation
?

La
prière de Jésus est une exhortation à plus de confiance. La fidélité de Dieu
est permanente. Si nous l’avons expérimentée jusqu’ici, continuons de compter
sur elle pour l’avenir, même si les nuages des tempêtes
politico-socio-économiques alourdissent l’horizon.

 

Le
démuni exclu par le « Notre Père » ?

Un chômeur peut-il prononcer cette
prière ? Assurément, car mieux que quiconque il peut mettre Dieu au défi d’être
fidèle à ses promesses.
Il en est ainsi et,
plus tragiquement encore, pour tous ceux qui souffrent de la famine et sont im­puissants
pour faire quoi que ce soit.

La
Bible dit que Dieu est le Dieu de toute espérance et elle nous invite à espérer
« contre toute espérance ».12 Dans les cas dramatiques, où les
espoirs humains semblent nuls et où la foi est mise à rude épreuve, le croyant
a un appui : la miséricorde de Dieu. L’assurance que son avenir est entre les
sûres mains de Dieu est sa consolation.

La
prière se transforme alors en une expression de détresse et un appel à l’aide
auquel le Père céleste, précisément parce qu’il est puissant, est seul capable
de répondre. « Où es-tu. Seigneur ?» ; « Pourquoi suis-je abandonné ?» ; « Les
mé­chants vont-ils toujours prospérer ? » : c’est là le thème de nom­breux
Psaumes, y compris du célèbre Psaume 22, dont les termes évoquent si bien la
situation des plus démunis :

L’Éternel n ‘a ni
mépris ni dédain pour les peines du

malheureux.

Et il ne lui cache pas
sa face ;

Mais il l’écoute quand
il crie à lui.13

Cependant,
en tant que chrétiens, nous n’avons rien dit d’utile en rappelant ces diverses
formes de souffrance extrême, si nos propos ne débouchent pas sur une action.

 

Le « nous » : donne-nous
notre pain, ce « nous » nous engage de reconnaître le besoin de notre
frère, de notre sœur qui fait aussi appel à la grâce du même Père.

Par cette prière, Jésus m’engage à me
mettre à la place de mon frère, de ma sœur.

Prions :

Notre Père, tout notre
travail serait sans fruit sans ta bénédiction car le sol est maudit. Accorde-nous
ta bénédiction, ton pardon quotidien, ta Parole quotidienne, ton amour, tes
soins quotidiens, ta sagesse et tes forces afin que nous soyons une bénédiction
débordante pour notre entourage.

 

»

 

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Ô céleste
Père :
https://youtu.be/-SBcVRCT1QU

 

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 10 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit
respectée, 
10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
 11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien ; 
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; 
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, que ta volonté
soit faîte ! »

 

Lorsque le moment de vérité est venu, tous ont abandonné
Jésus. Jésus est resté seul. Jusqu’au bout il a tenu ferme, il est allé
jusqu’au bout de son amour pour son Père, pour nous sauver. Pour tous, cette
croix était une malédiction, un échec total. Cependant Dieu le Père en a fait
le salut du monde.

 

Dieu est souverain sur
l’histoire et sur les événements de nos vies.

Aucune volonté, pas
même celle du Diable, n’a la capacité de s’opposer avec efficacité à la volonté
de Dieu.

Dieu est vraiment libre
de faire ce qu’il veut.

 

Quelle est la volonté dont il est question dans
cette prière ?

 

       
C’est la Volonté personnelle du Père, non celle d’un
ordinateur : ta volonté, toi notre Père, c’est personnel. Dieu n’est pas
un ordinateur qui déroule son programme.

 

Dieu a un plan pour son peuple et pour chacun de
nous.

 

C’est un projet de paix et de joie d’un père pour ses
enfants.

 

C’est comme si le
Seigneur voulait nous tirer en avant par sa volonté, sa Parole et son Esprit,
par des cordages d’amour (Osée 11 v 4
 
Je les ai tirés avec des liens d’humanité, avec des chaînes d’amour.)
 :

 

Laissons-nous attirer
par notre Père !

 

Que ta volonté soit
faite sur la terre comme au ciel !

Oui, que ton règne
vienne !

 

       
Par cette prière, je suis appelé à m’accorder à la
volonté de Dieu.

Il en est comme d’un
enfant sur les genoux de son père pour conduire un grand voilier : la
volonté de l’enfant et du père s’unissent pour une belle aventure. Ainsi le
Père conduit notre vie et nous apprend à participer.

 

Notre Père nous apprend
à regarder comme Lui
.

Il nous apprend à
écouter de bons conseils, à écouter sa Parole
.

Il nous apprend à
réfléchir
.

 

Cela veut dire que je désire faire sa volonté et non la
mienne. Que je ne quitterai pas le navire lorsque tout autour de moi semble
échouer et trop difficile à supporter.

 

Cela implique que je suis
prêt à « obéir à Dieu dans toute sa volonté et dans tous les domaines de
ma vie ».

 

Ici nous
avons 2 problèmes :

       
Comment connaître les
directives de Dieu ?

 

       
Et comment appliquer à ma
vie les directives de Dieu ?

 

       
Le
premier problème, « Comment connaître les directives de Dieu ? »
est résolu par Dieu et non par nous. Il nous a donné sa Parole afin que nous
connaissions sa pensée, ses commandements, ce qui est bon, agréable et parfait.
Donc écoutons les prédications lors des cultes. Lisons la Bible, toute la Bible
et faisons comme l’enfant qui apprend tout de son Père qui est le capitaine.

 

Le
deuxième problème :

       
Comment
appliquer à ma vie les directives de Dieu ?

Sans
Christ en nous, cela nous est impossible comme le décrit Paul dans sa lettre
aux Romains chap 7 v 19-24

19  Je ne fais pas le bien que je veux, mais je
pratique le mal que je ne veux pas.

24  Malheureux que je suis ! Qui me
délivrera de ce corps de mort ?

 

Si
vous êtes arrivés à ce désespoir, bénissez Dieu car ce sont les douleurs de
l’enfantement.

 

Oui ! « Rm 7 v 25  Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus–Christ notre Seigneur »

 

car :

Ce n’est plus moi qui vis
mais Christ qui vit en moi. Devant la croix, devant le sacrifice volontaire de
Christ pour moi, je lui ai donné ma vie, Dieu m’a enfanté par son Esprit et sa
Parole.

 

 

Dieu le Père a envoyé son Esprit d’adoption pour conduire
ses enfants, pour leur apprendre l’obéissance joyeuse.

 

Notre obéissance triste
vient de ce que nous oublions que nous ne sommes pas des esclaves mais des

fils du Roi.

 

 

Le Père m’apprend son
amour. Il m’éveille à sa joie, à la vie. Sa volonté n’est pas vécue comme une
contrainte venant d’un patron mais comme une bénédiction d’un père qui veut le
meilleur pour son enfant. L’enfant ne
comprend pas souvent, ne voit pas souvent le bien que le père lui donne, mais
il est sûr de son amour.

 

Notre Père nous apprend
aussi à l’attendre.

 

« Attends-toi à
l’Eternel. » Dieu nous fait souvent attendre. Il n’est pas aussi pressé que
nous le sommes. Il nous conduit pas à pas pour nous apprendre à lui faire
confiance.

 

Ainsi, peu à peu, pas à pas, dans la confiance, tous nos
désirs s’orientent dans la direction du Père. Son règne vient ! Réjouissons-nous !

 

Prions :

Père, accorde ma
volonté à la tienne et que je me réjouisse de toutes tes décisions avec tes
enfants !

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Ô céleste
Père :
https://youtu.be/-SBcVRCT1QU

 

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 9 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père
céleste !
Que la sainteté de ton nom soit respectée, 10 que ton
règne vienne
, que ta volonté soit faite sur la terre comme
au ciel. 
11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; 12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; 
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre Père, que ton
règne vienne ! »

 

Jésus nous apprend à prier, il commence par nous
enseigner à nous tourner vers Dieu en tant que Père
(à l’origine de tout ce qui est
bon),
plein d’autorité et de puissance car il est aux cieux, au-dessus
de tout et tous, il domine
sur les nations, les peuples, la terre et les
étoiles … Jésus nous encourage à faire confiance en Dieu, en sa bonté et en sa
puissance.

 

Dieu est notre Père, il aime
entendre notre prière, il aime nous parler et nous répondre. Il a la puissance
de répondre à nos prières.

 

Notre Père est Roi au-dessus de tous les rois. Ainsi,
nous sommes fils et filles du Roi
et nous nous adressons à notre
Père qui règne et qui nous fait régner par son règne dans nos cœurs.

 

Notre Père règne et nous fait régner sur nos peurs et nos
angoisses.
Jésus nous invite à prier
avec autant de liberté confiante qu’en ont des enfants qui vont s’asseoir sur
les genoux de leur père.

Charles Spurgeon raconte
qu’une nuit alors qu’il souffrait d’une dépression profonde et était au
désespoir, il a « plaidé » devant le Seigneur : « Si mon enfant souffrait ainsi de l’angoisse, je l’écouterais et je
ferais tout pour le soulager. Tu es mon Père ; je suis ton enfant. Ne veux-tu
pas me traiter comme ton enfant ?
» Son angoisse a disparu et le
prédicateur s’est endormi paisiblement et s’est réveillé le lendemain, avec les
mots « Abba, Père » sur les lèvres et dans le cœur.

 

Nous prions Celui qui peut nous changer, Celui qui peut
changer les personnes et le cours de l’histoire.

Nous prions Celui qui peut changer les choses.

 

Que ton Règne vienne !

 

Le Catéchisme de Heidelberg formule ainsi cette
demande : Règne sur nous
par ta Parole et ton Esprit de telle sorte que nous nous
soumettions de plus en plus à toi.

 

Le règne de Dieu
s’étend sur des personnes.
Cela nous concerne donc directement ! La
mention de la Parole et de l’Esprit nous montre de quel ordre est
ce règne : il s’établit dans les cœurs de
telle sorte que des fruits vont en démontrer la réalité, alors même que
beaucoup ne se rendront peut-être compte de rien. Les fruits parleront plus
que les paroles
.
C’est au fruit qu’on
connaît l’arbre
(Mt 12.33). On se souvient que Jésus recommande la
discrétion : Quand tu pries…, quand tu jeûnes…, quand tu fais l’aumône
(Mt 6). Le contraire de la pub !

 

Bien que nous soyons dans ce
monde – ou plutôt parce que nous sommes dans ce monde – nous ne devrions vivre aucun compromis avec ces trois ennemis que sont la chair, le
diable et le monde
[1]. Entre chacun d’eux
et nous, il doit y avoir la croix, c’est-à-dire une mort !
[2]

 

Le Catéchisme de Genève demande : Comment pries-tu pour que ce règne vienne ? Réponse
:
Je demande que Dieu augmente de
jour en jour le nombre des fidèles et qu’il les comble de ses dons sans cesse
renouvelés de son Esprit ; qu’il nous révèle chaque jour davantage sa vérité ;
qu’elle éclate au grand jour pour chasser les ténèbres.

 

Christ
est la lumière qui chasse les ténèbres
, il est vainqueur du
prince des ténèbres ; il
nous donne donc sa victoire sur Satan, sur le monde et sur le péché. Il nous a
donné les moyens de régner sur nos tentations. Il nous a fait assoir dans les
lieux célestes pour nous donner autorité sur les ténèbres.
Son règne de lumière,
de vérité et de grâce s’étend dans nos cœurs, nos maisons, l’église et le monde.
Christ règne dans l’église
par son Esprit et sa Parole pleine d’autorité et de puissance ; il règne
par une soumission mutuelle à travers les dons spirituels qu’il donne à chacun.
En tant que Roi, Christ nous apprend à prier, il nous apprend la dépendance à
son Père qui est notre Père. En nous soumettant à sa royauté, nous régnons en
apprenant à nos enfants et les uns aux autres (jeunes convertis, enfant dans la
foi, nouveaux dans l’église …) à dépendre toujours plus de notre Père, à se
placer sous son autorité et sa grâce.

 

Paul Wells écrit : “Par cette prière, nous souhaitons voir le
règne de Dieu s’étendre d’une façon
extensive, Dieu
faisant progresser sa vérité dans le monde. Nous désirons également que son
règne s’étende d’une façon
intensive :

cette prière est un engagement à nous consacrer pleinement
à Dieu”
.

 

Prions :

Notre Père, toi qui règnes
dans les cieux et sur la terre, toi qui combles de ta paix et de ta joie tous
les fidèles,

fais-nous vivre de ta
vie et marcher comme des enfants de lumière.

 

0 Christ, Fils de Dieu,
Prince de paix,

nous implorons ta bonté
sur nous et sur tous nos frères.

Par ta victoire, nous
te supplions,

Exauce-nous, Seigneur
de gloire !

 

Augmente la foi de ton
Eglise,

afin qu’elle rende
fidèlement témoignage de ta grâce,

et sauve l’humanité qui
manque cruellement de grâce et de pardon.

 

Toi qui n’es entré dans
ta gloire qu’à travers beaucoup de souffrances,

viens au secours de
tous ceux qui souffrent.

 

Saint-Esprit, Seigneur
de gloire,

selon ta promesse, change
leur tristesse en joie, donne-leur la foi en ton triomphe.

Console et redresse
ceux qui sont accablés par le deuil,

fortifie ceux qui sont
faibles dans la foi,

raffermis ceux qui
doutent.

Déploie en faveur des
malades ton pouvoir de guérison,

soutiens ceux dont les
forces déclinent,

rassure les mourants
par ta présence qui sauve.

 

Dieu vivant, qui, par
la victoire de ton Fils sur la mort,

nous as ouvert les
portes de la vie éternelle,

fais-nous la grâce, de
ressusciter dès maintenant à une vie nouvelle :

transforme-nous par la
puissance du Saint-Esprit,

arrache-nous à nos œuvres
de mort

et délivre-nous de la
domination du péché ;

nous te le demandons au
nom de Jésus-Christ, notre Seigneur.

 

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Ô céleste
Père :
https://youtu.be/-SBcVRCT1QU

 

 

 




[1]             La chair : la volonté propre (Ro 8.7 ; 1 Co 15.50) ; le
monde dans son opposition à Dieu (Ro 12.2 ; 1 Jn 2.15) ; le Diable, non pas
tout-puissant, mais puissant (Hé 2.14 ; 1 Pi 5.8 ; 1 Jn 3.8).

[2]
Notes inspirées
d’une prédication de Charles Nicolas

 

Méditation quotidienne

Lundi 8 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 6

(environ 27 après
JC)

 

7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les
membres des autres peuples : ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils
seront exaucés. 
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous
avez besoin avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre
Père céleste ! Que la sainteté de ton nom soit respectée, 
10 que ton règne
vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 
11 Donne-nous
aujourd’hui notre pain quotidien ; 
12 pardonne-nous
nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; 
13 ne nous expose
pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

14 Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi ; 
15 mais si vous
ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos
fautes.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Que le nom de Dieu
soit magnifié ! »

Méditation inspirée
d’une prédication de Charles Nicolas

 

Ps 119.
65-72 ; Mt 6.9-10

 

La prière que Jésus nous
enseigne comporte 6 demandes. Jean Calvin fait remarquer que les 3 premières demandes concernent la gloire
de Dieu
et qu’il n’y est nullement
question de nous-mêmes
. N’est-ce pas étonnant ? Cela nous rappelle une
vérité capitale : Dieu
lui-même devrait être notre principal sujet de prière.
En fait le Notre Père
commence et se termine avec Dieu. Et nous remarquons qu’aux demandes du
début correspondent les affirmations de la fin (Car c’est à Toi…)
! Cela s’appelle demander ce que Dieu veut. On pourrait dire que c’est
une prière à laquelle Dieu peut dire Amen !

 

Est-ce s’oublier soi-même ? En un sens, oui.
Mais le chrétien sait aussi que tout ce qui contribue à l’honneur de Dieu est aussi
bon pour lui-même
.

 

Le Catéchisme de Heidelberg le dit ainsi : Les 3
premières demandes du Notre Père se rapportent donc à notre intérêt personnel, quand
bien même
leur but principal est la glorification du Nom de Dieu.

Quelle profondeur ! Quelle maturité !

 

Le Petit Catéchisme de
Westminster
(1646) commence ainsi :

Quel est le but principal de la vie de l’homme ? Réponse : Le but principal de la vie de l’homme est de
glorifier Dieu et de trouver en lui son bonheur éternel
.

 

Que ton Nom soit sanctifié

 

Qu’est-ce que cela signifie,
puisque Dieu est déjà saint ? Le
Catéchisme de Genève
(J. Calvin) nous aide à comprendre : Dans l’Ecriture, le Nom de Dieu désigne la
connaissance qu’on en a, sa reNOMmée parmi les hommes. Nous souhaitons que sa
gloire soit exaltée en tout lieu et à travers toutes choses.

 

Sanctifier le Nom de
Dieu, c’est donc attirer les regards vers Lui
. On le faisait autrefois avec de multiples expressions comme
: Mon Dieu ! Si Dieu le veut, Grâce à Dieu, Dieu soit loué ! Gloire à Dieu !
Quand on me demande
comment je vais, souvent je réponds : – Je vais bien, grâce à Dieu.

Ce n’est pas parce que le risque de le dire machinalement existe, qu’il ne faut
pas le dire. Nous le faisons aussi quand nous prions avant les repas. Sanctifier le nom de Dieu
signifie que ces choses que nous vivons ou qui nous entourent n’existent
pas sans Dieu
. Elles sont reliées à Dieu.

 

C’est le contraire de l’impiété dont parle l’apôtre Paul, qui consiste à rendre la vérité
captive
(Ro 1.18). Pour
nous, la piété est de première importance, pas tant parce qu’elle nous assure
des promesses éternelles (1 Tm 4.8), mais d’abord parce qu’elle est juste.
Ce qui est injuste, c’est l’impiété.

Plusieurs attitudes ‘impies’ peuvent être évoquées :

Avoir
honte de se réclamer du Seigneur en public
, comme Pierre lors du procès de Jésus (Mt 26.69-75). Qui
peut dire qu’il n’est jamais resté silencieux alors qu’il aurait été juste de
dire quelque chose
? La peur du regard des autres nous rend muets, trop souvent. La foi implique un engagement
du cœur, mais aussi des lèvres
(Ro 10.10).

 

– Prendre le nom du Seigneur en vain en se réclamant de
lui tout en vivant de manière contraire (Mt 7.21ss). Sanctifier,
c’est aussi séparer de ce qui est impur. Jacques en parle quand il dit
que par la même bouche, on peut bénir Dieu et dire des méchancetés.

 

– Ne pas être reconnaissant, ou même vivre dans
une perpétuelle inquiétude (Mt 6.19-32). Je cite Ch. Spurgeon : Chrétien,
cesse d’offenser ton Seigneur en portant sans cesse un front soucieux.

 

– Ne pas reconnaître notre péché, car c’est non
seulement être dans le mensonge, mais c’est aussi faire Dieu menteur (1
Jn 1.10).

 

D’une manière générale, deux
attitudes peuvent attenter à l’honneur de Dieu dans la vie d’un chrétien : la
mondanité et le cloisonnement de son
existence
.

Si nous pouvions voir la sainteté de Dieu ! Alors, c’en
serait fini de l’orgueil et de la vanité. Le
Nom de Dieu est sanctifié quand notre moi est détrôné.
[1]

 

Qu’est-ce qui m’empêche de
contempler Dieu ?

       
Mon
Manque de foi

       
Mes
Préoccupations

       
Mes
Pensées vagabondes

 

Ma vocation est de rendre à Dieu la gloire en tout temps,
en toutes circonstances. Ne laissons pas les obstacles, les épreuves, les
souffrances nous empêcher de rendre gloire à Dieu par la foi, tout au
contraire.

 

Le regard bienveillant et sanctifiant du Père et du Fils
est sur nous. Ce regard nous transporte dans son royaume. Il nous forme et nous
transforme à son image afin d’accomplir notre vocation.

Nous sommes transformés dans le regard du Père, par sa
gloire et pour sa seule gloire.

Cette transformation est contagieuse ; elle se
propage vers ceux que nous côtoyons, de gloire en gloire, de renommée en
renommée.

 

Jésus-Christ est ma valeur, ma dignité, ma bonté, ma
sainteté.

 

Que Christ renouvelle nos cœurs par sa gloire et pour sa
gloire !

 

 

Prions :

Seigneur, nous venons
dans ta maison pour te louer, t’adorer, toi qui es seul digne de
louanges !

Conduis nos cœurs, nos
pensées et notre communion dans une adoration en Esprit et en vérité, que nos
vies soient entièrement consacrées à la proclamation de ta gloire, par
Jésus-Christ, notre Seigneur.

Non pas à nous, Père, non pas
à nous, mais à ton nom donne gloire, à cause de ta bienveillance, à cause de ta
vérité !

 

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Ô céleste
Père : https://youtu.be/-SBcVRCT1QU

 

 

 




[1]
Paul Wells.

 

Méditation quotidienne

Dimanche 7 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

 

38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour
œil et dent pour dent
. 39 Mais moi je vous dis de ne pas résister au
méchant. Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi
l’autre. 
40 Si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta
chemise, laisse-lui encore ton manteau. 
41 Si
quelqu’un te force à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui.
42 Donne
à celui qui t’adresse une demande et ne te détourne pas de celui qui veut te
faire un emprunt.

43 Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Tu
aimeras ton prochain
 et tu détesteras ton ennemi.’ 
44 Mais moi je
vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien
à ceux qui vous détestent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent, 
45 afin d’être les fils de votre Père céleste. En
effet, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir
sur les justes et sur les injustes. 
46 Si
vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les
collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même ? 
47 Et si
vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les
membres des autres peuples n’agissent-ils pas de même ? 
48 Soyez
donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« L’amour pour les
ennemis »

 

Ce commandement d’aimer
nos ennemis suscite à la fois la plus vive admiration et le plus fort
ressentiment à l’égard de cette charte de la vie chrétienne posée par Jésus. De
plus, elle constitue une sorte de point culminant où se révèle le caractère
radical de l’amour du Christ.

 

Mais comment
vivre ce commandement de Christ ?

La Loi et
l’Evangile sont comme les deux mains de Dieu : ce que d’une main, sa Loi, Dieu
ordonne, de l’autre, son Evangile, Dieu le donne ! Pour nous conduire à notre
enrichissement personnel, la Loi et l’Evangile, dans la pédagogie divine, se
donnent mutuellement la main, ils s’éclairent et s’impliquent mutuellement.

A tel point
que la Loi et l’Evangile deviennent incompréhensibles l’un sans l’autre. Nous
sommes incapables de comprendre ce que Jésus-Christ est venu faire sur la
terre, avant de connaître la Loi qu’il s’est donné pour mission d’accomplir. Et
la Loi, à son tour, appelle l’Evangile comme l’issue du drame dont elle est le
révélateur. La Loi est un pédagogue, dit l’apôtre Paul, qui nous conduit au
Christ (Ga 3:24).

De telle sorte
que chacun des préceptes
de la Loi morale de l’Ancien Testament, passant par les lèvres du Christ (le
cinquième chapitre de Matthieu nous en donne de nombreux exemples), devient,
pour le croyant, une glorieuse promesse !
Cette parole désigne alors, à
ses yeux, la nature et l’étendue de la liberté à laquelle le Seigneur veut
élever ses enfants, au travers de sa grâce et de l’œuvre progressive de
sanctification et de régénération qu’il entreprend dans leur vie
[1].

 

Dieu nous libère de la
vengeance et nous
engage dans son
artisanat de paix. C’est la liberté des enfants de Dieu.

 

Le défi consiste à
aimer
le méchant (v. 39) et
les ennemis
v
(44). Nulle part ailleurs,
notre besoin de la puissance du Saint-Esprit (dont les prémices sont l’amour)
n’est plus grand.

Cette parole révèle aux croyants jusqu’où peut
aller, ici-bas, la liberté prophétique des enfants de Dieu, dans leurs
relations sociales
. Il est notable que le
comportement désigné par ce précepte implique, de la part de l’offensé, une
maturité spirituelle réelle. Il suppose que le Saint-Esprit ait déjà fait une
œuvre de régénération dans sa vie. En particulier, que les questions d’amour-propre,
dont les hommes sont généralement prisonniers, aient été comme désamorcées au
travers d’une rencontre personnelle avec le Christ. Celui dont Jésus parle,
ici, est un croyant qui a été libéré de la préoccupation de soi, et qui a
acquis suffisamment d’assurance, dans la grâce, pour ne plus être déstabilisé
par les agressions extérieures qu’il subit. Cette injonction, encore une fois,
résonne dans le cœur du disciple comme une glorieuse promesse
[2].

 

Il ne peut être que le fruit de l’amour auquel le Saint-Esprit
travaille à élever les enfants de Dieu.

 

C’est bien
cette gratuité et cette générosité
qui feront reconnaître les chrétiens, en ce monde, comme

« fils de
leur Père qui est dans les cieux » (verset 45).

 

C’est une éducation de nature spirituelle dont il
est question, et qui réclame beaucoup de temps, et qui, de surcroît, n’est
jamais tout à fait terminée ici-bas, même pour le croyant qui aurait déjà été
capable, en plusieurs occasions concrètes de sa vie, de laisser son manteau à
celui qui lui dérobe sa tunique.

Cette partie du sermon sur la montagne est
conclue, au verset 48, par l’exhortation : « Soyez donc parfaits, comme votre
Père céleste est parfait. »

L’objectif
du précepte, c’est de faire progresser les enfants de Dieu, toujours et
davantage, vers la perfection de leur Père, mais une perfection – la chose est
entendue – qui est une perfection «eschatologique», qu’aucun d’eux n’atteindra
entièrement dans le temps présent, et qui restera toujours perfectible ici-bas
 : c’est le «déjà» et le «pas encore» du
Royaume de Dieu.

 

Si la prière d’inter­cession exprime à quel point nous
aimons, elle est également un moyen de faire croître notre amour. En effet, il
n’est pas possible de prier pour quelqu’un sans l’aimer, ni de persévérer pour
lui dans la prière sans que notre amour en sorte plus fort et plus mûr. C’est
pourquoi, nous n’avons pas à attendre d’éprouver de l’amour pour notre ennemi
avant de nous mettre à prier pour lui. En priant, notre amour naîtra, deviendra
comme un bourgeon, puis s’épanouira. Jésus priait pour ses bourreaux alors
qu’ils enfonçaient des clous dans ses pieds et ses mains.

 

Est-il possible que Jésus nous demande d’aimer
au-delà de ce que nous pouvons imaginer ? Lorsque nous regardons jusqu’où
Jésus est allé pour nous qui étions ses ennemis, nous pouvons répondre le Oui
qu’est Jésus-Christ !

 

Oui,
parfois nous sommes au bord des larmes. C’est le chemin de la transformation.
C’est un chemin qui mène loin, il pointe vers le retour de Celui qui est le
pont, de Celui qui tient la main de Dieu le Père et de nous tous qui
l’attendons.

 

Prions :

 

Seigneur,
notre Dieu, notre Père, toi qui es amour plein de grâce et de vérité, nous nous
présentons devant toi avec le sentiment de notre misère et du besoin terrible
que nous avons de ta grâce et de ton secours. Ce passage de ta Parole que nous
recevons ce matin est bien une de celles qui nous montre clairement qu’en
dehors de Jésus nous ne pouvons rien faire. Puisque tu nous as aimés de la
miséricorde la plus immense, puisque tu nous as aimés lorsque nous étions tes
ennemis, nous adorons ton amour et nous reconnaissons qu’il nous engage à
aimer, à aimer même nos ennemis. Rends-nous en capables, en touchant nos cœurs
et en les remplissant de ton Esprit. Nous te le demandons au nom de Jésus,
notre salut et notre espérance.

 

 

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

Il a détruit
l’inimitié :
https://youtu.be/6Jt8KogJAd8

 

 

 




[1] Citation de
Michel JOHNER 

[2] Citation de
John Scott

Méditation quotidienne

Samedi 6 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Vous êtes le
sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?
Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes. Vous êtes
la lumière du monde.

 

Une ville située sur une montagne ne peut pas
être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un
seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la
maison. Que, de la même manière, votre lumière brille devant les hommes
afin qu’ils voient votre belle manière d’agir et qu’ainsi ils célèbrent la
gloire de votre Père céleste.

Ne
croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu
non pour abolir, mais pour accomplir
.

En effet, je vous le dis en vérité, tant
que le ciel et la terre n’auront pas disparu, pas une seule lettre ni un seul
trait de lettre ne disparaîtra de la loi avant que tout ne soit arrivé. Celui
donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux
hommes à faire de même sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ;
mais celui qui les mettra
en pratique et les enseignera aux autres, celui-là sera appelé grand dans le
royaume des cieux.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
sel et la lumière du monde »

 

A quoi je sers ? Quelle est mon utilité sur cette
terre ? Puis-je changer quelque chose dans ce chaos ? C’est inutile,
je ne vaux rien …

Oui,
nous connaissons tous de
près ou de loin ce sentiment d’impuissance et d’inutilité, cette crise de
confiance.

Mais Jésus nous dit : Vous, vous
êtes le sel de la terre ! Vous êtes la lumière du monde !

Par sa parole, Jésus coupe à la racine
cette mauvaise herbe de la désespérance, ce poison de l’âme !

Par
sa parole, il nous assure : Vous, vous êtes le sel de la terre !

 

Un
été, nous avons visité l’usine de sel à Aigues-Mortes.

Quelle
immensité !  Quel travail !

Une
chose qui m’a également étonné, c’est que le sel a plus de 14 000
utilisations !

Le
sel est utile dans tous les domaines : besoins familiaux, nourriture,
industrie, technologie, médecine…

 

Quelques
dizaines d’années avant JÉSUS-CHRIST, Jules César avait demandé à un de ses
ingénieurs de chercher un endroit pour faire du sel.

Cet ingénieur a choisi Aigues-Mortes à
cause de son exposition au soleil et au vent !

De même pour
nous : Quel est le processus permanent de salaison par lequel Dieu nous
fait devenir sel ?

Nous sommes
appelés à être constamment exposés et travaillés par Dieu.

La Lumière de
la parole de Dieu et le vent, le souffle du Saint Esprit impriment et appliquent
la Parole dans nos cœurs et nos vies.

Etudier, méditer et
appliquer la parole de Dieu, cela prend du temps mais cela est nécessaire.

Ne vous êtes-vous
jamais dit : « j’aimerai que ma vie soit plus utile pour Jésus
Christ » ?
Si oui, qu’avez-vous fait pour vous préparer ? l’étude et l’application de la
Bible sont le moyen privilégié pour devenir un serviteur efficace de Jésus
Christ.

Devant
la parole de Dieu, demandez à l’Esprit de Dieu de souffler sur vous !

Il
vous habite : laissez-le aller de partout dans votre cœur et votre vie,
qu’il remplisse tout, JÉSUS-CHRIST pose son souffle sur vous, vous exhorte,
vous console, vous corrige, vous guérit.

Connaissez-vous
le lieu où le Saint-Esprit souffle particulièrement fort ?

 Connaissez-vous le lieu privilégié où grandit
notre amour ?

C’est
la prière …

 

Oui,
exposons notre indignité
devant Jésus : nos maladies spirituelles, nos péchés, tout ce qui nous
emprisonne et qui nous écrase. Toutes nos colères et nos indignations, toutes
nos préoccupations.

C’est dans la confiance que nous nous
exposons à JÉSUS-CHRIST : à sa parole et son Esprit !

Luther écrit ceci : « Dans la
justice qui vient de la foi, nous n’effectuons aucune œuvre, nous n’offrons
rien à Dieu ; nous recevons seulement, et nous permettons qu’un autre œuvre en
nous, à savoir Dieu. »

 

Ce processus de
salaison ne se termine jamais.

Ce n’est que parce que
je suis salé en permanence de la parole, par la foi, que je reçois JC et toute
sa grâce, que je peux donner soif et saler autour de moi.

Calvin, à la suite de Luther, a affirmé
avec force qu’une vocation est adressée par Dieu à tout individu. Cette
vocation fait de chacun de nous une personne unique et responsable d’elle-même.

Tout
croyant est prêtre devant Dieu. Tout croyant est appelé à servir Dieu par ses
prières, ses pensées et ses actes dans sa vie de tous les jours.

 

Vous avez une vocation forte : vous êtes le sel de la terre !

Vous êtes une incroyable force d’influence dans le monde !

 

Vous
me direz, c’est bien loin tout ça : ce sont nos ancêtres dans la foi qui
ont influencé le monde, nous, maintenant nous sommes petits, faibles, sans
intellectuel …

Mais
Dieu appelle qui ? …

Les faibles et les petits en ce monde.

Ce n’est pas un grain de sel qui est
utile mais une pincée : il faut être plusieurs pour que le sel fasse son
effet.

Ni seul, ni beaucoup, une pincée :
la prière communautaire et l’amour fraternel.

Vous vous êtes le
sel !

Jésus le dit au
pluriel : en communauté !

Un grain seul, ce
n’est rien. Mais une pincée, juste une pincée, et cela révèle le goût de Dieu,
par l’amour dont vos actes témoignent.

Vous êtes donc une influence positive pour ce monde.

Allez : salez la terre !

Le sel ne se
glorifie pas, il magnifie la bonté, le goût d’un autre.

Il révèle
celui qui travaille dans son cœur et sa vie : JÉSUS-CHRIST !

Jésus est
celui qui accomplit la loi, l’alliance, la volonté infiniment bonne de Dieu.

A Dieu seul
la gloire !

 

Prions :

 

Seigneur,
tu nous as donné une grande vocation ainsi qu’une grande valeur, mais nous nous
présentons devant toi avec un cœur confus : nous perdons si souvent de vue
notre vocation. Accomplis en nous et à travers nous ta volonté, l’œuvre de la
foi, notre vocation d’être sel et lumière du monde. Ainsi tu seras magnifié ;
le goût et l’odeur de ta bonté se propageront et nous nous réjouirons à ta
lumière.

 

         

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

JEM 495
SEIGNEUR, PAR LA CLARTE :
https://youtu.be/6NoH8SjCpLk

 

 

Pour aller plus loin :

Matthieu 5 v
1 à 13

« Le sel
de la terre » (Célébration du 23 octobre 2020 en Vidéo pour la

maison de
retraite de l’Oustaou Serge Regruto) : Vidéo (30 mn) : https://youtu.be/vyvoxPfAx_Q

 


 

Méditation quotidienne

Vendredi 5 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux
ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7 Heureux
les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8 Heureux
les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9 Heureux
les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la
justice, car le royaume des cieux leur appartient !
 »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Persécutés pour la justice »

 

 

Jésus parle de persécution juste après avoir parlé de paix. En effet, beaucoup
ne voudront pas entendre la vérité pour construire une paix durable, une paix
qui est donnée par Jésus et sous son autorité.

Notre
attitude face à la paix et la souffrance est un indicateur de notre relation avec
Dieu.

De quelle souffrance Jésus
parle-t-il ?

Les persécutés sont des gens qui
souffrent mais pas de n’importe quelle souffrance.

Leur souffrance leur est infligée
par un persécuteur.

Le persécuteur fait souffrir pour
obtenir une trahison soit d’une cause, soit d’une personne.

Pour obtenir cette rupture
du lien, cette trahison, le persécuteur fait pression par une série de
souffrances, jusqu’à trouver celle qui fait trahir.

Parfois, certains chrétiens lâchent prise car la pression est très
forte, cependant Dieu connait les cœurs, Lui ne nous lâche pas et il nous
appelle toujours à revenir à Lui dans sa grâce infinie.

 

Le même processus de persécution existe sans persécuteur visible …

Cela peut être une simple pression.

Regardez
comme Pierre a trahi sa parole et renié Jésus : une simple question
d’une servante a exercé une pression suffisante pour le faire céder.

Combien de trahisons sont obtenues par une
simple pression ; parfois nous cédons à cause de la peur engendrée par une
simple question anodine ou du qu’en dira-t-on ? La pression du groupe … la
pensée d’être rejeté, mis à part, méprisé ou ridiculisé …

De nos jours, ce qui compte pour
la plus part de nos contemporains c’est leur intérêt, leur confort, leur
plaisir.

La vérité, être soumis à la parole de Dieu, n’est pas leur
préoccupation. Il y aura obligatoirement conflit d’intérêt : notre
témoignage en acte et en parole viendra les déranger, les perturber.

 

Cependant Jésus parle d’une pression et d’une
persécution particulière :

Il parle de ceux qui sont persécutés pour la justice.

Qu’est-ce que la justice dont Jésus parle ?

L’obéissance à Dieu.

« Heureux, ceux qu’on fait
souffrir parce qu’ils obéissent à Dieu. Oui, le Royaume des cieux est à
eux ! »

La
maturité chrétienne n’est pas de connaître beaucoup de choses sur Dieu ; la
maturité chrétienne, c’est l’obéissance confiante dans l’amour du Père.

Nous serons
persécutés : c’est comme une promesse.

La persécution est une occasion de fidélité et de
témoignage à Dieu notre Père et à Jésus notre frère.

Être persécuté c’est porter le nom de Christ publiquement : au
moins devant nos persécuteurs.

 

Jésus est
le persécuté pour la justice : il a obéi jusqu’à la mort ; il a obéi
jusqu’à la persécution de la croix.

En
nous donnant les béatitudes, Jésus nous donne sa carte d’identité, mais bien
plus il nous donne sa marque, son image, il nous donne son identité.

Ne lâchons
pas notre identité lorsque nous sommes sous pression : c’est plus que
notre simple identité, c’est l’identité de Christ.

Faisons lui honneur en tenant ferme, en
prenant en Lui tout le courage et l’amour nécessaires. C’est Christ qui donne
aussi la victoire !

Christ ne veut pas
que notre bonheur repose sur ce qui est passager, ni sur une illusion ou notre imagination.

Au contraire, notre bonheur est fondé sur une
espérance réelle, une promesse sûre qui a déjà commencé à être accomplie :
le royaume de Dieu.

Jésus est le
persécuté pour la justice, le royaume des cieux est à Lui.

 

Ce royaume, il nous
le donne en héritage car nous sommes ses frères, lorsque nous souffrons pour
son nom. Et Lui souffre avec nous.

 

Le persécuté pour la justice est
celui qui a tenu jusqu’au bout. Il a pu être dépossédé de tout mais pas de son
identité.

Il n’a plus rien mais
paradoxalement le royaume est à lui.

Regardons ainsi Jésus le
persécuté, le crucifié vainqueur de la mort, vainqueur de tout ce qui nous
sépare de Dieu !

Que l’obéissance à Jésus soit
donc notre joie même dans la souffrance !

Quelle joie de connaître un tel maître, un tel Sauveur
!

Emerveillons-nous de son caractère, de son amour, de
sa grâce et de sa vérité.

Entrons dans son bonheur !

 

 

Prions :

 

Seigneur,
apprends-nous à renoncer à nous-même comme ton Fils. Fais-nous la grâce de
travailler à tes côtés pour procurer la paix autour de nous. Remplis-nous de
ton Esprit afin que nous soyons remplis de joie lorsque nous
serons jugés dignes de souffrir pour ta renommée.

Fortifie-nous
tellement que nous soyons capables de supporter tout avec patience, douceur et
joie, pour l’amour de notre Sauveur qui a tant souffert pour nous.

Merci
pour toutes tes promesses car elles sont notre réconfort et notre assurance
dans ton alliance de grâce.

 

————————-

 

 

Adorons en
chantant
(2 mn) :

Quand le doute
et la souffrance : https://youtu.be/mPSU6wCi_oQ

 

Pour aller plus loin :

« Le
persécuté pour la justice » (CULTE du 16 octobre 2020 en Vidéo pour la
maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :

Vidéo (30 mn)
:

https://youtu.be/drUqYFWSdzg

 


 

Méditation quotidienne

Jeudi 4 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux
ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7 Heureux
les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8 Heureux
les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9 Heureux les artisans de paix, car ils seront
appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Artisan de paix et Fils de Dieu »

 

Comment Dieu forme-t-il des artisans de paix ?

La vérité est la première
qualité que Jésus donne à ses artisans de paix.

Reconnaître nos luttes, nos fautes et nos manques sera donc une
bonne marche pour avancer vers la paix.

Il nous faudra aussi reconnaître nos maladies spirituelles. Si nous sommes artisans de
notre propre paix, d’une paix bien humaine, celle-ci n’est pas véritable ni
durable ; car, en vérité, de nous-mêmes, nous ne faisons que pactiser avec nos
passions ; nous négocions avec elles et notre paix intérieure est le fruit de
ce commerce. Si la paix que nous donnons aux autres est une telle paix, elle
est malade de compromission, fragile comme une paix négociée avec un ennemi qui
attend la première occasion pour re­prendre les hostilités. Souvent nous
restons crisper sur notre propre façon de voir les choses et nous voulons l’imposer
aux autres.

Nous ne pourrons donner la paix aux autres que si nous sommes
déjà nous-mêmes profondément en paix, que si nous sommes déjà habités par la
paix, pacifiés intérieurement.

Avant d’être artisans pour
les autres, faisons d’abord notre ap­prentissage pour nous-mêmes.

 

Qui nous donnera la PAIX ?

Jésus a dit :

Je vous laisse la paix, je
vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre
cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas
. (Jn 14.27).

Jésus a tout accompli pour nous réconcilier avec Dieu.
C’était sa mission principale.

                 
A la croix : Il a conclu l’acte de paix en prenant sur lui la colère
et l’inimitié dues à nos péchés.

                 
Jésus nous donne la paix avec Dieu.
Dieu, à travers Christ, devient notre Père. Par Jésus, Dieu nous donne un nom,
nous sommes son enfant qui fait sa joie.

 

L’artisanat de paix se tisse
dans le temps et chaque jour. Facile à défaire et très long à refaire. Cependant
le règne de Christ gagnera le monde entier lorsqu’il reviendra. Ainsi l’artisanat
de paix fondé sur Christ participe à son règne
éternel ; il est donc toujours utile.

Prenons donc la parole de Dieu comme alliance de paix et engageons le
combat comme Jésus l’a fait, donnant le meilleur de lui-même, toute sa sagesse,
tout son amour et toute sa force
.

 

Notre avenir : être appelé fils de Dieu et l’être
réellement.

 

Heureux les artisans de
paix car Dieu les appellera ses fils, il les reconnaîtra comme étant ses fils.

Que la joie et la grâce
du Père renouvellent entièrement nos cœurs et nos vies en vue de participer à
son artisanat de paix !

 

Prions :

Seigneur
Jésus, toi l’artisan de paix, apprends-nous à nous soumettre à ton autorité, à ta
Parole et aux autorités que tu as établies. Donne-nous de participer à ton
artisanat de paix, même si cela nous coûte beaucoup de souffrance à cause de l’opposition
du monde et du diable.

 

Ayant
reçu ta paix, fais-nous la grâce de travailler à tes côtés pour procurer la
paix autour de nous. Que ton évangile de paix se répande dans nos cœurs, nos
maisons et nos villes.

 

Que
ton alliance de vie en Christ nous enracine et nous engage dans ton église et
ton œuvre de paix.

 

 

 

————————-

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Connaître
Christ : https://youtu.be/OBuuk1nEXUE?si=gsT8mql-e5ywlbVP

 

Pour aller plus loin :

Heureux les
artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu.

« L’artisan
de paix » (message du 2 octobre 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou
Serge Regruto) : 

            Vidéo (10 mn) :

https://youtu.be/THLqpF7f7Oc

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 3 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux
ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7 Heureux
les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Cœur pur »

 

Un cœur pur c’est un cœur non partagé, un cœur simple,
non divisé. C’est une personne engagée dans un seul but et n’ayant pas de
contradiction : paroles-actes, pensées-volonté, foi-pratique …

 

Jésus est le cœur pur qui purifie. Ses pensées et ses
désirs sont purs.

Il a soif de nous
sauver. Même à la croix, ses pensées se tournent vers Dieu et vers nous.

 

Veillons premièrement sur
nos cœurs, prions et laissons-nous purifiés par l’action du Saint-Esprit et sa
parole pure.

Proverbes 4.23 : Garde
ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

 

Garder son cœur, c’est
chasser toute pensée impure qui montre le bout de son nez.

Ce n ‘est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce
qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l’homme
(Mt 15.11). Ce qui sort de la bouche vient du cœur et c’est là ce qui souille
l’homme, car c’est du cœur que viennent les mauvaises pen­sées, les meurtres,
les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoi­gnages, les calomnies.
Voilà les choses qui souillent l’homme, mais man­ger sans s’être lavé les
mains, cela ne souille pas l’homme
(Mt 15.18-20).

 

Nos cœurs ont besoin d’une bonne
alimentation chaque jour afin que nos pensées soient purifiées par la
pensée de Dieu. Veillons donc au renouvellement de nos pensées par la Parole de
Dieu agissante par son Esprit. Ce remède s’applique à notre cœur qui s’ouvre
par les larmes du repentir (Psaume 51).

 

Le cœur pur est une
œuvre de Dieu et même une création de Dieu.
David, en effet, dans ce
très grand psaume de repentance, demande ceci à Dieu :
Crée en moi un cœur pur (Ps 51.12). Dans la Bible, le verbe créer n’a que Dieu pour sujet
et il a pour objet des choses extraordi­naires.

 

L’église
est une communauté de pécheurs purifiés ; cette compagnie purifie par l’action
de la lumière et de l’amour en Christ.

La compagnie des cœurs purs purifie.

 

Voir Dieu !

Ils verront Dieu est un futur et le futur appartient à Dieu.

Pour ce qui est de voir
Dieu, Dieu est déjà dans notre cœur, c’est là son temple, le lieu où il
demeure, le Royaume où il se tient, et les textes bibliques abondent en ce
sens. Voilà donc cette réalité de la présence de Dieu en nous, mais aussi cette
autre réalité qu’est notre aveugle­ment. Dieu est en nous, mais nous ne le
voyons pas. De ce fait, il faudrait moins parler de l’invisibilité de Dieu que
de l’aveuglement de nos cœurs.

 

Oui, Jésus est
le cœur pur,
celui qui n’a pas un cœur partagé ; il fait toujours la
volonté de son Père. Lui seul a vu Dieu car il est dans le sein du Père. Et il
le fait connaître. Jésus est celui qui a vu Dieu et qui le révèle
. Jésus reflète Dieu. Il est celui qui fait connaître Dieu ; il voit la
face de Dieu ; Il vient de la joie du Père ; il est l’image de Dieu.

 

Venons à Lui !

Qu’il soit notre seul maître et notre seule lumière !

 

 

Prions :

Seigneur Jésus, toi le cœur pur, ouvre nos cœurs et purifie-nous
par ton sang précieux et nous serons pur. Nous nous donnons à toi sans partage.

Que ton alliance de vie nous engage dans une persévérance
et un zèle brûlant et purifiant ! Que ta consécration nous consacre
entièrement à toi.

Quelle grande espérance de te voir !

 

————————-

 

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM 572 FEU DU
FONDEUR : https://youtu.be/uld9rdBHNaM

 

Pour aller plus loin :

« Le cœur
pur » (message du 18 septembre 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou
Serge Regruto) :

Vidéo (12 mn)
: https://youtu.be/XAIfLCROB5s

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 2 janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux
ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7 Heureux les miséricordieux, car on aura de la
bonté pour eux !

8
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Miséricordieux »

 

Lorsque nous ne sommes pas
miséricordieux, nous avons une grave maladie spirituelle.

Le miséricordieux est
malade, lorsque son geste est fait avec calcul, lorsque son don est fait dans
l’espoir d’un don en retour ; cette maladie rend le miséricordieux mercantile
et intéressé. Dès lors que nous attendons quelque chose en retour, nous sommes
malades…j’ai donné en espérant en retour la louange de mon entourage ; cette
maladie plus pernicieuse est plus grave, car elle est accompagnée du virus de
la vaine gloire.

Parfois, je peux donner
sans témoins, cependant je m’empresse le len­demain d’aller le raconter à
d’autres ; le récit que j’en fais me vaut une louange en retour, et me voilà
toujours aussi malade ! Les racines de cette maladie sont le légalisme, la méconnaissance
de l’amour de Dieu, le pardon de Dieu non vécu et donc non reçu.

 

Celui qui exerce la
miséricorde, c’est celui prend pitié. Celui qui reçoit comme un cadeau immense
la miséricorde divine,
devient miséricordieux ; il agit en conséquence.

C’est un renoncement à la
vengeance, à frapper quand on est en position de force.

 

Vivre ce bonheur de la
miséricorde, c’est accueillir celui qui reconnait ses torts ; c’est
encourager et permettre à l’autre de reconnaître ses torts.

Combien de fois, nous ne
reconnaissons pas nos propres torts mais aussi combien de fois, par notre
attitude de jugement, nous avons été un obstacle à la grâce de Dieu ?
Sachons être à l’écoute, être prêt à pardonner les torts de ceux qui nous ont
fait du mal.

 

La miséricorde est faite de beaucoup de clairvoyance et de
tact pour faire apparaître la faute, comme sans la voir ; elle est faite d’une
grande finesse pour ne pas humilier l’autre.

La vraie miséricorde est un grand art ; le seul à y
exceller vraiment est Dieu, voilà pourquoi la miséricorde apparaît comme une
qualité divine
, pro­clamée comme un leitmotiv dans toutes les Ecritures (Ex
34.6 ; Ps 116.5… ). Voilà
pourquoi il est si difficile pour l’homme d’exercer la miséricorde sans l’aide
de Dieu.

 

C’est la particularité de l’Eglise que de vivre le pardon
et la miséricorde en son sein.

 

La miséricorde est un geste royal joyeux, responsable et
généreux.

 

Jésus n’est pas venu
pour juger mais pour sauver. Dès le commencement de sa crucifixion, il prie
: « Père,
pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Le véritable miséricordieux est Christ, car lui seul vit une
compassion extrême, sachant parfaitement partager la souffrance des hommes, et
lui seul dans cette compassion a su donner jusqu’à l’extrême, en donnant sa
vie. Tel est le sommet de la miséricorde.

 

Oui, Jésus est
le Roi miséricordieux
! Alors qu’il était en position de nous frapper par
son juste jugement envers nous qui l’avons offensé, il s’est frappé lui-même. Il
est celui qui fait grâce, qui donne la grâce et le pardon de Dieu. Il a obtenu
pour nous le pardon de nos péchés.

Allez à Lui et recevez le pardon de vos péchés !

Quel bonheur d’être pardonné et de vivre en pardonné !

Quel bonheur de pardonner grâce à la puissance de
sa miséricorde !

 

 

Prions :

Seigneur, toi le Dieu
trois fois saint,

Donne-nous de prendre
conscience de ta sainteté et que nous sommes perdus sans ta pitié. Donne-nous la repentance du
collecteur d’impôts, qui se tenait à distance et n’osait pas même lever les
yeux vers le ciel, mais qui se frappait la poitrine et disait : “O Dieu,
aie pitié de moi, qui suis un pécheur.”
(Luc 18 v 13)

 

Seigneur, toi le Dieu qui
sonde les cœurs et les vies, Toi, tu sais, combien nous avons tendance à
mépriser ton autorité en méprisant les autorités que tu as établies.

 

Seigneur, toi qui as
envoyé ton serviteur, le Christ, donne-nous la foi du capitaine, centenier de l’armée romaine, lui dont
l’humilité l’a poussé à dire « Je ne suis pas digne que tu entres dans ma
maison ; mais dis un seul mot
… »
(Luc 7 v 7)

Seigneur, toi la lumière
de la vie, donne-nous de te chercher et de crier vers toi de tout notre cœur
comme l’aveugle de Jéricho :
(Luc 18 v 38) : « Jésus, Fils de
David, aie pitié de moi ! »

 

Tu sais combien nous
cherchons à nous justifier en critiquant les autres au lieu d’enlever notre
poutre de notre œil.

 

Dieu, notre Père, nous nous confions en toi, pardonne-nous
et rappelle-nous ton amour, ton alliance de vie qui, seule, nous garantit la
paix et la grâce que nous cherchons.

Seigneur,
apprends-nous à demander pardon, à recevoir ton pardon quotidien et à pardonner
même lorsque cela nous paraît impossible.

Que
ton Esprit guérisse nos cœurs malades.

Arrache
de nos cœurs les racines de l’amertume et fais grandir en nous ta miséricorde.

Dieu de miséricorde, nous te prions au nom
de Jésus-Christ.

 

————————-

 

 

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Vers
toi, j’élève mon âme : https://youtu.be/RxLiaY1-5f8

 

Pour aller plus loin :

« Le miséricordieux » (message du 21 août 2020 à la maison de
retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :

Vidéo (13 mn) : https://youtu.be/SJ7jerlQj48

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 1er janvier 2024

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la
justice, car ils seront rassasiés !

7
Heureux les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Soif de justice »

 

Un jour, un de mes professeurs au lycée m’a
dit :
« La justice, c’est le
minimum d’injustices. ».

Dans ce monde, les injustices semblent
plutôt se multiplier.

. Lorsque nous négligeons les directives que les autorités nous
donnent, nous mettons en danger les personnes les plus vulnérables, les
personnes âgées et les personnes fragiles.

 

. Il n’y a pas beaucoup de solidarité pour les mères qui ont élevé
leurs enfants et ont donné leur énergie et tout leur temps à leur éducation.

. 70% des 850 millions de personnes qui souffrent de faim dans le
monde sont des paysans. Ils ne peuvent pas vivre de ce qu’ils produisent.

. Nous avons tous été victimes d’injustices ; mais est-ce que
nous n’avons pas participé nous-même à une certaine injustice ?

Nous aspirons tous à une réelle justice.

Où faut-il se tourner ?

Heureux les assoiffés et les affamés de
la justice divine, car Dieu les rassasiera en Christ.

Si le
Christ est celui qui nous abreuve et qui nous rassasie, alors nous découvrons
que notre soif véritable est soif du Christ, que notre faim véritable est faim
du Christ. En effet, derrière le mot
justice se cache
un visage, celui du Christ, lui qui est véritablement notre justice
II a
été fait justice,
nous dit l’apôtre Paul (1 Co 1.30).

Heureux ceux qui ont faim
et soif de Lui, car ils seront rassasiés.

 

Oui, Jésus est celui qui a faim et soif de justice. Il a accompli
toute la justice de Dieu et il est entièrement rassasié
.
Heureux ceux qui ont soif
de justice, soif de la volonté de Dieu, ils seront rassasiés de cette justice
que Christ accomplit, ils seront rassasiés de sa justification, ils seront
rassasiés de l’eau de son Esprit pour accomplir sa justice.

Oui, que cette nouvelle année soit une année d’amour pour
la justice de Dieu en Christ. Nourrissez-vous de sa grâce pour vous réjouir d’accomplir
sa volonté !

Oui, réjouissez-vous en Christ, le juste !

Oui, rassasiez-vous de sa justice !

 

Prions :

Seigneur,
apprends-nous à renoncer à nous-même comme ton Fils l’a fait, apprends-nous à
pleurer sur nos péchés comme lui avec la tristesse du Saint Esprit, afin d’être
consolé par ton Esprit. Enlève de nos cœurs ce levain d’orgueil, d’égoïsme et
d’irritation et plante la semence de ta douceur, de ta justice et de ta
miséricorde. Crée en nous un cœur pur. Et ayant reçu ta paix, fais-nous la
grâce de travailler à tes côtés pour procurer la paix autour de nous.
Remplis-nous de ton Esprit afin que nous soyons remplis de joie de faire ta
volonté et même d’être persécutés pour ta justice.


Tu
sais que l’opposition du monde et du diable trouble notre cœur et que, pour
l’éviter, nous nous laissons parfois aller à des compromis infidèles.

Que
ton alliance de vie soit en nous plus forte pour savoir dire non quand il le
faut ! Que ta justice soit notre nourriture !

Fortifie-nous
tellement que nous soyons capables de supporter tout avec patience, douceur et
joie, pour l’amour de notre Sauveur qui a tant souffert pour nous.

Merci
pour toutes tes promesses car elles sont notre réconfort et notre assurance
dans ton alliance de grâce.
 

————————-

 

 

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM
548 Sentinelle : https://youtu.be/4OIU58ZKLSs

 

JEM 548
Sentinelle

Strophe 1

Je suis vivant, dit le Seigneur. Je ne veux pas
que l’homme meure. Revenez à moi
de vos mauvaises voies et je guérirai
vos cœurs blessés.

 

Refrain

Je t’ai pris et établi
comme sentinelle sur le pays. Je t’ai pris et établi
comme sentinelle sur le pays.

 

Strophe 2

Si vous écoutez ma parole pour vous détourner
des idoles,

je pardonnerai et vous délivrerai
de tous les maux dont vous souffrez.

 

Strophe 3

Parle à ceux
qui sont dans la nuit, convaincs-les
de changer de vie.

Préviens-les du danger
qui les frappera quand l’ennemi les surprendra.

 

Refrain

puis pont :

La trompette sonne, peuple dérouté, il
est encore temps de se lever.

Refrain


 

Méditation quotidienne

Dimanche 31 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux
les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient !

4 Heureux
ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux les doux, car ils hériteront la terre !

6
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7
Heureux les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Doux et héritiers ! »

 

Nous
avons une mauvaise image des doux : ce sont des faibles, inactifs, des serpillières
que l’on écrase…

Ici encore, nous constatons
l’opposition avec les enseignements du monde. Le monde proclame :
« Si tu veux hériter la terre, gagne de l’argent, prends le pouvoir,
recherche la gloire. Sois fort et fier. Mets-toi en avant, écrase, prends par
tous les moyens … » Jésus affirme le contraire : « Sois
doux ».
Seuls les doux hériteront la terre. Les gens du monde ne peuvent pas comprendre le message du
Christ. Ils sont incapables de comprendre les chrétiens.

 

Mais qu’est-ce que Jésus veut
dire par ‘doux’ ?

La douceur envers Dieu est cette
disposition d’esprit par laquelle nous acceptons tout ce qu’Il nous donne comme
étant un bienfait, et ceci sans discussion ni résistance. Dans la Bible, les
doux, les débonnaires, sont ceux qui s’en remettent entièrement à Dieu et non à
leur propre force pour les défendre contre l’injustice.

La douceur se reconnaît à cinq signes.

Premièrement, une personne douce ne cherche pas son propre intérêt.

 

Deuxièmement, elle n’est ni blessée ni offensée quand elle subit des
torts. Le doux ne se soucie guère de sa réputation. Il n’essaie pas de se
défendre, de s’inventer des excuses ou de dissimuler ses péchés.

 

Troisièmement, le débonnaire ne se venge jamais.

 

Quatrièmement, la personne douce est toujours empressée de s’instruire.

 

Cinquièmement, le doux ne suit pas sa propre voie. Il ne recherche pas son intérêt
personnel mais se soumet à la volonté de Dieu et à celle de son prochain (
#Ep 5:21). Il consacre sa vie et
tout ce qu’il possède à Dieu ; il ne garde rien pour lui-même.

 

La
douceur concerne donc tous les aspects
de mon cœur et de ma vie.

 

Vous me direz :
quand la marmite au fond de moi se met à bouillir, je ne peux pas me contenir.
C’est impossible !

Jésus
nous propose un traitement en profondeur : dans notre cœur.

C’est un traitement
qui concerne tous les ressentiments, la racine de toutes les amertumes, la
colère. Que nous ayons été offensé ou pas, que l’on est ressenti quelque chose
qui correspond à une réalité ou que nous nous soyons trompés sur ce qui s’est
passé. C’est un traitement qui concerne la racine de notre colère.

Être
doux, c’est être patient de la patience de Jésus qui est patient et doux.

Dans sa patience, Jésus sauve les perdus en les
régénérant par la grâce de son Esprit. Le Seigneur Jésus nous dit « Reste en silence devant moi, attends–moi
avec patience. »

La
patience s’apprend en silence, en écoutant la Parole de Dieu, en étant rempli
par sa Parole jusqu’à ce que nos pensées de colère soient vaincues par sa
douceur.

 

La
patience s’apprend et se reçoit aussi dans la prière.  Les chrétiens indiens-sioux
peuvent nous apprendre un peu de la
patience ; voici une de leurs prières : Seigneur, aide-moi à ne jamais juger quelqu’un avant d’avoir marché 15 jours dans
ses mocassins
 ».

Notre Père nous appelle à une patience
encore plus grande, la sienne : attendre son retour.

 

Être doux, ce n’est pas être mou.

Le
doux est comme le rocher face à la tempête.
Il tient bon car il est fondé sur la
Parole éternelle, sur le roc.

Par contre, le mou est usé par la
tempête et finalement il est emporté.

La douceur est l’art d’espérer avec patience.

 

Oui, Jésus est l’humble
de cœur, le doux ; il est celui qui héritera la terre et il la gouvernera
entièrement. A sa suite, ne cherchons pas à arracher les biens de ce monde en
revendiquant nos droits avec violence ; mais, humblement et patiemment,
cherchons à entrer dans le projet de Dieu : de nouveaux cieux et une nouvelle
terre.

 

 

Prions :

Seigneur,
par ta douceur et ta grâce, affermis notre foi et renouvelle notre cœur. Chasse
l’amertume de notre âme. Enlève de nos cœurs ce levain d’orgueil, d’égoïsme et
d’irritation et plante la semence de ta douceur, de ta justice et de ta
miséricorde.

Merci
pour toutes tes promesses car elles nous fortifient dans ton alliance de grâce et
nous font reposer sur toi, notre rocher.

 

 

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Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM
641 pardon d’avoir jugé :
https://youtu.be/PgaTUlMjjfA

 

 

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Chant

Garde ma bouche (4
mn)
:

https://youtu.be/uMXqkJNyH8I?si=yjPGuhuz0-Ovxewc

 

1. Une petite calomnie, juste un tout petit mensonge !

« Mon péché mignon – Pas grave! – c’est de cancaner un peu… »

Parler des autres, c’est sympa, surtout quand on n’a rien à dire.

Oui, « les paroles du rapporteur sont comme des friandises… »

Mais « celui qui parle légèrement, peut blesser comme une épée ».

Pourtant on passe du temps à rapporter, râler, critiquer…

« Mais c’est juste pour prier ! »

La bonne excuse à rétorquer…

Quand vais-je enfin me regarder avec honnêteté ?

 

Refrain :

Eternel, garde ma bouche !

Eternel, veille sur la porte de mes lèvres !

 

2. Une petite rumeur, car il faut bien informer !

Et tant pis si on salit faussement quelques réputations…

Une petite flatterie … On ne sait jamais ? ça peut servir. ..

C’est toujours mieux de travailler à être bien vu.

Mais « celui qui flatte son prochain tend un piège sous ses pas. »

Est-ce que je cherche à
encourager ou à manipuler ?

À la place de flatter, de
calomnier ou de critiquer,


Mieux vaut avertir avec douceur
et humilité…

Méditation quotidienne

Samedi 30 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux les pauvres en esprit, car le
royaume des cieux leur appartient !

4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés
!

5
Heureux les doux, car ils hériteront la terre !

6
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7
Heureux les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur
appartient ! »

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Consolés ! »

 

Nous pourrions traduire ici « heureux ceux
qui mènent deuil … ».

 

Lorsque nous sommes dans le deuil,
nous passons par des émotions comme la tristesse, la colère, la peur …

 

Les émotions sont
un problème pour les protestants comme pour tous les hommes et femmes.

Il y a la tendance à
intellectualiser, à tout rationaliser, à s’endurcir …

Il y a la tendance à tout
vouloir sentir, expérimenter : quelque chose n’est vrai que si je l’ai
ressenti, vécu.

Dans tous les cas, on a du
mal à gérer nos émotions.

Il y a le danger que les
émotions nous dirigent.

Par exemple, la peur : si
elle nous dirige, nous allons prendre de mauvaises décisions ou alors elle va
nous paralyser.

Si c’est la colère, elle
va nous emporter et dévorer notre cœur et nos relations.

Si c’est la joie, la joie
est un moteur mais pas un gouvernail :

Rarement les émotions sont mises à leur place.

 

Ne laissons pas la pression des émotions nous épuiser et
nous essorer. Ne laissons pas la pression de la détresse alimenter le fond de
nos pensées, le fond de notre cœur jusqu’à ce que nous soyons abattus, seuls,
désespérés.

 

Voici deux exemples
très différents :

Pierre a renié
Jésus 3 fois publiquement :

Jésus le regarde et Pierre se repent, il est touché
vivement, il éprouve une vive douleur devant la prise de conscience de son
péché et il pleure amèrement. Il a pu traverser car il n’est pas resté seul
avec son péché et sa douleur.

 

Par contre, Judas,
qui a trahi Jésus, ne va pas vers Jésus, il va vers les responsables religieux
de l’époque mais ces irresponsables lui disent : cela te regarde …

Ils le laissent seul
avec son péché : Que cette attitude ne soit jamais la nôtre !

 

Au contraire, Jacques,
dans sa lettre, nous rappelle :

« Confessez donc vos
péchés les uns aux autres » (Jac. 5, 16).

Rester seul avec son mal,
c’est rester tout à fait seul. Il se peut que des chrétiens, malgré le
recueillement et la prière en commun, malgré leur com­munion dans le service,
demeurent finalement seuls, sans parvenir à former une communauté réelle.
Pourquoi ? Parce qu’ils veulent bien être une communauté de croyants, de gens
pieux, mais non pas une communauté d’impies, de pécheurs …

 

Mais pour que cette
certitude du pardon soit réelle, il faut que notre confession soit
concrète. Une confes­sion générale
ne sert qu’à rendre les hommes plus habiles à se justifier eux-mêmes. Je ne
puis reconnaître toute la perdition et toute la corruption de la nature humaine
que par expérience personnelle, c’est-à-dire en considé­rant mes péchés dans ce
qu’ils ont de concret, de précis. C’est pourquoi une confrontation avec les dix
comman­dements sera la meilleure préparation à la confession. Sans cela, je
risque de retomber dans l’hypocrisie et de demeurer sans consolation.

La confession est laissée à la
liberté du croyant.

Mais peut-on refuser sans
dommage une aide que Dieu lui-même a pris la peine d’offrir à chacun ?

Le chrétien est celui qui passe par des deuils comme celui du péager
qui se frappe la poitrine, qui n’ose même pas lever les yeux au ciel et qui
crie : O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis.

Celui qui ne dénie pas son propre péché devant Dieu aura dans son cœur
des chemins tout tracés pour vivre devant Dieu les autres dures épreuves de sa
vie, qu’il aura à traverser.

Dans tous les cas, ce n’est jamais facile car c’est toujours
douloureux.

 

Cependant, celui qui mène
deuil devant Dieu pour ses propres péchés, Dieu le paraclète par son Esprit,
l’exhorte, extirpe son péché par Christ qui l’arme de cette foi en Lui pour
aussi les autres épreuves qu’il aura à traverser.

Exprimer sa douleur est un don
de Dieu très puissant.

 

Apprenons à pleurer à
Dieu en Christ !

 

Jésus est venu pour nous libérer
de nos péchés. Il est celui qui a pleuré sur nos péchés
, qui a pris sur lui toute la
souffrance de nos péchés. Oui, Jésus est celui qui est consolé, porté par le Saint-Esprit,
le consolateur. Pleurez sur vos péchés devant Lui et avec Lui. Apportez tout,
ne laissez rien dans les ténèbres. Christ est celui qui vous console
par son Esprit. Jésus est Celui qui guérit nos cœurs de toutes nos
maladies spirituelles.  Allons à Lui avec
une grande liberté, pleins de confiance ! Pleurez et réjouissez-vous en Lui !

Heureux ceux qui mènent deuil devant Dieu car Dieu les
consolera en Christ.

 

Prions :

Seigneur,
apprends-nous à pleurer sur nos péchés, à partager nos combats et nos
faiblesses, à marcher dans ta lumière afin d’être en communion avec nos frères
et sœurs dans la consolation que tu nous donnes.

 

 

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Adorons en
chantant
(5 mn) :

Mon Dieu m’entend : https://youtu.be/_Azlzx9ETak

 

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Méditation quotidienne

Vendredi 29 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 5

(environ 27 après
JC)

Matthieu 4

23 Jésus parcourait toute la Galilée ; il
enseignait
dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et
guérissait
toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.
 24 Sa réputation gagna toute la Syrie et on lui amenait
tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des
démoniaques, des épileptiques, des paralysés ; et il les guérissait. 
25 De
grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de
Jérusalem, de la Judée et de l’autre côté du Jourdain.

 

Matthieu 5

1 A la vue de ces foules, Jésus monta sur la montagne.
Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. 
2 Puis
il prit la parole pour les enseigner ; il dit :

3 « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume
des cieux leur appartient !

4 Heureux
ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

5 Heureux
les doux, car ils hériteront la terre !

6 Heureux
ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7 Heureux
les miséricordieux, car on aura de la bonté pour eux !

8 Heureux
les cœurs purs, car ils verront Dieu !

9
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

10 Heureux
ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient
! » 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« En marche ! »

 

Voici l’introduction à
l’enseignement du Christ sur le royaume de Dieu : 8 fois ‘heureux’ !
Cette expression ‘heureux’ signifie en hébreu : en marche pour le bonheur !

 

Quand on entend le sermon
sur la montagne, on contemple celui qui accomplit la loi du royaume qui mène la
loi à son terme et donc qui donne le pouvoir de l’accomplir à quiconque reçoit
son Esprit.

 

Dans ces 8 béatitudes, nous trouvons
Christ ; il nous précède dans ce que nous devenons par son Esprit ;
tel un berger, il nous précède sur le chemin, tout en nous entourant par devant
et par derrière. N
ous sommes tous appelés
à recevoir le caractère et les marques du Christ. Nous sommes tous appelés à
mourir en Christ pour ressusciter en Lui. Nous sommes tous appelés à renoncer à
nous-même, à notre vie, à nos désirs pour vivre en Christ.

Alors Heureux ! En marche !

 

Comme disait CS Lewis, celui
qui ne connait pas le bonheur de Dieu, est comme un petit enfant qui se
contente de jouer dans une flaque de boue croyant que c’est le bonheur. Or il
ne sait pas qu’en faisant quelques pas de plus il pourrait se plonger dans
l’océan.

 

Heureux les pauvres en esprit !

Le pauvre en esprit, ne
cherche pas à posséder, ni les choses matérielles, ni les autres, il ne cherche
pas à exercer une emprise, une main mise, un contrôle sur sa vie, ou celle des
autres.

 

Jésus a un cœur de pauvre qui se donne entièrement. Oui, heureux ceux qui ont
un cœur de pauvre, qui, à la suite de Christ, donnent leur richesse pour le
royaume. Christ, de riche qu’il était, s’est fait pauvre pour nous enrichir.
Oui, Jésus s’est fait pauvre, il a renoncé à tout pour obéir
à Dieu, son Père
. Il a fait toute la joie de son Père. Il a supporté la
croix en vue de la joie qui lui était offerte. Oui, le royaume des cieux est à
Jésus, le Roi des rois. Jésus est le Roi du royaume dans lequel nous
participerons au festin de l’Agneau.

Jésus est le pauvre de cœur
par excellence.

Ph 2 : Il n’a pas regardé
comme une proie à arracher d’être
égal à Dieu.

Oui, Jésus-Christ était
l’égal de Dieu et il s’est dépouillé de tout ce qui lui appartenait : la
gloire, la puissance, la présence du Père. Tout cela pour nous, pour nous
donner sa vie, la vie éternelle.

 

Ici, il faut l’avouer :
« c’est difficile de suivre Jésus ».

Nous sommes en train de vivre tous
des crises successives.

Ici, il y a un enjeu
pour nous : est-ce que cette crise nous pousse à nous accrocher encore plus à
notre propre sécurité, à notre propre confort ou est-ce que l’Esprit du Christ
nous oriente à plus de compassion et d’attention pour celui qui manque de tout
et qui a tout perdu ?

 

Est-ce que cette crise
nous enferme dans la peur du manque, dans l’insécurité et donc nous enferme
dans la recherche de la sécurité ou est-ce cette crise nous pousse à plus de
générosité ?

 

Il y a des voix dans ce
monde qui nous disent : si tu veux être heureux, tu as besoin
d’argent !

 

Nous avons des petites
voix qui nous disent : Sois
toi-même, fais-toi plaisir, tu veux le bonheur alors il faut avoir une bonne
image de soi et travailler son image …

 

Mais ces petites voix
souvent nous dévalorisent. Car elles exigent beaucoup de nous. Elles nous
exigent nous.

 

Est-ce que nous voulons
continuer à obéir à ses voix du monde ou désirons-nous vraiment suivre Jésus,
lui obéir ?

 

Mais qu’exige Jésus de nous ?

Jésus nous demande d’attacher
notre cœur non pas aux richesses de ce monde mais de nous attacher à Lui. Les
pauvres en esprit ne mettent pas leur confiance en eux-mêmes.

Ils crient à Dieu leur
désespoir comme dans les psaumes.

 

Ils vont chercher leurs forces,
leur repos, leur trésor en Dieu.

 

Oui, les richesses infinies
de Dieu sont pour ceux qui se détachent de tout pour chercher leur trésor en
Jésus, Celui qui de riche s’est fait pauvre pour nous donner Dieu lui-même.

 

Jésus s’est donné à
nous ; et lorsque nous recevons Jésus, nous possédons les richesses de Dieu.
Notre plus grand bien c’est Jésus ! Notre trésor c’est sa personne et tout
ce qu’il nous donne avec. Alors attachons-nous à lui, à sa personne d’une valeur
infinie, à ses paroles d’une richesse infinie.

 

Venez, puisez dans ce
trésor unique, ce trésor immense et inépuisable !

 

Notre valeur est celle que
Dieu nous donne !

Nous sommes riches en
Dieu !

 

Jésus
a ce cœur de pauvre, le royaume de Dieu est à Lui (cf Ph 2) et à ceux qui Lui
appartiennent, ceux qui meurent à leur richesse pour trouver leur trésor en
Christ
, dans son royaume.

 

C’est notre bonheur de Lui
appartenir !

 

 

Prions :

Seigneur,
apprends-nous à renoncer à nous-même comme ton Fils et à nous réjouir en Lui,
notre seul et unique trésor.

 

 

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Adorons en
chantant
(5 mn) :

Connaître
Christ  :
https://youtu.be/OBuuk1nEXUE?si=gsT8mql-e5ywlbVP

 

 

1.   
Mon cher désir : connaître Christ,
En qui j’ai gagné la justice. Ce don de Dieu, précieux trésor, Éclipse tous mes
vains efforts.

 

2.  
Ma pleine joie : connaître Christ,
En qui mon âme est affermie. Dans l’abondance ou la douleur, Sa paix viendra
garder mon cœur.

 

 

REFRAIN

Jésus, je veux te connaître, Toi, mon bien suprême, Illumine mon
esprit ! Que mon âme émerveillée En toi seul soit comblée, Car tu es ma vie !

 

3. Je veux grandir en sainteté, À Jésus être conformé, En
communiant à ses souffrances, Être changé par sa puissance.

 

4. Je veux courir, saisir le prix Pour lequel Jésus m’a saisi.
Ma foi enfin récompensée Quand de mes yeux je le verrai !

 

 

 

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Méditation quotidienne

Jeudi 28 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Matthieu 4

(environ 27 après
JC)

1 Puis Jésus fut
emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable.
 2 Après avoir
jeûné 40 jours et 40 nuits, il eut faim. 
3 Le tentateur
s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres
deviennent des pains. » 
4 Jésus répondit :
« Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute
parole qui sort de la bouche de Dieu
. »

5 Le
diable le transporta alors dans la ville sainte, le plaça au sommet du
temple 
6 et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en
bas ! En effet, il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton
sujet et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une
pierre
. » 
7 Jésus lui dit : « Il est aussi écrit : Tu
ne provoqueras pas le Seigneur, ton Dieu
. »

8 Le diable le transporta encore sur une montagne très
élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire
9 et lui
dit : « Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes pour m’adorer. » 
10 Jésus lui dit
alors : « Retire-toi, Satan ! En effet, il est écrit : C’est le
Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c’est lui seul que tu serviras
.
» 
11 Alors le
diable le laissa. Et voici que des anges s’approchèrent de Jésus et le
servirent.


 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jésus
est tenté dans le désert »

 

Avant
de commencer son ministère, Jésus,
après son baptême et cette parole de son Père céleste « Tu es mon Fils
bien aimé », est envoyé par le Saint Esprit au désert, dans le feu de
l’épreuve et des tentations, comme son peuple qui a été éprouvé et tenté
pendant 40 ans dans le désert. Jésus commence par un jeûne de consécration de
40 jours.

Jésus était pleinement homme : il a faim et,
en plus, il est tenté.

Cependant
aucun homme n’a dû affronter directement Satan comme Jésus. Car aucun homme ne
pourrait résister devant Satan s’il n’est pas protégé par Jésus lui-même. Donc Jésus est bien le Fils de Dieu
qui peut lui seul sortir vainqueur du combat.

Jésus est sans péché et cependant il a été
tenté : donc lorsque nous sommes tentés, ce n’est pas encore le péché, ce
n’est pas une faute.

De plus, Jésus
entre en dialogue avec cette voix du tentateur (le tentateur cherche à
diviser : diable-diviseur) : ce dialogue n’est toujours pas un péché. Ce
n’est que lorsque nous laissons entrer cette pensée comme étant acceptable et
bonne pour nous que cette voix s’enracine dans notre cœur et qu’elle prend la
place de la Parole de Dieu.

 

1
: Le 1er test est celui de la nourriture : quelle est mon alimentation ?

 

Jésus avait
passé 40 jours sans manger. Il avait réellement faim, il était dans une
faiblesse extrême, à la limite du supportable.

La première tentation que Jésus a dû
affronter portait sur cette pensée que mon alimentation matérielle est un
besoin qui doit passer avant tout
. Si j’ai mon pain alors on
peut penser au reste.

 

Jésus rappelle
qu’un des besoins fondamentaux de l’homme est la Parole de Dieu : « L’homme ne vivra pas de Pain seulement mais
de toutes paroles qui sortira de la bouche de Die
u ».

Dès que l’homme a été créé, Dieu lui a parlé car
il avait besoin de cette Parole. C’est le besoin fondamental de l’homme.

Mais dès le
commencement, une autre voix s’est fait entendre. Et l’homme a écouté cette
autre voix et a oublié la Parole de Dieu. Quelle misère, quel désert à
traverser maintenant !

Nous sommes
maintenant entourés de petites voix plus ou moins fortes : les voix des
multimédias ne manquent pas actuellement. Il y a aussi les voix qui nous
viennent de notre éducation plus ou moins chrétienne, de nos expériences plus
ou moins chrétiennes, de nos émotions …

 

Dieu nous promet : « Je ne vous
laisserai pas être tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter. Je vous
donne ma Parole afin d’alimenter vos pensées, vous encourager : saisissez
mes promesses : buvez et mangez-les ! Prenez des forces !
Renouvelez vos forces et votre intelligence par ma Parole !».

 

Le test de
notre nourriture est donc le test vis-à-vis de la Grâce de Dieu :

Quelle est ma
source ? Comment est-ce que je gère les dons que Dieu me donne dans sa
grâce ?

 

Ps 119.11 : Je serre ta promesse dans mon
cœur afin de ne pas pécher contre toi.

 

2 : le 2ième test est le test de la
direction :

 

La 2ième tentation pose la question de
l’obéissance.

Une
voix se fait de plus en plus forte de nos jours : tu es ton meilleur
maître. Ecoute ton cœur. Interprète la Parole de Dieu selon ton point de vue.
C’est ce que fait Satan, il prend une parole
d’un psaume et en donne une application logique qui devient une tentation car
la Parole de Dieu a été prise comme un instrument dans les mains de nos désirs
et non comme la Parole de Dieu qui est au-dessus de nous et qui doit nous
diriger car elle a une autorité divine.

 

La question
ici est : Qui dirige ? Qui est mon Seigneur ?

La réponse de
Jésus est : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu

 

Jésus a appris l’obéissance, l’obéissance jusqu’à
la croix. Nous devons apprendre aussi l’obéissance.

N’inversons pas qui est mis à l’épreuve …

Ne forçons pas la main à Dieu …

Faire confiance au plan de Dieu pour nous, c’est
le remède à notre rébellion.

 

Quand mon
esprit est abattu en moi, c’est toi qui sais sur quel sentier je
marche.

Psaume 142 v 3

 

3 : Le 3ième test est celui de l’attirance :

Qu’est-ce qui m’attire
et qu’est-ce que j’adore ?

Nous sommes si attirés et fascinés par les choses
visibles, par ce que nous sentons intensément, que nous oublions pourquoi nous
sommes nés.

 

Voici un rappel : 1 Cor 10 v 31  Soit donc que vous mangiez, soit que vous
buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

 

Ce test de l’attirance est en rapport avec la
gloire de Dieu. Quelle personne est-ce que j’adore ? Qui est-ce que je
sers ?

Être au
service de Dieu : cela implique tout mon être, ma pensée, ma motivation,
mon temps et mon énergie.

Une voix se
fait entendre : adore ce que tu
vois, ce que tu sens : ça c’est réel ; ça c’est puissant !

 

Ici la
question est simple : Qui est mon DIEU ?

Qu’est-ce que
je cherche à posséder ? Ou qui est celui qui me possède ?  On croit posséder un trésor, or c’est lui qui
nous possède.

Le seul trésor qui n’est pas une illusion c’est Christ
qui donne réellement un salut éternel, une vie éternelle, une justice et une
sainteté éternelle.

Ps 16 v 2 Je dis au Seigneur : Tu es le Seigneur, tu es
mon bien, il n’y a rien au–dessus de toi !

 

Résistez au diable par la Parole de Dieu, l’épée
de l’Esprit, en rappelant la victoire de Jésus sur Satan à la croix. La peur
changera de camp et il fuira loin de vous.

 

Prions :

Seigneur, notre Père, à la suite de ton Fils, merci de
nous former et de nous éduquer. Tu nous aimes et tu veux que nous apprenions à
vaincre le péché.
Nous nous
mettons sous la protection de Christ car il est notre chef, notre capitaine
dans la bataille. Il nous donne tout
ce dont nous avons besoin : sa Parole, ses promesses et son Esprit. Donne-nous
de vaincre ainsi le mal par le bien.

 

 

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

AEC 626 AF 184 J’ai soif de
ta présence :
https://youtu.be/i2epA9mnTKs

————————-

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 27 décembre 2023

ERE LE VIGAN


Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jean 2

(environ 27 après
JC)

13 La
Pâque juive était proche et Jésus monta à Jérusalem.
14 Il
trouva les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons ainsi que les changeurs
de monnaie installés dans le temple.
15 Alors il fit un fouet avec des cordes
et les chassa tous du temple
,
ainsi que les brebis et les bœufs. Il
dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables. 
16 Et il dit aux vendeurs de pigeons :
« Enlevez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de
commerce
. » 
17 Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le
zèle de ta maison me dévore
.

18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : « Quel
signe nous montres-tu, pour agir de cette manière ? » 
19 Jésus leur
répondit : « Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai. »
20 Les Juifs
dirent : « Il a fallu 46 ans pour construire ce temple et toi, en 3 jours tu le
relèverais !» 21 Cependant, lui parlait du temple de son corps. 
22 C’est
pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu’il avait
dit cela et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.

23 Pendant
que Jésus était à Jérusalem, lors de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en
lui en voyant les signes miraculeux qu’il faisait.
24 Mais
Jésus n’avait pas confiance en eux, parce qu’il les connaissait tous. 
25 Il
n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur les hommes, car il savait lui-même ce
qui est dans l’homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le vrai
temple »
[1]

 

Ne nous semble-t-il pas
étonnant que le Seigneur Jésus se soit laissé aller à un mouvement
d’indignation comme celui-ci ? Comment concilier son titre d’Agneau de
Dieu et cette violence ? Et comment considérer cette violence avec aussi
sa propre parole « Je suis doux et humble de cœur » ?

 

Pour répondre à ces
questions, il nous faut comprendre l’indignation de Jésus ; son
indignation n’était pas par rapport à lui-même mais vis-à-vis de son Père
céleste, de sa volonté outragée. Cet exemple de notre Sauveur est plein
d’instruction pour nous ; il nous enseigne à haïr le péché, à le condamner sans pitié sous
quelque forme qu’il se présente, tout en agissant avec amour et
miséricorde à l’égard des pécheurs eux-mêmes.

 

Dans son indignation, Jésus affronte d’abord les
commerçants puis les autorités religieuses du temple.

Le temple
de Jérusalem comporte 2 parties distinctes : le temple proprement dit = le
lieu des sacrifices, et le parvis extérieur, très grand, entouré d’un mur
d’enceinte. Marchands et changeurs exerçaient leurs activités sur ce parvis
extérieur.

Les pèlerins qui affluent vers Jérusalem pour
la Pâque viennent offrir à Dieu des sacrifices d’animaux prévus et prescrits
dans la loi de Moïse, il faut donc bien qu’ils puissent acheter des animaux,
d’où le marché dans l’enceinte extérieure de Temple.

Mais les pèlerins qui arrivent de pays
extérieurs à la Palestine, ils n’ont que des monnaies de ces pays qui
comportent des effigies de divinités étrangères. Ces monnaies ne peuvent pas
entrer dans le temple : elles sont païennes, il faut donc bien que des
changeurs offrent en échange des monnaies juives.

Et on devine facilement la suite : un marché, une bourse…

Cela
fait beaucoup de bruit, sans compter les cris et les odeurs des animaux, en
sorte que, dans le brouhaha, on ne voit plus très bien que le temple est un
lieu de prière et de rencontre avec Dieu.

D’où
la réaction de Jésus.

Jésus
accomplit un geste spectaculaire et brutal qui a valeur de protestation :
le temple n’est pas fait pour cela ! Il doit rester avant tout un lieu
de culte et de prière.

Or
beaucoup de commerce empêchait la prière. Jésus est intervenu pour enlever tout
obstacle à la rencontre avec Dieu.

Les
autorités du temple interviennent pour mettre Jésus en demeure de se justifier.

D’emblée, on est en plein malentendu. D’abord
Jésus ne se justifie pas, donc il ne répond pas à l’attente des autorités,
ensuite il ne parle pas du même temple.

Le langage imagé de Jésus révèle qu’un fossé
s’est creusé entre les autorités juives et lui : ils ne parlent plus le
même langage

« Jésus parlait du Temple de son corps »
(v. 21), il y a donc Temple et Temple : le Temple de pierres qui a été
détruit autrefois et rebâti, maison de prière et de rencontre avec Dieu, les
autorités juives veillent jalousement sur ce lieu.

Mais il y a un autre Temple, un autre lieu où Dieu est présent
et où on peut le rencontrer. C’est Jésus lui-même
, Jésus qui est venu à
Jérusalem, qui sera détruit et qui, 3 jours après, se relèvera.
Il y a
donc Temple et Temple !

 

Comme à Cana, lors du repas de noce, nous
sommes encore dans le domaine du « signe », du « signal »

Les Juifs demandent à Jésus : « >Quel
signe nous montres-tu pour agir de la sorte ? « (v.18). Quel signe Jésus donne-t-il pour
justifier son autorité ?

Le Temple de pierres est cette maison mise à
part pour la prière, le chant, l’écoute, l’offrande c.à.d. lieu de culte, lieu
où les hommes se rassemblent et se rapprochent de Dieu. Ce lieu-là construit et
entretenu par des hommes, il doit être respecté, il rappelle à tous l’origine
et le but de leur vie

Mais le Temple de pierre ne garantit pas la
rencontre avec Dieu.

Le
seul lieu où l’homme est sûr de rencontrer Dieu, c’est Jésus. Lui est son
représentant, sa Parole, son Fils. Lui, lui seul pourra dire à Philippe :
« celui qui m’a vu a vu le père
 » (14 : 9).

Voilà
le Temple, le vrai Temple, le lieu où les hommes peuvent entendre et recevoir
Dieu. Un langage imagé bien sûr, mais facile à comprendre. Or ce temple-là,
Jésus, il sera détruit, les gardiens du Temple détruiront Jésus ! Mais 3
jours après il se relèvera.

 

Prions :

Seigneur,
tu sais mieux que nous quel est l’état de notre âme, montre-nous à nous-même
l’état de notre âme et la nature de nos comportements. Dévoile-nous à
nous-mêmes tels que nous sommes et non tels que nous désirons nous voir ;
enseigne-nous à nous examiner à ta lumière. Purifie notre foi afin de te servir
fidèlement dans la joie et la paix du cœur. Pour cela, accorde-nous ton Esprit
Saint afin qu’il nous mette en communion avec toi et nous fasse sentir les
réalités que nous professons croire. Donne-nous des cœurs droits, pleinement
ouverts à ta grâce et à tes appels, ayant vraiment faim et soif de ta justice
et de ta présence. Nous te demandons cette grâce au nom de Jésus, le seul
Temple où nous pouvons te rencontrer.

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

JEM 220 Par le voile
déchiré :
https://youtu.be/LA7uyDps4cE

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[1] Méditation
inspirée par un enseignement de Charles Lejeune et du livre « le culte de
famille ».

Méditation quotidienne

Mardi 26 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Luc 2 v 36 à 40

(environ 5 av JC)

36
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était d’un âge fort avancé. Après avoir vécu sept ans avec son mari depuis
sa virginité,
37
elle resta veuve, et, âgée de quatre–vingt–quatre ans, elle ne quittait pas
le temple et servait (Dieu), nuit et jour, par des jeûnes et des prières
.
38
Elle survint elle aussi, à cette même heure ; elle louait Dieu et
parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem
.
39
Lorsqu’ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en
Galilée, à Nazareth, leur ville.
40
Or le petit enfant grandissait et se fortifiait ; il était rempli de
sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
consolation et la libération d’Israël
»

 

Pourquoi
avons-nous besoin d’un consolateur ?

Nous avons besoin d’un consolateur car nous avons besoin de
consolation. Et combien c’est difficile d’être consolé.   …

 

LA
CONSOLATION DANS LE DEUIL

Nous
avons besoin de consolation quand nous sommes dans le deuil.

Le deuil c’est quand nous avons
perdu quelqu’un de proche ou quelque chose qui avait beaucoup de valeur pour
nous, quelqu’un ou quelque chose qui prenait beaucoup de place dans notre vie.

Et cette perte crée un manque au
fond de nous et dans notre vie.

 

Ici,
dans ce texte, apparaît une nouvelle personne, elle est particulière :

Quelle
est cette personne ?

Elle s’appelle Anne

Qu’est-ce qui fait que cette
femme est particulière ?

Elle est prophétesse. Qu’est-ce que
cela veut dire ?

Une prophétesse un prophète
femme ;

Mais
que dit-elle ?

On ne sait pas, on ne connait pas ses paroles.

Mais
alors que connait-on d’elle ?

Elle était veuve après seulement 7
ans de mariage dans sa jeunesse.

Et maintenant elle est très
âgée : 84 ans.

Donc elle a traversé un deuil très dur et très long.

Pourtant, quelle était son
attitude ?

Elle servait Dieu jour et nuit dans le temple. Son grand âge ne
l’empêchait pas de servir Dieu ; cela veut dire que, dans son deuil, elle
avait été consolée et relevée pour servir Dieu.

En résumé, nous pouvons dire que, durant toute sa vie, cette
prophétesse était une prophétie, comme un cri qui disait : « Viens,
Seigneur, nous consoler et nous délivrer ! Que ta consolation vienne ! ».

Anne vivait déjà de la promesse, elle était déjà consolée par la
promesse. Sa vie témoigne de la consolation d’Israël.

On peut dire qu’elle était comme une sentinelle, quelqu’un qui veille
jour et nuit pour attendre la venue de la promesse.

Elle parle de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem.

 

Qu’est-ce
que la rédemption ?

 

LA
CONSOLATION DANS L’EXIL

(l’esclavage)

Lorsque nous sommes prisonniers,
esclaves, la rédemption,
c’est la libération, le rachat pour être libre.
  Nous voyons cela dans le livre du prophète
Esaïe et particulièrement au chapitre 40. Pour consoler son peuple, Dieu
annonce son salut. Il s’adresse au reste fidèle qui va subir un énorme
deuil : l’exil.

Dans ces temps d’exil, nous
avons besoin de consolation, de se sentir accueilli.

Dans le texte d’Esaïe, Dieu
annonce sa consolation avant même l’esclavage et la déportation du peuple
d’Israël.

Jérusalem devra passer par un exil
dur et long, un brisement nécessaire, un temps d’épreuve où il y aura des
enfermements, des murs, des barrières, des obstacles. Cette période d’humiliation se vivra dans
l’espérance grâce à la Parole écrite de Dieu, cette parole consolatrice. C’est
pourquoi Esaïe écrira son livre pour nourrir la foi du peuple de Dieu dans ces
temps de silence et de famine spirituelle.

Comme le prophète Habaquq 2 v 2

Pour consoler son peuple, Dieu
lui donne une promesse et des paroles d’espérance qui nourrissent sa foi et son
attente.

 

LA CONSOLATION DU
PARDON

Esaïe 40 v
1

Le
prophète est appelé à parler au cœur de son peuple.

Pour consoler son peuple, Dieu
parle à SON peuple avec tendresse. Il ne dit plus CE peuple comme au chapitre
6. Il parle en disant clairement : je suis VOTRE Dieu.

Il envoie sa grâce, l’expiation de ses péchés : expiation veut
dire couvrir la faute, la pardonner : C’est comme enterrer la faute et ne
plus y revenir.

Ainsi le pardon est une grande source de consolation car elle nous
permet de vivre un deuil important : reconnaître nos fautes et les
remettre à Dieu pour ne plus en porter la culpabilité. Cette consolation du
pardon nous permet d’avancer, de ne plus être dans le passé mais vivre Libre.
Nos péchés nous font vivre un esclavage, un exil, ils nous séparent de Dieu, ils
nous font errer loin de chez nous, car, chez nous, c’est auprès de Dieu ;
nous avons besoin de retourner à la maison du Père céleste.

Jésus est notre consolateur car il vient pour se charger de nos fautes
et les enterrer à la croix. Il a payé entièrement pour nos péchés, pour nous
faire retourner vers notre Père qui est son Père.

 

Une des premières paroles de Jésus sur la terre a été :
Matthieu 5 v
4

Heureux
ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

Pleurez donc sur vos fautes afin d’être consolés !

C’est le cri de tous les prophètes !

Heureux
ceux qui pleurent sur leurs fautes, car ils seront consolés par Dieu, le
consolateur !

 

Aujourd’hui,
Jésus nous envoie son Esprit consolateur qui pose sa Parole sur nos cœurs pour
les consoler de la blessure du péché.

Que Dieu, qui nous a
envoyé Son Fils, nous console dans nos deuils et nos épreuves !

 

Lorsque
nous avons connu la consolation, Dieu fait de nous, comme Anne, des
ambassadeurs de sa consolation.

 

Puisque nous sommes
consolés, nous sommes appelés à consoler :
2 Cor 1 v 3 à 5.

 

Prions :

Béni sois-tu notre Dieu et Père, tu es
plein de bonté, tu nous réconfortes dans toutes les situations. Tu nous
réconfortes dans toutes nos détresses, afin qu’à notre tour nous soyons
capables de réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en
leur apportant le réconfort que tu nous a apporté. De même, en effet, que les souffrances du Christ surabondent dans
notre vie, surabonde le réconfort que tu nous donnes.

 

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

JEM 548 Sentinelle : https://youtu.be/4OIU58ZKLSs

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Méditation quotidienne

Lundi 25 décembre 2023

ERE LE VIGAN

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Luc 2 v 25 à 40

(environ 5 av JC)

25
Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était
juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint
était sur lui.
26
Il avait été divinement averti par le Saint–Esprit qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
27
Il vint au temple, (poussé) par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le
petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la
loi,
28
il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit :
29
Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix selon ta
parole.
30
Car mes yeux ont vu ton salut,
31
que tu as préparé devant tous les peuples,
32
lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple, Israël.
33 Son
père et sa mère étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui.
34 Siméon
les bénit et dit à Marie, sa mère : Voici : cet enfant est là pour la
chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera
la contradiction, 35  et toi–même, une
épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient
révélées.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
consolation d’Israël
»

 

Face
à la naissance de Jésus, la seule réaction juste à avoir c’est de chanter la
gloire de Dieu, la gloire de Christ. Par les temps
qui viennent, nous sommes appelés à cette vigilance de la sentinelle. Certes,
nous sommes en tout temps appelés à veiller. Mais il y a
des périodes où cette nécessité est encore plus
grande. Que les veilleurs persévèrent dans leur veille ! Et que ceux qui ont
négligé de veiller ne reportent pas à plus tard cette responsabilité vitale !
La sentinelle lorsqu’elle voit enfin la promesse se réaliser, alors elle
avertit, elle annonce. Cet enfant est la lumière des nations, littéralement la
révélation des peuples. Cette lumière est la gloire d’Israël, du peuple de
Dieu. En effet, la vocation d’Israël était d’être une lumière pour toutes les
nations. Cet enfant est la concrétisation du plan de Dieu révélé à Israël et
pour tous les peuples. C’est encore aujourd’hui le cas : notre vocation en
tant qu’église, peuple de Dieu est d’être une lumière pour tous.

 

 

Prions :

Béni soit-tu notre Dieu et Père, tu es
plein de bonté, tu nous délivres dans toutes les situations. Selon ta Parole fortifie-nous
dans toutes nos détresses, afin qu’à notre tour nous soyons capables de fortifier
ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant la parole que
tu nous a apporté.

 

Adorons en
chantant
(3 mn) :

« Maintenant Seigneur : https://youtu.be/xIv5eOALYP8

 

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Pour aller plus loin :

Noël : Christ
nous apporte la paix par sa soumission

ERE LE VIGAN

le 24 décembre 2023 :

https://youtu.be/VxcgThK4Xwc?si=9LGVEw2zc1BJkn-m


 

Méditation quotidienne

Dimanche 24 décembre 2023

ERE LE VIGAN

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Luc 2

(environ 5 av JC)

15
Lorsque les anges se furent éloignés d’eux vers le ciel, les bergers se dirent
les uns aux autres : Allons donc jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est
arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16
Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau–né dans la
crèche
.
17  Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur
avait été dit au sujet de ce petit enfant.
18
Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur
disaient les bergers.
19
Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.
20
Et les bergers s’en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour
tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit
.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
naissance du Seigneur
»

 

I Douceur et soumission

Jésus est le Fils de Dieu tout puissant. Et ce qui est le plus frappant
dans le récit de Noël : c’est la douceur et la soumission du Christ, la
soumission du Roi, le Seigneur des seigneurs. Il renonce à tous ses droits pour
accomplir la volonté du Père : sauver l’humanité. Le Fils de Dieu s’est
soumis à son Père pour lui obéir.

Ecoutons
ce dialogue entre Dieu le Père et le Christ dans l’éternité :

Hébreux
10 v 4 à 8

… le sang des taureaux et des boucs
ne pourra jamais enlever les péchés. C’est pourquoi, au moment où il allait
entrer dans le monde,
le Christ dit à Dieu :
« Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais
tu m’as formé un corps.
Tu n’as pris plaisir ni à des animaux brûlés sur l’autel, ni à des sacrifices
pour le pardon des péchés. Alors j’ai dit : “
Je viens moi-même à toi, ô Dieu, pour faire ta
volonté
, selon ce qui est écrit à mon sujet
dans le saint livre.” 

 

Dès sa conception, Christ renonce à tout en étant porté
par Marie dans son ventre. Puis il est tout de suite tributaire des décisions
des autres.

 

Par un seul écrit, l’empereur romain de
l’époque fait déplacer toutes les populations pour être comptées sur un
registre. Et tous s’y soumettent, même Jésus le Fils de Dieu qui, dans le
ventre de sa mère Marie, subit ce déplacement de Nazareth à Bethlehem, c’est-à-dire
150 km à pied : environ 10 jours de marche pour une femme enceinte avec
son époux.

Dans
cette soumission, Jésus naît dans la ville de Bethléem.

Ainsi
s’accomplit les prophéties de l’ancien testament qui attestent que le Messie naîtra
dans la ville de David ; ceci atteste que Jésus est le Roi attendu.  

Cette
douceur et cette soumission de Jésus continueront tout au long de sa vie, qui
est un modèle pour le chrétien.

Cf 1 Pierre 2 v 11 à 21

 

II Soumission et humiliation

 

Dans cette soumission, il y a beaucoup d’humilité de la
part du Fils de Dieu et même d’humiliation :  

Elle
(Marie) l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait
pas de place pour eux dans l’hôtellerie.”

Le
Fils de Dieu, Celui qui entoure tout l’univers de sa bienveillance et de sa
souveraineté, lui, le Seigneur est emmailloté par sa mère. Le Fils de Dieu est
entouré d’un linge qui le rend totalement immobile, totalement dépendant de ses
parents qui prennent soin de lui.

En naissant, Jésus pourrait dire
comme Job
« Nu je
suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y

retournerai »
 (Jb 1.21).

A sa naissance Jésus est nu mais emmailloté et à sa mort il
sera humilié, nu sur la croix, méprisé et mourant comme un criminel.
 

III Soumission et révélation

 

Cet événement de la naissance du Roi, Sauveur et Seigneur, aurait pu passer
totalement inaperçu à cause de cette soumission, de ce dépouillement extrême.

D’ailleurs qui sera informé de cet
événement ?

Pas de journaliste, pas de roi, pas
de puissant, pas de réseaux qui touchent le monde entier.

Cet événement décisif pour l’humanité
est révélé à de simples bergers.

 

9 Un
ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour
d’eux. Ils furent saisis d’une grande crainte.
10 Mais
l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne
nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple :
11 aujourd’hui,
dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le
Seigneur
. 12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un
nouveau–né emmailloté et couché dans une crèche.

Voici qui est né à Bethléem, dans la
ville du roi David :

un Sauveur,

qui est le Christ,

le Seigneur.

Sauveur : c’est un terme utilisé pour une
personne divine qui apporte le salut au peuple : il vaincra tous les ennemis du
peuple de Dieu (le péché, le diable et la mort).  

Le Christ : il a reçu l’onction, c’est le
Roi-libérateur tant attendu

Le Seigneur : il est le maître de l’univers
et le chef de son peuple.

 

Voici le signe : un bébé emmailloté. Le signe du
Sauveur de l’humanité est très humble et humiliant. C’est la pauvreté la plus
totale. Cela contraste avec la puissance de la révélation :

 

« 13 Et
soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait
Dieu et disait :
14 Gloire à Dieu dans les lieux très
hauts, et paix sur la terre parmi les humains en qui il prend plaisir ! »

Aujourd’hui
aussi nous pouvons passer à côté du Christ si nous n’avons pas une révélation
venant de Dieu. C’est pour cela que Dieu nous appelle à chercher le Christ et à
demander que son Esprit nous le révèle par sa parole simple mais puissante.

Pas besoin d’essayer de provoquer cette
révélation par des spectacles ou en essayant de susciter des émotions fortes.

Juste
besoin d’annoncer la bonne nouvelle du Sauveur, du Christ, le Seigneur, né dans
l’humilité et l’abaissement le plus total. Par sa soumission, Jésus apporte
la paix.
  

Cette
annonce provoque l’étonnement. C’est l’action de l’Esprit : l’émerveillement
devant le Roi sauveur.

 

Une dernière chose à souligner « se
souvenir » :  

« 19  Marie conservait toutes ces choses, et les
repassait dans son cœur.
20  Et les bergers s’en retournèrent en
glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
conformément à ce qui leur avait été dit. »

 

Comme Marie et les bergers, repassons le souvenir de l’histoire
du Christ dans nos cœurs pour l’adorer.

Nous avons tous de chers souvenirs …

Est-ce que vous avez un souvenir particulier cher à votre cœur, qui vous
remplisse de reconnaissance et d’adoration pour Christ ?

Est-ce qu’il n’y a pas un souvenir particulier que le Seigneur nous
demande de chérir dans notre cœur ?

 

Que Noël aujourd’hui et
chaque jour continue d’alimenter notre adoration du Fils de Dieu devenu un
homme !

 

Prions :

Seigneur
Jésus, ta soumission et ton humilité me touchent et m’émerveillent. Je suis
confus de tant d’abaissement. Mes colères et mes revendications sont confrontées
à ta douceur. Pardon pour mon désir de contrôle. Aujourd’hui devant ta
révélation, je m’incline et renonce à mes désirs. Sois mon seul Seigneur et mon
seul Sauveur !

 

————

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Le sauveur des pécheurs : la bonne
nouvelle :
https://youtu.be/JnIL8Maf0UE

 

————————-

 


 

Méditation quotidienne

Samedi 23 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Luc 2

(environ 5 av JC)

En
ces jours–là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute
la terre.
2
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de
Syrie.
3
Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.
4
Joseph aussi monta de
la Galilée
, de
la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David appelée
Bethléhem
, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
5
afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6
Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
7
et elle enfanta son fils
premier–né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il
n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

8
Il y avait, dans cette même contrée des bergers qui passaient dans les champs
les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
9
Un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour
d’eux. Ils furent saisis d’une grande crainte.
10
Mais l’ange leur dit : Soyez
sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera
pour tout le peuple :
11 aujourd’hui, dans la ville de David,
il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
12 Et ceci sera pour vous un signe :
vous trouverez un nouveau–né emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l’ange une
multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait :
14 Gloire à Dieu dans les lieux très
hauts, et paix sur la terre parmi les hommes en qui il prend plaisir !
15 Lorsque les anges se furent éloignés
d’eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons
donc jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a
fait connaître.

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
naissance du Sauveur
»

 

Admirons la manière dont Dieu dirige l’accomplissement
de son plan de salut.

       
Il fait naître son Fils par la puissance de son
Esprit en une vierge, Marie.

       
Le nom de Jésus veut dire « L’Eternel
sauve », le Dieu de l’Alliance sauve.

       
Le recensement, décidé par les Romains et
conduit par Dieu, a obligé Marie et Joseph, à aller de Nazareth à Bethléem,
« la ville de David ». Cela rend évident, pour les Juifs, que Jésus
est le fils de David.

 

Encore plus profond : « Le bébé qui est né à
Bethléem, dans une étable, il y a plus de 2000 ans, est le Fils de Dieu ».
Cela veut dire qu’il nous faut percer 2 grands mystères.

 

1 / Le
mystère de Dieu : la trinité

Le Père céleste est Dieu : il est à l’origine de
TOUT.

Il est Eternel. Il n’a pas de commencement ni de fin. C’est le
mystère de Dieu : il est Eternel, cela nous dépasse : c’est normal,
car Dieu nous dépasse, il est infini, ce qu’il est EST plus grand que tout ce que nous pouvons
connaître.
Dieu dépasse les limites de notre capacité à connaître
quelqu’un, il dépasse les limites de notre intelligence, de notre cœur et de
nos perceptions.

Ce Père Eternel engendre le Fils. Ce Fils est Fils de
Dieu, il est de même nature que Dieu le Père qui l’enfante. Et ce Fils est
aussi Eternel puisqu’il est Dieu. Donc le Fils non plus n’a pas de commencement
ni de fin. Cela nous dépasse : Le Père engendre éternellement le Fils.

Entre le Père et le Fils un amour intense, infini
existe depuis toujours.

 

DIEU EST AMOUR ! L’amour existe et vit depuis toujours
entre le Père et le Fils.

Le Père aime le
Fils et le Fils aime le Père. Cet amour brûlant unit le Père et le Fils de
DIEU. Cet amour brûlant
est animé par une personne : le Saint-Esprit.

L’amour entre
le Père et le Fils forme une union parfaite en Dieu : ainsi il y a 3 personnes en Dieu qui
s’aiment et qui s’aiment tellement parfaitement que ces 3 personnes forment une
seule personne.

3
flammes forment un seul feu.

 

2 / Le
mystère de l’incarnation : Dieu qui se fait homme.

Dieu le Fils a été conçu du Saint-Esprit dans la
vierge Marie.

Dieu le Fils
est envoyé par Dieu le Père dans le monde. Dieu, le Saint-Esprit forme en Marie
une petite chose qui est à la fois un petit embryon humain et à la fois la
flamme du Fils de Dieu, la personne du Fils de Dieu.

Ainsi Jésus est
né : Jésus est une
personne unique.

Jésus est à la fois homme et Dieu.

Jésus est à la
fois pleinement humain, comme vous et moi, mais il est aussi pleinement Dieu,
le Fils, il est aussi toute la flamme de Dieu le Fils.

Jésus est la lumière qui a créé la lumière.

 

Jésus connait
dès sa naissance la réalité du froid, du rejet, de la violence, du péché qu’il
va combattre toute sa vie. Jésus sera vainqueur de ce froid, de ce monde qui
meurt. C’est la mission de ce bébé.

En venant au monde, Jésus apporte sa flamme divine.

Jésus apporte sa flamme au cœur de nos ténèbres, il
chasse nos ténèbres, les ténèbres n’ont pas pu l’étouffer.
Ainsi Jésus
est allé par son feu purifier nos péchés en les engloutissant par sa mort. En ressuscitant, Jésus amène son
soleil en plein cœur de l’hiver de ce monde.

 

3 / Une
première conséquence :
c’est que Jésus peut maintenant naître en moi. Par le
Saint-Esprit, la flamme de Jésus, sa présence peut me donner une naissance
nouvelle.

C’est la
réalité de la nouvelle naissance.

Tu peux naître
de nouveau.

Comment ?

1)          
La Parole de Dieu, la
bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ retentit. Dieu, le Père, ouvre la
bouche et il envoie sa Parole, son Fils. Il nous rencontre par la révélation de
sa Parole.

2)         
Cette Parole est portée
par le souffle de son Esprit jusque dans mon cœur. Cette Parole, soufflée par
Dieu, le Saint-Esprit, éveille en moi la foi en Jésus. Une confiance douce et
puissante en Jésus m’habite. Cette confiance accueille la lumière de Jésus en
moi. Jésus illumine mon cœur, éclaire la réalité de mon péché, elle me purifie
et me régénère entièrement.

3)         
Cette Parole produit en
moi une vie nouvelle par l’action du Saint-Esprit : je brûle d’amour pour
Jésus, pour Dieu, pour sa Parole et pour ses enfants.

La flamme de
Jésus habite et brille en moi : cette flamme, c’est la flamme du
Saint-Esprit.

 

4/ La présence
de cette flamme DE DIEU en moi implique de veiller sur elle :

La flamme de
Dieu habite en moi. Il faut que je veille sur cette flamme, que je ne l’étouffe
pas, et surtout que je ne l’éteigne pas.

Veillons à ce que la flamme de l’Esprit brille en nous,
dans notre cœur et dans notre communauté. Entretenez le feu !

 

Prions :

Notre
Père, ton amour pour nous est le premier comme le dernier mot de l’évangile. Il
est le plus grand et le plus profond mystère que nous connaissions. Et lorsque
tu reviendras dans ta gloire, nous verrons que le mystère de ton amour est bien
plus grand, bien plus profond, bien plus tendre que nous ne le pensions dans la
faiblesse de notre foi.

 

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Adorons en
chantant
(4 mn) :

Le sauveur des pécheurs : la bonne
nouvelle :
https://youtu.be/JnIL8Maf0UE

 

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Méditation quotidienne

Vendredi 22 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Luc 1

(6 av JC)

57
Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils.
58
 Ses voisins et ses parents apprirent que
le Seigneur avait manifesté envers elle sa miséricorde, et se réjouirent avec
elle.
59
Le huitième jour, ils vinrent circoncire le petit enfant, et ils l’appelaient
Zacharie, du nom de son père.
60
Mais sa mère prit la parole et dit : Non, il sera appelé Jean.
61  Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté
personne qui soit appelé de ce nom.
62 Et
ils faisaient des signes à son père pour savoir comment il voulait l’appeler.
63 Zacharie
demanda une tablette et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans
l’étonnement.
64 Au même instant, sa bouche s’ouvrit et sa langue se
délia ; il parlait et bénissait Dieu.
65 La
crainte saisit tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de
la Judée, on s’entretenait de tous ces événements.
66 Tous
ceux qui en entendaient parler les prirent à cœur et dirent : Que sera
donc ce petit enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui.

67
Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prophétisa en ces
termes :
68
Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son
peuple
,
69
et nous a procuré une pleine délivrance dans la maison de David, son serviteur,
70
comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes depuis des
siècles
, 71  la délivrance de nos ennemis et de la main de
tous ceux qui nous haïssent.
72 Ainsi fait–il miséricorde à nos pères et se
souvient–il de sa sainte alliance
.
73
Selon le serment qu’il a juré à Abraham, notre père
. 74 Ainsi
nous accorde–t–il, après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, de
pouvoir sans crainte
75 lui rendre un culte dans la sainteté
et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours.
76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
prophète du Très–Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur pour préparer
ses voies,
77
pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés,
78
grâce à l’ardente miséricorde de notre Dieu. C’est par elle que le soleil
levant nous visitera d’en haut
79
pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres
et dans l’ombre de la mort et pour
diriger nos pas dans le chemin de la paix.
80 Or le petit enfant grandissait
et se fortifiait en esprit.
Il demeurait dans les déserts, jusqu’au jour
où il se présenta devant Israël.”

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« L’enfant
qui annonce la grâce incarnée
»

 

Le temps de l’accouchement arrive et Elizabeth enfante un fils.
Dieu donne la grâce de l’enfantement. C’est un miracle car Elizabeth est
très âgée. C’est une grande joie après beaucoup de souffrances et
d’humiliations car Elizabeth était stérile jusqu’à ce jour. C’est surtout une
grâce de Dieu car Elizabeth ne méritait pas cette bénédiction ; elle était
comme toutes les autres femmes, y compris Marie sa cousine, une femme qui avait
besoin du pardon de Dieu et de son salut.

Cette grâce de Dieu est tellement grande
que les voisins et la famille d’Elizabeth le reconnaissent : « Le
Seigneur a fait éclater sa miséricorde pour Elizabeth ».

Oui, quelle joie, la naissance d’un
enfant ! Et en plus après tant d’attente et même après la résignation
de ne plus pouvoir en avoir. Cette joie est la joie de ceux qui apprécient les
bénédictions de Dieu et c’est déjà très bien ; mais est-ce qu’il nous faut
nous arrêter là, juste à apprécier la bénédiction de Dieu ?

Pour l’instant, ses voisins et sa famille ne
se focalisent que sur la grâce pour Elizabeth d’avoir un enfant. Ils leur
semblent évident que cet enfant doit donc porter le nom de son père
« Zacharie » ; d’ailleurs, n’est-ce pas reconnaître que Dieu est
intervenu en leur faveur puisque le prénom ‘Zacharie’ veut dire
« L’Eternel se souvient » ; c’est-à-dire, l’Eternel se souvient
de son alliance avec son peuple et il donne la bénédiction d’avoir un enfant.

Dieu
nous fait aller plus loin dans sa grâce.

Mais
la mère de l’enfant dit : non !

Elizabeth
dit : Non, Dieu en a décidé autrement. C’est Lui qui donne le nom à cet
enfant. Vous ne connaissez pas la profondeur de la grâce de Dieu qui est en
train de s’accomplir aujourd’hui. Cette grâce sera déjà révélée par le nom de
cet enfant ; il s’appellera Jean ; ce qui veut dire « Dieu de
grâce »,
Dieu fait grâce, Dieu est
miséricordieux
.

Cet
enfant s’effacera pour mettre les projecteurs sur un autre enfant :
l’enfant-Dieu, le Dieu de grâce. Ainsi Dieu se révèle : il est le Dieu de
grâce ; Jésus est la grâce incarnée.

Ainsi le projet de Dieu pour cet enfant
s’inscrit dans l’histoire du salut, dans le projet de Dieu pour son peuple,
pour l’humanité tout entière. C’est immense : cet enfant servira à révéler
le projet de Dieu pour l’humanité.

En
disant ‘non’, Elizabeth est en train de dire ‘oui’ à Dieu. Elle rappelle
qu’elle et son mari sont venus pour consacrer cet enfant au Seigneur car ils
sont venus pour circoncire l’enfant. Cet enfant ne nous appartient pas ;
il appartient à Dieu.

Cet
enfant, Jean, prépare la venue d’un autre.

Ne
restez pas focalisés sur cet enfant ; soyez focalisés sur l’autre enfant
qui va venir et grandir !

C’est
ce que dira Jean plus tard : il faut qu’il grandisse et que je diminue.

Ceci est juste car la personne de Jésus est
unique et incomparable.

On ne peut pas comparer le soleil et une
lampe de poche. On ne peut pas comparer la Parole de Dieu et la voix qui porte
cette Parole.

Dieu
révèle sa grâce plus vivement.

C’est
ainsi que la bouche de Zacharie s’ouvre enfin, pour être le père de celui qui
sera la voix, la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit
le chemin du Seigneur
, il sera la voix qui dira « Voici l’Agneau de
Dieu qui enlève le péché du monde ».

Zacharie retrouve sa voix.

Après le jugement vient la grâce. En
effet, Zacharie était muet à cause d’un jugement sur lui. Sa bouche fermée
était le signe de son cœur fermé à l’intervention du Dieu de l’impossible. Son
incrédulité était un bouchon qui obstruait le canal de la grâce de Dieu.

Et maintenant, Dieu ouvre sa bouche
car, à travers la repentance, l’obstacle a été enlevé, le cœur a été ouvert et
Dieu l’a rempli de son Esprit.

Ce débordement de grâce produit un
cantique, une louange au Dieu sauveur.

Et
voici, ce cantique est rempli de la vision du Messie, de Celui qui vient à la
rencontre de son peuple. Zacharie ne tourne pas autour de sa propre
bénédiction, de son propre enfant, il tourne autour de Jésus. Il voit, comme un
prophète, celui qui doit venir.

Son
cantique exalte Jésus, le Dieu-sauveur.

 

Prions :

Seigneur, c’est toi notre Sauveur et
notre bénédiction.  Que tu grandisses dans
nos cœurs et nos vies !  Qu’ainsi ta
grâce déborde et remporte ta victoire sur tous nos ennemis.

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Adorons en
chantant
(4 mn) :

O viens bientôt, Emmanuel : https://youtu.be/4xyjTrla9Ss

 

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Pour aller plus loin :

Célébration de l’Avent Luc
1 à l’Oustaou maison de retraite
: https://youtu.be/DnCrqqhHg8g

 


 

Méditation quotidienne

Jeudi 21 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Luc 1

(6 av JC)

26
Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée
du nom de Nazareth,
27
chez une vierge promise à un homme du nom de Joseph, de la maison de
David ; le nom de la vierge était Marie.
28
Il entra chez elle et dit : Je te salue toi à qui une grâce a été
faite ; le Seigneur est avec toi.
29 Troublée
par cette parole, elle se demandait ce que signifiait une telle salutation.
30 L’ange
lui dit : sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de
Dieu.
31 Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un
fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus.
32
Il sera grand et sera appelé Fils du Très–Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera
le trône de David, son père.
33
Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin.
34
Marie dit à l’ange : Comment cela se produira–t–il, puisque je ne connais
pas d’homme ?
35  L’ange lui répondit : Le Saint–Esprit
viendra sur toi, et la puissance du Très–Haut te couvrira de son ombre. C’est
pourquoi, le saint (enfant) qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
36 Voici
qu’Élisabeth ta parente a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle
qui était appelée stérile est dans son sixième mois.
37 Car
rien n’est impossible à Dieu.
38 Marie dit : voici la servante du Seigneur ;
qu’il me soit fait selon ta parole
.

Et
l’ange s’éloigna d’elle.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une
annonce étonnante de la grâce étonnante de Dieu
»

 

L’évangile de Luc commence
par la grande ville du pouvoir religieux, Jérusalem, avec une apparition dans
le temple.

 

Le 2ème tome de
Luc, c’est le livre des Actes des apôtres, ce livre finit par la grande ville
du pouvoir.

       
Mais
ce n’est dans aucune de ces grandes villes de pouvoir que Dieu annonce sa
venue, c’est à
Nazareth ; c’est dans cette ville inconnue, en Galilée, que Jésus, le
Messie, le Grand Roi, sera conçu du St Esprit.

       
Donc
pas besoin d’être dans une
grande ville ou dans une grande église pour faire partie du plan de Dieu …

 

C’est le temps de
l’accomplissement des promesses
faites à Abraham et à toute sa
descendance.

Et cet accomplissement est à
nouveau au travers d’une naissance, une naissance impossible puisque c’est à
une jeune fille vierge que cette faveur est faite.

Au 6ème mois : C’est le 6ème
mois de grossesse d’Elisabeth, la cousine de Marie. Elisabeth, elle aussi, est
l’objet d’une intervention miraculeuse de Dieu puisqu’elle est enceinte alors
qu’elle est trop veille.

Dieu intervient dans l’histoire, il est le Seigneur de
l’histoire, il nous précède, il vient vers nous, il prépare tout et intervient
lorsque c’est le temps, le moment qu’il a fixé, le moment qu’il trouve bon pour
se révéler.

 

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu

Dieu intervient au travers
de ses serviteurs : les anges aussi sont ses serviteurs.

Il y a un contraste entre le chef des anges et la
jeune femme faible,

entre l’impossibilité pour Marie d’enfanter (puisqu’elle trop
jeune, elle n’est pas mariée et n’a aucune relation sexuelle) et la puissance
de Dieu capable de tout, même de produire la vie là où c’est impossible.

 

La faveur de Dieu tombe
sur une jeune fille humble ; elle a été promise par ses parents à Joseph. Elle
est sans noblesse apparente.

Marie ne mérite pas plus
qu’une autre personne ; Dieu
l’a choisie car elle est le signe même de l’humanité impuissante de réaliser
son salut, impuissante pour donner la vie véritable. C’est uniquement Dieu qui
donne la vie à une nouvelle humanité créée pour former un peuple nouveau,
vivant par la grâce de Dieu. L’ange lui dit pour la saluer : Réjouis-toi !

Mais Marie est troublée par cette annonce d’une faveur
spéciale.

Le trouble de Marie est
compréhensible : elle entend une annonce de grâce spéciale. Dieu l’a
choisie, elle, parmi toutes les femmes. Il y a un tel contraste entre MARIE et
cette faveur de Dieu.

Gabriel discerne l’émotion
de Marie et lui dit : Ne crains pas !

 

Cependant le contraste augmente encore plus lorsque l’annonce se précise : cet
enfant sera le Messie, le Roi. ‘Voici, c’est toi que Dieu a choisie pour mettre
au monde l’enfant Roi et son règne n’aura pas de fin.’

 

Comment Marie
accueillera-t-elle cette extraordinaire nouvelle ?
Marie la reçoit
simplement par la foi ; Marie reçoit même le nom de son futur enfant :
« Jésus ». Tout est fait par Dieu car c’est Dieu qui fait le salut
des hommes.

 

Dieu fait alliance avec Marie : il fait entrer Marie
dans son alliance de grâce qui sera une aventure immense ; toute la vie de
Marie bascule en cet instant ; en même temps, l’histoire de l’humanité est
en train de basculer : Dieu entre dans l’histoire, il se fait embryon pour
devenir l’homme qui sauve son peuple.

 

En effet, le message de l’ange est extraordinaire ;
il continue son annonce : « Voici que tu seras enceinte. Tu mettras
au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera
appelé Fils du Très-Haut … son règne n’aura pas de fin. »

 

Cette parole est tellement immense que Marie pose cette
question simple et sans détour :

v 34 
« Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec
un homme ? »

Tous les textes de l’AT et du NT le confirment, il n’y
pas d’erreur possible : Marie n’a pas eu de relation sexuelle avant la
naissance de Jésus.  Tout vrai chrétien
est appelé à avoir une forte conviction là-dessus : Jésus est le Fils de
Dieu, il a été conçu par le St Esprit directement dans le ventre de Marie.

 

L’ange répond : « Le Saint-Esprit viendra sur
toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le
saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. »

 

La puissance de Dieu est douce et discrète ; Dieu
respecte Marie, il la couvre, il la protège tout en mettant la vie en elle.

 

Marie dit : Voici la servante du
Seigneur …

Elle s’offre à Dieu ; elle offre son corps à Dieu
afin qu’il réalise sa parole de grâce. C’est une réponse humble, qui traduit sa
soumission
, son attitude de foi, sa confiance en Dieu qui la
protègera, qui la couvrira doucement en respectant son intimité et son alliance
avec Joseph qui la prendra pour épouse. Joseph aussi sera l’instrument de cette
alliance, il protègera Marie et aussi Jésus.

En s’exposant à la grâce de Dieu, Marie s’expose à
l’hostilité du monde, aux insultes, au rejet, à l’incompréhension … mais elle
trouvera son refuge auprès de Dieu, sous les ailes de sa grâce.

 

Prions :

Seigneur,
ta grâce est si étonnante. Donne-moi de la recevoir aussi humblement et fidèlement
que Marie. Qu’il me soit fait selon ta Parole !

 

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Adorons en
chantant
(4 mn) :

Le sauveur des pécheurs la bonne nouvelle : https://youtu.be/JnIL8Maf0UE

 

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Pour aller plus loin :

Célébration de NOEL ERE
VIGAN Luc 1 et 2 Marie chante l’évangile
: https://youtu.be/94P1TFFGLP8?si=9pl8OSr8ksHmgXHN

 

 

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 20 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jean 1

(de l’éternité à environ
5 av JC)

1 Au commencement, la Parole existait déjà. La
Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. 
2 Elle était au
commencement avec Dieu. 
3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a
été fait n’a été fait sans elle. 
4 En elle il y avait la vie, et cette vie
était la lumière des êtres humains
5 La lumière brille dans les ténèbres, et les
ténèbres ne l’ont pas accueillie
.

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom
était Jean. 
7 Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à
la lumière afin que tous croient par lui
8 Il n’était pas la lumière, mais il vint pour
rendre témoignage à la lumière. 
9 Cette lumière était la vraie lumière qui,
en venant dans le monde, éclaire tout être humain
10 Elle était
dans le monde et le monde a été fait par elle, pourtant le monde ne l’a pas
reconnue. 
11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne
l’ont pas accueillie.
 12 Mais à tous
ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit
de devenir enfants de Dieu
13 puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par
une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.

14 Et la Parole s’est faite homme, elle a habité
parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire,
une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

15 Jean
lui a rendu témoignage et s’est écrié : « C’est celui à propos duquel j’ai dit :
‘Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. » 
16 Nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce
sur grâce. 
17 En
effet, la loi a été donnée à travers Moïse, mais la grâce et la vérité sont
venues à travers Jésus-Christ. 
18 Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils
unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l’a fait connaître.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
lumière du Fils unique vient dans le monde
»

 

Jésus est la Lumière

Jean 1 v.4 « En elle était la vie, et la vie était la
lumière des hommes. »

Sans Jésus, nous sommes dans les ténèbres, nous sommes
aveugles.

Au commencement, Dieu nous a créés et nous avions une pleine
communion avec Lui, et dans cette intimité, cette vie, la lumière était
continuelle : Dieu parlait directement à l’homme et l’éclairait dans cette
communion.

Remarquez que le verbe est au passé : « la vie était
la lumière des hommes ». Mais en rejetant la parole de Dieu, l’homme a
rejeté Dieu et s’est coupé de Dieu, il a perdu la communion avec Dieu et il a
été plongé dans les ténèbres.

Le péché craint la lumière ; et les hommes n’ont pas reçu
la lumière, de peur que leurs comportements mauvais ne soient dévoilés.

Souvent nous avons des poutres dans nos yeux et nous croyons
voir des poutres dans les yeux des autres.

Nous n’avons pas la lumière en nous-même et nous ne
pouvons pas produire la lumière par nos efforts.

Oui, nous pouvons produire de l’électricité qui donne une
lumière artificielle, certes utile …

Mais cette lumière des hommes est incapable d’éclairer nos
cœurs, incapable de nous dévoiler et de révéler Dieu.

Heureusement, Dieu est plein de grâce et il nous donne Jésus.

Jésus est le contraire
des ténèbres. Il est la lumière du monde.

Dieu nous a donné ce
qu’il avait de plus cher.

Vous qui avez accueilli
ce cadeau par la foi et avec joie, vous êtes devenus des enfants de
lumière !

2 Cor 4 v 5 le Dieu qui a ordonné
que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller sa lumière dans
notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la
personne de Jésus-Christ.

 

 

Prions :

Notre
Père, tu nous as donné la vie en nous donnant ton Fils unique ; que la
révélation de ta gloire en Jésus produise en nous la lumière qui dévoile nos
cœurs et qui te dévoile. Nous avons tellement besoin de ta révélation pour
t’adorer ; oui, nous t’adorons en Jésus, ton Fils, le reflet de ta gloire,
plein de grâce et de vérité.

 

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Adorons en
chantant
(4 mn) :

Christ
est la Lumière du monde :

 https://youtu.be/mKkxmRQCrVI

 

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Pour aller plus loin :

1 Pierre 1 et 2 Etrangers élus Culte focus sur Christ

ERE LE VIGAN le 17/12/2023 Geert Lustig : https://youtu.be/2Hf6AEm0WvM?si=I-yk4Jq2WysSsauD

 

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 19 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jean 1

(de l’éternité à environ
5 av JC)

1 Au
commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole
était Dieu. 
2 Elle était au
commencement avec Dieu. 
3 Tout a été fait
par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 
4 En elle il y
avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains
5 La lumière
brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.

6 Il y eut un
homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 
7 Il vint comme
témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par
lui. 
8 Il
n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. 
9 Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant
dans le monde, éclaire tout être humain. 
10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par
elle, pourtant le monde ne l’a pas reconnue. 
11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont
pas accueillie. 
12 Mais à tous
ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit
de devenir enfants de Dieu
13 puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par
une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.

14 Et la Parole
s’est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et
nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du
Père.

15 Jean
lui a rendu témoignage et s’est écrié : « C’est celui à propos duquel j’ai dit :
‘Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. » 
16 Nous avons tous reçu de sa
plénitude, et grâce sur grâce
17 En effet, la loi a été donnée à travers Moïse,
mais la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ. 
18 Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils
unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l’a fait connaître.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
lumière du Fils unique vient dans le monde
»

Jésus est LA VIE

Jean I v.4 « En elle était la vie … »

Jean a écrit son évangile « afin que vous ayez la
vie
 » (Jn 20:31)
 : Ces choses ont
été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et
qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.

En recevant par la foi l’évangile de la grâce en Jésus,
vous recevez la vie.
C’est pour donner la
vie qu’il est venu dans le monde et une vie en abondance.

Nous ne pouvons pas produire la Vie, nous la recevons.

C’est la Vie de Dieu qui vient de Dieu et qui vient vers
nous.

 

Ne puisons pas dans
notre propre fond pour vivre notre vie chrétienne, mais puisons en Jésus, la
vie, la vitalité : car il est LA VIE : toute notre source de vie est
en LUI.

Ne nous trompons pas en
cherchant à produire la vie par nos activités, notre façon d’être, notre façon
de prier …

Si nous puisons dans notre
propre fond, nous sommes comme une voiture qui dirait : je n’ai pas besoin
de m’arrêter à la station essence pour remplir mon réservoir.

Pourtant nous agissons
ainsi bien souvent ; nous ne puisons pas sans cesse la vie dans la grâce de
Dieu.

Et alors nous tombons en
panne d’essence, c’est ce que nous appelons parfois tomber en dépression.

 

Où puisons-nous notre
énergie ?

Si nous ne trouvons pas
notre vie en Jésus, nous irons ailleurs, dans toutes sortes d’addictions.  

Recevez cette vie,
simplement, par la foi, abreuvez-vous à la source de la vie !

Décidez de rythmer votre vie quotidienne en allant à la
source de vie : la Parole de Dieu, Jésus qui se donne par sa Parole, son
Esprit et son corps qui est l’église.

 

Recevez quotidiennement et abondamment sa parole vivante,
sa vie débordante, et vous déborderez de vie, de sagesse, de courage et
d’amour.

 

Prions :

Notre
Père, tu nous as donné la vie en nous donnant ton Fils unique ; reçois en
retour nos corps, nos cœurs et nos vies en offrande de reconnaissance et
d’amour.

 

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

Au commencement était
la Parole :
https://youtu.be/esP4GpyLWv8

 

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Pour aller plus loin :

Dieu comme un père (Dt 8, Jn 15, 1
Th 4) –

Prédication du 20/03/2022 – Charles
Nicolas :
https://youtu.be/6YnEypFPglA?si=9c34L3hKk9kdp8h_

 

 

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 18 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jean 1

(de l’éternité à environ
5 av JC)

1 Au
commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole
était Dieu
2 Elle était au
commencement avec Dieu. 
3 Tout a été fait
par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 
4 En elle il y
avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains. 
5 La lumière
brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie
.

6 Il y eut un
homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 
7 Il vint comme
témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par
lui. 
8 Il
n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. 
9 Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant
dans le monde, éclaire tout être humain. 
10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par
elle, pourtant le monde ne l’a pas reconnue. 
11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont
pas accueillie. 
12 Mais à tous
ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit
de devenir enfants de Dieu
13 puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par
une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.

14 Et la Parole
s’est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité
, et nous
avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père
.

15 Jean
lui a rendu témoignage et s’est écrié : « C’est celui à propos duquel j’ai dit :
‘Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. » 
16 Nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce
sur grâce. 
17 En effet, la loi a été donnée à travers Moïse,
mais la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ. 
18 Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils
unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l’a fait connaître.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
lumière du Fils unique vient dans le monde
»

Jésus est la Parole de
Dieu

 

Les 1er mots : Au commencement, la Parole ; cela rappelle le commencement de
la Bible, dans Genèse 1 v 1 : Au commencement, Dieu.

Ici au début de l’évangile de Jean : Au commencement la Parole …

Nous pourrions paraphraser ainsi : « Au commencement, Dieu
s’est révélé lui-même, et cette révélation était avec Dieu, et cette révélation
était Dieu ». Nous avons besoin de la révélation de Dieu ; nous ne
pouvons pas la produire ; elle nous est donnée comme la lumière du soleil.

La Parole existait déjà : L’existence de la Parole de
Dieu ne dépend de rien, ni de personne : la Parole de Dieu est le Fils Eternel.

Ce FILS est devenu
chair. Le Fils unique de Dieu s’est abaissé jusqu’au point d’avoir toutes les
fibres de notre humanité.

Dieu, en Jésus, a porté
les fibres de notre humanité avec toutes ses angoisses, ses faiblesses, ses
détresses, ses souffrances, ses joies aussi … 
Lui qui était indépendant de tout, il s’est fait dépendant de tout :
un bébé…

Puisque la Parole éternelle s’est fait homme, Dieu est avec
nous, les hommes.

En relation avec Jésus, nous connaissons Dieu, il est notre
compagnon.

La Parole a été faite chair, elle a planté sa tente parmi
nous, littéralement elle a « tabernaclé » parmi nous. Jésus
représente un nouveau tabernacle : la nouvelle tente de la rencontre avec
Dieu.

Nous ne pouvons pas
produire la rencontre avec Dieu.

La parole de Dieu est
le moyen de connaître Dieu, de le rencontrer.

La parole de Dieu
dévoile Dieu comme notre parole nous dévoile.

Nous ne pouvons pas
voir la gloire de Dieu directement mais nous pouvons la voir en Jésus-Christ.

Hébreux 1 Le Fils est le reflet de la gloire de Dieu et
l’expression de sa personne.

 

Prions :

Notre
Père, tu t’es fait connaître à nous en nous envoyant ton Fils unique ; que
la révélation de ta gloire en Jésus produise en nous une rencontre et une
connaissance de toi qui fasse de nous de vrais adorateurs en Esprit et en
Vérité.

 

 

Adorons en
chantant
(6 mn) :

L’enfant Dieu de Judée (avec paroles)
:
https://youtu.be/5xD2Z9_3N2U

 

Pour aller plus loin :

Jésus lumière du monde Célébration de fin d’année

le 31 décembre 2021 à l’Oustaou Jean 1, 3 et 10 :

https://youtu.be/w3ezt96oFP4

 

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Méditation quotidienne

Dimanche 17 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Malachie

(environ 470 à
430 av JC)

Malachie 1

1     
Menace, parole de l’Éternel adressée à
Israël par l’intermédiaire de Malachie.
2
Je vous ai aimés, dit
l’Éternel, Mais vous dites : En quoi nous as–tu aimés ?

Ésaü n’est–il pas frère de Jacob ? –– Oracle de l’Éternel.
Cependant j’ai aimé
Jacob,
3 et j’ai eu de la haine pour Ésaü

6 Un fils honore son père, et un
serviteur son maître. Si je suis Père, où est l’honneur qui m’est dû ?
Si je suis Maître, où est le respect
qu’on me doit ? Dit l’Éternel des armées, à vous, sacrificateurs, qui
dédaignez mon nom. Vous dites : en quoi avons–nous dédaigné ton nom ?

Malachie 2

2
Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de donner gloire à mon nom,
dit l’Éternel des armées, j’enverrai parmi vous la malédiction et je maudirai
vos bénédictions : Oui, je maudis votre bénédiction, parce que vous ne la prenez pas à cœur.

5 Mon alliance demeurait avec lui, c’était
la vie et la paix. Je les lui ai données pour qu’il me craigne, et il a eu pour
moi de la crainte. Il a tremblé devant mon nom.

8 Mais vous, vous vous êtes écartés de
la voie, vous avez fait trébucher beaucoup d’hommes au moyen de la loi. Vous
avez violé l’alliance de Lévi, dit l’Éternel des armées.
9 Et moi, je vous livrerai au dédain et
à l’abaissement devant tout le peuple, parce que vous ne gardez point mes
voies, et que vous faites des considérations de personnes dans l’application de
la loi.

10 N’avons–nous pas tous un seul
père ? N’est–ce pas un seul Dieu qui nous a créés ?
Pourquoi donc
nous trahissons–nous les uns les autres, en profanant l’alliance de nos
pères ?

11 Juda a trahi, et une horreur a été
commise en Israël et à Jérusalem ; car Juda a profané ce qui est consacré
à l’Éternel, ce qu’aime l’Éternel, il s’est marié à la fille d’un dieu
étranger.

14 Et vous dites : Pourquoi ? …
Où est le Dieu du jugement ?

 

Malachie 3

1 Voici que j’enverrai mon
messager ; il ouvrira un chemin devant moi. Et soudain entrera dans son
temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que
vous désirez, voici qu’il vient, dit l’Éternel des armées.
2 Qui pourra soutenir le jour de sa
venue ?
Quel est celui qui tiendra debout quand il paraîtra ? Car
il est comme le feu du fondeur, comme la potasse des blanchisseurs.
3 Il siégera, tel celui qui fond et
purifie l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on
épure l’or et l’argent


10 Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu’il
y ait des provisions dans ma Maison ; Mettez–moi de la sorte à l’épreuve, dit
l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du
ciel, si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au–delà de toute mesure.


14  Vous avez dit : C’est en vain
que l’on sert Dieu ; qu’avons–nous gagné à observer son commandement … ?

17  Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils
m’appartiendront en propre au jour que je prépare ; je les épargnerai, comme un
homme épargne son fils qui le sert.
18
Et vous verrez de nouveau (la différence) entre un juste et un méchant, entre
celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas.

Malachie 4

1
Car voici le jour : il vient, ardent comme une fournaise. …
2
Mais pour vous qui
craignez mon nom se lèvera le soleil de justice

5 Voici : moi–même je vous enverrai
le prophète Élie avant la venue du jour de l’Éternel, (Jour) grand et
redoutable.

6 Il ramènera le cœur des pères à
leurs fils et le cœur des fils à leurs pères
, de peur que je ne vienne
frapper le pays d’interdit.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
soleil de justice
»

Cette méditation est
inspirée par une étude d’Aaron Kayayan

Malachie reproche aux Juifs revenus de
l’Exil leur négligence dans le paiement de la dîme du temple (Mal. 3:8-10) et
les mariages qu’ils contractent avec des femmes païennes (Mal. 2:11-16). Ces
mêmes reproches leur sont adressés par Néhémie (chapitre 13).

Juda était revenu de captivité ; le temple avait été
reconstruit, mais le peuple s’était allié avec des femmes étrangères et était
tombé dans le formalisme et l’indifférence religieuse. Dieu lui envoya
plusieurs hommes pour le rappeler à l’ordre, parmi lesquels Malachie, qui fut
pour Néhémie ce qu’Aggée et Zacharie avaient été pour Zorobabel et Josué.

Le prophète se présente en avocat de Dieu et accusateur
du peuple. Il dénonce avec autorité les péchés dont ses contemporains se
rendaient coupables : Dieu est déshonoré.
Des sacrifices indignes lui sont offerts. Le sacerdoce est
profané. Les commandements de Dieu ne sont pas observés. La loi est enseignée
avec un motif impur. Les hommes répudient leurs femmes pour épouser des
étrangères. Les dîmes et les offrandes ne sont pas payées. L’immoralité et l’injustice règnent
partout.

La culpabilité du peuple est augmentée par un esprit de
suffisance. Mécontent de Dieu, satisfait de lui-même, il conteste les
accusations portées contre lui
:
En quoi l’Éternel nous a-t-il aimés ? (Mal. 1:2). En quoi avons-nous méprisé
son nom ? (Mal. 1:6). En quoi avons-nous profané l’autel ? (Mal. 1:7). Pourquoi
l’Éternel n’agrée-t-il pas nos offrandes ? (Mal. 2:14).

Le découragement
avait émoussé la foi. On retombait dans les anciennes fautes : Malachie réagit
vigoureusement. Il place chacun devant ses responsabilités envers le Seigneur
et le prochain.

En cette période de décadence, le prophète rappelle les
fondements de l’alliance et la fidélité de Dieu (Mal.
2:10; 4:4-6).

Les promesses de Dieu demeurent, même si le zèle et la
fidélité de l’homme se relâchent (Mal. 3:6-7).

L’abandon du culte indique qu’on est en
train d’abandonner l’amour qui lie les croyants au Dieu de l’alliance
.
La dissolution du droit atteste indubitablement que l’on ne respecte plus les
limites que Dieu assigne à l’homme. L’exploitation des faibles montre que l’on
ne prend plus au sérieux ni la souveraineté de Dieu ni l’annonce de sa venue.

Malachie annonce la nécessité d’un
précurseur que le Seigneur, au moment de sa venue, enverra devant lui pour
préparer le peuple à sa venue. Il restaurera la relation entre les pères et les
fils. Ce sera un nouvel Élie qui appellera le peuple à la conversion.

 Par cette prophétie, le dernier prophète de
l’Ancienne Alliance tend la main au premier prophète de la nouvelle,
Jean-Baptiste, par-dessus l’intervalle des quatre siècles qui les séparent.

Ainsi
le chemin sera préparé pour le Christ qui restaurera la relation entre le Père
et ses enfants.

 

Prions :

Seigneur,
fais lever sur nous ton soleil de justice et nos ténèbres seront chassées, nos
cœurs seront réchauffés, nos consciences éclairées et nos intelligences
illuminées.

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

je vous ai aimés : https://youtu.be/jV21Rxf48x4

 

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Méditation quotidienne

Samedi 16 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Néhémie

(environ 445 av
JC)

Néhémie 1

1  Paroles de Néhémie, fils de Hakalia. Au mois
de Kislev, la vingtième année, comme j’étais à Suse, la capitale,
2
Hanani, l’un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les
questionnai au sujet des Juifs rescapés qui étaient restés de la captivité, et
au sujet de Jérusalem.

3
Ils me répondirent : Ceux
qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur
et du déshonneur ; la muraille de Jérusalem a des brèches, et ses portes
sont brûlées par le feu.
4 
Lorsque j’entendis ces paroles, je m’assis, je pleurai et, pendant
plusieurs jours je pris le deuil
. Je jeûnai, je priai devant le Dieu
des cieux … Donne aujourd’hui du succès
à ton serviteur et fais–lui obtenir la faveur de cet homme.
J’étais alors
échanson du roi.

 

Néhémie 2

4 Le roi me dit : Au fait, que
demandes–tu donc ? Je priai le Dieu
des cieux
5 et je répondis au
roi : S’il plaît au roi, et si ton serviteur a sa faveur, envoie–moi en
Juda, vers la ville des tombeaux de mes pères, pour que je la rebâtisse. … Le roi me l’accorda, car la
bonne main de mon Dieu était sur moi.
18
Ils dirent :
Levons–nous et bâtissons ! Et ils
se fortifièrent dans cette bonne (résolution).

Néhémie
4

1 Le peuple prit à cœur ce travail. … Nous
avons prié notre Dieu, et à cause d’eux nous avons établi une garde jour et
nuit pour nous défendre contre eux.  …
11 Ceux qui bâtissaient la muraille et ceux qui portaient les
fardeaux travaillaient d’une main et tenaient une arme de l’autre ;
12 ceux qui bâtissaient avaient chacun son épée attachée
aux reins, et ils travaillaient ainsi
.

notre Dieu combattra pour nous. …

 

Néhémie
5

Remettons–leur donc cette
dette !
11 Rendez–leur aujourd’hui leurs champs, leurs vignes,
leurs oliviers et leurs maisons, ainsi que le centième de l’argent, du blé, du
moût et de l’huile que vous avez exigé d’eux comme intérêt.

Néhémie
6


9
Tous ces gens voulaient
nous rendre craintifs et se disaient : Ils perdront courage et l’ouvrage
ne se fera pas. Maintenant ô Dieu fortifie–moi !

Néhémie
8

1 Le septième mois arriva, et les
Israélites étaient dans leurs villes. Alors tout le peuple s’assembla comme un
seul homme sur la place qui est devant la porte des Eaux. Ils dirent à Esdras,
le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à
Israël
. …3
Il lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour… Tout le peuple
était attentif à la lecture du livre de la loi.

7
Josué … et les Lévites lisaient
distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour
faire comprendre ce qu’ils avaient lu
.
9
Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur–scribe, et les Lévites qui
enseignaient le peuple dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à
l’Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans le deuil et dans les
pleurs ! Car tout le
peuple pleurait en entendant les paroles de la loi
.
10 Esdras leur dit : Allez, mangez …
car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel est votre force
.
… 12 Tout le peuple s’en alla pour manger et boire, pour envoyer des parts et
pour se livrer à de grandes réjouissances. Car ils avaient compris les paroles
qu’on leur avait expliquées.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
joie de l’Eternel est votre
force
»

Cette
méditation est inspirée par une méditation de Glen Scrivener

La Bible nous dit que nous devrions
chercher notre force dans la joie de l’Eternel
.

Ce bonheur ne vient pas de nos propres
ressources. La joie dont parle la Bible vient « de l’Eternel ». De Lui viendra
le bonheur et de ce bonheur viendra la force de vivre.

 

Cette leçon de vie vitale vient du
livre de Néhémie. En effet, devant l’immense travail de reconstruction de la
ville de Jérusalem, la question est : où trouver les ressources
nécessaires pour accomplir un tel travail ?

 

Le
roi de Perse, Cyrus, permit aux Judéens de se réinstaller dans le pays et, sous
la direction de Néhémie, le peuple fait un effort extraordinaire pour
reconstruire Jérusalem. Les murs de Jérusalem sont restaurés en 52 jours, un
exploit qui attire l’attention de toutes les nations environnantes (Néh
6:15-16).

 

Une
fois que la reconstruction est finie – une fois que les yeux du monde sont sur
eux – que fait le peuple de Dieu ? Ils écoutent la Parole de Dieu. À peu près
30 000 d’entre eux se rassemblent ‘comme un seul homme ‘ devant une
estrade bâtie spécialement (Néh 8:1-12). Le prêtre Esdras lit les paroles de la
Bible à une audience captivée du lever du soleil jusqu’à la levée de la lune.
Au verset 1, elle est décrite comme étant « le livre de la Loi de Moïse » –
c’est-à-dire Genèse, Exode, Lévitique,

Nombres
et Deutéronome – mais au verset 8 elle est décrite comme étant « le Livre de la
Loi de Dieu. » Moïse a peut-être écrit les mots, mais c’est la voix de Dieu qui
se fait entendre à travers les Ecritures.

 

Le peuple, alors qu’il écoute,
expérimente une double réaction à la Parole de Dieu. Au verset 9, nous
apprenons que « le peuple tout entier pleurait à l’écoute des paroles de la
loi. ». D’abord la Bible les conduit à la repentance. Ils reconnaissent qu’ils
n’ont aucune force en présence de Dieu. Ils n’ont aucune ressource qui puisse
les recommander auprès de Dieu. Au contraire, ils se savent pécheurs et ça les
amène à pleurer. Mais une fois que la loi a fait son travail, Néhémie proclame
la bonne nouvelle : « Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l’Eternel qui
fait votre force » (v 10). C’est caractéristique de la manière qu’a la Parole
de Dieu de confronter les pécheurs à tout âge.

 

D’abord, la Parole de Dieu nous
convainc de péché et nous conduit à pleurer. Nous savons que nous ne sommes pas
encore ce que nous sommes appelés à être. Mais alors que nous confessons nos
péchés, Dieu nous rencontre avec la Bonne nouvelle. « Ce ne sont pas les bien
portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. » dit Jésus,

« Je ne suis pas venu appeler des
justes, mais des pécheurs » (Marc 2:17).

 

C’est précisément quand nous
reconnaissons notre maladie que nous recevons au même moment les soins du
Docteur. Si nous avons compris cette vérité – que nous n’apportons rien à Christ
et recevons tout en retour – alors nous trouvons une joie stimulante.

 

Aujourd’hui la joie t’est offerte, mais
elle vient à travers les larmes. La force t’est offerte mais elle vient à
travers la faiblesse. N’agis pas aujourd’hui par tes propres forces, agis par
le dynamisme spirituel de la bonne nouvelle : tu es aimé, pardonné et libre. En
toi-même tu n’as rien, mais en Christ : « La joie de l’Eternel est ta force. »

 

Prions :

Seigneur
c’est ta joie qui est notre force.
Oui, accorde-nous à ta joie, à tes émotions et nous serons tous les jours renouvelés
par tes forces.

 

Adorons en
chantant
(5 mn) :

La joie du Seigneur : https://youtu.be/lT4jJ_CllEc?si=Up_lfE8W0ODvkAyt

 

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Méditation quotidienne

Vendredi 15 décembre 2023

ERE LE VIGAN

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Esther

(environ 483 à
465 av JC)

ESTHER 1

10  Le septième jour, dans l’euphorie du vin, le
roi dit …  de faire venir la reine Vasthi
en présence du roi, avec sa couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples
et aux princes, car elle était très belle.
12 Mais
la reine Vasthi refusa. Le roi en conçut une grande indignation et fut enflammé
de fureur. …
19 on proclamera la déclaration royale …
que Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus, et que le roi donnera sa
dignité royale à celle de ses compagnes qui vaudra mieux qu’elle.
20toutes les femmes auront du
respect pour leurs maris, du plus grand au plus petit
.
21  Cette déclaration plut au roi …

ESTHER 2

5 Il y
avait à Suse, la capitale, un Juif du nom de Mardochée …
16
On vint prendre Esther pour l’emmener chez le roi Assuérus au palais royal…
17  Le roi aima Esther plus que toutes les autres
femmes
Alors, il mit sur sa tête la couronne royale et la fit régner à
la place de Vasthi
. … Esther exécutait les ordres de Mardochée, comme
lorsqu’elle était sous sa tutelle.

ESTHER 3

3:1  Après ces événements, le roi Assuérus
distingua Haman, … Mardochée ne s’inclinait ni ne se prosternait.

ESTHER 4

4:1
Lorsque Mardochée eut connaissance de tout ce qui se faisait, il déchira ses
vêtements et prit le sac et la cendre pour aller dans la ville. Il poussait de
grands cris amers.
2 Il parvint ainsi vis–à–vis de la
conciergerie royale, car il était impossible de pénétrer dans la conciergerie
royale habillé d’un sac.
3 Dans chaque province, partout où
parvenaient l’ordre et l’édit du roi, il y eut un grand deuil chez les
Juifs : ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient ; beaucoup se
couchaient sur le sac et la cendre. …
13  Mardochée
fit répondre à Esther : Ne t’imagine pas, Majesté, que tu échapperas seule
d’entre tous les Juifs.
14 Car si tu continues à te taire en cette occasion,
le soulagement et la libération des Juifs surgiront d’un autre côté, alors que
toi et la maison de ton père, vous périrez.
D’ailleurs qui sait si ce n’est pas
pour une occasion comme celle–ci que tu es parvenue à la royauté ?
15
Esther fit répondre à Mardochée :
16 Va
rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse. Jeûnez à mon intention, sans
manger ni boire pendant trois jours, vingt–quatre heures sur vingt–quatre. Moi
aussi je jeûnerai de même avec mes jeunes servantes. Dans ces conditions,
j’irai chez le roi malgré la loi. Si c’est pour ma perte, je périrai !
17 Mardochée s’en alla pour faire tout ce
qu’Esther lui avait ordonné
.

ESTHER 8

3 Esther
ne s’en tint pas là et reprit la parole devant le roi en tombant à ses
pieds ; elle pleura, elle éveilla sa pitié pour qu’il détourne la
méchanceté de Haman, l’Agaguite, et le projet qu’il avait conçu contre les
Juifs. …
6 Comment pourrais–je donc rester
indifférente à la vue du malheur qui menace mon peuple ?

ESTHER 9

1
Le douzième mois –– qui est le mois d’Adar –– le treizième
jour du mois, quand l’ordre et l’édit du roi devaient entrer en vigueur, le
jour où les ennemis des Juifs espéraient se rendre maître d’eux, par un
retournement de situation, ce furent les Juifs qui se rendirent maîtres de
leurs adversaires.
….
22
A l’exemple de ces journées où les Juifs s’étaient garantis contre leurs
ennemis, en ce mois où leur chagrin s’était changé en joie, et leur deuil en
fête, ils devaient en faire des jours de festin et de joie où chacun envoie des
cadeaux à son voisin et des dons aux pauvres.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le problème et la solution du
problème du peuple juif
»

Cette méditation est inspirée par
une étude d’Aaron Kayayan

Le livre d’Esther porte
incontestablement et de manière éclatante un témoignage à la providence divine.

 

Les
Juifs représentent un problème pour ceux qui veulent régner. Ainsi ils sont
persécutés.

Mais
les persécuteurs, ennemis du peuple de Dieu, sont détruits. Les Juifs
n’attaquèrent pas, ils se défendirent. Mais en se défendant, leurs ennemis sont
détruits.

Qui
a fait cela ?

L’absence
du nom de Dieu ne dit pas nécessairement absence de Dieu. Dieu est, au
contraire, présent et agissant, quoique invisible, dans notre livre tout entier.

Si
ce peuple venait à disparaître, alors il ne pourrait servir aux desseins
éternels et rédempteurs du Seigneur (És. 54:17).

 

La providence divine se manifeste :

1.
Dans des détails
apparemment insignifiants
: le refus d’une reine ; la beauté d’une
femme ; l’oubli d’un monarque ; le hasard du sort (le 12e mois désigné pour le
massacre des Juifs est retardé jusqu’à la fin du mois, ce qui permettra aux
événements qui causèrent la chute de Haman de se produire avant cette date) ;
une nuit d’insomnie ; une arrivée inopinée.

2.
Sans que la liberté
humaine soit atteinte
: Apparemment, Assuérus et Haman agissent à
leur guise et sont les maîtres de leur destinée et du sort des captifs juifs.
Ils sont libres et font ce que bon leur semble, mais, en réalité, Dieu est là
et sa main invisible fait concourir la rébellion-même de ces hommes à son plan
de libération. Le fait que la liberté humaine est au service des plans de Dieu
reste pour notre entendement limité un éternel mystère.

Quelle est l’influence de cette divine
providence ? Dans la vie des croyants, elle crée la foi et le courage. Dans la
vie des incrédules, elle produit la panique et le jugement. Dans le monde, elle
fait tourner la roue de l’histoire dans la direction du but éternel fixé par
Dieu.

Il agit. Il prend soin des siens et
punit les méchants. Cette certitude doit bannir toute crainte et tout doute de
nos cœurs. Il cherche la coopération de l’homme pour exécuter ses plans. Il
peut fort bien se passer de nous, mais son intention est de se servir de nous.
Si nous refusons, notre vie manquera son but.

 

Le livre d’Esther « appelle » le
message du Nouveau Testament qui aura précisément pour but d’inviter la
communauté juive à revenir à la foi de l’alliance.

 

Le
livre d’Esther pose le problème juif dans toute son acuité. Le peuple hébreu
est unique en son genre, dispersé parmi les autres nations et pourtant séparé
d’elles ; il ne peut ni ne veut s’intégrer, à cause de sa nature propre. À cet
égard, les peuples éprouvent le sentiment qu’il y a un corps étranger, comme
une écharde dans leur chair, écharde qui doit être arrachée à tout prix.

La question juive et le problème
d’Israël signifient que c’est le Seigneur Dieu qui a posé le problème et que
lui seul peut le résoudre.

Le vrai Christ résout le problème juif ;
s’il ne le faisait pas, il ne serait pas le vrai Messie d’Israël.

 

Dieu
a résolu le problème juif par la crucifixion et la résurrection de
Jésus-Christ…

Dieu a ressuscité des morts celui qu’il
a reconnu comme étant le Christ, le Messie d’Israël. Le problème juif, dans le
Nouveau Testament, est résolu en la seule personne de Jésus.

 

Prions :

Seigneur,
tes pensées et tes plans nous échappent tellement ils sont grands. Donne-nous
cependant de discerner et d’entrer dans ton œuvre de salut pour ton peuple,
pour ceux qui te font confiance et qui t’appartiennent.

 

Adorons en
chantant
(4 mn) :

Écriture – Alléluia, Jésus vit : https://youtu.be/9zMO9ETakSg

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Méditation quotidienne

Jeudi 14 décembre 2023

ERE LE VIGAN

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Zacharie 9

(environ 480 av
JC)

Zacharie
9

8 Je
camperai autour de ma maison pour la (tenir) hors (d’atteinte) d’une armée, de
celui qui passe et de celui qui revient, et l’oppresseur ne passera plus sur
eux ; car maintenant mes yeux sont fixés sur elle.
9 Sois transportée d’allégresse, Fille de Sion !
Lance des clameurs, Fille de Jérusalem ! Voici ton roi, il vient à
toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne
,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse.
10  Je retrancherai
d’Éphraïm les chars et de Jérusalem les chevaux ; les arcs de guerre
seront retranchés. Il parlera de paix aux nations, et sa domination s’étendra
d’une mer à l’autre, depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre.
11 Et pour toi, à cause du sang de ton alliance, j’ai relâché
tes prisonniers de la fosse où il n’y a point d’eau.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le défilé triomphal du Roi des
rois
»

Cette méditation est inspirée par une
prédication de Mario Veilleux

Le prophète Zacharie, porte-parole de Dieu, appelle le peuple de Dieu à
être transporté d’allégresse et à lancer des clameurs.

Pourquoi ? « Voici ton Roi, il vient à toi. » Ton
Roi à toi, ton Roi qui t’aime, ton Roi qui vient à toi ; il vient à toi pour
ton bénéfice, pour ton bien, pour ton salut ! Le Roi annoncé depuis longtemps,
le Roi tant attendu, le Roi idéal, le Roi parfait vient à toi. Alors, sois dans
l’allégresse, et lance des clameurs ! Rien ne peut t’arriver de mieux !

Le prophète Zacharie souligne
quatre particularités de ce Roi
;
regardons-les et laissons le Seigneur nous envahir d’amour et de réconfort à
l’écoute de ces très précieuses vérités.

1. 
Il est
juste

Au
moment où Zacharie prophétise, il n’y a pas de roi sur le trône en Israël. L’annonce
du Roi juste est une lueur d’espoir sans précédent.

« Il est
juste »
 : Cela
fait référence à son caractère et à la façon dont il va régner. La majorité des
rois étaient arrogants, sans pitié, corrompus ; ils servaient leur ego et ne
rendaient souvent qu’une parodie de justice. Mais les prophètes annoncent les
uns après les autres que le Roi Messie sera complètement différent.
Il sera le champion de la
justice.

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Pierre dit ceci dans sa première
épître : « Le Christ-Jésus est mort une seule fois pour les
péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu »
 (1 Pi 3.18).
Les injustes, c’est nous. C’est ce que nous sommes tous. Depuis l’entrée du
péché dans le monde, « il n’y a pas de juste, pas même un
seul »
, dit la Bible (Rm 3.10). Sauf le Fils de Dieu, le Roi qui
vient à nous. La Bible dit que nous étions des ennemis de Dieu. Nous vivions en
opposition constante à la volonté de Dieu, à sa bonne loi sainte. Jésus, lui, est né sous la loi, a vécu sous la loi et
a accompli la loi parfaitement. Il est le Juste par excellence.

Jésus-Christ est celui-là seul par qui les
injustes que nous sommes peuvent être déclarés justes par la foi (Rm 4.5
). Dieu avait dit par son
prophète Ésaïe : « Mon serviteur juste justifiera beaucoup
d’hommes et se chargera de leurs fautes » (És 53.11). L’apôtre
Paul le dit de la façon suivante : « Celui qui n’a pas connu le
péché, Dieu l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui
justice de Dieu » (2 Co 5.21). Le ‘nous’ ici
englobe les vrais croyants ; mais ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ n’ont
aucune justice et sont donc toujours sous la colère de Dieu.

« Voici ton Roi, il vient à toi ; il est juste. » 

D’où notre
allégresse !

 

2. Il est
victorieux

Deuxièmement, « voici ton Roi, il
vient à toi ; il est victorieux. »
 Il est victorieux. Dans
l’histoire du peuple de Dieu, certains rois ont aidé un peu à améliorer
l’économie, certains ont remporté de grands succès militaires, ravivé la fierté
nationale ou un certain enthousiasme. Mais même leurs plus grandes réussites
ont été temporaires. Aucun d’eux n’a pu donner le salut dans son sens biblique,
à savoir la délivrance du péché. Aucun ! Seul le Roi Messie qu’annoncent les
prophètes a le pouvoir de faire cela.

Jésus a vaincu tout ennemi. Il est victorieux, il
est vainqueur, et il nous associe à sa victoire. Comme l’écrit l’apôtre Paul en
Romains 8 en parlant de tous ceux qui croient : « Nous sommes
plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés »
 (Rn 8.37).
Plus que vainqueurs ! L’apôtre Jean dit la même chose dans les mots
suivants : « Voici la victoire qui triomphe du monde :
notre foi »
 (1 Jn 5.4).

« Voici ton Roi, il vient à toi ; il est victorieux. » 

D’où notre
allégresse !

3. Il est humble

Jésus a dit : « Le Fils de
l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir »
 (Mc 10.45).
À une autre occasion, il a dit : « Les renards ont des
tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas
où reposer sa tête »
 (Mt 8.20). Ce qui fera dire à l’apôtre
Paul : « Vous connaissez la grâce de notre Seigneur
Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que
par sa pauvreté vous soyez enrichis »
 (2 Co 8.9). À une
autre occasion, Jésus a dit : « Je suis doux et humble de
cœur »
 (Mt 11.29). C’est la seule mention du cœur de Jésus
dans toute la Bible. Doux et humble.

L’arrivée de certains rois apportait la peur ;
mais l’arrivée de Jésus apporte la joie et l’allégresse. Son but est d’apporter
le salut à ceux qui lui font confiance. Combien il est différent des rois
habituels ! Combien il est précieux !

« Voici ton Roi, il vient à toi ; il est humble. » D’où notre allégresse !

4. Il apporte la paix

Quatrièmement, « voici ton Roi, il vient à toi; il est monté
sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse »
. Quelle signification
faut-il donner à cette mention de la monture particulière du Messie ? Cette
monture indique le caractère pacifique du Roi : il vient avec une mission
de paix. S’il était venu comme guerrier ou chef militaire, le Roi messianique
serait arrivé avec son char de guerre conduit par des chevaux de guerre, avec
sa cavalerie, comme on dit. Mais ce n’est pas le cas de Jésus. Sa « limousine »,
c’est un âne. Le prince de la paix (És 9.5) arrive avec une monture
paisible. Les cœurs s’épanouissent, les langues se délient, les foules se
pressent autour du vainqueur ; c’est le triomphe de la bonté pacifique.

Ce Roi vient humblement parce qu’il vient pour
sauver par la croix.

C’est le Roi qui conquiert le péché par son
propre sang pour accomplir l’Alliance de grâce.

Prions :

Seigneur Jésus, tu es unique. Quel est le roi comparable à
toi ? Ta justice, ta victoire, ton humilité et ta paix nous donnent une
espérance certaine. Quelle joie ! Tu es notre Roi !

 

Adorons en chantant
(5 mn) :

QUELLE GRÂCE INCOMPARABLE – https://youtu.be/j0oKh_oMgdU

 

Pour aller plus loin :

Zacharie 9 Charles Lejeune ERE LE
VIGAN le 10 décembre 2023

https://youtu.be/4k9lSSBY0Tw?si=CaleYINr73Xs5rTM

 

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Méditation quotidienne

Mercredi 13 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Aggée 1

(environ 520 av
JC)

ESDRAS
5

1
Le prophète Aggée, et le prophète Zacharie, fils d’Iddo, prophétisèrent
aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au nom du Dieu d’Israël.
2
Alors Zorobabel, fils de Chealtiel, et Josué, fils de Yotsadaq, se
levèrent et commencèrent à bâtir la maison de Dieu à Jérusalem. Et avec eux
étaient les prophètes de Dieu, qui les assistaient.
3
Dans ce même temps, Thathnaï, gouverneur de la province située de ce côté du
fleuve, Chetar–Boznaï et leurs collègues, vinrent auprès d’eux et leur
parlèrent ainsi : Qui vous a donné l’ordre de bâtir cette maison et de
restaurer ces murs ? …
5
Mais l’œil de Dieu était sur les anciens des Juifs. On ne leur fit pas
interrompre les travaux pendant l’envoi d’un rapport à Darius et jusqu’à la
réception d’une lettre sur cet objet.

Aggée
1

1:1   La deuxième
année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole de
l’Éternel fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée à Zorobabel
,
fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Yehotsadaq, le
souverain sacrificateur, en ces mots :
2  Ainsi parle
l’Éternel des armées :
Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps où la
Maison de l’Éternel doit être rebâtie.
3 Alors, la parole de l’Éternel leur fut adressée par
l’intermédiaire du prophète Aggée, en ces mots :
4 Est–ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand
cette Maison est en ruines ?
5 Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées :
Réfléchissez à votre conduite !
8 Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la
Maison : J’y prendrai plaisir et je la glorifierai, dit l’Éternel
.
12 Zorobabel, fils de Chealtiel, Josué, fils
de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple
obéirent à la voix de l’Éternel, leur Dieu, d’après les paroles du prophète
Aggée, selon la mission que lui avait donnée l’Éternel, leur Dieu
 ; et
le peuple fut saisi de crainte devant l’Éternel.
Moi je suis avec
vous
, –– oracle
de l’Éternel
.
 L’Éternel éveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur
de Juda, et l’esprit de Josué … et l’esprit de tout le reste du peuple.

Ils vinrent se mettre à
l’œuvre dans la Maison de l’Éternel des armées, leur Dieu
,
15 le vingt–quatrième jour du sixième mois, la deuxième année du roi
Darius.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Trois paroles pour motiver
un peuple découragé
»

Cette
méditation est inspirée par une étude de Paulin Bédard

1. Dieu éveille l’esprit de son
peuple par une réprimande

Au temps du prophète Aggée, les membres de son
peuple vivaient dans de belles maisons, pendant que la maison de Dieu était en
ruine. La réprimande est adressée aux dirigeants d’Israël et à tout le peuple.

Après le premier élan de reconstruction, des
problèmes ont commencé. Des adversaires sont venus intimider ceux qui
bâtissaient. On s’est opposé à leur travail. Le découragement s’est installé.
Les travaux se sont arrêtés. Le chantier a été abandonné pendant 16 ans.
C’est à ce moment-là que le prophète Aggée entre en scène.

Le temple était le symbole de la présence de
Dieu au milieu de son peuple. Les sacrifices au temple étaient une image de
l’Évangile. Le sang versé annonçait la réconciliation. C’était un ministère
glorieux qui permettait à Israël de vivre en paix avec son Dieu, dans
l’espérance du Messie à venir. Toutefois, Dieu vient faire des reproches à
Israël.
Ce peuple trouve des prétextes : ce
n’est pas le bon moment pour construire. Il y a des ennemis, la situation
politique est instable … Ils
étaient tellement occupés à leurs propres affaires…

Le
Seigneur nous a confié un travail. Bâtir son Église. Travailler à son Royaume,
c’est-à-dire d’abord l’adorer fidèlement, écouter sa Parole, nous aider les uns
les autres, nous aimer les uns les autres, nous encourager mutuellement, préparer nos jeunes à vivre
comme citoyens du Royaume pour qu’ils prennent part au travail de son Église, annoncer
l’Évangile aux autres en priant pour des conversions et en intégrant de
nouvelles personnes dans son Église. Ne remettons pas ce travail à plus tard !
C’est le temps maintenant de bâtir !

2. Dieu éveille l’esprit de son peuple par un commandement

 « Montez
sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la Maison : j’y prendrai
plaisir et je la glorifierai »
 (Ag 1.8).
Dieu appelle à la
réflexion, il appelle aussi à l’action. Peu importe le contexte politique,
peu importe la situation économique ou les circonstances personnelles, Dieu
veut une obéissance active.
Le peuple disait : « Le temps n’est
pas venu. » Dieu leur dit : « C’est le temps maintenant.
Allez-y, bâtissez. » Ça demande des efforts. Monter sur la montagne, aller
couper du bois, l’apporter sur le chantier de construction, bâtir la maison.
C’est du travail, ça demande planification et transpiration.
Pour
construire, on a besoin d’un plan, des outils, des matériaux, de la précision
et des efforts, incluant du temps, des talents, des finances. Quelle part
prenez-vous au travail de Dieu ?

Avec le commandement, Dieu donne aussi la joie :
« J’y prendrai plaisir et je serai glorifié. ». Dieu
prend plaisir dans la construction de sa maison ! Il y trouve sa gloire ! Et si
Dieu y prend plaisir, nous aussi nous y prendrons plaisir. Nous trouverons une
grande satisfaction à construire sa maison. Ce n’est pas une corvée, mais une
joie ! C’est même un sujet
de gloire !

3. Dieu éveille l’esprit de son
peuple par un encouragement

L’encouragement
est essentiel. « Aggée, messager de l’Éternel, dit au peuple,
conformément au message de l’Éternel : Moi je suis avec vous, oracle de
l’Éternel »
 (Ag 1.13). C’est le fameux « Emmanuel », Dieu avec nous !
On ne construit pas bien quand la peur nous paralyse. Il nous faut une parole
réconfortante pour bien faire le travail que Dieu nous donne. Cet
encouragement suffit à éveiller complètement l’esprit du peuple et des
dirigeants.

Il a fallu 24 jours pour que la
réprimande, le commandement et l’encouragement fassent le tour de leur esprit
et produisent un effet puissant.

Aujourd’hui,
nous n’avons plus besoin d’un temple fait de mains d’hommes. Pourquoi ? Parce
qu’Emmanuel est venu. Jésus est encore avec nous aujourd’hui. Il est avec nous
par son Esprit, pour bâtir sa Maison. Nous sommes le Temple du Saint-Esprit, la Maison de Dieu (1 Co
3:16; Ép 2:21-22), une maison en construction. Jésus nous l’a
promis : « Je bâtirai mon Église » (Mt 16.18).
C’est lui qui le fait, fidèlement, sans relâche, sans jamais abandonner son
travail. C’est sa plus grande priorité, sa plus grande joie et sa plus grande
gloire.

 Son Esprit nous fortifie pour nous rendre capables de bâtir sa Maison
sous sa direction.

Alors, bâtissons l’Église ! Annonçons la Bonne
Nouvelle de l’Évangile. Aidons les nouvelles personnes à s’intégrer dans
l’Église.

Prions :

Seigneur,
nous avons si souvent un problème de priorité. Réveille-nous par ta Parole et
ton Esprit. Fais de nous premièrement des bâtisseurs pour ton royaume. Que tous
ensemble nous formions un temple qui t’adore et te sert avec joie quoiqu’il en
coûte.

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Si l’Eternel ne bâtit la maison – Promesses : https://youtu.be/2k116WljoYg

 

Pour aller plus loin :

Motivés à
servir Dieu !

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3

 

 

 

 

 







 

 

 

 

Méditation quotidienne

Mardi 12 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Daniel 9 et Esdras 1

(environ 538 av JC)

Daniel 9.La première année de Darius[1], fils d’Assuérus, de la race des Mèdes, lequel était devenu roi du royaume des Chaldéens, 2  la première année de son règne, moi, Daniel, je compris par les livres qu’il devait s’accomplir 70 ans pour les ruines de Jérusalem, d’après le nombre des années dont l’Éternel avait parlé au prophète Jérémie.[2] 3 Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu … 4 Je priai l’Éternel, mon Dieu et lui fis cette confession : Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et ta bienveillance envers ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! 17 Maintenant donc, ô notre Dieu, écoute la prière et les supplications de ton serviteur et, pour l’amour du Seigneur, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté ! 18 Mon Dieu, prête l’oreille et écoute ! Ouvre les yeux et regarde nos ruines et la ville sur laquelle ton nom est invoqué ! Car ce n’est pas à cause de nos œuvres de justice que nous te présentons nos supplications, c’est à cause de tes grandes compassions. 19 Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. 20 Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais mes supplications à l’Eternel … quand Gabriel … s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir. 22 Il m’instruisit et me parla. Il me dit : Daniel, je suis venu maintenant pour te permettre de comprendre. 23 Au commencement de tes supplications, une parole fut émise et je viens pour te l’annoncer ; car tu es un bien–aimé. Saisis la parole et comprends la vision. 24 Soixante–dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les crimes et mettre fin aux péchés, pour expier la faute et amener la justice éternelle, pour accomplir la vision et la prophétie et pour oindre le Saint des saints.

ESDRAS 1 1 La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s’accomplisse la parole de l’Éternel (prononcée) par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume : 2 Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. 3 Qui d’entre vous appartient à son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem qui se trouve en Juda et bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Ceux dont Dieu réveilla l’esprit »

Cette méditation est inspirée par une méditation de Charles NICOLAS

Le Réveil de l’an 538 avant Jésus-Christ, à Babylone, marqua le terme d’une période de soixante et dix ans d’exil (Jérémie. 25.12 ; 29.10).

Sans mérite mais responsable

Le Réveil ne se mérite pas, il ne récompense pas les meilleurs… Et cependant, il y a des conditions qui favorisent sa venue. Une de ces conditions est l’insatisfaction, la tristesse de ceux qui ne peuvent plus se satisfaire des choses futiles et passagères dont se contente pourtant le plus grand nombre.

En réalité, ce qui préoccupe le plus ceux que Dieu va réveiller, c’est moins leur propre situation que celle de  » la maison de Dieu  » ; c’est moins l’injustice qui les touche, eux, que celle qui touche l’honneur de Dieu et la gloire de son Nom.

Le Réveil est suscité par Dieu lui-même.

Certes, des hommes sont impliqués, leur attitude compte, leur responsabilité (notre responsabilité) est entière. Certes, le Réveil suppose des décisions, des engagements ; mais le Réveil n’est pas le fruit d’une décision, d’un projet tout humain. Si Dieu n’intervient pas, il n’y aura pas de Réveil, les hommes demeureront dans l’indifférence, ou dans l’attente, ou dans les vains efforts. Cela est particulièrement visible au début du livre d’Esdras où nous voyons Dieu réveiller l’esprit de Cyrus, roi de Perse, adorateur d’Ormuzd. Il n’est pas dit que Cyrus se soit converti. Il est dit que Dieu réveilla son esprit pour faire de lui un instrument dans son œuvre, et Cyrus est appelé  » berger de Dieu  » par le prophète Esaïe (44.28). Cela nous étonne ! Cela confirme que c’est l’œuvre de Dieu qui importe, et pour cela, Dieu utilise qui il veut ; même ses ennemis ! Toute la Bible en témoigne : Dieu est entièrement souverain et nul ne peut s’approprier de mérite ; et cependant tout homme est responsable de l’attitude de son cœur, de ses pensées, de ses choix, de ses paroles.

Nous apprenons encore, dans ce récit du livre d’Esdras, que le roi constitue, à certains égards, une clé pour son pays. Que l’on soit en démocratie ou pas, il y a une dimension spirituelle attachée à la fonction des personnes placées en position d’autorité. Le cœur d’un chef d’Etat, même non chrétien, peut devenir sensible à la justice, c’est-à-dire à ce que Dieu considère comme juste ! (Proverbes 21.1).
Chacun peut devenir une porte, un canal, un instrument et, pour cela, se présenter devant Dieu comme s’il était seul ; comme si lui seul était appelé. Cependant, cet engagement personnel ne doit jamais devenir individualiste : Dieu veut que son peuple se lève. Les membres ne sont pas sans le corps ! Dans un Réveil, il y a une contagion de l’esprit d’humilité, de l’esprit de repentance, de l’esprit de consécration. Le premier qui se lève ouvre la route à un grand nombre ! Ceux qui se lèvent ne le font pas pour plaire aux autres. Ils se lèvent parce qu’ils ont été touchés dans leur être intérieur, dans leur esprit (en hébreu : rouah) par Dieu lui-même.

De nouvelles priorités

L’expression  » se lever pour bâtir  » évoque le dynamisme d’une résurrection, une prise de conscience bouleversante, un changement total dans l’échelle des valeurs. Ce qui paraissait important est devenu dérisoire. Ce qui était caché est devenu évident.

 Ce qui était oublié est devenu capital, prioritaire ! Le désir de servir est devenu impérieux. La volonté de s’offrir à Dieu a pris le pas sur tous les attachements charnels, mondains, sur toutes les convoitises, toutes les séductions.

Effectuer un choix selon Dieu, c’est le symptôme d’un Réveil ! Choisir ce que Dieu veut maintenant. Faire exactement ce qu’il me demande, dans l’obéissance de la foi.

Prions :

Seigneur, donne-nous de ne pas chercher les plaisirs et les attraits de ce monde qui passe. Donne-nous de ne pas chercher à être élevé par les rois de ce monde. Au contraire, donne-nous d’être humbles et de chercher à être les serviteurs de ton Serviteur, le Messie, le Roi des rois.

Que ton règne vienne et non le nôtre !

 

Adorons en chantant (3 mn) :

Accepte mon offrande AEC 425 : https://youtu.be/7nj_bwHi3ig

 

Pour aller plus loin :

Comment être sûr d’être sauvé ?

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/2772

 

 

 



[1] « Darius » (un titre et non un nom propre) désigne Cyrus.

[2] Cf Jérémie 25.12 ; 29.10, Zacharie 1 et 2

Méditation quotidienne

Lundi 11 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Lire Daniel
4 et 5

 

Daniel 4 (environ
562 av JC)  Neboukadnetsar, roi, à tous les peuples, aux
nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la
paix vous soit donnée avec abondance !
2 Il m’a semblé bon d’indiquer les signes et les
prodiges que le Dieu Très–Haut a opérés à mon égard.
3 Que ses signes sont grands ! Que ses
prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination
subsiste de génération en génération.

4 Moi, Neboukadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison et
heureux dans mon palais
. 5  J’ai eu un rêve … Voici l’explication, ô
roi : Voici le décret du Très–Haut qui atteindra mon seigneur le roi
 : 25  On te chassera du milieu
des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs … jusqu’à ce que tu
reconnaisses que le Très–Haut domine sur (toute) royauté humaine, et qu’il la
donne à qui il lui plaît.
…. 29 Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal
à Babylone,
30 le roi prit la parole et dit : N’est–ce pas ici Babylone la
grande que j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et
pour l’honneur de ma gloire ?
…. 33 Au même instant la parole s’accomplit sur
Neboukadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l’herbe comme
les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel ; jusqu’à ce que ses
cheveux poussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des
oiseaux.
31 Après le temps marqué, moi, Neboukadnetsar, je levai les yeux vers
le ciel, et la raison me revint. J’ai béni le Très–Haut, j’ai loué et glorifié
celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination
éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération
. . 34 Maintenant, moi, Neboukadnetsar, je loue,
j’exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et
les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.

Daniel 5 (environ 539 av
JC)

1  Le roi Belchatsar donna un grand festin à ses
grands au nombre de mille et il but du vin en présence de ces mille.
2  Belchatsar, après avoir goûté au vin, ordonna d’apporter
les vases d’or et d’argent que son père Neboukadnetsar avait enlevés du temple
de Jérusalem, afin que le roi y boive ainsi que ses femmes, ses concubines et
ses grands
. …. 5 A ce moment–là, apparurent
les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur le
plâtre de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui
écrivait
. 6 Alors le roi pâlit et ses pensées l’épouvantèrent ; les
jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux s’entrechoquaient
…. 17 Alors Daniel répondit en
présence du roi : … Je lirai néanmoins l’écriture au roi et je lui en
ferai connaître l’explication
. 18 O roi, le Dieu Très–Haut
avait donné à Neboukadnetsar, ton père, la royauté, la grandeur, l’honneur et
la gloire.
19 A cause de la grandeur
qu’il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes
langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui.
20 Mais lorsque son cœur
s’éleva et que son esprit s’endurcit jusqu’à l’arrogance, il fut précipité de
son trône royal et dépouillé de sa gloire
, 21  il fut chassé du milieu
des humains, son cœur devint semblable à celui des bêtes … jusqu’à ce qu’il
reconnaisse que le Dieu Très–Haut domine sur (toute) royauté humaine et qu’il y
place celui qu’il veut.
22  Et toi, Belchatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton
cœur, quoique tu aies connu tout cela
. 23 Tu t’es élevé contre le
Seigneur des cieux
 tu n’as pas glorifié le
Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
24 C’est pourquoi il a envoyé
cette extrémité de main qui a tracé cette écriture … voici l’explication de ces
mots. Mené : Dieu a compté ton règne et y a mis fin.
27 Téqel : Tu as été pesé
dans la balance et tu as été trouvé léger
. 28 Parsîn : Ton royaume
sera divisé et donné aux Mèdes et aux Perses
. 29  Aussitôt Belchatsar ordonna
de revêtir Daniel de pourpre, de lui mettre au cou un collier d’or et de
publier qu’il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume
. 30 Cette même nuit, Belchatsar, roi des Chaldéens, fut tué. 31 Darius, le Mède, reçut la royauté, à l’âge de soixante–deux ans.

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

 

« L’écriture sur le mur »

Cette
méditation est inspirée par une méditation de Glen Scrivener (traduction libre)

 

Le
jugement trouble-fête s’est passé pour le roi babylonien,
Belshatsar. Il avait connu le témoignage de son père Neboukadnetsar. Au
lieu de se tourner vers l’Eternel d’Israël, il décide d’utiliser les objets de
l’Eternel pour avoir une dernière fête.

 

Le puissant roi est réduit à une loque
tremblante devant l’écriture du jugement. Encore une fois, Daniel doit
interpréter le message venant de Dieu. Il dit à
Belshatsar l’histoire de son père, Nebucadnetsar de Daniel 4. Nebucadnetsar
s’était humilié devant le Grand Dieu Tout-Puissant et avait reconnu le règne de
Dieu. En contraste, son fils s’élève lui-même et méprise l’Eternel Dieu. Daniel
traduit donc l’écriture, prononçant le jugement de Dieu.

 

Les
mots pour Belshatsar sont des mots pour tous ceux qui se rient du jugement du
Tout-Puissant et de son Roi Serviteur : vos jours sont comptés, vos vies
ont été trouvées légères dans les balances de la justice de Dieu et le jugement
adviendra.

 

Pour
Belshatsar, et ceux à sa table, il était trop tard – l’écriture était sur le
mur. Le chapitre 5 finit avec Daniel étant habillé de pourpre et fait
dirigeant. Le roi
célébré
est tombé à terre.
L’humble serviteur est élevé avec honneur.

 

Alors
que ce jugement tombait, la question était celle-ci : avec qui es-tu ? Lèves-tu
un verre au roi de ce siècle et essaies-tu de te distraire de l’inévitable ? Ou
te tiens-tu avec Daniel, le serviteur rempli de l’Esprit ?

 

Le
futur n’appartient pas au roi de ce siècle. L’écriture est sur le mur pour
toute la race d’Adam – elle est déjà condamnée (Jn 3:18). Le futur appartient à
Christ, le plus humble des hommes – et à ceux qui Lui appartiennent. Le Dieu de
l’Alliance nous dit :

« Ne
crains rien, je suis avec toi
 »
(Esaïe 41.10)

J’ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains » (Esaïe
49.16).

 

Prions :

Seigneur,
donne-nous de ne pas chercher les plaisirs et les attraits de ce monde qui
passe. Donne-nous de ne pas chercher à être élevé par les rois de ce monde. Au
contraire, donne-nous d’être humbles et de chercher à être les serviteurs de
ton Serviteur, le Messie, le Roi des rois.

Que
ton règne vienne et non le nôtre !

 

Adorons en chantant
(3 mn) :

Ne crains rien : https://youtu.be/XDkWQk3mLwE

 

Pour aller plus loin :

Autorité
et amour
, le rôle des pères 1 Tim 1.1-4 Charles Nicolas

ERE LE VIGAN culte du 26/11/2023 :

https://youtu.be/cQ3EVzGMd5E?si=if8IRQGe0Tg0zlkD

 

 

 

 

Méditation quotidienne

Dimanche 10 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Lire Daniel
3

(562 av JC)

 

1 Le roi Neboukadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante
coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Doura, dans la
province de Babylone.
2 Le roi Neboukadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants
et les gouverneurs, les magistrats, les trésoriers, les juristes, les juges et
toutes les autorités des provinces, pour qu’ils se rendent à l’inauguration de
la statue qu’avait dressée le roi Neboukadnetsar.
3  Alors … toutes les
autorités de la province s’assemblèrent pour l’inauguration de la statue
qu’avait dressée le roi Neboukadnetsar. …
4  Le héraut cria avec
force : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes
langues !
5 Au moment où vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la
cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes
d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue
d’or qu’a dressée le roi Neboukadnetsar.
6 Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à
l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. …
8 A cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens
s’approchèrent et accusèrent les Juifs. …
12 Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l’administration de la
province de Babylone, Chadrak, Méchak et Abed–Nego. Ces hommes ne tiennent
aucun compte de ton ordre, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux et ils
n’adorent pas la statue d’or que tu as dressée.
13 Alors Neboukadnetsar, irrité et furieux, donna l’ordre d’amener
Chadrak, Méchak et Abed–Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi. ….
16  Chadrak, Méchak et
Abed–Nego répliquèrent au roi Neboukadnetsar : Nous n’avons pas besoin de
te répondre là–dessus.
17  Si cela doit être, notre Dieu que nous servons
peut nous délivrer : il nous délivrera de la fournaise ardente et de ta
main, ô roi.
18 Sinon, sache ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux
et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée.”

23  Et ces trois
hommes, Chadrak, Méchak et Abed–Nego tombèrent liés au milieu de la fournaise
ardente.
24  Alors le roi
Neboukadnetsar fut effrayé et se leva précipitamment. Il prit la parole et dit
à ses conseillers : N’avons–nous pas jeté au milieu du feu trois hommes
liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi !
25 Il reprit et dit : Eh bien ! je vois quatre
hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu et qui n’ont pas de mal ;
et l’aspect du quatrième ressemble à celui d’un fils des dieux.
26 Puis Neboukadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise
ardente, prit la parole et dit : Chadrak, Méchak et Abed–Nego, serviteurs
du Dieu Très–Haut, sortez et venez ! Et Chadrak, Méchak et Abed–Nego
sortirent du milieu du feu.
27 Les satrapes, les intendants, les gouverneurs et les conseillers
du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur
le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés,
que leurs habits n’étaient pas endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait
pas atteints.

28 Neboukadnetsar prit la parole et dit : Béni soit
le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed–Nego, lui qui a envoyé son ange et
délivré ses serviteurs. Ils ont eu confiance en lui. Ils ont violé l’ordre du
roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d’adorer tout autre dieu que
leur Dieu !

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La présence
de Christ dans nos fournaises »

Le Roi Neboukadnetsar avait reçu une révélation lors d’un
rêve : une statue. Il avait reçu aussi la révélation de ce rêve par
Daniel. Il avait reçu la révélation que son royaume était comme la tête d’or de
cette statue. Ce don est devenu une tentation pour lui ; il fait réaliser
une statue en or pour être adoré. Il n’a pas accepté toute la révélation de
Dieu, qui parlait d’une petite pierre qui allait détruire tous les royaumes
pour devenir le seul royaume, celui de Dieu qui envoie son Messie. Or
Neboukadnetsar exige que tous adorent sa
statue sinon c’est la mort.

Devant cette pression pour adorer
une statue, les amis de Daniel, agissent en enfants fidèles à Dieu, au Dieu de
l’Alliance. Ils avaient résolu en leur cœur de rester fidèles à l’Eternel,
celui qui s’était révélé à Moïse et au peuple d’Israël.

C’est là, au milieu de l’épreuve
et de la pression, que se manifeste la présence de Dieu. Dieu est et sera avec
nous comme il a été avec les 3 amis de Daniel au milieu de la fournaise ;
puisqu’il est au milieu d’eux, l’épreuve de la flamme ne les consume pas
 ; il est l’Eternel qui
s’est révélé à Moïse dans le buisson ardent. Le buisson ne se consumait pas. Dieu
a le pouvoir de changer en victoire une situation apparemment désespérée.

Et la manifestation de sa présence au milieu de ses serviteurs fait tomber
l’orgueil des puissants. Dieu abaisse le roi afin qu’il l’honore. Le témoignage
de la présence du royaume de Dieu au milieu de son peuple (si petit soit-il)
est une bénédiction qui mène à la repentance et à l’adoration du seul Dieu
vivant.

Dieu veut être connu et servi comme le
Dieu fidèle à son Alliance.

Il était,
il est et sera le Messie promis, le Dieu qui s’incarne en la personne de son
Fils Eternel, Jésus. Il voit la détresse de son peuple en exil ;
il connait ses jeunes gens qui sont confrontés à un pouvoir abusif et
tyrannique ; il est avec son peuple persécuté. Il entend ses cris de
détresses, connait ses douleurs et descend pour délivrer ses enfants :
il est Emmanuel, Dieu avec
nous, dans nos souffrances, il nous délivre de nos épreuves en étant présent au
milieu de nous. Le roi tyrannique est bouleversé par cette révélation ;
il est humilié et bénit Dieu, le Dieu sauveur.

Ainsi,
Dieu se révèle au milieu de la fournaise comme il s’est révélé à Moïse dans le
buisson ardent, le buisson représente le peuple de Dieu.

Les
flammes sont les épreuves du peuple ; ses souffrances sont une fournaise. Mais
le buisson en feu ne se consume pas. Pourquoi ? L’Ange de l’Eternel est
descendu dans le buisson ardent. Dieu est Celui qui demeure au
milieu du buisson ardent, au milieu de son peuple dans la souffrance et
l’esclavage.

Puisque le Fils de Dieu est dans la
fournaise ardente, le buisson, le peuple ne se consume pas. La présence du Fils
de Dieu au milieu de son peuple le sauve du jugement et de la mort.

C’est
aussi le signe qu’il a donné à Abraham lorsqu’il est passé dans une fournaise
entre les animaux découpés lors de son alliance avec Abram (Genèse 15) ; C’est ce qu’il a fait lorsqu’il
a souffert l’enfer sur la croix.

Dieu descend pour être avec son
peuple et le délivrer.

Il est et sera notre Seigneur, notre sauveur
à qui nous appartenons.

 

Prions :

Seigneur
Jésus, nous sommes à toi et tu es à nous. Nous sommes tes frères bien-aimés ;
tu es notre refuge et notre Maître. Seigneur, tu me connais, tu sais que je
suis plein de bonne volonté mais que ma chair est faible. Tu sais combien j’ai
tendance à être inconstant et instable. Par ton alliance de vie, enracine-moi
en toi, dans ta fidélité afin que mon engagement et ma persévérance te glorifient.

 

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Écriture – Alléluia, Jésus vit : https://youtu.be/9zMO9ETakSg

 

Pour aller plus loin :

Fidèles quoi qu’il en coûte :

 https://youtu.be/wEbpB-u-ZDs?si=o_oMAylv2-FmmTSq

 

 

 


 

Méditation quotidienne

Samedi 9 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Lire Daniel
2

(604 av JC)

20 Daniel prit la parole et
dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité !
21 A lui appartiennent la
sagesse et la force. C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui
renverse les rois et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la
science à ceux qui ont de l’intelligence.
22 C’est lui qui révèle ce
qui est profond et caché, qui connaît ce qui est dans les ténèbres, et la
lumière demeure avec lui
. 23 Dieu de
mes pères, Je te célèbre et je te loue pour la sagesse et la force que tu m’as
données, car tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, et tu nous as
fait connaître ce qui concerne le roi !

27 Daniel répondit en présence du roi et dit : Le mystère que
le roi demande (à comprendre), ce ne sont pas les sages, les astrologues, les
magiciens et les devins qui sont capables de l’indiquer au roi ;
28 mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les mystères, et
qui a fait connaître au roi Neboukadnetsar ce qui arrivera dans la suite des
temps. …
31 O roi, tu as eu une vision, celle d’une grande statue. Cette
statue était immense et d’une splendeur extraordinaire. Elle était debout
devant toi, et son aspect était terrible.
32 La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses
bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient de bronze ;
33  ses jambes, de fer ;
ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile.
34  Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le
secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue et les
réduisit en poussière
.
35 Alors le fer, l’argile, le bronze, l’argent et l’or
furent pulvérisés ensemble et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire
en été ; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la
pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute
la terre.
36 Voilà le rêve. Nous en donnerons
l’explication devant le roi.
37  O roi, tu es le roi des
rois, car le Dieu des cieux t’a donné le royaume, la puissance, la force et la
gloire.
38 Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les
fils des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait
dominer sur eux tous ; c’est toi qui es la tête d’or.
39 Après toi s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ;
puis un troisième royaume, qui sera de bronze, et qui dominera sur toute la
terre.
40 Il y aura un quatrième royaume, solide comme du fer ; de
même que le fer pulvérise et rompt tout, il pulvérisera et brisera tout, comme
le fer brise tout.
41 Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de
potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui
quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile.
42 Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en
partie d’argile, ce royaume sera en partie solide et en partie fragile.
43  Tu as vu le fer mêlé avec
l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils
ne s’attacheront pas l’un à l’autre, de même que le fer ne se mélange pas avec
l’argile.
44 Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux
suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne passera pas
sous la domination d’un autre peuple ; il pulvérisera et anéantira tous
ces royaumes–là, et lui–même subsistera éternellement
.
45 Ainsi, tu as vu la pierre se détacher de la montagne
sans le secours d’aucune main, et elle a pulvérisé le fer, le bronze, l’argile,
l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver
dans la suite. Le rêve est véritable, et son explication digne de confiance.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
révélation du mystère des royaumes »

Cette
méditation est inspirée par une étude d’Eric Karayan (ressources chrétiennes)

La manifestation de la présence au milieu de ses serviteurs fait tomber
l’orgueil des puissants. Dieu abaisse le roi afin qu’il l’honore. Le témoignage
de la présence du royaume de Dieu au milieu de son peuple (si petit soit-il)
est une bénédiction qui mène à la repentance même ses plus furieux ennemis.

Daniel nous a amène à
distinguer la vraie sagesse de la fausse, en montrant que là où la crainte de
l’Éternel est présente, là où sa Parole est prise au sérieux, là se trouvent le
discernement et la révélation des mystères.

Quelles que soient les
circonstances régnant autour de nous, et, quelle que soit l’éclat de la culture
dominante, la sagesse de Dieu est incomparable en profondeur et en éclat. Daniel
et ses amis, malgré la puissance écrasante de l’empire, sont restés fidèles à
l’Éternel. Ces quatre jeunes gens, ayant dès le départ renoncé au régime
alimentaire et spirituel de leur maître terrestre, et s’étant soumis au régime
de leur Maître céleste, avaient fait devant l’empereur la démonstration
éclatante d’une sagesse supérieure provenant du seul vrai Dieu, Adonaï, le
maître de l’univers.

Il y a là pour nous aujourd’hui
une leçon importante à apprendre : le monde veut transformer, reformer
l’esprit des uns et des autres, en particulier de la jeunesse. Ce qu’il nous
faut bien comprendre, c’est que derrière tous ces courants se situe un esprit
de tromperie, de mensonge qui sait avec habileté créer et entretenir la
confusion chez les masses à l’aide de toutes sortes d’idéologies.

Or, qu’est-ce que l’Église, le peuple de l’alliance avec l’Éternel, a à
répondre au monde ? Que va-t-elle lui redonner à son tour ? Une sagesse faite
de normes chrétiennes abâtardies, mélangées avec les notions et idées
dominantes de la culture contemporaine ? Une sagesse soumise aux impératifs des
médias modernes, les nouveaux maîtres de notre époque ? Ou bien une sagesse
provenant sans compromis de la loi divine et de l’Évangile du Christ ?

Le peuple de l’alliance doit
commencer à prendre au sérieux la Parole de Dieu. Il doit l’étudier et la
méditer, non pas de façon superficielle, mais en profondeur, par son Esprit Saint.
Ne cherchons pas à en affadir le contenu afin de se rendre acceptable devant le
monde. Dieu attend de ses enfants une attitude ferme et droite en tout temps et
en toutes circonstances.

Christ, le Roi crucifié, est la pierre sur laquelle les empires de ce monde
se heurtent et s’écroulent. Il est la lumière qui éclaire tous les mystères.

Puisse cette grande leçon vous
remplir de courage au milieu des vicissitudes de votre existence, et vous
ancrer dans l’espérance ferme que Dieu est vraiment le Maître de l’histoire, et
qu’il a un plan glorieux pour le peuple qu’il s’est acquis par le sang de son
Fils Jésus-Christ.

 

Prions :

Seigneur,
Maître de l’histoire, que ta sagesse soit notre fondement et notre source pour
travailler avec tes forces et ta grâce dans ce monde vaincu par ton Messie.

 

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Écriture – Alléluia, Jésus vit : https://youtu.be/9zMO9ETakSg

 

Pour aller plus loin :

Comment sortir de cauchemars effrayants ? (Épisode 308) : https://youtu.be/JvRK9QPk2bc

 

 


 

Méditation quotidienne

Vendredi 8 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Daniel 1

(environ 605 av
JC)

1 La troisième année du règne de Yehoyaqim, roi de Juda, Neboukadnetsar,
roi de Babylone, marcha contre Jérusalem et l’assiégea.
2 Le Seigneur livra entre ses mains Yehoyaqim, roi de
Juda, et une partie des objets de la maison de Dieu. Il les emmena au pays de
Chinéar, dans la maison de son dieu
, et il mit les objets dans la maison du trésor de son dieu. 3  Le roi dit à Achpenaz, chef de ses eunuques,
d’amener quelques–uns des Israélites de race royale ou de familles de
dignitaires,
4  de jeunes garçons
sans défaut corporel, de belle apparence, doués de toute sagesse
, d’intelligence et
d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on
enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.
5  Le roi leur fixa pour
chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant
les élever pendant trois années, au bout desquelles ils se tiendraient au
service du roi.
6  Il y avait parmi eux,
d’entre les fils de Juda : Daniel, Hanania, Mikaël et Azaria.
7  Le chef des eunuques leur
imposa des noms, à Daniel celui de Beltchatsar, à Hanania celui de Chadrak, à
Mikaël celui de Méchak et à Azaria celui d’Abed–Nego.”

8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi
et par le vin dont le roi buvait, et il supplia le chef des eunuques de ne pas
l’obliger à se souiller.
9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et compassion devant le
chef des eunuques.
…  14 Il leur accorda ce qu’ils demandaient et les éprouva pendant dix
jours.
15 Au bout de dix jours, ils avaient meilleure mine et plus
d’embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.
16 Désormais l’intendant emportait les mets et le vin de leurs
repas, et il leur donnait des légumes.

17 Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, du
discernement dans toutes les lettres, et de la sagesse ; et Daniel
expliquait toutes les visions et tous les rêves.
18 Au terme fixé par le roi pour les lui amener, le chef des
eunuques les amena en présence de Neboukadnetsar.
19 Le roi s’entretint avec eux ; et, parmi tous ces jeunes
gens, il ne s’en trouva
aucun comme Daniel, Hanania, Mikaël et Azaria. Ils se tinrent donc au service
du roi.
20 Sur tous les sujets qui réclamaient de la sagesse et de
l’intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix
fois supérieurs à tous les magiciens
et astrologues qui étaient
dans tout son royaume.
21 Ainsi fut Daniel jusqu’à la première année du roi Cyrus.

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Babylone
contre Jérusalem »
[1]

 

Dans la Bible, le conflit entre
Jérusalem et Babylone est permanent, et symbolise le combat entre la puissance
de Satan, le prince du monde des ténèbres, et le Royaume de Dieu. Depuis le
premier livre de l’Ancien Testament, en Genèse 11, avec la tour de Babel,
c’est-à-dire de Babylone, jusqu’au dernier livre du Nouveau Testament,
l’Apocalypse, nous entendons régulièrement parler de ce conflit qui caractérise
l’histoire de l’humanité. En Genèse 11, c’est au pays de Shinéar que la
tour de Babel est érigée. D’après Daniel 1.3, c’est dans ce même pays de
Shinéar que les objets sacrés du Temple de Jérusalem furent apportés par
Neboukadnetsar.

Daniel témoigne de la
souveraineté de Dieu qui régit le cours de l’histoire des hommes, même au
milieu des circonstances apparemment les plus défavorables.

 Dieu manifeste sa puissance
invincible au milieu des circonstances les plus difficiles. Comment Dieu
peut-il être en contrôle alors que Jérusalem est assiégée par les Babyloniens
et tombe aux mains de leur roi despotique ? Alors que la crème, l’élite de la
jeunesse de Juda se voit déportée ? Alors que le Temple de Jérusalem se voit
pillé d’un grand nombre de ses objets sacrés destinés au culte de l’Éternel ? Même le nom des jeunes gens est
changé afin de leur attribuer une nouvelle identité qui s’accorde à la culture
et surtout à la religion du vainqueur.
Neboukadnetsar prend tout le
temps qu’il faut pour transformer l’esprit de ces jeunes gens et il n’épargne
rien pour accomplir son projet : un cours de trois ans, financé par
le trésor royal, est mis en place, avec l’aide des meilleurs éducateurs du
royaume. Ils vont préparer de jeunes gens fort intelligents à servir un jour
dans l’administration de leur nouveau maître, après qu’ils auront obtenu leur
diplôme. Un tel endoctrinement va cependant de pair avec des avantages
matériels notables : une bourse complète qui paie non seulement les
études, les habits et le séjour des étudiants, mais également leur nourriture
quotidienne : les aliments les plus riches provenant de la table même de
l’empereur. Lequel d’entre nos jeunes refuserait une telle offre aujourd’hui,
si elle lui était proposée ? Et, soyons honnêtes, quels sont les parents qui ne
souhaiteraient pas voir leurs enfants jouir de tels privilèges ?

Mais les enfants de l’alliance ont toujours le choix : le choix de la
liberté en Dieu qui est et doit toujours rester leur Maître absolu. Daniel va
exercer ce choix, même si à première vue cela semble une affaire assez risquée,
non seulement pour lui, mais également pour l’intendant principal qui a la
charge de tous ces jeunes gens. Mais Daniel met en application les  prescriptions de la loi de l’Éternel telle
qu’on la trouve énoncée au chapitre 30 du livre du Deutéronome.

En exerçant la vraie religion,
nous demeurons véritablement libres et nous vivons sans peur, quelles que
puissent être les circonstances extérieures autour de nous. C’est là
qu’apparaît l’Évangile lui-même, dans notre texte. La vraie religion dont ont
fait preuve Daniel et ses compagnons est celle de l’Esprit Saint, Esprit de
sagesse, d’humilité, de dépendance au Seigneur. Cet Esprit s’oppose à la fausse
religion qui régnait autour d’eux. Et il en ressort vainqueur.

Daniel et ses trois amis, Hanania, Michaël et Azaria,
avaient décidé de ne pas se rendre impurs en mangeant les mets ou en buvant du
vin qui provenaient de la table du roi. Certes, tout comme les autres jeunes
Judéens déportés par l’empereur Neboukadnetsar à Babylone, ils vivaient dans
une prison dorée qui leur assurait non seulement le gîte et le couvert, mais
également la meilleure éducation dont on puisse rêver dans cet environnement
païen. Pourtant, ces enfants de l’alliance avec l’Éternel avaient résolu en
leur cœur de rester fidèles à la vraie religion, celle du Dieu tout-puissant
dans laquelle ils avaient été élevés. Et c’est là, au milieu de ces
circonstances difficiles, que se manifeste la présence de Dieu.

Dieu a le pouvoir de changer en
victoire une situation apparemment désespérée.

Prions :

Seigneur,
Maître de l’histoire, remplis-nous, par ton Esprit, de courage au milieu de nos
épreuves et sois au milieu de nous afin que nous ne soyons pas dissous ou
consumés. Ancre-nous dans l’espérance ferme que tu es le Dieu de l’alliance,
l’Eternel au milieu de nous, ton peuple.

 

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Écriture – Alléluia, Jésus vit : https://youtu.be/9zMO9ETakSg

 

 

 

 




[1] Cette
méditation est inspirée par une étude d’Eric Karayan (ressources chrétiennes)

Méditation quotidienne

Jeudi 7 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Ezéchiel 37

(environ 585 av
JC)

1 La main de l’Éternel fut sur moi, et l’Éternel me fit
sortir en esprit et me déposa dans le milieu de la vallée ; celle–ci était
remplie d’ossements.
2 Il me fit passer auprès d’eux, tout autour ; or, ils étaient
très nombreux, à la surface de la vallée, et très secs.
3 Il me dit : Fils d’homme, ces os pourront–ils revivre ?
Je répondis : Seigneur Éternel, c’est toi qui le sais !
4 Il me dit : Prophétise sur ces os ! Tu leur
diras : Ossements desséchés, écoutez la parole de l’Éternel !
5 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, à ces os :
Voici que je vais faire venir en vous un esprit, et vous vivrez ;
6 je placerai sur vous des nerfs, je ferai pousser de la chair
sur vous, je vous recouvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, vous
vivrez et vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel
. 7 Je prophétisai, selon l’ordre que j’avais reçu. Et comme je
prophétisais, il y eut un bruit, et voici qu’il y eut un
frémissement, –– et les os s’approchèrent les uns des autres.
8 Je constatai qu’il y avait des nerfs sur eux. La chair se mit à
pousser, et la peau les recouvrit par–dessus, mais il n’y avait point en eux d’esprit.
9 Il me dit : Prophétise et parle à l’Esprit, prophétise,
fils d’homme ! Tu diras à l’Esprit : Ainsi parle le Seigneur,
l’Éternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et
qu’ils revivent !
10 Je prophétisai selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et
l’Esprit vint en eux, ils reprirent vie et se tinrent sur leurs pieds. C’était
une très, très grande armée.
11 Il me dit : Fils d’homme, ces ossements, c’est
toute la maison d’Israël. Voici qu’ils disent : Nos os sont desséchés,
notre espérance s’est évanouie, nous sommes perdus !
12  Eh bien, prophétise !
tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici que
j’ouvre vos tombes, je vous fais remonter de vos tombes, ô mon peuple,
et je vous fais revenir sur le territoire d’Israël.
13 Vous reconnaîtrez que je suis l’Éternel … vous reconnaîtrez que
moi, l’Éternel, j’ai parlé et agi … 
21 Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Me
voici, je prends les Israélites d’entre les nations où ils sont allés ; je
les rassemblerai de toutes parts et je les ferai revenir sur leur territoire.
22ils
auront tous un même roi
, ils ne formeront plus deux nations et ne
seront plus divisés en deux royaumes. ….
27 Ma demeure sera parmi eux ; je serai leur Dieu,
et ils seront mon peuple
,
28 et les nations reconnaîtront que je suis l’Éternel qui
sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d’eux.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Ainsi
parle le Seigneur »

Cette
méditation est inspirée par une méditation de Glen Scrivener (traduction libre)

 

Des centaines de fois, la Bible dit :
« Ainsi parle l’Eternel ». Quand l’Eternel parle, il rappelle continuellement à son peuple que ce
sont ses paroles qui portent son
autorité.

 

« Ainsi parle l’Eternel » : il ne
s’agit pas juste d’une affirmation qui impose son pouvoir.
« L’Eternel » est son nom d’alliance. 
C’est un rappel de son amour fidèle – comme un mari disant à sa femme
: « Tu me connais : tu peux me faire confiance. »

 

Depuis le commencement, la vie est venue à
travers la Parole de l’Eternel. L’Esprit se mouvait au-dessus des eaux (Gen
1:2). Et c’est l’Esprit (ou Souffle, qui est le même
mot en hébreu) qui porte la Parole. Donc, à travers l’Esprit et par la
Parole, Dieu apporte la vie. C’était vrai lors de la création. Mais c’est aussi
vrai pour ce qui concerne le salut. Et le livre d’Ezéchiel en donne une
brillante image :

Ezéchiel
était exilé avec le peuple de Dieu à Babylone. Il avait témoigné de la mort
spirituelle de la nation, loin autant de leur pays que de leur Dieu. Mais au
chapitre 37, il lui est donné la vision de comment la vie spirituelle peut être
soufflée de nouveau dans un peuple qui est mort dans ses péchés.

 

On
pourrait croire qu’Israël était allé trop loin pour pouvoir un jour voir un
renouveau spirituel. L’Eternel montra à Ezéchiel la vérité : ils étaient bien
pires qu’il ne le pensait – morts. Pourtant, par l’Esprit (ou le Souffle), et
par la Parole, la vie pouvait être insufflée dans le peuple le plus moribond.

 

Quelle
espérance y a-t-il pour nos pays aujourd’hui ? Aucune ! Du moins dans la
perspective humaine. Les gens ne peuvent pas plus revenir eux-mêmes à une vie
spirituelle que des corps ne peuvent se rassembler eux-mêmes pour la bataille !
Toutefois dans la Parole de Dieu, il y a un pouvoir tout puissant. Alors que
nous témoignons de Jésus par l’Esprit, Dieu amène des gens hors de leur mort
spirituelle et met son Esprit de vie en eux.

 

Comprenons-nous
la puissance que nous libérons quand nous disons le nom de Jésus ? Ça pourrait
sembler faible et stupide de parler de notre Seigneur, de sa croix, de son œuvre
dans nos vies, de mentionner les Ecritures et de nommer son nom. Mais sois
audacieux !

Parle du Christ que tu connais !

Il y a la résurrection dans nos faibles petits mots.

 

 

 

Prions :

Seigneur,
ta Parole, portée par ton Souffle, donne la vie à ceux qui sont morts. Que
cette vérité habite nos pensées et nous pousse à parler de toi selon ta Parole
et par ton Esprit. Que les morts ressuscitent et qu’une armée se lève pour
servir ton honneur en remportant des victoires sur nos idoles, nos divisions,
nos mensonges et nos prisons.

 

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

JEM 548 Sentinelle : https://youtu.be/4OIU58ZKLSs

 

 

Pour aller
plus loin :

Dieu veut se révéler :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/4026

 


 

Méditation quotidienne

Mercredi 6 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Ezéchiel 18

(environ 585 av
JC)

18:1  La parole de
l’Éternel me fut adressée en ces mots :
2 Qu’avez–vous à dire ce proverbe sur la terre
d’Israël : Les pères mangent des raisins verts, et les dents des enfants
sont agacées ?
3 Je suis vivant ! –– oracle du
Seigneur, l’Éternel
, vous n’aurez plus lieu de dire ce proverbe en Israël.
4 Voici : toutes les âmes sont à moi ; l’âme du
fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche
est celle qui mourra.
5  L’homme qui est
juste, qui pratique le droit et la justice
, 6  qui ne mange pas sur les
montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d’Israël, qui ne
séduit pas la femme de son prochain et ne s’approche pas d’une femme pendant
son indisposition,
7 qui n’exploite personne, qui rend au débiteur son gage, qui ne
commet pas de vol, qui donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un
vêtement celui qui est nu,
8  qui ne prête pas à intérêt
et ne tire pas d’usure, qui détourne sa main de l’injustice et juge selon la
vérité entre deux hommes,
9 qui suit mes prescriptions et observe mes ordonnances
en agissant selon la vérité, celui–là est juste ; il vivra à coup sûr
, –– oracle
du Seigneur, l’Éternel.

16 il n’exploite personne, il ne prend pas de gage, il ne commet pas
de vols, il donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un vêtement celui qui
est nu,
17 il n’use pas de violence envers le malheureux, il ne tire ni
intérêt ni usure, il observe mes ordonnances et suit mes prescriptions : celui–là ne mourra pas pour la
faute de son père ; assurément il vivra.
18 C’est son père, qui a été un oppresseur, qui a commis
des vols envers son frère, qui a fait au milieu de son peuple ce qui n’est pas
bien, c’est lui qui mourra pour sa faute.
19 Vous dites : Pourquoi le fils ne supporte–t–il
pas le poids de la faute de son père ? C’est que le fils a agi selon le
droit et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toutes mes
prescriptions ; assurément il vivra.
20 L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Un fils ne
supportera pas le poids de la faute de son père, et un père ne supportera pas
le poids de la faute de son fils.

21 Si le méchant se détourne
de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes prescriptions et la
justice, assurément il vivra, il ne mourra pas.
22 Tous les crimes qu’il a
commis ne seront pas retenus contre lui ; il vivra par l’effet de la
justice qu’il a pratiquée.
23 Est–ce que je désire
avant tout la mort du méchant ? –– oracle du Seigneur,
l’Éternel. N’est–ce pas qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive ?
24 Si un
juste se détourne de sa justice et commet l’injustice, s’il imite toutes les
horreurs que le méchant a commises –– il vivrait ! Tous ses
actes justes ne seront pas retenus. Par l’effet de l’infidélité à laquelle il
s’est livré et du péché qu’il a commis, par leur effet il mourra.
25 Vous
dites : La voie du Seigneur n’est pas normale. Écoutez donc, maison
d’Israël ! Est–ce
ma voie qui n’est pas normale ? Ne seraient–ce pas plutôt vos voies qui ne
sont pas normales ?
  …

30 C’est
pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison
d’Israël, –– oracle du Seigneur, l’Éternel. Revenez et détournez–vous
de tous vos crimes, afin que votre faute ne soit pas une pierre d’achoppement.
31 Rejetez loin de vous tous
les crimes qui vous ont rendus criminels ; faites–vous un cœur nouveau
et un esprit nouveau.
Pourquoi devriez–vous mourir, maison d’Israël ?
32 Car je ne désire pas la
mort de celui qui meurt, –– oracle du Seigneur, l’Éternel. Convertissez–vous
donc et vivez.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Les
raisins verts »

Cette
méditation est inspirée par une méditation de Glen Scrivener (traduction libre)

 

Ils ont l’air beaux sur la vigne, mais quand l’acide
éclate dans ta bouche et que tu réalises qu’ils ne sont pas mûrs, tu les recraches
en criant : « Je n’en veux plus de ceux-là ! ». C’est l’image des
« raisins verts ».

Autant Jérémie que
Ezéchiel utilisent cette expression, mais de façon surprenante.

Le contexte est l’exil. Ezéchiel est avec le peuple de
Babylone et ils ont un proverbe populaire : « Les pères mangent les
raisins verts mais les enfants ont mal aux dents. » En d’autres mots, les
Israélites se plaignent de souffrir à cause des péchés de leurs ancêtres
.

L’Eternel Dieu veut clarifier les choses. Ezéchiel 18
réfute un tel fatalisme.

Les hommes souffrent des péchés de leurs pères, mais ils
sont responsables de leurs propres vies. Comme le proverbe répété le dit :
« L’âme qui pèche : elle doit mourir ».

 

Mais prends du recul une
seconde, et tu vois autre chose : le prophète nous raconte une histoire. Les
Israélites en exil se rappelaient encore du bon roi Josias. Ils connaissaient
ses fils – qui ont régné méchamment et présidé à leur exil. Mais le peuple attendait un
Fils royal juste pour remettre les choses en place
.

 

Cette histoire est le vrai
antidote au fatalisme. La réponse de l’Eternel n’est pas une proclamation d’une
détermination personnelle individualiste. Au lieu de ça, c’est une proclamation
du Roi qui vient, qui nous détermine pour la vie et non pour la mort.

 

Quand le fatalisme menace, l’individualisme n’est pas une
réponse. La réponse de Dieu est le règne d’un Messie dont le royaume amène
justice pour les brebis égarées tels que nous
. A travers un Roi plus fort que la
mort, Dieu est pour la vie et non la mort :

« Je ne prends pas plaisir à voir mourir
quelqu’un, déclare le Seigneur, l’Eternel. Changez donc d’attitude et vivez
! »

(Ez 18:32)

 

Comme Jérémie, Ezéchiel montre la
voie de l’espérance :

Le Messie, le Roi divin, le seul
juste qui vient pour apporter

la véritable justice. Il vivra
pour apporter la vie.

Attends-le et tu vivras !

 

Prions :

Seigneur,
tes jugements sont parfaits. Nous reconnaissons que toi seul es juste et
pourtant nous avons encore tendance à contester tes jugements lorsque la
souffrance atteint un certain seuil.

Seigneur,
donne-nous de revenir sans cesse à toi ; que ton règne de justice vienne
afin que nous vivions !

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

Toutes les voies de l’homme : https://youtu.be/07CvtkQyYBo

 

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 5 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Abdias

(environ 585 av
JC)

1
Vision d’Abdias. Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, à Édom : Nous avons
appris une nouvelle de la part de l’Éternel, et un émissaire a été envoyé parmi
les nations : Levez–vous ! Levons–nous contre Édom pour lui faire la
guerre !
2
Voici que je t’ai rendu petit parmi les nations, tu es l’objet du plus grand
mépris.
3
L’insolence de ton cœur t’a trompé
,
toi qui demeures dans les creux des rochers, dont l’habitation est élevée, et
qui dis en toi–même : qui me fera descendre jusqu’à terre ?
4  Quand tu prendrais de la hauteur, tel un
aigle, quand ton nid serait placé parmi les étoiles, je t’en
précipiterai, –– Oracle de l’Éternel.

5
Si des voleurs, des pillards nocturnes, viennent chez toi, Ah ! comme te
voilà ruiné ! Ne voleront–ils pas ce qui leur est nécessaire ? Et si
des vendangeurs viennent chez toi, laisseront–ils autre chose que du
grappillage ?
6
Ah ! comme Ésaü est fouillé ! Comme ses cachettes sont
éventrées ! …

9 Tes
vaillants, ô Témân, seront dans l’épouvante, pour que tout homme soit retranché
de la montagne d’Ésaü par suite de la tuerie !
10 A cause de la violence contre
ton frère Jacob tu seras couvert de honte, et tu seras retranché pour toujours.

11 Le jour où tu te tenais en face de
lui, le jour où d’autres gens emmenaient captive son armée, où des étrangers
entraient dans ses portes et jetaient le sort sur Jérusalem, toi aussi tu étais
comme l’un d’eux.
12
N’arrête pas tes regards sur le jour de ton frère, le jour de son infortune,
ne te réjouis pas au sujet des fils de Juda au jour de leur ruine
, n’ouvre
pas tout grand ta bouche au jour de la détresse !

17
Mais sur la montagne de Sion il y aura des rescapés, ils seront saints, et la
maison de Jacob reprendra ses possessions.  …  Des
libérateurs monteront sur la montagne de Sion, pour juger la montagne
d’Ésaü ; et à l’Éternel appartiendra le règne.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
jugement et la consolation »

Cette méditation est
inspirée par une prédication de Charles Lejeune

 

Abdias parle d’Edom, ce peuple voisin d’Israël, immédiatement au sud de
la mer morte. Edom s’appelle donc aussi Esaü, comme Israël est le peuple issu
de Jacob. Les 2 frères, les 2 jumeaux, les petits-fils d’Abraham, qui se
disputaient déjà dans le ventre de Rébecca.

Les 2 peuples, comme déjà les 2 frères, sont en conflit quasi permanent ;

Deux peuples jaloux l’un de l’autre.

–  Quand les fils de Jacob,
exténués par la marche dans le désert, (l’exode) voulurent traverser le
territoire d’Edom pour entrer dans le pays de Canaan, les fils d’Esaü leur
refusèrent le passage : « Tu ne passeras pas chez moi! Sinon je sortirai à
ta rencontre avec l’épée  » ( Nb.20 : 18 )

C’est la réponse cassante d’Edom à
la demande d’Israël. Conflit.

– Le 1er roi d’Israël,
Saül, entreprendra de faire la guerre à Edom, et le successeur de Saül, David,
soumettra le peuple édomite à son pouvoir en installant des garnisons
militaires dans tout le pays. Conflit.

– De nombreuses pages prophétiques
reflètent ces tensions envers le peuple frère. Abdias en fait partie.

Avec Abdias, nous sommes à l’époque de l’exil, au 6me siècle
avant J.C. Les puissantes armées babyloniennes ont envahi la Palestine.
Jérusalem, la ville de David, la ville du Temple de Dieu, Jérusalem a été
saccagée et pillée et le peuple d’Edom s’est associé aux Babyloniens ! Il a
participé sans scrupules au saccage et au pillage de Jérusalem.                                                                                                      
Le prophète Abdias rappelle cette traîtrise d’Edom.

C’est dans la même situation et vers la même époque que le Psaume 137
déclare :  » Seigneur, souviens- toi des Edomites qui, au jour de Jérusalem,
disaient : Rasez, Rasez ! Jusqu’à ses fondations « . (Ps.137 : 7)

 

Abdias est alors chargé par Dieu de prononcer une parole :

D’abord il doit annoncer à Edom le châtiment divin ; Edom sera
saccagé et ruiné à son tour.

Le message d’Abdias est une parole dure et menaçante.

La seconde face du message annonce la consolation de Jacob-Israël.

 

Pouvons-nous trouver chez Abdias une
annonce (une amorce, au moins !)  de
l’évangile de J.C. ? N’y a-t-il pas un abime entre Abdias et Jésus ? entre un
prophète de vengeance et un prophète de miséricorde ? …

Mais, ne simplifions pas, Tous deux
sont des fils d’Israël et des prophètes de Dieu.

 

Abdias dresse devant Edom et Israël l’image du jugement de Dieu. Et il
reste vrai, non contournable, que Dieu est le juge suprême et dernier de tous
les hommes, Jésus l’a répété bien des fois. Dieu est le juge final des nations,
aussi bien d’Edom que d’Israël, et de l’église aussi, selon la déclaration de
l’apôtre Pierre :  » Le jugement commence par la maison de Dieu » ( I
Pi.4 : 17 ).

 

Dieu donnera son Fils, et celui-ci, contre toute justice humaine,
portera la faute des coupables et subira le jugement qu’ils méritaient.

Le jugement de Dieu sera en même temps son salut, offert à tous les
hommes, même les plus fautifs.

Jésus a ouvert ici un chemin nouveau
(un testament nouveau) en révélant que le juge accueille les coupables qui
reviennent à lui, et qu’il les reçoit, et qu’il les gracie.

Dieu est bien le juge. Mais il fallait Jésus, il fallait son humiliation
et son sacrifice pour dévoiler la bonté de ce Juge suprême. Il fallait la
croix du Fils unique pour dévoiler à Edom et à Israël que Dieu a tant aimé le
monde.

 

L’espérance du
prophète pour la restauration de son peuple s’élève donc au-dessus d’un
patriotisme fanatisé, car en la victoire du peuple de Dieu il discerne, par la
foi, l’établissement définitif du Royaume divin, caractérisé par la grâce et la
sainteté.

 

 

Prions :

Seigneur,
tu es le juge de toute la terre et ton jugement établit ta justice. Nous avons
soif de ta justice car dans ta miséricorde ton jugement est tombé sur ton Fils
afin que tu nous donnes sa justice. Combien grande est ta justice ; elle
habitera toute la terre.

 

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Le chemin du juste : https://youtu.be/9fxKzrencPA

 

 

Pour aller plus loin :

Introduction au livre d’Abdias :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/introduction-au-livre-dabdias

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 4 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Lamentations 3

(environ 586 av
JC)

Lam 1

11 Tout son peuple gémit, il cherche du pain ; ils ont
donné ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture, afin de ranimer leur
vie. Vois, Éternel, regarde comme je suis méprisée !
16 C’est sur eux que je pleure, mes yeux fondent en
larmes ; car il s’est éloigné de moi, le consolateur, qui ranimerait ma
vie. Mes fils sont désolés, parce que l’ennemi a été le plus fort.
20 Éternel, vois ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, mon cœur est bouleversé au–dedans de moi, car j’ai vraiment été rebelle. Au–dehors, l’épée a
fait ses ravages, au–dedans, elle a été comme la mort
même.
21  On a entendu que je gémissais, mais personne ne m’a consolée …

Lam 2:4,5

Il a tendu son arc comme un ennemi, sa main
droite s’est dressée comme celle
       d’un assaillant. Il a fait
disparaître tout ce qui plaisait aux regards, il a déversé sa fureur comme un
feu sur la tente de la fille de Sion. Le Seigneur a été comme un ennemi : il a
englouti Isra
ël, il a englouti tous ses
palais, il a détruit ses forteresses. Il a rempli la fille de Juda de plaintes
et de gémissements…

14 Tes prophètes ont eu pour toi des
visions vaines et fades ; ils n’ont pas mis à nu ta faute afin de
détourner de toi la captivité ; ils ont eu pour toi la vision d’oracles
vains et décevants…

19 Lève–toi, lance une clameur au début
des veilles de la nuit ! Répands ton cœur comme de l’eau devant la face
du Seigneur
 ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants qui
défaillent de faim à tous les coins de rues.

 

Lam 3:1-3 ; 17-33 

Je suis l’homme qui a vu la misère sous le
bâton de sa fureur. Il m’a poussé, il m’a fait avancer
dans les ténèbres, et non dans la lumière. Sans cesse
il tourne et retourne sa main contre moi…

17 Tu m’as rejeté loin de la paix ; j’ai oublié ce qu’est le
bonheur.
18 Et j’ai dit : elle est perdue, ma confiance, mon espérance
en l’Éternel !
19  Souviens–toi de mon
humiliation et de ma vie errante, de l’absinthe et du poison ;
20 Mon âme s’en souvient bien, elle est abattue au–dedans de moi.

21 Voici ce que je veux repasser en mon
cœur, ce pourquoi j’espère :
22 
C’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et
que ses compassions ne sont pas à leur terme ;
23 Elles se renouvellent chaque matin.
Grande est ta fidélité
 ! 24 L’Éternel est mon partage, dit mon
âme ; c’est pourquoi je veux m’attendre à lui.
25 L’Éternel est bon pour qui espère
en lui, pour celui qui le cherche
.
26 Il est bon d’attendre en silence le
salut de l’Éternel
.
27 Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa
jeunesse.
28 Qu’il s’assoie solitaire et silencieux, car c’est ce qui
lui est imposé ;
29 qu’il mette sa bouche dans la poussière, peut–être y
a–t–il de l’espoir !
30 Qu’il tende la joue à celui qui le frappe, qu’il se
rassasie de déshonneur.
31 Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. 32 Mais, lorsqu’il afflige, il a
compassion selon sa grande bienveillance ;
33 car ce n’est pas volontiers qu’il
humilie et qu’il afflige les fils d’homme.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Grande
est ta fidélité »
[1]

 

La
description biblique de l’exil semble être quelque chose de lointain.
Elle arrive à ces personnes qui le méritent
pour avoir commis ces péchés. Lamentations nous
le fait vivre très différemment.
Ici, l’auteur expose à nu l’horreur de la destruction de Jérusalem. C’est une
lamentation à la première personne. Jérémie s’identifie pleinement avec le
péché et le chagrin de son peuple.

 

Un pécheur mérite un jugement sans pitié.
Un pauvre malheureux reçoit la sympathie mais non une censure. Pourtant, les
Lamentations mettent les deux ensemble – les gens sont méchants et pitoyables.

L’auteur plaide avec l’Eternel de
« regarder » avec bonté. Pourtant, pour la plus grande partie du
livre, l’Eternel est décrit comme un ennemi du peuple.

 

Derrière
les forces ennemies de Babylone se tient Dieu qui a ordonné leurs brutalités.
Il punit avec justice son peuple pour leurs péchés. Et cette punition semble ne
retomber que sur l’auteur.

 

Un homme semble se tenir à la tête du peuple, supportant
le poids du juste jugement de Dieu
. Et pourtant, son
affirmation de foi est au cœur même du livre. Un homme, souffrant à la place du
peuple, sent l’inimitié de Dieu et espère en sa grâce et sa compassion –

 

Comment l’auteur peut-il faire confiance en
Dieu quand il semble être la cause de leurs malheurs ? Comment peut-il chercher
refuge en celui-là même qui apporte le jugement ?

 

Cet
homme a une foi incroyable. Il prend la punition à la tête de son peuple, il
supporte le fardeau, tend l’autre joue et attend d’être justifié. Au matin, il
est certain qu’il verra la grande fidélité de l’Eternel.

 

Cet homme de douleurs nous pointe vers Christ. Christ
exprime nos lamentations devant le Père et il prend la responsabilité pour nos
péchés. Christ se remet entièrement à celui qui juge justement
(1 Pi 2:23). Sur la croix, il est le vrai Temple qui est
détruit. Sur la croix, il supporte l’ultime exil pour le péché. Néanmoins, il
maintient une foi inébranlable en Son Père miséricordieux. Il sait que Dieu
« ne rejette pas pour toujours » et que le nouveau matin amènera la
miséricorde.

 

Le
dimanche de Pâques, Jésus a traversé le jugement de Dieu et il nous offre un refuge
loin de toute destruction.

 

Quelles que soient les réalités lamentables
de nos propres vies, nous avons besoin de savoir que Christ a pris sur lui nos
lamentations. Et il est parvenu à des miséricordes innombrables. Sache pour sûr
que la croix ouvre le chemin à la résurrection et permet ainsi que la foi de
Christ en Son Père soit nôtre. Nos chants de lamentation se transformeront en hymnes de louange.

 

Prions :

Grande
est ta fidélité, O Dieu mon Père.
Il
n
’y a pas d’obscurité en
toi.
Tes compassions ne
manquent pas, comme tu as
été, tu seras pour
toujours. Grande est Ta fidélité ! 
Matin après
matin, je vois de nouvelles miséricordes ;
tout ce dont j’avais besoin, ta main a pourvu, grande est ta fidélité,
Seigneur, envers moi !
Eté et hiver, printemps et automne, Soleil, lune et étoiles dans leurs parcours là-haut, se joignent avec toute la nature pour témoigner de ta
grande fid
élité.

 

Adorons en chantant
(4 mn) :

Dieu de fidélité : https://youtu.be/ab8LwEqihXY

 

Pour aller plus loin :

 La nouvelle alliance en
Christ
Jeremie
31

ERE le
Vigan 3 déc 2023

Serge Regruto :

https://youtu.be/0opwUagaAR8?si=Mpu2OXg_XsLVTKMB

 

 




[1] Certaines
parties de cette méditation sont inspirées par une méditation de Glen Scrivener
(traduction libre)

Méditation quotidienne

Dimanche 3 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 31

(environ 586 av
JC)

En ce temps–là, –– Oracle de l’Éternel, Je serai Dieu
pour toutes les familles d’Israël, et ils seront mon peuple.
2 Ainsi parle l’Éternel : Il a trouvé grâce dans le désert, le
peuple des rescapés de l’épée ; Israël marche vers son repos.
3 De loin l’Éternel se montre à moi : Je t’aime d’un
amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bienveillance. … Je les
mène vers des torrents d’eau, par un chemin uni où ils ne peuvent
trébucher ; car je suis un Père pour Israël, et Éphraïm est mon
premier–né. … Celui qui a dispersé Israël le rassemblera et il le gardera comme
un berger son troupeau.
11 Car l’Éternel libère Jacob, il le rachète de la main
d’un plus fort que lui. … Leur âme sera comme un jardin arrosé, et ils
n’éprouveront plus de panique. … Je changerai leur deuil en gaieté et je les
consolerai ; je les réjouirai après leurs tourments
. … Ils reviendront du pays
de l’ennemi.
17 Il y a de l’espérance pour ton avenir

 

18 J’entends Éphraïm qui se lamente : Tu m’as puni, et j’ai été
puni comme un veau qui n’est pas dompté ; fais–moi
revenir, et je reviendrai, car c’est toi l’Éternel, mon Dieu
.
19 Après m’être détourné, je me repens ; et après m’être
connu moi–même, je me frappe sur la cuisse
, je suis honteux et confus, car
je porte le déshonneur de ma jeunesse.
20 –– Éphraïm
est–il donc pour moi un fils chéri, un enfant choyé ? Car plus je parle de
lui, plus encore son souvenir est vivace en moi ; aussi mes entrailles
frémissent en sa faveur : j’aurai une profonde compassion pour
lui, –– Oracle de l’Éternel. …
31 Voici que les jours viennent, –– Oracle de
l’Éternel, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une
alliance nouvelle,

32 non comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères,
le jour où je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte,
alliance qu’ils ont rompue, quoique je sois leur maître, –– Oracle de
l’Éternel.
33 Mais voici l’alliance que je conclurai avec la maison
d’Israël, après ces jours–là, –– Oracle de l’Éternel : je
mettrai ma loi au–dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cœur ; je serai leur
Dieu, et ils seront mon peuple
.
34 Celui–ci n’enseignera plus son prochain, ni celui–là son
frère, en disant : connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront,
depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand
, –– Oracle
de l’Éternel ; car je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus
de leur péché.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Une
nouvelle alliance »

 

L’exil ayant eu lieu, le peuple d’Israël
étant asservi par Babylone, Jérémie transmet maintenant au peuple de Dieu des
promesses de délivrance et de rétablissement.

Il a fallu détruire avant de reconstruire.

Il était nécessaire de détruire la fausse
assurance du peuple de Dieu ainsi que toutes ses idoles.

Il a
fallu briser et arracher pour que la repentance du peuple puisse s’enraciner.

Après
avoir arraché et détruit, il faut planter et bâtir.

La foi
se nourrit de l’espérance et de l’amour de Dieu.

La
conversion du peuple ne peut venir que de Dieu, aussi le peuple crie dans son
désespoir de lui-même : « convertis-nous et nous serons convertis ! »

Remarquez également que Dieu se révèle dans
notre texte comme un Père rempli d’amour tendre envers son fils.

Le dialogue entre Dieu et son peuple est
déchirant de tendresse.

Dieu fait marcher son peuple vers
Lui ; Dieu va chercher son peuple pour le ramener à Lui. Jésus est celui
qui ramène son peuple à Lui.
Dieu se montre un Père dans son amour pour son peuple, ce
que nous découvrons en Jésus-Christ qui nous a donné sa relation avec son Père.

Jésus nous a donné une nouvelle relation
d’alliance avec Dieu.

Dans l’ancienne alliance, Dieu regarde nos
péchés et il se détourne de nous.

Dans la nouvelle alliance, il nous regarde et
il détourne sa face de nos péchés ; je ne me détournerai pas de vous …

Jésus a reçu la malédiction de l’alliance
pour que nous recevions les bénédictions de l’alliance …

L’intimité :
personne n’enseignera plus son concitoyen : tous me connaîtront !

Dieu le Père me dit par son Fils, sa Parole
et son Esprit : « je serai toujours ton Père, je serai toujours là
pour toi ». L’intimité va grandir ; quoi qu’il se passe ; je
peux laisser tomber mes défenses et m’ouvrir …

Plus une relation est inconditionnelle, plus
elle est personnelle.

De
plus, cette relation personnelle avec le Père nous fait avoir des relations
interpersonnelles avec ses enfants pour former un peuple, le peuple de Dieu, le
Père (cf la formation vécue samedi dernier). Cette relation avec le Père est
personnelle et communautaire : chacun et tous.

L’obéissance du cœur

C’est un changement de cœur : Laisser
Dieu faire (cf le témoignage de Myriam dimanche dernier : LDF).

C’est une obéissance du cœur : ce n’est
plus un devoir mais un plaisir.

Ai-je une connaissance intime du Seigneur,
qui produit en moi cette obéissance joyeuse ?

Si non : venez à Jésus qui vous
donne sa vie, sa sagesse, sa force, son courage, sa patience, son amour et sa
persévérance !

Jésus nous dit : Matthieu 11 v 28 à
30 :

« Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et
recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous
trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »

Par sa naissance, sa vie, sa mort et sa
résurrection, Jésus nous ramène, par son Esprit, à notre vocation, à la maison
du Père où il y a de la joie en sa présence, en sa grâce, en sa famille.

C’est une obéissance personnelle et
communautaire.

Il est très rare dans l’Ancien Testament de trouver le mot Père pour
Dieu.

Ici, c’est une annonce du Dieu de l’alliance.

 

C’est la promesse d’un changement profond dans la relation entre Dieu
et son peuple
 : Dieu enverra son serviteur qui accomplira cette
promesse. Jésus nous donne son Père. Grâce à Christ, Dieu devient réellement un
Père pour son peuple, comme il a dit au commencement de la création de son
peuple : laisse partir mon peuple car Israël est mon fils premier-né.

C’est
l’annonce du rachat de son peuple, du fils premier-né par Dieu, par son Fils
unique. La pâque, avec l’agneau pascal, annonçait déjà ce rachat du peuple de
Dieu par Dieu.

Le
jardin en Gen 2 est décrit comme un jardin arrosé par des fleuves, c’est le
jardin de la communion de Dieu avec l’homme, comme un temple. C’est ici
l’annonce de la communion retrouvée avec Dieu.

Le
salut de Dieu passe par beaucoup de souffrance pour Dieu, pour son Fils
pourchassé à mort et puis crucifié. Les souffrances de l’enfer sont épargnées
au peuple de Dieu ; il ne sera plus jamais abandonné.

Dieu est notre Père ; attachons-nous
à son Fils et à ses enfants !

 

Prions :

Seigneur, notre Père, quelle joie d’être tes enfants, de
ne plus être orphelins, perdus. Tu nous as donné, par ton Fils, cette relation
privilégiée de fils et de fille. Que cette relation intime avec toi soit notre
joie et notre plus grand trésor. Notre cœur est à toi, Père.

 

Adorons en chantant
(3 mn) :

Le chant du Père : https://youtu.be/vMzOdgET3vQ

 

Pour aller plus loin :

Vidéo de la formation vécue ce
matin : « Chrétiens et interdépendants » à la 35ème
minute conclusion d’Olivier Favre :

https://youtu.be/8_xUWMdKQXQ?si=SsgldGAPEuRZ5WkC

Lien internet :

Série de 11 prédications sur le
sujet « les uns les autres » https://www.youtube.com/watch?v=jzjMksrnlT8&list=PLbUlwalqR35u5fERHVH4Mw47rKljMUStk&index=1&pp=iAQB

 

Consolons-nous les uns les autres par l’espérance
que nous avons en Christ !


 

Méditation quotidienne

Samedi 2 décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 30

(environ 593 av
JC)

30:1
 Parole qui fut adressée à Jérémie de la
part de l’Éternel en ces mots :
2
 Ainsi parle l’Éternel, le Dieu
d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites.
3
Voici que les jours viennent, –– oracle de l’Éternel, où je ferai
revenir les captifs
de mon peuple d’Israël et de Juda, dit
l’Éternel ; je les ferai revenir dans le pays que j’ai donné à leurs
pères, et ils en prendront possession.
4 Et
voici les paroles que l’Éternel a prononcées sur Israël et sur Juda :
5 Ainsi
parle l’Éternel : Nous entendons des bruits de trouble ; C’est la
peur, ce n’est pas la paix.
6 Informez–vous et regardez si un mâle
enfante ! Pourquoi ai–je vu tous les hommes les mains sur leurs reins,
Comme une femme en travail ? Pourquoi tous les visages sont–ils devenus
livides ?
7 Malheur ! Car ce jour est grand,
Aucun autre n’est comme lui. C’est un temps d’angoisse pour Jacob ; mais il en sortira sauvé.
8
En ce jour–là, –– Oracle de l’Éternel des armées, Je briserai son
joug de dessus ton cou, J’arracherai tes liens, Et des étrangers ne
t’asserviront plus.
9
Ils serviront l’Éternel, leur Dieu, Et David, leur roi, que je leur susciterai.
10
Et toi, mon serviteur Jacob, Sois sans crainte, –– Oracle de
l’Éternel ; Ne tremble pas, Israël ! Car voici : je te sauve de
la (terre) lointaine Et ta descendance du pays où elle est captive ; Jacob
reviendra, il jouira du repos et de la tranquillité, Et il n’y aura personne
pour le troubler.
11
Car je suis avec toi, –– Oracle de l’Éternel, Pour te sauver ;
J’exterminerai toutes les nations Parmi lesquelles je t’ai disséminé, Mais toi,
je ne t’exterminerai pas ; Je te punirai selon le droit, Je ne puis pas
t’innocenter.
12
Ainsi parle l’Éternel : Ton désastre est incurable, ta plaie est
douloureuse
.
13
Nul ne défend ta cause, pour bander ta plaie ; de remède efficace, il
n’en est pas pour toi
.
14
Tous ceux qui t’aimaient t’oublient, ils ne te recherchent plus ; car je
t’ai frappée comme frappe un ennemi, je t’ai cruellement punie à cause de la
multitude de tes fautes, de la gravité de tes péchés.
15  Pourquoi te plaindre de ton désastre, de ta
douleur incurable ? C’est à cause de la multitude de tes fautes, de la
gravité de tes péchés que je t’ai fait cela.
16 C’est
pourquoi tous ceux qui te dévorent seront dévorés, Et tous tes adversaires,
tous, iront en captivité ; ceux qui te saccagent seront saccagés, et
j’abandonnerai au pillage tous ceux qui te pillent.
17  Car je te rétablirai, je te guérirai de tes plaies, –– Oracle
de l’Éternel. Puisqu’ils t’appellent la bannie, –– C’est
Sion –– celle que nul ne recherche,”

18 Ainsi parle l’Éternel :
Voici : je fais revenir les captifs des tentes de Jacob, j’ai compassion
de ses demeures ; la ville sera rebâtie sur ses ruines, le donjon sera
rétabli au (lieu qui lui revient de) droit.
19 Du
milieu d’eux s’élèvera la louange et la voix de ceux qui s’égaient ; je
les multiplierai, et ils ne diminueront pas ; je les glorifierai, et ils
ne seront pas amoindris.
20
Ses fils seront comme autrefois, sa communauté se maintiendra devant moi, et
j’interviendrai contre tous ses oppresseurs.
21
 Son chef sera (issu) de son sein, son
dominateur sortira du milieu de lui ; Je le ferai approcher, et il
s’avancera vers moi ; car quel est celui qui engagerait son propre cœur pour
s’approcher de moi ?
 –– Oracle de l’Éternel.
22
Vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu.
23
Voici la tempête de l’Éternel, la fureur se déchaîne, L’orage se concentre, il
tournoie sur la tête des méchants.
24
La colère ardente de l’Éternel ne se détournera pas, jusqu’à ce qu’il ait
accompli, exécuté les desseins de son cœur. A la fin des temps, vous en aurez
l’intelligence.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
promesse d’un retour et d’un serviteur »

 

Juste
avant l’exil du peuple d’Israël, Jérémie prophétisait le jugement. Dieu lui
avait même interdit d’intercéder pour ce peuple car la repentance du peuple
était devenue impossible à cause de leur cœur endurci. Ainsi la destruction de
Jérusalem était inévitable.

Maintenant que cette terrible punition était arrivée,
Dieu est sensible à la situation de son peuple et il ne désire pas le laisser
dans le désespoir. Il rappelle à son peuple qu’il est toujours son Dieu, que
son alliance est toujours vivante dans son cœur.

Ainsi Jérémie prophétise un retour du peuple
dans la terre promise. Il redonne espoir par de nouvelles promesses de Dieu :
un retour et un serviteur spécial.

Ce rétablissement d’Israël ne se fera pas sans
douleur et sans difficultés. Il y aura des troubles et des angoisses comme une
femme qui enfante pour donner la vie. Pour que ce retour du peuple vers Dieu soit
pleinement accompli, Dieu suscitera un roi dans la lignée de David.

Les
douleurs de l’angoisse et de la colère de Dieu sur son peuple tomberont sur ce Roi-serviteur.
C’est le projet de salut par Jésus crucifié pour nos
péchés : il a été frappé à notre place, il a subi la colère de Dieu à
notre place pour détourner le jugement qui devait nous anéantir.

 

Dieu précise bien que ce rétablissement du peuple de Dieu
sera publique et visible par tous
 ; cette prophétie de Jérémie sera
accomplie partiellement lorsque les nations, à l’époque d’Esdras et de Néhémie,
ont vu le retour d’Israël en Palestine.

 

Cette prophétie est accomplie à la croix : lorsque Dieu expose
son Agneau, notre salut, publiquement à toutes les nations qui venaient pour la
Pâque à Jérusalem. Cette exposition de la croix continue son œuvre aujourd’hui :
le salut du monde est accompli par un roi crucifié.

 

Cette prophétie continue de s’accomplir lors de la
Pentecôte
, lorsque les nations ont entendu l’évangile dans leur propre
langue : c’est l’exposition publique de la victoire du Christ sur la mort.
La présence du Saint Esprit au milieu du peuple de Dieu fait de nous la lumière
du monde.

 

Cette prophétie sera pleinement accomplie lors du retour
du Christ où tout œil le verra prendre sa royauté sur la terre
 ; tout genou fléchira alors devant Jésus, le
Seigneur du ciel et de la terre. Tout œil verra le lien puissant de Christ avec
son peuple rassemblé.

 

 

Prions :

Seigneur, tu es notre Dieu et nous sommes ton peuple, que
ta présence au milieu de nous expose ton salut lumineux dans ce monde sans
espérance et sans Dieu.

 

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

Voici mon peuple : https://youtu.be/s6M_HB_wMss?si=riEl3teoKjE_DMZG


 

Méditation quotidienne

Vendredi 1er décembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 29

(environ 593 av
JC)

2 Chroniques 36 (…) 9  Yehoyakîn avait huit ans
lorsqu’il devint roi et il régna trois mois et dix jours à Jérusalem. Il fit ce
qui est mal aux yeux de l’Éternel.
10 Vers le nouvel–an, le roi Neboukadnetsar le fit amener à Babylone
avec les objets précieux de la maison de l’Éternel. Il établit roi sur Juda et
sur Jérusalem Sédécias, frère de Yehoyaqim.
11 Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi et
il régna onze ans à Jérusalem.
12  Il fit ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu ; et il ne s’humilia pas devant le
prophète Jérémie, qui parlait au nom de l’Éternel.
13 Il se révolta même contre le roi Neboukadnetsar, qui lui
avait fait prêter serment de par Dieu ; il raidit sa nuque et endurcit son
cœur au lieu de revenir à l’Éternel, le Dieu d’Israël. (…)

Jérémie 29

“29:1 Voici les termes de la lettre que le prophète Jérémie
envoya de Jérusalem au reste des anciens qui avaient été déportés, aux
sacrificateurs, aux prophètes et à tout le peuple que Neboukadnetsar avait
déportés de Jérusalem à Babylone
, 2  après que le roi Yekonia,
la reine–mère, les chambellans, les ministres de Juda et de Jérusalem, les
charpentiers et les serruriers soient sortis de Jérusalem.
3  Il la remit aux mains
d’Éleasa, fils de Chaphân, et de Guemaria, fils de Hilqiya, envoyés à Babylone
par Sédécias, roi de Juda, auprès de Neboukadnetsar, roi de Babylone. Elle
disait :
4 Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, à
tous les déportés que j’ai déportés de Jérusalem à Babylone :
5 Bâtissez des maisons et habitez–les ; plantez des jardins
et mangez–en les fruits.
6  Mariez–vous et
engendrez des fils et des filles ; mariez vos fils et donnez vos filles en
mariage, afin qu’elles enfantent des fils et des filles ; multipliez là où
vous êtes et ne diminuez pas.
7  Recherchez la
paix de la ville où je vous ai déportés et intercédez auprès de l’Éternel en sa
faveur, parce que votre paix dépendra de la sienne.
8 Car ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Ne
vous laissez pas abuser par vos prophètes qui sont au milieu de vous, ni par
vos devins ; ne prêtez pas attention aux rêves que vous faites !
9 Car c’est faux ce qu’ils vous prophétisent en mon nom. Je ne les
ai pas envoyés, –– oracle de l’Éternel.
10 Mais voici ce que dit l’Éternel : dès que 70 ans seront
écoulés pour Babylone, j’interviendrai pour vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en
vous faisant revenir dans ce lieu.
11 Je connais, moi, les desseins que je forme à votre
sujet, –– oracle de l’Éternel, desseins de paix et non de malheur,
afin de vous donner un avenir fait d’espérance.
12 Alors, vous m’invoquerez et vous pourrez partir ;
vous intercéderez auprès de moi, et je vous exaucerai.
13  Vous me
chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur.
14 Je me laisserai trouver par vous, –– oracle de
l’Éternel, et je ferai revenir vos captifs ; je vous rassemblerai de
toutes les nations et de tous les lieux où je vous ai
bannis, –– oracle de l’Éternel, et je vous ferai revenir dans ce lieu
d’où je vous ai déportés. …
20 Mais vous, écoutez la parole de l’Éternel, vous tous, déportés,
que j’ai envoyés de Jérusalem à Babylone !

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Etre
bénédiction pour la ville »

 

Le
jugement tombe sur Juda : les premières déportations ont lieu de Jérusalem
vers Babylone. Mais Dieu cherche encore son peuple ; il l’appelle et
l’interpelle. Au cœur de la crise, de la déportation, de l’épreuve, Dieu
demande à son peuple d’être une bénédiction pour cette ville étrangère
; il
renouvelle son appel, il renouvelle la vocation d’Israël à être une bénédiction
pour toutes les Nations ; il leur demande de s’intégrer dans la ville afin
d’être le sel de cette ville. Dieu demande à son peuple d’aimer ses ennemis. Il
leur fait une promesse de changement de cœur ; il leur promet qu’ils le
chercheront de tout leur cœur. C’est ainsi que le projet de Dieu ouvre un
avenir à son peuple, un avenir plein d’espérance
.

 

 

 

Prions :

Seigneur, nous sommes ton peuple, renouvelle notre
vocation et nos cœurs afin que ta bénédiction pour nous déborde de nos cœurs,
de nos maisons, de nos églises vers nos villes, nos villages, nos quartiers,
nos voisins.

 

Adorons en chantant
(6 mn) :

Car je connais : https://youtu.be/bi2KqZLse_Q

 

Voici mon peuple : https://youtu.be/s6M_HB_wMss?si=riEl3teoKjE_DMZG


 

Méditation quotidienne

Jeudi 30 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 7

(environ 597 av
JC)

7:1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel en
ces mots :
2  Tiens–toi à la porte de la
Maison de l’Éternel, et là proclame cette parole : Tu diras : Écoutez
la parole de l’Éternel, vous tous, de Juda, qui entrez par ces portes, pour
vous prosterner devant l’Éternel !
3 Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Réformez vos voies et vos
agissements, et je vous laisserai demeurer en ce lieu
.
4 Ne vous confiez pas en des paroles trompeuses, en
disant : C’est ici le temple de l’Éternel
, le temple de l’Éternel, le temple de l’Éternel ! 5 Si vraiment vous réformez vos voies et vos
agissements
, si vraiment vous faites droit aux uns et aux autres,
6 si vous n’opprimez pas l’immigrant, l’orphelin et la
veuve, si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, et si vous ne vous
ralliez pas à d’autres dieux, pour votre malheur,
7 alors je vous laisserai demeurer en ce lieu, dans le
pays que j’ai donné à vos pères, d’éternité en éternité.
8 mais voici que vous vous confiez en des paroles trompeuses,
qui ne servent à rien.
9 Quoi ! voler, commettre des meurtres et des adultères, faire
de faux serments, offrir de l’encens à Baal, vous rallier à d’autres dieux que
vous ne connaissez pas !
10 Puis vous venez vous placer devant moi, dans cette Maison sur laquelle
mon nom est invoqué, et vous dites : nous sommes délivrés et c’est afin de
commettre toutes ces horreurs !
11 Est–elle à
vos yeux une caverne de brigands, cette Maison sur laquelle mon nom est
invoqué ? Je le vois moi–même, dit l’Éternel.
12 Allez donc plutôt à mon lieu saint, à Silo, où j’avais
d’abord fait demeurer mon nom. Et voyez comment je l’ai traité, à cause de la
méchanceté de mon peuple d’Israël.
13  Et maintenant,
puisque vous avez commis toutes ces actions, –– Oracle de l’Éternel,
puisque je vous ai parlé et même parlé dès le matin et que vous n’avez pas
écouté, puisque je vous ai appelés et que vous n’avez pas répondu,
14 je traiterai la Maison sur laquelle mon nom est invoqué,
en laquelle vous vous confiez, et le lieu que j’ai donné à vous et à vos pères,
de la même manière que j’ai traité Silo ;
15 je vous rejetterai loin de ma face, comme j’ai rejeté
tous vos frères, toute la descendance d’Éphraïm.
16 Et toi, ne prie pas en faveur de ce peuple, n’élève pour
eux ni cri ni prière, n’intercède pas auprès de moi ; car je ne t’écoute
point.
17 Ne vois–tu point ce qu’ils font dans les villes de Juda
et dans les rues de Jérusalem ?
18  Les fils ramassent du
bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour en
faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres
dieux, afin de m’irriter.
19 Est–ce moi qu’ils irritent, –– Oracle de l’Éternel, n’est–ce
pas eux–mêmes, à leur propre honte ?
20 C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici
que ma colère, ma fureur se répand sur ce lieu, sur les hommes et sur les
bêtes, sur les arbres de la campagne et sur le fruit du sol ; elle brûlera
sans plus s’éteindre…
23 Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Écoutez
ma voix, pour que je sois votre Dieu, et que vous soyez mon peuple ;
Marchez dans toutes les voies que je vous commande, afin que vous soyez
heureux.
24 Et ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas tendu
l’oreille ; ils ont suivi les conseils, l’obstination de leur cœur
mauvais
. Ils ont été en arrière et non en avant.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
sermon sur le temple »
[1]

 

Jérémie
a parlé d’une menace, de l’ennemi qui vient du Nord ! Dès la 1ère  page de son livre : l’armée de Babylone va envahir
Israël, détruire Jérusalem et déporter sa population. A Jérusalem, on vit dans
l’angoisse : Dieu va-t-il
intervenir en faveur de son peuple ? Dieu sauvera-t-il Israël de la destruction
et de l’asservissement ?

C’est ce que croient et disent les plus
optimistes pour apaiser et rassurer la population : Ne craignez rien, Dieu va
nous délivrer… Car Jérusalem est le lieu du temple, la Maison de Dieu …

Jérémie doit se dresser contre cet
optimisme rassurant.

Pourtant Jérémie ne doute pas que Dieu
puisse et veuille intervenir, mais cela suppose un préalable, une condition à remplir
: si Israël est fidèle à son Dieu et respecte sa volonté, alors celui-ci le
délivrera de la menace babylonienne.

Au
moment où Jérémie apostrophe le peuple à l’entrée du Temple, la menace
babylonienne s’est approchée, mais elle n’est pas encore présente, elle peut
encore être arrêtée ou détournée. Ce n’est pas trop tard, la porte du retour à
Dieu reste ouverte… Israël peut encore se convertir et se détourner de ses pratiques
idolâtres… Si cela se produisait, le Seigneur serait à nouveau le sauveur de
son peuple
.

 

Mais
cela peut-il se produire ? Peut-on
s’attendre à ce que le peuple de Jérusalem et ses chefs changent profondément
de conduite ? La suite du sermon de Jérémie ne permet aucun optimisme à ce
propos
, la 2ème partie du sermon est nettement accusatrice : v.9,
la violence, la licence, la tromperie, l’idolâtrie… mêlées à la religion !

Ce langage accusateur de Jérémie, c’est
celui de tous les prophètes, les vrais prophètes, les prophètes envoyés par Dieu.
Car il y en a d’autres qui recueillent plus facilement l’approbation populaire,
des prophètes du  » Tout va bien « , des prophètes qui consolent et qui
rassurent, des prophètes de la paix quand la guerre va éclater.

Deux
genres de prophètes et deux messages contradictoires…

Jérémie
fait partie de ceux qu’on n’aime pas entendre ni à Jérusalem, ni nulle part
ailleurs et pas non plus dans l’église de Jésus !

 

Voyez ce que j’en ai fait, dit Dieu, à
cause de la méchanceté de mon peuple, Israël. La ville de Shilô et son Temple
n’étaient plus qu’un champ de ruines.

Le Temple n’est pas une protection
magique, ni à Silo, ni à Jérusalem, ni nulle part ailleurs.

 

Au verset 16, Dieu ne s’adresse plus au
peuple de Jérusalem, mais au prophète seul, à Jérémie, le prophète qui veut
intercéder pour le peuple.

Jérémie, comme beaucoup de prophètes,
fut un intercesseur en faveur des coupables.

Mais en vain, car Dieu lui
répond : « 
N’intercède pas en faveur de ce peuple… Je ne t’écouterai pas « 

C’est trop tard !

Quelques
chapitres plus loin, on apprend que ce sermon a été très mal accueilli (26 :
7-8).

Les prophètes de Dieu sont exposés aux
représailles, comme tout véritable chrétien qui dit la vérité à un monde qui l’a
rejetée.

 

 

Prions :

Seigneur, donne-nous de recevoir ta Parole de vérité,
même si elle est dure à nos yeux. Donne-nous aussi le courage de transmettre
d’une façon ou d’une autre ton message, ton évangile comme de vrais témoins.
Donne-nous de persévérer même lorsque nous sommes rejetés car les hommes
préfèrent l’obscurité à la lumière de ta vérité.

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

maudit soit l’homme : https://youtu.be/SfX_rIFSUYs

 




[1] Cette
méditation s’inspire d’une prédication de Charles Lejeune 

Méditation quotidienne

Mercredi 29 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 2

(environ 622 av
JC)

La parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots : 2 Va, et crie aux oreilles des gens de Jérusalem : Ainsi parle
l’Éternel : Je me souviens de ton amour de jeune fille, de ton affection
de fiancée, quand tu me suivais au désert, dans une terre stérile
3 Israël était
consacré à l’Éternel, il était les prémices
de son revenu ; tous
ceux qui en mangeaient se rendaient coupables, et le malheur fondait sur
eux, –– Oracle de l’Éternel.
4 Écoutez la parole de l’Éternel, maison de Jacob et vous toutes,
familles de la maison d’Israël !
5 Ainsi parle
l’Éternel : quelle injustice vos pères ont–ils trouvée en moi, pour
s’éloigner de moi, et pour se rallier à ce qui est vain et devenir eux–mêmes
vanité ?
6 Ils n’ont pas dit : où est l’Éternel, qui nous a
fait monter du pays d’Égypte, qui nous a conduits dans le désert, dans une
terre de steppes et de fosses, dans une terre de sécheresse et d’ombre de mort,
dans une terre par où personne ne passe, et où n’habite aucun être humain ?
7 Je vous ai fait venir dans un pays de vergers pour que
vous en mangiez le fruit succulent ; mais vous êtes venus, et vous avez
rendu mon pays impur et vous avez fait de mon héritage une horreur.
8 Les sacrificateurs n’ont pas dit : Où est l’Éternel ?
Les détenteurs de la loi ne m’ont pas connu, les bergers m’ont été infidèles,
les prophètes ont prophétisé par Baal et se sont ralliés à ceux qui ne sont
d’aucune aide.
9 C’est pourquoi j’entre encore en procès avec
vous, –– Oracle de l’Éternel –– J’entre en procès avec les
fils de vos fils.
10 Passez aux îles de Kittim et regardez ! Envoyez des
messagers à Qédar, observez bien et regardez s’il y a rien de semblable !
11 Y a–t–il une nation qui change ses dieux, quoiqu’ils ne soient
pas des dieux ? Et
mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucune aide !
12 Cieux, soyez horrifiés à cause
de cela ; frémissez et desséchez–vous, –– Oracle de l’Éternel.
13 Car mon peuple a
doublement mal agi : Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, pour
se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau…
Reconnais et vois que c’est une chose mauvaise et amère
d’abandonner l’Éternel, ton Dieu, et de n’avoir de moi aucune
crainte, –– Oracle du Seigneur, l’Éternel des armées.

20 Depuis longtemps j’avais brisé ton joug, rompu tes liens, et tu
as dit : je ne serai plus infidèle mais sur toute colline élevée et sous
tout arbre verdoyant tu te courbes, prostituée !
21 Je t’avais plantée comme une vigne excellente d’un plant d’une
qualité tout à fait sûre ; comment as–tu changé à mon égard ? …
22 Même si tu
te nettoyais avec du salpêtre en employant beaucoup de potasse, ta faute
resterait marquée devant moi, –– Oracle du Seigneur, l’Éternel.
23 Comment peux–tu dire : je ne me suis pas souillée
je ne me suis pas ralliée au culte des Baals ?
Regarde tes pas dans la
vallée reconnais ce que tu as fait, chamelle légère qui vagabonde !
24 Anesse sauvage, habituée du désert, haletante dans l’ardeur de sa
passion, qui pourra réfréner son rut ? Tous ceux qui la cherchent n’ont
pas à se fatiguer ; ils la trouvent pendant son mois …
31 Eh ! vous gens de cette génération–ci considérez la
parole de l’Éternel ! Ai–je été pour Israël un désert, ou un pays de
ténèbres ? Pourquoi mon peuple dit–il : nous sommes libres, nous ne
voulons pas revenir à toi ?
32 La jeune fille oublie–t–elle sa parure, la fiancée sa
ceinture ? Or, mon peuple m’a oublié depuis des jours sans nombre.
33 Comme tu es habile dans ta conduite pour rechercher
l’amour ! Du même coup tu as fait de ta conduite mauvaise un enseignement
.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Sois
horrifié ! »
[1]

 

La
vocation de Jérémie a commencé l’année de la grande réforme entreprise par le
roi Josias en 627 avant JC.

Une
réforme est nécessaire lorsqu’il faut un grand changement, une conversion de
tout le peuple.

 

Dans
notre texte d’aujourd’hui l’appel au changement est très fort :

« Sois
horrifié ! ». Même les anges dans les cieux sont horrifiés !

 

Qu’est-ce
qui peut être si mauvais, si mal que ça entraîne un tel avertissement ?

Réponse
: Le refus de la grâce abondante de Dieu. Selon Dieu, c’est l’horreur des
horreurs !

 

Voici
ce qui se passe. Quand le peuple de Dieu échange leur Gloire (c’est-à-dire
Christ) pour des dieux étrangers, c’est un peu comme marcher à côté d’une fontaine
débordante et creuser à la pelle dans une terre sèche. Tu as tourné le dos aux
Eaux Vives (c’est-à-dire l’Esprit) et tu as creusé pour de la boue. Tu échanges
la plénitude de vie contre le vide et la mort.

 

Et
l’Eternel dit : « Sois horrifié ! »

 

Je ne sais pas ce que vous considérez comme
un scénario de cauchemar, mais celui-ci est celui de Dieu. Il est atterré que
des gens refusent la Fontaine de la Vie qu’est Son Fils et lui préfèreraient
des citernes fissurées. Comment pouvons-nous repousser Christ pour préférer de
faux sauveurs qui ne nous satisferont pas ?

 

Ici nous avons une définition profonde du
péché. Au fond, le péché n’est pas de rater une occasion d’agir ou de donner ou
de prier. Il ne s’agit pas de mal faire. D’abord et avant tout, le péché est une défaillance à
recevoir. C’est notre refus de boire à la Fontaine d’Eaux vives.

 

Le premier mal est d’avoir repoussé l’amour
de Jésus. Nous avons méprisé sa grâce surabondante et préféré de l’eau du fossé
à sa place.

 

Dans Jean 4, l’Eternel Jésus se tient
littéralement près d’un puits.  Il parle
avec une femme qui, de façon imagée, a creusé de nombreuses citernes crevassées
durant sa vie. Elle est passée par 5 mariages et se trouve avec un 6ème
partenaire quand Jésus la rencontre. Elle est un exemple type de quelqu’un qui cherche
l’amour dans tous les mauvais endroits. Alors comment l’Eternel de Jérémie 2
s’approchera-t-il d’elle ? Se tient-il au-dessus d’elle en la jugeant et en lui
faisant « horriblement peur » ? Non, il se tient près d’elle et lui
offre les Eaux Vives encore une fois. Alors que vous entendez ses paroles à
cette femme, sachez qu’il vous fait la même offre aujourd’hui :

« Jésus lui répondit : Si tu savais quel est le cadeau
de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais
toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.
Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. En
revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif
et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira
jusque dans la vie éternelle. »

(Jean 4: 10,13,14)

 

Prions :

Seigneur, fais-nous connaître l’horreur de notre péché
afin que nous en soyons dégoutés et que nous nous tournions vers toi la source
d’eau de la Vie. Que tout ce qui est en moi aspire seulement à toi et à ce que
tu me donnes dans ta grâce surabondante.

 

 

Adorons en chantant
(3 mn) :

« Si tu connaissais le don de Dieu »  https://youtu.be/XJCJdkREuEg

 

 




[1] Cette
méditation s’inspire d’une méditation de Glen Scrivener 

Méditation quotidienne

Mardi 28 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Jérémie 1

(environ 627 av
JC)

1 Paroles de Jérémie, fils de Hilqiyahou, l’un des
sacrificateurs d’Anatoth, dans le pays de Benjamin.
2 La parole de l’Éternel lui fut adressée au temps de
Josias, fils d’Amôn, roi de Juda, la treizième année de son règne.
3 Il en fut ainsi au temps de Yehoyaqim, fils de Josias,
roi de Juda, jusqu’à la fin de la onzième année de Sédécias, fils de Josias,
roi de Juda, jusqu’à la déportation de Jérusalem, au cinquième mois.
4 La parole de l’Éternel me fut adressée en ces
mots :
5 Avant que je ne te forme dans le ventre de ta mère,
je te connaissais, et avant que tu ne sortes de son sein, je t’avais consacré
je t’avais établi prophète pour les nations
. 6 Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Je ne sais
point parler, car je suis un jeune garçon.
7 Et l’Éternel me dit : ne dis pas : je suis un jeune
garçon car tu iras vers tous ceux contre qui je t’enverrai, et tu déclareras
tout ce que je t’ordonnerai.
8 Ne les
crains pas ; car je suis avec toi pour te délivrer
, –– Oracle
de l’Éternel.
9 Puis l’Éternel
étendit la main et toucha ma bouche ; et l’Éternel me dit : Voici que
je mets mes paroles dans ta bouche
.
10 Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et contre les
royaumes, pour que tu
arraches et que tu abattes
, pour que tu fasses périr et que tu
détruises, pour que tu
bâtisses et que tu plantes
.
11 La parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots : Que
vois–tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche de l’amandier hâtif.
12 Et l’Éternel me dit : tu as bien vu ; car je
me hâte d’accomplir ma parole.
13 La parole de l’Éternel me fut adressée une seconde fois en ces
mots : que vois–tu ? Je répondis : je vois une marmite bouillonnante du côté du nord.
14 Et l’Éternel me dit : c’est du nord que le malheur
éclatera sur tous les habitants du pays.
15 Car voici que je vais appeler tous les peuples des royaumes du
nord, –– oracle de l’Éternel ; ils viendront, et chacun d’eux
placera son siège à l’entrée des portes de Jérusalem, devant ses murailles tout
autour, et devant toutes les villes de Juda.
16 Je prononcerai mes jugements contre eux, à cause de
toute leur méchanceté, parce qu’ils m’ont abandonné, qu’ils ont offert de
l’encens à d’autres dieux et qu’ils se sont prosternés devant l’ouvrage de
leurs mains.
17 Et toi, mets une ceinture à tes reins, lève–toi et déclare–leur
tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas en leur présence, de peur que je ne
te fasse trembler devant eux.
18 Voici que je t’établis en ce jour sur tout le pays comme une
ville forte, une colonne de fer, des murs de bronze contre les rois de Juda,
contre ses ministres, contre ses sacrificateurs et contre le peuple du pays.
19 Ils te feront la guerre, mais ils ne l’emporteront
pas sur toi ; car je suis avec toi pour te délivrer
, –– oracle de
l’Éternel.

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
vocation du serviteur fidèle »

Cette
méditation s’inspire d’une prédication de Charles Lejeune et d’une méditation
d’Alex Sarran

 

Ce
1er chapitre relate la vocation de Jérémie. Il est très jeune encore et essaie de se
dérober à cet appel de Dieu : Seigneur, je ne sais pas parler ( en
public ) … je suis encore un enfant ! Mais sa dérobade échoue : il
n’est pas facile de convaincre Dieu ! Jérémie sera prophète, même s’il ne le
désirait pas. Il sera le porte-parole de Dieu en Israël
et
occasionnellement pour les peuples voisins. Ce sera très difficile, Dieu ne le lui
cache pas ; ils lui feront la guerre mais Dieu le délivrera car il est
avec lui.

 

Et
tout de suite 2 visions
s’imposent à lui : une branche d’amandier et une marmite !

 

Pour l’amandier,
en hébreu, il y a un jeu de mot car Dieu veille à réaliser sa Parole.

 

Une marmite bouillonnante
dont l’ouverture est tournée vers le nord. Ici, il n’y a pas de jeu de mot,
mais les habitants de la Judée comprennent facilement : le nord, c’est la route
habituelle des commerçants et des envahisseurs ! C’est du nord que le mal se déversera sur tous les
habitants du pays.

 

La
1ère vision (la branche d’amandier) pouvait sembler paisible et
rassurante. Mais ce n’est pas du tout le cas de la 2ème : la guerre,
les massacres, la servitude, voilà ce que Dieu annonce, et voilà aussi ce que
le pauvre Jérémie va devoir annoncer au peuple d’Israël.

 

C’est Dieu qui, pour Jérémie, transforme
le banal en signal, des objets ordinaires se mettent à parler.

Cela peut encore se produire, même pour
nous, que telle situation ou telle chose, banale et quotidienne, se mette un jour
à clignoter sous nos yeux et que Dieu renouvelle sa question :  » Est-ce
que tu vois ce que je vois ? « . L’ordinaire peut devenir parabole.

 

L’amandier, c’est ce que l’on nomme
communément la nature, la marmite, c’est le monde humain, la civilisation. La 1ère
vision renvoie à Dieu et la 2ème renvoie à la guerre, aux jalousies
et aux conflits entre les peuples.

Jérémie
est appelé à voir les deux, comme si Dieu nous disait : tu ne peux pas voir
l’un sans l’autre.

Le
monde, évidemment, c’est l’œuvre de Dieu, sa création. Et chaque année, au
printemps, la vie renaît, l’amandier fleurit … Dieu veille sur sa création. Mais le monde, c’est aussi
la vie sociale, les tensions entre des intérêts contradictoires, les rivalités,
les guerres… le monde qui reflète Dieu, le monde qui reflète l’homme …

 

Le prophète ne peut pas se contenter de
regarder. Il doit aussi parler. Il doit annoncer à Israël l’offensive de ce
grand peuple, puissamment armé, qui vient du nord : les Babyloniens. Ce n’est
pas tout, cette offensive imminente sera le jugement de Dieu sur son peuple
infidèle.
Babylone est ici l’instrument
de la colère de Dieu.

Voilà le message que le très jeune
prophète est chargé de transmettre. Il sera très mal reçu. Pauvre prédicateur !
Car, comme nous tous, Jérémie aimerait être approuvé par le peuple et y avoir
une bonne réputation, alors que Dieu l’expose aux représailles et au rejet.

 

Jérémie sera fidèle mais il ne sera pas
écouté par ses contemporains ; il souffrira mais il persévèrera jusqu’à la
fin. Cependant il sera lu et entendu pendant plusieurs siècles par un petit
reste : le peuple de Dieu qui reste fidèle et qui cherche à écouter la Parole
de Dieu et à la mettre en pratique en toutes circonstances.

 

Souveraineté de Dieu,
affection, protection, mais aussi sainteté, sévérité, voilà ce que le serviteur
de Dieu doit garder à l’esprit en accomplissant son ministère, face aux dangers
du découragement et de la paresse.

Être appelé par Dieu n’est pas une mince affaire ;
souvent, c’est pour s’opposer à des puissances humainement insurmontables. Mais
le courage se trouve dans la certitude d’être dans le même camp que Dieu.

Ainsi, Jérémie entend par deux fois la promesse :

« Je suis avec toi pour te délivrer »

(v. 8, 19)

 

Prions :

Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. Je dis ‘ton
serviteur’, car enfin je le suis ; je le suis, je veux l’être et marcher dans
ta route et les jours et les nuits, dans la paix et l’adversité, dans la
fidélité, entouré de ton amour tout puissant.

 

Adorons en chantant
(3 mn) :

J’ai recueilli tes paroles : https://youtu.be/ZC9W1s69trI

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 27 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Sophonie

(environ 640 à 622
av JC)

Sophonie 1

1 Parole de l’Éternel qui fut adressée à Sophonie, fils de Kouchi, fils de
Guedalia, fils d’Amaria, fils d’Ézéchias, au temps de Josias, fils d’Amôn, roi de Juda :
2 Je supprimerai tout sur la surface du sol, –– Oracle de
l’Éternel …
4 J’étendrai
ma main contre Juda et contre tous les habitants de Jérusalem ; je
retrancherai de ce lieu ce qui reste de Baal …
6 ceux qui se sont détournés de l’Éternel et ceux qui ne
cherchent pas l’Éternel, qui ne le consultent pas.
7 Silence devant le Seigneur, l’Éternel ! Car
le jour de l’Éternel est proche, car l’Éternel a préparé le sacrifice,
il a consacré ceux qui sont convoqués. 14 Il est proche, le grand jour de l’Éternel …  Ce jour est un jour de courroux, un jour de
détresse et d’angoisse, un jour de dévastation et de ravage, un jour de
ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards …

Sophonie 2

1 Rassemblez–vous et recueillez–vous, Nation sans pudeur, 2 avant que ne survienne le décret et que ce jour ne passe comme de
la menue paille, avant que n’arrive sur vous La colère ardente de l’Éternel, avant
que n’arrive sur vous le jour de la colère de l’Éternel !
3 Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles de la terre, qui
exécutez son ordre ! Cherchez la justice, cherchez l’humilité !
Peut–être serez–vous préservés au jour de la colère de l’Éternel.

Sophonie 3

12 Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et
faible, qui se réfugiera dans le nom de l’Éternel
. …14 Pousse des cris de triomphe, fille de Sion ! Lance des clameurs,
Israël ! Réjouis–toi, exulte de tout ton cœur, fille de Jérusalem !
15 L’Éternel a écarté de toi les jugements, il a
détourné ton ennemi ; le roi d’Israël, l’Éternel, est au milieu de
toi ; tu n’as plus de malheur à craindre.
16 En ce jour–là, on dira à Jérusalem : sois sans
crainte ! Sion, que tes mains ne s’affaiblissent pas !

17 L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros
qui sauve ;

il fera de toi sa plus grande joie ;

il gardera le silence dans son amour pour toi ;

il aura pour toi une triomphante allégresse.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
silence du jugement et de l’amour »

 

Sophonie parle de silence au début et à la fin de son
discours ; au début, pour annoncer le jugement et à la fin, pour annoncer
la grâce du Sauveur-Dieu qui garde le silence pour devenir notre avocat.

 

Le prophète Sophonie annonce le silence de Dieu à
la croix
3:17  L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi un
héros qui sauve. Il fera de toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans
son amour.

Il gardera le silence dans son amour. Pour nous sauver, le Christ, le Dieu
sauveur, gardera le silence.
Il
se taira sur nos péchés, il ne nous jugera pas, il sera comme une brebis muette
(Esaïe 53) afin d’être notre avocat qui nous défend et qui dit : « je
suis mort pour cette personne ». Le pardon sera total, il ne reviendra pas
nous rappeler nos péchés, notre jugement est passé, il a été fait à la croix.

Lors de son procès et à la croix, le
silence de Christ nous sauve. En se laissant accuser à notre place, il nous
sauve de la condamnation que nous méritions.

 

Dieu fera taire toutes
accusations envers ceux qui se tournent vers Jésus-Christ et qui se repentent
de leurs péchés.

Quel bon avocat nous
avons auprès du Père !

 

Ne nous justifions plus nous-même et
laissons-nous défendre et justifier par Christ. 
Dans un premier temps, apprenons à nous taire et à laisser parler Jésus.
Ainsi après avoir trouvé la paix en Lui, nous pourrons parler avec sa douceur
et sa pertinence.

« Il
est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel »
(Lam 3.26).

Prions :

Seigneur, ton amour est si profond et
incompréhensible, pour nous créatures si ingrates et rebelles. Donne-nous de faire
silence devant ton règne qui est venu et qui vient. Le jugement qui devait
tomber sur nous est tombé sur lui, Jésus. Il a supporté les trahisons, les
accusations, les injures, les souffrances de la croix ; il a supporté ta
colère et il a gardé le silence ; c’est un mystère ; c’est le mystère
de son amour, de ton amour car son silence c’est aussi le tien. Tu as frappé
ton Fils en gardant le silence sur toutes les accusations contre nous. Toi seul
es juste et plein de miséricorde pour les pécheurs que nous sommes. Ton amour
nous laisse sans voix mais les larmes de reconnaissance coulent de nos yeux.
Que cette reconnaissance déborde en actes et en témoignage afin que nous
connaissions tous la profondeur de ton amour dans l’église !

 

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

 

AEC 167 Quand les
montagnes Es 54 v 10 :
https://youtu.be/tEYTLd6S3A8


 

Méditation quotidienne

Dimanche 26 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
60 et 61

(environ 701 à
660 av JC)

Esaïe 60 v 1 Lève–toi, brille, car ta
lumière paraît, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.
2 Car voici que les ténèbres
couvrent la terre et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Éternel se
lève, sur toi sa gloire apparaît.
3 Des nations marcheront à
ta lumière et des rois à la clarté de ton aurore. …

15 Au lieu que tu sois délaissée, haïe et sans un passant, je ferai
de toi un objet de fierté pour toujours, un sujet de réjouissance de génération
en génération. …Je mettrai la paix, et pour te dominer, la justice.
18 On n’entendra plus parler
de violence dans ton pays, ni de ravage ni de ruines dans tes frontières ;
tu donneras à tes murailles le nom de salut et à tes portes celui de louange.
19 Ce ne sera plus le soleil
qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune qui t’éclairera de sa
lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière à toujours, ton Dieu sera ta
splendeur.

Esaïe 61 v 1 L’Esprit du Seigneur,
l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a donné l’onction. Il m’a envoyé pour
porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont humiliés ; pour panser ceux qui
ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs leur libération et aux prisonniers
leur élargissement
[1] ; 2  pour proclamer une année de grâce de la part
de l’Éternel et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous
ceux qui sont dans le deuil ;
3  pour accorder à ceux de Sion qui sont dans le
deuil, pour leur donner de la splendeur au lieu de cendre, une huile de joie au
lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on
les appelle térébinthes de la justice, plantation de l’Éternel, pour servir à
sa splendeur.
4 Ils rebâtiront sur
d’anciennes ruines, ils relèveront d’antiques décombres, ils rénoveront des
villes désertes, dévastées pendant des générations.
5 Des étrangers seront là pour faire paître votre petit bétail, des
fils de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons.
6 Mais vous, on vous appellera sacrificateurs
de l’Éternel, on dira que vous êtes au service de notre Dieu …

10 Je me réjouirai pleinement
en l’Éternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a
revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice, comme
le fiancé s’orne d’une parure tel un sacrificateur, comme la fiancée se pare de
ses atours.
11 En effet, comme la terre
fait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le
Seigneur, l’Éternel, fera germer la justice et la louange, en présence de
toutes les nations.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
grande restauration par l’Esprit qui se donne »

 

Cette prophétie de l’onction de l’Esprit se réalise en
Jésus, le Christ, dans la nouvelle création, commencée par Jésus lors de sa
résurrection et pleinement achevée lors de son retour en gloire. La nouvelle
création est tout entière un temple où la gloire de Dieu illumine tout en tous.

Le présent ordre des
choses ne peut durer indéfiniment ; les ténèbres ne peuvent couvrir la
terre et le cœur des hommes indéfiniment. : il viendra un temps qui se
caractérisera par une bénédiction sans précédent et par un jugement
irrémédiable.

Le prophète annonce à la
fois une « année favorable de la part de l’Éternel » et « un
jour de vengeance de notre Dieu ». L’Eternel annonce une année favorable
et une alliance éternelle.

Le peuple de Dieu rebâtira sur d’anciennes ruines, ils relèveront
d’antiques décombres, ils rénoveront des villes désertes, dévastées pendant des
générations
. Cette
promesse-prophétie s’accomplira avec Esdras et Néhémie, puis dans son sens
plein avec Jésus, son Esprit et le temps de l’église (et des réveils). Cette
prophétie annonce le peuple nouveau (l’église) qui est composé entièrement de
sacrificateurs, de prêtres qui s’offrent en sacrifices vivants pour être une
louange vivante par toute leur vie (c’est le sacerdoce commun des croyants)

 

Jésus est le
grand restaurateur ; par son Esprit et sa Parole, par son sacrifice et ses
actes, il restaure le peuple de Dieu dans l’alliance de grâce.

 

Quels sont ceux qui sont restaurés par
le Messie ?

Ce sont les pauvres, ceux qui ont le
cœur brisé : ceux qui reconnaissent leur vide intérieur, leur pauvreté.

L’œuvre du serviteur est l’œuvre de la
nouvelle création : planter le ciel et fonder la nouvelle terre (
Esaïe
51 v 16)
. Jésus plante la vie céleste dans le cœur du croyant et
fonde ainsi le commencement de la nouvelle terre.

Jésus,
le Messie, est le cadeau, le présent qui rend présent le Père. Dieu nous donne
ainsi sa présence par Christ.

Et maintenant, le Fils qui
s’est donné, donne l’Esprit, il envoie l’Esprit ; Lui qui a reçu l’onction de
l’Esprit plein et entier, il donne son Esprit à celui qui veut le recevoir, à
celui qui ne veut pas être plein de lui-même et qui n’a pas la soif de posséder
pour lui-même mais qui est pauvre de cœur, pauvre en esprit ; à ce moment-là,
il reçoit l’Esprit, l’Esprit du Roi ; et du coup, il cherche premièrement le
royaume de Dieu, il cherche premièrement le Roi, le Christ : « sois
mon Roi ».

Cette prière est faite
dans un esprit de soumission qui vient de l’Esprit de Dieu ; un esprit qui nous
fait entrer dans cet esprit du don. Je
me donne à Christ ; je me soumets à lui en me donnant à lui.

C’est l’Esprit du don
qui libère.

Finalement, c’est une
grâce de recevoir cet Esprit et c’est une grâce de pouvoir se donner. C’est la
liberté dans le don de soi.

C’est une grâce de pouvoir
donner, aussi bien soi-même que ce que nous avons (2 Cor 8 v 1 à 9). C’est le
royaume de la grâce. Nous sommes saisis par sa grâce, par tant de grâce.

Vous avez reçu gratuitement.

Donnez gratuitement !

 

Prions :

Seigneur, oui sois notre Roi. Que ta grâce règne
dans nos vies, nos maisons, ton église et nos cœurs ! Merci de nous
restaurer et de nous faire participer à ta grande restauration.

 

 

————

Adorons en chantant
(4 mn) :

 

AEC 534 et JEM 199
Seigneur, fais de nous :
https://youtu.be/8DzRPmVe7bw

 

Si tu retiens :

https://youtu.be/X2fVWBWMBXw?si=W5_mmL1MaoDgKEFG

 

 

 

 




[1] Jésus prend
à son compte cette parole du prophète Esaïe dans l’évangile de Luc 4.18-21

Méditation quotidienne

Samedi 25 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
59 v 1 à 11   
 

(environ 701 à
660 av JC)

Non, la main de l’Éternel
n’est pas devenue trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour
entendre.
2 Mais ce sont vos fautes qui mettaient une séparation
entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachaient sa face
et l’empêchaient de vous écouter
. 3 Car vos mains sont souillées de sang et vos doigts de
fautes ; vos lèvres profèrent le mensonge, votre langue murmure des
perversités.
4 Nul ne porte plainte avec justice, nul n’entre en jugement avec
fidélité ; ils se fient à du vide et disent des non–sens, ils conçoivent
l’oppression et enfantent l’injustice.
5 Ils font
éclore des œufs d’aspic
… leurs pensées sont des pensées d’injustice, le
ravage et la ruine sont sur leurs routes.
8 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a
point de droit sur leurs traces ; ils se font des sentiers tortueux :
quiconque y marche ne connaît pas la paix.
9 C’est pourquoi le droit reste loin de nous, et la
justice ne nous atteint pas ; nous espérions la lumière, et voici les
ténèbres ; la clarté, et nous marchons dans l’obscurité.
… au milieu de l’abondance
nous ressemblons à des morts. … nous espérions le droit, mais rien ! Le
salut, mais il est loin de nous.
12 Car nos crimes sont nombreux devant toi, et nos péchés témoignent
contre nous … nous connaissons nos fautes :
13 crimes et tromperies envers l’Éternel, écarts loin de notre
Dieu ; paroles de violence et de rébellion, paroles de mensonge conçues et
murmurées dans le cœur,
14 de sorte que le droit a été repoussé, et que la justice se tient
éloignée ; car la
vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher.
15 La vérité a disparu, et celui qui s’éloigne du mal se
fait piller. L’Éternel voit et trouve mauvais que le droit n’existe plus.
16 Il voit qu’il n’y a pas un homme, il est désolé de ce
que personne n’intercède ; alors son bras lui vient en aide et sa justice
lui sert d’appui.
17 Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, il met
sur sa tête le casque du salut ; Il se revêt de vêtements de vengeance en
guise de tunique et s’enveloppe de la jalousie comme d’un manteau.
18 Il rendra à chacun la rétribution qu’il mérite : la
fureur à ses adversaires, à ses ennemis ce qu’ils méritent, aux îles la
rétribution qu’elles méritent.
19 On craindra le nom de l’Éternel depuis l’occident et sa
gloire depuis le soleil levant ; quand l’adversaire viendra comme un
fleuve, l’Esprit de l’Éternel le mettra en fuite. 20  Un rédempteur vient pour Sion, pour ceux de
Jacob qui se détournent de leur crime, –– Oracle de l’Éternel.
21 Quant à moi, voici mon alliance avec eux, dit
l’Éternel : mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises
dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes
enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès
maintenant et à toujours.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
combat spirituel »

 

Ce passage commence par ‘non !’ Il y a donc une
opposition, un combat.

Non à la confusion ! Non à un évangile dilué ou
déformé ! Non à des paroles mensongères ou des pensées faussées ou une
mauvaise image de Dieu.

La parole de Dieu, la parole du prophète s’oppose aux
fausses idées sur Dieu.

 

Non, Dieu n’a pas la main
trop courte !

Non, Dieu n’a pas
l’oreille trop dure !

 

Non, Dieu n’est pas comme
vous le pensez selon votre expérience et vos raisonnements faussés.

Non, Dieu n’est pas
impuissant !

Non, Dieu n’est pas
insensible !

 

Oui, Dieu est
tout-puissant !

Oui, Dieu est sensible et
compatissant !

 

Mais alors pourquoi il ne répond pas à nos appels au
secours, pourquoi tant de malheurs ?

La réponse est : ce sont vos péchés qui vous
séparent de Dieu. Vos péchés sont vos ennemis les plus mortels. Vos plaintes
sont des plaintes qui ignorent votre responsabilité dans cette situation.

 

Pour bien faire prendre
conscience de l’énormité et de la gravité du problème, le prophète dépeint le
tableau très sombre des péchés du peuple.

La nocivité des péchés est
mortelle ; la méchanceté, le mensonge et l’injustice produisent des œufs
mortels : des vipères sortent des œufs produits par le peuple.

Ne mélangeons pas des œufs
de poules avec des œufs de vipères ! Ce serait prendre un risque énorme.

 

Quand nous souffrons, nous
rejetons souvent la faute sur Dieu plus ou moins consciemment et plus ou moins
à haute voix, ou dans nos questionnements. Cependant l’obstacle réside en nous
et non en Dieu. Ce sont nos fautes qui ont creusé un abîme entre nous et Dieu. L’indulgence envers le péché
amène toujours Dieu à détourner son visage et à retenir sa compassion. Il ne
peut pas pardonner à ceux qui se livrent à la transgression et qui refusent
d’abandonner les voies du péché. Par contre, il est toujours prêt à pardonner
les offenses de ceux qui se repentent, à effacer leurs crimes comme un nuage.
Le prophète dépeint en détail les divers péchés du peuple, toujours dans le but
de l’amener à se repentir.
Il désigne les pieds, les mains, la langue
pour montrer qu’ils sont exercés en toutes sortes de malices, il n’y a aucune
partie de leur corps qui soit pure.

 

L’apôtre Paul reprend ces
versets pour souligner l’universalité de la corruption humaine. (Rm 3.12-15).

 

Cette reconnaissance de la corruption totale de notre
humanité produit une confession des péchés d’une remarquable profondeur. Le
prophète écrit une prière en solidarité avec son peuple.

C’est seulement lorsque le cœur se brise enfin devant Dieu
que la lumière pénètre et que la réponse de Dieu se fait enfin entendre avec
clarté.

 

Aujourd’hui, beaucoup ont rejeté la vérité en la
relativisant. Beaucoup ont rejeté les doctrines essentielles de la foi
exprimées dans les Saintes Écritures, pour s’attacher à des opinions toutes
humaines. Ce relativisme a dépouillé l’église de la vraie charité.

 

Le prophète Esaïe reconnaît,
avec un petit reste d’Israël, la profondeur de sa misère spirituelle, son
aveuglement, sa perdition et sa mort spirituelle. Après ces passages, nous
pourrions sombrer dans le désespoir, ne voyant aucune issue à ce combat inégal.

En plein combat, il ne faut pas couper la communication avec
nos alliés et notre chef.
En temps de guerre, quelle communication est-ce que je
privilégie ? Quelle communication est vitale ? Avec l’état-major, avec le
général en chef … Après avoir décrit dans sa lettre aux Ephésiens au chap 6
l’armure du chrétien, Paul exhorte fortement à la prière :

Eph 6 v 18  Tout cela, demandez-le à Dieu
dans la prière. Oui, priez en toute occasion, avec l’assistance de l’Esprit. A
cet effet, soyez vigilants et continuellement fidèles. Priez pour l’ensemble du
peuple de Dieu

 

Nos péchés coupent la
communication, car ils nous séparent de Dieu.

N’abandonnons jamais la prière ; ce serait se couper
des décisions et de la force de l’état-major, de notre chef ; lui seul a
la capacité de détruire nos ennemis.

 

Prions :

Seigneur, grâce à la victoire de ton Fils, Jésus, sur nos péchés,
nous désirons à sa suite nous équiper de son armure : la vérité, la
loyauté, la justice et le salut. Sois notre bouclier et notre défense !
Sois notre seul système de défense et donne-nous la force et le courage de
combattre nos adversaires avec l’assurance de ta victoire.

 

————

Adorons en chantant
(6 mn) :

Que faut il faire : https://youtu.be/tuRIJxP7XrM

 

 


 

Méditation quotidienne

Vendredi 24 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
58 v 1 à 11

(environ 701 à
660 av JC)

1 Crie à pleine voix, ne te
retiens pas, dit le Seigneur. Comme le son du cor, que ta voix porte loin.
Dénonce à mon peuple sa révolte, aux descendants de Jacob leurs fautes.
2 Jour après
jour, tournés vers moi, ils désirent connaître ce que j’attends d’eux. On
dirait une nation qui agit comme il faut, et qui n’abandonne pas le droit
proclamé par son Dieu. Ils réclament de moi de justes jugements et désirent ma
présence.
3 Mais ils me disent : « A quoi bon pratiquer le jeûne,
si tu ne nous vois pas ? A quoi bon nous priver, si tu ne le remarques
pas ? » Alors je réponds : Constatez-le vous-mêmes : jeûner
ne vous empêche pas de saisir une bonne affaire, de malmener vos employés,
4 ni de vous
quereller ou de donner des coups de poing ! Quand vous jeûnez ainsi, votre prière ne m’atteint pas.

6 Le jeûne tel que je l’aime, le
voici, vous le savez bien : c’est libérer les hommes injustement
enchaînés
,
… bref,
c’est supprimer tout ce qui les tient esclaves.
7 C’est partager ton pain avec
celui qui a faim, c’est ouvrir ta maison aux pauvres et aux déracinés, fournir
un vêtement à ceux qui n’en ont pas, ne pas te détourner de celui qui est ton
frère.
8 Alors ce sera pour toi l’aube d’un jour nouveau, ta plaie ne
tardera pas à se cicatriser. Le salut te précédera et la glorieuse présence du
Seigneur sera ton arrière-garde.
9 Quand tu appelleras, le Seigneur
te répondra
 ;
quand tu demanderas de l’aide, il te dira : « J’arrive ! » Si
tu cesses chez toi de faire peser des contraintes, de ridiculiser les autres en
les montrant du doigt, ou de parler d’eux méchamment
,
10 si tu partages ton pain
avec celui qui a faim, si tu donnes à manger à qui doit se priver, alors la
lumière chassera l’obscurité où tu vis ; au lieu de vivre dans la nuit, tu
seras comme en plein midi.

11 Le Seigneur restera ton
guide ; même en plein désert, il te rassasiera et te rendra des forces. Tu
feras plaisir à voir, comme un jardin bien arrosé, comme une fontaine abondante
dont l’eau ne tarit pas.

12 Alors tu relèveras les
anciennes ruines, et tu rebâtiras sur les fondations abandonnées depuis
longtemps. On te nommera ainsi : « Le peuple qui répare les
brèches
des murailles et redonne vie aux ruelles de la ville ».

13 « Si
tu renonces à travailler le jour du sabbat, ou à traiter une bonne affaire le
jour qui m’est consacré, dit le Seigneur ; si tu parles du sabbat comme d’un jour de joie
consacré à mon service et qu’il convient d’honorer
 …
14 alors je deviendrai la source de
ta joie.

Voilà ce que promet le
Seigneur
.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La
valeur de notre vocation »

 

Notre texte commence par un cri, un appel :
« crie à plein gosier ! » (Es 58 v 1)

Dieu demande à son prophète, de prononcer un cri, une
parole prophétique qui dénonce l’état spirituel misérable du peuple.

Le désert que
traverse le peuple peut être changé en oasis si les hommes écoutent l’appel à
la repentance et acceptent d’être renouvelés en profondeur.

 

Si le peuple veut
réellement que l’Eternel soit au milieu de Lui, alors qu’il éloigne de lui ce
qui le sépare de Dieu.

Qu’il arrête de faire
semblant d’aimer Dieu de tout son cœur !

Qu’ils
quittent leur propre assurance en leurs
renoncements de surface !

Qu’ils se détachent de
leurs propres tendances !

Qu’ils cherchent à
aimer leur prochain comme eux-mêmes, en l’accueillant, en l’habillant, en le
déchargeant de lourds fardeaux, en le libérant de ce qui le rend esclave …

 

Dieu renouvelle son
alliance avec son peuple.

Il lui renouvelle sa
vocation et il lui donne des promesses de bénédiction.

 

La 1ère bénédiction est la
présence de Dieu au milieu de son peuple, une présence lumineuse
.
Car Dieu est lumière. Ainsi, lorsqu’il vient au milieu de son peuple, sa
lumière chasse nos ténèbres. C’est l’espérance d’un jour qui s’ouvre sur un
avenir lumineux. Dans
cette marche dans la lumière, puisque le peuple s’expose à la lumière divine, Dieu
lui révèle sa plaie et la guérit.
Le peuple reconnait sa plaie profonde,
celle qui l’affaiblit et le fait souffrir jusqu’à en mourir.
Oui, le
Seigneur sonde nos cœurs et soigne les blessures du péché. Il cicatrise nos
plaies. Cette guérison profonde est plus efficace que les thérapies
psychologiques ou médicales. Ce n’est pas que ces dernières ne peuvent pas être
utiles mais c’est Dieu par
sa Parole et son Esprit qui guérit en profondeur.

Avec lui ce qui est impossible à l’homme devient
possible.

 

2ème bénédiction : un
vrai dialogue avec Dieu.
Dieu répond à la prière de son peuple.

Le peuple appellera et le Seigneur répondra :

« Me voici ! » : c’est étonnant. Dieu
répond à l’appel de son peuple : « Me voici ! » comme
répondrait un serviteur. En effet, Dieu viendra en la personne de son Fils,
pour être le serviteur de Dieu pour son peuple. Ainsi, Dieu répond si les
conditions sont présentes dans la vie de son peuple.

 

Lorsque nous ne sommes pas exaucés, il faut donc se poser
la question : pourquoi ?

Y a-t-il un obstacle ?

Est-ce qu’il faut plus de patience ?

Parfois, Dieu répond comme à Paul : c’est à cause de
ton orgueil !

Parfois il répond comme au peuple du temps d’Esaïe, c’est
à cause de ton hypocrisie : tu fais semblant

d’être un peuple qui m’aime de tout son cœur alors que ton cœur appartient à
quelqu’un d’autre. Tu te trompes toi-même dans ton faux jeûne. Ton cœur n’est pas un cœur
repentant mais un cœur qui juge et accuse, qui force et exige …

Le silence de Dieu
s’explique ici par le manque de charité. Partage
ton pain
… Ce pain, il est à toi à la condition que tu le partages.

Dans ce cri du prophète, qui est aussi
le cri de Dieu, Dieu renouvelle la vocation de son peuple :
C’est d’être consacré à aimer son
prochain ; en aimant son prochain, nous offrons notre amour à Dieu.

C’est la vocation du chrétien.

Par exemple, l‘hospitalité fait partie intégrante d’une vie offerte à Dieu
et vécue comme un culte permanent. Cette pratique cultuelle de l’hospitalité
est enseignée par Jésus
(Matthieu 25.38 et 40).

 

Jésus est solidaire
de son église, de ses frères et sœurs : tout ce que nous faisons à l’un de
nos frères, nous le faisons à Christ.

Tout ce qui nous est
donné l’est pour l’œuvre de Dieu, non pour notre enrichissement personnel.

Notre richesse est-elle consacrée ?

C’est-à-dire notre temps comme notre argent, notre zèle comme
notre cœur …

 

C’est pourquoi, à la
fin de ce texte, le prophète rappelle la vocation du Sabbat.

C’est la consécration
de notre temps, la mise à part d’un jour, d’un temps pour célébrer ensemble le
Seigneur.

 

Si le jeûne doit être
une occasion de manifester notre amour à notre voisin, le sabbat doit, en
premier lieu, exprimer notre amour pour Dieu.


L’essence de la foi israélite
consistait à répondre aux désirs du Seigneur au travers d’une obéissance
joyeuse. Or le jeûne que le peuple pratiquait était plutôt d’inspiration
cananéenne et visait à forcer la main de Dieu pour qu’il agisse conformément à
leurs désirs.

Le respect du sabbat
était à la fois un test et un signe prouvant que l’Israélite aimait le Seigneur
de tout cœur. Le sabbat est le symbole de toute une vie consacrée au Seigneur.

 

La vocation du peuple de Dieu c’est d’être une maison où
Dieu habite. L’église c’est le rassemblement du peuple de Dieu qui forme une
maison où chacun est une pierre restaurée, édifiante et vivante.

Que nos maisons et l’église soient

une maison restaurée qui restaure !

.

Prions :

Notre Père, tu as fait de
nous tes enfants, tu nous as restaurés dans notre vie, notre cœur, notre
relation à toi, aux autres, à nous-mêmes. Tu nous fais l’honneur de nous donner
une vocation d’une grande valeur. Donne-nous d’être ce que tu nous as
promis : être des restaurateurs de ruines pour que nos maisons soient des
jardins à ta gloire.

 

Adorons en chantant
(5 mn) :

Devant la croix  : https://youtu.be/Bu76aBsaWq4

 

————-

 

Pour aller plus loin : série de
prédications sur la valeur de notre vocation ERE LE VIGAN

(le texte d’Esaïe 58 a été
reçu pour la vocation de notre église dans les années présentes et à
venir) :

Le silence Es 58 1ère partie Serge Regruto ERE VIGAN
le 1er Août 2021 : https://youtu.be/q-YP38Jc9zM

20210815 ES 58 1ère étape Serge Regruto :
https://youtu.be/b60VgQrRmNU

20210815Serge Regruto ES 58 2ème étape :
https://youtu.be/TnvSz1r5NSk

20210815Serge Regruto ES 58 3ème étape :
https://youtu.be/VgQJ4BmByaU

20210815Serge Regruto ES 58 4ème étape :
https://youtu.be/6hE6Bk_4yGs

Célébration Oustaou le 6 août 2021 La valeur de
notre vocation Es 58 Serge REGRUTO : https://youtu.be/VDlwGkZJ0OU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Méditation quotidienne

Jeudi 23 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire 2
Rois 20

(environ 701 av
JC)

 

2 ROIS 20 v 1 En ce temps–là, Ézéchias
fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui et
lui dit : Ainsi parle l’Éternel : Donne tes ordres à ta maison, car
tu vas mourir, tu ne vivras plus.
2 Ézéchias tourna son visage
contre le mur et pria l’Éternel en disant :
3 De grâce, Éternel ! Souviens–toi
que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai
fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ézéchias
répandit des pleurs abondants
.
4 Ésaïe, qui était sorti,
n’était pas encore dans la cour centrale, lorsque la parole de l’Éternel lui
fut adressée en ces mots :
5 Retourne dire à
Ézéchias, conducteur de mon peuple
 : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu de
David, ton père : J’ai entendu ta
prière, j’ai vu tes larmes. Voici : je te guérirai ; le troisième
jour, tu monteras à la maison de l’Éternel
.
6 J’ajouterai quinze années à tes jours. Je te
délivrerai ainsi que cette ville de l’emprise du roi d’Assyrie ; je
protégerai cette ville, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur
. 7 Ésaïe
dit : Prenez un paquet de figues. On le prit et on l’appliqua sur
l’ulcère, et Ézéchias resta en vie.

 

Esaïe 38 v 9 Écrit d’Ézéchias, roi de Juda, lorsqu’il fut malade et
survécut à sa maladie.
[1] 10 Je me disais : quand mes jours sont en repos, je
dois m’en aller aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de mes
années !
11 Je disais : je ne verrai plus l’Éternel, l’Éternel,
sur la terre des vivants ; je ne contemplerai plus aucun être humain parmi
les habitants du monde !
12 Ma demeure est enlevée et transportée loin de moi, comme une tente de
berger ; comme un tisserand j’enroule ma vie. …
14 Je poussais des petits cris comme une hirondelle en voltigeant,
je gémissais comme la colombe ; mes yeux se tournaient misérablement vers le haut :
Seigneur ! je suis oppressé, sois mon garant !
15 Que dirai–je ? Il
m’a répondu, et c’est lui–même qui a agi.
Je marcherai humblement pendant
toutes mes années à cause de l’amertume de mon âme.
16 Seigneur, c’est
par tes bontés que l’on vit, c’est par elles que je respire encore ; tu me
rétablis, tu me rends à la vie.
17 Voici que mon amertume elle–même s’est changée en paix. Toi–même as pris plaisir à retirer mon âme du gouffre du
néant, car tu as jeté derrière ton dos tous mes péchés.
18 Car ce n’est pas le séjour des morts qui te célébrera, ce
n’est pas la mort qui te louera ; ceux qui sont descendus dans la fosse ne
s’attendent plus à ta fidélité.
19 Le vivant, le
vivant, c’est celui–là qui te célèbre,
comme moi aujourd’hui ; le père fait connaître aux fils ta fidélité
.
20 L’Éternel m’a sauvé ! Nous ferons résonner mes
instruments, tous les jours de notre vie, à la Maison de l’Éternel.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Mets
de l’ordre dans ta maison »

 

Le début du règne de Salomon était bien
plus illustre que sa fin. Tout comme son père David, sa chute était une affaire
de cœur. Il aurait dû être un homme selon le cœur de l’Eternel. Et en tant que oint
(christ), il aurait dû démontrer un amour fidèle envers son épouse. Mais il a
fait alliance avec beaucoup de femmes païennes.

 

Après la mort de Salomon, le royaume s’est
divisé en 2. Le royaume du nord (10 des 12 tribus) était connu sous le nom
d’Israël et était dirigé par Jéroboam. Après lui vinrent 19 autres rois – tous
jugés comme « mauvais » dans les livres de 1 et 2 Rois. Le royaume du
nord a alors été « emporté » en exil par l’invasion des Assyriens.

 

Le royaume du sud (les tribus de Juda et de
Benjamin) était connu sous le nom de Juda. Peu de rois furent trouvés dignes
dans leur conduite du royaume.

200 ans après le règne de Salomon, Ezéchias
était le roi de Juda, 13 générations après Salomon. Il commença à régner à
l’âge de 25 ans, mais seulement 4 ans plus tard, alors que les Assyriens sont
toujours une menace pour Jérusalem, voici qu’il arrive une nouvelle épreuve :
la maladie.

Esaïe
lui annonce sa mort prochaine et lui demande de mettre de l’ordre dans sa
maison ; autrement dit :
prépare-toi à mourir.

Ezéchias
supplie l’Eternel et reçoit cette réponse du prophète :
« Voici,
je vais te guérir. Dans trois jours tu monteras à la maison de
l’Éternel. » (2 Rois 20:5)

Cette intervention « 3 jours après » annonce la
résurrection du Christ.

Quand on continue à lire les chapitres
suivants, on réalise combien cette guérison était cruciale. Ce n’est pas
seulement Ezéchias qui a été sauvé de la mort. Il lui fut donné de vivre 15 ans
de plus mais quand il mourut, son fils, Manassé, n’avait que 12 ans. Nous
réalisons soudain que quand
il était tombé malade, Ezéchias n’avait pas d’enfant. S’il était mort, le germe
de David serait mort avec lui.

 

Nombres 23 v 19 : Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni le
fils d’un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il
pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’accomplira-t-il pas ?

 

Et donc l’Eternel relève le germe de David au 3ème
jour. Pour le bien de sa maison (son temple, son peuple) ; l’Eternel
suscite et inspire la prière d’Ezéchias, répond à sa prière, l’épargne dans sa
miséricorde et réalise son plan rédempteur. Et Ezéchias et sa maison feront
résonner leurs instruments, tous les
jours de leur vie dans la Maison de l’Éternel.

 

Après cette victoire sur la mort, 15 ans
plus tard,
Ezéchias mourra ! Et sa maison devra être « mise en
ordre » encore.
Comme devra l’être celle de ses enfants après
lui. Même Jésus, le Germe
de David, ira à la mort
.
Mais Sa mort est la Mort tuant la mort. Et Sa résurrection est la Vie donnant
la vie. Il est le Vivant ; Jésus réalise l’alliance de Vie.

Donc avec Jésus, ce n’est plus « Tu
vas mourir et tu ne vivras plus ».  Avec Emmanuel, c’est « Tu
vas mourir et puis vivre. ». Pour tous
ceux qui viennent à Jésus cela devient le chemin, la vérité et la VIE : mourir
puis vivre pour le louer.

 

Ainsi,
nous, comme Ezéchias, devrions être prêts pour la mort. Nous irons par le
chemin commun à toute la terre. Mais nous ne « mettrons ordre à notre
maison » ni avec crainte, ni avec fatalisme, mais dans la foi. Nous nous
préparerons à mourir en nous confiant au Roi Ressuscité qui nous dit :
« parce que je vis, vous vivrez aussi. » (Jean 14:19)

 

Prions :

Eternel,
tu es le Seigneur de la Vie, tu es le Dieu de l’Alliance de Vie.  Nous
mourons en Christ pour vivre en Christ tous les jours de notre vie, pour te
louer et te célébrer avec nos instruments. Nous sommes tes instruments. Que ton
souffle de vie en nous glorifie la puissance de ta résurrection car tu es la
résurrection et la vie !

 

 

————

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

C’est en Dieu que
mon âme se confie :
https://youtu.be/ynlIaA30aFo

 

————-

 

 




[1] Voir aussi
le Psaume 66

Méditation quotidienne

Mercredi 22 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Michée

(environ 701 av
JC)

Michée 1

1 La parole
de l’Éternel qui fut adressée à Michée, de Morécheth au temps de Yotam, d’Ahaz,
d’Ézéchias, rois de Juda, vision sur Samarie et Jérusalem.
2 Écoutez,
vous tous, peuples ! Sois attentive, terre, et ce qui est en toi !
Que le Seigneur, l’Éternel, soit témoin contre vous, Le Seigneur qui vient de
son saint temple !   …

Michée 3

1 Je
dis : Écoutez, chefs de Jacob et princes de la maison d’Israël !
N’est–ce pas à vous de connaître le droit ? …
8 Mais moi, je suis
rempli de force grâce à l’Esprit de l’Éternel,
j’ai le droit et le courage de
faire connaître à Jacob son crime et à Israël son péché.

Michée 4

1 Il arrivera, à la fin des
temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des
montagnes, qu’elle s’élèvera par–dessus les collines, et que les peuples y
afflueront.
2 Des nations s’y rendront
nombreuses et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la
Maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous instruise de ses voies, et que nous
marchions dans ses sentiers. Car de Sion
sortira la loi et de Jérusalem la parole de l’Éternel
.
3 Il sera juge entre des peuples nombreux, il sera l’arbitre de nations
puissantes
, lointaines. De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs
lances des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, et
l’on n’apprendra plus la guerre.
4 Ils
habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne
pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé.
5 Tandis que
tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu, nous marchons, nous, au
nom de l’Éternel, notre Dieu, à toujours et à perpétuité.
6 En ce
jour–là, –– Oracle de l’Éternel, Je recueillerai celle qui boite, je
rassemblerai celle qui était chassée, que j’avais maltraitée.
7 De celle
qui boite je ferai un reste de celle qui était mise à l’écart une nation
puissante ; et l’Éternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, dès lors
et pour toujours….

Michée 5

1 Et toi, Bethléhem Éphrata toi qui es petite parmi les milliers de Juda,
de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont l’origine remonte
au lointain passé, aux jours d’éternité
C’est lui qui sera la
Paix !
Lorsque l’Assyrien viendra dans notre pays et qu’il pénétrera dans
nos donjons, nous ferons lever contre lui sept bergers et huit princes du
peuple. …

Michée 6

8 –– On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est
bien ; Et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques le
droit, que tu aimes la loyauté, et que tu marches humblement avec ton Dieu
.

Michée 7

7 Pour moi, je regarderai vers l’Éternel, je mettrai mon espérance dans
le Dieu de mon salut ; mon Dieu m’exaucera
.
8 Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemie ! Car si je
tombe, je me relève ; si je suis assise dans les ténèbres, l’Éternel est
ma lumière.
9 Je supporterai la colère de l’Éternel, puisque j’ai péché contre
lui, jusqu’à ce qu’il défende ma cause et me fasse droit ; il me fera
sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice. … 
14 Fais paître
ton peuple avec ta houlette, le troupeau de ton héritage qui habite solitaire
dans la forêt au milieu du Carmel ! …
18 Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute et passant sur le crime en
faveur du reste de ton héritage ?
Il ne garde pas sa colère à
toujours, car il prend plaisir à la bienveillance.
19 Il aura encore compassion de nous, il mettra nos fautes sous nos pieds ;
tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés,
20 tu témoigneras de la fidélité à Jacob, de la bienveillance à Abraham, comme
tu l’as juré jadis à nos pères
.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« L’attente
d’un Roi Eternel »

 

Michée prophétise pendant
quelques années dans un contexte de crises, de violence, de corruption. S’il
est facile de critiquer l’autre, de le diaboliser, de moraliser et condamner
les classes dirigeantes à cause du mal qu’ils commentent, il est beaucoup plus
difficile de les amener à prendre conscience de ce mal et de les amener à une
véritable conversion. Peut-être nous nous contentons de prier car, après tout,
c’est le travail de Dieu. Mais quelle sera notre attitude ?

Le prophète Michée a dénoncé le mal tout en amenant le
peuple à avancer sur le chemin de la conversion. Comment ?

Comme le prophète Esaïe, il a montré le chemin de
l’espérance dans l’alliance, le chemin de l’attente du Messie promis, l’attente
de voir un Messie-Roi se lever pour mettre fin à ce désordre et enfin installer
une paix durable dans le pays.

En regardant à Celui qui délivre vraiment, nous voyons la
justice, l’amour et la paix véritables pour aujourd’hui car ces réalités sont
éternelles, elles viennent de l’Eternel.

C’est cette attente-espérance
qui met le peuple et les dirigeants en marche pour la paix.

 

Et voici le Christ doit être beaucoup
plus que juste un descendant de David (comme Ezéchias). Le Christ est le
« Seigneur » de David. Il n’y a donc aucune excuse pour un Israélite
de penser au Christ en miniature. Le Christ est Cosmique et Il est Ancien. Il
était présent pour le peuple saint de l’Ancien Testament et était consciemment
connu et aimé des fidèles.

Il est vrai que David avait hâte de voir sa
Semence assis sur son trône pour régner sur le monde (2 Sam 7:12-16). Mais
David savait aussi que cette Semence était son Seigneur (Ps 110) !

Selon les paroles de Apocalypse 22:16, Christ est autant
la « racine » que le « rejeton »
de David. Christ produit David en tant que son Seigneur, et pourtant Il est
aussi produit par David en tant que sa Semence.

 

Tout cela signifie que l’enfant né dans la
ville de David était vieux. Il était un ancien qui devient un bébé. Michée, le
prophète, en parle dans ces mots connus pour être lus à Noël (Michée 5:1,3,4). En Jésus, nous voyons la nature
éternelle du Dirigeant d’Israël. Depuis l’ancien temps, depuis toujours, Il a
été le Puissant Berger.
Il va toujours de l’avant pour nous nourrir,
nous donner un foyer et une paix inébranlable. C’est Lui qui nous fait connaître
ce qui bien et ce que l’Eternel aime.

 

Aujourd’hui
nous pouvons nous réjouir. Si nous avons saisi Jésus, nous avons saisi l’amour éternel de Dieu. Et nous pouvons à sa suite aimer pardonner,
pratiquer la justice et marcher humblement avec Lui, le bon Roi-berger.

 

Prions :

Eternel,
tu es notre Roi-berger, notre espérance est en toi, nous cherchons la justice
et la paix en toi. Nous regardons à toi, nous cherchons ton regard bienveillant
et juste. Donne-nous de voir par ton regard et avec ton regard. Produis en nous
ton amour afin que nous vivions de ta grâce et que nous participions au
témoignage de ta gloire.

 

 

Adorons en chantant
(3 mn) :

On t’a fait connaître ô homme ce qui est bien :
https://youtu.be/DXApP_uOT7E

 

 

————-

 


 

Méditation quotidienne

Mardi 21 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
11

(environ 715 av
JC)

1
Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et le rejeton de ses racines fructifiera.
2
L’Esprit de l’Éternel reposera sur
lui : Esprit de sagesse et
d’intelligence Esprit de conseil et
de vaillance, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel.
3
Il respirera dans la crainte de l’Éternel ; il ne jugera pas sur l’apparence, il n’arbitrera
pas sur un ouï–dire.
4
Mais il jugera les pauvres avec justice,
avec droiture il sera l’arbitre des
malheureux
de la terre ; il frappera la terre du sceptre de sa parole,
et du souffle de ses lèvres il fera
mourir le méchant.
5
La justice sera la ceinture de ses
reins, et la fidélité la ceinture de
ses hanches.
6
Le loup séjournera avec l’agneau, et
la panthère se couchera avec le
chevreau ; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, et un petit garçon les conduira.
7
La vache et l’ourse auront un même
pâturage
, leurs petits une même
couche ; et le lion, comme le bœuf, mangera
de la paille.
8
Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa
main dans le trou de l’aspic.

9
Il ne se fera ni tort, ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance
de l’Éternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent (le fond de) la mer
.

10  Alors, en ce jour, la Racine d’Isaï qui se
dressera comme une bannière pour les peuples sera recherchée par les nations,
et son emplacement sera glorieux.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre
citoyenneté céleste détermine notre vocation terrestre

»

 

Lorsque nous écoutons ce
texte du prophète Esaïe au chap 11, nous pouvons avoir l’impression qu’Esaïe
décrit un rêve ; tant ce monde plein d’harmonie, sans violence, sans
lutte, sans ennemis ne ressemble en rien à ce que nous vivons et encore moins à
ce que vivaient le peuple d’Israël à l’époque d’Esaïe dans la Jérusalem
terrestre.

 

Esaïe ne parle pas d’un rêve
mais d’une réalité ; plus précisément, il annonce le règne du Messie à un reste fidèle. Ce règne en
espérance est le règne du Messie sur la Jérusalem céleste.

Même si Jésus, le Christ, est déjà venu sur la terre, son règne total
annoncé ici, ne viendra que lors de son retour.

 

Quel est le message de
Dieu pour son peuple ?

Tout d’abord, nous l’avons vu au chap 10, le jugement de Dieu tombe sur
son peuple à cause de sa rébellion contre Dieu, à cause du fait qu’il a brisé
l’alliance, Israël a cherché ailleurs son salut, il a fait toute sortes
d’alliance avec les puissances de l’époque.

Israël cherche sa force ailleurs qu’en Dieu, ainsi, Dieu lui enlève tout
ce qui fait son orgueil.

L’image est celle d’une forêt
complètement abattue : tout arbre a été coupé, même les puissances sur
lesquelles il s’appuyait ont été ou vont être abattues. L’empire assyrien aussi
sera coupé.

 

I. UN RESTE, souche et rejeton, un reste différent

Verset 1 Puis un rameau poussera de la souche d’Isaï,
un rejeton de ses racines portera du fruit.

 

C’est l’image d’une petite pousse qui grandit à partir de la souche d’un
arbre entièrement abattu et brûlé. C’est l’œuvre de Dieu afin que personne ne
se glorifie.

 

Le Christ sera le roi qui viendra de cette lignée du père de David.
Cette lignée qui a échoué car sa nature idolâtre et rebelle a pris le dessus.
Cette nouvelle pousse viendra de cette lignée et en même temps sa nature sera
différente : le Christ, c’est-à-dire l’Oint de Dieu aura une pleine
mesure de l’Esprit de Dieu ; il aura tous les dons spirituels. Et ce n’est
pas pour lui-même qu’il possède tous ces dons mais c’est pour les distribuer en
abondance à son peuple qui est l’église.
Christ accorde les dons du St Esprit à son église ; il est une
fontaine qui coule abondamment.

Rafraichissons-nous les uns-les-autres à cette fontaine : allons-y
ensemble et arrosons-nous les uns-les-autres de ses dons afin que chacun
soit renouvelé dans sa vocation !

 

II. UN RÈGNE DIFFÉRENT

En réalité, le règne de Dieu se définit
d’abord par Jésus-Christ, qui est le Roi des rois et en même temps le serviteur
souffrant pour son peuple. Le
Christ exercera son règne royal non par des stratégies humaines mais par la
croix. Par la croix, la guerre avec Dieu est terminée, il a réconcilié le monde
avec Dieu, il a fait la paix.

Le Christ règne en donnant sa vie. Il est le roi de ceux qui reçoivent sa
vie en perdant la leur. Il fait de nous des rois-serviteurs, consacrés comme
Lui
, qui attendent avec une
grande espérance la venue de son règne total sur la nouvelle terre.

 

III. Notre espérance détermine notre citoyenneté

Notre espérance est déterminante pour notre vie aujourd’hui et pour
notre avenir.

Si nous espérons dans les choses de cette terre, alors il est normal
d’avoir toute sorte d’addictions pour ces choses. Nous chercherons à être
satisfaits, à être remplis par ces choses mais nous n’en aurons jamais assez.
Nous serons des consommateurs sans consécration. Nous serons principalement des
citoyens de cette société de consommation.

Si nous espérons dans les
choses de cette terre, alors il est normal d’être rempli de crainte car ce
monde est en train de s’écrouler ; il n’y a rien de ferme et d’éternel
ici-bas.

 

Quelle sera notre citoyenneté ?

Espérons en Christ et en son
règne qui vient.

Notre espérance est au ciel,
en Christ, le roi qui vient bientôt établir son règne de justice sur toute la
nouvelle création.

Soyons premièrement
citoyens du royaume de Dieu !

C’est en accomplissant l’alliance de Dieu à la croix que Christ établit
son règne de justice et de fidélité.

Sa Parole a une grande autorité pour régner sur ceux qui fléchissent
déjà le genou devant le Roi des rois.

Reconnaissons-le comme notre roi !

Notre espérance dans le règne de Christ change déjà notre comportement
aujourd’hui. Nous sommes appelés à exercer la justice de Christ, sans justifier
nos mauvaises attitudes. Nous sommes appelés à être artisans de paix, même et
surtout lorsque cela est difficile. Notre façon de pardonner et de nous
réconcilier témoignera du règne de Christ pour sa gloire, la gloire de sa
grâce.

 

L’espérance du règne de
Christ détermine la vie du chrétien véritable.

Hors du Seigneur de l’alliance, la vie n’a pas de sens ;
nous n’avons aucune espérance.

Hors de Christ, l’alliance
est brisée, la communauté disparait au profit de l’individualisme, les loups
mangent les agneaux, la famille et les relations sociales se décomposent, les
religieux deviennent hypocrites et moralistes, le culte devient une façade et
un formalisme pour masquer le manque de vie.

 

Notre espérance est en
Christ, elle est ancrée au ciel où Jésus se tient.

 

Prions :

Eternel,
notre espérance est en toi. En toi, nous avons la vie, en toi nous avons la
justice et la sagesse ; en toi, nous avons l’amour et nous en vivons. Que
ton règne vienne dans nos cœurs, nos vies et sur la terre ! Viens bientôt, Fils
de David, toi le rejeton qui grandit jusqu’à remplir la terre de ta justice et
de ta gloire !

 

Adorons en chantant
(2 mn) :

O mes fils : https://youtu.be/Jg6kGfH4pXs

 

————-

 

 

Pour
aller plus loin :

Esaie 8 les eaux de Siloé 19 novembre 2023 ERE Vigan Serge Regruto

(vidéo de 17 mn) :

https://youtu.be/nJj9jQpZGT0

 

Prédication Esaïe 11 Notre
espérance détermine notre citoyenneté
Serge
Regruto ERE LE VIGAN (video de 32 mn) :

https://youtu.be/rrl7w1TGfMA?si=aRHVXII-dPLUj-Hc

 

 


 

Méditation quotidienne

Lundi 20 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Osée
6 à 13

(environ 722 av
JC)

 

Osée 6

1 Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré,
mais il nous guérira ; il a frappé, mais il pansera (nos plaies).
2 Il nous rendra la vie dans deux
jours ; Le troisième jour, il nous relèvera, et nous vivrons devant lui.

3 Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel ; sa
venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme une
ondée, comme la pluie du printemps qui arrose la terre.

4
Que te ferai–je, Éphraïm ? Que te ferai–je, Juda ? Votre loyauté est
comme la nuée du matin, comme la rosée matinale qui disparaît.

5
C’est pourquoi je les frappe par les prophètes, je les tue par les paroles de
ma bouche, tes jugements viennent au jour, car je veux la loyauté et non le sacrifice, et la
connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
7 A la façon des hommes, ils ont
enfreint l’alliance. C’est là qu’ils m’ont trahi.

Osée 7

14
Ils ne crient pas vers moi dans leur cœur ; mais ils se lamentent sur leur
couche, ils s’attroupent pour avoir du blé et du vin nouveau, et ils
s’éloignent de moi.

15 C’est moi qui les ai éduqués, j’ai fortifié leurs
bras ; et ils méditent le mal contre moi.

….

Osée 8

1 Embouche
la trompette ! L’ennemi fond comme un aigle sur la maison de l’Eternel parce qu’ils
ont violé mon alliance et se sont révoltés contre ma loi.
5 L’Éternel a rejeté ton veau,
Samarie ! Ma colère s’est enflammée contre eux. Jusques à quand seront–ils
incapables de parvenir à l’innocence ?

Osée
10

1
Israël était une vigne envahissante, il produisait du fruit. Plus ses fruits étaient
abondants, plus il a multiplié les autels ; plus son pays était beau, plus
il a embelli les stèles.
2 Leur cœur est partagé : ils vont
en porter la culpabilité. L’Éternel renversera leurs autels, détruira leurs
stèles.

5 Les habitants de Samarie seront
consternés

Osée 11

1 Quand Israël était jeune, je l’aimais, et j’ai appelé
mon fils hors d’Égypte.
2
Mais ils se sont éloignés de ceux qui les appelaient ; Ils ont sacrifié
aux Baals et offert de l’encens aux statues.
3
C’est moi qui ai guidé les pas d’Éphraïm, le soutenant par ses bras ; et
ils n’ont pas reconnu que je les soignais.
4 Je les ai tirés avec des liens
d’humanité, avec des chaînes d’amour.

7
Mon peuple est enclin à l’inconstance envers moi ; on les appelle vers
(celui qui est) en–haut, mais aucun d’eux ne se lève.
8
Comment pourrais–je te traiter, Éphraïm ? Pourrais–je te livrer,
Israël ? Comment pourrais–je te traiter comme Adma ? Te rendrais–je
semblable à Tseboïm ?
Mon cœur est bouleversé, toute ma pitié s’émeut.

9 Je n’agirai pas selon mon ardente colère, je ne reviendrai
pas détruire Éphraïm ; car moi je suis Dieu, et non pas un homme, je suis
le Saint au milieu de toi ; je ne viendrai pas avec colère.

Osée
13

4 Et moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, dès le pays
d’Égypte. Tu ne connais d’autre Dieu que moi, et il n’y a de sauveur que moi.

5
Moi je t’ai connu dans le désert, dans un pays torride.

6
Quand ils ont eu des pâturages, ils se sont rassasiés ; ils se sont
rassasiés, et leur cœur est devenu hautain ; c’est pourquoi ils m’ont
oublié.

14 Je les libérerai de la main du séjour des morts, je
les rachèterai de la mort. O mort, où est ta peste ? Séjour des morts, où
est ta destruction ?

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Un
peuple exilé mais aimé
»

 

Cette prophétie du prophète Osée se
rapporte au passé, au présent et au futur.

 

Au passé : cette parole de Dieu, à travers le prophète Osée, parle d’Israël,
lorsqu’il venait de se former en Egypte, et Dieu lui a donné une sorte de
naissance en le faisant sortir d’Egypte.

 

Cette parole parle aussi au peuple du temps d’Osée, c’est comme s’il
lui disait : lorsque tu étais jeune, je
t’aimais, je t’ai attachée à moi avec des cordages d’amour … Mais ton amour est
léger ; les liens que tu tisses avec moi sont très détendues ; tu agis comme si
nous n’avions pas fait alliance, tu as brisé mon alliance, tu t’es prostituée
alors que tu étais mariée avec moi : mon cœur est brisé.

Tu es une génération qui ne fait
que le mal …

Je te connais et pourtant je continue à t’aimer … et je continuerai à
t’aimer, à t’appeler.

 

Et voici, cette parole prophétique porte encore plus loin, elle
s’accomplit avec Jésus, le Christ : tout jeune, je l’appellerai et il sortira
d’Egypte pour accomplir sa vocation de Sauveur : Jésus.

 

Dieu a vécu un amour et une tension avec son peuple jusqu’au bout, jusqu’à
la croix. La tension est extrême à cause de cet amour ardent et de cette
jalousie de Dieu. Il n’admet aucun partage.

Au chapitre 11, la tension est
presque insupportable. Le chapitre s’ouvre sur un bref rappel historique. Dieu
avait arraché Israël à l’Égypte au temps de l’exode (v 1) et lui avait appris à
marcher en le conduisant « avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour
» (v 4). En revanche, plus
Dieu donnait abondamment de l’amour à Israël, plus celui-ci se détournait de
lui (v 2) et refusait obstinément de se repentir (v 5). C’est pourquoi Dieu va
le corriger avec colère
. Soudain, Dieu se parle à lui-même, il se
demande comment il pourrait en arriver à livrer son peuple à la mort (v 8).

Israël au nord est envahi par
l’Assyrie ; le jugement de Dieu est tombé ; l’exil d’Israël est la
conséquence de l’endurcissement du peuple, de sa rupture de l’alliance. Les
avertissements d’accomplissement.

Mais Dieu n’abandonne pas pour
autant son peuple car il n’est pas possible que Dieu rejette son peuple pour
toujours.  L’Éternel est Dieu et non pas
homme ; ses promesses ne sauraient être anéanties.

Alors, vient le renouvellement de la
promesse et son accomplissement avec Jésus, le Fils de Dieu :

« J’ai appelé mon fils à sortir
d’Egypte. » : J’ai appelé mon fils pour faire naître une nouvelle
génération, un nouveau peuple que je vais faire naître à partir de Jésus. Ce sera
une génération qui s’engendrera par la foi en Jésus, le Christ qui accomplit
pleinement et parfaitement l’alliance de grâce.

Jésus est unique.

Il est le commencement, une nouvelle
naissance qui engendrera une nouvelle famille.

« J’ai appelé mon fils à sortir
d’Egypte. »

Ceci constitue un appel pour tous
ceux qui sont nés, par la foi en Christ, d’une naissance spirituelle.

Ce n’est pas en se mariant que Jésus
va faire des enfants et une nouvelle génération. Non, c’est en mourant sur la
croix : il a crucifié notre ancienne nature et il nous donne sa nouvelle nature
; une nature humaine non corrompue, un cœur nouveau issu du cœur pur de Jésus.

Cette génération est appelée comme Jésus à sortir d’Egypte. L’Egypte est le signe de celui
qui opprime le peuple de Dieu en le retenant en esclavage.

C’est un appel à nous détacher de tout ce qui nous rend esclave et qui nous
détache de l’Eternel et de ses promesses.
 Nous pouvons mesurer notre alliance
avec Dieu en mesurant notre attachement à Lui.

Le peuple de Dieu a souvent un cœur partagé.
Mais Dieu a
renouvelé son alliance pour donner
naissance à un peuple nouveau en nous donnant un nouveau cœur, une nouvelle
génération.

Les promesses
de Dieu s’accomplissent pour son Fils, son peuple et toutes les familles qui se
mettent sous son alliance de grâce.

 

Prions :

Seigneur, dans les tempêtes de nos vies, interviens par ta grâce toute
puissante.  Que nous puissions être
pleinement réveillés et voir nos incohérences. Transforme-nous afin que nous
soyons des instruments
de ta grâce et non de mort pour nos
contemporains. Amen

Chantons (2 puis 4 mn) :

Voici mon peuple : https://youtu.be/s6M_HB_wMss

 

Pour
aller plus loin :

Une
espérance Osée :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/4506

 

Méditation quotidienne

Dimanche 19 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
8

(environ 732 av
JC)

1  
L’Éternel me dit : Prends une grande tablette et écris dessus d’une
manière intelligible : Vite au pillage, en hâte au butin. 2  Je fis témoigner pour moi des témoins dignes
de foi, le sacrificateur Urie et Zacharie, fils de Yebérékiahou. 3  Je m’étais approché de la prophétesse, elle
devint enceinte et enfanta un fils. L’Éternel me dit : Donne–lui pour nom
Maher–Chalal–Hach–Baz. 4  Car, avant que
l’enfant sache dire : Mon père ! ma mère ! on emportera les
richesses de Damas et le butin de Samarie devant le roi d’Assyrie.

5  L’Éternel me parla encore et me dit :
6  Parce que ce peuple a méprisé Les eaux
de Siloé qui coulent doucement et qu’il s’est réjoui au sujet de Retsîn et du
fils de Remaliahou, 7  alors, à cause de
cela, voici que le Seigneur fait monter contre eux les puissantes et grandes
eaux du fleuve –– Le roi d’Assyrie et toute sa gloire –– Il
s’élèvera au–dessus de son lit et s’en ira par–dessus toutes ses rives ; 8  Il se tournera contre Juda, il inondera et
débordera, il atteindra jusqu’au cou. Le déploiement de ses ailes remplira
l’étendue de ton pays, ô Emmanuel
 !
9 Poussez une clameur, peuples ; Vous serez terrifiés ! Prêtez
l’oreille, vous tous, Au plus lointain de la terre, Préparez–vous au
combat ; Vous serez terrifiés !

10 
Formez des
projets ; ils seront anéantis !
Dites une parole ; elle
ne tiendra pas ! Car Dieu est avec nous. 11  Car ainsi m’a parlé l’Éternel, quand (sa)
main me saisit, et qu’il m’avertit de ne pas marcher dans la voie de ce
peuple : 12  Vous n’appellerez pas
conspiration tout ce que ce peuple appelle conspiration ; vous ne craindrez pas ce qu’il
craint, et vous ne (le) redouterez pas.

13  C’est l’Éternel des armées que vous devez
sanctifier, c’est lui que vous devez craindre, c’est lui que vous devez
redouter.
[1]

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La grâce
permanente de la fidélité de Dieu à son alliance de vie
»

 

Esaïe
prophétise : « les conséquences de votre rébellion sera la défaite,
le malheur. ». Et cela viendra rapidement, avant que le propre fils
d’Esaïe qui vient de naître ne sache parler.

Dans un
premier temps, l’empire Assyrien écrase les voisins de Juda.  Ce cri du prophète « O Emmanuel » est renversant !
Il renverse l’histoire et il est déchirant. En effet, l’empire Assyrien va
inonder le pays jusqu’au cou mais il ne submergera pas Jérusalem.

Dans ce
texte, nous voyons un grand contraste entre l’infidélité du peuple de Dieu et
la fidélité de Dieu à son alliance avec son peuple.

 

La fidélité de Dieu

 

a)  
Dieu est fidèle à sa
révélation : il continue de parler malgré l’infidélité du peuple.
L’infidélité du peuple fait ressortir la fidélité de Dieu.

Malgré le fait que Juda fait la sourde oreille,
Dieu continue à parler d’alliance à son peuple.

b)  
Malgré le mépris du peuple, le Seigneur reste présent au
milieu de son peuple, il est Emmanuel, il reste toujours Dieu avec nous ; comme il est juste, il fait sentir sa justice
et son jugement, conséquences du mépris ; cependant, comme il est fidèle à
son alliance, le jugement aura une limite : le raz-de-marée assyrien n’ira
pas jusqu’à la destruction totale de Juda, il arrivera jusqu’au cou.

c)  
La fidélité de Dieu est comme les eaux de Siloé qui
coulent lentement, sans violence, en permanence, elles assurent la paix, la
protection, la vie en permanence de Jérusalem.

d)  
Ces eaux sont très différentes, l’une assure la grâce,
l’autre, ce sont des eaux violentes qui détruisent, c’est la puissance
assyrienne qui domine et écrase.

e)  
Cependant le projet des ennemis du peuple de Dieu sera
détruit car Dieu est avec son peuple.

 

Les eaux de
Siloé
:

Les eaux de
Siloé sont des eaux qui coulent en permanence pour alimenter Jérusalem. Son
débit est faible mais constant. Sa source est secrète et ces eaux peuvent, lors
d’un long siège, alimenter en eau potable toute la ville de Jérusalem.

Ainsi les eaux
de Siloé symbolisent la promesse du Dieu de l’alliance envers son peuple :
sa présence et son secours paisibles et
permanents
.

L’œuvre que
Dieu accomplit chaque jour pour son église aujourd’hui peut paraître faible et
dérisoire, invisible et sans éclat.

Attention de ne
pas faire la grave erreur de se confier en une puissance bien visible mais qui
se retournera contre nous car toute alliance non voulue par Dieu deviendra un
tyran pour nous.

Comme le peuple de Juda, au temps d’Esaïe,
l’église aujourd’hui, est tentée par le compromis. Considérant sa condition de
faiblesse, elle peut avoir le désir de recourir à des pratiques ou des
alliances faites de compromis et de forces illusoires.

Ne nous précipitons pas à faire des
alliances !

Cherchons le secours qui vient de
Dieu !

Si c’est un secours que Dieu aime et
conduit : entrons par cette porte ! Si c’est pour étendre son pouvoir
ou pour plaire aux hommes plutôt qu’à Dieu, alors résistons à la tentation.

 

Exemple
de Salomon : lui qui avait une sagesse si grande que personne n’était
comme lui. Il est tombé dans l’idolâtrie à cause des alliances par mariage
qu’il avait faites. Lire 2 Cor 6 v 14 à 16

 

Ne
soyons pas orgueilleux au point que nous nous croyons sage à nos propres yeux,
mieux que Dieu qui nous révèle sa volonté à travers sa Parole.

 

Si c’est une alliance que Dieu
désapprouve, laissons la porte fermée et n’ouvrons pas la porte à des
puissances qui nous emporteront loin du secours de Dieu et de son salut. Ne
nous laissons pas séduire par l’attrait de ces puissances …

 

Ne méprisons pas l’alliance de Dieu car il est
fidèle à son alliance !

Le mépris est le contraire de la
reconnaissance.

 

Considérons la grâce et la bonté que Dieu
renouvèle chaque jour pour son peuple. Soyons toujours reconnaissant envers
Dieu, comptons sur son secours et agissons à notre tour avec bonté même envers
nos ennemis ou ceux qui nous ont fait du tort !

Abreuvons-nous avec persévérance, quotidiennement,
à la source de sa grâce : Jésus-Christ, Emmanuel, Dieu avec nous. Il nous
a promis qu’il serait présent avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.


concrètement nous abreuver ?

D’abord à la
source de la vie : la Parole vivante de Dieu, en lui demandant, dans la
prière, que les eaux vives de son Esprit coulent dans notre âme.

Revenons-y
sans cesse, à chaque heure, avec empressement et avec joie, avec la certitude
que les trésors de sagesse, de consolation, de directions, de lumière, que
renferme la Bible, trouveront leur place et leur utilité dans le cours de notre
vie de tous les jours. Et
lorsque nous serons assaillis par des ennemis ou des tentations, la force
tranquille de sa grâce gardera nos cœurs et nos pensées en Christ.

L’alliance de
vie que Dieu nous offre quotidiennement est suffisante pour alimenter notre vie
en permanence et nous secourir même lorsque nous sommes assiégés par toutes
sortes d’ennemis.

La fidélité et la souveraineté de Dieu
fondent notre vie sur Dieu et non sur des stratégies toutes humaines.

La fidélité de Dieu nous permet d’agir
avec persévérance sans nous laisser décourager.

Puisons tous les jours dans l’alliance
de vie en Christ !

 

 

Prions :

Dieu fidèle, merci pour ton
alliance de grâce qui est permanente, puissante et profonde. Donne-nous d’y
puiser chaque jour notre secours et nos forces afin de résister à nos ennemis
intérieurs et extérieurs et de t’honorer en te restant fidèle en toutes
circonstances.

 

Adorons
en chantant
(2 mn) :

JEM 391 Comme un phare  : https://youtu.be/_x1cXKC6JR8

 

Pour
aller plus loin :

Allons
ensemble au rassemblement des frères localement !

 

 


[1] Cité en 1 Pierre 3 V 15

Méditation quotidienne

Samedi 18 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
7

(environ 734 av
JC)

1
Au temps d’Ahaz, fils de Yotam, fils d’Ozias, roi de Juda, Retsîn, roi de
Syrie, partit en guerre avec Péqah, fils de Remaliahou, roi d’Israël, contre
Jérusalem pour l’attaquer ; mais il ne put l’attaquer.
2 
On fit ce rapport à la maison de David : Les Syriens sont campés en
Éphraïm. Le cœur d’Ahaz et le cœur de son peuple se mirent à frémir comme les
arbres de la forêt frémissent sous le vent.

3 Alors l’Éternel dit à Ésaïe :
Sors donc à la rencontre d’Ahaz, toi et Chear–Yachoub, ton fils
,
vers l’extrémité de l’aqueduc du bassin supérieur, sur le chemin du Champ du Teinturier.
4  Tu lui
diras : Sois tranquille, ne crains rien, et que ton cœur ne s’alarme pas,
devant ces deux bouts de tisons fumants, devant la colère de Retsîn et de la
Syrie, et du fils de Remaliahou,
5 
parce que la Syrie médite du mal contre toi,

Cela ne tiendra pas, Cela n’aura pas lieu.
8  Car Damas est la tête de la Syrie, et Retsîn
est la tête de Damas. –– encore soixante–cinq ans, Éphraïm, brisé, ne
sera plus un peuple.
9  Samarie est la
tête d’Éphraïm, et le fils de Remaliahou est la tête de la Samarie. Si vous n’êtes pas fermes (dans votre
confiance), vous ne serez pas affermis (dans votre défense).
10
L’Éternel parla de nouveau à Ahaz, et lui dit :
11  Demande en ta faveur un signe à l’Éternel,
ton Dieu ; demande–le, soit dans les lieux d’en–bas, soit dans les lieux
élevés.
12  Ahaz répondit : Je ne demanderai rien,
je ne mettrai pas l’Éternel à l’épreuve.

13  Ésaïe dit alors : Écoutez donc, maison
de David ! Est–ce trop peu pour vous de lasser la patience des hommes, que
vous lassiez encore celle de mon Dieu ?

14 
C’est pourquoi le Seigneur lui–même vous donnera un signe, voici que la jeune fille est enceinte, elle
enfantera
un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel.
15  Il mangera de la crème et du miel, jusqu’à ce
qu’il sache refuser ce qui est mauvais et choisir ce qui est bon.
16  mais avant que l’enfant sache refuser ce qui
est mauvais et choisir ce qui est bon, le territoire des deux rois qui
t’épouvantent sera abandonné.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La présence de Dieu : Emmanuel »

 

Aujourd’hui, nous traversons une crise de la présence. Dans la Bible,
les prophètes apparaissent surtout en temps de crise. Comme aujourd’hui, il y a
les vrais prophètes et les faux.  Les vrais prophètes vivent dans
la présence de Dieu et ils transmettent au peuple ce qu’ils entendent de la
part de Dieu. Ce qu’ils annoncent se réalise car Dieu tient toujours ses
promesses.

 

Ahaz, le roi de Juda, est terrifié à l’idée que le royaume du nord,
Israël, s’allie à la Syrie pour détruire le royaume du sud, Juda. Il cherche
donc à se réfugier auprès de l’Assyrie, la super-puissance de l’époque. Il
estime même qu’en devenant vassal de cet empire, il se protège du même coup
contre le royaume du nord et contre la puissance syrienne. Alors Dieu envoie
son serviteur, le prophète Esaïe, au-devant du roi Ahaz.

Ahaz,
le roi de Juda, est conduit par la peur
 ;
ainsi il veut faire alliance avec celui qui est le plus fort dans la période où
il vit. Ésaïe a, de la part de Dieu, une alliance radicalement différente à proposer
: qu’il se confie en Dieu, et en personne d’autre, et celui-ci protégera
Jérusalem et Juda.

Ahaz refuse d’obéir à la Parole de Dieu qui l’appelait à demander un
signe pour fortifier sa foi.  Sous
couvert d’une fausse piété, il refuse. Ce n’est pas parce que parfois demander un signe c’est
comme vouloir mettre Dieu à l’épreuve qu’il ne faut jamais demander un signe.

L’insoumis se rebelle devant
l’autorité de la PAROLE DE DIEU. Il cherche toujours dans ses raisonnements des
solutions qui paraissent sages. Il cherche une faille dans l’autorité pour
justifier sa désobéissance.

Il
y a deux façons de demander un signe à Dieu : dans la confiance ou dans
l’incrédulité
(la méfiance vis-à-vis de la
Parole de Dieu).

Celui qui ne connait pas
vraiment Dieu et qui ne le cherche pas vraiment, va rechercher des signes pour
ses intérêts. C’est la recherche d’une spiritualité consommatrice : je veux être servi. C’est une attitude
religieuse qui utilise Dieu au lieu d’être un instrument dans les mains de
Dieu.
Soyons de l’argile souple pour
être des vases de Dieu ! Ainsi il nous remplira de sa présence.

 

Devant une crise, une menace
plus forte que nous, il y a deux attitudes possibles :

La
peur ou la confiance.
Dieu nous demande de faire un
choix : quitte tes assurances en ce qui te rassure, ce sont de fausses
assurances. Ne place pas ta confiance en elles. Ici Dieu parle d’une confiance
absolue, d’une confiance inébranlable. C’est
une question de fidélité, d’alliance : qui sera ta protection ultime, qui
sera ton Roi ?

 

Souvent, nous préférons
contrôler (ou plutôt essayer de contrôler) la situation. Et c’est justement
parce que la situation nous échappe que nous avons peur. Nous essayons de bâtir
notre défense en négligeant l’alliance de Dieu.

L’alliance que Dieu nous propose
est une alliance qui repose sur lui ; car lui seul contrôle la situation.
Le Dieu qui contrôle la situation se fait homme fragile, faible, sujet à tous
les malheurs pour être Dieu avec nous.
Dieu fait alliance avec l’homme en devenant homme, né d’une jeune fille, une
vierge. C’est une alliance
renversante 
: le Tout-puissant naît dans le monde pour prendre sur
lui, à sa charge, toute l’alliance et toutes les menaces. C’est une alliance de paix.
C’est Lui qui prend les flèches, les
coups, le jugement sur lui. Il est avec nous, il est notre protection.

Devant ses avertissements,
réfugions-nous en Lui dès le matin jusque dans nos nuits les plus effrayantes. Dieu est avec nous : nous avons Dieu
pour bouclier, pour abri.

 

Aujourd’hui, nous sommes dans une crise de la présence. Demandons
ensemble à Jésus son intervention spéciale ; que sa présence, par sa
parole et son Esprit, habite puissamment nos cœurs et nos relations.

Soyons présents aux autres dans
l’intercession, soyons attentifs aux autres même si nous ne les voyons pas.
Faisons connaître nos besoins à Dieu et à son église et prions les uns pour les
autres de façon précise et intentionnelle.

 

 

Prions :

Seigneur, affermis notre confiance en toi,
rends-la inébranlable comme ton alliance envers nous, toi qui es Emmanuel, Dieu
avec nous. Ta présence promise et certaine nous rassure quand nous prenons
conscience jusqu’où tu es allé pour être avec nous, dans toutes nos situations.

 

 

Adorons
en chantant
(2 mn) :

JEM 260 EMMANUEL : https://youtu.be/Zxh5WjqvL7s

 

Pour
aller plus loin :

 

EN MARCHE AVEC L’EMMANUEL
DE DIEU
: https://www.foietviereformees.org/en-marche-avec-lemmanuel-de-dieu/

 

 

Méditation quotidienne

Vendredi 17 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
6

(environ 740 av
JC)

1 L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur
assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.
2 Des séraphins se tenaient au–dessus de lui ; ils
avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont
il se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.
3 Ils criaient l’un à l’autre et disaient : Saint,
saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa
gloire 
! 4  Les soubassements des
seuils frémissaient à la voix de celui qui criait, et la Maison se remplit de
fumée.

5 Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu,
car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un
peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des
armées.
6 Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main
une braise qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes.
7 Il en toucha ma bouche et dit : ceci a touché tes
lèvres ; ta faute est enlevée, et ton péché est expié.
8 J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui
enverrai–je et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici,
envoie–moi.

9  Il dit (alors)
: Va, tu diras à ce peuple : Écoutez toujours, mais ne comprenez rien
 !
Regardez toujours, mais n’en apprenez rien !
10 Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses
oreilles et bouche–lui les yeux, de peur qu’il ne voie de ses yeux, n’entende
de ses oreilles, ne comprenne avec son cœur, qu’il ne se convertisse et ne soit
guéri.
11 Je dis : Jusques à quand, Seigneur ?
Et il répondit : Jusqu’à ce que la dévastation ait privé les villes
d’habitants et les maisons d’êtres humains, que le sol dévasté soit une
désolation ;
12 jusqu’à ce que l’Éternel ait éloigné les êtres humains et que le
pays soit tout à fait abandonné,
13 et s’il y reste encore un dixième (des habitants), il repassera
par l’incendie ; mais,
comme le térébinthe et le chêne conservent leur souche quand ils sont abattus,
sa souche donnera une sainte descendance.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La grâce d’être appelé »

 

La vocation d’Esaïe

Est-ce que cela peut nous
concerner aujourd’hui et est-ce pour chacun de nous ?

C’est la vocation d’un
prophète, en plus d’un des plus grands prophètes, en plus de l’ancienne
alliance, avant Jésus Christ …

Alors ?

En réalité, cela nous
concerne tous.

Pourquoi ?

Car nous sommes tous appelés par le Seigneur à le
servir d’une manière ou d’une autre, faibles ou forts, jeunes ou âgés
,
hommes ou femmes, enfants ou parents, même arrière-grand-parents.

Plus nous sommes âgés, plus nous avons la responsabilité de transmettre ce
que nous avons reçu.

 

Mais est-ce que nous serons écoutés ?

Est-ce la bonne
question ?

La bonne question, c’est : est-ce que je veux passer par le chemin que
Dieu veut que je prenne ?

Est-ce que je veux servir le Seigneur comme lui il le voudra ?

 

La vocation d’Esaïe, comme
toute vocation, nous enseigne 3 choses importantes :

 

Premièrement, la grâce
de connaître Dieu :

 

a)  
Dieu se révèle à Esaïe

Dieu se dévoile, il se révèle à Esaïe à travers une vision.

Dieu se présente à Esaïe dans sa sainteté, dans sa gloire, il lui fait
sentir tout le poids de sa présence.

 

Dieu se révèle à nous, pas
toujours de la même façon mais il ne change pas, il reste le même, le Dieu
trois fois saint : Père, Fils et Saint-Esprit.

 

b)  
La réaction d’Esaïe est de sentir
douloureusement sa misère, son péché et celui de son peuple.

La conscience de son indignité augmente.

 

c)   Dieu intervient pour relever celui qui s’abaisse

L’un des serviteurs du Seigneur, un ange spécial, un séraphin intervient :

Il vole vers lui, (tenant) à la main une braise qu’il avait prise
sur l’autel avec des pincettes.
7 Il en touche sa bouche et dit : Ceci a touché tes
lèvres ; ta faute est enlevée, et ton péché est expié.

Cela nous instruit :
il purifie les lèvres car c’est du cœur que la bouche parle. Donc en purifiant
les lèvres, il purifie le cœur.

Nous devons réaliser la
nécessité d’être purifié efficacement par l’intervention du Seigneur.
Car nous ne pouvons entrer
en sa présence et vivre. C’est ainsi que Dieu a envoyé son Fils (lire Hébreux
1 v 3).

Quelle grâce ! Jésus a déjà accompli la purification de nos
péchés. Par la foi, saisissons cette grâce.

Exposons-nous à cette
purification, même si elle est douloureuse, dans le sens où c’est toujours une
grande tristesse de voir la profondeur de notre indignité.

 

Avant de nous appeler à son service, Dieu se révèle à nous, nous purifie
dans nos motivations profondes, mais aussi dans nos pensées, nos paroles.

Le Seigneur nous prépare ainsi à entendre son appel.

 

 

La grâce de la vocation

 

a)  
Alors qu’Esaïe n’est pas
digne, n’a pas de capacité propre à remplir le service du Seigneur, Dieu
l’appelle :
Qui enverrai–je et qui marchera pour nous ?

 

Malgré notre incapacité, Dieu nous appelle et
c’est lui qui nous qualifie, il nous rend digne de son appel.

2
Corinthiens 3 v 5b : notre capacité, vient de Dieu.

C’est la
grâce de l’appel : quel privilège d’être appelé !

Le
Seigneur, encore aujourd’hui, nous appelle :

Qui enverrai–je et qui marchera pour nous ?

 

Que lui
répondons-nous ?

Nous verrons cela plus tard, quand j’aurai réglé mes problèmes ?

 

b)  
Puis vient la grâce de la réponse :

« Je répondis : Me voici, envoie–moi.”

Esaïe n’est pas présomptueux, il compte sur la grâce du Seigneur pour l’aider
à accomplir sa vocation.

 

De plus, Esaïe fait entièrement confiance au Seigneur. Car le Seigneur ne
lui a pas encore révélé ce en quoi son service consistera.

Cela nous enseigne l’esprit de service, le don spirituel de
« servir ».

Ce don consiste à être comme l’argile, souple, dans la main du potier.

Dieu nous emploiera selon sa volonté et sa sagesse, au moment où il le
décidera.

Si nous n’avons pas l’esprit
du service et la patience qui va avec, c’est que nous ne marchons pas selon son
Esprit.

Nous aurons beau avoir des
dons naturels, travailler dur, nous ne serons pas au service du Seigneur, nous
serons à notre service, pour notre gloire et non la sienne, quoi qu’on en dise.

 

c)  
La vocation est difficile, longue et même
scandaleuse

 

Le scandale :

Esaïe 6 : “9  Il dit (alors) : Va, tu diras à ce peuple : Écoutez
toujours, et ne comprenez rien !

 

Mais alors, Dieu ne veut-il
pas qu’ils se convertissent ?

C’est une pierre
d’achoppement …

Pourquoi ?

 

C’est une vocation tellement dure qu’Esaïe s’écrie : « Jusques à quand, Seigneur ?»

 

La vocation est
difficile et longue : il faut se préparer à cette réalité. Beaucoup
n’écouteront pas.

 

C’est pour cela qu’après la grâce de la purification et la grâce de
l’appel, il nous faut recevoir la grâce de la persévérance.

 

La grâce de la
persévérance

Dieu donne la persévérance car, avec son appel, il donne toujours ce qu’il
ordonne.

Cependant, Dieu ne laisse pas Esaïe sans une promesse.

 

Malgré la difficulté,
l’aridité de l’appel, Dieu donne une promesse à Esaïe, une espérance.
Esaïe 6 v
13b « (Mais), comme
le térébinthe et le chêne conservent leur souche quand ils sont abattus, sa souche donnera une sainte descendance.”

 

Ce sera le deuxième aspect de la vocation d’Esaïe, l’espérance, le
ministère de la consolation par l’espérance (chap 40 à 66) de la venue du
Christ, la sainte descendance.

 

Dieu nous donne la persévérance car nous en avons besoin. Il nous donne une
grande espérance : la semence de vie, que nous transmettons en témoignant
de sa grâce, produira du fruit en son temps en Christ.

 

 

Prions :

Seigneur, affermis notre vocation et
notre espérance en ton Fils, Jésus, le Christ, afin que nous participions à ton
œuvre jusqu’au bout pour ta plus grande gloire !

.

 

Adorons
en chantant
(2 mn) :

Change mon Cœur : https://youtu.be/qG-BVGXrbdI

 

Pour
aller plus loin :

Prédication
Esaïe 6 la vocation d’un service pour le Seigneur le 7 juin 2020 ERE LE VIGAN
Serge Regruto :
https://youtu.be/_mlpi1HW-a0

 

Prédication
du 14 juin 2020 La grâce de la persévérance en Christ Jean 12 Serge Regruto ERE
LE VIGAN :
https://youtu.be/8mnhrrL3NqM

 

 

Méditation quotidienne

Jeudi 16 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Esaïe
5

(environ 740 av
JC)

1 Or donc, je chanterai à mon ami le chant de mon
bien–aimé sur sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
2 Il la défonça, ôta les pierres et y planta un cépage
délicieux, il bâtit une tour au milieu d’elle, il y creusa aussi une cuve. Puis
il espéra qu’elle produirait des raisins, mais elle a produit des fruits
infects !
3 Or donc, maintenant habitant de Jérusalem et homme de
Juda, soyez juges entre moi et ma vigne !
4 Qu’y avait–il encore à faire à ma vigne que je n’aie pas
fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait des
raisins, a–t–elle produit des fruits infects ?
5 Or donc, je vous ferai maintenant connaître ce que je
vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit
broutée ; je ferai des brèches dans sa clôture, pour qu’elle soit foulée
aux pieds.
6 Je la réduirai en ruine ; elle ne sera plus
taillée, ni cultivée ; les ronces et les épines y croîtront ; et je
donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie
sur elle.
7 Or, la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison
d’Israël, et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait
espéré la droiture, et voici la forfaiture ! la justice, et voici le cri
du vice !
8 Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison et qui joignent champ
à champ, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace. Il n’y a de demeure que pour
vous seuls au milieu du pays !
9 Voici ce que m’a révélé l’Éternel des armées : certainement,
ces maisons nombreuses seront dévastées, ces grandes et belles maisons n’auront
plus d’habitants. …
12 La harpe et le luth, le tambourin, la flûte et le vin (animent)
leurs festins ; mais
ils n’aperçoivent pas l’action de l’Éternel, ils ne voient pas l’œuvre de ses
mains.
13 C’est pourquoi mon peuple sera déporté faute de
connaissance
, sa noblesse mourra de faim, et sa populace sera desséchée par la
soif. …
15 L’être humain est courbé, l’homme est abaissé, et les regards des
hautains seront abaissés.
16 L’Éternel des armées est élevé par le jugement, et le
Dieu saint est sanctifié par la justice.
…  Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et
qui se considèrent intelligents ! …
24 C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume et comme
le foin livré à la flamme se consume, ainsi leur racine sera comme de la
pourriture, et leur fleur se dissipera comme de la poussière ; car ils ont
rejeté la loi de l’Éternel des armées et méprisé la parole du Saint d’Israël.
25 C’est pourquoi la colère de l’Éternel s’enflamme contre son
peuple, il étend sa main sur lui et il le frappe ; les montagnes
s’ébranlent, et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout cela, sa colère ne
se retire pas, et sa main est encore étendue.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« La persévérance du divin vigneron »

 

Un chant plein d’affection

Ce texte est un chant, un chant qu’Esaïe, le prophète, compose et chante
pour son ami ; son ami est Dieu lui-même. Le prophète chante une
complainte, la complainte de Dieu, son ami.

Il y a beaucoup de
tendresse, d’affection dans ce chant :

       
De
l’affection du prophète envers Dieu qui est son ami intime ; le prophète
voit Dieu souffrir dans son amour pour son peuple ;

       
Beaucoup
d’affection, d’amour déçu de la part de Dieu.

 

La persévérance du désir
de Dieu pour sa vigne

Dieu va même jusqu’à interpeller son peuple en lui disant tout le travail
de son amour, tous les gestes d’affection, tout le soin qu’il a pris pour sa
vigne, son peuple.

En aimant, nous nous rendons vulnérable. En déclarant notre flamme et en
exposant notre plus profond désir, nous exposons notre blessure qui risque de
s’agrandir.

C’est ce que vit Dieu.

Dieu aime son peuple avec une grande persévérance.

Il désire et espère qu’il produise de bons fruits, à tel point qu’il a tout
fait pour cela. Et maintenant, devant la stérilité du peuple de Dieu sans amour
en retour pour Dieu, Dieu lui-même demande à son peuple qu’il chérit : Que me reste-t-il à faire ?

Le peuple ne répond pas car il n’y a pas d’amour en retour. Comme si le
peuple continuait à être indifférent au chant d’amour de Dieu.

 

Dieu dénonce l’avidité de son peuple : l’avidité de son peuple provoque sa stérilité : aucun bon fruit. En
effet, l’avidité est le désir de profiter seul de tout ce que nous possédons. Le chemin de délivrance de cette
maladie est le don de générosité.

Offrons à Dieu et à son
peuple des dons de toutes sortes. Dieu embrasera notre offrande et ce sera un
culte autour de ce feu de joie.

 

Dieu dénonce aussi la
débauche et toutes sortes d’addiction. C’est la suite de l’avidité avec un
désir de puissance, de gloire, d’orgueil.

 

C’est pourquoi Dieu répond par un jugement : il va détruire les
barrières et sa vigne chérie va être saccagée. C’est un brisement pour Dieu qui
a tant espéré. Ce jugement viendra beaucoup plus tard avec l’invasion
babylonienne de Juda en 586 av JC.

Cependant sa colère sainte
ne peut pas être apaisée par un jugement limité car l’offense a des
conséquences immenses ; d’où les 2 seules solutions : la croix ou la
punition éternelle.

 

Oui, Dieu a envoyé son propre fils
pour travailler encore sa vigne.

Mat 21 v 33 à 44 …

 

Une nouvelle vigne

Jésus parle plusieurs fois de la vigne dans ses paraboles.

La conclusion d’un de ses enseignements dans l’évangile de Matthieu chap
21 : C’est pourquoi, je vous le dis,
Dieu vous enlèvera le Royaume et il le donnera à un peuple qui produira les
fruits du Royaume.

C’est un changement de peuple : Dieu va jusqu’à changer la nature-même
de son peuple afin qu’il produise du fruit :

Explication avec Jean
15 :

Dieu, le vigneron, aime sa vigne au point de se faire lui-même vigne ;
le vigneron devient sa propre vigne afin qu’elle produise beaucoup de fruit.

Dieu s’abaisse afin que sa vigne soit élevée.

 

Jésus nous appelle à
persévérer dans l’attachement à la vigne

Entrons dans la persévérance de Dieu.

Désirons ce que Dieu désire : produire beaucoup de fruits à la gloire
de Dieu !

 

 

 

 

Prions :

Seigneur, que notre préoccupation
constante soit de servir à ta gloire, toi qui agis avec une immense
persévérance en faveur de ton peuple, ta vigne que tu chéris. Donne-nous
d’entrer dans ton affection pour ta vigne, d’aimer ton église comme tu l’aimes
au point de mourir pour elle afin qu’elle vive de ta vie.

 

Adorons
en chantant
(3 mn) :

Aujourd’hui c’est encore un jour: https://youtu.be/-r5YGSIJgCA

 

Pour
aller plus loin :

Etre agréable à Dieu (prédication de 33 mn) : https://youtu.be/fq_oBmsCVWw?si=bAW2rkgbbthJqypT

 

 

Méditation quotidienne

Mercredi 15 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 erset du jour (la Bible oi de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi
d’Israël, deux ans avant le tremblement de terre. …
9
Ainsi parle l’Éternel : A
cause de trois crimes de Tyr, même de quatre, je ne révoque pas mon
arrêt ; parce qu’ils ont livré à Édom tout un peuple de déportés sans se
souvenir de l’alliance fraternelle

Amos 2 …

6 Ainsi parle l’Éternel : A cause
de trois crimes d’Israël, même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt : parce
qu’ils ont vendu le juste pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de
sandales ;
7 Ils convoitent jusqu’à la poussière de la terre qui est
sur la tête des indigents, ils violent le droit des humbles. Le fils et le père
vont vers la même fille afin de profaner mon saint nom.

Amos 3

1
Écoutez cette parole que l’Éternel prononce sur vous Israélites, sur toute la
famille que j’ai fait monter du pays d’Égypte !
2
Je vous ai choisis,
vous seuls parmi toutes les familles de la terre ; c’est pourquoi je vous
demanderai compte de tous vos errements
.…

6 Sonne–t–on du cor dans une ville Sans
que le peuple soit en émoi ?

Arrive–t–il un malheur dans une ville sans que l’Éternel
en soit l’auteur ?
7 Ainsi le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir
révélé son secret à ses serviteurs, les prophètes.

15 Je renverserai la maison d’hiver sur
la maison d’été, les palais d’ivoire seront ruinés, ce sera la fin de
nombreuses maisons, –– Oracle de l’Éternel.

Amos 4 …

6 Et moi, je vous ai envoyé la famine dans
toutes vos villes, le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela,
vous n’êtes pas revenus à moi, –– Oracle de l’Éternel. … 
12 C’est pourquoi voilà ce que je vais te
faire, ô Israël ! Et puisque je vais te faire cela, prépare–toi à la
rencontre de ton Dieu, ô Israël !

Amos 5

4 Car ainsi parle l’Éternel à la maison
d’Israël : Cherchez–moi et vivez !

10 Ils haïssent celui qui les reprend à
la porte et ils ont horreur de celui qui parle sincèrement.

…. vos péchés énormes ; vous opprimez le juste, vous le
rançonnez

18 Malheur à ceux qui désirent le jour de
l’Éternel ! Qu’attendez–vous du jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres
et non lumière… N’est–il pas obscur et sans éclat ? …

24 Mais que le droit coule comme de l’eau, et la justice
comme un torrent intarissable.

Amos 6

1 Malheur à ceux qui vivent tranquilles
dans Sion et en sécurité sur la montagne de Samarie … ils ne souffrent pas de
la ruine de Joseph !

13 Vous vous réjouissez de ce qui n’est
que néant, vous dites : N’est–ce pas par notre force que nous avons
acquis de la puissance ?

Amos 7 … Je
dis : Seigneur Éternel, pardonne donc ! Comment Jacob
subsistera–t–il ? Il est si petit !
3 L’Éternel en eut du regret. Cela
n’arrivera pas, dit l’Éternel.

Amos 8

9 Il arrivera en ce
jour–là, –– Oracle du Seigneur, l’Éternel, que je ferai coucher le
soleil à midi et que j’obscurcirai la terre en plein jour.

10
Je changerai vos fêtes en deuil et tous vos chants en lamentations, je
couvrirai de sacs tous les reins et je rendrai chauves toutes les têtes ; je mettrai le pays dans le deuil
comme pour un fils unique

Amos 9

11 En ce jour–là, je relèverai la cabane
chancelante de David, j’en réparerai les brèches, j’en relèverai les ruines et
je la rebâtirai comme elle était autrefois,

14 Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; ils
rebâtiront les villes dévastées et les habiteront,
ils
planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en
mangeront les fruits.

15
Je les planterai sur leur terre, et ils ne seront plus arrachés de leur terre,
celle que je leur ai donnée, dit l’Éternel, ton Dieu.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

Méditation inspirée du
livre « Le salut de la Genèse à l’Apocalypse », Edition Kérygma, 1994

« La justice et la miséricorde vont ensemble »

 

La situation du pays

Amos exerce son
ministère dans le royaume du Nord
– le royaume d’Israël – sous le règne de
Jéroboam II, vers le milieu du 8ème siècle, alors que la paix et la
sécurité parais­sent régner dans le pays. L’Assyrie est encore faible et la
puissance de la Syrie décline. Jéroboam II prend avantage de la faiblesse de
ces deux pays pour étendre son terri­toire, développer le commerce et accroître
la prospérité d’Israël.

Quand Amos apparaît, le
pays est riche et les villes flo­rissantes. Les nantis décorent leurs maisons
d’hiver et d’été d’ivoires coûteux (Am 3.15), et s’oignent d’huiles raf­finées
(6.6). Il n’y a pas de justice dans le pays (3.10) ; les pauvres sont exploités
– voire vendus en escla­vage (2.6-8) – et les juges corrompus (5.12). Devant
une telle situation, Amos s’écrie : Malheur à ceux qui vivent tranquilles …
(6.1)

 

Retour à l’Alliance

Comme Osée, son
contemporain, Amos n’a qu’un seul objectif : restaurer l’alliance d’Israël
avec l’Eternel (Yahvé).
Quand il parle aux Israélites, c’est au peuple de
l’alliance avec l’Eternel qu’il s’adresse et il lui rappelle ce qu’im­plique un
tel privilège : l’Alliance de l’Eternel est inséparable des obligations morales.
C’est la loi de
l’Alliance qui accuse le peuple ; cette loi qui, par exemple, prescrit de ne
pas opprimer les pauvres et les faibles et de ne pas laisser son prochain dans
le dénuement (Ex 22.21-23).

Le peuple avait fait
alliance avec les Baals, et toute l’orientation de sa vie en avait été changée.
Le culte de Yahvé, par exemple, impliquait la recherche du bien-être du peuple
tout entier : Dieu ne fait pas de
favoritisme.
Le culte de
Baal favorisait, au con­traire, « une productivité maximale et l’augmentation
de la richesse privée ». (Am 5.11-12)

 

Le jour de Yahvé

Israël envisage
l’avenir avec optimisme : le courant de l’histoire lui est favorable ;
Israël regarde donc l’avenir avec confiance, et soupire même après le jour de
Yahvé.
Mais Amos fustige ceux qui pensent de la sorte (5.18), Israël n’a rien à espérer de ce
jour.

Nul ne pourra échapper
au jugement de Dieu, pas même Israël.

 

Un nouveau commencement

Dieu condamne certes durement l’infidélité d’Israël, mais il
laisse ouverte la porte de la repentance. Quand Dieu montre à Amos, dans une
vision, la destruction imminente d’Israël, Amos ne trouve aucune raison capable
de dissua­der Dieu d’exécuter sa sentence. Il ne peut qu’en appeler à sa
miséricorde. (7.2b-3).

Le jugement sera-t-il
le dernier mot de Dieu à l’égard d’Israël ? Non, dit Amos, car lorsque le
feu du jugement aura accompli son œuvre, Dieu restaurera toutes choses
(9.11).

Le jour de l’Eternel,
le jugement de Dieu est tombé sur Jésus : des ténèbres sur la terre de
midi à 15h00 : Jésus est abandonné à notre place. C’est un jour terrible
de jugement et de souffrance pour le Messie, le Fils de Dieu.

 

 

Prions :

Seigneur, pardon d’être sourd à ton cri
d’amour. Rappelle-nous ce que tu as fait à la croix, ton jour devenu nuit du
jugement. Ranime notre amour pour toi et que nous n’hésitions plus à rompre nos
mauvaises alliances et à rejeter nos idoles pour revenir de tout notre cœur à
ton alliance de grâce et d’amour éternel.

 

Adorons
en chantant
(3 mn) :

AF 504 Le ciel était voilé  : https://youtu.be/1KREdmS-Za0

 

Pour
aller plus loin :

Le jour de l’Eternel, le cri du prophète Joël ERE le Vigan le 12 nov 2023 Serge Regruto
(video de 29 mn)
:

https://youtu.be/T6d9rZJcthQ?si=9ct_t46M0ZEkRsBv

 

Prépare-toi à la rencontre avec ton Dieu !  : https://parlafoi.fr/2022/12/04/prepare-toi-a-la-rencontre-de-ton-dieu-horace-monod-fils/

 

 

 

 

 

Méditation quotidienne

Mardi 14 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Osée
1 à 5

(environ 767 av
JC)

Osée 1

1 Parole de l’Éternel qui fut adressée à Osée, fils de
Beéri, au temps d’Ozias, de Yotam, d’Ahaz, d’Ézéchias, rois de Juda, et au
temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël.
2 Début du message de l’Éternel transmis
par Osée : L’Éternel dit à Osée : Va, prends une femme prostituée et
des enfants de prostitution ; car le pays se vautre dans la prostitution,
en abandonnant l’Éternel ! …
8 Elle (son épouse) sevra
Lo–Rouhama (celle dont on n’a pas pitié) ; puis elle devint enceinte et
enfanta un fils.
9 Et l’Éternel dit : Donne–lui le nom de
Lo–Ammi (pas mon peuple) ; car vous n’êtes pas mon peuple, et moi je ne
suis rien pour vous.
10 Pourtant le nombre des fils d’Israël deviendra comme le
sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer ni se compter ; à l’endroit où
on leur disait : vous n’êtes pas mon peuple ! On leur dira : fils
du Dieu vivant !  …

Osée 2

13
J’interviendrai contre elle à cause des jours où elle encensait les Baals, où
elle se parait de ses anneaux et de ses colliers. Elle suivait ses amants, Et
moi, elle m’a oublié –– Oracle de l’Éternel.
14
C’est pourquoi voici, je
veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur.

19 Je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai à moi avec justice et
droit, loyauté et compassion.
20 Je te fiancerai à moi avec fidélité,
et tu reconnaîtras l’Éternel.

Osée 3

5
Après cela, les Israélites reviendront ; ils chercheront l’Éternel, leur
Dieu, et David, leur roi ; et ils trembleront en s’approchant de l’Éternel
et de sa bonté, dans la suite des temps.

Osée 4

6 Mon peuple périt, parce qu’il lui manque la
connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai de mon
sacerdoce
 ; comme tu as oublié la loi de ton Dieu, moi de même
j’oublierai tes fils.

Osée 5

4 Leurs œuvres ne leur permettent pas de revenir à leur
Dieu, parce que l’esprit de prostitution est au milieu d’eux, et parce qu’ils
ne connaissent pas l’Éternel.

15 Je m’en irai, je reviendrai dans ma demeure, jusqu’à ce
qu’ils s’avouent coupables et cherchent ma face ; dans la détresse, ils
auront recours à moi.

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le cri d’amour de Dieu pour son peuple »

 

La première époque des
prophètes classiques, qui s’étend de 767 à 700 avant Jésus-Christ environ, coïn­cide
avec l’apogée de la puissance assyrienne. A cette époque, Amos et Osée exercent
leur ministère dans le royaume du nord, et Esaïe et Michée dans le royaume du
sud.

 

Dieu est le Dieu qui a
fait alliance avec Abraham et sa descendance, il s’est marié à son peuple malgré
le fait qu’il connaissait son cœur inconstant et rebelle.

 

Dieu demande à Osée de
faire l’expérience de sa souffrance, de sa douleur dans son amour pour son
épouse, son église, son peuple, en épousant une prostituée.

Dieu amène à nouveau Israël, son peuple dans le désert. Le
désert est un lieu d’épreuve, il peut être à la fois un lieu de tentation et un
lieu de révélation. Ici, l’épreuve du désert est pour que Dieu se révèle à son
peuple, dans son amour, Dieu parle à son cœur malgré toutes ses infidélités.

 

Dieu demande à Osée un grand sacrifice : le
sacrifice de sa vie, de sa vie familiale, de ses enfants, de leur nom, le
sacrifice de ne pas être aimé de son épouse. Toute sa vie était prophétie. Ce
sacrifice est de montrer par sa vie la situation de prostitution spirituelle du
peuple de Dieu.

 

A la croix, nous mesurons par le remède la gravité de la
maladie spirituelle qui nous atteint. Le péché est encore plus grave qu’une
maladie mortelle, encore plus grave qu’une condamnation à mort, c’est mépriser
et trahir Dieu et son alliance. C’est être sous le coup de la colère de Dieu et
de son jugement ; c’est être sur une trajectoire de mort éternelle et
éternellement mortelle.

 

Dieu demande au prophète d’être un signe qui montre cette
maladie mortelle de sa génération : l’infidélité à l’alliance conclue avec
l’Eternel (Yahvé). Osée est un canal, un porte-parole de Dieu qui appelle de
toutes ses forces le peuple à la repentance car Dieu tiendra la promesse
qu’il a faite de bénir un Israël soumis à la loi de l’alliance, et Dieu
détruira (exilera) un Israël qui ne s’y soumettra pas.

 

Le cœur de l’homme a tendance à rejeter Dieu de sa vie, de ses
décisions, de son cœur. Le peuple de Dieu doit bien être attentif à la parole
de l’alliance car c’est le chemin de la vie. L’idolâtrie (avoir un autre dieu
que l’Eternel, être captivé et attiré par une autre puissance) est une
prostitution.

 

Ecoutons le cri d’amour de Dieu à travers le prophète qui appelle
à revenir à Dieu de tout son cœur.

Vivre dans le cadre de
l’alliance c’est vivre l’amour véritable.

 

Prions :

Seigneur, pardon d’être sourd à ton cri
d’amour. Rappelle-nous ce que tu as fait à la croix, ranime notre amour pour
toi et que nous n’hésitions plus à rompre nos mauvaises alliances et à rejeter
nos idoles pour revenir de tout notre cœur à ton alliance de grâce et d’amour
éternel.

 

Adorons
en chantant
(4 mn) :

« Seigneur tu m’avais choisi » : https://youtu.be/4ULmQ8-g33M

 

Pour
aller plus loin :

Osée (synthèse)  : https://youtu.be/cFUsMnQe1Ts?si=9_7m54jgQPK0D24R

 

 

 

 Méditation quotidienne

Lundi 13 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Jonas

(environ 784 av
JC)

Jonas 1

1 La parole de l’Éternel fut
adressée à Jonas, fils d’Amittaï, en ces mots :
2  Lève–toi, va à Ninive, la grande ville, et
crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi.
3 Alors Jonas se leva
pour s’enfuir
à Tarsis, loin de la face de l’Éternel. Il descendit à Jaffa
et trouva un navire qui allait à Tarsis
 … 4 Mais l’Éternel fit
souffler un grand vent sur la mer, et il s’éleva sur la mer une grande tempête.
Le navire menaçait de se briser.
14 Alors ils invoquèrent
l’Éternel
et dirent : Éternel, nous t’en prions, que nous ne
périssions pas à cause de la vie de cet homme, et ne nous charge pas d’un sang
innocent ! Car toi, Éternel, tu as agi comme tu l’as voulu.
15 Puis ils prirent Jonas et
le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta.
16 Ces hommes furent
saisis d’une grande crainte de l’Éternel. Ils offrirent un sacrifice à
l’Éternel
et firent des vœux. 17  L’Éternel
fit intervenir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas demeura dans les
entrailles du poisson trois jours et trois nuits.

Jonas 2

1 Jonas, dans les entrailles
du poisson, pria l’Éternel, son Dieu.
2 Il dit : dans ma
détresse, j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du séjour
des morts j’ai appelé au secours, et tu as écouté ma voix
.
3 Tu m’as jeté dans un bas–fond au cœur des mers, et les courants
d’eau m’ont environné ; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur
moi. … Le salut appartient
à l’Éternel
.
10 L’Éternel parla au poisson
qui vomit Jonas sur la terre ferme.

Jonas 3

5 Les gens de Ninive crurent en Dieu ; ils proclamèrent un
jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits. …
10 Dieu vit qu’ils agissaient
ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise conduite. Alors Dieu regretta le
mal qu’il avait résolu de leur faire et il ne le fit pas.

Jonas 4

4 L’Éternel répondit :
Fais–tu bien de te fâcher ?

9 Dieu dit à Jonas :
Fais–tu bien de te fâcher à cause du ricin ?

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Jonas, prophète malgré lui »[1]

Jonas a eu une mission qu’il ne voulait pas
et, bien qu’il ne voulait pas cette mission,
elle
a tr
ès bien marché, ça a été un succès alors qu’il a tout fait pour qu’elle
échoue.

Dieu
ordonne à Jonas d’annoncer la grâce et la repentance au peuple de Ninive. S’il
y a menace de la part de Dieu, c’est qu’il y a aussi une échappatoire : la
repentance, reconnaître ses torts. En fait, Dieu demande à Jonas de faire son
travail de prophète, c’est-à-dire d’annoncer la parole de Dieu, d’être son porte-parole.
Dieu demande d’annoncer l’évangile à
Ninive qui est la plus grande
puissance mondiale de l’époque, une ville d’une extrême cruauté et d’une
moralité très basse.

Dieu ordonne à Jonas d’aller tout seul dans cette ville qui
était en conflit avec Israël. C’est comme si Dieu lui demandait d’
aller à Berlin en pleine seconde guerre
mondiale et de leur annoncer qu’ils doivent se repentir.

Jonas décide de fuir, il n’a pas
peur de mourir, il a peur de la grâce de Dieu, il ne veut pas que Dieu fasse
misé
ricorde à Ninive,
il hait ses habitants. Il ne veut
pas qu’il
les
sauve et il sait que s’il annonce la
repentance, le peuple risque de revenir sur ses mauvaises voies et ainsi Dieu
les épargnerait.

Le péché, c’est fuir loin de Dieu. La
grâce, c’est Dieu qui nous poursuit pour nous ramener vers lui, qui nous éduque
pour qu’on revienne à lui.

Jonas n’a pas compris ce qu’est
la grâce. Comme quoi on peut bien connaître des choses sur Dieu et être loin de
son cœur.

Dieu intervient et fait venir une
tempête qui effraie même les marins, ce n’est pas rien. Le bateau menace de
faire naufrage. Dieu veut nous faire comprendre que le péché n’est jamais
isolé, on n’est pas dans un monde individualiste, on est toujours en connexion
les uns avec les autres. Le péché a toujours des implications et des
conséquences sur les autres,
et ici avec le péché de Jonas, avec son
entêtement, il met en pé
ril l’équipage.

La descente de Jonas est aussi liée à
son sommeil, le péché nous endort spirituellement.
Jonas
est en dehors de la réalité à cause de son péché, il est tellement rempli de
haine contre les Ninivites qu’il en oublie son propre péché sans en regarder
les conséquences. Il est incapable de voir la réalité en face. Contrairement au
capitaine du bateau, païen qui, lui, est pleinement conscient de ce qui se
passe et il a presque plus de discernement que Jonas ; même, il reconnait
que ce n’est pas une tempête ordinaire mais bien une tempête divine et que
Dieu demande réparation.

Il dit
qu’il craint Dieu mais c’est faux, il craint sa grâce ; les marins, eux, ils
craignent Dieu. Ils se rendent compte,
que c’est un châtiment divin,
cette tempê
te. Ce sont
des païens qui vont lui montrer son état de péché.

Ce livre s’adresse à nous comme un
miroir, il nous arrive nous aussi d’ê
tre incohérent à cause de notre péché, et ce
sont parfois des pa
ïens qui vont nous montrer nos incohérences. On
retrouve dans la Bible des passages où ce sont les pa
ïens qui reprennent les enfants de Dieu parce
qu’ils voient d’un regard extérieur nos contradictions, entre ce que nous
croyons et ce que nous faisons. Ici ce sont les marins qui s’en rendent
compte : « Pourquoi as-tu fait cela ? »

Jonas est
encore endormi spirituellement. Mais Dieu va le réveiller.

Dans le
ventre du poisson, Jonas va faire une priè
re, où il va petit à petit se réveiller mais pas
totalement, il se rend compte que la situation est inhabituelle mais il ne va
pas demander
pardon. La prière qu’il fait
est très belle, comme un psaume, mais la repentance n’est pas du tout là.

Dieu fait ce qu’il veut avec nous, avec
nos faibles mots, nos faibles actions. Tout ne dépend pas de nous, mais tout
dépend de Dieu.
Pourtant il
nous rend responsable aussi de notre vie, de nos actions.

De même que Dieu a envoyé le poisson qui
est sensé être un instrument de mort en temps normal pour Jonas, il l’utilise
pour ê
tre un instrument de vie et de grâce pour sauver
Jonas et le ramener à une nouvelle vie. Le poisson va le recracher. Il y a une
situation similaire à celle-ci : Jésus qui fut jeté à la mort mais cette
fois-ci ce n’est pas par dé
sobéissance mais au contraire en étant
complètement obéissant qu’il a donné sa vie pour sauver l’équipage, pour sauver
l’humanité. Il fut englouti par la mort pendant 3 jour et 3 nuits afin que nous
ayons une vie nouvelle.

Même si nous touchons le plus profond
des gouffres, Dieu est bien capable de nous en sortir pour nous ramener à la
vie.

Prions :

Seigneur, que nous puissions être pleinement
réveillés et voir nos incohérences. Transforme-nous afin que nous soyons des
instruments
de ta grâce pour nos contemporains.

 

 

Adorons
en chantant
(6 mn) :

Jem 612 Dieu fidèle : https://youtu.be/4-zV5huLxiM

 

Pour
aller plus loin :

Dieu nous rattrape dans sa grâce Jonas 1 ERE LE VIGAN

William Regruto 31 janvier 2021  : https://youtu.be/KDJKq3oMSzg?si=MgweYKGMfjy7pFqc

 

 

 


[1] Méditation
inspirée d’une prédication de William Regruto

Méditation quotidienne

Dimanche 12 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Joël

(environ 835 à
813 av JC)

Joël 1

1
Parole de l’Éternel qui fut adressée à Joël, fils de Petouël.

2
Écoutez ceci, vous les anciens ! Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du
pays ! Cela s’est–il passé de votre temps, ou même du temps de vos
pères ?

3
Racontez–le à vos fils,
et que vos fils le racontent à leurs fils, et leurs fils à la génération
suivante !

4
Ce qu’a laissé la chenille, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé la
sauterelle, le grillon l’a dévoré ; ce qu’a laissé le grillon, le criquet
l’a dévoré.

13
Sacrificateurs,
revêtez–vous (de sacs) et soyez dans le deuil ! Lamentez–vous, vous qui
êtes au service de l’autel ! Venez, passez la nuit (revêtus) de sacs, vous
qui êtes au service de mon Dieu ! Car offrandes et libations font défaut à
la Maison de votre Dieu.
14 Consacrez un jeûne, proclamez une
cérémonie, assemblez les anciens, tous les habitants du pays, dans la Maison de
l’Éternel, votre Dieu, et appelez l’Éternel au secours !
15 Ah ! quel jour ! Car le
jour de l’Éternel est proche
 ;
il vient comme un ravage du Tout–Puissant.

19 C’est vers toi, Éternel, que je
crie !

 

Joël 2

11
L’Éternel donne de la voix devant son armée ; car son camp est immense, et
l’exécuteur de sa parole est puissant ; car le jour de l’Éternel est grand, il est très
redoutable ; qui pourra le supporter ?
12 Maintenant encore, –– Oracle
de l’Éternel, Revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des
pleurs et des lamentations !

13
Déchirez vos cœurs et non
vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu ; car il fait grâce, il
est compatissant, lent à la colère et riche en bienveillance, et il regrette le
malheur qu’il envoie.
14 Qui sait s’il ne reviendra pas et
n’aura pas de regret, et s’il ne laissera pas derrière lui la bénédiction, des
offrandes et des libations pour l’Éternel, votre Dieu ?

18
L’Éternel s’est ému de jalousie pour son pays ; il a eu pitié de son
peuple.
19
L’Éternel a répondu : Il a dit à son peuple : Me voici ! …
26
Vous mangerez, Vous vous rassasierez et vous louerez le nom de l’Éternel, votre
Dieu, qui aura fait des miracles pour vous.

 

Joël 3

28 (3–1) Après cela, je répandrai mon Esprit
sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront
, vos
anciens auront des songes, et vos jeunes gens des visions
.
29 (3–2) Même sur les serviteurs et sur les
servantes, en ces jours–là, je répandrai mon Esprit.
30
(3–3)
Je ferai paraître des
prodiges dans le ciel et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de
fumée ;
31 (3–4) Le
soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour de
l’Éternel, (de ce jour) grand et redoutable.

32 (3–5) Alors quiconque invoquera le nom de
l’Éternel sera délivré
[1]

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Le
jour de l’Eternel »

 

Tout est dévasté, il n’y a même plus rien à
offrir pour rendre un culte à Dieu. Mais le prophète ici éclaire la situation
par une Parole venant de Dieu. Dieu est présent dans la catastrophe qui frappe son peuple.

Dans
l’épreuve, Dieu nous appelle à nous repentir et à crier vers Lui.
Il nous appelle tous à la repentance, à
revenir à Lui. Il nous appelle tous : petits et grands, enfants et
parents, pasteurs et nouveaux convertis.

 

Dans
l’épreuve, Dieu nous appelle à crier vers Lui, non pas pour être premièrement
délivrés de la souffrance mais crier à Dieu pour pouvoir lui offrir un culte
qui l’honore.

Le culte concerne donc notre existence tout entière.

 

Le Seigneur nous appelle à lever les yeux
vers lui et à crier vers lui pour l’invoquer.

Invoquer Dieu cela veut dire crier vers Lui
et nous attendre à Lui pour être délivré.

En
effet, notre salut et notre espérance reposent en Dieu seul : il est notre
unique source de salut.

Nous crions vers lui, nous l’invoquons
car «
C’est de lui, par
lui, et pour lui
que sont toutes
choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !
 

Le
prophète va même annoncer la nouvelle naissance de l’église. C’est la nouvelle
pentecôte qui crée une église de vrais adorateurs en Esprit et en Vérité)
 : « Après
cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles
prophétiseront, Vos anciens auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
Même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours–là, je répandrai mon
Esprit. ».

Ce
temps, c’est le temps du salut, avec la venue du Messie, de Christ. Ainsi,
grâce à Jésus, des personnes échapperont à la destruction le jour de l’Eternel,
car lui-même a vécu « le jour de l’Eternel », jour de jugement ;
il l’a vécu sur la croix ; il a vécu l’enfer à notre place sur la croix. L’œuvre de Christ vaut pour tous
les humains qui se confient en l’Eternel, le Dieu de l’alliance de grâce.

Joël
3 v 32

32
(3–5)
Alors quiconque
invoquera le nom de l’Éternel sera délivré.

 

Oui, nous sommes délivrés pour servir l’Eternel !

 

 

Prions :

Seigneur,
je crie vers toi ; tu vois la misère des hommes ; nous sommes perdus
et inconscients du jour qui vient, du jour de ta colère. Seigneur, envoie des
prophètes qui parlent à tous les hommes ; et qu’un nouveau peuple se lève
avec ton église en prière. Donne-nous de nous repentir sincèrement, de revenir
à toi de tout notre cœur et, dans ta grâce, accueille ton peuple qui grandit.

 

 

Adorons
en chantant
(4 mn) :

Jésus merci  : https://youtu.be/KsAQwFqEV4s

 

Pour
aller plus loin :

Quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera
délivré
: https://www.egliselyongerland.org/blog/post/4419

 

 

 

 

 


[1] Cité en Rm
10.12-13

Méditation quotidienne

Samedi 11 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire 2 Rois 20

(environ 701 av
JC)

1 Rois 11 (930 avant JC)

Le roi Salomon aima
beaucoup de femmes étrangères
, outre la fille du Pharaon : des Moabites, des Ammonites,
des Édomites, des Sidoniennes, des Hittites,
2 appartenant
aux nations dont l’Éternel avait dit aux Israélites : Vous n’irez pas chez
elles, et elles ne viendront pas chez vous ; elles détourneraient
certainement vos cœurs vers leurs dieux. Ce fut à ces nations que s’attacha
Salomon, (entraîné) par l’amour.
3 Il eut
sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines ;
et ses femmes détournèrent son cœur. 4 A l’époque de la vieillesse de
Salomon, ses femmes détournèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son
cœur ne fut pas tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de
son père David
.

2 Rois 20 (environ
701 av JC)

1 En ce temps–là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète
Ésaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui et lui dit : Ainsi parle
l’Éternel : Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, tu ne vivras
plus.
2 Ézéchias tourna son visage contre le mur et pria
l’Éternel en disant :
3 De grâce, Éternel ! souviens–toi que j’ai marché
devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est
bien à tes yeux ! Et Ézéchias répandit des pleurs abondants.
4 Ésaïe, qui était sorti, n’était pas encore dans la cour
centrale, lorsque la parole de l’Éternel lui fut adressée en ces mots :
5  Retourne dire
à Ézéchias, conducteur de mon peuple
 : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu
de David, ton père : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici :
je te guérirai ; le troisième jour, tu monteras à la maison de l’Éternel.
6 J’ajouterai quinze années à tes jours. Je te délivrerai
ainsi que cette ville de l’emprise du roi d’Assyrie ;
je protégerai cette ville,
à cause de moi et à cause de David, mon serviteur.

12 En ce même temps, Berodak–Baladân, fils de Baladân, roi de
Babylone, envoya une lettre et un présent à Ézéchias, car il avait appris la
maladie d’Ézéchias.
…14  Le prophète Ésaïe vint
ensuite auprès du roi Ézéchias et lui dit : Qu’ont dit ces gens–là, et
d’où sont–ils venus vers toi ? Ézéchias répondit : Ils sont venus
d’un pays éloigné, de Babylone.
15 Ésaïe dit encore : Qu’ont–ils vu dans ta maison ?
Ézéchias répondit : Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison : il
n’y a rien dans mes trésors que je ne leur aie fait voir.
16 Alors Ésaïe
dit à Ézéchias : Écoute la parole de l’Éternel !
17 Voici que les jours viennent où l’on emportera à
Babylone tout ce qui est dans ta maison et ce que tes pères ont amassé jusqu’à
ce jour ; il n’en restera rien, dit l’Éternel.
18 Et l’on prendra de tes fils, qui seront sortis de toi,
que tu auras engendrés. Ils seront des eunuques dans le palais du roi de
Babylone.
21 Ézéchias se coucha avec ses pères. Son fils Manassé
régna à sa place.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

« Mets ordre à ta maison »

 

Le bilan
de la vie de Salomon était bien triste à cause de sa fin. Sa chute était une
affaire de cœur et de
mésalliances.
Il aurait dû être un homme selon le cœur de l’Eternel, en alliance exclusive
avec Lui. Et en tant que christ (celui qui a reçu l’onction), il aurait
sûrement dû démontrer un amour fidèle envers son
épouse.

Le roi Salomon aima plusieurs femmes étrangères qui le détournèrent de Dieu.

Les
mauvaises alliances nous détournent de Dieu pour nous attacher aux idoles.
Notre adoration et notre alliance avec Dieu se diluent et se perdent.

Après
la mort de Salomon, le royaume s’est divisé en 2 car le fils de Salomon a
écouté de mauvais conseillers (ceux qui avaient grandi avec lui) plutôt que les
anciens.
Le royaume du nord (10 des 12 tribus) était connu sous le nom
d’Israël et était dirigé par Jéroboam. Après lui vinrent 19 autres rois – tous
jugés comme « mauvais » dans les livres de 1 et 2 Rois. Le royaume du nord a alors été
« emporté » en exil par l’invasion des Assyriens.

Le royaume du sud (les tribus de Juda et de
Benjamin) était connu sous le nom de Juda et était dirigé par Roboam. Après lui
vinrent aussi 19 rois. Ils ont fait légèrement mieux que leurs cousins du nord
mais quand même, seulement 8 d’entre eux étaient jugés « bons ». Et
un jour eux aussi ont été « emportés » en exil par l’invasion des
Babyloniens.

 

Notre
expression du jour arrive environ 200 ans après le règne de Salomon. Ezéchias
était le roi de Juda 13 générations après Salomon. Il commença à régner à l’âge
de 25 ans, mais seulement 4 ans plus tard,
Ézéchias tomba gravement
malade. Et Esaïe lui dit : « Ainsi a dit l’Éternel: Mets ordre à ta maison
; car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. »
(2 Rois 20:1)

Ezéchias supplie l’Eternel et reçoit la
réponse positive de Dieu par le prophète.

On
réalise combien cette guérison était cruciale. Ce n’est pas seulement Ezéchias
qui a été sauvé de la mort. Il lui fut donné de vivre 15 ans de plus mais quand
il mourut, son fils, Manassé, n’avait que 12 ans. Nous réalisons soudain que
quand il était tombé malade, Ezéchias n’avait pas d’enfant. S’il était mort, le
germe de David serait mort avec lui.

Et
donc l’Eternel relève le germe de David. Pour le bien de la maison de
l’Eternel, Il est miséricordieux et épargne Ezéchias. Mais seulement pour 15
ans.

 

Assez
tôt, Ezéchias mourrait certainement ! Et sa maison devra être « mise en
ordre » encore. Comme le serait celle de ses enfants après lui. Alors que
nous considérons la lignée des rois, nous pouvons penser que ce sont ces hommes
qui règnent. Mais non – c’est la mort qui règne. Même Jésus, le Germe de David,
ira à la mort. Mais Sa mort est la Mort tuant la mort. Et Sa résurrection est
la Vie donnant la vie.

 

Ainsi,
nous, comme Ezéchias, devrions être prêts pour la mort. Nous irons par le
chemin commun à toute la terre. Mais nous ne « mettrons ordre à notre
maison » ni avec crainte, ni avec fatalisme, mais dans la foi. Nous nous
confierons au Roi Ressuscité qui dit : « parce que je vis, vous vivrez
aussi. » (Jean 14:19)

 

Prions :

Seigneur, permets-nous de mettre de l’ordre dans nos
maisons, de t’être fidèle dans les petites choses comme dans les grandes.
Montre-nous quelles sont nos mauvaises alliances et donne-nous le courage de
couper nos mauvais liens. Que le germe que tu as planté en nous ne soit pas
étouffé mais qu’il grandisse pour que ton règne vienne.

 

 

Adorons
en chantant
(1 mn) :

AEC 414 Si
mon peuple s’humilie :
https://youtu.be/AF46gok0bws

 

Si ton
peuple (3 mn) :
https://youtu.be/eSEp4QWADK8

 

 

Pour
aller plus loin :

Quelle est votre réponse : https://www.egliselyongerland.org/blog/post/2477

 

 

 

 

Méditation quotidienne

Vendredi 10 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Proverbes
31

(environ 930 av
JC)

 

10
Qui trouvera une femme de valeur ?
Son prix dépasse beaucoup celui des perles.

11
Le cœur de son mari a confiance en elle, et le bénéfice ne manquera pas.
12
Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.
13
Elle se procure de la laine et du lin et travaille d’une main joyeuse.
14 Elle
est comme un navire marchand, elle amène son pain de loin.
15 Elle
se lève lorsqu’il fait encore nuit, elle donne la nourriture à sa maison et ses
instructions à ses servantes. 16  Elle
réfléchit à un champ et elle l’acquiert ; du fruit de son travail elle
plante une vigne.
17
Elle met à ses reins la force comme ceinture et elle affermit ses bras.
18 Elle
sent que ce qu’elle gagne est bon ; sa lampe ne s’éteint pas pendant la
nuit.
19 Elle met la main à la quenouille, et
ses doigts tiennent le fuseau.
20 Elle
ouvre ses mains pour le malheureux, elle tend la main au pauvre.
21 Elle
ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de
cramoisi.
22 Elle
se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

23  Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il siège avec les anciens du
pays.
24 
Elle fait des chemises et les vend, elle livre des ceintures au
marchand.
25 
Elle est revêtue de force et de
dignité, elle se rit de l’avenir.
26
Elle ouvre la bouche avec sagesse, et un enseignement bienveillant est sur sa
langue.
27
Elle surveille la marche de sa maison, elle ne mange pas le pain de paresse.
28
Ses fils se lèvent et la disent heureuse ; son mari (se lève) et lui donne
des louanges :
29
beaucoup de filles ont une conduite de valeur ; mais toi, tu les surpasses
toutes.
30
La grâce est trompeuse et la beauté vaine ; la femme qui craint l’Éternel
est celle qui sera louée.
31 Donnez–lui
du fruit de son travail, et qu’aux portes ses œuvres la louent.

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

Méditation
inspirée par « Sagesse de Dieu pour la vie, chaque jour de l’année »,
Tim et Kathy Keller, 2019

 

« Dame
sagesse »

 

Ce chapitre 31 est un chapitre qu’il est
difficile de méditer aujourd’hui car il va à l’encontre de toute la pensée de
notre temps et il est considéré par les consciences de notre génération comme
ridicule. Il devient rare de parler ainsi même dans l’Église. C’est dire
combien notre conscience est fortement influencée par l’esprit du temps. On
trouve même parmi les croyants des modèles de relations conjugales, des modèles
de femmes qui ressemblent davantage à ce que les feuilletons de la télévision
nous apprennent qu’au modèle présenté dans la Bible.

Alors nous sommes exposés à de nombreux
pièges. Calqués constamment sur la mentalité ambiante, nous ne discernons plus
dans nos consciences en quoi nous nous écartons de la pensée de Dieu qui est
éternelle.

 

Qui est cette femme de valeur ?

Elle
est une personne forte, courageuse et vaillante (comme un soldat), digne de
considération. Elle est comme Ruth, la Moabite : travailleuse et fidèle en
toutes circonstances.

Bien
plus, elle jouit d’un pouvoir, d’une liberté d’action et d’initiative
clairement exprimés tout au long du chapitre 31. Elle est la maîtresse de
maison et nous devons reconnaître cette forme d’autorité qui lui est confiée.
Ainsi elle reçoit les louanges de son mari.

Cette femme idéale met en lumière les
échecs de Salomon ; en effet, il a écrit une grande partie de ce livre des
Proverbes tout en échouant lui-même à vivre ce qu’il exposait à son fils. Par
exemple, Salomon exhorte son fils à être comblé avec la femme de sa jeunesse
(Pr 5.18), mais il échoue en tant que mari en multipliant pour lui-même les
femmes et les concubines (1 Rois 11.3). Salomon donne à son fils des
instructions sur la sagesse, comment être un roi sage, mais, en s’alliant avec
des femmes étrangères, il est allé à la recherche de dieux étrangers, il échoue
en tant que père (1 Rois 11.1-12) ; il n’a pas laissé une femme qui craint
l’Eternel, comme celle de Proverbes 31, être la maîtresse de sa maison. La
maison d’Israël va donc être dans la confusion. A cause de ses choix insensés,
l’Eternel fait conspirer ses ennemis contre lui (1 Rois 11.14-40).

Son fils écoutera ses amis d’enfance plutôt
que les sages. Le royaume sera divisé.

 

Cette
femme de valeur montre et personnifie la sagesse. L’église devrait être comme
cette épouse et s’appelée Dame sagesse. Entre Dame folie (5.1, 27 ;
9.13-18), c’est Dame sagesse (1.20-4, 9 ; 8.1-9, 12) qui a le dernier mot
à la fin du livre.

C’est
cette Dame sagesse que les hommes doivent rechercher. Elle nous oriente vers le
Messie qui a été fait sagesse pour nous, l’église (1 Cor 1.30).

 

Il
est indispensable dans notre cœur, dans notre vie, que nous nous appliquions,
non pas à nous conformer au siècle présent, mais à nous conformer à la pensée
de Dieu, à sa sagesse.

 

Prions :

 

« Seigneur, nous te demandons de
purifier nos cœurs et nos consciences de la pensée de ce monde, de la séduction
du siècle et de son mensonge. Nous acceptons cette parole, aujourd’hui
méprisée, et pourtant éternelle. Nous voulons accepter d’avoir, au milieu de ce
monde, une conduite pure et digne qui nous permette de briller en portant ta
Parole de vie. Fais de
nous, Seigneur, des hommes et des femmes qui sont un enseignement pour ceux qui
nous suivront, par la vérité, la justice et la droiture de la conduite. Nous
reconnaissons, Seigneur, que face à ta Parole, nous ne sommes pas ces hommes et
ces femmes dont le sentier est pur, car nous avons si souvent méprisé et
transgressé ta loi en négligeant notre façon de travailler pour toi, et nous
voulons te demander pardon.
Nous te remercions, Père Tout-Puissant,
parce que, selon les déclarations formelles de ton Evangile, celui qui confesse
son péché, Dieu est fidèle et juste pour le lui pardonner, et le sang de Jésus,
le Fils, purifie de toute iniquité. Nous te remercions pour ta grâce, ta
miséricorde. O Seigneur,
que notre vie soit digne de toi et que ton nom soit glorifié en toutes choses,
au nom de Jésus. Amen.

 

 

Adorons
en chantant
(5 mn) :

Jesus Christ est ma sagesse : https://youtu.be/DvDmyRTISZg

 

 

Pour
aller plus loin :

Comment bien travailler pour
Dieu :
https://youtu.be/T5cGWxe8qqI?si=WpnMKiwKIEb5oSlr

 

 

 

Méditation quotidienne

Jeudi 9 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Proverbes
2.16-17,
5.15-19,
23.22-24

(environ 930 av
JC)

 

Proverbes
2 v
1 Mon fils, si tu reçois
mes paroles, et si tu retiens en toi mes commandements
10 alors la
sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme,
11  la réflexion te gardera, la raison te
protégera
12 pour te délivrer de la voie du mal, de l’homme qui tient des
discours pervers,
13 de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture pour marcher
dans des chemins ténébreux,
14 qui se
réjouissent de faire le mal, qui mettent leur allégresse dans la perversité,
15 eux dont
les sentiers sont détournés et les routes tortueuses ;
16 pour te délivrer de la
courtisane, de l’étrangère aux paroles doucereuses,
17 qui abandonne l’ami de sa
jeunesse, et qui oublie l’alliance de son Dieu

 

Proverbes
5

15 Bois les
eaux de ta citerne, celles qui sortent de ton puits.
16 Tes sources
doivent–elles se répandre au dehors, tes ruisseaux doivent–ils couler sur les
places publiques ?
17 Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. 18 Que ta
source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse,
19 biche des amours, gazelle pleine
de grâce :
sois
en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour.
20 Ainsi pourquoi, mon fils, serais–tu
épris d’une courtisane et embrasserais–tu le sein d’une inconnue ?

 

Proverbes
23

22 Écoute ton père, lui qui t’a engendré, et ne méprise pas
ta mère, quand elle est devenue vieille.
23 Acquiers la vérité et ne la vends pas, la sagesse,
l’instruction et l’intelligence.
24 Le père du juste est vraiment dans l’allégresse, celui
qui engendre un sage en a de la joie.
25 Que ton père et ta mère se réjouissent, que celle qui
t’a enfanté soit dans l’allégresse !

 

 

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

Méditation
inspirée par « Sagesse de Dieu pour la vie, chaque jour de l’année »,
Tim et Kathy Keller, 2019

« La famille
»

 

Le mariage est une
alliance

La famille est fondée sur une alliance ; le couple
se forme et se fonde sur une alliance. L’adultère est grave parce qu’il brise cette
alliance.
Le mariage est un lien
légal scellé par des vœux publics. Il est moins la déclaration de l’amour
présent que la promesse d’un amour futur. Nos vœux nous maintiennent unis en
dépit des hauts et des bas ou de changements qui mettraient fin à une relation
normale. Sans une alliance qui nous garde ensemble, nous perdons toutes les
richesses spécifiques d’un amour durable, apte à survivre contre vents et
marées.

Dans une relation intéressée, les partenaires
disent : « Je resterai avec toi tant que notre relation m’apportera
satisfaction. » Ce qui a de l’importance, c’est le moi
plutôt que le nous. Dans une relation fondée sur une alliance, chacune
des parties impliquées dit : « Je serai là pour toi. » Jésus, notre
époux véritable, nous a aimés, non parce que nous étions aimables ou que nous
lui apportions une quelconque satisfaction, mais dans le but de nous rendre
dignes d’être aimés (Ephésiens 5:25-27). Le sage sait qu’on n’atteint pas
l’épanouissement en le recherchant comme un but en soi ; il découle de la
fidélité aux promesses faites et du service envers l’autre.

 

La sexualité est une bénédiction dans cette alliance

Proverbes
5.15-20
interdit l’adultère
mais célèbre le sexe vécu dans le cadre du mariage.
Il y a ici une joie libre
de tout sentiment de honte en ce qui concerne le plaisir sexuel, accompagnée
d’images très crues. La sexualité de la femme est comparée à un puits duquel
sort de l’eau ; du côté masculin, elle est comparée à une source. Le mari doit
être attiré par les « seins » de son épouse. « Boire
l’eau », c’est étancher le désir sexuel en faisant l’amour. En fait, 5:18 demande que la
bénédiction divine repose sur la sexualité. Tout le passage parle
respectueusement, mais sans honte mal placée, de ce sujet. Le Nouveau Testament
relève que le sexe dans le cadre du mariage est vital et n’est pas une option
(1 Corinthiens 7:2,5).

À cette époque, on
s’attendait à ce que le mari cherche son plaisir sexuel ailleurs, mais pour la
Bible, il n’y a pas deux poids, deux mesures : la sexualité de l’épouse
(« ton puits ») doit être réservée au mari et celle du mari
(« tes sources ») à l’épouse (1 Corinthiens 7:4,5) : exprimer ainsi
une autorité sexuelle égale au sein du mariage, à cette époque, était
surprenant. Mais, dans ce
cadre, le sexe peut vraiment être pratiqué sans retenue et être source de joie.

 

 

La parentalité s’exerce dans cette alliance pour une
bonne éducation

Traditionnellement,
les parents exerçaient une discipline stricte. La façon de penser contemporaine
veut qu’ils soutiennent leurs enfants et leur permettent de se découvrir par
eux-mêmes. D’après les Proverbes, leur objectif ne devrait être ni le contrôle
ni la valorisation, mais l’enseignement de la sagesse et d’une vie juste.

C’est pure folie que
d’attendre d’un enfant qu’il acquiert par lui-même la sagesse morale
intemporelle
. Ce qui rend quelqu’un
capable d’acquérir les notions du bien et du mal, ce n’est pas que ses parents
lui aient indiqué à chaque instant ce qui est bien ou mal, mais le fait même
qu’ils l’ont instruit à ce sujet.
C’est un apprentissage. S’ils ont une
conception cohérente de ces notions et tentent de la transmettre, l’enfant
développe, au moins, des facultés critiques dans le domaine moral, même s’il
rejette complètement ou en partie la vision parentale plus tard. Si les parents le laissent
simplement grandir comme un être libre et autonome, on peut parler de
maltraitance parentale. Nous devrions faire avec nos enfants ce que le Père
céleste a fait pour nous quand il a envoyé Jésus nous communiquer son
enseignement (Jean 14:24). Il l’a fait en étant un modèle d’amour et de justice,
de grâce et de vérité, de sagesse et d’obéissance.

 

 

Prions :

Seigneur,
nous ne pouvons pas dire que c’est notre beauté qui t’a séduit. Pourtant, tu as
fait une alliance éternelle avec nous. Tu es venu et tu es mort pour que nous
t’appartenions, et maintenant tu déploies une immense patience afin de nous
rendre semblables à toi. Ton alliance d’amour, c’est toute ma vie !
Enseigne-moi à pratiquer cet amour qui s’engage, que ce soit dans ma famille ou
avec mes amis.

Accorde
à ton peuple la sagesse de contempler et d’aimer la sagesse de ta création : le
cadeau de la sexualité selon ton projet.

Seigneur,
nos sociétés sont remplies d’influences différentes, diamétralement opposées
aux enseignements de ta Parole. Plus que jamais, les parents ont besoin d’être
de bons enseignants pour leurs enfants, mais comment peuvent-ils faire face à
l’influence des réseaux sociaux ? Nous avons besoin de ta sagesse et de l’œuvre
de ton Esprit dans les cœurs. Apprends-nous et conduis-nous. Amen.

 

 

 

Adorons
en chantant
(4 mn) :

Reviens à ton Dieu (Tiré de Osée 14) :

https://youtu.be/HHLB_QGcXKE?si=Euxp-p7Vkx5kGzEU

 

 

Pour
aller plus loin :

C’est quoi le don du célibat
selon la Bible ? :
https://youtu.be/etpVuSP5uCc

 

 

Méditation quotidienne

Mercredi 8 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Proverbes
18

(environ 930 av
JC)

 

Proverbes
17

17 L’ami aime en toute
circonstance, et dans le malheur il se montre un frère.

Proverbes
18

1 Celui qui
se tient à l’écart ne recherche que son désir, il se déchaîne contre toute
raison.
2 Ce n’est pas à l’intelligence que l’insensé prend plaisir, c’est
à la manifestation de ses pensées.

19 Un frère
offensé est pire qu’une ville forte, et les querelles sont comme les verrous
d’un donjon.

24 Celui qui a des amis peut
les avoir pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère.

Proverbes
19

6 Beaucoup de gens flattent
le notable, et chacun est l’ami de celui qui fait des cadeaux.
7 Tous les frères du pauvre
le haïssent ; combien plus ses amis s’éloignent–ils de lui ! Il
recherche des entretiens, mais il n’y en a pas.

Proverbes
20

6 Beaucoup de gens
proclament chacun leur bienveillance, mais un homme fidèle, qui le
trouvera ?

9 Qui
dira : J’ai rendu mon cœur sans reproche, je me suis purifié du
péché ?
[1]

 

Méditons
pour connaître Dieu et lui obéir !

Méditation
inspirée par « Sagesse de Dieu pour la vie, chaque jour de l’année »,
Tim et Kathy Keller, 2019

« Connaître
l’amitié »
[2]

 

Un ami peut être préférable à un frère,
affirmation assez surprenante dans une culture qui favorisait la famille bien
plus que la nôtre. Mais de quelle manière cela est-il possible ? Les membres de
notre famille peuvent être là pour nous, mais sans vraiment nous aimer ou nous
comprendre. Il se peut également que, durant des périodes plus ou moins
longues, nous n’ayons pas de partenaire amoureux ou de conjoint. À l’inverse, des ami(e)s peuvent être
attaché(e)s à nous année après année, plus fortement que des frères et sœurs.

Au tout début de notre vie, nous sommes
principalement façonnés par notre contexte familial. Mais pour le reste de
notre existence, nous serons largement façonnés par nos amitiés. Nous finissons
par ressembler aux personnes avec lesquelles nous passons le plus clair de
notre temps. Nous ne pouvons pas vivre sans amis. Mais souvenons-nous que
l’amitié dépend d’un effort de la volonté.
Alors
qu’une attraction érotique et les relations familiales s’imposent de
différentes façons, ce n’est pas le cas de la véritable amitié : nous devons la cultiver avec
soin, de façon intentionnelle, en passant du temps l’un avec l’autre. Dans une
société activiste comme la nôtre, c’est quelque chose de difficile à mettre en œuvre.

 

Quelles sont les caractéristiques d’un(e) ami(e) ? La
première est la constance : « l’ami aime en toute circonstance »,
dans les bons comme les mauvais jours. En 19:6,7 figure un rappel douloureux :
la plupart des relations sont nouées par intérêt.
Certains
cherchent le contact avec d’autres pour les avantages économiques, sociaux ou
émotionnels qu’ils peuvent en tirer. Quand l’autre devient pauvre ou n’est plus
utile, ces soi-disant amis lui tournent le dos et l’évitent. « Celui qui a
beaucoup de compagnons les a pour son malheur » (18:24) : il y a des gens qui ne sont pas
vraiment des amis.

Des amis sont
pr
ésents
à nos côtés dans les moments cruciaux, quand nous n’avons rien à leur donner.
Pour eux, nous ne sommes pas un moyen d’obtenir quelque chose : nous sommes
aimés pour ce que nous sommes. De plus, la constance implique la disponibilité
. Même
quand ce n’est pas le bon moment, des amis sont là. Cela signifie que les meilleures amitiés prennent
du temps. Or, le temps de chacun est limité.
Ainsi, bien qu’en théorie
il soit possible d’avoir de nombreux amis, 20:6 nous ramène à la réalité : il
n’est pas possible d’en avoir un grand nombre. Consacrons davantage de temps à
ceux que nous avons.

  
Comment pouvez-vous
agir de façon plus intentionnelle pour développer vos amitiés et leur accorder
davantage de temps ?

 

Prions :

 

Seigneur Jésus, tu es devenu l’ami d’une poignée de
disciples et, grâce à ces amitiés, tu as changé le monde. Aide-moi à choisir
mes ami(e)s avec sagesse, à prendre attentivement soin d’eux (d’elles), et à
apprendre d’eux (d’elles) tout ce que je devrais pour devenir la personne que
tu m’as appelé(e) à être. Tu as pris la ferme décision d’aller à Jérusalem pour
y mourir. Quand tu y es arrivé, l’enfer s’est ligué contre toi. Pourtant, tu
n’as pas reculé mais tu es resté là, pour moi. Comment pourrais-je ne pas être
présent(e) pour mes ami(e)s quand ils (elles) en ont besoin ? Fais de moi un(e)
ami(e) fiable pour les autres, comme toi, tu l’as été pour moi. Amen.

 

 

Adorons
en chantant
(4 mn) :

AEC 413 Jésus est notre Ami suprême : https://youtu.be/WNd8apsWvFM

————-

Pour
aller plus loin :

Une parole qui produit la
vie :

https://youtu.be/macoAR_XfaU?si=RRK-82ugetxI18gg

 


[1] Il n’y a
que Jésus qui peut dire cela.

[2] Méditation
inspirée par « Sagesse de Dieu pour la vie, chaque jour de l’année »,
Tim et Kathy Keller, 2019

Méditation
quotidienne

Mardi
7 novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Proverbes 14 et 17

(environ 930 av JC)

Proverbes 14

10 Le cœur connaît sa propre
amertume, et un étranger ne saurait partager sa joie. …
13 Au milieu même du rire le
cœur peut souffrir, et, à la fin, la joie peut devenir chagrin.
16 Le sage a
de la crainte et s’écarte du mal, mais l’insensé s’emporte, il est plein
d’assurance.

17 Celui qui est prompt à la colère
fait des stupidités
, et l’homme qui a de mauvaises pensées s’attire la
haine.

29 Celui qui est lent à la
colère a une grande intelligence, mais celui qui est prompt à s’emporter
proclame sa stupidité.

30 Un cœur calme est la vie
du corps, mais la jalousie est la carie des os.

 

Proverbes 17

22 Un cœur joyeux est un
bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os.

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

Méditation inspirée par « Sagesse de
Dieu pour la vie, chaque jour de l’année », Tim et Kathy Keller, 2019

« Comprendre nos émotions »

 

La
personne tout entière

Bien avant la médecine moderne et la
psychologie, les Proverbes ont enseigné que le bien-être émotionnel est
intimement lié à la santé et au bien-être en général. Or, de nos jours, la
spécialisation et la bureaucratisation font que le médecin, le psychiatre, le
travailleur social et le serviteur de Dieu finissent par traiter chacun un
aspect isolé de la personne, sans chercher à la considérer dans son ensemble ni
à se consulter les uns les autres.

Le
pasteur britannique Richard Baxter savait, au 17
ème siècle déjà, que la dépression pouvait avoir pour origine
une cause physiologique, un traumatisme émotionnel, une culpabilité morale ou
un combat spirituel contre des puissances démoniaques. Il n’avait aucune
formation scientifique moderne. Il savait cela grâce à l’ensemble des Ecritures
et plus précisément grâce aux Proverbes. La sagesse divine refuse de réduire la dépression à une
seule cause. Elle n’a pas qu’une simple cause chimique, ou une simple cause
morale ou une simple cause spirituelle. Toutes les dimensions de notre nature
humaine sont impliquées.
Il est stupide de restreindre la solution à :
« Prenez un comprimé » ou à « Repentez-vous ».

 

La maturité émotionnelle est intimement
liée à la maturité relationnelle et à la maturité spirituelle.

 

Avez-vous déjà adopté une approche trop
simpliste ou trop réductrice face à un problème complexe, touchant à la fois
les domaines physique, émotionnel et spirituel ?

 

 

Prions :

 

Seigneur, en tant qu’individu de
l’époque moderne, j’aime les solutions rapides aux problèmes que je peux
trouver dans une petite vidéo sur YouTube. Mais le monde que tu as créé a bien
plus de dimensions que l’on ne peut imaginer. Aide-moi à faire preuve de
patience, à rechercher ta sagesse, recevoir de nombreux conseils et à dépendre
de toi pour progresser dans la résolution de mes problèmes. Amen.

 

 

Adorons en chantant (4 mn) :

AEC 266 Rendons gloire à Dieu notre Père :
https://youtu.be/f5740ZJX6yM

————-

Pour aller plus
loin :

Proverbes 13 L’influence de nos fréquentations
:

https://youtu.be/OA5aoOtYoDg?si=W9jKKIH_XD4ALFG2

Méditation
quotidienne

Lundi
6 novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Proverbes 7

(environ 930 av JC)

6 J’étais à la fenêtre de ma
maison et je regardais du haut de la croisée.
7 
J’aperçus parmi les stupides, je
remarquai parmi les jeunes gens, un garçon dépourvu de sens
.
8 Il
passait dans la rue, près du coin (où se tient une femme), il se dirigeait
lentement du côté de sa demeure :
9 c’était au
crépuscule, pendant la soirée, au moment de la nuit et de l’obscurité.
10  Et voici que vint à sa rencontre une femme
ayant la mise d’une prostituée et la ruse dans le cœur.
11 
Elle était bruyante et effrontée ses pieds ne restaient pas dans sa
maison ;
12 
tantôt dans la rue, tantôt sur les places et près de tous les coins, elle était aux aguets.
13 
Elle le saisit, l’embrassa et d’un air
insolent lui dit :
14  je
devais un sacrifice de communion, aujourd’hui j’ai accompli mes vœux.
15  C’est pourquoi je suis sortie au–devant de
toi pour te rechercher, et je t’ai trouvé.
16  J’ai garni mon lit de couvertures, de tapis
de fil d’Égypte ;
17  j’ai
parfumé ma couche
de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. 18 
Viens, enivrons–nous de volupté jusqu’au matin, livrons–nous aux plaisirs de l’amour.
19  Car mon mari n’est point à la maison, il est parti pour un voyage
lointain ;
20 
il a pris avec lui la bourse avec l’argent, il ne reviendra à la maison
que le jour de la pleine lune.
21 
Elle le fléchit par son savoir–faire,
elle l’entraîna par ses lèvres doucereuses.
22  Il se mit tout à coup à la suivre, comme le
bœuf qui va à l’abattoir
, comme un fou qu’on lie pour le châtier, 23 
jusqu’à ce qu’une flèche lui perce le foie, comme l’oiseau qui se
précipite dans le filet, sans savoir que c’est au prix de sa vie.

24 Et maintenant, mes fils,
écoutez–moi et soyez attentifs aux paroles de ma bouche.
25 
Que ton cœur ne se détourne pas pour suivre une telle femme, ne t’égare
pas dans ses sentiers.

 

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

Méditation inspirée par « Sagesse de
Dieu pour la vie, chaque jour de l’année », Tim et Kathy Keller, 2019

« Comprendre la tentation »

Une
façon de penser magique

Prov
7 décrit un adultère et montre, par ce procédé de type théâtral, comment le
cœur finit par céder à la tentation. Au début du rendez-vous, la femme affirme
à son amant potentiel qu’elle a accompli ses vœux religieux en faisant un
sacrifice de communion dans le temple (voir Lév 3:1-7). Il s’agit d’un repas
que plusieurs personnes peuvent prendre ensemble. Elle déclare, en somme :
« J’ai prié et j’ai offert un sacrifice à Dieu. Viens maintenant chez moi
pour finir d’accomplir le rituel religieux. Et puisque mon mari n’est pas à la
maison (7:19), nous pouvons faire l’amour. » Dit de manière plus crue : « Après avoir fini de prier et pris du temps à part avec Dieu, nous
pourrons commettre un adultère ! ».
La déconnexion
entre la confession publique de la foi et la manière dont cette femme se
comporte en privé est étonnante, mais elle est, malheureusement, répandue.

Elle a échangé un
engagement de disciple authentique contre une conception magique de la foi, où
Dieu ressemble plus à une idole qu’il suffit d’apaiser par différents rituels.
Nous avons besoin d’apprendre que l’obéissance inconditionnelle est le seul sacrifice
raisonnable, à la lumière de tout ce que Dieu a accompli pour nous
(Rom 12:1,2).

 

Pouvez-vous
discerner en vous un domaine où il y a une déconnexion entre la foi que vous confessez
publiquement et votre vie privée ?

 

La tentation est aussi un processus

Il y a des étapes dans
le processus de la tentation. La première, c’est la rationalisation
(7:14). Ici, les
amants mangent ensemble un sacrifice de communion. Il faut qu’ils trouvent un moyen de réconcilier l’adultère avec l’image
de gens bien sous tous rapports qu’ils ont d’eux-mêmes.
Il y a de nombreuses manières de le faire. Un homme surmené
attiré par une femme qui n’est pas son épouse va se dire : « Après tous les sacrifices que j’ai faits, je mérite bien ça. »

La deuxième
étape nous pousse à croire à une promesse exagérée
. La femme dit, en somme : « Tu es le type d’homme que
j’ai cherché pendant toute ma vie. » Cette affirmation contient la promesse
d’une sorte de plénitude d’ordre cosmique qu’aucune autre rencontre sexuelle ne
pourrait apporter. La troisième étape est celle de la stimulation des sens :
les parfums, les regards
déclenchant l’excitation physique (« j’ai
parfumé mon lit…enivrons-nous d’amour »). À ce moment-là, freiner brutalement et
dire non est pratiquement impossible.
Il est impossible d’échapper
complètement à toute tentation. Néanmoins, selon des propos attribués à Martin
Luther : « Même si vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de tourner
au-dessus de votre tête, vous pouvez les empêcher de faire un nid dans vos
cheveux. » Nous devons mettre un terme à une situation avant qu’elle ne nous
échappe.

 

Prions :

 

Seigneur, j’en suis
arrivé à voir qu’il y a des domaines de ma vie où je me déconnecte tout
simplement de ma foi en toi.
J’agis alors comme si tu n’existais pas. Seigneur, tu as
demandé à tes disciples, à Gethsémané, de veiller et prier afin de ne pas
tomber dans la tentation, mais ils ne l’ont pas fait. Aide-moi à discerner les toutes premières étapes du processus de
tentation, que ce soit pour la paresse, l’indifférence, la convoitise,
l’orgueil, la colère ou la cupidité. Je pourrai
ainsi me détourner du péché avant de perdre tout contrôle. Amen.

 

Adorons en chantant (6 mn) :

Que faut il
faire :
https://youtu.be/tuRIJxP7XrM

————-

Pour aller plus
loin :

Veillez et priez : https://youtu.be/xCNNoStG45o?si=yve-ryttkchS3A_D

Méditation
quotidienne

Dimanche
5 novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Proverbes 1

(environ 930 av JC)

1 Proverbes de Salomon, fils
de David, roi d’Israël,
2 pour connaître la sagesse et l’instruction, pour
comprendre les paroles de l’intelligence,
3 pour recevoir
l’instruction du bon sens,
justice, équité et droiture, 4 pour
donner aux simples de la prudence, au jeune homme de la connaissance et de la
réflexion.
5 Que le sage écoute, et il
augmentera son savoir, et celui qui est intelligent acquerra l’art de se
conduire,
6 pour comprendre un proverbe ou une sentence, les
paroles des sages et leurs énigmes.

7 La crainte de l’Éternel est le commencement de la
connaissance ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction.
8 Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et
ne rejette pas l’enseignement de ta mère ;
9 car c’est un gracieux
ruban pour ta tête, ce sont des colliers pour ton cou.
10 Mon fils,
si des pécheurs veulent te séduire, n’accepte pas. …
20 La Sagesse
crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places 
21 Elle (la
sagesse) crie à l’entrée des lieux bruyants ; A l’entrée des portes, dans
la ville, elle prononce ses paroles :
22 Jusques à quand, vous qui manquez d’expérience, aimerez–vous la
stupidité ? Jusques à quand les moqueurs
se plairont–ils à la moquerie, et les insensés
haïront–ils la connaissance ?
23 Revenez pour (écouter) mes
réprimandes ! Voici que je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai
connaître mes paroles
… … 32 … l’égarement des stupides les tue, et l’insouciance des
insensés les perd ;
33 Mais celui qui m’écoute aura la sécurité dans sa demeure, Il
vivra tranquille sans craindre le malheur.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

Méditation inspirée par « Sagesse de
Dieu pour la vie, chaque jour de l’année », Tim et Kathy Keller, 2019

« Connaître la sagesse ; en quoi
consiste la sagesse ? »

 

Un
proverbe (hébreu : masal) est un
dicton poétique, concis, interpellant, incitant à la réflexion et porteur d’une
vérité exprimée en quelques mots. Souvent ils n’expriment qu’une facette d’un
propos et doivent être rapprochés d’autres proverbes traitant du même sujet,
pour une vision complète. Il s’agit d’observations quant au fonctionnement de
la vie. Leur objectif est de nous permettre de nous connecter de façon
appropriée à la réalité, en nous poussant à une réflexion approfondie et
soutenue. Mieux vaut le méditer pour savourer toute la douceur de la révélation
qu’il contient.

 

Dès le
commencement des Proverbes, le chemin de la sagesse est tracé :
l’adoption, la famille est le lieu par excellence de l’instruction. Le Père
c’est Dieu qui nous instruit par sa Parole ; la mère, c’est aussi l’église
qui est l’épouse de Christ.

 

La
sagesse n’est pas réservée aux « penseurs professionnels », elle est
appelée à s’incarner au quotidien. Elle nous aide à savoir comment agir et
réagir quand un enfant rentre de l’école avec un œil au beurre noir, que nous
trouvons de l’argent de façon inattendue ou que nous perdons notre emploi.
Comment faire pour ne pas aggraver la situation ? La sagesse nous guidera,
à mesure que nous grandirons dans la connaissance et l’image de Jésus, sagesse
incarnée.

 

Dans quel
domaine devez-vous le plus grandir en sagesse ?

 

Tout au
long des Proverbes, la stupidité apparaît comme le contraire de la sagesse,
c’est la marque des gens tellement habitués à vivre déconnectés de la réalité
qu’eux-mêmes et leur entourage mènent une vie misérable ; ils sont
incapables de voir les limites inhérentes à la réalité, ils les ignorent et
s’étonnent ensuite de sombrer. Ce n’est pas la capacité intellectuelle, mais
l’attitude qui détermine notre capacité à devenir sage ou stupide.

 

La
stupidité peut revêtir différentes formes :

1.  La moquerie

La racine du caractère du stupide est
un orgueil démesuré qui ne supporte pas de se soumettre à qui que ce soit (Prov 21.24 : Le moqueur est un homme
arrogant et hautain qui agit poussé par un orgueil démesuré
).
La
stratégie du moqueur consiste à tout remettre en question ; il prétend
tout savoir
. Certes,
il peut être légitime de faire preuve de sens critique mais s’asseoir en
compagnie des moqueurs (Ps 1.1) c’est faire du cynisme et du mépris une
réaction habituelle. Cela nous rend insensibles et empoisonne nos relations.
Notre ère postmoderne encourage la déconstruction, et internet facilite la
propagation des moqueries et des railleries, rendant impossible tout discours
raisonnable. Il nous faut
donc résister à l’énorme pression culturelle qui nous encourage à la moquerie
et à l’insoumission. Quel contraste avec Jésus ! « Il ne contestera
pas, il ne criera pas … il ne cassera pas le roseau abîmé et n’éteindra pas la
mèche qui fume encore. » Mat 12.19-20.

 

2.  Le manque d’expérience

Celui qui
manque d’expérience est déconnecté de la réalité par sa naïveté (son
optimisme), il est facilement influencé et manipulé par des idéologies ou des
personnes. Tel un enfant,
il se laisse impressionner par le spectaculaire ; il éprouve un tel besoin
d’approbation qu’il devient la proie de fortes personnalités aptes à lui
procurer ce sentiment. Il se laissera facilement séduire. On peut être cultivé
selon les critères de ce monde et cependant manquer d’expérience.

 

3.  L’obstination

Le trait principal des stupides ce sont
leurs opinions bien arrêtées ; sages à leurs propres yeux, ils sont
incapables d’apprendre ou de se laisser corriger.

Nous
réagissons tous de façons différentes face à la difficulté, cependant les
obstinés laisseront toujours leur caractère principal influencer obstinément
leur réaction.

Par
exemple, l’anxieux de
nature réagira toujours avec beaucoup d’inquiétudes en pensant que c’est la
réaction juste ; il en sera de même du violent qui réagira avec
agressivité ou de l’optimiste qui pensera que la meilleure façon d’agir est de
prendre les choses positivement sans regarder à ce qui est gravement négatif. Par
nature, nous sommes obstinés et manquons de sagesse.  Si les parents n’interviennent pas, le
tempérament naturel des enfants domine, ils n’apprennent pas à agir avec
sagesse face à des situations où leur manière naturelle de réagir est
inappropriée, voire mortelle. Le Seigneur nous éduque dans sa sagesse :
pour devenir sage, l’anxieux doit apprendre à se montrer plus courageux, le
téméraire plus prudent et l’enthousiaste chronique à réfléchir. En Jésus
seul, nous avons l’exemple du sage qui réagit toujours de manière appropriée,
démontrant une sagesse parfaite.

 

Prions :

 

Seigneur, si souvent mon cœur ne veut pas faire face à la réalité telle
qu’elle se présente. Dans ce monde déchu, la réalité est à la fois merveilleuse
et terrible. Aide-moi à la considérer telle qu’elle est à ta lumière et
apprends-moi à cheminer au sein de cette réalité avec sagesse. Aide-moi à
éviter les raccourcis que ma nature et le monde proposent pour paraître sage.
Je dépends encore trop de l’approbation des autres et je fais preuve trop
souvent d’impatience. Sauve-moi de ma stupidité. Donne-moi de ne mépriser
personne et d’avoir du respect pour tous, même quand je dois les reprendre. Ainsi
que je sache être durement touché par le deuil tout en étant rempli de
reconnaissance en contemplant ta grâce quotidienne.

 

Adorons en chantant (4 mn) :

mon fils si des pécheurs : https://youtu.be/K4tGT53A8_w

 

————-

Pour aller plus
loin :

Proverbes 1, 1-9 & 20-33 La sagesse de Dieu : https://youtu.be/6WCXFxXFP1I?si=cBOksccuWSVzPLU5

 

——————————–

Méditation
quotidienne

Samedi
4 novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Ecclésiaste

(environ 932 av JC)

chap 1

1 Paroles de
l’Ecclésiaste, fils de David, roi à Jérusalem.
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des
vanités, tout est vanité.
3 Que reste–t–il à l’homme de toute la peine qu’il
se donne sous le soleil ?”

12 Moi,
l’Ecclésiaste, je suis devenu roi sur Israël à Jérusalem.
13 J’ai pris à cœur de
rechercher et d’explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel
. 14 J’ai vu tous les ouvrages
qui se font sous le soleil ; voici que tout est vanité et poursuite du
vent
.

chap 3

1 Il y a un moment pour
tout, un temps pour toute chose sous le ciel :
2 Un temps pour enfanter et
un temps pour mourir
. 11 Tout ce qu’il a fait est beau en son temps, et
même il a mis dans leur cœur (la pensée de) l’éternité, bien que l’homme ne
puisse pas saisir l’œuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin.

chap 7

2 Mieux vaut aller dans une
maison de deuil que d’aller dans une maison de festin, dans celle–là se trouve
la fin de tout homme, et le vivant en prend conscience….
9 Ne te presse pas d’être
mécontent dans ton esprit
, car le mécontentement repose dans le sein des
insensés.
10 Ne dis pas : D’où vient que les jours
d’autrefois étaient meilleurs que ceux–ci ? Car ta question ne
proviendrait pas de la sagesse.”

14 Au jour du
bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait
l’un exactement comme l’autre, de telle sorte que l’homme ne découvre rien de
son avenir.

20 Certes, il n’y a sur la terre point d’homme juste
qui fasse le bien et qui ne pèche pas.

Chap 8

11 Parce qu’une sentence contre une mauvaise action
n’est point exécutée promptement, le cœur des humains au–dedans d’eux est
rempli du désir de faire le mal.

 

 

chap 9

Voici un mal parmi tout ce
qui se fait sous le soleil ; c’est qu’il y a pour tous un même sort.

chap 12

1 Mais souviens–toi de ton
créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours du malheur
viennent et que les années soient proches, dont tu diras : je n’y trouve
aucun agrément ;
2 avant que s’obscurcissent le soleil et la
lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie.
3 Ce jour–là les gardiens de
la maison tremblent, les hommes vaillants se courbent … car l’homme s’en va
vers sa demeure éternelle…

13 Écoutons la conclusion de
tout le discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là tout
l’homme.
14 Car Dieu fera passer toute œuvre en jugement, au
sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.

 

Méditons pour connaître Dieu
et lui obéir !

Méditation inspirée du livre « Le salut de la Genèse à
l’Apocalypse », Kérygma

« Jouir
des dons de Dieu
»

 

S’efforçant de trouver une
raison de vivre, l’Ecclésiaste « prend à cœur de rechercher et d’ex­plorer par
la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel » (1.13). Guidé par la sagesse, il
se livre à un certain nombre d’expériences pour tenter de découvrir le sens de
la vie (2.3).

L’auteur accepte sans
faiblir les conclusions parfois pénibles aux­quelles il arrive :
Tout est vanité.

La sagesse que donne l’expérience permet-elle à l’homme
de découvrir un sens à sa vie ? « Non ! » répond l’Ecclésiaste. En dernière
analyse, toute cette sagesse n’est que vanité, car elle ne peut pénétrer le
grand mystère qui enveloppe les voies de Dieu. D’ailleurs, puisque Dieu est le
maître absolu de toutes choses, la sagesse de l’homme ne peut l’éclairer sur le
sens de la vie.

Ce que conteste l’Ecclésiaste, c’est la tentative de
l’homme de découvrir par sa sagesse la raison de toutes choses. Il porte sur
cette tentative un verdict définitif : « Vanité des vanités ! tout est vanité »
(1.2).

L’Ecclésiaste fait volontiers appel au caractère inéluc­table
de la mort pour mettre en évidence cette vanité. La mort illustre, plus que
tout autre chose, la précarité des activités ou des possessions des hommes. La
mort projette partout son ombre.
Elle est la grande
niveleuse et se moque bien de toutes les prétentions humaines. Tout arrive
également à tous ; même sort pour le juste et pour le méchant. Que faire
puisque la mort efface toutes les distinctions humaines ? La vie a-t-elle
encore une valeur quelconque ? Le conseil de l’Ecclésiaste est le suivant : Impliquez-vous ! Vivez ! Trouvez
votre bonheur dans ce que vous mangez et dans ce que vous buvez, dans de ce qui
vous revêt, dans votre mariage, dans votre travail !
(9.7-10). Puisque la sagesse ne
peut permettre de découvrir le sens de la vie, mieux vaut jouir des moments de
bonheur que Dieu accorde. Et il faut en particulier bien vivre sa jeunesse, car
la vie est courte (12.1).

 

Un temps pour tout

En dépit de son
enseignement d’apparence démorali­sante, l’Ecclésiaste est loin d’affirmer que
le monde vit dans la confusion. Il est convaincu que Dieu, mystérieuse­ment, dirige tous les
événements.

Dieu fait toutes choses belles en son temps.

Il y a un temps pour tout :

 « un temps pour enfanter et un temps pour
mourir », permet de saisir la pensée de l’Ecclésiaste. L’homme n’est pas plus maître de l’heure de sa
naissance que de l’heure de sa mort. Dieu est maître des « temps ».
Si
l’homme propose, c’est lui qui dispose. Tous les événements de notre vie – y
compris notre naissance et notre mort – se déroulent sui­vant le plan immuable
de Dieu. Cette réalité ne
doit pas nous démoraliser, mais nous pousser, au contraire, à nous réjouir de
ce que Dieu nous accorde au temps convenable. Tout est prévu dans son plan.

Si seulement nous pouvions le connaître ! Mais nous ne le pouvons pas. Il est
trop bien caché. « Ce qui existe est loin, profond, profond, qui peut l’at­teindre
? » (7.24).

Ce caractère secret du plan de Dieu empêche l’Ecclésiaste
de découvrir le sens de sa vie, aussi a-t-il l’impression de vivre en côtoyant
perpétuellement un abîme d’absurdité.

A la fin de son livre,
l’Ecclésiaste reprend le thème qui lui tient le plus à cœur : « Vanité des
vanités… Tout est vanité » (12.8). « Vanité » traduit un mot hébreu qui signi­fie
« souffle ». La vanité ressemble au souffle de l’homme par un petit matin
froid. On le voit un instant, puis il dis­paraît. Il n’a ni consistance, ni
permanence.

Mais, contrastant totalement avec les ténèbres de cette
vie de vanité, resplendit, à la toute première page du Nouveau Testament, la
lumière de Dieu : un ange du Seigneur annonce la naissance de Jésus.

 

Prions :

Seigneur de tout
l’univers, apprends-moi à jouir de tes dons afin que je t’honore. Apprends-moi
à te laisser m’humilier pour apprendre ma vanité et reconnaître ta grandeur. Apprends-moi
à ne trouver le sens de ma vie qu’en toi, mon Dieu, mon Roi.

 

 

Adorons en chantant (4 mn) :

« Dieu fait toute chose » : https://youtu.be/dW91WooV6I4

 

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Pour aller plus
loin :

la souffrance : https://youtu.be/FzmCZvu85PY?si=10ZTXe4rweM9FccD

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Méditation
quotidienne

Vendredi
3 novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Psaume 103   

(environ 1000 av JC)

Bénis l’Eternel, mon âme ! Que tout ce qui est en moi
bénisse son saint nom !
 

2 Bénis l’Eternel, mon âme, et n’oublie aucun de
ses bienfaits !

3 C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, qui
guérit toutes tes maladies. 
4 C’est lui qui délivre ta vie de la tombe, qui te
couronne de bonté et de compassion.
5 C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,
qui te fait rajeunir comme l’aigle.

6 L’Eternel fait justice, il fait droit à tous
les opprimés. 
7 Il a fait connaître ses voies à Moïse, ses hauts faits
aux enfants d’Israël. 
8 L’Eternel fait grâce, il est rempli de
compassion
, il est lent à
la colère et riche en bonté. 
9 Il ne conteste pas sans fin, il ne garde pas
éternellement sa colère.
10 Il ne nous traite pas conformément à nos
péchés, il ne nous punit pas comme le mériteraient nos fautes, 
11 mais autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ; 
12 autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il
éloigne de nous nos transgressions.

13 Comme un père
a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le
craignent, 
14 car il sait de quoi nous sommes faits, il se
souvient que nous sommes poussière.

15 L’homme ? Ses jours sont comme l’herbe, il
fleurit comme la fleur des champs : 
16 lorsqu’un vent souffle sur elle, elle
disparaît, et la place qu’elle occupait ne la reconnaît plus.

17 Mais la
bonté de l’Eternel dure d’éternité en éternité pour ceux qui le craignent
,
et sa justice demeure pour les enfants de leurs enfants, 
18 pour ceux qui
gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les mettre en
pratique.

19 L’Eternel
a établi son trône dans le ciel, et son règne domine tout l’univers.

20 Bénissez
l’Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants et forts et qui exécutez ses
ordres en obéissant à sa parole ! 
21 Bénissez
l’Eternel, toutes ses armées, vous qui êtes ses serviteurs et qui faites sa
volonté !
22 Bénissez
l’Eternel, vous, toutes ses œuvres, dans tous les lieux où il domine ! Bénis
l’Eternel, mon âme !

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

 « Il
fleurit comme la fleur des champs »

Le Psaume 103 offre un contraste entre
la vie d’un homme et l’amour de Dieu. L’une est fragile et courte, l’autre est
éternel et immuable.

 

L’actrice
dans son grand rôle, l’athlète qui bat des records, le musicien avec le monde à
ses pieds – ils sont comme des présentations florales époustouflantes.
Débordant de vie, ils brillent et nous réjouissent. Ils reflètent la gloire de
la Parole, leur Créateur. Mais juste un coup de vent – et ils ne sont plus.

 

Aussi
rapidement que les saisons qui changent, l’actrice perd sa beauté, l’athlète
est blessé, le musicien devient sourd et le monde continue. Et si vite, ces corps seront du
compost pour les fleurs auxquelles leurs vies ont ressemblé.

 

Ainsi est l’éphémère et florissante vie
de l’homme.

 

Mais – le verset 17
continue – la bonté de l’Eternel dure d’éternité en éternité pour ceux qui le
craignent.
Quelle affirmation ! Bien
qu’inconsistants, nous
appartenons à une réalité éternelle. Bien que nous soyons des jacinthes
sauvages se fanant, nous connaissons un amour miséricordieux
qui dure à jamais.

 

Mais
as-tu remarqué que cet amour dure, pas seulement dans le futur,
mais il est « d’éternité » ? L’amour de Dieu ne préserve pas
les craignants-Dieu durant l’éternité. Il est sur les craignants-Dieu depuis toute éternité.

 

Comment
est-ce possible ?

 

Je
n’existais pas de toute éternité. Comment
l’amour de Dieu peut-il être sur moi dans
l’éternité passé ?

 

Voici
la réponse sidérante de la Bible : Dieu le Père m’aime avec le même amour
qu’Il aime Son Fils éternel, Christ. Seul
Christ peut avoir été aimé « d’éternité en éternité. »

Si un tel amour est sur moi, c’est seulement parce que je suis rentré dans
l’amour de Dieu pour Christ.

Quand le Fils prit chair, Il nous
attira dans Sa vie. Les craignants-Dieu (un autre nom pour croyants) deviennent
incorporés dans Christ, et, en Lui,
nous sommes réellement et éternellement en sécurité. Maintenant que nous sommes
en Jésus, l’amour de Dieu pour nous n’est pas
comme Son amour pour Jésus. L’amour de Dieu pour nous n’est pas basé sur Son amour pour Jésus. L’amour de Dieu pour nous est Son amour pour Jésus. Nous sommes si
identifiés à Christ que nous sommes aimés par Dieu en tant
que
Fils éternel. En Christ nous
partageons quelque chose d’incassable, d’immuable et de rien de plus
merveilleux – l’amour éternel de Dieu.

 

Ceci est incroyable. Des plantes
périssables comme nous peuvent être greffées dans la vraie Vigne, Jésus Christ.
En Lui, nous participons à la vie divine dans un amour sans commencement et
sans fin.

 

C’est pourquoi nous parlons à notre âme
pour l’orienter dans la louange : Bénis l’Eternel, mon âme !

 

 

Prions :

Seigneur, j’oublie si vite toutes tes bénédictions
et tes promesses. Ainsi je tombe dans la peur, la colère, l’inquiétude et le
découragement. Pardonne-moi et aide-moi à parler à mon âme jusqu’à ce que mon
cœur soit renouvelé.

Notre Père, ton amour pour nous est si étonnant,
si profond, si haut que notre souffle est coupé et que notre intelligence est
dépassée.

Nous t’adorons, nous contemplons ton amour qui est
ta gloire. Comment ne pas être débordant de reconnaissance avec un si grand
réservoir d’amour ?

Reçois la louange de nos cœurs !

 

 

Adorons en chantant (5 mn) :

BÉNIS L’ÉTERNEL Ô MON ÂME – Sans
nombre sont les raisons –
https://youtu.be/87mrPhS40Mg

 

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Pour aller plus
loin :
(à partir
de la 15ème minute) :

Dieu se révèle dans l’intimité avec Lui Psaume 75

Ch NICOLAS Célébration ERE
LE VIGAN 9 mai 2021 :

https://youtu.be/4O7H56n0eIM?si=uSjF-QaEVKHR0yK-

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Méditation quotidienne

Jeudi 2 novembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Psaume
32

(entre 1446 et 445 av JC)

1 Méditation de David. Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le
péché pardonné !

2 Heureux l’homme au compte de qui l’Eternel ne
porte pas le péché et qui est exempt de mauvaise foi !

3  Tant que je taisais
ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour.

4  Sur moi, le jour et
la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe
se dessèche lors des ardeurs de l’été.
Pause

5 Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai
dit : « Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai
commis. » Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute.

Pause

6 Qu’ainsi
tout fidèle te prie au temps convenable ! Si de grandes eaux débordent,
elles ne l’atteindront nullement.

7 Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, Tu m’entoures
de cris de délivrance.

Pause

8 Je t’instruirai et te montrerai
la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur
toi.

9 Ne soyez pas comme un
cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un
mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent pas de toi.

10 (Il y a) beaucoup de
douleurs pour le méchant, mais celui qui se confie en l’Éternel est entouré de
sa bienveillance.

11 Justes, réjouissez–vous
en l’Éternel et soyez dans l’allégresse ! Poussez des cris de joie, vous
tous qui êtes droits de cœur !

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

Quels
sont les obstacles à la prière ?

1)   Le temps et la discipline :

Le temps nous est donné par Dieu comme une
bénédiction.

La discipline de prendre
du temps nous manque
. Dans
notre vie, de chaque jour, nous avons besoin de trouver ou retrouver un esprit
de prière. Alors posons-nous, prenons vraiment du temps devant Dieu.

2)   Nous nous sentons incapable de prier :

Quand nous nous sentons incapable de faire
quelque chose, nous avons peur et nous ne le faisons pas. La peur nous fait
reculer.

 

3) Nous avons tellement de choses qui
encombrent nos pensées
: nos soucis, nos sentiments ou émotions : peur,
tristesse, culpabilité.

 

4) La difficulté de s’exprimer, les mots introuvables

 

5) Le
manque de vérité
: Quand, dans une relation, il manque la vérité, la relation
n’avance pas. Il faut une transparence. La prière c’est une relation
personnelle.

 

6) Le
silence de Dieu
: nous ne le voyons pas. La prière n’est possible
que par la foi. Si nous n’avons pas la foi, il est impossible, pour nous, de
prier vraiment.

 

7) Le cœur
impur

 

Dieu notre Père connaît tous nos
obstacles.  Un des plus grands dons que
Dieu nous a fait par
rapport à cela est «
 les Psaumes » afin de nous apprendre à
prier, de nous encourager, de nous instruire. Par les Psaumes, nous sommes
entraînés par le peuple de Dieu, c’est-à-dire tous ceux qui ont prié depuis des
siècles, tous ceux qui sont nos grands frères dans la foi.

Les Psaumes nous disent
que nous ne sommes pas seuls dans la prière. Nous faisons partie du peuple de
Dieu, nous sommes frères et sœurs. C’est en cela que la prière communautaire
est importante pour apprendre à prier,
pour nous entraîner à prier les uns, les
autres.

Ce Psaume 32 était le préféré de
Saint Augustin
. Ce Psaume est cité dans Romains : il annonce la
justification par la foi, la justice de Christ mis sur notre compte, le sang de
Jésus qui arrose et purifie notre âme, le pardon des péchés qui nous rend
libre, la joie du peuple de Dieu. L’accent principal du Psaume est la joie du
pardon reçu.
En cela
il est nettement différent du Psaume 51. C’est un Psaume d’action de grâce plutôt
que d’humiliation.

 

– En
guise d’ouverture : 2 béatitudes (v.1-2)

– En
guise de fin : une invitation à la joie (v.11).

 

L’homme
qui sollicite le pardon de Dieu doit ê
tre
sinc
ère,
sans tromperie et donc réellement convaincu qu’il a besoin de la grâce de Dieu.
Il a tellement besoin de la grâce de Dieu qu’il en tombe malade. Le psalmiste
impute son malaise à Dieu (v.4 ). Sa défaillance est comprise comme une
punition, une pression (la main !) exercée par Dieu pour l’amener à l’aveu du
v.5.

 

Le
psalmiste a commis une faute et il a voulu la cacher… ou l’excuser et il a vécu
une expérience de mauvaise conscience, de remords… de dé
pression.

 

Dans ce Psaume, il est dit que celui qui ne vit pas dans
la vérité devant Dieu est enfermé en lui-même, dans sa propre vie, dans ses
propres préoccupations, dans ses propres émotions. Il est aussi enfermé dans
son déni de réalité, dans son propre péché, dans sa propre sécurité
; il est plus sécurisant de ne pas entendre
la parole de Dieu qui nous dérange parce qu’elle nous dirigera dans un endroit
où nous ne voulons pas aller.
Dans
cet enfermement, il n’y a plus de force, il n‘y a que des tourments, de l‘amertume.
Puisque nous ne vivons pas en pardonné nous ne pardonnons pas. Quand l’amertume
est enfermée, comme dans un bocal, elle fermente et se transforme en haine. La
haine nous sépare des hommes. Cette expérience nous amène au désespoir jusqu’à ce
que nous trouvions la force d’avouer et d’implorer le pardon de Dieu. Alors
nous trouvons la paix

Par ce Psaume, Dieu nous
apprend une transparence relationnelle ; c’est une alliance réelle et si forte
qu‘elle chasse tout l‘air enfermé de nos vies. La lumière donne la vie, comme
la sève donne la vie à ce qui est sec.

 

Tant que le pécheur
couvre lui-même sa faute, il empêche Dieu de la couvrir par le pardon et ainsi
de lui donner la vie. Quand la faute est enlevée, c’est une vie nouvelle qui s’offre
à nous. Nous sommes délivrés de la mort. Le péché est un poids qui écrase et anéantit
la personne mais Christ est venu pour nous décharger et porter notre péché.
Quel soulagement !  C’est une alliance
vitale parce que Jésus donne sa vie.

 

Dans la détresse, n’hésitons pas à nous tourner vers Dieu,
comme le psalmiste l’a fait lui-mê
me.

 

A partir
du verset 8, le
Psaume prend un accent particulièrement de sagesse.
C’est l’homme qui a relaté son expérience de délivrance dans la première partie
du Psaume. Déjà dans le v.6 il s’adressait aux autres croyants, ici il se
tourne vers ses frères pour leur éviter l’expé
rience
am
ère
qu’il a faite.

 

« Sois docile, laisse-toi instruire et conduire par Celui
qui enlève tes fautes !
 ».

 

Prions :

Seigneur Jésus, je me
place au pied de ta croix, et je me laisse décharger du poids de mes fautes.
Devant ton tombeau vide, je me laisse porter par la louange des anges, par les
cris de délivrance et de joie de mes frères, par les promesses de ton alliance
de vie, ta victoire, Ô Christ ! Oui, guide-moi, instruis-moi, j’aime et je
connais ta voix, bon berger. 

 

Adorons
en chantant
(7
mn) :

Abrite-moi : https://youtu.be/tGh8Ws2MCm4

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Méditation
quotidienne

Mercredi
1er novembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire Psaume 1 et 2

(entre 1446 et 445 av JC)

Psaume 1

Heureux l’homme qui ne marche pas selon
le conseil des méchants
, qui ne s’arrête pas sur le chemin des
pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui médite sa loi
jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui
donne son fruit en son temps
, et dont le feuillage ne se flétrit
pas : tout ce qu’il fait réussit.

Il n’en est pas ainsi
des méchants : ils sont comme la paille que le vent dissipe.

Psaume 2

1 Pourquoi les nations
s’agitent–elles et les peuples ont–ils de vaines pensées ?

2 Les rois de la terre se
dressent et les princes se liguent ensemble contre l’Éternel et contre son
messie
 :

3 Brisons leurs liens, et
rejetons loin de nous leurs chaînes !

4 Il rit, celui qui siège
dans les cieux, le Seigneur se moque d’eux.

5 Il leur parle dans sa
colère, et dans sa fureur il les épouvante :

6 c’est moi qui ai sacré mon
roi sur Sion, ma montagne sainte !

7 Je publierai le décret de
l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ! C’est moi qui t’ai
engendré aujourd’hui
.

8 Demande–moi
et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les extrémités
de la terre ;

9 Tu les
briseras avec un sceptre de fer. Comme le vase d’un potier, tu les mettras en
pièces.

10 Et
maintenant, rois, ayez du discernement ! Recevez instruction, juges de la
terre !

11 Servez l’Éternel avec
crainte, soyez dans l’allégresse, en tremblant.

12 Embrassez le fils, de
peur qu’il ne se mette en colère
, et que vous ne périssiez dans votre voie,
car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se réfugient
en lui !

 

 

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Heureux
»

 

Le
livre des Psaumes a été appelé le livre des cantiques de l’Église. 150 chants
qui comprennent toutes les formes d’expérience humaine. On y trouve des chants
d’amour et de haine, de joie et de tristesse, de profonde intimité et de
profonde désillusion avec Dieu. Nous aimons les Psaumes parce qu’on y trouve un
chant à chanter pour toute occasion.

 

Mais
Dieu ne veut pas que n’importe qui prenne Son cantique – tout comme l’Opéra de
Paris serait mécontent si tu te décidais à te joindre à eux. Seulement
certaines personnes sont invitées à chanter à l’Opéra de Paris, et de façon
similaire, seulement certaines personnes sont autorisées dans les Psaumes.

 

C’est
pourquoi les ¨Psaumes 1 et
2 sont souvent appelés « le portail des Psaumes », portail à 2
battants.
Avant qu’on commence à chanter ces chants pour nous-mêmes,
nous sommes arrêtés à ce point de contrôle. Et ces deux Psaumes nous
instruiront sur les bases. Seulement
certaines personnes peuvent continuer. Et ces Psaumes 1 et 2 nous disent qui
peut entrer ou pas.

 

La personne qui est acceptée est
appelée « heureuse » ou « bénie ». (Ps 1:1 et 2:12)

 

C’est
tout comme le sermon sur la montagne. Alors que Jésus commence à prêcher, Il
utilise les béatitudes comme un portail, expliquant le genre de personnes qui sont
dans le Royaume de Dieu (Mat 5:1-12). Ils sont appelés « heureux ».

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à
eux ! » (Mat 5:3)

Celui
qui est heureux est celui qui y appartient. Autant en hébreu (la langue de
l’Ancien Testament) qu’en grec (la langue du Nouveau Testament), c’est un mot
qui veut dire « joyeux » ou on pourrait dire
« florissant. »

 

Alors qui est heureux ? Qui est permis
de chanter ces chants ?

 

« L’homme » du Ps 1 médite la
Bible jour et nuit. C’est quelque chose qui était particulièrement le domaine
du Roi (Deut 17:18-20).
Par exemple, Josué est
appelé à méditer la Bible jour et nuit pour qu’il puisse prospérer (Jos 1:8).
Dans la Bible, les arbres, les vignes et les branches sont particulièrement
associés avec les rois. Et ici dans le Ps 1, « l’homme » sera un arbre qui prospère. Alors
on est arrivé jusqu’ici à la conclusion que « l’homme » est un roi.

 

Et quand on se tourne vers le Ps 2,
nous rencontrons un roi qui est appelé le Christ (l’Oint), le Fils de Dieu.

 

Alors quand on met tout ça ensemble, on
commence à voir que « l’Homme » du Ps 1 est en fait le Roi du Ps 2.
L’Homme du Ps 1 est l’Oint du Ps 2 (ou le Messie, ou Christ, c’est le même
mot). L’Homme est le Christ, le Fils de Dieu.

 

Dans
les 2 Psaumes, nous avons un contraste – mais non entre un groupe de bons et un
autre de méchants. Dans les deux Psaumes, nous avons un seul homme, le Roi –
qui est le Juste, l’Oint, l’Heureux, le Fils Bien-Aimé de Dieu et à côté nous
avons les méchants – les autres rois de la terre, les pécheurs, les moqueurs,
les rebelles. Le message de ces Psaumes n’est pas ’N’appartiens pas aux méchants,
appartiens aux bons.’ Le
message de ces Psaumes est ’N’appartiens pas aux méchants, appartiens à l’Homme Heureux’. Appartiens à Christ, le Fils de
Dieu.

 

Si
nous associons le début et la fin de ces deux psaumes, nous voyons le message
entier de la Bible en résumé :

« Heureux
l’homme
 » (Ps 1:1) et « Heureux
tous ceux qui se confient en lui ! 
» (Ps 2:11)

 

Avant
que le monde ne commence, le Père bénissait Son Fils – L’oignant du Saint
Esprit. Maintenant l’invitation s’étend à travers le monde – « Mets ta confiance en
l’Homme Heureux et trouve la bénédiction de Dieu en Lui ».

 

Une fois qu’on a passé le portail, le
reste des Psaumes nous prêchera le même message. Dans tous les Psaumes, on
trouve 4 personnages :

 

1) L’Eternel/Dieu/le Père

 

2) L’Homme/ Le Christ/ Le
Fils de Dieu/ Le Roi Juste

 

3) Ceux qui mettent leur confiance dans
le Roi

 

4) Ceux qui refusent le Roi/les méchants

 

Certains
Psaumes sont des prières de Christ à Dieu. Certains sont des déclarations de
Dieu au monde concernant Son Roi. Certains sont des prières de pécheurs,
demandant le refuge en Christ. Mais dans toutes ces interactions, tous les Psaumes proclament
l’Evangile pour nous : Heureux est l’Homme, et heureux
ceux qui se confient en Lui.

 

« Béni soit le Dieu et
Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction
spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! » (Eph 1:3)

 

Prions :

Seigneur, maître de l’univers,
tu es le Roi de toute la terre et tu règnes. En Christ, par ton Esprit, lève le
voile sur cette réalité afin que je ne me laisse pas troubler par les roitelets
qui veulent faire taire tous ceux qui t’appartiennent. Père Eternel, en Christ
tu nous as bénis de toute bénédiction spirituelle. Que ses bénédictions nous
comblent et débordent sur notre entourage, notre foyer, notre église, nos
voisins, nos relations de toutes sortes. Viens régner dans nos vies et que
cette nouvelle journée soit l’occasion de participer à l’expansion de ton
royaume éternel.

A toi seul la gloire
pour cette journée et pour l’éternité !

 

 

Adorons en chantant (3 mn) :

Promesses – comme un arbre : https://youtu.be/D4GL-y0aQgE

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Pour aller plus loin :
(39 mn) :

Le Christianisme,
ça vaut le coup ?

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/82

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Méditation
quotidienne

Mardi 31
octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire 1 Rois 19

(environ 860 av JC)

19:1  Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait
Élie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes.
2 Jézabel envoya un
messager à Élie, pour lui dire : Que les dieux me fassent ceci et qu’ils
ajoutent encore cela si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu
as fait de la vie de chacun d’eux !
3 Élie, voyant cela se leva et s’en alla, pour (sauver) sa
vie.
Il arriva à Beér–Chéba, qui appartient à Juda, et y laissa son jeune serviteur.
4 Quant à lui, il alla dans le désert, à une journée de
marche ; il s’assit sous un genêt et demanda la mort en disant : C’en
est trop ! Maintenant,
Éternel, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères.
5 Il se coucha et s’endormit sous un
genêt. …
7
L’ange de l’Éternel vint une seconde fois, le toucha et dit : Lève–toi,
mange, car le chemin serait trop long pour toi.
8 Il se leva, mangea et but ; avec
la force (que lui donna) cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante
nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb
. 9 Là–bas, il entra dans la grotte et y
passa la nuit. …  Après le tremblement de
terre, un feu : L’Éternel n’était pas dans le feu. Enfin, après le feu, un son doux et subtil.
13 Quand Élie l’entendit, il s’enveloppa
le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la grotte. Or
voici qu’une voix lui dit : Que fais–tu ici, Élie ?
14 Il répondit : J’ai déployé mon
zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les Israélites ont abandonné
ton alliance, ils ont renversé tes autels, ils ont tué par l’épée tes
prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à prendre ma vie.
15 L’Éternel lui dit : Va,
reprends ton chemin
par le désert jusqu’à Damas ; quand tu seras
arrivé, tu donneras l’onction à Hazaël comme roi de Syrie.
16 Tu donneras l’onction à Jéhu,
fils de Nimchi, comme roi d’Israël ; et tu donneras
l’onction à Élisée
, fils de Chaphath, d’Abel–Mehola, comme prophète à ta
place
.
17 Il arrivera que celui
qui échappera à l’épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir ; et celui qui
échappera à l’épée de Jéhu, Élisée le fera mourir.
18 Mais je laisserai en Israël sept
mille hommes, tous ceux qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal
, et
dont la bouche ne l’a pas baisé.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Dieu
relève le faible pour l’envoyer vers sa vocation
»

 

Dans notre texte, Elie s’isole, il dit : je suis resté moi seul. Élie verse
devant Dieu toute l’amertume de son cœur. Il a lutté pour l’honneur de
l’Éternel, espérant ramener à lui Israël : tout a échoué ; sa vie même est
menacée ; il a dû fuir pour la sauver.
Elie vient de vivre une victoire
éclatante : il a lutté contre 400 prophètes, il est épuisé ; il ne
voit plus la source de vie : Dieu lui-même. Elie parle de son
zèle sans parler de Dieu : comme si son zèle venait de lui-même.
Nous n’avons plus le
renouvellement que Dieu assure si l’orgueil prend le pas et nous coupe de Dieu.

D’ailleurs, si Elie prend
peur, c’est bien parce qu’il ne considère plus Dieu comme le souverain.

Il agit donc comme s’il était seul ; alors il en vient au
désespoir.

Mais Dieu va agir selon son état dépressif …

Dieu considère
l’extrême faiblesse d’Elie ; il lui envoie un ange qui va agir avec une grande
douceur ; il lui donne tout ce dont il a besoin pour retrouver des forces
(à boire et à manger) ; il le laisse se reposer, dormir encore ; à
travers cet ange, Dieu appelle Elie à se lever, à prendre des forces pour marcher
(une activité faisable), il lui donne de traverser ce désert, comme le peuple
d’Israël ; il prend soin de lui ; Dieu se révèle à lui par sa Parole
et, à cause de son extrême faiblesse, par un vent doux et léger ; c’est ce
qu’il a fait en Jésus-Christ : il se révèle à l’homme dans son extrême
faiblesse ; à la croix,
Dieu parle d’une façon qui nous rejoint dans notre faiblesse ; Dieu nous
assure que nous ne sommes pas seuls, qu’il est présent même si nous ne le
voyons pas.

Allons quotidiennement nous abreuver à
la source de notre courage et de notre zèle : l’amour de Dieu manifesté à
la croix.

 

Elie se croit le seul juste en
Israël.

Elie croit qu’il n’y a plus d’Eglise, qu’il est seul. Il ne considère les choses que selon leur apparence
visible : comme si l’église était ce que nous voyons.
Dans l’histoire du
peuple d’Israël et de l’église, combien de fois l’église a-t-elle été cachée ?
Les hommes se réfugiaient dans les cavernes, dans des caves, comme cette église
du Vigan lorsqu’elle a traversé l’épreuve de la séparation en 1938. Malgré les apparences, nous ne
devons pas douter que Christ a toujours régné sur la terre.

 

C’est ce que Dieu rappelle à Elie : c’est Lui, le
souverain, c’est Lui qui agit dans les cœurs et il s’est réservé une armée de 7
000 hommes.

Consolation
merveilleuse et surprenante : Élie n’est pas seul. Sept mille hommes sont
restés fidèles
;
ils n’ont pas fléchi le genou devant les idoles. Sept mille
! C’est
si peu, lorsqu’on pense qu’Israël devait compter à l’époque au moins trois
millions d’habitants… Mais l’essentiel est qu’ils sont là. Et puis, sept mille
est un nombre de plénitude. La multitude de ceux, hommes, femmes et enfants,
que Dieu a choisis et qu’il connaît par leurs noms. Une fois de plus, nous
apprenons que ce n’est pas la quantité ni le chiffre qui comptent, mais la
qualité et l’élection de la grâce de Dieu.

 

 Elie, en s’isolant de Dieu et
des hommes, a perdu de vue sa vocation, il ne sert plus à rien.
Il
croit que sa mission n’a abouti qu’à un immense échec. À quoi bon continuer la
lutte
?
Si le peuple n’écoute pas Dieu et si les hommes préfèrent le mensonge, à quoi
bon continuer à proclamer la vérité
?

 

Après s’être révélé à Elie, Dieu le remet en marche, lui
renouvelle sa vocation : Dieu le met en marche vers les autres : sa vocation
est de former et d’envoyer d’autres témoins de la justice et de l’amour de
Dieu.

Ainsi, Dieu le sort de son isolement et l’envoie vers un
de ces 7000 : Elisée, afin qu’il passe le relais ; la dernière
vocation d’Elie est de transmettre ce qu’il a reçu.

 

Prions :

Seigneur Dieu, tu es la source de la vie ;
ne me permets pas de m’éloigner de toi. Je ne veux pas vivre par moi-même car c’est
de toi, par toi et pour toi que sont toutes choses. Que ta Parole me parle plus
fortement que mes sentiments d’abandon. Envoie-moi avec la force que tu me
donnes afin que je te glorifie en toutes choses.

 

Adorons en chantant (3 mn) :

Quand ton peuple : https://youtu.be/JbkQrBN9dKI

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Méditation
quotidienne

Lundi
30 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire 1 Rois 3

(environ 940 av JC)

4 Le roi se rendit à Gabaon
pour y sacrifier, car c’était le principal des hauts lieux. Salomon offrit
mille holocaustes sur cet autel.
5 A Gabaon, l’Éternel
apparut en songe à Salomon pendant la nuit. Dieu lui dit : Demande ce que
(tu veux que) je te donne.
6 Salomon répondit : ….
9  Accorde donc à ton serviteur un cœur
attentif pour gouverner ton peuple, pour discerner le bien du mal 
!
Car qui pourrait gouverner ton peuple, ce peuple si important ?
10 Cette demande formulée
par Salomon plut au Seigneur.
11 Alors Dieu lui dit :
Puisque c’est là ce que tu demandes, et que tu ne demandes pas pour toi une
longue vie, et que tu ne demandes pas pour toi la richesse, et que tu ne
demandes pas la mort de tes ennemis, mais puisque tu demandes pour toi de l’intelligence
afin d’être attentif au droit,
12 voici : j’agirai
selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte
qu’il n’y aura eu avant toi et qu’il ne surgira après toi personne de semblable
à toi.
13 Je te donnerai, en outre,
ce que tu n’as pas demandé, aussi bien la richesse que la gloire
, de telle sorte qu’il n’y aura pendant toute ta vie aucun homme
parmi les rois qui soit semblable à toi.
14 Et si tu marches dans mes voies, en observant mes prescriptions
et mes commandements, comme a marché ton père David, je prolongerai tes jours…

16 Alors deux femmes
prostituées vinrent chez le roi et se présentèrent devant lui….
23  Le roi dit : L’une dit : C’est ici
mon fils qui est vivant, et c’est ton fils qui est mort ; et l’autre
dit : Nullement ! C’est ton fils qui est mort, et c’est mon fils qui
est vivant.
24  Le roi ajouta : Cherchez–moi une épée.
On apporta une épée devant le roi ;
25  et le roi dit :
Coupez en deux l’enfant vivant, et donnez–en la moitié à l’une et la moitié à
l’autre. 26  Alors la femme dont le fils
était vivant dit au roi, car elle brûlait de compassion pour son fils : Je
vous en prie, mon seigneur, donnez–lui l’enfant vivant, et ne le faites surtout
pas mourir. Mais l’autre dit : Il ne sera ni à moi ni à toi ;
coupez !
27 Alors le roi prit la parole et dit :
Donnez à la première l’enfant vivant, et ne le faites surtout pas mourir. C’est
elle qui est sa mère.
28 Tout Israël apprit le jugement que le roi avait
prononcé ; et l’on craignit le roi, car on vit que la sagesse de Dieu
était en lui pour exercer le droit.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« La
sagesse de Salomon
»

 

Salomon était le fils
de David et, en tant que tel, on attendait beaucoup de lui. Il avait été
prophétisé que le germe de David construirait la maison de Dieu et s’assiérait
sur le trône éternel (2 Sam 7:12-16).

 

Oui,
Salomon finit par construire le temple physique – remplaçant ainsi le vieux
tabernacle. Ce temple était la maison de Dieu, si on peut dire. Et le nom
Salomon signifie ‘Paix’.

 

Salomon était-il le
Fils de David, le Roi éternel, le
Prince de Paix,

le Messie ?

Non.

Et dans son âge avancé, cela sera
évident. Mais dans les premières années, il pointait magnifiquement vers le
règne de Christ. Et c’est sa sagesse qui montre en particulier le règne de
Jésus.

 

Tout comme la force de
Samson, la Bible rend bien clair que la sagesse de Salomon n’est pas un don
naturel. C’est un don spirituel de l’Eternel, suite à la prière de Salomon. De
même, le Roi-Messie règnera avec la puissance du Don de Dieu par l’onction du
Saint Esprit.
Il nous est dit que le Fils règne avec
la puissance de l’Esprit. Et l’Esprit de Sagesse équipe Christ pour régner
avec justice
.

 

Dans
le même chapitre, on trouve un exemple connu de la sagesse de Salomon (1 Rois
3:16-28). Deux prostituées viennent à lui. Chacune avait un fils. Un des fils
venait de mourir. Salomon est face à deux affirmations en compétition. La
première femme a l’enfant mort mais dit que l’enfant vivant est le sien.

Salomon discerne qui
est la vraie mère. Sa sagesse a été prouvée.

 

C’est
une sagesse qui est capable de juger entre deux femmes portant deux descendances.
Cela nous rappelle la plus ancienne promesse de l’Evangile : Gen 3:15. Il y
aura ‘inimitié’ entre le germe de la femme et le germe du serpent. Il y aura
une descendance juste et une descendance méchante. Une descendance pour la vie,
l’autre pour la mort.

 

Et
dans la cour de Salomon, il apparait une version miniature de cette vérité
globale. Une femme porte une descendance vivante, l’autre une descendance
morte. Comment savoir qui est qui ? Voici comment : juge leur réaction face au vivant
!
  S’ils sont contents de voir la
descendance vivante mourir, alors ils sont menteurs et ils ont porté du fruit
pour la mort. S’ils aiment et chérissent la descendance vivante, ils se
montrent comme appartenant vraiment à lui – et lui à eux.

 

Salomon
fait cet appel au jugement le plus fondamental – discerner entre ceux qui
s’attachent à la descendance vivante, et ceux qui souhaitent la voir morte.
C’était un simple exemple de son règne sage. Mais ça nous donne une image de la
scène d’un jugement beaucoup plus important.

 

Il y aura un jour où
Christ, le vrai Fils de David, jugera toute la terre.

Qui pourrait faire une
telle tâche ?

Juger avec justice
nécessite un discernement incroyable.

Mais ce jour-là, nous
louerons Sa Sagesse comme étant « supérieure à celle de Salomon ».
Nous pouvons avoir cette confiance que le jugement du monde est entre de bonnes
mains. Il est plus sage que le sage Salomon.

 

Mais son critère de
jugement sera à la base le même. Ceux qui L’aiment, lui, le vrai Descendant, celui
qui vit et qui donne la vie – ceux qui l’aiment lui seront donnés. Ceux qui ne
L’aiment pas ne l’auront pas. Ils seront laissés sans fruit et morts. C’est ce
qui divisera le monde entier. Et de façon unique, Jésus a la sagesse de le
discerner en chaque homme, chaque femme, chaque enfant.

 

Quand nous verrons la
justice du jugement cosmique de Christ, la terre et le ciel ensemble
s’associeront pour louer à toujours la Sagesse de Jésus, le Fils du Dieu vivant.

 

Prions :

Seigneur, nous te bénissons de nous
avoir envoyé ta Sagesse, d’avoir fait de Christ notre sagesse. En Lui, nous
avons tous les trésors de la sagesse. Donne-nous d’y puiser chaque jour afin
que ta sagesse irrigue nos pensées et nos décisions.

Merci de nous faire participer ainsi à
ton règne de justice.

 

 

Adorons en chantant (7 mn) :

Ô la richesse : https://youtu.be/eLaPevBkekk

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Pour
aller plus loin :

Partager
et servir Focus sur Christ ERE LE VIGAN le 29 octobre 2023 Geert Lustig :

https://youtu.be/65mTCqJAWAo

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
29 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire 2 Sam 11-12 et le Psaume 51

(environ 996 av JC)

2 Un soir, David se leva de
sa couche et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, du toit il
aperçut une femme qui se baignait et qui était très belle.
3 David envoya prendre
des informations sur cette femme
. On lui dit : C’est Bath–Chéba, fille
d’Éliam, femme d’Urie, le Hittite.
4 David envoya des
messagers pour la cherch
er. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle
alors qu’elle se purifiait
justement de son impureté. Elle retourna dans sa
maison.
5 Cette femme devint enceinte et envoya dire à
David : Je suis enceinte.” …

14 Au matin,
David écrivit une lettre à Joab et l’envoya par l’intermédiaire d’Urie.
15 Il écrivit dans cette
lettre : Placez Urie à la pointe du
combat le plus violent et retirez–vous en arrière
de lui, afin qu’il soit frappé et qu’il meure.
26 La femme
d’Urie apprit que son mari était mort et elle accomplit les rites funèbres sur
son époux.
27 Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la
recueillit dans sa maison. Elle devint sa femme et lui enfanta un fils.

Ce que David avait fait déplut à l’Éternel.”

2
Samuel 12

1 L’Éternel envoya Nathan
vers David. Nathan vint à lui et lui dit : Il y avait dans une même ville
deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre.
2 Le riche
avait du petit et du gros bétail en très grande quantité.
3 Le pauvre
n’avait rien du tout sinon une petite brebis, qu’il avait achetée ; il la
nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses fils ; elle mangeait de
son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein. Elle était pour lui comme
une fille.
4 Un voyageur arriva chez l’homme riche ; et
le riche … prit la brebis du pauvre et l’apprêta pour l’homme arrivé chez lui.
5 La colère de David
s’enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan : L’Éternel est
vivant ! l’homme qui a fait cela mérite la mort…

7 Alors Nathan dit à
David : Tu es cet homme–là !

Psaume 32

1 Méditation de David.

Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le
péché pardonné !

2 Heureux l’homme au compte de
qui l’Eternel ne porte pas le péché et qui est exempt de
mauvaise foi !

3 Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à
gémir sans cesse, à longueur de jour.
4 Sur moi, le jour et
la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme
l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. Pause

5 Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes
torts, j’ai dit : « Je reconnaîtrai devant l’Eternel les
péchés que j’ai commis. » Alors tu m’as déchargé du poids de ma
faute.

Psaume 51

1 Au chef de chœur. Psaume de David. Lorsque
le prophète Nathan vint à lui, après que David fut allé vers Bath–Chéba. O
Dieu ! fais–moi grâce selon ta bienveillance, Selon ta grande compassion
,
efface mes crimes ; lave–moi complètement de ma faute, et purifie–moi de
mon péché
.
Car je reconnais mes crimes, et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché
contre toi, contre toi seul, et j’ai fait le mal à tes yeux, en sorte que tu
seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. Voici : je
suis né dans la faute, et ma mère m’a conçu dans le péché. Mais tu prends
plaisir à la vérité dans le fond du cœur : au plus secret de moi–même,
fais–moi connaître la sagesse. Purifie–moi avec l’hysope, et je serai pur ; Lave–moi, et je serai
plus blanc que la neige.
O Dieu ! créé en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit
bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton Esprit
Saint. Rends–moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me
soutienne ! J’enseignerai tes voies à ceux qui se révoltent, et les
pécheurs reviendront à toi…

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Le
péché et la repentance d’un roi
»

 

Le cœur de Jésus, le vrai Christ, brûle
fort et uniquement pour Son épouse, l’église.

 

David n’est pas l’époux de l’église, il
est comme nous, il fait partie de l’église et il a besoin de l’église
, il a besoin de Nathan
(2 Sam 12), le prophète, pour réveiller sa conscience, pour ouvrir les
yeux sur la gravité de son péché (convoitise, adultère, manipulation et
meurtre), pour ouvrir la bouche (Ps 32) pour confesser son péché (Ps 51), se
repentir et saisir la grâce du pardon de Dieu
.

 

 

Voici une prière, le psaume 51, inspirée
par le Saint Esprit, une prière de vraie repentance dans sa douloureuse
réalité. La voilà faisant l’œuvre que Dieu l’appelle à faire, pénétrant l’âme,
brisant le cœur, dissipant toutes illusions, anéantissant tous les espoirs
humains, mettant le doigt sur la plaie vive, renversant l’orgueil, faisant peser
sur la conscience toutes les terreurs de la loi, du jugement et de l’enfer,
contraignant à sentir sa misère méconnue, faisant crier « grâce » au
pied du vrai Sauveur.

 

Une des choses intéressantes au sujet
de la prière de David, c’est qu’il unit une confiance absolue dans le pardon de
Dieu avec une honnêteté complète sur les horreurs de son péché.

 

Il
commence sa prière, assuré de la ‘grâce’, de la ‘bonté’ et des ‘tendres
compassions’ de Dieu. Et il continue, sans minimiser ses transgressions. David
confesse que la personne qu’il était, quand il a commis l’adultère et le
meurtre, est la personne qu’il a toujours été. C’est surprenant.

D’habitude, nous minimisons
la gravité de nos méfaits et, ainsi, nous minimisons la profondeur de la grâce de
Dieu
. David maximise les deux. Pourquoi ? Parce que sa
confiance est ailleurs.

Au
verset 7, il dit :
« Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et je serai pur »
(Ps 51:7). L’hysope était une plante maigrelette qui devenait aussi un pinceau
à Pâque. Elle était utilisée pour barbouiller le sang de l’agneau sur les
montants des portes pour que le jugement passe par-dessus. David semble penser
que Dieu a de l’hysope. Est-ce que ça veut dire que Dieu a un Agneau ? Est-ce que ça veut dire qu’il y
a du sang qui peut nettoyer même les péchés de David ?

Oui, en effet. Et c’est la seule
façon pour révéler autant la grandeur de la grâce de Dieu que les profondeurs
de notre dépravation.

 

« Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché. »

(1 Jn 1:7)

 

Prions :

Oui, Seigneur, fais-nous
connaître nos transgressions et la gravité de nos fautes. Et que cette triste
connaissance nous amène à la vraie repentance. Que nous sentions, Seigneur,
combien nous avons besoin, nous aussi, de nous laver en Christ. Donne-nous par
ton Esprit Saint la parfaite assurance qu’il n’y a plus aucune condamnation
pour ceux qui sont en Jésus, ton Messie, pour ceux qui marchent non selon leur
propre nature mais selon ton Esprit.

 

 

Adorons en chantant (5 mn) :

Seigneur, tu vois mon cœur
:
https://youtu.be/4Dvj5KAA1c0

 

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Pour
aller plus loin :

Qui
est le Roi ? :

https://soundcloud.com/erbg/qui-est-le-roi-1-rois-1-2

 

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Méditation
quotidienne

Samedi
28 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire 1 Sam 26

(environ 1020 av JC)

1 Les Ziphiens allèrent
auprès de Saül à Guibea et dirent : David est caché sur la colline de
Hakila, en face du Yechimôn.
2 Saül se leva et descendit
au désert de Ziph, avec trois mille hommes de l’élite d’Israël, pour chercher
David dans le désert de Ziph.
3 Il campa sur la colline de
Hakila, en face du Yechimôn, sur la route. David habitait alors dans le
désert ; il vit que Saül marchait à sa poursuite au désert,
4 il envoya des espions et
sut (ainsi) que Saül était arrivé.
5 Alors David se leva et parvint à l’endroit où Saül était campé.
Il vit l’endroit où couchait Saül, ainsi qu’Abner, fils de Ner, chef de son
armée. Saül couchait au
milieu du camp, et le peuple était campé autour de lui.
6 David prit la parole et,
s’adressant à Ahimélek, le Hittite, et à Abichaï, fils de Tserouya et frère de
Joab, il dit : Qui veut descendre avec moi dans le camp vers Saül ?
Et Abichaï répondit : Moi, je descendrai avec toi.
7 David et Abichaï allèrent de nuit vers le
peuple ; et voici que Saül était couché et dormait au milieu du camp, et
sa lance était fixée en terre à son chevet. Abner et le peuple étaient couchés
autour de lui.
8 Abichaï dit à David :
Dieu livre aujourd’hui ton ennemi entre tes mains ; laisse–moi le frapper
de ma lance (et le clouer) en terre d’un seul coup, sans avoir à lui en donner
un second ! Mais David dit à Abichaï : Ne le fais pas périr !
En effet qui pourrait en toute innocence porter la main sur le messie de
l’Éternel ?
Et David dit : L’Éternel est vivant ! C’est à
l’Éternel seul à le frapper
, soit que son jour vienne et qu’il meure, soit
qu’il descende au combat et qu’il y périsse. Que l’Éternel me garde de porter
la main sur le messie de l’Éternel ! Prends seulement la lance qui est à
son chevet, avec la cruche d’eau, et allons–nous–en.
  12 David prit donc la lance
et la cruche d’eau qui étaient au chevet de Saül, et ils s’en allèrent. Personne ne les vit, personne
n’en eut connaissance, et personne ne se réveilla, car ils dormaient tous. En
effet, un profond sommeil venant de l’Éternel était tombé sur eux.

13 David passa de l’autre
côté et s’arrêta au loin sur le sommet de la montagne ; l’espace entre eux
était considérable.

14 David cria au peuple et à
Abner, fils de Ner …

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

 

 

« Un
Roi artisan de paix
»

 

David, tout jeune, a été persécuté par Saül jaloux. Saül s’enfonce dans une
obstination ; il est prisonnier d’un mauvais esprit. Comme au temps des Juges, la
violence et la confusion règnent ; Saül, au lieu de régler cette crise,
l’aggrave. David doit fuir,
Saül le pourchasse. Une première fois,
David a épargné Saül (1 Sam 24). Puis une femme (
Abigaïl)
a montré à David qu’il ne devait pas se venger lui-même, en prévision de son
futur règne (1 Sam 25). Cependant David est à nouveau poursuivi par Saül.

Alors
que Saül est comme une flèche visant sa victime, il est ici entouré de son
armée, en plein centre, comme une cible avec une lance à ses côtés. David et
Abichaï se retrouvent juste à côté de lui. La tentation est très forte de faire
dire à Dieu : « Vas-y, tue ton ennemi pour en finir, je le livre
entre tes mains ».

Comment David
agit-il alors qu’il est en position d’en finir avec son persécuteur ?

a)        
David agit en roi

David est en
position de force : Saül le persécute injustement, tout le monde le sait. David a reçu l’onction royale
pour sa future vocation de roi. Et ici, il épargne à nouveau Saül. C’est un
geste royal de miséricorde.

En agissant ainsi, il devient le canal de la grâce de
Dieu. Le peuple peut enfin espérer sortir de la vengeance et de la violence
grâce à un roi selon le cœur de Dieu.

 

b)        
David agit en prêtre

En épargnant
Saül, David se sacrifie car il va continuer à être persécuté par le roi Saül.

 

c)        
David agit en prophète

Il agit en prophète en étant habité par la Parole de Dieu,
en y obéissant. Il agit en prophète en éclaircissant la situation : il
montre à Saül et à son armée qu’il aurait pu tuer Saül et qu’il l’a épargné.
Tous peuvent voir de quel côté se trouve la justice. Cette lumière jetée ouvre
une espérance nouvelle. Dans ce monde de confusion et de violence, il y a une
espérance : un roi miséricordieux qui apporte la paix.

Pourquoi cette histoire a-t-elle été soufflée par Dieu pour
être écrite dans sa Parole ?

Nous voyons ici comment Dieu délivre son peuple de la
vengeance, de la haine et de la violence.

Déjà Dieu prépare son
peuple à désirer un roi comme David. Un roi plus grand que David qui a chuté
plus d’une fois, qui a été violent, qui s’est laissé dominer par sa passion,
qui a aussi parfois laissé faire ses propres fils… Mais qui a reconnu ses
fautes et en a été délivrées.

L’histoire de
David fait espérer en un Roi selon le cœur de Dieu mais plus grand, un roi
parfait, un vrai libérateur.

Jésus-Christ est le Roi qui a la pleine onction de
L’Esprit de grâce et de miséricorde.
Jésus, alors qu’il est sur la croix, pardonne à ses
bourreaux. C’est l’acte du Roi qui fait miséricorde.

Jésus est le
prêtre qui sacrifie sa vie pour la paix de son peuple
, pour la
réconciliation du ciel et de la terre.

Jésus Christ est le prophète qui crie du haut de la
croix
« Tout est accompli ». Il clarifie
ainsi qu’il ne subit pas la croix mais qu’il accomplit de son plein gré le plan
et le salut de Dieu.

En contemplant notre Roi artisan de paix, que
ferons-nous ?

Lorsque nous
sommes victimes d’une injustice et que nous sommes en position de force pour le
frapper, pour le calomnier, que faisons-nous ?

Positionnez-vous !
Ne soyez ni des cibles, ni des flèches mais des canaux de la grâce de
Dieu !

Soyez comme David qui peut dire à la fin
de sa vie : « Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis
sauvé de mes ennemis. ». Priez, louez Dieu ! et priez pour vos
ennemis !

C’est si difficile d’être artisan de paix car nous
savons que nous prenons le risque d’être à nouveau persécuté.

Heureux les miséricordieux car il leur sera fait
miséricorde. C’est la liberté royale de pardonner en Christ, grâce à Christ.

Entrons dans son artisanat
de paix en nous laissant placer par son Esprit pour être des canaux de sa
grâce. Être artisan de paix, c’est tisser la paix, c’est tisser des liens
solides, des alliances dynamiques, réelles et personnelles, c’est être fils de
Dieu, fils de Roi, à la suite et par la grâce de Jésus, le Christ.

Prions :

Seigneur Jésus, par ton Esprit, renouvelle
nos cœurs
afin que nous aimions comme tu nous
aimes, afin que nous participions à ton œuvre de transformation dans la vie des
autres. Que ta Parole, ton Esprit et ton amour dirigent entièrement vos vies !
Que ton règne de grâce s’étende dans nos foyers et nos familles !
Forme-toi ainsi un peuple d’artisans de paix !

 

Adorons en chantant (4 mn) :

Comme un fleuve immense https://youtu.be/nO6MOuOCVPw

Pour
aller plus loin :

La nécessité et les avantages des afflictions :

https://unionpouretre.wordpress.com/2022/04/30/la-necessite-et-les-avantages-des-afflictions/

 

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Méditation
quotidienne

Vendredi
27 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

Verset
du jour (la Bible soulignée) :
Lire 1 Samuel 1 et 2

(environ 1105 av JC)

 

1
Sam 1

Elqana
… avait deux femmes. Le nom de l’une était Anne et le nom de la deuxième
Peninna ; Peninna avait des enfants, mais Anne n’avait point d’enfants. … Alors
elle pleurait et ne mangeait pas. …  Et,
l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et pleura beaucoup.  Elle fit un vœu et dit : Éternel des
armées ! Si ton regard s’arrête sur l’humiliation de ta servante, si tu te
souviens de moi et n’oublies pas ta servante, et si tu donnes un garçon à ta
servante, je le donnerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le
rasoir ne passera pas sur sa tête…

Elqana
connut sa femme Anne, et l’Éternel se souvint d’elle.
20
 Dans le cours de l’année, Anne devint
enceinte ; elle accoucha d’un fils, qu’elle appela du nom de Samuel, car,
(dit–elle), je l’ai demandé à l’Éternel.
… Elle le mena dans la maison de
l’Éternel à Silo : le garçon était encore tout jeune.
25  Ils égorgèrent le taureau et conduisirent le
garçon à Éli.
26  Anne dit : Pardon mon seigneur, aussi
vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se trouvait placée ici près de
toi pour prier l’Éternel.
27 C’était en vue de ce garçon que je
priais, et l’Éternel m’a donné ce que je lui demandais.
28 Aussi,
moi je veux le prêter à
l’Éternel : il sera toute sa vie prêté à l’Éternel. Et ils se
prosternèrent là devant l’Éternel.

 

1 Sam 2:1

Anne pria et dit : Mon cœur exulte en l’Éternel, Ma force s’est élevée par l’Éternel ;
ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, car je me réjouis de ton salut.
2 Nul n’est saint comme
l’Éternel ; Il n’y a point d’autre que toi ; Il n’y a point de rocher
comme notre Dieu. …  l’Éternel jugera les
extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, et relèvera la
force de son messie.

…  35 Je m’établirai un sacrificateur fidèle qui
agira selon mon cœur
et selon mon âme ; je lui bâtirai une maison
stable, et il marchera toujours devant mon messie.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Le
Messie
»

 

Quel
est le sens de la vie ? Qu’est-ce que le message de la Bible ?

 

Nous
pouvons répondre à ces deux questions par un seul mot, une seule personne.

 

Les
Ecritures témoignent uniquement du Messie.

 

Alors,
la plus grande question de la vie est celle-ci : Qui est le Messie ?

 

Le
Messie (ou Christ) est l’Oint. Il est le Sens et le centre de ce monde. Il est
donc le sens et le centre des Ecritures Saintes car elles révèlent la vérité.

 

Goûtons
cette vérité dans le livre de 1 Samuel.

 

Après l’histoire de Ruth (qui enfantera
la lignée de David), 1 Samuel commence avec l’histoire de Anne, qui n’a pas
d’enfant. Alors qu’elle prie pour un fils, elle démontre le cœur de la vraie
foi israélite : Anne avait la vision de Christ au centre, alors elle consacre
son enfant au Seigneur avant même qu’il soit conçu dans son ventre stérile.

Le
Seigneur a répondu à sa prière d’alliance et Samuel est né. Ainsi Samuel fut
offert à Dieu par Anne ; il est devenu sacrificateur ; il est celui
qui montre qui sera le Messie : l’Oint sera prêtre.

Puis,
en confiant son fils au prêtre Elie, Anne prie :

«
L’Eternel jugera les extrémités de la
terre. Il donnera la puissance à son roi et il relèvera la force de celui qu’il a dé
signé par onction. » (1 Sam 2:10)

 

Israël
n’avait pas de roi terrestre en ce temps-là. Mais Anne savait que l’Eternel
avait un autre Roi, un vrai Roi, l’oint. Et à travers ce Roi, l’Eternel jugera
la terre avec justice.

 

Donc l’Oint véritable est Roi et
Prêtre. Il est Celui à travers qui l’Eternel règnera et bénira.

 

Mais
pourquoi ‘oint’ ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

1 Sam
16 nous en donne une bonne image. C’est le choix de David en tant que Roi. Et
quand il est choisi :

« Samuel prit la corne d’huile et le consacra par onction au
milieu de ses frères. L’Esprit de l’Eternel vint sur David, à partir de ce jour
et par la suite. » (1 Sam 16:13)

 

Alors
que nous ‘couronnons’ nos rois, dans la Bible, ils étaient ‘oints’. En fait,
ils ‘oignent’ les rois et les prêtres, et parfois les prophètes aussi. Oindre signifie verser de
l’huile sur leur tête. Pourquoi ? Parce que l’huile est le signe de l’Esprit.
Et comme David est oint, l’Esprit vient sur David et l’équipe pour ses devoirs
royaux.

 

Alors
qu’est-ce que ça nous dit au sujet de l’Oint ?

 

Le Messie n’est pas oint par les
hommes, mais par Dieu Lui-même. C’est arrivé avant que le monde n’existe. Le
Messie est oint par Dieu, non avec de l’huile, mais par l’Esprit Lui-Même.
Avant qu’il n’y ait un univers, Dieu oignait Dieu avec Dieu ! Le Père verse
l’Esprit sur et en Son Fils.

 

Pourquoi ?

 

Pour qu’Il puisse être notre juste
Roi
, régnant sur les nations, protégeant Son peuple, établissant la paix
par la justice.

 

Pour qu’Il puisse être notre Prêtre
fidèle
, reliant gracieusement notre vie avec Dieu.

 

Pour qu’Il puisse être le véritable
Prophète
de Dieu, nous apportant l’Esprit et le cœur de Dieu.

 

Voir le Messie, c’est voir la vie de
l’Esprit Saint prendre corps. Et voir le Saint Esprit, c’est voir l’Oint en
action. Il est Celui qui est rempli au-delà de toute mesure de l’Esprit de
Dieu.

 

Du débordement de Sa vie est venu une
nouvelle création.

 

Toute la Bible témoigne du débordement
de Sa grâce.

 

Quand Christ est au centre, autant le
monde que la Parole commencent à avoir du sens.

 

Le sens de la vie et le message de la
Bible sont une même chose. Ce n’est pas un programme ou des principes mais une
Personne : Jésus, le Christ, le Fils du Dieu vivant.

 

————-

Prions :

Seigneur Jésus-Christ, nous nous tournons
vers toi et nous attendons tout de toi. Nous désirons arrêter de chercher
ailleurs qu’en toi la vie et la paix. Toutes nos sources sont en toi car tu
nous donnes ta Parole, ton Esprit, ta vie en abondance.

 

Adorons en chantant (3 mn) :

À
Jésus-Christ pour son service :
https://youtu.be/OlEe7cdgZNU

Pour
aller plus loin :

Abattus mais pas perdus, l’espérance sauve la foi. 2 Cor 4
Pastorale du 26 oct 2023 Charles Nicolas
 :

https://youtu.be/fqx5rqCPjvM

 

« Ecouter
Dieu » :
https://youtu.be/IPpkkPO26jc

 

 

——————————–

Méditation
quotidienne

Jeudi
26 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Ruth

(environ 1110 av JC)

Ruth 1 v 1 Au temps du gouvernement des juges, il y eut une famine
dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux
fils, pour séjourner dans la campagne de Moab.
2 Le nom de
cet homme était Élimélek, le nom de sa femme Noémi et le nom de ses deux fils
Mahlôn et Kilyôn … 
5  Mahlôn et Kilyôn moururent aussi tous les
deux, et la femme resta, privée de ses deux enfants et de son mari.
6 Alors elle se leva, elle
et ses belles–filles, et s’en revint de la campagne de Moab, car elle avait
appris dans la campagne de Moab que l’Éternel était intervenu en faveur de son
peuple en lui donnant du pain.
11  Noémi dit : …12  Retournez, mes filles, allez ! … 14 … Orpa embrassa sa
belle–mère, mais Ruth s’attacha à elle.
16 Ruth dit : Ne me
pousse pas à te quitter, à me détourner de tes pas ! Où tu iras,
j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple est mon peuple, et
ton Dieu est mon Dieu,
17 où tu mourras, je mourrai et j’y serai ensevelie.
Que l’Éternel me fasse ceci et qu’il ajoute cela si ce n’est pas la mort qui me
sépare de toi…
19 Elles marchèrent toutes deux jusqu’à leur entrée
à Bethléhem…
20 Elle leur dit : Ne
m’appelez pas Noémi ; appelez–moi Mara, car le Tout–Puissant m’a rendu (la
vie) bien amère !

 

Ruth 2: 1 Noémi avait un parent de son mari. C’était un
homme puissant et riche de la famille d’Élimélek et qui se nommait Booz.
2 Ruth la Moabite dit à
Noémi : Je vais aller aux champs pour glaner des épis derrière celui dont
j’obtiendrai la faveur.
3 Elle partit et s’en vint glaner dans un champ
derrière les moissonneurs. Il se trouva que la pièce de terre appartenait à
Booz qui était de la famille d’Élimélek.

….8  Booz dit à Ruth : Écoute bien, ma fille ; ne va pas
glaner dans un autre champ 
10 Alors elle tomba en se
prosternant, la face jusqu’à terre. Elle lui dit : Comment ai–je obtenu ta
faveur pour être reconnue, moi qui ne suis qu’une inconnue ?
11 Booz lui répondit : On
m’a raconté (en détail) tout ce que tu as fait pour ta belle–mère depuis la
mort de ton mari et comment tu as abandonné ton père, ta mère et ton pays natal
pour aller vers un peuple que tu ne connaissais pas auparavant.
12 Que l’Éternel te rende ce
que tu as fait ! Que ta récompense soit complète de la part de
l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue te réfugier…

 

Ruth 3

Elle répondit : Je suis Ruth, ta servante,
étends ton aile sur ta servante, car tu as devoir de rachat.
10 Il dit : Sois bénie de
l’Éternel, ma fille ! Cette dernière marque de loyauté vaut mieux encore
que la première, car tu n’as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches.

 

Ruth 4

13 Booz prit Ruth qui devint sa femme, et il alla
vers elle. L’Éternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils.
16 Noémi prit l’enfant et le
mit sur son sein et ce fut elle qui l’éleva.
17 Les voisines lui donnèrent
un nom en disant : Un fils est né à Noémi ! Elles l’appelèrent du nom
d’Obed. C’est lui le père d’Isaï, père de David.

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« Laissons
Dieu faire ce qui lui semble bon
»

 

Cette histoire se situe en plein dans l’époque des Juges en
Israël. Cette époque des juges ressemble à notre époque, pleine de confusion,
où chacun fait ce qui lui semble bon pour lui-même. Dieu n’est plus considéré
comme le créateur et gouverneur de l’univers. L’autorité de Dieu, l’autorité de
sa Parole et même toute forme d’autorité sont méprisées. Les repères sont
dissouts. Cependant le
livre de Ruth est une histoire vraie qui donne d’espérer en Celui qui est le
maître de l’histoire.

Noémie, Orpa et Ruth
sont toutes les 3 en deuil. Les 3 femmes ne réagissent pas de la même façon.

Orpa tient trop à son avenir, à son pays, son confort, ses dieux,
pour espérer en un Dieu qu’elle ne connait pas et qui la dépasse. Orpa reste
dans son pays.

Noémie tient à souligner le fait qu’elle a vécu 3 deuils :
elle a perdu son mari et ses deux fils. Pour elle, sa situation est sans espoir.
… Face à son drame, Noémie parle de la toute-puissance de Dieu mais elle oublie
la bonté infinie de Dieu. Ainsi elle réduit l’image de Dieu.

Lorsque nous
réfléchissons comme Noémie, on se remplit d’amertume ; il nous est
impossible d’espérer et de voir la grâce de Dieu à l’œuvre ; il nous est
impossible d’être rempli de reconnaissance.

Noémie ne voit pas la
grâce de Dieu, elle ne voit que son malheur.

Comment Dieu va-t-il s’y prendre pour ouvrir un avenir à
Noémie ?

Il
donne à Noémie une fille par alliance : une belle-fille exceptionnelle.
Ruth va faire une alliance avec Noémie en lui faisant une promesse pour son
avenir. Ruth espère pour deux : c’est un commencement, une petite lumière,
une brèche dans l’endurcissement de Noémie.

Ruth est mise en mouvement par ce Dieu d’Israël qui se
fait connaître et que l’on désire de plus en plus connaître : il nous
inspire confiance, alors on espère en l’avenir qu’il nous donnera. Cet avenir
est inconnu pour nous mais il est connu de Dieu et cela nous suffit.

 

Ainsi, toutes les deux partent pour la Judée, à Bethléem.
Oui, de cette alliance de Ruth avec Noémie naîtra beaucoup plus tard un bébé à
Bethléem, Emmanuel, le Dieu avec nous. Une naissance pleine d’espérance et
d’avenir pour le peuple de Dieu.

Voici comment la
douceur de la grâce peut changer un cœur amer.

Ruth est le signe que Dieu
donne à Noémie pour l’amener plus loin, pour lui témoigner sa grâce et sa
bonté. Ruth est issue d’un peuple maudit car issu d’un inceste. Pourtant, Ruth
est celle par qui la grâce arrive, une grâce qui va au-devant de Noémie.

Boaz rachète Ruth. Il est un refuge
pour les pauvres, une personnification de la bonne loi (envers les étrangers et
pour le droit de rachat). Il est capable, dans un sens, de ressusciter les
morts (il perpétue le nom des morts par le rachat). Il est comme Christ !

 

Quand Boaz accepte de marier Ruth, cette femme étrangère
est élevée à des hauteurs vertigineuses. Elle est amenée dans le peuple de
l’alliance.

 

A travers Ruth, Dieu ouvre un avenir à Noémie : elle
sera toujours avec elle dans la vie comme dans la mort.

Jésus-Christ est Celui qui peut tenir cette
promesse : où tu iras je serai là,
où tu dormiras, je serais avec toi, dans la vie comme dans la mort je serai
toujours avec toi et cela pour toujours, pour l’éternité
 : Jésus est
celui qui a ouvert un avenir à son peuple, à chaque famille qui lui appartient.
Jésus est Dieu avec nous.

 

Ce n’est pas toujours
l’amertume et la confusion qui vont régner. Le règne de la grâce de Dieu va
s’étendre dans la vie de Noémie et de Ruth. Et à travers elles, le règne de la
grâce de Dieu va s’étendre à tout le peuple.

 

Quand nous sommes dépassés par les
événements, n’obéissons pas aux événements, mais laissons Dieu nous dépasser,
nous devancer par sa promesse : « J’ai
un projet pour toi, un projet de paix
 ».  Ainsi nous pourrons dépasser les événements
sans être résignés.

 

Comme Ruth, prenons le temps de se laisser surprendre par Dieu.

Choisissons de laisser
Dieu conduire notre histoire comme il lui semble bon.

 

————-

Prions :

Notre Dieu, toi qui fais alliance avec
nous jusque dans la mort, change notre amertume en douceur par ta grâce. Notre
avenir c’est toi, car tu règnes par ta grâce royale.

 

Adorons en chantant (5 mn) :

Rester
près de toi :
https://youtu.be/OkXkAfmleUc

Pour
les enfants :

L’histoire
de Ruth et de Noémie :
https://youtu.be/mA1xooOC2yM

 

Pour
aller plus loin :

La
fidélité de l’Eternel

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/269

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
25 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la
Bible soulignée) :
Lire Josué 3 v 1 à 17

(environ 1405 av JC)

1 Josué se
leva de bon matin. Partis de Chittim, ils arrivèrent au Jourdain, lui et tous
les Israélites, et là ils passèrent la nuit avant la traversée.
2 Au bout de
trois jours, les officiers parcoururent le camp
3 et
donnèrent cet ordre au peuple : Au moment où vous verrez l’arche de l’alliance de
l’Éternel, votre Dieu, avec les sacrificateurs–Lévites qui la portent, vous
partirez du lieu où vous êtes et vous marcherez à sa suite
.
4 Mais il y aura entre vous
et elle une distance d’environ deux mille coudées : n’en approchez pas.
Ainsi vous connaîtrez le chemin par lequel vous irez, car vous n’êtes jamais
passés par ce chemin auparavant.
5 Josué dit au peuple : Sanctifiez–vous,
car demain l’Éternel accomplira des prodiges au milieu de vous.

9 Josué dit
aux Israélites : Approchez ici et écoutez les paroles de l’Éternel, votre
Dieu.
10 Josué dit : A ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est
au milieu de vous et qu’il dépossédera vraiment devant vous les Cananéens, les
Hittites, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Yebousiens.
11 Voici que l’arche de l’alliance
du Seigneur de toute la terre traverse le Jourdain devant vous.
12 Maintenant, prenez douze
hommes parmi les tribus d’Israël, un homme par tribu.
13 Dès que les
sacrificateurs qui portent l’arche de l’Éternel, le Seigneur de toute la terre,
poseront la plante des pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain
seront coupées
, les eaux qui viennent d’amont, et elles s’arrêteront en une
seule masse.
[1]

14 Lorsque le
peuple sortit de ses tentes pour traverser le Jourdain, les sacrificateurs
porteurs de l’arche de l’alliance (marchèrent) devant le peuple.
15 Et lorsque
les porteurs de l’arche arrivèrent au Jourdain, et que les pieds des
sacrificateurs qui portaient l’arche baignèrent au bord de
l’eau –– le Jourdain regorge par–dessus toutes ses berges tout le
temps de la moisson –– 
16  les eaux qui viennent d’amont s’arrêtèrent et s’élevèrent en une seule
masse à une très grande distance d’Adam, la ville qui est à côté de Tsartân, et
celles qui descendent vers la mer de la Araba, la mer Salée, furent
complètement coupées.
17 Le peuple traversa vis–à–vis de Jéricho.
Les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel se tinrent
au sec, de (pied) ferme, au milieu du Jourdain –– et tout Israël
passait à sec –– jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de
traverser le Jourdain.
[2]

 

Méditons pour connaître Dieu et lui
obéir !

« La traversée du Jourdain »

 

Qu’est-ce qui fait notre espérance
au-delà de la mort ?
C’est la question qui se
pose à tous ceux qui marchent sur les berges du Jourdain.

 

Dans la Bible, le Jourdain est la
barrière à traverser pour passer du désert jusque dans le pays promis. Il
représente notre transition de l’épreuve de cette vie au repos dans l’autre.
Alors, comment pouvons-nous être sûr d’arriver sain et sauf de l’autre côté ?

 

Dans le livre de Josué, celui dont le
nom est « Jésus » (Josué est le nom hébreu), conduit le peuple à
travers le Jourdain et dans le pays où coulent le lait et le miel.
Dans Josué 3 et 4, cette transition est décrite autant comme
un « passage au-dessus » qu’une « séparation des eaux ».
Cela rappelle les grands événements du salut de l’Exode, la réalisation de l’alliance
de vie. Cela nous parle : entrer
dans le repos de Dieu est une question de salut. Il s’agit d’aller de la mort à
la vie en Christ.

Mais,
alors que l’Ancien Testament se déroule, nous voyons un peuple qui détruit le
bon pays. Ils avaient été appelés fils de Dieu – Sa fierté et Sa joie (Ex
4:22). Mais loin de vivre la vie d’enfant de Dieu, « ils se sont ré
volté, ils ont attristé son Esprit saint » (Esaïe 63:10). Ils
ont obtenu Ses malédictions – tout comme Moïse l’avait prédit (Deut 4:25-28).
Ils seront déracinés du pays et rejetés. Mais après l’exil viendra le vrai salut (Deut 4:29-31).

15 siècles plus tard, il y avait un
autre rassemblement d’Israélites sur les berges du Jourdain.
Ils étaient tous venus entendre un prédicateur sauvage et
moutonneux nommé Jean le
Baptiste. Il leur dit qu’ils devaient passer par les eaux du Jourdain encore.

Ils n’étaient pas vraiment le peuple de Dieu, pas spirituellement parlant.

Les multitudes acceptèrent, ils
confessèrent leurs péchés et furent baptisés. Et puis quelque chose
d’extraordinaire se passa :

« Alors Jésus vint de la
Galilée jusqu’au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. » (Mat
3:13)

 

Jésus a été baptisé ! L’Eternel de
Gloire rejoint les pécheurs, il est compté parmi les transgresseurs mais Il
« passe » dans le repos de Dieu, à leur tête.

Là où nous avons failli de vivre la vie
d’enfant de Dieu – le Fils de Dieu le vit pour nous. Il est notre Josué
spirituel, nous amenant dans le repos du Père. Alors que la mort approche –
comme ça arrive à chacun de nous – nous pouvons être réconfortés par ceci : le
Fils de Dieu nous a rejoints dans notre situation difficile. Et Il est passé
par les eaux pour nous. Jésus a affronté ce dernier ennemi, la mort, et a
jailli de l’autre côté. Si nous Lui appartenons, Il nous amènera de l’autre
côté dans son repos.

Prions :

Seigneur, devant la mort, comment
traverser ? Je me sens seul et démuni, vulnérable et entièrement dépendant
de toi. Toi seul peux me mener de l’autre côté en toute sécurité, toi seul es
mon berger, ta présence seule me suffit pour aujourd’hui et demain.

 

Adorons en chantant (2 mn) :

AEC 625 Vous qui ployez sous le fardeau : https://youtu.be/o66kmvm2rHA

 

Pour
aller plus loin : Deutéronome 1 à 8

Dieu nous apprend à marcher

par la foi, l’espérance et l’amour

ERE Vigan 22 oct 2023 Serge Regruto

le
22 octobre 2023 :

https://youtu.be/CIkFQI-nVlU?si=lAdor8epQ4Nmb1fh

 

——————————–


[1] L’Eternel
demande à son peuple de poser un acte de foi comme toujours.

[2]
v 17 : Mis
à part dans les anticipations comme Ex 19:6 ou Gen 12:2, Israël n’est appelé
une nation qu’à partir d’ici. En Egypte, dans le désert, c’était un peuple.
Maintenant qu’ils s’apprêtent d’entrer le Pays promis, le terme de nation est
utilisé.

Méditation
quotidienne

Mardi
24 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Josué
2 v 1 à 24

(environ 1405 av JC)

1 Josué, fils de Noun, envoya secrètement
de Chittim deux espions, en disant : Allez voir le pays et Jéricho !
Ils partirent et entrèrent dans la maison d’une prostituée dont le nom était
Rahab, et ils y couchèrent…

9  Elle dit à ces hommes : L’Éternel, je le
reconnais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez s’est abattue sur
nous, et tous les habitants de ce pays défaillent devant vous.
10 Car nous avons appris
que l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer des Joncs, lors de
votre sortie d’Égypte, et comment vous avez traité les deux rois amoréens qui
(régnaient) en Transjordanie, Sihôn et Og, que vous avez voués à l’interdit.
11 Nous l’avons appris,
le cœur nous a manqué, et chacun a perdu le souffle devant vous, car l’Éternel,
votre Dieu, est Dieu dans les cieux, là–haut, et sur terre, ici–bas.
12 Et maintenant,
faites–moi donc un serment, par l’Éternel : Comme j’ai usé de loyauté
envers vous, vous aussi, vous userez de loyauté envers ma famille. Vous me
donnerez un signe qui soit certain.
13 Vous laisserez vivre
mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs et tout ce qui est à eux, et vous nous
ferez échapper à la mort.
14 Ces hommes lui dirent : Nous sommes prêts à
mourir pour vous pourvu que vous ne divulguiez pas cet engagement entre nous.
Quand l’Éternel nous donnera le pays, nous userons envers toi de loyauté et de
fidélité.

15 Elle les fit descendre avec une corde
par la fenêtre, car sa maison était dans le mur même du rempart. C’est dans le
rempart qu’elle habitait.

16 Elle leur dit : Allez vers la
montagne, sinon les poursuivants vous rejoindront. Mettez–vous à l’abri là–bas,
pendant trois jours, jusqu’au retour de ceux qui (vous) poursuivent, après quoi
vous poursuivrez votre chemin.

17 Ces hommes lui
dirent : Voici de quelle manière nous serons quittes de ce serment que tu
nous as fait faire :
18 à notre arrivée dans le pays, attache ce
cordon de fil écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre et
groupe auprès de toi, dans la maison, ton père, ta mère, tes frères et toute ta
famille
.
19 Quiconque franchira les portes de ta maison
pour sortir, son sang (sera) sur sa tête et nous autres (serons) quittes !
Mais si l’on met la main sur l’un de ceux qui seront avec toi dans la maison,
son sang (sera) sur notre tête
 ! 20 Si tu divulgues cet engagement entre nous, nous
serons quittes du serment que tu nous as fait faire.
21 Elle dit : Qu’il en soit selon vos
engagements ! Elle les laissa partir, et ils s’en allèrent. Elle attacha
le cordon écarlate à la fenêtre
.

…  24 Ils dirent à Josué : Certainement, l’Éternel a livré tout le
pays entre nos mains, même tous les habitants du pays défaillent devant nous.”

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« Notre cœur s’est fondu »

Les Israélites sont sur le
point d’entrer et de prendre possession du pays. Une fois encore, ils envoient
des espions, cette fois deux d’entre eux. Etant donné que la dernière fois il y
avait deux bons espions, Josué et Caleb, on a de grands espoirs pour cette
expédition. Cependant, dès qu’ils arrivent à Jéricho, ils vont dans une maison
close …

 

Mais l’Eternel tourne le
mal en bien. Il se trouve que la prostituée, Rahab, a entendu parler des
Israélites et du Dieu des Israélites. En fait, tous les
Cananéens aussi.

Les Cananéens ne pouvaient prétendre ignorer le vrai Dieu et Son peuple. Il
a prouvé qui Il était au monde entier.

Rahab cherche à se rapprocher des
Israélites en faisant une alliance de paix avec sa maison, sa famille. Les deux
espions lui donnent un ‘vrai gage’ par lequel les Israélites, lors de leur
invasion, sauront l’épargner. C’était un cordon ‘de fil écarlate’ qui pendrait
de sa fenêtre.

 

En Egypte, le jugement a passé
par-dessus (Pâques) les Israélites quand l’Eternel voyait le rouge du sang de
l’agneau mis sur les encadrements des portes. Donc ici, à Jéricho, les
Israélites passeront par-dessus la maison de Rahab quand ils verront le rouge
du fil écarlate. Rahab apprend comment être épargnée lors du jugement. Il doit
y avoir une mort – la mort de l’Agneau pour empêcher la destruction. Et Rahab,
non seulement apprend cette vérité, mais elle devient participante de
l’histoire d’Israël. Ayant été adoptée dans le peuple de l’Eternel (parce
que l’adoption vient toujours avec le salut), Rahab devient une ancêtre du vrai
Agneau qui enlève le péché du monde (Mat 1:5) !

 

L’histoire de Rahab
n’est pas juste une ‘femme douteuse devenue bonne’. Elle passe d’un objet de
colère à une âme sauvée, d’un peuple perdu à l’adoption dans un peuple
allianciel, d’une marginale à la royauté dans la famille du Roi Messie ! Son
histoire est l’histoire de quiconque se tourne vers l’Eternel Jésus et fait
confiance en Son sang : salut, adoption et
intronisation !

 

Les
cœurs des Cananéens se sont fondus de peur. Mais très peu d’entre eux se
tournèrent pour chercher des conditions de paix. Rahab l’a fait et obtint grâce
sur grâce. Que nos cœurs ne se fondent pas simplement de peur. Qu’ils se
fondent avec une adoration confiante en Christ l’Agneau
.

 

Prions :

Seigneur, tu m’as non
seulement sauvé mais aussi adopté et élevé à un rang royal. J’étais perdu et me
voici à tes côtés, assis à ta droite avec Jésus mon sauveur. Agrandis mon cœur
et mon intelligence afin que je saisisse combien ton amour est grand pour moi.
Et que mon cœur fonde en adoration. Je veux considérer ces choses et les serrer
sur mon cœur. Ainsi je sentirai par la foi tes bras de Père m’entourer et ta
voix m’appeler à toi, pour ta gloire.

 

Adorons en chantant (2 mn) :

AF 258 TEL QUE JE SUIS : https://youtu.be/qaEFabKCJG8

 

Baptême
de Victor
le 22 octobre 2023 :

https://youtu.be/cHREnrtke8k?si=wiMJ3hp6KcUB-Asp

 

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Méditation
quotidienne

Lundi
23 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Josué 1 v 1 à 12

(environ 1405 av
JC)

Après la mort de Moïse, serviteur de
l’Éternel, l’Éternel dit à Josué, fils de Noun, assistant de Moïse : Moïse,
mon serviteur, est mort ; maintenant, lève–toi, traverse le Jourdain que
voici, toi et tout ce peuple, en direction du pays que je donne aux Israélites.
Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai
dit à Moïse
 : Vos frontières s’étendront
depuis le désert et le Liban que voici, jusqu’au grand fleuve, le fleuve de
l’Euphrate, tout le pays des Hittites et jusqu’à la grande mer, au soleil
couchant. Personne ne
pourra te résister, tous les jours de ta vie. Je suis avec toi comme je l’ai
été avec Moïse ; je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. Fortifie–toi
et prends courage
, car c’est grâce à toi que ce peuple héritera du pays que
j’ai juré à leurs pères de leur donner.
Seulement fortifie–toi, aie bon
courage, en observant et en mettant en pratique toute la loi que t’a prescrite
Moïse, mon serviteur : ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de
réussir partout où tu iras. Ce
livre de la loi ne s’éloignera pas de ta bouche ; tu y méditeras jour et
nuit pour observer et mettre en pratique tout ce qui y est écrit, car c’est
alors que tu mèneras à bien tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne
t’ai–je pas donné cet ordre : Fortifie–toi et prends courage ? Ne
t’effraie pas et ne t’épouvante pas, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi
partout où tu iras.[1]

Josué
donna cet ordre aux officiers du peuple : Parcourez le camp, et voici ce
que vous commanderez au peuple : Préparez–vous des provisions, car dans
trois jours vous traverserez le Jourdain que voici pour aller conquérir le pays
dont l’Éternel, votre Dieu, vous donne la possession. Josué dit aux Rubénites,
aux Gadites et à la demi–tribu de Manassé : Rappelez–vous ce que Moïse,
serviteur de l’Éternel, vous a commandé quand il a dit : L’Éternel, votre
Dieu, vous accorde le repos ; il vous a donné ce pays. Vos femmes, vos
petits enfants et vos troupeaux demeureront dans le pays que vous a donné Moïse
en Transjordanie. Mais vous, vous passerez en ordre de bataille, devant vos
frères, vous tous, vaillants guerriers, et vous les aiderez, jusqu’à ce que
l’Éternel ait accordé du repos à vos frères comme à vous, et qu’ils soient, eux
aussi, en possession du pays que leur donne l’Éternel, votre Dieu. Puis vous
reviendrez prendre possession du pays qui est votre propriété. Moïse, serviteur
de l’Éternel, vous l’a donné, en Transjordanie, au soleil levant.

Ils
répondirent à Josué : Nous ferons tout ce que tu nous as ordonné et nous
irons partout où tu nous enverras.

Nous
t’obéirons comme nous avons obéi en tout à Moïse. Que seulement l’Éternel, ton
Dieu, soit avec toi comme il l’a été avec Moïse !

Quiconque sera rebelle à ta voix et
n’obéira pas à tes paroles, à tout ce que tu lui commanderas, sera puni de
mort. Seulement, fortifie–toi et prends courage !

 

Méditons pour connaître Dieu et lui obéir !

« De génération en génération, Dieu
conduit son peuple »

 

Le livre de Josué commence par
« Après la mort de Moïse » : cette remarque lie le livre de Josué au
Pentateuque, dont le dernier livre finit avec la mort de Moïse (Deut 34). De
façon similaire, le livre de Josué finira et le livre des Juges commencera avec
une référence à la mort de Josué. Ces remarques lient les livres ensemble en
une chaîne continue et dévoile la fidélité du Seigneur à prendre soin de son
peuple et à le diriger (comme un berger) à travers des dirigeants-serviteurs.
Tout comme Moïse est appelé le serviteur de l’Eternel, Josué recevra le même
titre honorifique à la fin de sa vie.

 

Alors que s’ouvre le livre de Josué,
Moïse est mort et le temps est finalement venu pour Josué – ‘rempli de l’Esprit
de sagesse car Moïse avait posé ses mains sur lui’ – de prendre la direction.

 

La promesse patriarcale, donnée d’abord
à Abraham, contenait trois éléments clé : la descendance, la bénédiction et le
pays. Le Pentateuque finit avec les deux premiers éléments commençant à être
réalisés, mais ils sont encore hors du pays promis.

Le thème dominant du livre de Josué est
la fidélité du Seigneur à remplir « toutes ses bonnes promesses »,
surtout le 3ème élément – la promesse du pays, qu’il a juré à leurs
pères de leur donner’.

 

Le fait que le Seigneur, dans sa
souveraineté, donne à Israël le pays ne leur enlève pas la responsabilité
d’aller de l’avant dans la foi et de prendre ce qui leur est donné.

 

3 fois le Seigneur demande à Josué
d’être fort et courageux, des mots qui rappellent Deut 31:6-8. Josué aura
besoin de force et de courage pour accepter sa tâche, pour obéir à la Torah et
pour ne pas être terrifié devant les ennemis.
Le plus difficile des trois est celui de faire des
instructions du Seigneur une partie de lui, de son identité en les méditant
constamment pour pouvoir les accomplir ; d’où l’ajout de deux petits mots
« ‘seulement ‘ sois fort et ‘très’ courageux ». Ce serait accablant s’il n’y avait pas les
promesses entourant cette charge : la présence du Seigneur (alliance
forte : jamais l’Eternel ne l’abandonnera), il lui fera connaître sa
volonté et l’encouragera constamment.

Ces
mots d’assurance n’ont rien à voir avec un évangile de la prospérité, mais
cette alliance a tout à voir avec accomplir sa mission et agir avec un fin
discernement en toute circonstance. C’est seulement quand on oublie de demander
conseil au Seigneur (9:14) qu’un tel discernement fait défaut.

 

Comme
dans la notion de Shalom de l’ancien testament (paix, bien être), l’entrée dans
le repos suggère une liberté de toute menace, la jouissance de son héritage, la
sécurité dans ses frontières et un état général de bien-être. Le repos est précédé
de travail, comme dans le récit de la création. Ce repos du pays promis est un commencement de la
réalisation d’une promesse plus durable et plus profonde : l’espérance de
la cité céleste (Hébreux 4).

Empressons–nous
donc d’entrer dans ce repos–là !

 

Prions :

Seigneur, tu connais nos doutes, nos
combats, nos peurs, nos découragements. Merci d’assurer notre cœur par
l’alliance que tu as faite avec nous, ton peuple, ton église. De génération en
génération tu es notre Dieu, tu prends soin de nous, tu nous guides, tu nous
assures de ta présence par ton Esprit et ta Parole.

Nous jouissons déjà d’un repos en ton
Fils car il a tout accompli.

Tu es notre berger, nous ne manquerons
de rien car tu es avec nous.

 

Adorons en chantant (4 mn) :

Dieu, seul repos pour mon âme : https://youtu.be/1VmnDv_WmSg

 

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[1] C’est par
la Parole et par son Esprit que Dieu fortifie, encourage, réalise toutes les
promesses-ordres donnés à Josué (être avec lui : présence ; lui
donner les bons projets à réaliser selon la volonté et la force du
Seigneur ; l’encourager et le fortifier)

Méditation
quotidienne

Dimanche
22 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Deutéronome 1 à 6 v
31 à 35

(environ 1406 av
JC)

Deutéronome 1 1 Ce livre rapporte les discours que Moïse adressa à tous les
Israélites, alors qu’ils étaient encore à l’est du Jourdain, dans la plaine
désertique …

… nous
étions au mont Horeb, le Seigneur notre Dieu nous a parlé ainsi :
« Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne.
7 Remettez-vous en route maintenant ;
gagnez la région montagneuse où demeurent les Amorites, ainsi que les
territoires voisins habités par les Cananéens, à savoir la plaine du Jourdain …
21 Regardez, le Seigneur votre Dieu déploie ce pays
devant vous. En route, allez-vous en emparer, comme le Seigneur, le Dieu de vos
ancêtres, vous l’a ordonné. Soyez courageux et forts !
 
22 Alors vous êtes tous venus me trouver en
disant : « Envoyons des hommes en reconnaissance pour explorer le
pays. …
25 Ils y ont
cueilli des fruits du pays et nous les ont rapportés. Ils nous ont
déclaré : « Le
pays que le Seigneur notre Dieu va nous donner est un bon pays. 
26 Pourtant vous avez désobéi
aux ordres du Seigneur votre Dieu en refusant d’y aller…
 v 29 Je vous ai dit : ‘Ne tremblez pas et n’ayez
pas peur d’eux. 
30 L’Eternel, votre Dieu qui marche devant vous,
combattra lui-même pour vous, conformément à tout ce qu’il a fait pour vous
sous vos yeux en Egypte, 
31 puis dans le désert. Tu as vu que l’Eternel,
ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, pendant tout le parcours que
vous avez effectué jusqu’à votre arrivée ici.’ 
32 Malgré
cela, vous n’avez pas eu confiance en l’Eternel, votre Dieu
 
33 qui marchait
devant vous
sur la route pour
vous chercher un lieu de campement, la nuit dans un feu afin de vous montrer le
chemin où vous deviez marcher, et le jour dans une nuée.

34 L’Eternel a entendu vos paroles. Il s’est
irrité et a juré :
35 Aucun des hommes de cette génération méchante
ne verra le bon pays que j’ai juré de donner à vos ancêtres, 
36 excepté Caleb,
fils de Jephunné. Il le verra, lui, et parce qu’il a pleinement suivi la voie
de l’Eternel, je lui donnerai, ainsi qu’à ses enfants, le pays sur lequel il a
marché.’

Deutéronome 2

 7 En effet,
l’Eternel, ton Dieu, t’a béni dans tout le travail de tes mains, il était attentif
à ton parcours dans ce grand désert. Voilà 40 ans que l’Eternel, ton Dieu, est
avec toi : tu n’as manqué de rien.

Deutéronome 3

21 A cette époque-là, j’ai donné cet ordre à Josué :
‘Tes yeux ont vu tout ce que l’Eternel, votre Dieu, a fait à ces deux rois.
C’est ainsi que l’Eternel agira envers tous les royaumes contre lesquels tu vas
marcher. 
22 N’ayez pas peur d’eux, car l’Eternel, votre
Dieu, combattra lui-même pour vous
.’

Deutéronome 4

9  Seulement, fais bien attention à toi ! Veille attentivement sur
toi-même tous les jours de ta vie, afin de ne pas oublier ce que tes yeux ont
vu et de ne pas le laisser sortir de ton cœur. Enseigne-le à tes enfants

et à tes petits-enfants….Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me
craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre et qu’ils les enseignent à
leurs enfants
.’ …
13 Il a proclamé son alliance qu’il vous a ordonné de
respecter, les dix commandements, et il les a écrits sur deux tables de pierre.

… 23 Veillez
bien à ne pas oublier l’alliance que l’Eternel, votre Dieu, a conclue avec vous

et à ne pas vous faire de sculpture sacrée, de
représentation quelconque que l’Eternel, ton Dieu, t’a défendue. 
24 En
effet, l’Eternel, ton
Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux.

Deutéronome 6

4 Ecoute, Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le
seul Eternel.

5 Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton
cœur, de toute ton âme et de toute ta force. 
6 Les
commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. 
7 Tu les répéteras
à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu seras en
voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras …

 

Méditons pour connaitre Dieu et lui obéir !

« Combattre le bon combat pour
transmettre la foi »

 

Dans le livre du
Deutéronome,
Dieu nous enseigne à travers sa
pédagogie pour son peuple.
Devant la terre promise, le peuple
d’Israël a perdu sa confiance et son espérance car il s’est focalisé sur ses
ennemis visibles et non sur Dieu et sa promesse.

Aujourd’hui, les croyances complotistes sont révélatrices d’une méfiance
liée à une sourde angoisse qui se traduit ainsi :

« Nous sommes manipulés. Nous
vivons sur une planète où des puissances qui ne cherchent que leur propre
intérêt nous tiennent sous leur coupe en diffusant des discours mensongers ».

Or, une
telle attitude est proche de beaucoup de chrétiens évangéliques
qui considèrent « le monde » comme un lieu de tromperie et de
perdition où règnent Satan et toute son escorte de démons et de puissances
occultes. Les personnes qui adhèrent à cette vision sont particulièrement
perméables aux thèses complotistes.

Mais cette
lecture de notre situation dans le monde est réductrice. Elle oublie qui est
Dieu, lui, le créateur qui prend encore soin de sa création, qui donne à tous
une grâce générale qui l’accompagne.
Cela ne veut pas dire que le mensonge n’existe plus : il y a de
fausses informations que des sociétés ou des Etats ont intérêt à faire
circuler. Le discernement est toujours nécessaire. Cependant
le monde n’est pas démonisé. « L’Eternel règne » est une formule qui revient fréquemment dans l’Ecriture. Et une des
conséquences de cela, c’est qu’il
« protège éternellement la vérité »
(Psaume
146.6).
Cela signifie qu’un jour ou l’autre les
mensonges seront dévoilés. Et cela signifie pour nous que nous n’avons pas
à vivre dans la défiance permanente. Dieu règne, nous pouvons avoir confiance.

L’Eternel nous enseigne qu’il jugera notre manque de
confiance comme il a fait pour son peuple dans le désert. Lorsque le jugement
de Dieu met sa lumière sur notre attitude et notre cœur, ne faisons pas comme
le peuple d’Israël
qui, au lieu de se repentir et de chercher le bonheur de leur
enfants (la nouvelle génération), est parti au combat (contres ses ennemis
visibles) sans être sous l’autorité du chef des armées célestes. Ils n’ont pas
combattu le bon combat de la foi qui est une soumission confiante en la Parole
de Dieu.

Dieu rappelle à son peuple « tu n’as manqué de rien et tu
ne manqueras de rien. » Comme David, approprions-nous cette parole de
Dieu, dès le lever du soleil,  parlons à
notre âme, dans notre maison, avec cette parole « L’Eternel est mon berger je ne manquerai de
rien » car Dieu a fait alliance avec nous et il nous aime d’un amour brûlant.
Transmettons cette confiance à la nouvelle génération qui a tant besoin de
placer sa confiance en Dieu, le Roi qui règne et prend soin de son peuple.

 

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Prions :

O Dieu, toi le créateur de tout
l’univers, toi qui diriges les étoiles, conduis nos pas, affermis notre foi en
toi, en ton alliance, tes promesses et ta grâce. Et qu’ainsi nous soyons une
présence non anxieuse et lumineuse

dans ce monde si confus.

Que ta paix règne sur nos cœurs !
Et qu’ainsi ta gloire resplendisse.

 

 

Chantons (2 mn) :

Chantons (3 mn) : JEM 794 MON ANCRE ET MA VOILE : https://youtu.be/CJtQS1zBs5s

 

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Pour aller plus loin :

Dieu comme un père :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3917

 

 

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Méditation quotidienne

Samedi 21 octobre 2023

ERE LE VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Nombre 21 v 4-9

(environ 1406 av JC)

4 Ils partirent du mont Hor par le chemin de la mer des Roseaux pour contourner le pays d’Edom. Le peuple s’impatienta en route 5 et parla contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait quitter l’Egypte, si c’est pour que nous mourions dans le désert ? En effet, il n’y a ni pain, ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette misérable nourriture. » 6 Alors l’Eternel envoya des serpents venimeux contre le peuple. Ils mordirent le peuple et beaucoup d’Israélites moururent. 7 Le peuple vint trouver Moïse et dit : « Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Prie l’Eternel afin qu’il éloigne ces serpents de nous. » Moïse pria pour le peuple, 8 et l’Eternel lui dit : « Fais-toi un serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve. » 9 Moïse fit un serpent en bronze et le plaça sur une perche. Toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie sauve.

 

Méditons pour connaître le Seigneur et lui obéir !

Le serpent d’airain

 

Qu’est-ce que la foi ?

 

Souvent, les gens pensent que la foi est une qualité que certaines personnes ont, d’autres que c’est un élixir magique.

 

Que pense Jésus de la foi ?

 

Quand Jésus veut expliquer la foi à Nicodème, il rappelle l’histoire du serpent d’airain.

C’est une drôle d’histoire dans Nombres 21.

 

Les Israélites erraient dans le désert depuis plusieurs années et …

ils murmuraient.

Nbes 21:4,5.

 

Avec quel sérieux considérons-nous les murmures, les plaintes ? Dieu veut nos cœurs, et il considère le mécontentement, l’insatisfaction comme un affront personnel, un manque total d’amour.

Il envoie donc un jugement sévère : le peuple est livré aux serpents. Les serpents nous rappellent le serpent de Gen 3 : Satan. Le peuple est livré à Satan.

 

Mais le jugement n’est pas du tout le mot final de Dieu. Le jugement est le contexte dans lequel le Seigneur révèle son salut.

 

Le peuple est sauvé par un simple regard vers le serpent d’airain. La chose-même qui leur fait du mal est maintenant leur salut, si jamais ils le regardent.

 

Pourquoi Jésus tient-il à attirer l’attention à ça ?

 

Voici ce qu’il dit : Jn 3:14,15.

comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.

 

Jésus fait une application : nous sommes des murmurants sans foi. Nous sommes malades de péché et nous attendons la mort. Il n’y a pour ça qu’un seul remède : Regardez à Celui qui a été élevé !

Il est devenu la chose-même qui nous affligeait, il est devenu péché (2 Cor 5:21).

Maintenant, que devons-nous faire pour être sauvés ?

 

Regardez ! Regardez !

 

C’est tout ! Regardez et vivez (Nombres 21:9).

 

N’ignorez pas la morsure du serpent, n’essayez pas de raisonner avec Dieu, n’essayez pas d’aspirer le poison, n’essayez pas tel ou tel sacrifice, n’essayez pas une incantation vaudou, ne demandez pas à Moïse de vous sauver ! Regardez à celui qui a été élevé !

 

Alors qu’est-ce que la foi ?

 

La foi n’est pas une qualité que tu trouves en toi-même, la foi est de regarder à autre chose que toi, la foi c’est regarder à Christ. Ce n’est pas quelque chose que tu dois extirper de ton être profond, c’est regarder, contempler autre chose, Quelqu’un d’autre. La foi c’est regarder à Jésus.

 

Beaucoup de gens disent qu’ils aimeraient bien avoir la foi ou d’autres avoir plus de foi. Mais la solution n’est pas vraiment d’avoir plus de foi mais d’avoir plus Christ ! Regarder davantage ! Quand on le contemple Lui, c’est ça la foi.  La vie de foi, c’est la vie qui met Christ devant tes yeux ; c’est dire à son âme : Regarde et vis ! Regarde et vis ! Voici l’Agneau de Dieu ! Voici le Roi de gloire élevé pour toi ! Sur la croix, il a porté notre péché pour nous donner sa justice.

Ne peux-tu pas lui faire confiance ? Te confier en Lui ?

 

Si tu veux la foi, ne regarde pas à Moïse, ni à toi-même, ni à un certain régime, regarde juste à Jésus.

 

Pourquoi ? Parce que

comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Jean 3:14-16

 

Prions :

Comme Pierre, qui ne se souvient pas, renie son Dieu ; mais sur un regard grave, il pleure amèrement : Jésus, regarde-moi aussi, lorsque je ne reconnais pas ma faute ; si j’ai fait le mal, touche ma conscience.  Que dans ton regard je trouve ton amour et ta justice qui blessent et guérissent mon âme.

Chantons (2 mn) :

ATG 124 quand je contemple cette croix : https://youtu.be/8Ew-Cc2pMLY

 

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Pour aller plus loin :

Le mécontentement et la croix :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3022

 

 

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Méditation
quotidienne

Vendredi
20 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Nombre 13 v
16 à 20, 28, 32, 33

(environ 1445 avant Jésus-Christ)

 

Tels
sont les noms des hommes que Moïse envoya pour explorer le pays. Moïse donna à Hosée, fils de
Nun, le nom de Josué
.

Moïse les envoya explorer le pays de Canaan. Il
leur dit: « Montez ici, par le sud, montez sur la montagne et examinez le
pays. Vous examinerez comment il est
, quel
est le peuple qui l’habite, s’il est fort ou faible, s’il est nombreux ou
non. Vous examinerez quel genre de pays il habite – s’il est bon ou
mauvais –, quel genre de villes il habite – si elles sont ouvertes ou
fortifiées. Vous examinerez aussi comment est le terrain : s’il est
fertile ou pauvre, s’il y a des arbres ou non. Armez-vous de courage et prenez des fruits du pays. » C’était l’époque des
premiers raisins…

28 Mais le peuple qui habite ce pays est
puissant, les villes sont fortifiées, très grandes.
Nous y avons vu des
descendants d’Anak. Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute
taille. Nous y avons vu les géants, les descendants
d’Anak qui sont issus des géants. A nos yeux et aux leurs, nous étions comme des sauterelles.

 

 

Méditons !

« Explorons
le pays promis ! »

 

Que
nous réserve le futur ? Bénédictions ou malédictions ? Ne serait-ce pas bon
d’envoyer quelqu’un en avant pour s’assurer que l’avenir est radieux ?

 

C’est
ce que les Israélites font dans le livre des Nombres
.

 

Dans Genèse,
Israël commence en tant que semence d’Abraham, puis avec Joseph, ils se rendent
en Egypte.

 

Dans Exode,
ils sont délivrés de l’esclavage et amenés à Sinaï pour recevoir la loi.

 

Dans Lévitique,
des aspects de la loi (surtout concernant les prêtres et les sacrifices) sont
expliqués.

 

Maintenant,
dans Nombres, les Israélites voyagent du Mont
Sinaï au désert de Paran. Ils sont au bord du pays promis – le pays ‘découlant
de lait et de miel’. Et l’Eternel dit à Moïse d’envoyer des espions –

 

Moïse
envoie un chef de chacune des 12 tribus. Et il pointe le fait qu’il renomme un
des espions. Son ancien nom était Hosée, son nouveau nom sera Josué, et quand
le temps sera venu, il guidera les Israélites dans le pays promis (Nb 13:16).
« Josué » et « Jésus » sont le même nom (ce sont deux
différentes manières de traduire un seul mot hébreu) qui veut dire « l’Eternel
sauve », c’est-à-dire

« le
Dieu de l’Alliance sauve
 ».

 

Un
autre espion est de la tribu royale de Juda et s’appelle Caleb, qui veut dire
‘selon le cœur’ (comme dans ‘un homme selon le coeur de
l’Eternel
’). Donc ces 12 hommes partent explorer la région sur 370
km. Ça leur prend 40 jours.

 

Alors
qu’ils explorent le pays, il y a de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles.
Josué et Caleb accentuent les bonnes nouvelles, et les autres accentuent les
mauvaises.

 

Voici les bonnes nouvelles : le pays est tout aussi
fructueux que l’Eternel l’avait promis.
Ils ramènent une grosse grappe de raisins, portée
sur une longue branche en bois, ainsi que des grenades et des figues. Ceux-ci
sont décrits comme les « prémices » du pays, tout comme les espions
étaient les précurseurs dans le pays.

Donc les bonnes nouvelles arrivent : le
pays promis est merveilleux. Dans Nb 14:7, Caleb le dit ‘très bon,
excellent ‘.

 

Mais
les espions ramènent aussi de mauvaises nouvelles.

Le pays est bon mais les habitants sont géants. La question pour les Israélites est celle-ci :
avanceront-ils dans la foi, ou se retireront-ils dans la crainte ?

 

Pour avancer dans la foi, ils ont besoin de
regarder par la juste vision :

Ils devraient regarder en
arrière
pour se souvenir et voir que retourner en Egypte n’est pas
une vie pour eux. C’est de l’esclavage.

 

Ils devraient regarder autour
d’eux avec reconnaissance et voir que l’Eternel est avec eux.
Comme Moïse le dit dans Nb 14:14

« toi, l’Eternel, tu es au milieu de ce
peuple…tu apparais visiblement, toi, l’
Eternel et…ta nuée se tient sur
lui, tu marches devant lui le jour dans une colonne de nuée, et la nuit dans
une colonne de feu. »

 

Ils devraient regarder en avant, en s’imaginant une « terre extrêmement
bonne ». Quoi qu’ils risquent, ça vaut le coup !

 

Ils devraient regarder en haut dans la foi et voir que l’Eternel a 
« promis » de les faire rentrer (Nb 14:16). Lui qui les a menés aussi
loin pouvait avoir leur confiance qu’Il finirait son travail.

 

Avant
tout, ils devraient regarder à Jésus ! Ce
précurseur nommé « Josué » était celui qui les ferait entrer dans le
pays promis. Et il était là au milieu d’eux, portant les prémices de leur
futur. Il a vu le bon pays et leur apporte un avant-goût. Si seulement ils
allaient vers Josué et l’écoutaient, ils pourraient voir, toucher et même
goûter ce qui allait devenir. S’ils avaient eu confiance en lui, les prémices
apparaîtraient plus grand dans leur vision que les géants, et ils iraient de
l’avant.

 

Mais
les Israélites ont eu peur des géants plus qu’ils ne se confiaient dans les
prémices. Ils ont donc tourné le dos à la volonté de l’Eternel pour eux.

 

Et
nous ? Nous aussi faisons face à des perspectives effrayantes, des crises qui
se multiplient. Considérons maintenant quels géants sont en train de t’empêcher
d’aller de l’avant dans la volonté de Dieu. Comment persévérerons-nous vers
l’avant ?

 

Nous avons besoin de nous rappeler que
notre passé dans le péché n’est pas quelque chose vers lequel retourner.

 

Notre
présent est un présent avec le Seigneur Jésus.

 

Au-dessus
de nous est un Père céleste qui nous amène vers sa maison (Phil 1:6).

 

Devant
nous se trouve un très bon avenir.

 

Et
notre Précurseur Jésus est Quelqu’un en qui on peut se confier. Il est revenu
du pays lointain et apparu parmi nous. Sa résurrection est un prémices de la
vie de la nouvelle création.
Regardons à Lui qui est apparu parmi nous comme un engagement
pour le futur. Alors nous pouvons aller de l’avant, confiants que le mieux est
encore à venir.

 

« Christ a été ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui
sont endormis.… Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables,
abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas
vain dans le Seigneur.
 »
(1 Cor 15:20,58)

 

Prions :

Pardon Seigneur de regarder nos difficultés comme des
montagnes infranchissables et de négliger de regarder à ce que tu as déjà
accompli, à ce que tu as promis et à qui tu es. Attire nos regards vers toi, le
« Josué », le Sauveur, le Vainqueur de la mort et du péché. Bon
berger, par ton Esprit et ta Parole, calme nos cœurs, console les et conduit
nous, malgré les combats, dans ton pays promis, ton palais royal, ton règne de
paix.

 

Chantons (2 mn) :

Quand le doute et la
souffrance :
https://youtu.be/mPSU6wCi_oQ

 

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Pour aller plus
loin :

Halte au défaitisme :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3864

 

 

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Méditation
quotidienne

Jeudi
19 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Nombre 6 v 22 à 26

(environ 1445 avant Jésus-Christ)

 

23 «Transmets ces instructions à
Aaron et à ses fils: Voici comment vous bénirez les Israélites. Vous leur direz
24 Que
l’Eternel te bénisse et te garde !
25 Que l’Eternel
fasse briller son visage sur toi et t’accorde sa grâce ! 
26 Que l’Eternel se tourne vers toi et te donne la
paix !’
27 C’est ainsi
qu’ils mettront mon nom sur les Israélites et je les bénirai.
»

 

Lire 2 Corinthiens 13:13

Que
la grâce du Seigneur Jésus–Christ, l’amour de Dieu et la communion du
Saint–Esprit soient avec vous tous !

 

 

Méditons !

« Que
Dieu te bénisse »

 

Certaines personnes n’ont que deux
utilisations pour le nom de Dieu. Soit pour maudire imprudemment, ou pour bénir
négligemment. Dans les deux cas, celui qui parle « ne sait pas ce qu’il
fait ! »

 

Dans le contexte biblique, « Que Dieu te
bénisse » n’était jamais dit à la légère. En fait, c’était un privilège de
distinction des prêtres. En particulier, le Grand Prêtre Aaron. De lui viendrait la bénédiction divine. C’est
magnifiquement enseigné dans le Ps 133 :
« Oh ! Qu’il est
agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
C’est comme l’huile précieuse
versée sur la tête qui descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, et sur le
col de ses vêtements.
C’est comme la rosée de l’Hermon qui descend sur les
hauteurs de Sion. En effet, c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la
vie, pour l’éternité. »

 

L’Eternel
commande une bénédiction à travers le Grand Prêtre, Aaron. Et cette bénédiction
est comme l’huile qui coule sur la tête, descendant sur tout le corps.

 

Le
Grand Prêtre était un modèle de l’Eternel Christ pour le peuple. Les
« frères demeurant ensemble » est Son corps. Et l’huile, comme à
travers la Bible, représente l’Esprit. Donc le Père bénit le monde en versant
Son Esprit sur Son Fils. Cette bénédiction déborde sur le peuple.

 

Et donc, c’est Aaron en particulier qui est
appelé à prononcer les bénédictions sur le peuple.

 

Dire cette bénédiction, c’est mettre le nom
de Dieu sur le peuple. Comme l’épouse prend le nom de son mari, ainsi cette déclaration du Grand
Prêtre place le peuple sous le soin protecteur de Dieu.

 

Et, bien sûr, cette bénédiction (qui
accorde le nom unique de Dieu) vient dans un triple mouvement.

 

D’abord : L’Eternel te bénisse et te garde.

 

Ici
est la source et la fondation
. Le mot « bénisse » n’est plus mentionné dans la
bénédiction après ces mots. Tout vient d’ici. Et c’est sécurisé là. L’Eternel gardera
Son peuple.

 

Deuxièmement : L’Éternel fasse lever la
lumière de sa face sur toi et use de grâce
envers toi !

 

Nous
avons vu la « Face » de l’Eternel comme étant un autre titre du Fils
de Dieu. La bénédiction de l’Eternel implique la révélation du rayonnement de
la Face de Dieu. C’est la grâce. L’initiative miséricordieuse de Dieu est exprimée
en ceci : Il fait Sa Face briller sur nous.

 

Troisièmement
: L’É
ternel lève sa face sur toi et te donne la paix
!

 

Dans
cette troisième phase, nous avons la Face gracieuse non seulement qui rayonne
mais qui se tourne aussi sur nous.
Cela nous donne un sentiment subjectif de paix.

 

Donc
la bénédiction découle, est transmise à travers la Face rayonnante, et elle est
appréciée, expérimentée comme une paix quand la Face est tournée vers nous.

 

D’où la bénédiction de Paul à l’église de
Corinthe, où il identifie une triple rencontre.

 

« Que
la gr
âce du
Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du
               Saint-Esprit
soient avec vous tous ! » (2 Cor 13:13)

 

Avec
le Père, il associe le terme ‘amour’, avec le Fils il utilise le mot ‘grâce’ et
avec l’Esprit il parle de ‘communion’.

 

Il
en a toujours été ainsi. Cette unique bénédiction de Dieu vient du Père aimant,
à travers le Fils miséricordieux et il est partagé par l’Esprit qui donne la
paix.

 

Ici
se trouvent le nom-même et la nature-même de Dieu. C’est Son vrai caractère de
bénir – de donner sa vie par Son Fils et de briller sur nous par son Esprit.

 

Aujourd’hui, que l’Esprit te guide dans la
paix de Christ. En d’autres termes :  « Que Dieu te bénisse ».

 

Prions !

Seigneur, Dieu de l’alliance, toi qui es le Dieu qui
bénit, nous nous réjouissons en toi ! Donne-nous d’aimer ta bénédiction,
ton Fils béni et bien aimé, donne-nous de nous en rassasier jusqu’à déborder de
grâce par ton Esprit !

Que notre vie communautaire soit profonde ! Que la
communion de ton Esprit soit un témoignage de ta présence au milieu de
nous !

 

Adorons !

AEC 164 Ah
qu’il est doux pour des frères
(4 mn) :
https://youtu.be/Wc2umH-St_c

QUE L’ÉTERNEL TE BÉNISSE :

https://youtu.be/FDaV0aYOzt4?si=BcSPg47jX6BF2iy5

 

 

Pour aller plus
loin :

La paix :

https://www.erb-grenoble.fr/tag/paix/

 

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
18 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lévitique 19 v 17 à 18

(environ 1445 avant Jésus-Christ)

 

Tu ne
détesteras pas ton frère dans ton cœur, mais tu veilleras à reprendre ton
prochain, ainsi tu ne te chargeras pas d’un péché à cause de lui.
[1] 18 Tu ne te
vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune contre les membres de ton peuple.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel.

 

Lire
Matthieu 22:34-46
Les pharisiens apprirent qu’il avait réduit au silence les
sadducéens. Ils se rassemblèrent et l’un d’eux, professeur de la loi, lui
posa cette question pour le mettre à l’épreuve
: « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? » 37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le
Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta
pensée. C’est le premier commandement et le plus grand. Et voici le
deuxième, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même
40 De ces deux commandements
dépendent toute la loi et les prophètes. »

 

Méditation !

« Aime ton prochain »

Quel est le but final de la loi ? Un homme
supposé être expert de la loi demande à Jésus cette question. Jésus résume le
tout par « aime ». Il cita deux versets de l’Ancien Testament : « Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute
ta pensé
e.
(Deut 6:5) C’est le premier commandement et le plus
grand. Et voici le deuxième, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-mê
me (Lév 19:18). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
(Matt 22:37-40)

 

Voici 6 observations :

1.
Jésus touche à une partie de la Bible
qu’on étudie rarement. Pour Lui, l’essence-même de la Loi et des Prophètes
(c’est-à-dire tout l’Ancien Testament) est contenu dans Lév 19 ! Ce sur quoi on
passe avec légèreté comme étant sans importance, Jésus l’accentue. Donnons de
la valeur à chaque mot de l’Ecriture !

2.
« Aime ton prochain » montre
qu’on ne peut pas mettre la loi et l’amour l’un contre l’autre. La loi n’est
pas seulement au sujet d’actions externes provoquées par la volonté. La loi
décrit la vie de l’amour. Le cœur-même de la loi est l’amour.

 

Quand les gens disent : « Ne soyons
pas légalistes, souvenons-nous de l’amour », ils commettent une triple
erreur. D’abord, cette exhortation est en elle-même une loi ! Deuxièmement, la
loi nous appelle déjà à l’amour. Mais, plus crucial encore, une tellement
pensée nous fait croire que nous évitons le légalisme simplement en parlant
d’amour. Qu’on nous dise de se bouger par des actes externes est assez pénible.
Qu’on nous ordonne d’attiser des émotions internes est impossible.

 

La
différence entre la loi et la bonne nouvelle de Jésus n’est pas que la loi
traite de devoirs froids et Jésus d’affections ressenties. Les deux traitent de
l’amour. C’est juste que la loi décrit
seulement la vie de l’amour. La bonne nouvelle de Jésus, quand on y fait
confiance, le produit, en fait.

 

3. Quand la loi dit « Aime ton
prochain comme toi-même » – ’s’aimer soi-même n’est pas un commandement,
c’est une supposition. Dieu sait que nous nous aimons nous-même. Nous passons naturellement
beaucoup de temps, d’argent et d’énergie sur nous-même (même si on affirme se
détester). L’Eternel dit : « Passe du temps, de l’argent et de l’énergie
sur d’autres. »

Cette loi n’est pas une excuse pour passer
plus de temps focalisé sur soi. Très souvent, j’ai entendu Lév 19 comme piste
de lancement pour une erreur grave : « Comment puis-je aimer mon prochain
si je ne m’aime pas moi-même ? » Et hop, c’est parti, se permettant de
plonger profondément dans le ’Lac Moi’. C’est la dernière chose que la loi
m’appelle à faire.

 

C’est vrai qu’on ne peut aimer les autres
sans un autre amour en premier. « Nous aimons parce qu’Il nous a aimés en premier. » (1 Jn
4:19) Ça c’est l’amour qui vient en premier.
Puis on aime les autres.

 

Comme Martin Luther dirait, nous devons
vivre bien au-dessus de nous-même en Dieu par la foi, et bien au-dessous de
nous-même en mon prochain par amour. Ainsi, nous sommes détournés de nous-même. La dernière chose que
nous devrions faire, c’est tourner autour de nous-même.

 

« Aime
ton prochain » est en réalité s’oublier soi-même. Il s’agit de refuser de
se couper des autres. Ça veut dire étendre notre impulsion de préservation de
soi vers ceux qui sont autour de nous pour qu’on les traite comme nous-même. Je
ne te traite plus comme un étranger parce que je me suis entièrement tourné
vers toi. Je ne t’aime même plus comme étant toi, je t’aime comme moi-même !

 

4. Ils avaient juste demandé à Jésus de
mettre l’accent sur le plus grand commandement de la loi (Matt 22:36). Mais Il
ne peut Se limiter à « Aimer Dieu ». « Aimer Dieu » doit déborder vers
« Aimer son prochain ». C’est à cause de la nature de Dieu.

Comme nous le verrons…

 

5. Une fois que nous voyons ce résumé de la
loi, il est facile de voir comment Jésus l’accomplit. Jésus est Celui
qui aime Dieu et aime Son prochain. De toute éternité ça a été Sa vie. Il a
toujours aimé Son Père et Son Prochain (l’Esprit). En fait, chacune de ces
trois Personnes vit cette vie centrée sur l’autre. Ils sont complètement
détournés d’eux-mêmes.

 

Puisqu’Israël
est le fils de Dieu (Ex 4:22), il n’est pas étonnant qu’il leur est donné de
vivre la vie de Christ.

La Bonne Vie, c’est aimer la vie du Fils de Dieu. Elle est décrite dans la loi,
vécue en Sa chair, puis nous est donnée par
l’Esprit.

 

6. Parce que la loi est une description de la vie de Christ,
soyons donc stupéfiés par Son amour. Lév 19
commence par ces mots :

« Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel,
votre Dieu. » (Lév 19:2)

 

La
vie sainte de Lév 19 est la vie de l’Eternel. L’Eternel
nous aime comme Lui-même. Il est tourné vers Ses bien-aimés pour répandre Son
amour.

Et
qui peut douter de cela quand on regarde à Jésus ? Le voilà sur la croix,
S’offrant Lui-même complètement au Père. Et Le voilà, S’offrant Lui-même
complètement à nous. A la croix, nous avons vu l’amour décrit dans la loi. Mais
plus que ça. Nous en avons été les bénéficiaires.

 

Vivre et expérimenter Son amour, c’est être
souple dans Son genre de vie. Quand nous voyons l’amour de Christ, nous nous
retrouvons à aimer notre prochain. Et un tel amour, comme le dit Paul,
« est donc l’accomplissement de la loi. » (Rom 13:10)

(Cf Mat 18) Reprendre son prochain, c’est
aussi cela, aimer son prochain comme soi-même.
Cf Marc 12.31 et Gal 6.1

 

 

Prions !

Seigneur, tu es saint, trois fois saint ;
tu es Amour, infiniment Amour. Emporte-moi dans le débordement de ton amour
afin que ta vie inonde mes proches !

 

Adorons !

Chantons
(7 mn) Amour divin grâce infinie :

https://youtu.be/e_AW-IsNCKw

 

 

Pour aller plus
loin :

Le jour du grand pardon :

https://youtu.be/yMtbC6wmFs8

 

 

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Méditation
quotidienne

Mardi
17 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 33

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

Moïse prit la tente et la dressa pour
lui hors du camp, à quelque distance ; il l’appela tente de la Rencontre ; et
quiconque voulait consulter l’Éternel sortait vers la tente de la Rencontre
,
qui était hors du camp. Lorsque Moïse sortait vers la tente, tout le peuple se
levait, chacun se tenait à l’entrée de sa tente et suivait des yeux Moïse,
jusqu’à ce qu’il soit entré dans la tente. Lorsque Moïse entrait dans la tente, la colonne de nuée
descendait et s’arrêtait à l’entrée de la tente, et l’Éternel parlait avec
Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée s’arrêter à l’entrée de la
tente, alors tout le peuple se levait et se prosternait chacun à l’entrée de sa
tente. L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son
ami.
Puis Moïse retournait au camp ; mais son jeune assistant, Josué, fils
de Noun, ne bougeait pas de l’intérieur de la tente.
Moïse dit à
l’Éternel : Vois, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne
m’as pas fait connaître qui tu enverras avec moi. Cependant, tu as dit :
Je te connais par ton nom, et même tu as obtenu ma faveur.  Maintenant, si j’ai obtenu ta faveur,
fais–moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai et j’obtiendrai
ainsi ta faveur. Vois : cette nation est ton peuple. L’Éternel répondit : Je
marcherai moi–même avec toi et je te donnerai du repos. Moïse lui dit : Si
tu ne marches pas toi–même avec nous, ne nous fais pas monter d’ici.
A quoi
donc reconnaîtra–t–on que j’ai obtenu ta faveur, moi et ton peuple ? Ne
sera–ce pas au fait que tu marcheras avec nous, et que nous serons distingués,
moi et ton peuple, de tous les peuples qui sont à la surface de la terre ?
L’Éternel dit à Moïse : J’accomplirai aussi cette parole que tu as
prononcée, car tu as obtenu ma faveur, et je te connais par ton nom. Moïse dit :
Fais–moi voir ta gloire ! L’Éternel répondit : Je ferai
passer devant ta face toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom de
l’Éternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et j’ai compassion de qui
j’ai compassion.
Il ajouta : Tu ne pourras
pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre.
L’Éternel
dit : Voici un endroit près de moi ; tu te tiendras sur le rocher.
Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher et je te
couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Puis je retirerai ma main, et
tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue.

 

Méditons !

« Face
à face »

 

Pensez aux relations où on est séparé par des kilomètres.
Pensez à des amoureux fatigués de lettres et de coups de téléphone. Ils veulent
se voir face à face.

 

Ou les malentendus entre
collègues de travail, avec une montée d’accusations, des emails envoyés. De
quoi ont-ils besoin pour tout résoudre ? D’un face à face.

 

Il y a quelque chose de
très puissant à être face à face. Quand quelqu’un approche leur visage vers
toi, peut-être qu’il veut t’embrasser, te murmurer quelque chose, de dire un
secret.

 

Ça parle de proximité, de transparence, d’ouverture,
d’amitié, d’amour. C’est connaître et être connu. Être face à face c’est être
authentique, sans masque.

 

Dans Ex 33, nous lisons
que Moïse va à la tente de la rencontre au pied du Mont Sinaï et parle avec
l’Eternel :
« L’Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. »
(Ex 33:11)

 

C’est d’une incroyable intimité ! L’Eternel le Tout-Puissant…
face à face… comme un homme parle à son ami : l’homme et Dieu dans une
communion face à face.

 

Moïse a eu ce privilège
intermittent et seulement pour quelques minutes. Ces rencontres avaient un
effet remarquable sur lui. Son visage-même rayonnait après un « face à
face » avec l’Eternel.

Mais tout ça nous prépare
pour une autre rencontre : Moïse est en train de parler à l’Eternel en
haut de la montagne et demande à voir Sa gloire (v18). Mais au verset 20, Il
répond : « Tu ne pourras pas voir mon visage, car l’homme ne peut me voir
et vivre.
» Et
encore au verset 23, Il dit : « mon visage ne pourra pas ê
tre vu. »

 

Que se passe-t-il ?
L’Eternel est-il d’humeur changeante ? Au niveau de la mer, Il est aimable mais
en altitude, Il s’éloigne ?

 

Non, l’Eternel du face à face au pied
du Sinaï est l’Ange de l’Eternel qui dirige le peuple. L’Eternel non vu sur la
montagne est le Dieu Tout-Puissant. Pour le dire autrement – le Fils est
l’image visible du Dieu invisible. Et c’est Dieu le Père avec qui Moïse parle
en haut de la montagne.

 

De quoi parlent-ils ? Eh bien, Moïse dit à l’Eternel non
vu : « Tu ne me fais pas connaître qui tu enverras avec moi. » (v 12)

Le Père répond : « Ma face ira » (Ex 33:14)

 

Le Père dit en fait : « L’Eternel du Face à face ira
avec toi ». Il promet l’aide de Son Fils, Son Ange, Sa présence –
l’Eternel, le Fils. Quand Moïse entend ça, il est satisfait.

Donne-moi le Fils, et cela me suffit. Moïse veut la Face
du Père. Et il l’a dans le Fils du Père – L’Eternel du Face à face.

 

Le Fils Se révèle, non seulement à Moïse, mais aussi au
monde. Jésus est la Face de Dieu tournée vers nous. Jésus révèle le Dieu
inconnu. Selon les paroles de Paul, Il est l’image du Dieu invisible (Col
1:15).

 

Maintenant qu’Il est venu en tant qu’Homme, Il nous offre
à tous une expérience de loin supérieure à celle de Moïse. Pour Moïse, le face
à face était un privilège rare. Mais pour ceux qui regardent à Jésus
maintenant, nous avons la promesse de sa présence par son Esprit et aussi la
promesse qui s’accomplira pleinement dans le futur lors d’un « face à
face » éternel.

Nous verrons Jésus face à face.

L’apôtre Paul écrit que
les chrétiens bénéficieront d’un « face à face » futur qui rend notre
expérience actuelle comme voyant « maintenant au travers d’un verre,
obscurément » (1 Cor 13:12).

Jésus nous dira face à
face : « Il est si bon de te voir, laisse-moi bien te regarder ». Déjà, lorsque nos désirs sont
tendus vers ce face à face, nous sommes transformés de gloire en gloire.

 

Prions !

Seigneur, Père, quel privilège de t’avoir pour
Père ! Quel privilège d’avoir ton Fils pour ami, pour frère et
confident ! Quel privilège de vivre en la présence de ton Esprit
Saint ! Que notre face à face nous fasse rayonner de la gloire de ta
grâce ! Et qu’ainsi notre privilège devienne une bénédiction pour
beaucoup.

 

 

Adorons !

Chant
(5 mn) AF 69 Jésus est notre Ami suprême :
https://youtu.be/KB5t4fOEqLs

 

 

Pour aller plus
loin :

La gloire de sa grâce : https://www.egliselyongerland.org/blog/post/2448

 

 

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Méditation
quotidienne

Lundi
16 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 32

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

1  Le peuple vit que Moïse tardait à descendre
de la montagne ; alors le peuple s’assembla autour d’Aaron et lui
dit : Lève–toi, fais–nous des dieux qui marchent devant nous, car ce
Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce
qui lui est arrivé.

2 Aaron leur
dit : Défaites les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de
vos fils et de vos filles, et apportez–les moi.

3 Et tous
(les gens du) peuple se défirent des anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles
et les apportèrent à Aaron.

4 Il reçut
l’or de leurs mains, le façonna avec le burin et fit un veau en métal fondu.
Puis ils dirent : Israël ! Les voici tes dieux qui t’ont fait monter
du pays d’Égypte.

5
Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui et s’écria : Demain,
il y aura fête en l’honneur de l’Éternel !

6
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, ils offrirent des holocaustes et
présentèrent des sacrifices de communion. Le peuple s’assit pour manger et pour
boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.

 

Méditons !

L’horreur du péché

Le peuple d’Israël avait pris une bonne résolution au
chapitre 24 du livre de l’Exode, après que Dieu a libéré le peuple de
l’esclavage en Égypte et qu’il lui a parlé depuis le Mont Sinaï :
« Nous exécuterons tout ce que l’Éternel a dit et nous obéirons »
(Ex 24.7).
Moïse monte
alors en haut de la montagne pour recevoir des instructions de la part de Dieu
concernant la façon dont cette relation privilégiée va se passer, entre Dieu et
son peuple élu. Il s’apprête à redescendre …

La première chose que ce texte veut produire en nous,
c’est la honte. Moïse a mis par écrit cet « incident » du veau d’or,
pour rappeler au peuple d’Israël l’échec le plus cuisant, sans doute, de son
histoire. Ce qui se passe est extrêmement humiliant pour les Israélites. Mais
nous qui lisons ce texte bien des siècles plus tard, nous devons comprendre que
c’est notre nature humaine qui s’exprime ici. Qu’est-ce qui se
passe ? Les Israélites ont vu des miracles ; ils ont été au bénéfice
de multiples interventions spectaculaires de Dieu : les dix plaies
d’Égypte, la traversée de la mer Rouge, l’eau douce et la manne dans le désert,
la victoire sur Amalec, le tonnerre et la nuée sur le Mont Sinaï, et ils ont
même entendu Dieu leur donner les dix commandements de vive voix ! Les
anciens du peuple ont même eu « une vision de Dieu »
(Ex 24.11) ! Moïse est monté sur la montagne pour écouter Dieu et
ensuite transmettre au peuple le message de Dieu, son alliance écrite, ses
promesses de mariage avec son peuple. Mais à peine 40 jours plus tard… et le
peuple s’organise pour enfreindre les trois premiers commandements
(Ex 20.1-7). Ils veulent d’autres dieux que l’Éternel. Ils se font une
statue pour lui rendre un culte. Ils attribuent à cette statue l’œuvre de
l’Éternel. Et pour couronner le tout, ils associent l’Éternel à leur idolâtrie
et à leur débauche, ce qui est une façon de prendre son nom en vain. Tout ça,
avec la complicité de celui qui était pressenti pour être le premier souverain
sacrificateur : Aaron !

A ce stade du
récit, on est censé être vraiment choqué et désespéré. C’est comme quand on met
beaucoup d’effort dans la réalisation d’un projet, et qu’il arrive un incident
qui nous oblige à tout recommencer.

Le texte nous montre ici ce dont nous sommes
capables ; et non seulement ce dont nous sommes capables, mais ce que nous
faisons couramment. Nous sommes au bénéfice de tant de grâces de la part de
Dieu, n’est-ce pas ? Et pourtant, nous avons tellement de facilité à faire
le mal ! Nous qui invoquons le nom de l’Éternel, nous qui faisons partie
de son Église ! Nous rentrons du culte où nous avons écouté la parole de
Dieu et pris la sainte-cène, et déjà nous nous disputons avec notre conjoint,
ou avec nos enfants, ou avec nos parents. Déjà nous déployons notre orgueil et
notre suffisance en médisant sur telle ou telle autre personne. Déjà nous
allumons l’ordinateur ou le smartphone pour nous livrer à l’immoralité. Déjà
nous retournons au travail ou à l’école en fondant notre identité sur nos
mérites, sur notre argent, sur nos performances, sur notre réputation, sur
notre look, sur notre intelligence, plutôt que sur Dieu.

Et le pire, c’est
que nous associons Dieu à notre idolâtrie. Il y a des gens qui défendent la
pratique homosexuelle au nom de Jésus. Mais sans aller jusque-là, nous en sommes tous déjà à
rationaliser nos péchés, à les excuser, et à les recouvrir d’un joli camouflage
religieux.
Mais ce texte nous rappelle à l’ordre ; il nous met
devant le miroir. Notre cœur est tellement corrompu que même si nous avions
fréquenté le grand prophète Moïse, vu ses miracles, traversé la mer Rouge à
pied sec, et entendu la voix-même de Dieu de nos propres oreilles… nous
continuerions de nous livrer au mal. « Malheureux que je
suis ! », s’écrie l’apôtre Paul, « Qui me délivrera de ce corps
de mort ? […] Par ma
chair, je suis esclave de la loi du péché
 » (Rm 7.24-25).
Voilà le genre de honte et de confusion que ce texte devrait produire.

Qu’est-ce que Dieu désire
le plus en nous regardant ?

Il désire nous voir
pleurer sur nos péchés.

Pour glorifier sa grâce,
Dieu désire que nous comprenions un peu mieux combien nous sommes indignes de
sa faveur.

Ce texte d’Exode 32 n’est pas destiné à nous flatter mais
à glorifier Dieu dans sa grâce et sa sainteté.

Où qu’on en soit
dans notre marche avec Dieu, on n’a toujours pas pris toute la mesure de la
gravité de cette réalité morbide et puante qui nous habite tous, et que la
Bible appelle « le péché ». Pour progresser dans notre marche avec
Dieu, il est important,
d’abord, que nous devenions de plus en plus horrifiés par le péché.
Horrifiés par la condition de notre cœur et par le mal qui est en nous !

Ce n’est
peut-être pas ce qu’on a envie d’entendre. Les pubs l’ont bien compris. C’est
que notre cœur est corrompu et pervers : naturellement, ce qui plaît à Dieu ne nous plaît pas. Gal
5 v 16-17
 : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous
n’obéirez plus aux désirs de votre propre nature. Car notre propre nature a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de notre propre nature : ils sont complètement opposés l’un à
l’autre, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez.

Prions !

Seigneur, Dieu de l’Alliance, augmente
la sensibilité de notre conscience envers notre péché afin que nous nous
tournions vers Toi, Dieu de grâce.

Arrache de notre cœur nos idoles et
brise-les.

Que nos cœurs se brisent non devant nos
idoles mais devant le brisement de ton cœur. Accorde notre tristesse à la
tienne et ainsi notre joie à la tienne.

 

 

Adorons !

Chant (4 mn) JEM 641 pardon d’avoir jugé : https://youtu.be/PgaTUlMjjfA

 

 

Pour aller plus
loin :

L’horreur du péché : https://www.egliselyongerland.org/blog/post/2422

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
15 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 20.17

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

« Tu ne
convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain, ni sa maison, ni sa
femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. »

 

Méditons !

La
convoitise

 

« Convoiter »
est un verbe qui parle du cœur.
Il s’agit de ce en quoi nous mettons nos affections. Le
commandement, concluant les 10, parle des désirs de mon cœur.  Quel genre de loi est-ce ?

Comment légiférer sur des désirs ?

 

En fait, c’est bien vers nos désirs que la
loi pointe du doigt tout le long. Nous commençons par « Tu n’auras point
d’autres dieux devant ma face. » et nous finissons avec « Tu ne
convoiteras pas. ».
La question qui traverse toute la loi c’est : ‘Où chercheras-tu la vie ?

Regarderas-tu à la Présence de l’Eternel invisible, le Fils du Dieu
Tout-Puissant ? Ou regarderas-tu vers les choses de ce monde, la maison de ton
voisin, sa femme, son travail, sa voiture, des objets ?‘ La Bonne Vie consiste en
orientant ton cœur vers l’Eternel avant toute autre chose.

 

Martin Luther, dans son Grand Catéchisme,
donne une brillante exposition de l’attente de la loi pour nos cœurs. Il
commente ainsi sur le premier commandement :
« Qu’est-ce que ça veut dire d’avoir un dieu
? ou, qu’est-ce que Dieu ? Réponse : Un dieu désigne celui de qui nous devons
attendre tout bien et vers qui nous prenons refuge dans toute détresse. Avoir un Dieu n’est rien d’autre
que de se confier et de croire en Lui de tout ton cœur. Ce sur quoi tu appuies
ton cœur et mets ta confiance est en fait ton dieu. ».

 

C’est donc l’intention de ce commandement d’exiger
la vraie foi et la confiance du cœur qui se pose sur le seul vrai Dieu, et
s’accroche à Lui seul. Ce qui veut dire en fait : « Veillez à ce que vous fassiez de moi votre
seul Dieu, et n’en cherchez jamais un autre », c’est-à-dire : Si quelque
chose de bon te manque, attends-toi à Moi, et regarde à Moi pour ça, et quand
tu souffres d’un malheur et d’une détresse, accroche-toi à moi. Moi, oui, Moi,
je te donnerai assez et t’aiderai à sortir de tout besoin ; seulement, ne
laisse pas ton cœur s’agripper ou se reposer sur autre chose. »

 

Comme Luther continuera à dire, toute
enfreinte à un autre commandement est d’abord une enfreinte à cette première
parole. D’abord nos cœurs s’éloignent de Christ. Quelle que soit la façon dont
nous nous éloignons, ça finira mal. Le 10ème commandement est simplement
l’autre face de la vérité. Il décrit les « autres dieux » que nous
sommes tentés d’aimer.

 

Et entre le 1er et le 10ème,
nous avons à faire continuellement avec les problèmes de cœur. Il ne s’agissait
jamais d’action au niveau moral. Même quand il nous dit « Tu ne tueras
pas…Tu ne commettras pas d’adultère. » (Ex 20:13-14), son sens va bien
au-delà d’un homicide réel et d’une activité sexuelle. Comme Jésus le montre, la loi met la lumière sur mon
cœur – ma colère et ma convoitise (Matt 5:21-30).

 

Mais
la loi ne peut pas changer mon coeur. En fait,
quand la loi entre dans mon cœur, elle ne fait pas que mettre
en lumière
les désirs pécheurs, elle les attise.

L’apôtre Paul décrit ce processus dans Rom
7. Il considère notre verset du jour « Tu ne convoiteras pas » et
confesse :
« Je n’aurais pas su ce
qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit: Tu ne convoiteras pas. Saisissant l’occasion offerte par ce commandement, le péché
a produit en moi toutes sortes de désirs. » (Rom 7:7)

Rien ne me donne plus envie de marcher sur le gazon
que l’écriteau « Ne pas marcher sur le gazon ».

Non
seulement cette loi expose mon péché, mais elle le multiplie. Cela révèle combien
je suis pécheur, combien mon cœur est incurable.

 

Mon
espérance n’est pas en ma propre capacité à regarder à Dieu seul et à m’empêcher
de convoiter. Ma vraie espérance est Jésus Christ qui résista à toute tentation ;
lui seul me donnera la force de résister à la force de la tentation. Jésus a
puisé dans la volonté de son Père pour affermir sa volonté et ainsi il est allé
jusqu’à obéir en souffrant la croix et l’abandon total. Il s’est abandonné
entièrement de tout son cœur au Père qui pourtant allait le frapper de son
jugement à notre place.

 

Quand
je contemple Jésus vivre la Bonne Vie pour moi, mon cœur se remplit d’amour par
son Esprit Saint. Cette gloire de Jésus désarme la puissance de ma convoitise. Ainsi,
grâce à Christ, l’âne de mon voisin perd de son bel attrait !

 

 

 

Prions !

Seigneur, que la grâce de Jésus-Christ
m’attire vers Toi, le seul vrai Dieu, ma seule consolation et ma seule
espérance.

Que les désirs et les pensées de mon
cœur soient tournés vers Toi et qu’ainsi ce monde perde de son charme sur moi.

Que tu grandisses en moi et que je
diminue.

 

 

Adorons !

Chant (2 mn) JEM 864 Je te donne tout : https://youtu.be/VoGvzmAPr40

 

 

Pour aller plus
loin :

Résistez au Diable ! Marc 1.21-26 ;
Jacques 4.7

Charles NICOLAS
ERE LE VIGAN le 13 mars 2022 :
https://youtu.be/vQ__7MrYzpE

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Méditation
quotidienne

Samedi
14 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 20.15-16

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

Tu ne commettras pas de vol.

Tu ne porteras pas de faux témoignage contre
ton prochain
.

 

Méditons !

 

Le vol et le
faux témoignage sont vaincus par la générosité et la vérité

 

Le 8ème commandement, relatif au vol, est
développé par plusieurs cas particuliers. Une loi spécifique sur le vol ordonne
la restitution multiple
d’un objet volé (l’exemple de Zachée qui restitue bien au-delà de ce que
prescrit la loi : son désir de réparation était un signe de l’authenticité
de sa repentance
. (Luc 19.8-10). Le premier souci de cette restitution
multiple est la compensation dont doit bénéficier la victime, et cela
correspond en même temps à la peine infligée au voleur pour ce délit. (21:37-22:3).

 

« Dieu défend non seulement le vol et le pillage que
punit le magistrat, mais aussi tous les mauvais moyens et projets par lesquels
nous essayons de nous emparer du bien de notre prochain, que ce soit par
violence ou tricherie (comme par de faux poids, de fausses mesures, de fausses
marchandises …) ou par tout autre moyen défendu par Dieu ; il nous interdit
aussi toute avarice et tout gaspillage de ses dons. ».

Ce commandement a
trait à toutes sortes de pratiques courantes dans la société, dans le monde du
travail, du commerce et de la finance publique ou privée. À la racine de toutes
ces pratiques malhonnêtes se trouve une idolâtrie fondamentale : celle qui
consiste à croire que le monde nous appartient et que nous pouvons en disposer
comme bon nous semble. La Bible, au contraire, enseigne que le possesseur et
maître de l’univers tout entier en est son Créateur, le Dieu qui déclare au
Psaume 24.1-2 : « La terre et ses richesses appartiennent à l’Éternel. L’univers est à
lui avec ceux qui l’habitent. C’est lui qui a fondé la terre sur les mers, qui
l’a établie fermement au-dessus des cours d’eau.
 »

Nous ne sommes que les dépositaires, mandataires et
gérants de cette possession qui appartient exclusivement à Dieu.

Celui qui dérobe commence par nier que Dieu est le
possesseur de toutes choses et qu’il peut les donner à qui il lui plaît. Dans
son for intérieur, une telle personne agit avec la pensée mensongère et
orgueilleuse qu’elle a le droit et le pouvoir de disposer de toutes choses,
même de ce qui ne lui appartient pas. Le huitième commandement ne vise donc pas
seulement à protéger chacun contre une spoliation malfaisante opérée par
quelqu’un d’autre, mais, davantage encore, à affirmer que Dieu est le
propriétaire exclusif de sa création.

Maltraiter
l’étranger, la veuve et l’orphelin est interdit. Bafouer leurs droits et ne pas
s’occuper de leurs besoins est assimilé au vol et attire la colère de Dieu
(22:20-23).

 

Retenir les dîmes et les offrandes constitue, d’après
Malachie, un vol envers Dieu (Mal 3:8).

Le
vol est un moyen de s’enrichir au détriment de l’autre, ce qui déplaît à Dieu.
À l’inverse, il « aime celui qui donne avec joie » (2 Cor 9:7; Eph
4:28).

L’interdiction
du vol a comme contrepartie positive le partage équitable, le contentement en
toute circonstance et un accroissement des gains matériels obtenus de façon
honnête et légitime (cf Prov 11:1 ; 1 Thes 4:11; 2Thes 3:10-12). La preuve de
la nouvelle vie en Christ d’un voleur n’est pas seulement qu’il ne vole plus,
c’est qu’il travaille pour avoir de quoi donner à ceux qui sont dans le besoin
(Eph 4:28). Tel est le signe d’une transformation radicale.

 

Le mensonge

La gravité du
faux témoignage aux yeux de Dieu apparaît à maintes reprises dans sa Parole.
(Pr 12.22, 19.5, 13.5, 21.28 …).

L’interdiction du 9ème commandement,
relative au faux témoignage (Ex20:16), est développée par des lois proscrivant
la perversion de la justice lors d’un procès : la fausse rumeur, la complicité
avec la majorité en vue de faire du mal, la prise en compte de la situation
financière de l’accusé (23:1-3 ; cf Lév 19:11,16).

 

L’antidote
au faux témoignage est la vérité, ce qui plaît à Dieu (Prov 12:22 ; 1 Cor 13:6
; Eph 4:25).
« C’est pourquoi,
rejetez le mensonge, et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain ;
car nous sommes membres les uns des autres »
 (Ép 4.25).

 

Le neuvième commandement a pour
centre l’amour de la vérité par rapport à notre prochain. Le mensonge
consistant à dire faussement du mal de notre prochain est une forme de meurtre,
dans le sens qu’il est proféré pour détruire ou réduire à néant le prochain en
question.

Voyez par exemple les campagnes de diffamation publique auxquelles se
livrent certains journalistes, pour démolir la réputation d’une personnalité
politique ou autre. On distille de prétendues informations non prouvées pour
semer le doute dans les esprits. On répand la calomnie, en sachant qu’elle ira
loin et restera gravée dans les esprits de ceux qui l’auront entendue.
« Il n’y a pas de fumée sans feu », dit le proverbe. Même si le feu
n’est jamais découvert, la fumée, elle, continue à se répandre et à intoxiquer
les uns et les autres.

Le
diable est le père du mensonge (Jn 8:44).
Tordre les paroles de quelqu’un est une
forme de faux témoignage.
C’est exactement de cela que Satan se rend coupable au
début du livre de la Genèse, lorsqu’il cite de manière tordue les paroles de
Dieu prononcées à l’égard d’Adam.
Jésus-Christ a été
confronté toute sa vie aux faux témoignages de ceux qui, possédés par l’esprit
mensonger de Satan, cherchaient à faire cesser son ministère. Au cours du
procès injuste qui l’a condamné à être crucifié, on a fait paraître de faux
témoins, dont le témoignage, d’ailleurs, ne s’accordait pas. Si bien que c’est
sur le témoignage — véridique cette fois — de Jésus-Christ lui-même qu’il a été
condamné à mort.

Nous devons être menés par l’amour de la vérité et la
recherche de la bonne réputation de notre prochain. Ne jugeons pas non plus sur
les apparences ni sur la base de préjudices infondés.
Le neuvième commandement ne
nous demande pas seulement de ne pas porter de faux témoignage contre notre
prochain, mais de rectifier tout mensonge proféré à son égard, de s’élever et
de témoigner en sa faveur lorsqu’il est accusé à tort, que ce soit de manière
privée ou publique. Le tout dans l’amour de la vérité. Il ne s’agit pas
d’essayer d’innocenter quelqu’un trouvé coupable à juste titre, car cela aussi
constitue un faux témoignage.

Il s’agit d’aimer la vérité, telle que nous apprenons
à en juger par la Parole de Dieu, et de la dire sans avoir peur des
conséquences possibles. Être témoin de Jésus-Christ, c’est aussi être témoin de
la vérité en toute occasion.

 

 

Prions !

Seigneur, ta
générosité est incomparable. Tu m’as tout donné, tout ce dont j’avais besoin,
même au-delà. Que les biens que tu m’as confiés servent à te servir, toi et ton
royaume. Donne-moi la joie, le zèle et la sagesse de me donner généreusement à
mes frères, comme toi, tu te donnes à nous.

Seigneur, tu te
réjouis de la vérité car l’amour se réjouit de la vérité. Pardonne- moi car je
parle trop souvent et trop vite de mon prochain. Donne-moi de vivre dans la
vérité et préserve ma langue du mal. Quand mon prochain est calomnié, donne-moi
de prendre sa défense. Quand je suis calomnié, prends ma défense, envoie tes
serviteurs pour redresser la vérité.

Donne-nous d’aimer la
vérité et d’aimer en vérité.

 

 

Adorons !

Chant (5 mn) Quels sont les mots : https://youtu.be/xDLfFls_uLw

 

 

 

 

Pour aller plus
loin :

 

 

 

TU NE PORTERAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGE

CONTRE TON PROCHAIN :

https://youtu.be/0HqXuk78AkI

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Méditation
quotidienne

Vendredi
13 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 20.13-14

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

Tu ne commettras pas de meurtre.

Tu ne commettras pas d’adultère.

 

Méditation !

 

Le meurtre, le
suicide, l’insulte, l’infidélité brisent l’alliance

 

Le 6ème commandement condamne le meurtre, il est
accompagné de la sanction contre un tel crime : il s’agit de la peine de mort
pour celui qui frappe quelqu’un mortellement et avec préméditation (Exode
21:12-17 ; Cf Gen 9:6 l’alliance de Dieu avec Noé et tous les êtres vivants).
La même sanction s’applique au maître d’un animal réputé dangereux qui tuerait
quelqu’un. Toutefois, le maître peut racheter sa vie pour un prix imposé (Ex
21:29-30). Cet adoucissement de la peine relève du fait que la mort de la
victime n’était pas recherchée.

L’avortement comme l’euthanasie devraient être confrontés
à ce commandement.

 

Positivement, ce commandement préconise tout acte
permettant de préserver la vie d’autrui.

Ce commandement implique de supprimer de nos vies (de nos
pensées, de nos attitudes et de nos comportements) tout ce qui peut nuire à mon
prochain : les insultes, la haine, les offenses, la colère contre son frère (Matt
5:21-22).. Ainsi ce commandement implique de se dépouiller de tout désir de
vengeance.
Ce n’est pas à moi, individu, qu’appartient de faire régner
la justice sur cette terre. La tentation de se faire justice peut être très
forte, surtout si nous nous laissons emporter par nos émotions et nos
sentiments d’injustice. Il nous faut fixer nos regards et nos pensées sur
Christ et suivre son exemple : 1 Pierre 2 v 20 à 25

 

Tout en renonçant à tout
acte de vengeance, nous sommes appelés à participer à l’ordre et la justice
publique selon nos capacités (voir Rm 13 v 1 à 7).

 

Je ne dois pas non plus me nuire à moi-même ou m’exposer
témérairement au danger, ni moi, ni mes proches. Nous devons abandonner toute
tentation d’euthanasie ou de suicide, car c’est aussi un meurtre, le meurtre
d’une personne créée par Dieu. Notre vie a un sens aux yeux de Dieu, même
lorsque nous souffrons.
Même si la douleur peut être très forte, il existe quelqu’un
de plus élevé qui donne un sens à notre souffrance et qui nous apprend à la
dépasser.

Nous avons une responsabilité devant notre créateur dans
la conduite de notre vie (et de notre voiture …). Cela implique une gestion de
nos actes et de nos émotions. Toute activité choisie dont nous savons qu’elle
provoque à plus ou moins long terme la destruction de notre corps est une
activité criminelle aux yeux de Dieu.

Parfois, c’est très difficile, même impossible ; mais
Dieu donne ce qu’il ordonne. Ainsi, il a promis de nous donner ses forces, sa
sagesse, son courage et son amour. Recevons cette parole de Dieu comme une
promesse ! « Tu ne commettras pas de meurtre ».

 

Le 7ème commandement condamne l’infidélité, l’adultère. Il est
accompagné de la sanction contre un tel crime : il s’agit de la peine de mort. Ce
commandement est très développé dans le Lévitique. La raison en est que l’adultère est assimilé aux lois
de pureté et de sainteté, car les unions sexuelles interdites souillent le pur
et piétinent le sacré
(Lév 18:1-30 ; Héb 13:4). L’interdiction de l’adultère
inclut de façon générale toute relation sexuelle en dehors du mariage.

Cette loi défend également toute autre forme d’inconduite sexuelle :
fornication, prostitution, homosexualité, pornographie, séduction, habillage inconvenant,
langage sexuellement suggestif, gestes impudiques, flirts, pensées impures (cf
1 Cor 6:18-20 ; 7:1-11, 25-31 ; 15:33 ; Eph 5:3,4 ; 1 Thes 4:3-5).

D’après Jésus, l’homme qui convoite une femme a déjà
commis l’adultère dans son cœur (Mat 5:27).

Ce
commandement nous parle avant tout de la maîtrise de notre corps dans
l’exercice de la sexualité.

Cette dimension intime de notre personne, qui s’exprime physiquement en vue de
notre épanouissement et celui de notre conjoint, a été voulue et créée par
Dieu. Pourtant, après la chute, cette relation se trouve faussée et obscurcie
de plusieurs manières. Beaucoup sont déçus de leur sexualité ou de leur manque.
Chacun se met alors en quête de solutions de rechange, dans l’oubli ou le rejet
de l’ordre établi par le Créateur au commencement. Cet ordre est le plus
souvent nié.

Mais la maîtrise du corps est-elle vraiment possible ?
Le septième commandement, qui souligne le cadre dans lequel Dieu ordonne que
notre sexualité s’exerce, n’est-il pas tout simplement impossible à observer,
si l’on prend en compte la constitution humaine et l’instinct sexuel ? Paul
écrit ce qui suit aux chrétiens de Thessalonique :

« Ce
que Dieu veut, c’est que vous meniez une vie sainte : que vous vous
absteniez de toute immoralité ; que chacun de vous sache gagner une parfaite maîtrise
de son corps pour vivre dans la sainteté et l’honneur, sans se laisser dominer
par des passions déréglées, comme le font les païens qui ne connaissent pas
Dieu » (1 Th 4.3-5).

Le contraste avec un style de vie déréglé, celui de
ceux qui ne connaissent pas Dieu, nous permet de comprendre le cadre de ce
commandement. C’est dans l’alliance avec Dieu que cette Parole peut se vivre. On
ne peut comprendre le septième commandement sans considérer que la relation d’alliance dans le
couple reflète l’alliance entre Dieu et les hommes.
De même que le
peuple de Dieu, c’est-à-dire les croyants rassemblés dans l’Église, voue une
adoration et un amour exclusifs au Dieu qui l’a créé et sauvé par Jésus-Christ,
de même les époux se doivent une fidélité mutuelle qui exclut toute autre
partie
(Ép 5.25-30 et
1 Co 6.15-20).
Notre
conduite sexuelle n’est pas seulement une affaire privée, mais elle reflète
aussi nos intentions vis-à-vis de Dieu et notre participation au corps de
Christ, dont nous sommes les membres.
Comme de nos jours, dans l’Antiquité
grecque et romaine, l’immoralité sexuelle était une chose couramment acceptée
et pratiquée comme normale.
(1 Co 6.9-11).

Il est impossible qu’au cours de sa vie l’on ne
subisse aucune tentation d’une manière ou d’une autre. (Il existe bien d’autres
tentations que celle de l’immoralité sexuelle.) C’est uniquement dans la prière
et la confiance en ce Grand-Prêtre divin qu’est Jésus-Christ que l’on peut
combattre, rester ferme, être porté par la grâce et l’amour divins, voire être
remis sur le chemin de l’obéissance à la loi parfaite de Dieu après lui avoir
désobéi. Voilà pourquoi l’auteur de la lettre aux Hébreux peut écrire :

« Ainsi,
puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre éminent qui,
après avoir traversé les cieux, est auprès de Dieu, demeurons fermement
attachés à la foi que nous reconnaissons comme vraie » (Hé 4.14).

 

 

Prions !

Seigneur Dieu, notre créateur,
délivre-nous de toute violence envers les autres et aussi envers nous-mêmes.
Viens mettre ta réconciliation et ta paix dans nos cœurs et nos vies si souvent
troublés. Tu es Emmanuel, Dieu avec nous dans notre fournaise.

Seigneur, Dieu fidèle,
que ton alliance soit inscrite dans mon cœur et qu’elle vivifie ma vie. Je me
veux réjouir en toi, dans la communion avec toi et mes frères et sœurs. Ne
permets pas que je te déshonore.

Que mes relations t’honorent
et soient un témoignage de ton alliance de grâce !

Que tous ensemble
nous nous réjouissions en toi et en ton église de sorte que la puissance de ta
joie soit notre force en toutes circonstances !

 

Adorons !

 

Chant (6 mn) Jem 612 Dieu fidèle :

https://youtu.be/4-zV5huLxiM

 

 

 

Pour aller plus
loin :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/dix-commandements-7-sixième-commandement

https://www.ressourceschretiennes.com/article/dix-commandements-9-septième-commandement

 

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ditation


quotidienne

Jeudi
12 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 20.8-12

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

8 Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Six jours tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le sabbat consacré à l’Éternel,
ton Dieu
: tu
ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni
ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, et la terre,
la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi
l’Éternel a béni le jour du sabbat, et l’a sanctifié.

12 Honore ton père et ta mère, afin
que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.

 

Méditons !

Souviens-toi
du jour du Sabbat, puis honore ton père et ta mère !

 

Vers où va le monde ? Des catastrophes
climatiques ? Une pluie d’astéroïdes ? Un Armageddon nucléaire ? Une pandémie
globale ?

Pas selon la Bible.

Au
commencement, Dieu a fait le monde en 6 jours et se reposa le 7ème. Par Sa
Parole agissante, par la puissance de son Esprit, le monde trouvera son repos,
c’est-à-dire la perfection, l’achèvement, la paix.
Le but de toutes choses est
le Sabbat.

Alors nous, faits à Son image, devons
travailler et nous reposer comme Lui

 

Jésus
vint pour travailler – un vrai travail pour apporter du repos. Et, tout comme
la loi le requiert, Il finit son travail le 6ème jour (le 6ème jour étant un
vendredi).

Avec
la venue du soir et le Sabbat arrivant, Il cria de la croix : « Tout est
accompli. » (Jn 19:30).

 

Christ
avait fini le travail le 6ème jour. À « la
sueur de Son front », Christ l’avait fait. Et donc Il se reposa durant le
saint samedi. Il se reposa dans la tombe.

 

Pourtant,
de façon merveilleuse, le jour suivant, Il se leva pour une toute nouvelle
semaine – un monde tout nouveau !

 

Jésus a commencé un tout nouveau monde. Et
par l’Esprit, nous sommes amenés à la réalité de Sa résurrection. Par la puissance de sa vie qui
nous régénère, nous pouvons adorer Dieu le Père en Esprit et en vérité.

 

Après
avoir reçu la vocation d’adorer le Seigneur et en particulier le jour du
sabbat, nous arrivons maintenant à la seconde table – l’amour pour les autres.
Et voici la première
parole qui découle de l’amour pour Dieu …

 

« Honore ton père et ta mère afin de vivre
longtemps dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne. »
(Ex 20:12)

 

C’est très concret. Tout le monde a une
mère et un père. Et donc notre Père céleste dit : « Commence ici ». On
peut facilement entretenir un sentiment de bonne volonté envers l’humanité.
Mais aimer les personnes réelles dans nos vies, c’est là où on échoue
constamment. Nous n’avons
pas besoin de plus d’amour pour « le monde ». Nous avons besoin
d’aimer les gens avec lesquels nous vivons. Et donc le Père dit : « Aimez
vos parents. Honorez-les. »

 

Comme
l’apôtre Paul le dira : « Dieu le Père est Celui de qui toute famille …
tient son nom. » (Eph 3:15) En conséquence, pour honorer notre Parent
céleste, nous devons honorer nos parents terrestres.

En
revanche, si nous manquons d’honorer nos parents terrestres, c’est un signe que
nous ne sommes pas en règle avec Dieu.

 

Dans Romains 1, Paul révèle toute une liste
de péchés. Il dit de la race humaine étrangère à Dieu :

« Ils sont remplis de toute sorte
d’injustice, d’immoralité sexuelle, de méchanceté, de soif de posséder et de
mal. Leur être est plein d’envie, de meurtres, de querelles, de ruses, de
fraudes et de perversité. Rapporteurs, ils sont aussi
médisants, ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour
faire le mal, rebelles à leurs parents. » (Rom 1:29,30)

 

On ne pense probablement pas que « être
rebelle aux parents » devrait être dans une telle liste. Mais pour Paul,
ça résume tout ce qui ne va pas dans le cœur humain. Notre inclination
naturelle pour une rébellion enfantine est effrayante quand on y pense.

 

Avant
même qu’on ait appris à parler, on se révolte de pleins de façons différentes
contre ceux qui nous ont donné le jour. Nous leur devons notre existence et
pourtant nous nous opposons à eux avec une méfiance folle. Déshonorer les
parents est symptomatique du déshonneur envers Dieu.

 

L’amour
commence par une soumission à l’autorité de Dieu et déléguée par Dieu aux
parents. L’amour pour Dieu se concrétise par un service pratique envers nos
proches.

 

Prions !

Seigneur, notre Père,
nos cœurs débordent de reconnaissance pour ton Fils qui nous donne ton repos. Nous
nous reposons en toi, en son œuvre de salut et de restauration. Nous gémissons
après le repos éternel, là où nos corps ressuscités vivront de ton Esprit et
chanteront ta gloire en ta présence. Recevant ta paix, je désire te servir. Père,
donne-moi un cœur d’enfant qui t’aime et qui aime mes proches, mes prochains,
ceux de ma famille terrestre et ceux de ma famille céleste. Que cet amour se
concrétise dans mes responsabilités et mon service vis-à-vis d’eux.

 

Adorons !

Chant (4 mn) Je me repose en toi :  https://youtu.be/0DXs5V5mMZg

 

 

 

Pour aller plus
loin :

Chant (5 mn) C’est ma famille UNEPREF : https://youtu.be/uOppxgHy8-g

Découvrir l’UNEPREF :

https://reformevangile.fr/articles-francais/fichiers-sur-les-dons-spirituels/

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Méditation
quotidienne

Mercredi
11 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Exode 20.4-7

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

 

4 Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de
représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans
l’eau plus bas que la terre.
5 Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les
serviras pas

; car moi, l’Eternel, ton
Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants
jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
6 et qui
fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent
mes commandements.

7 Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel,
ton Dieu, en vain
 ;
car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.

 

Méditons !

Nos images
gravées

 

Peut-être
pensons-nous être libres de toute idolâtrie puisque nous ne nous sommes pas
prosternés devant une statue récemment. Mais les « images taillées »
ne sont pas définies par leur matérialité mais par leur effet. Ce n’est pas
tant comment elles sont produites que ce qu’elles produisent en nous. Ce sont
des choses devant lesquelles on se prosterne ou que l’on sert.

 

Donc, de toute évidence, c’est stupide de
faire une statue de bois et de la servir (lis le Psaume 135 ou ce qu’en dit
Esaïe de ce genre d’idolâtrie). Mais la Bible parle de la même façon des « images gravées dans nos cœurs
»
(Ez 14, par exemple).

 

Nos
coeurs sont capturés par de nombreuses passions qui nous rendent esclaves.
On peut commencer un
hobby et en être obsédé, ou choisir une carrière et en être esclave, ou
s’embarquer dans un projet et se trouver en train de danser à son rythme. On
commence maître de la chose, mais bientôt on se prosterne devant et elle nous
dirige.

 

N’est-ce pas la nature de nos cœurs ? On
court après le sexe, l’argent, le pouvoir, le plaisir, etc mais les choses que
nous choisissons finissent par nous choisir.

 

Pour certains, c’est quelque chose d’aussi
dérisoire que le foot ou les jeux vidéo. On peut voir des T-shirt comme :
« Le foot c’est la vie, tout le reste n’est que détail ». Nous
pouvons en rire, mais cela décrit souvent comment l’on vit – passant des heures
auprès de nos idoles. Et
quand nos rêves s’arrêtent, comment nous sentons-nous ? On se sent comme une personne ratée, vidée.

Quand
quelque chose est ta vie et qu’elle s’écroule, tu ressens la mort. Ce qui nous montre
que c’était une image gravée. Une chose créée, une bonne chose peut donc
devenir mauvaise selon ses effets sur nous.

Quand
on investit nos espoirs, nos rêves dans ces petites idoles, elles te brisent le
cœur.

 

Et souvent, pour satisfaire nos idoles (nos mauvais désirs),
nous utilisons le nom de l’Eternel comme un tampon sur tout ce que nous voulons
faire. Le troisième commandement est un puissant « Pas en mon nom
! ».

 

Dans la bible, Le Seigneur
se plaint de son peuple comme ceci :
« Car le nom de Dieu est blasphémé
à cause de vous parmi les nations. » (Rom 2:24)

Nous
portons
le nom de l’Eternel. Nous sommes l’épouse du Christ. Nous
sommes venus à Lui en tant que pécheurs dans son alliance de mariage, Il a pris
nos péchés et nos dettes à la croix et nous a donné Sa justice et Ses
richesses. Nous avons été attirés dans ses relations familiales et maintenant
nous portons son nom.

Aujourd’hui, ne
l’utilisons pas comme un tampon. Portons-le comme une couronne.

« Et quoi
que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus en
exprimant par lui votre reconnaissance à Dieu le Pè
re. » (Col 3:17)

 

Le désir de Dieu c’est que
nous portions son image pour sa gloire. Pour cela il nous faut rechercher la
vie en Christ. Et c’est la seule solution. On ne pourra sevrer nos cœurs des
images taillées que quand on se tiendra devant la vraie Image de Dieu, Jésus
Christ.

« Il est
l’image du Dieu invisible » (Col 1.15).

« Ce Fils,
qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être, soutient
toutes choses par sa parole puissante »
 (Hé 1.3).

Jésus dit : « Celui
qui m’a vu a vu le Père »
 (Jn 14.9)

Cela doit nous
suffire pour nous assurer que l’image parfaite de Dieu qui nous a été donnée à
contempler, c’est Jésus-Christ, auquel nous sommes appelés à ressembler. Lui
ressembler, c’est restaurer l’image de Dieu dont nous sommes les porteurs, mais
qui a été abîmée en nous.

Voici
la plus grande puissance de restauration de l’image de Dieu en nous : la Présence
et l’Image de l’Eternel invisible, Jésus Christ. Il est notre premier amour.
Revenir encore et encore à Lui est notre seule libération des idoles qui nous
enchaînent. Nous devons Le voir comme la Source de notre force, notre réconfort
et notre joie.

 

Selon
les paroles de Jérémie, ces idoles sont des citernes crevassées, alors que
Jésus est la Fontaine des Eaux Vives (Jér 2:11-13). Abandonne les faux,
retourne à la Source.

Jésus-Christ.
C’est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle.

 

 

 

 

 

Prions !

Eternel,
chasse les idoles de mon cœur en le remplissant de ta présence.

Garde-moi
d’utiliser ton nom pour satisfaire mes désirs. Que ton nom soit élevé et glorifié
dans ma vie, mes pensées, mes paroles, ma maison et ton église !
Que ton Fils imprime en moi ton image ! Et qu’ainsi
je brille pour toi.
Oui, que ta gloire resplendisse !

 

 

Adorons !

Chant (2 mn) Le fils est l’image : https://youtu.be/nmDrs8R0STg

 

 

Pour aller plus
loin :

Une foi qui se
voit :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/27

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Méditation
quotidienne

Mardi
10 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Exode 20.1-3 et Jérémie 2.9-13

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

Ex 20:1   Alors
Dieu prononça toutes ces paroles en disant :
2  Je
suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de
servitude.
3 Tu n’auras
pas d’autres dieux devant ma face.

Jérémie 2.9-13

9  C’est pourquoi j’entre encore en procès avec
vous, –– Oracle de l’Éternel –– J’entre en procès avec les
fils de vos fils.
10 Passez aux îles de Kittim
et regardez ! Envoyez (des messagers) à Qédar, observez bien et regardez
s’il y a rien de semblable !
11 Y a–t–il une nation qui change ses
dieux, quoiqu’ils ne soient pas des dieux ? Et mon peuple a changé sa
gloire contre ce qui n’est d’aucune aide !
12 Cieux, soyez désolés à
cause de cela ; Frémissez et desséchez–vous, –– Oracle de
l’Éternel.
13 Car mon peuple a
doublement mal agi : Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, pour
se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau.

 

Méditons !

Nos idoles

 

Où cherchons-nous la force, le réconfort,
l’aide, l’amour, l’acceptation et la joie ? Où cherchons-nous la vie ?

Selon la Bible, la réponse est : « dans
tous les mauvais endroits ! »

 

Nous sommes des idolâtres invétérés. Nous cherchons constamment à
combler nos cœurs auprès des idoles : sur des choses qui ne sont pas Dieu.

La race humaine était faite pour l’adoration, mais, éloignés de la vie de Dieu,
nous adorons tout sauf Dieu.

Le premier mot du Sinaï était ceci :

« Tu n’auras pas d’autres dieux devant
moi. » (Ex 20:3)

La Bonne Vie signifie Dieu préférer Dieu
aux multiples dieux-idoles que nous fabriquons. L’Eternel a dit à son
peuple : « Vous n’aurez pas d’autres dieux devant ma
Face
. »  ou on peut dire
aussi « ma Présence ». C’était la Face (la Présence) de l’Eternel qui a sauvé le peuple et les
a menés au Sinaï (cf Deut 4:37 :
Parce
qu’il aimait vos pères et qu’il vous a choisis, vous, leurs descendants, il
vous a fait sortir d’Égypte lui-même, grâce à sa force irrésistible
.).

Et
donc le Père dit au peuple : « Vous êtes à moi, je vous ai rachetés.
Voici la Bonne Vie : vous n’aurez pas d’autres dieux excepté mon Fils Eternel
! »

C’est
le Fils de Dieu qui est la véritable Image Divine. Il est Celui que nous sommes
appelés à regarder pour voir Dieu. Il est Celui vers qui l’on se tourne pour
recevoir la Vie.
Mais le peuple d’Israël
a résisté à cette première parole du Sinaï – ils ont très rapidement regarder
vers d’autres images qu’ils se sont fabriquées (le veau d’or).

 

La spiritualité a le vide en horreur. Quand tu arrêtes
d’adorer Jésus, tu commences à adorer autre chose, n’importe quoi d’autre.

 

Adorons
Jésus ! Contemplons la sainteté de son amour :

ses
souffrances et sa gloire !

 

 

Prions !

Notre
Père, notre créateur, tu es le Dieu Vivant, tu es la source de la Vraie
Vie ; toi seul nous as envoyé la Vie, ton Fils unique, pour te révéler à
nous dans l’expression parfaite de ton être. En Lui, nous désirons t’adorer toi
seul. Aide-nous à détruire nos idoles, délivre-nous de cette attirance
trompeuse qui nous consume.

Attire-nous
à toi et tisse des liens indestructibles entre nous et toi, en Christ nous te
prions selon ton désir.

 

 

Adorons !

Chant (6 mn) Celui que mon cœur aime : https://youtu.be/1bQnMZ1spg0

 

 

Pour aller plus
loin :

Une foi qui se
voit :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/27

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Méditation
quotidienne

Lundi
9 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Exode 16

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

15 Les Israélites regardèrent et se dirent l’un à l’autre : Qu’est–ce
que c’est ? Car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous
donne pour nourriture.
16 Voici ce que l’Éternel a
ordonné : Recueillez–en, chacun ce qu’il lui faut pour sa nourriture, un
omer par tête, selon le nombre de personnes
… 19 Moïse leur
dit : Que personne n’en laisse jusqu’au matin
. 20 Ils n’écoutèrent pas Moïse ; il y eut des gens qui en laissèrent
jusqu’au matin ; mais il s’y mit des vers, et cela devint infect. Moïse
s’indigna contre ces gens. 21 Tous les matins, chacun recueillait ce qu’il lui
fallait pour sa nourriture ; et quand venait la chaleur du soleil, cela
fondait.
22 Le sixième jour, ils recueillirent une quantité double de nourriture,
deux omers pour chacun. Tous les chefs de la communauté vinrent le rapporter à
Moïse
. 23 Et Moïse leur dit : C’est ce que l’Éternel a déclaré. Demain est le
jour férié, le saint sabbat de l’Éternel
 ; faites cuire ce que vous avez à
faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et tout le
surplus, laissez–le en réserve jusqu’au matin.
24  Ils le
laissèrent jusqu’au matin, comme Moïse l’avait ordonné ; cela ne devint
pas infect, et il ne s’y trouva pas de vermine.
25 Moïse dit : Mangez–le aujourd’hui, car
aujourd’hui c’est le sabbat en l’honneur de l’Éternel ; aujourd’hui vous
n’en trouverez pas dans la campagne.
26 Pendant six jours vous en recueillerez ; mais le septième jour,
c’est le sabbat ; il n’y en aura pas.
27 Le septième jour, quelques–uns du peuple sortirent pour en recueillir,
mais ils n’en trouvèrent pas.
28 Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez–vous
d’observer mes commandements et mes lois ?
29 Voyez que l’Éternel vous a donné le sabbat ;
c’est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours.
Que chacun de vous reste où il est, que personne ne quitte sa place le septième
jour.
30 Et le peuple
respecta le sabbat le septième jour.
31 La maison d’Israël donna le nom de manne à cette (nourriture) qui
ressemblait à de la graine de coriandre ; elle était blanche et avait le
goût d’un gâteau au miel.
33 Et Moïse dit à Aaron : Prends une urne, mets–y un
plein omer de manne, et dépose–la devant l’Éternel, afin qu’elle soit conservée
pour vos générations (futures).
34 Suivant l’ordre donné par l’Éternel à Moïse, Aaron le déposa devant le
Témoignage, afin qu’il soit conservé.
35 Les Israélites ont mangé la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur
arrivée dans un pays habité ; ils ont mangé la manne jusqu’à leur arrivée
à la limite du pays de Canaan.

 

Méditons !

La Manne –
Le Pain du Ciel

 

« Je n’ai jamais su que Christ était tout ce dont j’avais
besoin jusqu’à ce que Christ soit tout ce que j’avais.
 » C’est
l’affirmation d’un évêque africain mais c’est vrai pour tout chrétien.

C’est
l’essence-même de ce que Dieu, le Père, enseignait aux Israélites dans le
désert. Et c’est exactement ce que les chrétiens sont enseignés (ou apprennent)
de nos jours entre le salut (Exode) et la gloire (le pays promis). Ces temps
intermédiaires (les années de désert) sont un temps d’épreuves et de
difficultés. Mais Dieu, le Père, nous apprend que Christ est tout ce que nous
avons et qu’Il est en fait tout ce dont nous avons besoin.

 

Les Israélites repensaient à l’Egypte (avec
leurs pots de viande) et murmuraient sur leur condition dans le désert.

Ex 16:4 – Je vais faire pleuvoir… quoi ? « Du
souffre et du feu » ? « Une juste colère » ?  « Je ferai pleuvoir des éclairs sur leur
camp » ? Non.

« Je vais faire pleuvoir du pain pour vous
depuis le ciel. »

 

C’est appelé Manne (v 31). C’est du pain
non fabriqué par des mains humaines. ‘Nourriture des anges’, comme l’appelle le
Ps 78. Et c’est pour eux, les râleurs. L’Eternel fera pleuvoir sur eux leur
provision quotidienne aussi longtemps que ça prend pour les mener à Son
habitation sainte. C’est de la grâce quotidienne pour un peuple de râleurs !

 

Ex
16 v 31 dit que la manne a le goût du miel. Et ça, c’est intéressant parce que
l’endroit où ils vont est un pays coulant de lait et de miel. Leur futur sera
débordant de miel, et entre temps, l’Eternel les soutient avec un avant-goût de
la vie à venir. Chaque matin, les Israélites goûtent le futur et ça les aide à
continuer.

 

Dieu, le Père, par la manne, enseigne au
peuple sa grâce quotidienne.

 

Et voici la première leçon : n’amassez pas trop !

 

L’Eternel leur donne ce dont ils ont besoin
pour aujourd’hui. Mais s’ils en amassent pour le lendemain, ça pourrit. Quelle
leçon !

 

Voici la leçon 2 : Apprenez à vous reposer !

 

L’Eternel institue le Sabbat et leur dit
qu’Il pourvoira le double de manne le vendredi. Donc, ils devraient être en
congé le samedi.

 

L’Eternel
leur donne un jour de congé, mais ils travaillent quand même.

 

Comment
aurais-tu réagi devant ces leçons de dépendance ? Es-tu un accumulateur ?
Aurais-tu ramassé plus que pour cette journée ? Tu l’aurais vu pourrir.

 

Es-tu
incapable de te reposer ? Serais-tu sorti le jour du Sabbat pour en amasser
plus ? Tu n’aurais rien trouvé.

 

Aurais-tu
été satisfait pour la journée ou toujours en souci pour demain ?

 

Ce
programme de discipulat pour les Israélites les menait vers une plus profonde
dépendance. Une dépendance quotidienne. Et c’est tout ce dont on a besoin.

 

Jésus
nous voit tous dans la position de ces Israélites. Après tout, Il nous a appris
à prier « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » Jésus
applique les leçons de la manne à toute la vie. Pour Lui, on est un peuple dans
le désert et on doit dépendre de la provision quotidienne du Père.

Le
Père nous donne son Fils.

 

Dans Jean 6, Jésus rencontre encore
des Israélites dans un lieu désert. Et ils ont faim. Une fois de plus, Jésus
nourrit une multitude de gens miraculeusement avec du pain. Il ne pouvait pas
le dire plus clairement : « JE SUIS l’Eternel d’Exode 16. JE SUIS Celui
qui accompagnait les Israélites dans le désert. » Il fait un pas de plus
et leur dit « JE SUIS
le Pain de Vie »
(Jn 6:35).

 

Si tu regardes à Jésus, brisé sur la croix
pour toi, peux-tu vraiment douter de Sa provision ? Quelle que soit l’épreuve
que tu traverses, quelle que soit ton expérience du désert, regarde à la croix
et vois quel genre de Fournisseur est notre Seigneur. Non seulement Il te donne
des choses pour survivre, mais Il se donne Lui-même.

 

 

Prions !

« Pain du ciel, Pain du ciel, nourris-moi maintenant et à
jamais ! »

 

Adorons !

Chant (3 mn) AF 530 C’est toi Jésus pain de vie : https://youtu.be/PFkdaQVKXgc

 

.

Pour aller plus
loin :

La Manne, pain
du ciel :

à la maison de retraite
de l’Oustaou le 22 octobre 2021

Serge Regruto Exode 16 v
19 à 35 (14 mn à partir de la 5ème minute) https://youtu.be/pNSdZArPdSU

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Méditation
quotidienne

Dimanche
8 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Exode 14

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

5 Lorsqu’on annonça au
pharaon et à son entourage que les Israélites avaient quitté le pays,
ils changèrent d’idée à leur sujet et se dirent : « Qu’avons-nous fait là ?
Pourquoi avons-nous laissé les Israélites s’en aller, au lieu de les garder comme
esclaves ? » 
6 Le pharaon
fit atteler son char et partit avec son armée ;
7 il avait avec lui
tous les chars d’Égypte, dont les 600 meilleurs, chacun avec
son équipage complet. 
8 Le
Seigneur poussa le pharaon, roi d’Égypte, à poursuivre
avec obstination les Israélites, au moment où ceux-ci quittaient le
pays comme s’ils étaient déjà libres. 
9 L’armée égyptienne,
avec tous ses chevaux, ses chars et ses cavaliers, poursuivit donc les
Israélites et les rattrapa près de Pi-Hahiroth, en face de Baal-Sefon, là où
ils campaient près de la mer.

10 Les Israélites virent que les Égyptiens s’étaient mis en
route pour les poursuivre et que, déjà, le pharaon arrivait. Ils eurent très
peur, ils se mirent à appeler le Seigneur à grands cris
  11 et dirent à Moïse : «
N’y avait-il pas assez de tombeaux en Égypte ? Pourquoi nous as-tu emmenés
mourir dans le désert ? Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Égypte ?

12 N’est-ce pas ce que
nous te disions, quand nous étions encore là-bas : “Laisse-nous tranquilles ; nous voulons servir les
Égyptiens
. Cela vaut mieux pour nous que de mourir dans le désert.” –

13 N’ayez pas peur, répondit Moïse. Tenez bon et
vous verrez comment le Seigneur interviendra 
aujourd’hui pour
vous sauver. En effet, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les
reverrez plus jamais.

14 Le Seigneur combattra à votre place. Vous n’aurez
pas à intervenir. »

 

19 L’ange de Dieu, qui
auparavant précédait les Israélites, alla se placer derrière leur
camp. De même, la colonne de nuée qui était devant eux passa derrière
eux ; 
20 elle se plaça entre le camp des Égyptiens et celui des
Israélites. Cette nuée était obscure d’un côté, tandis que de l’autre
elle éclairait la nuit. Ainsi les adversaires ne s’approchèrent pas les uns des
autres de toute la nuit.
21 Moïse étendit le bras au-dessus de la mer. Le Seigneur
fit alors souffler un fort vent d’est durant toute la nuit
pour refouler la mer et la mettre à sec. Les eaux se séparèrent

22 et les Israélites traversèrent la mer à pied sec : de
chaque côté d’eux, l’eau formait comme une muraille.

23 Les Égyptiens les
poursuivirent ; tous les chevaux du pharaon, avec chars et cavaliers,
pénétrèrent derrière eux dans la mer.

24 Vers la fin de la
nuit, le Seigneur, du milieu de la colonne de feu et de nuée, regarda l’armée
égyptienne et la désorganisa.

25 Il bloqua les roues
des chars, qui n’avancèrent plus que difficilement. Alors les Égyptiens
s’écrièrent : « Fuyons loin des Israélites, car le Seigneur combat avec eux
contre nous ! »

26 Le Seigneur dit à
Moïse : « Étends ton bras au-dessus de la mer, pour faire revenir l’eau sur les
chars et les cavaliers égyptiens. »

27 Moïse étendit son
bras au-dessus de la mer et à l’aube, la mer reprit sa place habituelle. Les
Égyptiens qui s’enfuyaient se trouvèrent soudain face à l’eau, et le Seigneur
les y précipita.

28 L’eau recouvrit tous
les chars et les cavaliers des troupes du pharaon qui avaient poursuivi les
Israélites dans la mer. Personne n’échappa.

29 Quant aux Israélites,
ils avaient traversé la mer à pied sec, l’eau formant comme une muraille de
chaque côté d’eux.

30 Ainsi, ce jour-là, le
Seigneur délivra les Israélites du pouvoir des Égyptiens, et les Israélites
purent voir les cadavres des Égyptiens sur le rivage de la mer.

31 Les Israélites virent avec quelle puissance le Seigneur
était intervenu contre l’Égypte. C’est pourquoi
ils reconnurent son autorité ; ils mirent leur confiance en
lui
et en son serviteur Moïse.

 

Méditons !

Après le passage de l’Eternel
sur l’Egypte, le pharaon reconnait sa défaite et laisse partir le peuple de
Dieu victorieux.

Le peuple de Dieu sort d’Egypte,
c’est l’exode : la sortie d’Egypte.

L’Eternel conduit son peuple en marchant devant lui. Et il
le conduit en face de la mer dans une impasse.
L’entêtement du Pharaon produit une
situation impossible.

Le
peuple, guidé par Dieu à travers le service fidèle de Moïse, se retrouve face à
la mer d’un côté et de l’autre face à ses ennemis égyptiens.

Le peuple de Dieu devra encore connaître des épreuves, des
combats ; il aura sans cesse besoin de l’ETERNEL pour être délivré.

Pourquoi Dieu conduit-il son peuple dans une impasse ?

La réponse est dans le
texte du chapitre 14 :

17  Quant à moi, je vais endurcir le cœur des
Égyptiens, pour qu’ils y entrent derrière eux ; je serai glorifié par le
moyen du Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses cavaliers, 18  et les Égyptiens reconnaîtront que je suis
l’Éternel.

Dieu cherche à être glorifié en faisant participer son
peuple à son spectacle.

 

Notre contexte aujourd’hui :

Les gens
d’aujourd’hui cherchent à se rassurer mais ils n’ont pas beaucoup d’assurance.
Ils n’ont pas d’espérance et sont coincés dans leur vie terrestre. Ainsi, leur
vie est une impasse, la mort est le terminus pour eux.

Pour ne
plus y penser, ils se jettent dans toutes sortes de distractions et de
spectacles …

Dans ce
contexte, quel sera
le spectacle que nous, Eglise, allons donner au monde ?

Un
spectacle comme le monde ou un spectacle qui révèle notre Dieu ?

Dieu amène son peuple dans une
situation impossible.

Pourquoi ?

Dieu ne priera pas à notre place. Il
combattra pour nous mais il nous demande de nous engager à suivre sa direction
même si cela nous semble tout à fait impossible.

L’enjeu est de quitter l’esclavage et
d’entrer dans les promesses de Dieu.

Quand Dieu a parlé, il n’y a plus à lui
demander ce qu’on doit faire.

Il nous donnera la force, il nous
donnera la nourriture selon sa providence, il nous donnera tous les moyens pour
être fortifiés, mais il ne marchera pas à notre place. Il marchera avec nous.

Dieu nous appelle à nous mettre en
marche. Il veut voir le spectacle de notre marche par la foi, dans nos
familles, dans l’église et dans nos vies. C’est le spectacle que nous devons
offrir au monde pour montrer la gloire de Dieu.

L’unité
du peuple de Dieu

Cette
marche par la foi est certes personnelle mais elle est surtout communautaire,
dans l’unité.

Le plan
de Dieu est d’unir son peuple dans une même alliance, une même promesse, un
même engagement, une même marche. C’est le spectacle de l’unité du peuple de
Dieu en marche. Dieu est souverain, il a un projet bienveillant pour son
peuple.

Dieu fait
plus que nous faire contempler son plan souverain, il nous y fait participer.
C’est ainsi que nous expérimentons sa grâce toute-puissante pour sa gloire.

Nous
voici à la fois témoins et acteurs dans le projet-spectacle de Dieu.

Être
acteur de la Parole, en marchant par la foi ensemble, d’un même pas, est une
grâce et une responsabilité.

Même l’obstacle est pour sa gloire.

L’obstacle est le chemin.

L’obstacle montrera que Dieu est celui
qui fait le chemin, il est celui qui ouvre un chemin même dans la mer.

La grâce souveraine de Dieu pour un
peuple râleur et ingrat montre sa bonté, la nature profonde de Dieu, le Dieu de
l’alliance de vie, le Dieu plein de grâce qui s’engage pour le meilleur et pour
le pire avec son peuple.

À la fin de la traversée, Israël vit la
main de Dieu – et cela les a remplis de reconnaissance.

Le faiseur de chemin travaille
pour nous mettre en marche ensemble par lui et pour lui. A lui soit
la gloire !

 

Prions !

Seigneur, dirige-nous par ton Esprit et
tes serviteurs dans la direction et sur le chemin que tu as choisi pour nous.
Donne-nous de t’écouter et de t’obéir même lorsqu’il nous semble que le chemin
est bouché. Par la foi, donne-nous de ne pas nous révolter contre ta direction
et contre tes serviteurs (responsables de l’église) mais, au contraire, donne-nous
de marcher par la foi dans la lumière en nouveauté de vie.

Amen.

 

Adorons !

 

Chant (4 mn) –  AF 392 CELUI QUI MET EN JÉSUS : https://youtu.be/S56-TWjfWUA

.

Pour aller plus
loin :

L’Eternel
combattra pour vous :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/385

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Méditation
quotidienne

Samedi 7
octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Exode 12

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

1  L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte : 2 
Ce mois–ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous
le premier des mois de l’année
. 3  Parlez à toute
la communauté d’Israël et dites : Le 10 de ce mois, on prendra un agneau
pour chaque famille, un agneau par maison.
4  Si la famille
est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son voisin le plus
proche de la maison, selon le nombre des personnes ; vous répartirez cet
agneau d’après ce que chacun peut manger.
5  Ce sera un
agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un
chevreau.
6 Vous l’aurez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et
toute l’assemblée de la communauté d’Israël l’immolera entre les deux soirs.
7 
On prendra de son
sang et l’on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des
maisons où on le mangera. … C’est la Pâque de l’Éternel. …

24 Vous observerez cela comme une prescription pour vous et pour vos fils
à perpétuité.
25 Quand vous serez entrés dans le pays que l’Éternel vous donnera, selon
sa parole, vous observerez ce rite.
26 Et lorsque vos fils vous diront : Que signifie pour vous ce
rite ?
27 vous répondrez : c’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de
l’Éternel, qui a passé par–dessus les maisons des Israélites en Égypte
,
lorsqu’il frappa les Égyptiens et qu’il préserva nos maisons. Le peuple
s’inclina et se prosterna.
28 Et les Israélites s’en allèrent ; ils firent exactement ce que
l’Éternel avait ordonné à Moïse et Aaron.
29 Au milieu de la nuit, l’Éternel frappa tout premier–né dans le pays
d’Égypte, depuis le premier–né du Pharaon assis sur son trône, jusqu’au
premier–né du captif dans sa prison, et jusqu’à tout premier–né du bétail.

 

 

 

Méditons !

Pâque, une alliance de vie

 

En Israël, il y a deux choses qui fondent
le peuple d’Israël, 2 signes d’une même alliance de vie en Dieu.

 

Le premier de ces signes : c’est la circoncision.

La circoncision a été établie quand
Dieu a appelé Abraham, elle est le signe de l’appel de Dieu à vivre par la
puissance de sa grâce et non par la puissance de la chair (la nature humaine
livrée à elle-même).

La
circoncision de la chair (prépuce) est le signe de la circoncision du cœur
(appartenance à Dieu).

La
circoncision ne peut être pratiquée qu’une seule fois. Nous appartenons à Dieu
une fois pour toutes.

 

Et il y a la Pâque qui est le deuxième
signe
.

La circoncision indique l’appel et la
promesse, la Pâque indique le salut d’Israël.
La pâque sera pratiquée
beaucoup de fois, chaque année. Et les enfants vont dire : « Qu’est-ce
que ça veut dire, cette pâque ? ». Il y a une forte transmission de
génération en génération.

Alors,
que veut dire le mot ‘pâque’ ?
En hébreu, il y a un jeu de mot.
Le mot ‘pâque’ en hébreu veut dire boîter. Le mot ‘pâque’ veut dire que, quand
on marche, il y a une jambe qui passe, qui saute par-dessus, et l’autre qui
traîne derrière. Dieu, en passant sur l’Egypte, va boîter.

Une jambe
de ses jambes va passer par-dessus les Israélites et l’autre va traîner et
frapper les Egyptiens.

 

 

 

 

L’Eternel juge le dernier dieu de l’Egypte, le fils
premier-né de Pharaon, l’héritier du trône divin. C’est l’ultime jugement de
Dieu contre tous les fils premier-nés. Mais Dieu protège son peuple de ce fléau
en instaurant la Pâque, un repas où l’on sacrifie un agneau.

 

Le sacrifice d’un agneau innocent et parfait annonce LE
sacrifice de l’Agneau de Dieu.

Tu prends un agneau pour ton foyer. Ça doit être un agneau.
Seul un agneau fera l’affaire. Cette insistance rappelle au peuple l’ancienne
promesse de Gen 22:8 : « Dieu pourvoira lui-même à l’agneau pour l’holocauste.
». Les Juifs fidèles savaient que cet animal prenait le rôle du Messie lui-même.
L’agneau pascal devait être un mâle – il prenait la place du fils premier-né.
Et il devait être sans défaut, sans tache. Dieu demande d’adopter cet agneau
dans la vie de famille. Le 4ème jour, à la tombée du jour, tu lui briseras le
cou. Puis, en utilisant une branche d’hysope comme pinceau, tu peins du sang à
l’extérieur de l’encadrement de la porte. Après ça, va dedans et ne sors plus
jusqu’au matin – tu ne seras en sécurité que si tu te réfugies sous le sang de
l’agneau. Une fois à l’intérieur, rôtis l’agneau avec des herbes amères et
mange-le avec du pain sans levain. Ce soir-là, toute la famille le mange vite,
debout, prête à quitter le pays parce que c’est la dernière nuit en Égypte.
L’agneau donné pour te sauver sera aussi l’agneau donné pour
te soutenir. Son sang te protègera du jugement. Sa chair te
nourrira pendant le voyage hors de l’esclavage. De cette manière, l’agneau
pascal était un sacrifice de substitution. Il est mort à la place du
premier-né, personnellement et communautairement, pour toi personnellement et
pour toi, peuple de Dieu, son premier-né d’entre les peuples.

Cet agneau pascal pointe vers le Messie : Jésus, l’agneau
de Dieu sans défaut, mâle et jeune. Christ est notre Agneau, sa mort sur la
croix était la vraie Pâque – une plaie du jugement qui pourvoit au salut pour
tous ceux qui se réfugient en Lui. Notre salut dépend donc entièrement de Lui.

Pâque détache nos yeux de nos péchés et de nous-même.
Notre salut est entièrement accompli par Jésus notre Agneau.

La
Pâque est la fête commémorant la délivrance de la mort grâce au sang du
sacrifice de l’agneau.

 

« Christ,
notre agneau pascal » (littéralement « notre Pâque »,
1 Cor
5:7), il est « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »
(Jn 1:29). Son sang est celui de l’« alliance éternelle » (Héb
13:20). Une fois le sang de la nouvelle alliance versé, le repas du Seigneur
(sainte cène) remplace le repas pascal (Matt 26:28-30; 1 Cor 11:23-26). Le
phénomène est analogue à un autre changement de rite entre l’ancienne alliance
et la nouvelle alliance (alliance renouvelée et pleinement accomplie en Christ)
: la circoncision cède la place au baptême (Col 2:11,12)

 

Ex 12:25 « L’Eternel
vous donnera…ce qu’il a promis. »

Nous pouvons attendre avec
confiance qu’Il agira selon son alliance et jamais contrairement à elle. Rêver
que Dieu fera ceci et cela parce que c’est ce que nous souhaitons qu’Il fasse,
ce n’est pas de la foi mais du fanatisme. La foi ne peut se fonder que sur la vérité. Nous pouvons
être certains que Dieu, l’Eternel, agira de façon à honorer son alliance de
vie. Il n’y a aucun doute qu’Il réalisera ses promesses. Et quand la foi se
fonde sur ses promesses, elle est sur un terrain solide.

 

Prions !

Seigneur, ces choses que nous lisons
sont souvent bien loin de nous, elles sont même étrangères à notre mentalité
moderne. Nous te demandons de renouveler notre intelligence afin de pouvoir
comprendre comment tu as préparé ton salut. Donne-nous de recevoir par la foi ta
bonne nouvelle pour notre salut. Apprends-nous à compter sur tes promesses et à
rester dans ton alliance de vie renouvelée et renouvelante.

 

Adorons !

 

Chant (4 mn) JEM 519 A l’Agneau de Dieu : https://youtu.be/LCITiL2NXMs

 

 

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.

Pour aller plus loin :

Un peuple à
part :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/402

 

 

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Méditation
quotidienne

Vendredi
6 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Exode 3

(environ 1446 avant Jésus-Christ)

1  Moïse faisait paître le troupeau
de Jéthro, son beau–père, sacrificateur de Madian ; il mena le troupeau
au–delà du désert et se rendit à la montagne de Dieu, à Horeb.
2 L’Ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de
feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda, et voici que le buisson était tout
en feu, mais que le buisson ne se consumait point.
3 Moïse dit : Je vais faire un détour pour voir
quel est ce spectacle extraordinaire, et pourquoi le buisson ne brûle pas.
4 L’Éternel vit qu’il faisait un détour pour
voir ; et Dieu
l’appela de l’intérieur du buisson
et dit : Moïse !
Moïse ! Il répondit : Me voici !
5 Dieu dit : N’approche pas d’ici, ôte tes
sandales de tes pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est une terre
sainte.
6 Et il
ajouta : C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac
et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses
regards vers Dieu.
7   L’Éternel dit : J’ai bien vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu son cri à cause de ses
oppresseurs, car je connais ses douleurs.
8  Je suis descendu pour le
délivrer
… Maintenant le cri des
Israélites est venu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir
les Égyptiens.
10  Maintenant, va, je t’envoie vers le
Pharaon ; fais sortir d’Égypte mon peuple, les Israélites.
11   Moïse dit à
Dieu : Qui suis–je, pour aller vers le Pharaon et pour faire sortir
d’Égypte les Israélites ?
12  Dieu dit : Je
suis avec toi ; et voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui
t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous rendrez un
culte à Dieu sur cette montagne
.
13  Moïse dit à Dieu : J’irai
donc vers les Israélites et je leur dirai : le Dieu de vos pères m’a
envoyé vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur
répondrai–je ?
14 
Dieu dit à
Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : c’est ainsi que tu
répondras aux Israélites : Celui qui s’appelle Je suis m’a envoyé vers vous.
15  Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras
ainsi aux Israélites : l’Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà comment je veux être invoqué de
générations en générations.
16  Va, rassemble les anciens
d’Israël et dis–leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le
Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vraiment
visités, (j’ai vu) ce qu’on vous fait en Égypte 17  et j’ai dit : Je vous ferai monter de
l’Égypte, où vous êtes dans la misère, vers le pays des Cananéens, des
Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Yebousiens, dans un
pays découlant de lait et de miel.

 

 

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Méditons !

 

Le buisson ardent

 

 

D’habitude, quand on parle d’une
« expérience du buisson ardent », on parle d’une rencontre divine de
grande envergure. Un événement si choquant que ça te réveille sur les réalités
spirituelles. Pourtant, quand tu y penses, un buisson ardent n’est pas la vision
la plus spectaculaire.

Alors pourquoi l’arbuste flamboyant ?

Ici se trouvent trois éléments : le
buisson, la flamme et Celui qui se trouve dans le buisson.

 

D’abord, le buisson.

Jésus dit à Son peuple : « Je suis le
cep, vous êtes les sarments. » (Jean 15:5) Le peuple de Dieu est une
plante greffée à la vraie Source de Vie, Jésus. Donc le buisson représente le peuple de Dieu.

 

Ensuite, la flamme.

Souvent,
les souffrances des Israélites en Egypte sont décrites comme une fournaise
(Deut 4:20; 1 Rois 8:51 ; Jér 11:4). C’est une fournaise d’afflictions.

Eh
bien, voici un buisson qui est en feu. En feu mais non consumé. Et, miracle des
miracles, l’Ange de l’Eternel descend dans le
buisson ardent.

 

Voilà
le troisième élément : Celui qui demeure au milieu du
buisson
.

Mais qui est-Il ? Eh bien peut-être que
vous connaissez l’histoire d’une autre fournaise ardente…

Dans le livre de Daniel, on lit qu’un roi
étranger a jeté trois Israélites fidèles dans une « fournaise
ardente ». Mais quand le roi regarde dans la fournaise, il dit :
« Eh bien, j’aperçois
quatre hommes dépourvus de liens qui marchent au milieu du feu, porteurs
d’aucune blessure, et le quatrième ressemble à un fils des
                      dieux. » (Dan 3:25)

 

Et quand le roi relâche les trois hommes,
il dit :
« Loué
soit le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed-Nego, qui a envoyé son ange pour délivrer ses serviteurs. » (Dan
3:28)

Le
quatrième personnage était l’Ange de Dieu. C’est le même qui rencontre Moïse
dans le buisson ardent – l’Ange de l’Eternel. Littéralement, ça veut dire
« L’Envoyé de l’Eternel. » Il est le
Fils de Dieu. Et c’est dans sa nature de descendre dans la fournaise pour être
avec Son peuple éprouvé.

 

Voilà pourquoi le buisson ardent est une
apparition si appropriée. Comment l’Eternel devrait-il rencontrer un monde en
souffrance ? Incroyablement, Il nous rejoint dans la fournaise.

Dans
Exode, l’Ange Divin descend pour être avec Son
peuple et les faire sortir. Mais dans la délivrance définitive, Il descendra,
non pour être juste un buisson ardent, mais viendra dans notre humanité pour
toujours. Il entrera dans notre situation difficile, prendra nos angoisses et
nos souffrances sur Lui-même et puis, sur la croix, il prendra nos péchés sur
Lui-même. Là Il subira les flammes qui nous étaient destinées.

 

Et
donc le chrétien peut regarder à Christ crucifié et, du milieu de Son ardente
affliction, nous pourrons L’entendre dire ce qu’Il a dit à Moïse :

« J’ai vu ta souffrance et
j’ai entendu tes cris … Oui, je connais tes douleurs.
Je suis descendu pour te délivrer. » (cf Ex 3:7,8)

 

À quoi penses-tu quand tu imagines une
rencontre divine ? Un genre d’effets spéciaux ? Non. La « grande
vision » qui devrait stupéfier le monde est celui-ci : Dieu fait descendre Son Fils
dans un buisson ardent, en bas dans les afflictions de Son peuple, en bas dans
une croix sanglante. On devrait tous se « détourner » et être étonné,
non simplement à cause d’un Dieu au-dessus de nous. Mais aussi d’un Dieu qui se
montre dans la fournaise, pour être Dieu avec nous et pour nous.
Il est Dieu avec nous dans la fournaise
afin que nous ne soyons pas détruits.

 

Prions !

Seigneur, merci d’être Celui qui descend au milieu
de notre souffrance ardente, de notre misère, de notre angoisse, de notre
désert. Merci car tu es Celui qui est, Celui qui est toujours présent même dans
les situations les plus désespérées. Tu es Celui qui est au milieu de nous et
qui nous arrache à nos sables mouvants pour nous amener à ta terre promise,
cette terre où tu habiteras avec nous.

 

Adorons !

Chant (3 mn) du fond de l’abîme :

 https://youtu.be/Nb5cIIV-7-M?si=5nfQtDthjclAZrbI

 

 

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Pour aller plus loin :

Dieu dans la
fournaise avec son peuple :
Exode 3

Célébration 10 octobre
2021 ERE VIGAN Serge Regruto : https://youtu.be/4bzeFfVTlsA

 

 

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Méditation
quotidienne

Jeudi 5
octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 37

(environ 1898 avant Jésus-Christ)

2 Voici la
postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix–sept ans, faisait paître le petit bétail
avec ses frères ; tout jeune garçon, il était auprès des fils de Bilha et
des fils de Zilpa, femmes de son père. Or, Joseph rapportait à leur père leurs
mauvais propos.
3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils,
parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse. Il lui avait fait une tunique
multicolore.
4 Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux
tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié.

5  Joseph fit un rêve et le rapporta à ses
frères, qui le haïrent encore davantage.

6  Il leur dit : Écoutez donc ce rêve que
j’ai fait !

7  Nous nous trouvions au milieu des champs à
lier des gerbes ; et voilà que ma gerbe se dressa et se tint debout, et
que vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle.

8 Ses frères lui dirent :
Est–ce que tu prétends régner sur nous ?
A moins que tu ne
prétendes être notre maître ? Et ils le haïrent encore davantage, à cause
de ses rêves et à cause de ses paroles.

 11 
Ses frères éprouvèrent de la jalousie à son égard, mais son père garda
(le souvenir de) cet incident

19  Ils se dirent l’un à l’autre : Voilà le
maître rêveur qui arrive.
20 Venez maintenant, tuons–le et
jetons–le dans une des citernes ; nous dirons qu’une bête féroce l’a
dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses rêves.

.

23   Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses
frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique multicolore qu’il avait
sur lui.
24  Ils le prirent et le jetèrent dans la
citerne. Cette citerne était vide : il n’y avait point d’eau.

25 Ils
s’assirent ensuite pour manger un morceau. Ayant levé les yeux, ils virent une
caravane d’Ismaélites venant de Galaad ; leurs chameaux étaient chargés
d’aromates, de baume et de ladanum qu’ils transportaient en Égypte.

Ils vendirent Joseph pour vingt
(pièces) d’argent aux Ismaélites qui l’emmenèrent en Égypte. …

31  Ils prirent alors la tunique de Joseph,
égorgèrent un bouc et plongèrent la tunique dans le sang.
32
Puis ils envoyèrent la tunique multicolore à leur père, en lui faisant
dire : Nous avons trouvé ceci ! Reconnais donc si, oui ou non, c’est
la tunique de ton fils.
33 Jacob la reconnut et dit : C’est
la tunique de mon fils ! une bête féroce l’a dévoré ! Joseph a été
mis en pièces !

34
Jacob déchira ses vêtements, mit un sac sur ses reins et porta le deuil de son
fils pendant de longs jours.

35
Tous ses fils et toutes ses filles se levèrent pour le consoler ; mais il
refusa toute consolation. Il disait : C’est dans le deuil que je
descendrai vers mon fils au séjour des morts ! Et il pleurait son fils.

Méditons !

Un manteau aux multiples couleurs

L’histoire de Joseph est l’histoire de Jésus racontée à
l’avance.

Joseph était l’un des 12 fils d’Israël. Israël (ou Jacob
car Dieu a aussi changé le nom de Jacob lors de son alliance avec lui) était le
fils d’Isaac, fils d’Abraham (père d’une multitude).

Mais Joseph était mis à part de ses
frères. Jacob lui a donné un manteau de multiples couleurs (Gen 37:3) qui, dans
la Bible, a des connotations autant de prêtre que de roi
(Ex 28:39-40 ; 2 Sam 13:18). Joseph était clairement élevé
au-dessus de ses frères – ce qui est le rôle des prêtres et des rois. Elevé,
oui. Mais élevé pour les autres.

En plus d’être royal et dans la prêtrise, Joseph parle
aussi de façon prophétique de sa prêtrise royale. Il leur raconte ses rêves :
tous autour de lui s’agenouilleront devant lui, le fils préféré (Gen 37.5-7).
Quand les frères entendent ça : « Ses frères lui dirent : Est-ce que tu
règneras sur nous ? Est-ce que tu nous gouverneras ? Et ils le haïrent encore
davantage à cause de ses songes et à cause de ses paroles. » (Gen 37.8)

Comme pour David (par ex, 1 Sam 17.28), Joseph est une
autre figure de Christ dont les actions pour ses frères provoquent leur
jalousie.
Nous sommes pareils : nous ne voulons pas que
notre Frère entre en jeu et domine sur nous. Alors quand notre Frère s’élève –
même si c’est entièrement pour notre bénéfice – nous voulons l’éliminer.

C’est ce que font les
frères de Joseph. Ils envisagent de le tuer mais finalement ils le vendent comme
esclave et rendent à Jacob son manteau – maintenant taché de sang. Le fils
préféré est maintenant mort pour son père et part en Egypte, le pays
d’obscurité et d’esclavage.

Pour amplifier ses afflictions, la droiture de Joseph,
loin d’être récompensée, le plonge plus profondément dans la fosse. Il se
retrouve dans une prison égyptienne (Gen 39). Pourtant la Bible insiste qu’il
ne souffrait pas pour ses propres péchés.
L’Eternel est avec
Joseph et fait en sorte qu’il prospère (Gen 39:21-23). En fait, par la puissance de l’Esprit (Gen 41:38),
Joseph est élevé hors de la fosse jusqu’au trône
pour être le bras droit
de Pharaon (Gen 41:39-45). Il a trente ans ! (Gen 41:46 ; cf Luc 3:23).

Remarquons comment la direction sage et droite de Joseph
amène la bénédiction même pour ses frères. Gen 42-50 montre en détail comment
la descente et l’élévation de l’un des frères – Joseph – bénéficie à toute la
famille.
Les frères, dévastés par la famine, doivent venir
en Egypte pour trouver à manger. Dans peut-être la scène la plus dramatique de
toutes, Joseph se révèle finalement à ses frères : lisez Gen 45:3-8.

Est-ce possible que l’acte quasi-meurtrier causé à Joseph
ait pu être transformé par Dieu en leur propre salut ?

Certainement que leur traitement du juste Joseph devrait amener leur
condamnation ! Comment est-ce possible que leur cruelle trahison devienne le
moyen même par lequel ils seront sauvés ?

Entre les mains de ce Dieu – le Dieu qui rachète Joseph
de la fosse – même le grand mal est tourné en bien.

Comme Joseph leur dira plus tard :

« Vous aviez médité de me faire du
mal : Dieu l’a changé en bien.
» (Gen 50:20)

Et donc Joseph finit par être digne du manteau royal et
sacerdotal. Tout comme Jésus, il est le roi-prêtre élevé pour ses frères.

Et même quand il est cruellement abattu, cela amène au salut de ceux qui lui
ont fait du mal.

Comment pouvons-nous
donc ne pas nous humilier devant Lui – connaissant notre propre culpabilité ?
Comment pouvons-nous ne pas nous prosterner devant notre Frère qui est allé
dans les profondeurs pour nous ?

Prions !

Seigneur,
d’éternité en éternité tu es grand, immensément grand. Ta conduite de
l’histoire est trop haute pour que nous puissions la saisir. Merci de nous
révéler ton projet, le plan de ton salut pour nous les hommes. Nos rivalités au
sein de ta famille nous humilient. Viens nous réconcilier et nous racheter pour
ta gloire !

 

Adorons !

.Chant (8 mn) –  Compter
sur Toi  :
https://youtu.be/ZMMFQjfC6PY

 

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Pour aller plus loin :

Dieu change le
mal en bien :
https://youtu.be/Dyb79DLgSSg?si=fZVT4S2HlYnP43bJ

 

Job 42 La réponse de Dieu culte du 01/10/2023 ERE LE VIGAN Serge Regruto :

https://youtu.be/0mx2MhFNhXg

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Méditation
quotidienne

Mercredi
4 octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 22

(environ 2050 avant Jésus-Christ)

1
Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve et lui dit :
Abraham ! Il répondit : Me voici ! Dieu dit : Prends
donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes
, Isaac ; va–t’en dans le
pays de Moriya et là, offre–le en holocauste sur l’une des montagnes que
je t’indiquerai.  Abraham se leva de
bon matin,
sella son âne et prit avec lui ses deux jeunes serviteurs et son
fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste et partit pour se rendre à
l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le
troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin. Alors il dit à
ses jeunes serviteurs : Vous, restez ici avec l’âne ; le jeune homme
et moi nous irons là–haut pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous.
Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit
dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble. Alors
Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit : Mon père ! Il lui
répondit : Me voici, mon fils ! (Isaac) reprit : Voici le feu et
le bois ; mais où est l’agneau pour
l’holocauste
 ?

8  Abraham répondit : Mon fils, Dieu va se pourvoir lui–même de l’agneau pour l’holocauste.
Et ils marchèrent tous deux ensemble.

Lorsqu’ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y
construisit l’autel et disposa le bois. Il ligota son fils Isaac et le mit sur l’autel,
par–dessus le bois. Puis
Abraham étendit la main et prit le couteau pour égorger son fils.  Alors l’ange de l’Éternel l’appela
du
ciel et dit : Abraham ! Abraham ! Il répondit : Me
voici !

12  L’ange dit : N’étends pas ta main sur le
jeune homme et ne lui fais rien ; car j’ai reconnu maintenant que tu
crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé
ton fils, ton unique.

13  Abraham leva les yeux et vit par derrière un
bélier retenu dans un buisson par les cornes ; alors Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la
place de son fils.

14  Abraham donna à cet endroit le nom de
Adonaï–Yireéh. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : sur la montagne de
l’Éternel, il sera pourvu.

15 L’ange de
l’Éternel appela Abraham une seconde fois du ciel

16  et dit : Je le jure par
moi–même, – oracle de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que
tu n’as pas refusé ton fils, ton unique
, je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta
descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la
mer. Ta descendance aura le contrôle de ses ennemis. Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce
que tu as écouté ma voix.

 

Méditons !

Dieu, le Père, éprouve Abraham le père de la
foi  

 

Quelle est la nature de la Bible ?

Beaucoup répondront : « L’instruction
manuelle du Créateur ». Ou « La carte routière de Dieu ». Le
plus souvent, les personnes religieuses la voient comme étant essentiellement
un guide moral. Mais si une histoire fait exploser cette fausse conception,
c’est bien celle-ci. Abraham a eu sa foi testée, éprouvée durement.

 

Comment donc devons-nous comprendre cette histoire ? Écrite tout de même dans le livre
saint ? Quelle est la morale de cette histoire : Va, toi, et fais de même ?

Non,
Genèse 22 doit être lu de la même manière qu’on lit toute la Bible –
premièrement et avant tout comme un témoin de Jésus Christ. Et quand on la lit
de cette façon, le tout devient clair.

 

Isaac est une semence d’Abraham, promise et
décrite comme son seul fils bien-aimé. Pris littéralement, ce n’est pas vrai –
Abraham a un autre fils – Ismaël. Mais selon les termes de cette histoire, Isaac est un prototype de Christ
la semence d’Abraham. Et il doit être offert
en sacrifice d’expiation sur une montagne dans la région de Moria. Or, le Mont
Moria est le mont du temple de Jérusalem (2 Chron 3:1)

 

Alors voici que le seul fils bien-aimé doit
être offert par le père sur la colline en dehors de Jérusalem pour faire
l’holocauste. Gen 22:6 nous parle d’un père portant les outils du  jugement – le feu et le couteau. Le fils
porte le bois alors qu’ils grimpent la colline. Isaac interroge son père sur le
sacrifice. Abraham répond
de façon prophétique : « Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’
holocauste. »  (v 8) Abraham n’a pas refusé
son fils unique ; il est le père de la foi ; Dieu a fait entrer
Abraham dans son plan rédempteur ; il a fait d’Abraham les prémices de ce
qu’il allait faire avec son Fils unique. Dieu a pourvu pour le sacrifice ;
il n’a pas refusé son Fils unique « Comment ne pourvoira-t-il pas à tout
pour nous ». Rm 8.32.

En
ce jour, l’Ange de l’Eternel intercepte le jugement (v 11 ss). Le nom de cette
figure divine signifie « l’Envoyé de l’Eternel ». Il pré-incarne
Jésus Lui-même. Et là Il empêche le sacrifice qu’Il devra subir 2 millénaires
plus tard. En ce jour, un bélier est pourvu
comme substitut d’Isaac (v13). Mais bien sûr, Abraham avait prophétisé qu’un agneau serait pourvu (v8).  C’est ce que lui et toutes les générations
suivantes attendaient durant les siècles qui suivent – l’Agneau de Dieu, le
Fils Bien-aimé, la Semence d’Abraham. La provision de l’holocauste viendrait
plus tard
. Et
donc,
« Abraham appela le nom de
ce lieu-là: Jéhovah-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de
l’Éternel il y sera pourvu. » (Gen 22:14).

Le bélier est celui qui
remplace Isaac : comme Jésus, Agneau de Dieu, qui nous a remplacés à la
croix pour subir le jugement de Dieu à notre place ; c’est ici avec l’Ange
de l’Eternel (qui est le Fils Eternel) qu’Abraham a vu le jour de l’Eternel (cf
Jean 8.56) et qu’il s’est réjoui, qu’il a tressailli d’allégresse.

 

 

Pour les générations futures, le peuple de
Dieu sera en attente de l’Agneau, tout en sachant sur quelle montagne il serait
pourvu.

 

Quand
la Bible est lue d’abord comme un livre de règles, elle se désintègre entre nos
mains. Avec un tel état d’esprit, Gen 22 est un scandale et une barrière à la
foi. Et pourtant, quand la Bible est lue comme elle doit l’être, nous la voyons
comme un témoignage à Christ. Lue ainsi, Genèse 22 devient non une barrière
mais un promoteur de notre foi. Soudain on réalise que toutes les Ecritures sont
fondées sur une seule vérité qui surpasse toutes les autres :

« Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. »
(Jean 1:29)

 

Prions !

Seigneur,
merci d’avoir pourvu au sacrifice qui nous épargne le jugement qui devait
tomber sur nous. Nous tremblons à l’idée de ce que tu as du subir pour nous.
Viens, Agneau de Dieu, enlève nos péchés de nos cœurs et plante ta justice au
cœur de nos vies.

 

 

Adorons !

.Chant (4 mn) –  Jésus
merci :
https://youtu.be/KsAQwFqEV4s

 

 

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.

Pour aller plus loin :

Le cadeau de
Dieu ou le Dieu des cadeaux :
https://www.egliselyongerland.org/blog/post/114

 

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Méditation
quotidienne

Mardi 3
octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 15

(environ 2080 avant Jésus-Christ)

Après cela, le SEIGNEUR se montre à Abram. Il lui
dit : « N’aie pas peur, Abram ! Je te protégerai, et je te donnerai
une grande récompense
. »

Abram répond : « Seigneur mon DIEU,
qu’est–ce que tu vas me donner ? Je n’ai pas d’enfant, personne ne
pourra naître de moi
.
 C’est Éliézer de Damas qui est mon
héritier. C’est lui qui va recevoir tout ce qui est à moi. » Alors le
SEIGNEUR lui répond : « Non, ce n’est pas lui qui sera ton héritier,
ce sera un fils né de toi. »

Le SEIGNEUR conduit Abram dehors. Il lui dit : « Regarde
le ciel et compte les étoiles si tu peux
. » Puis il ajoute :
« Ceux qui naîtront de toi seront aussi nombreux. »

Abram a confiance dans le SEIGNEUR. C’est pourquoi le
SEIGNEUR le reconnaît comme juste.

Il dit à Abram : « C’est moi le SEIGNEUR
qui t’ai fait sortir d’Our en Babylonie
. J’ai voulu que le pays où tu es
maintenant soit à toi
. »

Abram demande : « Seigneur DIEU, comment
savoir qu’il sera à moi ? »

Le SEIGNEUR répond : « Amène–moi une jeune
vache de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une
tourterelle et un jeune pigeon. »

Abram amène ces animaux. Il les coupe en deux et il
place les moitiés l’une en face de l’autre.
Mais il ne coupe pas les oiseaux. Des
charognards descendent sur les animaux. Abram les chasse. Au coucher du soleil,
Abram s’endort profondément. Alors une nuit épaisse et effrayante tombe sur
lui. Le SEIGNEUR dit à Abram : « Tu dois savoir ceci : tes enfants habiteront dans un
pays étranger. Ils deviendront des esclaves, et on les écrasera pendant 400
ans. Mais je punirai le peuple qu’ils serviront, et ils pourront partir

en emportant beaucoup de richesses. Mais toi, tu mourras dans la paix, et on
t’enterrera après une heureuse vieillesse. Ceux qui naîtront de toi reviendront
en Canaan seulement à la quatrième génération. En effet, les Amorites n’ont pas
encore fait assez de mal pour que je les chasse du pays. »  Après le coucher du soleil, il fait nuit noire. Tout à coup, de la
fumée et des flammes passent entre les animaux partagés. Ce jour–là, le
SEIGNEUR fait alliance avec Abram.
Il lui dit : « Je donne ce
pays à tes enfants et aux enfants de leurs enfants.
Il s’étendra depuis
le fleuve d’Égypte jusqu’à l’Euphrate, le grand fleuve.

 

Méditons !

Une alliance éternelle

 

Dieu montre à Abram la réalité des
étoiles : aussi sûre est sa promesse.

Les craintes d’Abram se dissipent à
l’écoute de la Parole de Dieu. Il saisit la promesse par la foi. Cette foi est
estimée par Dieu à la valeur d’une vie d’obéissance parfaite.

 

L’Eternel rappelle à Abram que c’est
lui, par sa force et son appel irrésistible, qui l’a fait sortir de Babylonie.
Puis il lui dit maintenant, après un long voyage, que c’est cette terre qui
sera la sienne et celle de ses descendants (sa semence). Abram, le père des croyant, ose
demander un signe visible !

 

Et Dieu lui répond et lui donne un
signe et quel signe ? une Alliance. L’Eternel lui demande de couper des
animaux, couper l’Alliance, faire un chemin de sang !

 

L’Éternel seul
passe entre les animaux partagés.

Dieu
s’engage seul et renouvelle son alliance dans un événement sacrifice
.  C’est une
Alliance réelle, une alliance de grâce ! Dieu seul s’engage et assume
toutes les conséquences de l’Alliance. En passant seul au milieu des animaux
découpés, c’est comme si l’Eternel disait à Abram : « Même si toi et
ta descendance peuvent trahir cette alliance, moi je l’assumerai ; je
mourrai, comme ces animaux, en sacrifice, afin que mon alliance de vie soit une
bénédiction pour beaucoup ».

 

Avec
cette expérience, Abram va être habité par la parole de Dieu, par ses promesses
gravées dans son cœur à jamais : « Oui ! je peux te faire
entièrement confiance même si je ne vois pas toutes tes promesses se réaliser
aujourd’hui ! »

 

 

 

Prions !

Seigneur,
rappelle-moi ton appel, rappelle-moi ma vocation, mon héritage, rappelle-moi ta
promesse, ton amour, ton engagement, l’alliance que tu as frappée avec moi,
cette alliance que tu as gravée dans l’histoire, que tu as gravée dans mon cœur,
cet amour que tu as tissé et ces liens que nous avons avec toi en Christ, ces
liens indestructibles, vivants et enracinés en toi et en nous pour
l’éternité !

 

 

Adorons !

 

.Chant (4 mn) –  JEM 893
A la croix :
https://youtu.be/38bNjr72420

 

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.

Pour aller plus loin :

L’Alliance
renouvelée : https://youtu.be/bZiYzeCTiFI

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Méditation
quotidienne

Lundi 2
octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 12

(environ 2091 avant Jésus-Christ)

 

1   L’Éternel dit à Abram : Va–t’en de
ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai
.
2  Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ;
je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de
bénédiction.

3  Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai
celui qui te maudira. Toutes les familles de la terre seront
bénies en toi.

4   Abram partit, comme l’Éternel le lui avait
dit, et Loth partit avec lui.
5 
Abram était âgé de 75 ans, lorsqu’il sortit de Harân. Abram prit sa
femme Saraï et son neveu Loth, avec tous les biens qu’ils possédaient et le
personnel qu’ils avaient acquis à Harân. Ils sortirent pour se rendre dans le
pays de Canaan. Ils arrivèrent donc au pays de Canaan.
6  Abram traversa le pays jusqu’à l’endroit
(nommé) Sichem, jusqu’au chêne de Moré. Les Cananéens (habitaient) alors dans
le pays.

7  L’Éternel apparut à Abram et dit : Je
donnerai ce pays à ta descendance. Abram bâtit là un autel à l’Éternel qui lui
était apparu.
8 
Puis il leva son camp de là pour se rendre dans les montagnes, à l’est
de Béthel ; il dressa sa tente (entre) Béthel à l’ouest, et Aï à l’est. Il bâtit là un autel à l’Éternel
et invoqua le nom de l’Éternel.

9  Abram repartit, en se rendant par étapes vers
le Négueb.

 

 

Méditons !

L’Eternel fait alliance avec Abram, il le bénit
pour être une bénédiction

 

Dieu ne donne pas à Abram
une vocation à s’élever parmi son peuple, à s’enrichir, à s’épanouir
paisiblement, à faire une tour pour monter jusqu’à lui. Il demande à Abram de tout quitter pour ne vivre
que grâce à Lui et ainsi être une bénédiction pour toutes les familles de la
terre, toutes les nations dispersées.

Une « semence » incroyable et miraculeuse est
promise à Abram, une « semence » pour bénir le monde entier.

Cette promesse fait suite à la promesse de Genèse 3 v 15 :
une semence écrasera la tête du serpent ancien. La promesse inspire une grande
espérance.

La
Semence viendra. Elle viendra à travers Abram.

 

Plus
tard dans le livre de la genèse (Gen 17.5), Dieu donnera à Abram, le nom d’Abraham qui
veut dire « père d’une multitude ».

 

Abraham
sera un canal pour toutes les bénédictions du ciel. Toutes les promesses et les
bénéfices divins viendront à travers la semence d’Abraham.

 

Ces textes
de la genèse nous parlent de la semence d’Abraham comme médiateur de toute la
grâce de Dieu envers l’humanité.

 

Donc
qui est la semence d’Abraham ?

 

Eh
bien, des termes si exaltants ne peuvent se référer qu’au Divin Médiateur
Lui-même. Seul Christ peut être à la hauteur du titre « Semence »
d’Abraham. Lui seul peut bénir le monde.

 

C’est ce que l’apôtre Paul conclut en Gal
3:16 :

 

« C’est à Abraham que les promesses ont été
faites, et à sa semence. Il ne dit pas : « et aux semences », comme
parlant de plusieurs ; mais comme parlant d’un seul : « et à ta
semence », qui est Christ. »

 

Christ est la vraie Semence d’Abraham. Il est le Seul qui
peut accomplir toutes les promesses données à la descendance d’Abraham.

 

Le
patriarche fait appel au nom de l’Eternel ; c’est un acte d’adoration.

L’expression
« l’Eternel apparut à … » signifie littéralement « s’est fait
voir ». Cela suggère qu’il est d’abord présent mais invisible. Puis il
devient perceptible, souvent de façon auditive par une parole mais parfois
visuellement sous forme d’ange ou d’homme. Là encore, le personnage céleste
annonce la Parole de Dieu, le Fils de Dieu devenu semence sur la terre.

 

Il y
a une bonne nouvelle pour nous. Quiconque fait confiance au Christ peut avoir
accès aux promesses. Les bénédictions sont versées sur sa tête, mais elles
coulent sur tout le corps.

 

« Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence
d’Abraham, héritiers selon la promesse. » (Gal 3:29)

 

Qui
est la semence d’Abraham ? C’est Christ. Mais la bonne nouvelle, c’est que toi
aussi tu l’es, si tu es en Lui, appartenant à Christ et donc à son corps !

 

 

Prière :

Notre Dieu, notre Père, sois reconnu et
loué pour qui tu es et pour ton alliance de grâce. Tu as fait de nous tes
enfants, et nous sommes tes héritiers selon ta promesse.

Que cette grâce qui coule de ton Fils
unique, coule sur nous et en nous afin que nous soyons une bénédiction pour
notre entourage, à ta gloire !

 

Adorons !

Chant (4 mn) « Seigneur
tu m’avais choisi » :
https://youtu.be/4ULmQ8-g33M

 

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Pour aller plus loin :

Perdre
sa vie pour gagner Christ : https://youtu.be/yPqxJqGdAZA

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
1er octobre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 38 à 42

Job
38

1 L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : 2  Qui est celui qui
obscurcit mes desseins par des propos dénués de connaissance ?
3  Mets une ceinture
à tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu
m’instruiras.
4 Où étais–tu quand je
fondais la terre ? Déclare–le, si tu le sais avec ton intelligence. … 
17  Les portes de la mort t’ont–elles été
dévoilées ? As–tu vu les portes de l’ombre de la mort ?

Job
39

10  Attaches–tu le buffle par
une corde pour (qu’il trace) un sillon ? Traînera–t–il la herse derrière
toi, dans les vallons ?
11  Mettras–tu ta confiance en lui, parce que sa
force est grande ? Lui abandonneras–tu le produit de ta peine ?
12  Peux–tu compter sur lui
pour rentrer ta récolte et pour l’amasser dans ton aire ?

Job
40

1   L’Éternel reprit
la parole et dit à Job : 2  Le discutailleur va–t–il faire un procès au
Tout–Puissant ?

3 
Job répondit à l’Éternel : 4  Voici : je suis peu de chose ; que
te répliquerais–je ? Je mets la main sur ma bouche.
5  J’ai parlé une fois, je ne répondrai
plus ; Deux fois, je n’ajouterai rien.
6 
L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
7  Mets une ceinture à tes reins comme un
(vaillant) homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
8  Veux–tu
réellement annuler mon jugement 
8  Veux–tu
réellement annuler mon jugement ? Me condamneras–tu pour te justifier
 ?

25 Prendras–tu le crocodile (dragon) à l’hameçon ? Lieras–tu sa
langue avec une corde ?
26
Mettras–tu un jonc dans son museau ? Lui perceras–tu la mâchoire avec un
crochet ?

Job 41

3 Qui m’a fait des avances pour que je le lui rende ? Sous
tous les cieux tout est à moi. … Quand il se lève, les plus robustes ont peur
Et s’esquivent, brisés d’effroi.
26  Pour celui qui l’approche, l’épée ne sert à
rien, Ni la lance, ni le javelot, ni la cuirasse.
27 Il considère le fer comme de la paille, Le bronze comme du bois
pourri.
28 La flèche ne lui fait pas
prendre la fuite, Les pierres de la fronde sont pour lui de la paille.
29 La massue est considérée par lui comme de la paille, Il rit au
sifflement du javelot.

Job 42

1   Job répondit à
l’Éternel :
2  Je
reconnais que tu peux tout, Et qu’aucune réflexion n’est inaccessible pour toi
.
3  –– Qui
est celui qui assombrit mes desseins (par des propos) dénués de
connaissance ? Oui, j’ai fait part, sans les comprendre, De merveilles qui
me dépassent et que je ne connaissais pas.
4  –– Écoute–moi, et moi je parlerai ;
je t’interrogerai, et tu m’instruiras.[1] –– 
5 
Mon oreille avait entendu parler
de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu.
6  C’est pourquoi je
me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre.

 

7 Après que l’Éternel eut adressé ces
paroles à Job, l’Éternel dit à Éliphaz de Témân : ma colère est enflammée
contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n’avez point parlé de moi
avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job.
8 Prenez maintenant sept taureaux et sept
béliers, allez auprès de mon serviteur Job et offrez pour vous un holocauste.
Mon serviteur Job priera pour vous, et comme j’ai de la considération pour lui,
je ne vous traiterai pas selon votre folie, car vous n’avez point parlé de moi
avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job
.
9  Éliphaz de Témân, Bildad de Chouah et Tsophar
de Naama s’en allèrent. Ils agirent comme l’Éternel le leur avait dit ; et
l’Éternel eut de la considération pour Job.

10 L’Éternel
rétablit la situation de Job, quand celui–ci eut prié pour ses amis ; et
l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé.
11 Tous ses frères, toutes ses sœurs et toutes ses
connaissances d’autrefois vinrent vers lui et mangèrent avec lui dans sa
maison.
Ils le plaignirent et le consolèrent de
tous les malheurs que l’Éternel avait fait venir sur lui …

Message :

      

Un livre
vient de paraître : LA DICTATURE DES RESSENTIS ». Le commentaire pour
vendre ce livre est à peu près celui-ci :

« Notre
civilisation reposait sur la raison, l’écrit, la lenteur, la longueur et la
capacité de réflexion. La nouvelle civilisation numérique repose sur l’émotion,
l’image, la vitesse et la culture du témoignage ( » moi je’). Aucune vérité
universelle n’est atteignable dans un tel écosystème médiatique. Chacun se
replie sur son soi.

Job a ressenti de très profondes souffrances mais ce qui
a dirigé sa pensée ce n’était pas ses sentiments mais son désir de chercher
Dieu droitement et fidèlement.

 

Dès le premier verset du livre, Job est présenté comme un
homme juste et droit.

 

L’Eternel est fier de la vertu de Job, aucun homme n’est
comme lui (1:8 ; 2:3). Job craint Dieu et évite le mal. Il est même attaqué par
Satan à cause de sa droiture. Et même quand la calamité lui tombe dessus, il ne
pèche pas en maudissant Dieu (1:22 ; 2:10). Au

lieu de cela, à travers ses lamentations et ses plaintes,
l’Eternel peut toujours conclure dans le chap 42 v 7 que son serviteur Job a
parlé de Dieu avec droiture
.

 

Et pourtant, au chap 42 v 6, Job dit :     « J’ai horreur de moi, et je me repens
dans la poussière et dans la cendre. »

 

 

Pendant toute son épreuve terrible, Job cherchait Dieu,
il désirait qu’il lui réponde. « Si seulement je pouvais parler avec
Dieu ; si seulement il me répondait. »

 

Job a posé environ 60 questions à Dieu pendant toute son
épreuve.

Et Dieu lui répond en lui posant environ 60 questions à
son tour.

Et en fait, c’est absolument pour le bien de Job. Tout le
but des questions rhétoriques de l’Eternel – As-tu créé ce
monde ? Sais-tu comment le faire fonctionner ?
– c’est pour lui
enlever, de ses épaules, le fardeau de la déité (se mettre à la place de Dieu).

 

Job avait besoin d’être remis à sa
place.

Son cœur a été vidé de son
orgueil devant Dieu. C’est durant ce processus d’humiliation que la foi de Job
a été tournée vers Dieu dans une nouvelle attitude. Ce brisement ouvre une
brèche à travers laquelle Dieu verse sa grâce et chasse l’orgueil. L’homme grandit dans la grâce
quand il s’humilie lui-même devant le Seigneur
.

Soit on s’humilie nous-même, soit Dieu nous humiliera. Ça
a été une leçon douloureuse pour Job.

Job vit Dieu comme le
souverain Créateur de la terre et du ciel.

Avec une nouvelle
conscience au-delà de sa compréhension d’avant, il réalisa que Dieu était plus
grand que toutes ses épreuves. La gloire de Dieu pèse plus que toute la souffrance humaine. Dieu était au-dessus et au-delà
de sa capacité à comprendre.

Dieu n’avait toujours pas dit à Job pourquoi il
souffrait. Tout ce que Job savait était que Dieu était là pour lui – et Dieu
seul est suffisant
. Job n’avait pas besoin de savoir pourquoi. Tout ce
qu’il avait besoin de savoir était « qui est Dieu ? », connaître
Dieu profondément, avoir une empreinte de la gloire de Dieu dans son cœur.

 

Job a eu plus que la réponse de Dieu. Job a rencontré
Dieu. L’Eternel s’est montré à Lui, il s’est révélé à lui dans sa puissance et
sa gloire.

Et donc, c’est vraiment normal de tomber à genoux devant
la gloire de Dieu.

« Mon
oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon oeil t’a vu: C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la
poussière et dans la cendre. » (Job 42:5,6)

 

« J’ai horreur de
moi » dit Job. Par comparaison avec l’Eternel – Job le juste tombe la face
par terre et s’humilie.

 

Voilà comment avoir une
vraie estimation de toi-même. Ne te regarde pas. Ne regarde pas à ce que tu as
accompli, ne regarde pas à tes échecs. Regarde à Christ ! Quand on voit l’horrible
fossé qui nous sépare de Lui, c’est qu’il manifeste sa présence sainte et sa
gloire.

 

Voici l’enjeu de
l’épreuve terrible de Job : la gloire de Dieu.

 

D’ailleurs Job avait déjà
eu un aperçu de la gloire de Dieu en s’exclamant en pleine plainte :

« Mais Je sais que mon rédempteur est vivant » ; cette parole de Job montre
la merveilleuse révélation de Dieu. Voici comment Dieu se glorifie à travers
Job : en produisant dans son cœur la révélation de sa gloire.

 

La paix se trouve en
connaissant le Dieu plein de grâce qui est proche de nous et qui est souverain
sur toute sa création. La force se trouve dans la connaissance de Dieu qui
contrôle l’univers.

Plongeons nos regards dans le regard du Seigneur qui se
tourne vers ceux qui s’humilient :

 

Esaïe 66 v 2 : Voici
sur qui je porterai mes regards : sur le malheureux qui a l’esprit abattu,
qui tremble à ma parole.

 

Job 42 v 9 :
l’Éternel eut de la considération pour Job.

 

Job s’étant réconcilié
avec Dieu grâce à son rédempteur, Dieu se sert de JOB pour restaurer ses trois
amis auprès de Lui.

 

Dieu reprend les trois
amis de Job avec colère, leur ordonnant de donner un sacrifice et demandant à
Job de prier pour eux.

 

C’est un renversement
total de situation : les 3 amis de Job ont accusé Job de bien des
manières.

Et maintenant Job devient
intercesseur et prêtre pour ses amis. C’est une grande humiliation pour ses
amis qui en avaient bien besoin.

 

Ainsi Dieu nous utilise pour être ses
ambassadeurs de réconciliation. Cela passe par la repentance.

 

Nous devons confier au
Seigneur le rachat de tout mal. Et nous pouvons
confier au Seigneur le rachat de tout mal car à la croix, il a souffert le mal
ultime et l’a transformé en un bien ultime.

 

Au cours de ce livre, Job
demande 20 fois à Dieu « pourquoi » il souffre. Il n’obtient jamais
une réponse. Mais il obtient une expérience de l’Eternel Tout-Puissant. Il le
rencontre personnellement et communautairement. Et c’est mieux. Dans notre souffrance,
voulons-nous les raisons ou voulons-nous le Rédempteur ? Les raisons ne sont
pas promises. Le Rédempteur, oui !

 

 

 

Prière :

Seigneur, devant la grandeur de ta
sainteté je suis humilié. Je me reconnais pécheur devant toi, le Dieu trois
fois saint, le Dieu glorieux qui marche pourtant à mes côtés. Purifie-moi et je
serais pur. Habite en moi et je pourrais chanter tes louanges.

 

.Chant (1 mn) –  je reconnais que tu peux tout : https://youtu.be/WcD5l_Q_nDc

 

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Pour aller plus loin :

La
paix dans la souffrance

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3623

 

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[1] En fait,
tout a été créé pour la gloire de Dieu. Toute sa gloire nous dépasse. Nous
sommes comme écrasés par sa gloire.

Méditation
quotidienne

Samedi 30
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 34 à 37

Job
34

Elihu poursuivi : … cherchons à
discerner ce qui est juste : Job dit : Je suis juste, et Dieu a
écarté mon droit ; malgré mon droit, je passe pour menteur ; ma
blessure est incurable sans que j’aie péché. … Il est inutile à l’homme de
mettre son plaisir en Dieu.

Écoutez–moi donc, hommes de bon
sens ! Loin de Dieu la méchanceté, loin du Tout–Puissant
l’injustice !
…  le Tout–Puissant ne fait pas fléchir le droit. Qui l’a chargé de
(gouverner) la terre ? Qui (lui) a confié le monde entier ? S’il
ne pensait qu’à lui–même, S’il ramenait à lui son Esprit et son souffle, toute
chair périrait en même temps, et l’homme retournerait dans la poussière.

Si
tu as de l’intelligence, écoute ceci, Prête l’oreille au son de mes
propos !  Est–ce que vraiment celui qui a de la haine pour
le droit pourrait gouverner ?

 

Job
35

On
crie à cause de la multitude des oppresseurs, on appelle au secours à cause de
la violence d’un grand nombre ; mais nul ne dit : Où est Dieu, lui
qui m’a fait, Lui qui inspire des psaumes pendant la nuit, lui qui nous
instruit plus que les bêtes de la terre et nous donne la sagesse plus qu’aux
oiseaux du ciel ? Alors on crie, mais il ne répond pas, à cause de
l’orgueil de ceux qui font le mal. … Bien que tu dises que tu ne le remarques pas, ta cause est devant
lui : attends–le !

Job
36

Dieu est puissant et il ne rejette
personne … Il ne détourne pas les yeux loin du juste,
il place des rois sur le trône, Il les
y fait asseoir pour toujours, afin qu’ils soient élevés. …

Mais
Dieu délivre le malheureux
par son malheur même, et il se sert de  la
souffrance pour l’avertir. …

 

Job
37

 

C’est merveilleux comme Dieu tonne de
sa voix ; Il fait de grandes choses que nous ne reconnaissons pas.
Il dit à la neige : Tombe sur la
terre ! Il le dit à l’averse, à la pluie, même aux plus fortes averses. Il paralyse l’activité
humaine, afin que tous se reconnaissent comme ses créatures.

Job, prête l’oreille à ces
choses ! Arrête–toi pour comprendre les merveilles de Dieu ! Sais–tu
comment Dieu les dirige et fait briller la lumière de sa nuée ?
16
Sais–tu comment les nuages se tiennent en équilibre, ces merveilles de celui
dont la science est parfaite ? …

Maintenant on ne voit plus la lumière
tamisée par les nuées, car un vent a passé et les a nettoyées, et du nord
survient une lueur dorée. Oh ! que la majesté de Dieu est
redoutable !

 

Méditons !

Quel est notre niveau de
confiance en Dieu ?

 

Pour
faire confiance en Dieu, il faut le connaître profondément.

Elihou
a une connaissance et une vision de Dieu élevées :
la gloire de Dieu pèse plus que la
souffrance humaine
. Ainsi Elihou replace tout dans la bonne perspective.

Dieu
est un Dieu saint à qui on peut faire confiance dans toutes les circonstances
de la vie, pour faire ce qui est juste. C’était une vérité que Job avait besoin
d’entendre.

 

Tout
de toi est déterminé par ta compréhension de qui Dieu est. Ce que tu penses de
Dieu est la source à partir de laquelle tout ton être découle. Comme le
fondement d’une maison qui soutient toute la structure, ta connaissance de Dieu
est ce qui soutient ta vie, lui donne une direction, un but, et la force. Une
connaissance profonde, intime et personnelle de Dieu est la cause directrice de
ta vie.

Tous
les croyants doivent obtenir une vision élevée de Dieu, comme Elihou avait. La
vision scripturaire de Dieu est pesante et élevée. Dieu est plus grand et plus
majestueux qu’on ne pourra jamais imaginer. Dieu est omniprésent, ce qui
signifie qu’il est partout (Ps 139:7-10), pourtant invisible puisqu’il est
esprit (Jn 4:24).

 

Dieu est personnel et communautaire.

Il est un Père, un ami et un berger.

Ainsi donc, il peut être intimement connu,
aimé et adoré puisqu’il est un être personnel et communautaire.

 

Pendant qu’ils souffrent, les croyants
doivent entendre la vérité sur Dieu. Ils doivent aussi la dire quand ils
parlent et se taire quand ils ne comprennent pas ce que Dieu est en train de
faire. Surtout durant une
affliction, une personne est dans le noir et aura des difficultés à discerner
le mouvement de Dieu au milieu de la tempête. Le croyant qui contrôle sa langue
démontre qu’il est spirituellement mature et capable de contrôler tout son
corps. (Jac 3:2).

 

À ce point dans la vie de Job, l’absence de
réponse du ciel, malgré ses nombreux cris, a été un lourd fardeau pour lui à
porter. Job a crié vers Dieu encore et encore mais il n’a pas eu de réponse. Cette
absence de réponse de Dieu a conduit Job à conclure que Dieu était indifférent
et ne se préoccupait pas de lui.

Elihou
répond à ce mystère déconcertant de la prière non encore exaucée. Le silence du
ciel que Job a expérimenté n’était pas parce que Dieu était indifférent à sa
douleur.

Le
temps de Dieu est toujours parfait et ne peut être changé par l’homme.
Ainsi, Job doit s’attendre au Seigneur
(v14b).

 

Job était un homme qui avait besoin de méditer sur la
bonté de Dieu.

 

Le conseil d’Elihou pour Job était que Dieu
est bon pour son peuple et il exerce sa grandeur pour sa propre gloire et notre
bien. Malgré les nombreuses expériences douloureuses que traversent les
croyants, au-dessus d’elles se trouve la bonté de Dieu. Il répand constamment ses
bénédictions sur nous
. Dieu est bon tout le temps. Alors
faisons-lui confiance au milieu des déceptions de la vie.

 

Les
épreuves et les souffrances tordent souvent la vision de la personne sur la
réalité et l’amènent
au désespoir. Celui qui souffre doit se rappeler que le
mieux est à venir parce que Dieu intronisera les justes, les exaltant pour
toujours
(cf
Job 36:7).

Dieu
contrôle toutes les circonstances de votre vie. Quoi qu’il arrive – la vie ou
la mort, richesse ou pauvreté – Dieu vous gardera et vous protègera.

 

Il y
a trop de confusion dans les esprits de beaucoup de monde aujourd’hui sur qui
dirige l’univers.

Mais
la vérité est que Dieu est au contrôle. Lui seul gouverne cet univers,
dirigeant et régnant sur les conditions présentes et la destinée future de
toute personne vivante. C’est le message de l’Ecriture sainte. Notre Seigneur
contrôle tous les événements et circonstances pour sa gloire et le bien de son
peuple.

Le
même Dieu qui gouverne les tempêtes de la nature contrôle les tempêtes de la
vie. Donc, Job doit mettre sa confiance et son assurance en Dieu. C’est la
vérité donnée à Job par Elihou. C’est un message qui fortifie le cœur du peuple
de Dieu.

 

Dieu contrôle toutes les tempêtes.

Le discours d’Elihou annonce l’arrivée de Dieu dans la
tempête.

Dieu va se faire connaître plus puissamment.

 

Prions :

Seigneur, fais-moi la grâce de toujours plus te
connaître. Que mon amour pour toi abonde en connaissance pour t’adorer et te
servir dans la soumission à ta souveraineté et dans la joie de ta présence.

 

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Adorons en
chantant
(5
mn) :

Le Silence de Dieu : https://youtu.be/7XNTSWDkUog

 

————————-

 

.

Pour aller plus loin :

Comment
faire confiance à Dieu ?

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3596

L’appel et l’arrivée de Paul à Jérusalem  Actes 21 célébration ERE LE VIGAN du 24/09/2023 Charles Lejeune :

https://youtu.be/cL71IpBbkjQ?si=OqARkvmBnjkFPVxW

 

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Méditation
quotidienne

Vendredi
29 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 32 à 33

Job
32

1 Ces trois hommes cessèrent de répondre à Job, parce qu’il se
regardait lui–même comme juste.
2 Alors s’enflamma la colère
d’Élihou
, fils de
Barakeel de Bouz, du clan de Ram. Sa colère s’enflamma contre Job, parce qu’il
se disait juste devant Dieu.
3 Sa colère
s’enflamma contre les trois amis, parce qu’ils ne trouvaient rien à répondre et
que néanmoins ils condamnaient Job.
4 Comme ils
étaient plus âgés que lui, Élihou avait attendu pour parler à Job.

Job
33

6 Devant Dieu, je suis comme toi, moi aussi, j’ai été
tiré de l’argile
 ;
7  Ainsi la terreur
que j’inspire ne t’alarmera pas, et mon autorité ne saurait t’accabler. …

14   Dieu parle cependant,
tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y fait pas attention. …

19 Par la douleur aussi l’homme reçoit un avertissement
sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.
20  Alors il prend en
dégoût le pain, Même les aliments les plus désirables.
21  Sa chair se
consume et disparaît au regard, Ses os qu’on ne voyait pas sont mis à nu ;
22 
Son âme s’approche du gouffre, et sa vie de ceux qui donnent la mort.
23  Mais s’il se trouve
pour lui un ange intercesseur, un seul entre mille, qui annonce à l’homme son
devoir,
24  alors il lui fera grâce et dira :
Délivre–le, afin qu’il ne descende pas dans le gouffre ; j’ai trouvé une
rançon !
25  Et sa chair
retrouve la fraîcheur de la jeunesse, il revient aux jours de son adolescence.
26  Il adresse sa
prière à Dieu qui lui est favorable, Il voit sa face avec des cris de joie.
Dieu rend à l’homme sa justice.
27  Il chante devant
les hommes et dit : J’ai péché, j’ai perverti ce qui est droit, et je n’ai
pas été traité comme je le méritais.
28  Dieu a libéré mon
âme pour qu’elle ne passe pas dans le gouffre, et ma vie verra la lumière.

         

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Méditons !

Nous avons besoin d’un messager, d’un
ange-intercesseur          

Elihou commence mal car il
intervient dans la colère, ce qui est mal venu pour consoler quelqu’un. A la
fin de son discours il aura aussi tendance à s’emporter.

Cependant, Elihou a attendu, il intervient après
avoir laissé parler les anciens. Il respecte l’autorité, ce qui démontre déjà
une sagesse venant de Dieu.
Il se montre sage alors qu’il est jeune. Il
désire donner un message véritable et venant de Dieu.

 

L’approche
d’Elihou quant aux souffrances de Job était différente de celle des amis de
Job. Ceux-ci affirmaient que Job devait se repentir d’un péché qu’il a sûrement
commis avant ses tragédies. Elihou, par contre, dit que Job a besoin de se
repentir de son orgueil qui s’est développé pendant sa souffrance.
Les trois compagnons
clamaient que Job souffrait à cause d’un péché.

Selon Elihou, la souffrance de Job avait
provoqué une attitude orgueilleuse d’auto-justification devant Dieu, et Job
remettait en question les voies de Dieu.

Et, le pire, c’est que Job défiait Dieu
d’apparaître au tribunal pour défendre son cas, sachant qu’il serait justifié
devant Dieu. Mais le diagnostic d’Elihou atteint jusqu’au cœur du sujet. Les attitudes pécheresses
d’auto-justification avaient surgit en Job et avaient besoin d’attention
immédiate et de repentance personnelle. Elihou dit à Job que Dieu parlait à
travers lui et que Job devait écouter attentivement. Elihou était un vrai ami-messager
pour Job.

 

Elihou sait dire la vérité avec amour. Il ne parle pas en
supérieur mais en homme qui est comme Job, tiré de l’argile. Elihou ne fait
pas, comme les 3 autres amis de Job, une séparation entre les malades et les
biens portants. Ainsi il rejoint Job dans sa solitude et sa souffrance.
L’autorité de la vérité
qu’Elihou va dire à Job ne saurait accabler Job car elle vient d’un cœur compatissant
et sincère, d’un homme qui se considère comme Job, et, surtout, il cherche à être soumis à
l’Esprit Saint pour dire une parole venant de Dieu. Ainsi la douceur et la
fermeté accompagnent les paroles d’un véritable ami.

D’abord il décrit la douleur d’un homme
avec beaucoup de compassion et de précision. Il a une vraie sensibilité ; il sait donc écouter
l’homme souffrant. Mais Elihou va plus loin ; il désire que Job entende
Dieu lui parler. Il sait que Dieu peut parler aussi par la souffrance.

Elihou se montre un bon
messager.  Et, ici Elihou dit une parole
prophétique : il nous
faut un ange intercesseur pour trouver la justice (ce que Dieu veut) et la
grâce de Dieu : il faut une rançon pour nous racheter de notre
esclavage et de notre injustice.

Cet ange-intercesseur se
révèlera être le Christ, le Messie de Dieu, celui qui s’est chargé de notre
intercession et de l’expiation de nos péchés.

Ainsi le chemin de la justice, du
salut se trouve en espérant en Jésus, le grand médiateur de l’alliance de grâce,
cette grâce qui remplit le cœur du Père.

.

Prions !

Seigneur Jésus, tu es la lumière des
hommes, je m’expose à la lumière de de ta Parole, de ton autorité salutaire et
bienveillante. Je te loue pour ta compassion et ta vérité, pour ta douceur et
ta fermeté. Tu es mon confident, mon ami fidèle. En te confiant mon mal, tout
ce qui me détruit, je me repose en toi. Le pardon et la guérison sont auprès de
toi. De ta croix coule la grâce qui me restaure. Tu es mon Sauveur et mon Dieu.

 

——————————–

Adorons !

.Chant (3 mn) –  AF 380 Jésus, Ami de mon âme : https://youtu.be/tc5zjrOCeJY

 

Pour aller plus loin :

Elihou
la solution ?  

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3561

 

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Méditation
quotidienne

Jeudi 28 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 27 à 31

Job
27

“27:1  Job exposa de nouveau sa thèse et dit : 2  Dieu est vivant, lui qui écarte mon droit, le
Tout–Puissant qui remplit mon âme d’amertume. …  6 Je tiens à ma justice, et je ne faiblirai
pas ; mon cœur ne me
fait de reproche sur aucun de mes jours.

Job
28

9 L’homme porte sa main sur le
granit ; il renverse les montagnes depuis la racine ;
10 il ouvre
des tranchées dans les rochers, et son œil peut voir tout ce qu’il y a de
précieux … Et il amène à la lumière ce qui est caché. 12 Mais la sagesse,
où se trouve–t–elle ? Où est l’emplacement de l’intelligence ?
13 L’homme
n’en connaît pas le prix ; elle ne se trouve pas dans la terre des
vivants.”

Posséder la sagesse vaut plus
que les perles.

…  23 C’est Dieu
qui en comprend le chemin, c’est lui qui en connaît la demeure ;
24 car
c’est lui qui regarde jusqu’aux extrémités de la terre ; il voit tout sous
les cieux. …
28 Puis il dit à l’homme : Voici : La crainte du Seigneur, c’est
la sagesse ; s’écarter du mal, c’est l’intelligence.”

Job
29

1 Job exposa de nouveau sa thèse
et dit :
2 Oh ! que ne puis–je être comme aux mois du passé, comme aux jours
où Dieu me gardait, 3 quand il faisait briller sa lampe sur ma tête, et qu’à sa
lumière je m’avançais dans les ténèbres !
4 Tel que
j’étais aux jours de ma pleine maturité, quand Dieu veillait en ami sur ma
tente,
5 quand le
Tout–Puissant était encore avec moi, et que mes jeunes fils
m’entouraient ;
6 quand mes pieds baignaient dans la crème et
que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d’huile !

14 Je me
revêtais de la justice ; elle me revêtait. J’avais mon droit pour manteau
et pour turban.
15 J’étais des yeux pour l’aveugle et des pieds
pour le boiteux.
16 J’étais un père pour les pauvres,
J’examinais la cause de l’inconnu ;
17 je brisais la mâchoire de
l’injuste et j’arrachais la proie de ses dents.

Job
30

15   L’épouvante s’est tournée contre moi, ma noblesse est emportée comme
par le vent, mon salut a passé comme un nuage. 16 Et maintenant, mon âme
s’épanche sur moi–même, les jours de la souffrance m’ont saisi.

 

Job
31

1  
J’avais fait un pacte avec mes yeux ; comment aurais–je pu fixer
mon attention sur une vierge ? …
24 Si j’ai mis dans l’or mon
assurance, si j’ai dit au métal précieux : en toi je me confie …

33 Si, comme tout être humain, j’ai
caché mes crimes, pour enfouir mes fautes dans mon sein
,
34 parce
que j’étais effrayé de la rumeur de la foule, parce que le mépris des familles
me terrifiait ; si je me suis tenu silencieux sans franchir ma porte… que
le Tout–Puissant me réponde !

Fin des paroles de Job.

 

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Méditons !

Job
a besoin d’une vision claire de Dieu en attendant sa réponse  

Comment
rester focaliser sur Dieu quand on souffre d’amères épreuves dans la vie ?
Notre vision de Dieu peut devenir obscure, et de grandes distorsions de la
réalité peuvent en résulter. Une douleur prolongée peut nous mener à faire des
suppositions fausses sur Dieu. Quand ça arrive, toute la vie est hors focus.

Comment
éviter ça ?

 

Notre lumière doit venir de Dieu car il est lumière.

 

1.    
Restons dans la Parole
de Dieu
. Dans l’Ecriture, la vérité sur le
caractère de Dieu est clairement révélée.
Dans les pages de sa parole inspirée, nous
découvrons la réalité que Dieu est incapable d’injustice. Il ne peut faire que
ce qui est juste. Donc, ancrons-nous dans la Parole de Dieu quand les tempêtes
de la vie hurlent contre nous. L’Ecriture révèle qu’on peut toujours faire
confiance en Dieu qui fera ce qui est juste. Ecoutons sa Parole, non nos
soucis.

2.   
Restons à genoux. La seule perspective qui nous permet de voir Dieu clairement
est dans la position d’humilité. C’est seulement en nous abaissant en présence
de Dieu qu’on peut avoir une bonne vision du Seigneur, ainsi que de nos
circonstances de vie.

3.   
Restons dans le bon
état d’esprit
. Dans chaque épreuve, veillons sur nos
cœurs et ne permettons jamais à des pensées négatives d’y entrer. Nous devons
garder une vision éclairée, même dans la plus sombre nuit. Notre pensée doit
rester bien enracinée dans la confiance et la dépendance en Dieu.

 

Tous les chrétiens ont besoin d’une sagesse
venant de Dieu s’ils veulent faire face à leurs devoirs de façon à honorer le
Seigneur. La sagesse est la compréhension spirituelle de Dieu qui donne le
discernement dans une situation de vie, permettant de la voir pour ce qu’elle
est ; cette sagesse de Dieu donne la meilleure application de la vérité
biblique pour cette situation. C’est une chose que de savoir la vérité, mais
c’en est une totalement différente de savoir comment l’appliquer à notre vie. La connaissance est la
compréhension de la vérité (enseignement) et la sagesse est la bonne
application de la vérité comprise (victoire-règne).

Job était
un homme en besoin urgent de sagesse divine. S’il voulait faire face à sa
souffrance avec succès, il avait besoin de la sagesse d’en haut.

La
sagesse vient d’en-haut, et non d’ici, sur terre. Seuls ceux qui le craignent
trouveront ce trésor qui a plus de valeur que l’or et l’argent.

 

Comment craindre Dieu ?

1.    
Révérer Dieu. Craindre Dieu signifie être rempli de révérence,
d’émerveillement, et de respect pour lui.
Cela signifie honorer Dieu avec la plus grande
estime et le prendre très au sérieux. Craindre Dieu signifie réaliser que Dieu
est notre Créateur et que nous lui sommes redevables, à lui seul. Cela signifie
se rappeler qu’on est sur sa terre, respirant son air, et capables de vivre
seulement le nombre de jours qu’il nous a accordé. C’est savoir qu’il contrôle
notre destinée éternelle. Ainsi, nous devons le tenir en haute estime comme
étant le seul vrai souverain de nos vies. Voilà la crainte de Dieu.

2.   
Se soumettre à Dieu. Craindre Dieu signifie s’humilier devant lui et lui
donner le contrôle de nos vies. Cela signifie s’abaisser devant lui avec une
confiance aimante, lui cédant toutes choses.
Ainsi, nous devons vivre devant Dieu dans
un état continuel de soumission à lui.

 

Si vous voulez une sagesse qui vient de Dieu pour voir
votre vie avec un regard spirituel, vous devez craindre Dieu.

 

Le
probl
ème qui s’est introduit dans la vie de
Job était sa vision faussée de Dieu :
il regardait les bénédictions du Seigneur
comme des indicateurs de son amour.
Et même lorsqu’il fait l’inventaire de sa vie
passée, il n’y voit pas la grâce de Dieu mais il y voit ses propres mérites, sa
propre justice.

 

Quelles
que soient les épreuves difficiles qui nous arrivent, Dieu ne peut que
travailler pour le bien de ceux qui sont en Christ Jésus. Même au milieu d’une
douleur personnelle profonde, la réalité de sa bonté en Christ est le baume
guérissant pour nos âmes blessées.

 

Prions !

Seigneur, notre créateur et notre rédempteur,
toi seul peux me donner la sagesse afin que ta lumière éclaire la gloire de ta
grâce sur mon chemin.  

 

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Adorons !

Chant (5
mn) Dans mes jours de solitude : https://youtu.be/fKyKYO0HP6I

 

Pour aller plus loin :

Nos
espoirs impossibles et nos rêves impossibles

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3552

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
27 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 20 à 26

Job
20

1     
Tsophar de
Naama prit la parole et dit : … 5 le triomphe des méchants est court, et
la joie de l’impie momentanée ? … 23 Alors qu’il se remplit le ventre,
(Dieu) enverra sur lui l’ardeur de sa colère et fera pleuvoir sur lui (des
flèches qui pénétreront) dans sa chair. …

27
Le ciel révélera sa faute, et la terre s’élèvera contre lui. 28 Les revenus de
sa maison seront balayés, emportés au jour de la colère (de Dieu). 29 Tel est,
de la part de Dieu, le lot de l’homme méchant, et ce que, de la part de Dieu il
retirera de ses discours.

Job
21

1
Job répondit : … 5 Tournez–vous vers moi, soyez étonnés, et mettez la main
sur la bouche. 6 Quand j’en ai le souvenir, je suis épouvanté, et un
tremblement saisit ma chair. 7 Pourquoi les méchants vivent–ils ? Pourquoi vieillissent–ils et même
reprennent–ils des forces ? 8 Leur descendance s’affermit avec eux, en
leur présence, et leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.

13 
Leurs jours s’achèvent dans le bonheur, Mais en un instant, ils sont
terrifiés par le séjour des morts. 14 Ils
disaient pourtant à Dieu : Écarte–toi de nous ; nous ne voulons pas
connaître tes voies. 15  Qu’est–ce que le
Tout–Puissant, pour que nous le servions, que gagnerions–nous à le
supplier ?
16  Certes, leur bonheur n’est pas entre leurs
mains. Le conseil des méchants est bien loin de moi ! 17 Mais arrive–t–il
souvent que la lampe des méchants s’éteigne, Que la misère fonde sur eux, que Dieu
leur distribue leur part dans sa colère, 18 qu’ils soient comme la paille
emportée par le vent, comme la bale enlevée par le tourbillon ? … 34 Pourquoi
donc m’offrez–vous de vaines consolations ?

Job
22

1   Éliphaz de Témân prit la parole et
dit : 2 Un homme peut–il être utile à Dieu ? Non : l’homme de
bon sens n’est utile qu’à lui–même. 3 
Cela fait–il plaisir au Tout–Puissant que tu sois juste ? Si tu es
intègre dans tes voies, qu’y gagne–t–il ? 4  Est–ce
à cause de ta piété qu’il te châtie, qu’il entre en jugement avec toi 
?

Job
25

“25:1
Bildad de Chouah prit la parole et dit : … 4  Comment un homme serait–il juste devant
Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait–il pur ? 5  Voici que la lune même n’est pas brillante, et
que les étoiles ne sont pas pures à ses yeux ; 6  Combien moins l’homme, qui n’est qu’un ver, Le
fils d’homme, qui n’est qu’un vermisseau !”

Job
26

1 Job répondit : 2 Comme tu
sais bien venir en aide à celui qui n’a pas de force !
Comme tu sais
bien sauver le bras qui n’a pas de puissance ! 3 Comme tu sais bien
conseiller celui qui n’a pas de sagesse ! Quelle puissance de raisonnement
tu fais connaître ! 4 A qui s’adressent tes propos ? Et qui est–ce
qui t’inspire ?

 

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Méditons !

Qui
est-ce qui t’inspire ?

Les amis de Job, tout en disant des vérités générales,
interprètent l’épreuve de Job comme une confirmation de ces vérités : Dieu
punit l’injuste. Ainsi, les amis de Job ne sont pas en train de chercher à
connaître Dieu, d’approfondir leur humilité en priant Dieu (comme fait Job). En
cherchant à défendre Dieu, les amis de Job défendent leur doctrine, leur
sagesse, leur connaissance de Dieu et de ses œuvres. Leur position est
statique. Seul Job s’écrie « Je sais que mon rédempteur est vivant ». Seul
Job avance dans sa relation avec Dieu malgré l’obscurité qui l’entoure, sa foi
en Dieu grandit : il soupire après Lui.

Les amis de Job ne proposent
que des débats et des réponses qui sont des erreurs théologiques dans le
contexte de la souffrance de Job. Les amis de Job n’offrent aucune
consolation ; ils ne le conduisent pas dans de vert pâturage mais ils le
conduisent dans un désert toujours plus aride et stérile.

 

Tsophar développe un évangile de la
prospérité :

« Tu devrais le savoir : la prospérité des
méchants est brève ; les méchants s’appauvrissent », sous-entendu,
puisque ta prospérité a disparu c’est que tu es un méchant. Logique légaliste
et typique de l’évangile de la prospérité. Autrement dit, « la souffrance
du juste n’existe pas ». C’est le déni de la réalité que vit Job. C’est
être sourd et aveugle spirituellement ; c’est l’effet de l’idéologie-idole
de l’évangile de la prospérité.

 

Eliphaz
avait essayé d’amener une conviction dans le cœur de Job en l’accusant de
péché. Mais il a traversé la ligne avec Job et il est allé trop loin. Comme
Martin Luther l’a dit une fois : « Je ne peux que mener la Parole de Dieu
jusqu’à l’oreille mais pas plus loin. Le Saint Esprit doit amener la Parole de
l’oreille jusqu’au cœur. ».

 

Dans des circonstances difficiles, on peut perdre tout
espoir en Dieu et désespérer de la vie-même. Quand la tragédie nous frappe, on
perd souvent de vue la perspective céleste et on tombe en dépression. La
dépression n’est jamais aussi exacerbée que quand elle est couplée avec une
souffrance physique extrême (2 Cor 11:23-29 et voir aussi 2 Cor 4:16-18). Job
s’angoissait de ne pas trouver Dieu pour pouvoir plaider sa cause. Où pouvons-nous
trouver Dieu ?

 

1.    
Dieu est trouvé dans sa Parole. Dieu se fait premièrement
connaître dans les pages de l’Ecriture. La Parole écrite de Dieu est l’endroit-clé
où il a choisi de se révéler à l’homme. C’est dans sa Parole infaillible que
Dieu nous parle clairement. Elle
nous présente la pensée de Dieu
.

2.   
Dieu est représenté par son Fils. Il
n’y a qu’un chemin pour venir devant Dieu et c’est à travers son Fils le
Seigneur Jésus Christ.

Jésus dit : « Nul ne vient au Père que par moi.(Jn 14:6) » Personne
ne peut venir à Dieu si ce n’est à travers son Fils, le seul médiateur entre
Dieu et l’homme – Jésus Christ (1 Tim 2:5,6). Si on veut venir devant le trône
de grâce de Dieu et être accepté par lui, cela nécessite de venir par le seul
moyen prescrit, et c’est exclusivement par Christ (Heb 4:14-16). « Et si
quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le
juste. » (1 Jn 2:1)

3.   
Dieu est révélé par son Esprit. Toute vérité spirituelle
au sujet de Dieu doit être révélée par son Esprit.
Par l’Esprit, il y a une
illumination spirituelle qui ouvre les yeux du cœur à la réalité et à la
présence de Dieu. Il est possible de lire l’Ecriture et de simplement savoir
sur Dieu et pourtant ne pas le connaître. Seul l’Esprit peut nous amener à être connecté avec le
Seigneur dans une relation vivante, renouvelée et renouvelante, personnelle et
communautaire.

 

Prions !

Seigneur, notre créateur, toi qui nous
connais, envoie, auprès de ceux qui souffrent injustement, des serviteurs
remplis de ta compassion et vivant de ta grâce, des serviteurs qui savent
écouter le cri de l’homme souffrant et qui souffrent avec celui qui souffre.
Révèle-toi et que ta sagesse nous conduise dans les sentiers de ta justice, sur
le chemin de l’éternité.

 

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Adorons !

.Chant (3
mn) –  car je sais :
https://youtu.be/OyIqlBIzoGA?si=2r50XPAyPJdedIJq

 

Pour aller plus loin :

Souffrir
avec espérance

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3529

 

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Méditation
quotidienne

Mardi 26 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 19

Job répondit :  Jusques à quand affligez–vous mon âme et
m’écrasez–vous de vos propos ? Voilà dix fois que vous cherchez à me
confondre ; n’avez–vous pas honte de me malmener ? …   Si
vraiment vous vous élevez contre moi et me reprochez
mon déshonneur, reconnaissez alors que c’est Dieu qui me fait tort et qui
m’enveloppe de son filet…

Je
suis abandonné de mes proches, je suis oublié de mes intimes. Les hôtes de ma
maison et mes servantes me considèrent comme un étranger, Je ne suis plus à
leurs yeux qu’un inconnu. J’appelle mon serviteur, et il ne répond pas ; je
dois le supplier de ma bouche. Mon haleine est repoussante pour ma femme …Ceux que j’avais pour confidents
m’ont en horreur. Ceux que j’aimais se sont tournés contre moi.
Mes os
sont attachés à ma peau et à ma chair ; je n’ai gardé que la peau des
dents. Ayez pitié, ayez
pitié de moi, vous, mes amis ! Car la main de Dieu m’a frappé. Pourquoi me
poursuivez–vous comme Dieu me poursuit ? …

Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant : il se
lèvera sur la terre pour prononcer le jugement. Après
que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu. Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes
propres yeux, je le contemplerai. Et il ne sera plus un étranger pour moi.
Ah ! mon cœur se consume d’attente au fond de moi.

 

Lorsque
vous direz : Pourquoi le poursuivons–nous ? Alors on découvrira le
bien–fondé de ma cause. Craignez pour vous l’épée, car les châtiments par
l’épée sont terribles, afin que vous reconnaissiez qu’il y a un jugement !

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Méditons !

Mon
Rédempteur (Défenseur) est vivant

 

Job répond à ses amis car ils le mettent (comme Satan)
sur le banc des accusés.

 

Job ne voit pas d’autre
solution que d’attribuer au Dieu Tout-Puissant ce qui lui arrive. La
souveraineté de Dieu est telle que cela doit venir de Dieu même si l’on ne peut
pas expliquer cette souffrance. Cependant Job ne voit pas d’autre solution que de mettre Dieu sur
le banc des accusés sans toutefois laisser entendre que Dieu soit injuste. Il
dit simplement que sa souffrance est injuste et que le monde ne tourne pas
rond.

 

Mais, dans son désir de chercher Dieu, Job en appelle à
Dieu pour le défendre : lui seul sera son rédempteur
, celui qui le rachètera
de sa misère et de sa honte. Lui seul peut montrer sa faveur à Job et lui
donner d’être considéré comme juste. Dieu seul peut faire de Job un homme juste
car qui pourrait sinon résister au tribunal de Dieu ?

« Je sais que mon rédempteur est vivant » ;
cette parole de Job montre la merveilleuse révélation de Dieu. Voici comment
Dieu se glorifie à travers Job : en produisant dans son cœur une soif et
une révélation de sa gloire. Voici l’enjeu de l’épreuve terrible de Job :
la gloire de Dieu. Cette confession de foi est si puissante qu’elle est
une parole prophétique qui annonce le messie. Job annonce, presque 2000 ans
avant, Jésus, le rédempteur, le Dieu sauveur. Ce désir de Job ne peut venir que
de l’action du Saint-Esprit ; c’est ici que nous contemplons l’œuvre de la
grâce de Dieu dans le cœur de Job.

 

Job aime aussi ses amis et il leur parle en vérité de
façon prophétique également. Job annonce déjà la fin de l’histoire : le
jugement de Dieu. Donc craignez ce jugement et repentez-vous maintenant !

 

Job crie
vers Dieu son désespoir et Dieu lui répond en mettant cette espérance lumineuse
dans son cœur et sa bouche.

 

Nous
voyons encore ce témoignage de la présence et de la gloire de Dieu dans nos
vies : Une femme souffrant d’un cancer en phase terminale. En apprenant
cette nouvelle, elle a dit : « …Tout de même, ce n’est rien qu’une
résurrection ne peut résoudre. ».

 

4 mots
sont à souligner :

 

1/ D’abord
RédempteurDéfenseur.

 

Jésus
n’est pas un Remplaceur, arrachant l’ancien et nous donnant quelque chose de complètement
différent. Il est un Rédempteur qui vient dans notre souffrance et la
transforme.

 

Un Rédempteur ne se contentera pas de me
sortir du gouffre. Un Rédempteur se joindra à moi et transformera ce gouffre en
paradis. C’est très différent.

 

Pensez à Thomas le sceptique. Quand Thomas
finit par confesser Jésus comme « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean
20:28), que regardait-il ? Il regardait des cicatrices ! Jésus a exposé Ses
blessures à Thomas et lui a dit : « Regarde » ses mains et son côté.
Et, regardant les blessures de Jésus, Thomas voit la gloire de son Seigneur et
Dieu.

 

Jésus
ne s’est pas dépouillé de ses blessures lors de la résurrection. Ses blessures
étaient rachetées par la résurrection. Elles étaient transformées en insignes
de gloire divine. Et ce que Jésus a fait avec Ses blessures, Il le fera avec
toutes nos blessures. À travers Sa résurrection, Il ne balaiera pas de côté nos
fragilités et nos échecs, Il les transformera.

 

Souvent quand nous souffrons, nous voulons
juste nos débarrasser de la situation. Mais Jésus veut en faire quelque chose
de mieux. Il ne gaspille pas nos souffrances. Il ne les considère jamais comme
une perte sèche. D’une façon ou d’une autre, Il rachètera la situation. D’une façon ou d’une autre, Il
rachètera toute situation. Les cicatrices que nous portons deviendront des
histoires et des témoignages de Sa grâce. Si Jésus peut racheter la souffrance
de la croix, alors Il peut et rachètera toute souffrance – y compris la vôtre.

 

2/ Le
deuxième mot à souligner est terre.

Job n’a pas
en vue de s’échapper de cette méchante planète et de flotter dans une sorte de
dimension spirituelle. Job sait que le futur de Dieu est ici sur la planète
terre. La terre ne va pas
finir sur un tas de déchets. Non, Christ va racheter ce monde en souffrance et
le ressusciter à une nouvelle vie.

 

 

3/
Le troisième mot sur lequel mettre un accent est chair. La peau de Job sera détruite, mais dans sa chair il verra
Dieu. Il y aura une mort corporelle, mais une résurrection non moins corporelle
aussi. Et il témoigne que ses propres yeux verront Dieu. C’est une pensée
impressionnante. Les yeux
avec lesquels tu lis cette phrase – ce sont les yeux qui verront Jésus. Ils
périront d’abord, oui. Mais après avoir passé par la mort, ils seront rachetés,
ressuscités. Dans cette chair, je verrai Dieu.

 

Le
centre de notre espérance est ceci : nous verrons Dieu.

 

Un jour Job verra Dieu – face à face. Il
connaîtra Dieu comme il est connu (1 Cor 13:12). Toutes les voies de Dieu
seront transparentes pour Job. Et elles le seront pour nous aussi. Alors nous
regarderons avec bonheur à la Beauté-même.

 

Prions !

O Dieu vivant, nous tournons nos cœurs
vers toi pour te voir.

Seigneur Jésus, toi le cœur pur,
purifie nos cœurs et, par ton Esprit, remplis-nous de l’espérance de te voir. Nous
t’attendons, nous gémissons dans ce corps et nous espérons en la résurrection
de notre corps pour te voir.

 

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Adorons !

Chant (4 mn) –  Je sais que mon libérateur est vivant : https://youtu.be/4M_RlxvuRJU

 

Handel’s
Messiah in Grace Cathedral » (complete) : https://youtu.be/2-QV_I-xseA?si=kK1LrX1fqVPfxyld

 

Paroles du Messie de Handel :

 

« Je sais que mon Défenseur est vivant

Et qu’il se tiendra

Au dernier jour

Sur la terre

 

Et bien que des vers détruiront ce corps

Pourtant dans ma chair je verrai Dieu

Car maintenant Christ est ressuscité des morts

 

Je sais que mon Défenseur est vivant

Je sais que Christ est ressuscité

Oui, je sais que mon Défenseur est
vivant. »

 

 

Pour aller plus loin :

Et
si je perdais tout

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3503

 

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Méditation
quotidienne

Lundi 25 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 17 à 18

 

Job
17

Mon souffle se perd, mes
jours s’éteignent, la tombe m’est réservée.
Je suis environné de moqueurs. Et mon œil doit veiller à cause de leurs insultes. Sois donc mon garant auprès de
toi–même ; qui d’autre prendrait des engagements pour moi ?
Car
tu as fermé leur cœur au discernement ; aussi ne les laisseras–tu pas
triompher. Mon espérance, où donc est–elle ? Mon espérance, qui peut
l’apercevoir ?

Job 18

Bildad de Chouah prit la parole et
dit : Quand mettrez–vous un terme à ces propos ?
…  Pourquoi sommes–nous considérés comme des
bêtes ? Pourquoi ne sommes–nous à vos yeux que des brutes ? O toi qui
te déchires dans ta colère, faut–il, à cause de toi, que la terre soit abandonnée ?
Que le rocher se déplace ? Oui, la lumière du méchant s’éteindra, et la flamme qui en jaillit
cessera de briller. La lumière s’obscurcira sous sa tente, et sa lampe
au–dessus de lui s’éteindra. …Des terreurs l’épouvantent de toutes parts, le
harcèlent par derrière. Sa vigueur est atteinte par la faim. La misère est
toute prête à ses côtés. Les parties de sa peau sont dévorées, ses membres sont
dévorés par le premier–né de la mort. Il est arraché de sa tente dans laquelle
il se confiait … Il ne laisse ni enfants, ni petits–enfants parmi son
peuple … Telles sont les demeures de l’homme injuste, telle est la place de
celui qui n’a pas connu Dieu !

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Méditons !

Une
prière d’alliance de vie

« Sois donc mon garant auprès
de toi–même ; qui d’autre prendrait des engagements pour moi ?
»

Quelle belle prière d’alliance !

 

Au lieu d’entendre la prière de Job et de s’accorder avec
lui dans la prière, ses amis proclament une vérité et l’élargissent à tous les
cas et ainsi l’appliquent obligatoirement à Job. Or Job ne souffre pas à cause
de son propre péché. Mais, au contraire, il souffre car il est droit et juste
aux yeux de Dieu et qu’ainsi il est appelé à le glorifier dans les épreuves les
plus terribles. Nous voyons combien c’est le cas pour Jésus : il a
souffert à la croix, lui l’innocent, non à cause de ses péchés mais à cause de
nos péchés. Ainsi la souffrance du juste existe
. La souffrance est entrée dans la création
au moment de la chute. Ensuite Dieu continue de conduire l’histoire
souverainement mais sa souveraineté et ses décisions nous échappent, à moins
qu’il ne révèle son plan comme c’est le cas pour la croix qui est un mystère
lumineux car révélé. Le mal et la souffrance restent des scandales et des
mystères obscurs car il n’y a pas d’explication du mal, c’est incompréhensible.

 

Rien
dans les circonstances de l’homme et rien dans son état naturel devant Dieu ne
peut lui donner de l’espoir. Pourtant Job a un espoir.
Il prie « sois mon garant auprès de toi-même ».

Mais le contexte de cet espoir est le
désespoir dans sa propre situation.

Jean Calvin le décrit de
façon poignante :

« Tout ce qui nous entoure est en conflit
avec la promesse de Dieu. Il nous promet l’immortalité, mais nous sommes
entourés de mortalité et de corruption. Il déclare que nous sommes justes à Ses
yeux, mais nous sommes engouffrés dans le péché. Il déclare sa faveur et sa
bienveillance envers nous, mais nous sommes menacés par les marques de sa
colère. Que devons-nous faire ? C’est sa volonté que nous fermions les yeux à
ce que nous sommes et à ce que nous avons, pour que rien ne vienne entraver
notre foi en Lui. »

 

Voilà
l’évangile des souffrants. Ceux qui souffrent savent qu’ils n’ont rien. Tu ne
peux pas dire à Job que « pire arrive en mer » – dans son cas, ce
n’est pas vrai du tout. Ça ne peut pas être pire. Ceux qui souffrent savent que
rien dans les circonstances présentes ne peut leur donner de l’espoir. Et nous ne
devons pas chercher notre réconfort dans les circonstances mais en Celui qui
est la source du réconfort.

Voici
l’évangile : notre salut repose entièrement au-dessus de nos circonstances et
au-dessus de nous-même. Il repose en Christ, notre Défenseur.
Pour le moment « nous
fermons les yeux à ce que nous sommes et ce que nous avons » – rien autour
de nous ne nous donnera du réconfort. Mais il est Quelqu’un au-dessus de nous
en qui nous pouvons nous confier – Il pourvoit à notre traversée :

« Votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui dans la
gloire. (Col 3:3,4)

 

Sois auprès de
moi-même ma caution.
 
Job
a soif de justice ; il veut sortir de la prison de ce procès.
Après avoir demandé à Dieu d’être son témoin maintenant il lui demande d’être
sa caution pour payer sa dette et sa libération.

C’est une vraie prière d’alliance.

Le réalisme de Job fait partie de la foi de tout vrai croyant. Dans son
réalisme il prie, il crie vers Dieu et il ne désire qu’une chose : que
l’alliance de Dieu se réalise et s’approfondisse, que Dieu le justifie.

 

Sa prière sera exaucée lorsque Dieu
interviendra à la fin du livre et elle sera pleinement exaucée en Christ.
  

Prions !

Notre Père céleste, sans ta vie en
nous, notre foi se meurt. Par ta promesse et ton Esprit qui la grave dans mon
cœur, fortifie ma foi dans l’épreuve. Tu es ma seule espérance, je tourne mes
pensées vers toi, rappelle-moi sans cesse, par ton Esprit et ta Parole, tes
promesses, ton alliance de vie, mon héritage d’enfant de Dieu.

Je me cache en toi, mon seul abri.

 

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Adorons !

Chant (2 mn) Je tourne les
yeux vers toi :
https://youtu.be/VZPkYSREEgQ

 

Pour aller plus loin :

Et
si je perdais tout

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3503

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
24 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 14 à 16

Job
14

L’homme né de la femme ! Sa vie
est courte, il est saturé d’agitation. Il a poussé comme une fleur et il est
coupé. Il prend la fuite comme une ombre et ne s’arrête pas. C’est sur lui que
tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi ! Qui
fera sortir le pur de l’impur ? Personne. ….

Job 15

Éliphaz de Témân prit la parole et
dit :
…   Toi, tu détruis même la piété et
tu supprimes toute méditation devant Dieu. Car, c’est ta faute qui dirige ta
bouche, et tu choisis le langage des (hommes) rusés. Ce n’est pas moi, c’est ta
bouche qui te condamne.
…  La
famille de l’impie deviendra stérile, et le feu dévorera les tentes de l’homme
vénal. Concevoir le mal,
c’est enfanter le malheur, et c’est avoir le sein disposé à la ruse.

Job
16

Job répondit : J’ai entendu beaucoup de choses
semblables ; vous êtes tous des
consolateurs pénibles
. … Maintenant, hélas ! il m’a épuisé… Tu as mis la désolation dans toute ma
famille.
…  J’ai cousu un sac sur ma peau ; J’ai
traîné ma fierté dans la poussière. Mon visage est rougi à force de
pleurer ; l’ombre de la mort est
sur mes paupières.
Il n’y a pas eu pourtant de violence dans mes mains, et
ma prière fut toujours pure. O terre, ne recouvre pas mon sang, et que mes cris
prennent librement leur essor ! Déjà maintenant, mon témoin est
dans le ciel, mon répondant est dans les lieux élevés.
Mes amis se raillent de moi ; c’est Dieu que j’implore avec
larmes. Puisse–t–il être l’arbitre entre l’homme et Dieu, entre le fils d’homme
et son ami !

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Méditons !

Mon
témoin est dans le ciel !

Oui,
Job reconnait bien que personne n’est pur, il le sait, il n’a pas besoin que
ses amis le lui rappelle. Il a besoin d’entendre une parole d’espérance.
Il
faudra attendre Jésus qui est mort pour les impies (les impurs) afin de les
faire paraître pur et sans tache lors de son retour.

Job cherche
Dieu et il s’attend à lui ; il prie Dieu en plein milieu de son discours.
Comme dans le Psaume 23 et bien d’autres psaumes.

Il
n’y a pas de consolation si les consolateurs ne connaissent pas la grâce de
Dieu. Si les amis n’ont pas Jésus Christ – Le
Souffrant Innocent – au cœur de leurs pensées et de leurs actions, ils finiront
par tourmenter les souffrants. Ils appliqueront d’autres lois sur ceux qui sont
déjà écrasés de fardeaux.

 

Mais,
par grâce, Job connaissait un autre Ami
. Il parle de Lui au chapitre 16. Voici une
traduction plus moderne de ce qu’il dit :

 

Déjà maintenant, mon témoin
est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux    élevés… C’est Dieu que j’implore avec
larmes.
Puisse-t-il être l’arbitre entre l’homme et Dieu,
entre l’être humain et son ami !

(Job 16:19-21)

 

Personne
sur terre ne semble croire en la souffrance d’un innocent. Mais Job connait quelqu’un
au ciel qui y croit. Cet Ami dans les lieux élevés souffrira pour les péchés du
monde, et Il sera le Témoin de Job, l’Avocat, l’Intercesseur et l’Ami.

 

Méditez maintenant sur chacun de ces rôles
qui sont les positions de Christ pour nous : Témoin, Avocat, Intercesseur et
Ami. Dans la souffrance, Christ est le vrai consolateur. Tout notre réconfort doit remonter à Lui.

 

2 Corinthiens 1 v 3 à 5 :

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans
toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont nous sommes l’objet de
la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans
l’affliction ! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en
nous, de même notre consolation abonde par Christ.

 

 

Prions !

Seigneur, dans la souffrance,
console-nous et envoie-nous des amis, des frères qui vivent de ta grâce et en
débordent. Sois mo, témoin, mon intercesseur, mon avocat, mon ami. Je me confie
entièrement à toi.

 

 

Adorons !

Chant (4 mn) –  AF 78 Quel ami fidèle et tendre : https://youtu.be/uOnYVPsyUzM

 

Pour aller plus loin :

Délivré
de la culpabilité
https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3444

 

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Méditation
quotidienne

Samedi 23
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 13

Oui, mon œil a vu tout cela. Mon
oreille l’a entendu et l’a compris. Ce que vous savez, je le sais moi aussi, je
ne vous suis pas inférieur. Mais moi je
vais parler au

Tout–Puissant,
Je veux défendre ma cause devant Dieu, car vous, vous accumulez la fausseté, vous
êtes tous des médecins de néant. Que n’avez–vous gardé le silence 
?
C’aurait été pour vous la sagesse.

Écoutez, je vous prie, ma défense Et soyez attentifs au plaidoyer de mes
lèvres. Direz–vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, et pour lui,
direz–vous ce qui est faux ? Voulez–vous avoir égard à sa personne ?
Voulez–vous plaider pour Dieu ? Trouvera–t–il du bien, quand il vous
sondera ? Ou le tromperez–vous comme on trompe un homme ? … Sa
majesté ne vous épouvantera–t–elle pas ? Sa terreur ne tombera–t–elle pas
sur vous ? Ce que vous rappelez, ce sont des maximes de cendre. Vos
protections ne sont que des protections d’argile. …

Même s’il voulait me tuer, je
m’attendrais à lui
 ; oui, devant lui je défendrais ma conduite.
Cela même peut m’être salutaire, car un impie n’ose paraître en sa présence.

Seulement, concède–moi deux choses, et
je ne me cacherai pas loin de ta face : Éloigne ta main de dessus moi. Et
que ta terreur ne m’épouvante plus, puis appelle, et je prendrai la parole, ou
bien je parlerai, et tu me répondras. Quel est le nombre de mes fautes et de
mes péchés ? Fais–moi connaître mon crime et mon péché. Pourquoi caches–tu
ta face et me prends–tu pour ton ennemi ?
Veux–tu
faire trembler une feuille agitée ? Veux–tu poursuivre une paille
desséchée ? Car tu écris contre moi des paroles amères, Tu me rends
responsable des fautes de ma jeunesse. Tu veux mettre mes pieds dans les
entraves, surveiller tous mes mouvements, tracer une limite à mes pas. Et mon corps tombe en pourriture, comme
un vêtement que dévore la teigne.

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Méditons !

Et
quand il n’y a plus de vrais amis ?

Job
est seul face à ses amis qui le condamnent à cause des souffrances qui
apparaissent à leur yeux un jugement. Mais Job ne cède pas à ce raisonnement
condamnable. En effet, même si les apparences sont contre lui, Job ne souffre
pas à cause de ses péchés mais à cause de sa droiture. Ainsi Job ne veut pas
tordre ce qui est droit.

 

Comme
nous, Job ne sait pas ce qui se passe dans le ciel mais il cherche à savoir.
Cependant, ce n’est pas ce savoir qui apaisera son âme. C’est seulement la
conviction que Dieu est son avocat et non son juge. C’est de connaître Dieu en
tant que Père, un Père qui envoie de fréquentes difficultés afin d’éprouver
notre foi. Et si notre foi vaut vraiment quelque chose, cette foi supportera l’épreuve
et manifestera la présence de Dieu avec nous dans la fournaise de l’épreuve. C’est
ainsi que nous pouvons glorifier Dieu dans la souffrance : par une persévérance
surnaturelle et une patience prenant sa source en Dieu.

 

Les amis devraient nous aider par une
affection et une amitié fraternelle, par une présence silencieuse. Comme Dieu
qui dit dans Sophonie « Dans mon amour, je garderai le silence ». C’est-à-dire :
je ne prononcerai pas de condamnation mais je serai une présence aimante
remplie de compassion
.

L’amour ne soupçonne pas le mal (1 Cor 13).

Cependant, un ami, comme Job, peut nous
avertir et nous aider à ouvrir les yeux sur notre attitude. Un père fera des
reproches à son enfant pour le corriger. C’est aussi cela être un bon ami.

 

Parfois nous sommes seuls avec un sentiment
terrible d’abandon. Même nos amis peuvent ajouter à notre douleur des paroles
blessantes.

L’épreuve peut être très ardente.

La dorure plaquée craint le feu mais l’or
se révèle à l’épreuve du feu.

Une foi faible ne peut se confier en Dieu
que lorsque les amis sont fidèles ou que toutes les apparences vont dans son
sens.

Mais une foi authentique cherche Dieu avec persévérance, elle se
fonde sur la fidélité de Dieu, sur son alliance de vie, sa Parole de vérité,
ses promesses.

Job déclare clairement qu’il se confiera en
Dieu même si Dieu voulait sa mort physique.

 

Si nous ne pouvons pas faire confiance en
Dieu, en qui ferons-nous confiance ? Satan se saisira de ce manque de
confiance pour nous faire douter de Dieu et pour nous faire tomber dans le piège
de ses paroles diaboliques comme dans le jardin près de l’arbre-test (l’arbre
de la connaissance du bien et du mal).

 

Résistons
au diable et confions-nous en Dieu, en sa Parole.

Laissons-nous
sonder par son Esprit !

 

Prions !

Seigneur, sonde-moi, éprouve mes
pensées et connais mon cœur. Dans l’épreuve, rappelle-moi que tu es mon Père,
que je suis ton enfant bien-aimé, que ma justice ne repose pas sur ce qui est
visible mais sur ta déclaration d’amour envers moi à la croix. Je t’aime car tu
m’as aimé le premier.

 

Adorons !

Ta main
me conduit : https://youtu.be/5s1uTUpndd8

Pour aller plus loin :

Coincé
dans le malheur ?

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3438

 

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Méditation
quotidienne

Vendredi
22 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 9 à 12

Job 9

Job répondit : En vérité, je reconnais qu’il en est
ainsi ; comment l’homme serait–il juste devant Dieu ?
… Et moi, comment lui
répondre ? Quelles paroles choisir devant lui ? Quand je serais
juste, je ne répondrais pas ; j’implorerais la grâce de mon juge

… Si je dis : Je veux oublier ma plainte, laisser ma tristesse, reprendre
courage, Je suis effrayé de toutes mes peines. Je sais que tu ne me tiendras
pas pour innocent. C’est moi qui serai le coupable ! Pourquoi me fatiguer
en vain ? Si je me lavais dans la neige, si je me nettoyais les mains avec
du savon, tu me plongerais dans la fosse, Et mes vêtements m’auraient en
horreur. Il n’est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde,
pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas entre nous d’arbitre,
qui pose sa main sur nous deux. Qu’il écarte son bâton de dessus moi, que sa
terreur ne me trouble plus ; alors je parlerai et je ne le craindrai pas.
Autrement, je ne suis pas moi–même
.

JOB
10 v
2  Je dis à Dieu : Ne me condamne
pas ! Fais–moi connaître pourquoi tu me prends à partie …

JOB 11 Tsophar de Naama prit la parole et dit : Cette multitude de paroles
ne trouvera–t–elle pas de réponse, et suffira–t–il d’être loquace pour avoir
raison ? Tes bavardages feront–ils taire les gens ? Te moques–tu,
sans que personne te confonde ? Tu dis : Mon savoir est sans reproche, et je suis pur à tes yeux. Oh !
si Dieu voulait parler, s’il ouvrait les lèvres devant toi …
  …  Pour toi, si tu diriges ton
cœur et si tu étends tes mains vers Dieu, si tu éloignes l’injustice de ta main
et ne laisses pas demeurer l’iniquité sous tes tentes, Alors tu lèveras ton
front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte

JOB 12 Job répondit : On dirait, en vérité, que le genre
humain c’est vous, et qu’avec vous doit mourir la sagesse.
J’ai tout aussi bien que
vous de l’intelligence, moi, je ne vous suis pas inférieur. Et qui ne saurait
pas des choses comme celles–ci ? Je suis quelqu’un qui est un objet de
raillerie pour son ami, quand il invoque Dieu pour qu’il lui réponde ; le
juste, l’homme intègre, un objet de raillerie ! Au malheur le mépris !

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Méditons !

La
vraie amitié console

Aux
chapitres 9 et 10, Job continue d’insister sur son innocence – c’est vraiment
la souffrance d’un innocent. Job répète
constamment ces deux choses : c’est vraiment immérité et vraiment affreux. Mais
notre nature humaine ne peut le supporter. Alors Zophar intervient pour tous
les consolateurs pénibles où qu’ils soient. Oui, Job, dit-il, les choses vont
mal maintenant mais…

Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes
mains vers Dieu, si tu                   éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne
laisses pas le crime habiter sous tes tentes, alors tu
pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur. (Job
11:13-15)

 

Sois
plus pieux, Job, et tout finira bien !

 

Alors
Job répond à ses consolateurs pénibles :

On dirait, en vérité, que vous représentez
tout le genre humain et que la
                         sagesse mourra avec vous.
(Job 12:1)

 

C’est une formidable réplique de la part de
Job ! Mais le conseil de ses amis n’est pas sujet à rire. C’est un tourment !
Job leur dit :

Jusqu’à quand me tourmenterez-vous et
m’écraserez-vous par vos discours ?

 

Voilà
où tout « réconfort » s’arrête si les consolateurs ne connaissent pas
la grâce de Dieu. Si les amis n’ont pas Jésus Christ – Le
Souffrant Innocent – au cœur de leurs pensées et de leurs actions, ils finiront
par tourmenter les souffrants. Ils appliqueront d’autres lois sur ceux qui sont
déjà écrasés de fardeaux.

En rappelant des vérités
générales à la situation particulière de Job, les amis de Job ont fait de ces
vérités des « vérités prêtes à penser » en toute situation. Ainsi ils
ont fait un lien entre la toute- puissance de Dieu (EL SHADDAI) et le mal. Ils
ont fait un lien entre le péché de Job et ses souffrances. Alors que tout cela,
ce sont des mystères, des choses cachées qui appartiennent à Dieu et qui ne
nous sont pas révélées (CF Deut 29.29). C’est par ce manque d’humilité que les
amis de Job ont manifesté du mépris à l’égard de Job.

 

Mais,
par grâce, Job cherche et connaîtra un autre Ami.

 

Prions !

Seigneur, dans la souffrance,
console-nous et envoie-nous des amis, des frères qui vivent de ta grâce et en
débordent. Sois notre témoin, notre intercesseur, notre avocat, notre ami.

 

Adorons !

.Chant (4 mn) –  AF 78 Quel ami fidèle et tendre : https://youtu.be/uOnYVPsyUzM

Pour aller plus loin :

Coincé
dans le malheur ?

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3438

 

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Méditation
quotidienne

Jeudi 21 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 6 à 8

Job
6

Job
répondit : Oh ! s’il était possible de peser ce qui m’irrite, Et si
l’on mettait toutes mes calamités ensemble sur une balance, elles seraient
maintenant plus pesantes que le sable de la mer : voilà pourquoi mes
paroles sont inconsidérées. …

Ma
force est–elle une force de pierre ? Ma chair est–elle de bronze ? Ne suis–je pas sans secours, toute ressource n’est–elle pas bannie loin
de moi ?
Celui
qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même quand il abandonnerait
la crainte du Tout–Puissant.

Vous
jetteriez le sort même sur un orphelin, et vous donneriez en échange votre
ami ! Et maintenant,
veuillez vous tourner vers moi, vous mentirais–je en face ? Revenez, je vous en prie, ne soyez pas
injustes ; revenez, ma justice existe encore !

 

Job 7

Job dit (à Dieu) : v 7 Souviens–toi que ma vie est un souffle !

 Qu’est–ce que l’homme, pour que tu en fasses
tant de cas, Pour que tu le prennes tellement à cœur, Pour que tu le visites
tous les matins, pour que tu l’éprouves à tous les instants ?

je
vais me coucher dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus.

 

Job 8

Bildad de Chouah prit la parole et dit : Jusques
à quand tiendras–tu ces propos, et les discours de ta bouche seront–ils un vent
impétueux ? Dieu fausserait–il le
droit ? Le Tout–Puissant fausserait–il la justice ?
Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés à leur crime. Mais
toi, si tu recherches Dieu, si tu implores la grâce du Tout–Puissant, si
tu
es sans reproche et droit,
certainement alors il veillera sur toi et rétablira ta demeure qui abritera ta
justice

 

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Méditons !

Le
cri de Job devient une prière poignante (Job 7 v 7).

Seul
Job prie ; ses amis ne font que des discours et jamais de prière.

Ainsi
les amis de Job passent à côté de Job et de la réalité de sa situation.

Ils
continuent de faire un lien étroit entre le mal et les événements. Et lorsque
nous essayons de comprendre le mal, qui est un scandale et non le royaume, nous
nous posons forcément la question :
Le
Tout–Puissant fausserait–il la justice ?

Et
comme la réponse est « non, Dieu ne fausse pas la justice », alors
nous faisons un lien étroit entre la souffrance et les péchés des hommes. Ce
que Jésus a dénoncé.

 

Face aux accusations légalistes de ses
amis, Job prend plusieurs chapitres pour réagir – il est vraiment innocent et
il souffre vraiment. Mais Bildad en a assez de sa défense. Il intervient au
chapitre 8 –

Voici ce que Bildad est en train de dire :
Tes enfants sont responsables de ce qui leur arrive et si tu étais vraiment
juste, tu ne serais pas en train de souffrir comme ça !

 

Puis Bildad propose une solution de réconciliation
avec Dieu en lui demandant de reconnaître ses fautes. Cela semble une bonne
solution mais ses paroles sont chargées de légalisme : si il t’arrive
cela alors c’est que tu n’as pas fait ceci ou que tu as fait cela ; si tes fils
ont péché alors ils en récoltent maintenant les conséquences …

 

Pauvre
Job ! Avec des amis pareils…

Et nous, sommes-nous des amis qui chargent les
consciences ou sommes-nous présents aux côtés de ceux qui souffrent ?

 

Ecoutons une parole de Job très
incisive :

Job
6 v 14 Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même quand
il abandonnerait la crainte du Tout–Puissant.

 

Puis Job prie : écoutons sa prière …

Job 7 v 7 Souviens–toi que ma vie est un
souffle !

Le cri de Job devient une prière ;
il cherche le Seigneur alors qu’il est dans le noir le plus profond.

Job
désire la mort ; c’est une prière d’un homme en fin de vie :

Seigneur, que je te reste fidèle jusqu’à la mort.

 

Job
semble en guerre avec Dieu alors que c’est un procès, une guerre céleste qui a
des conséquences sur la terre.

Nous,
nous savons que Dieu a la pleine victoire grâce à la victoire acquise à la
croix ; plus aucune accusation pour ceux qui sont en Christ ; mais la
paix et la réconciliation ; donc, puisque Jésus a vécu la croix et nous a
mis à l’abri des accusations, nous ne pouvons pas vivre la même chose que Job.

Il y a une protection en Christ, nous
ne sommes pas protégés de la souffrance mais des accusations contre nous. Nous
pouvons avoir l’assurance que nous sommes sous la grâce de Dieu, protégés par
le sang de notre avocat : Jésus, notre Seigneur et Sauveur.

Mais Job n’a pas encore accès à cette
espérance : Job 7 :
21b « je vais me
coucher dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus. »

 

Job expose son manque d’espérance.

Il
n’a pas d’espérance car il ne sait pas qu’il y a une vie après la mort ;
il n’a pas la révélation de Dieu en ce qui concerne la résurrection des
morts ; c’est pourquoi il parle dans l’amertume de son âme ;
l’espérance de la résurrection même dans la douleur extrême adoucit l’amertume
qui s’empare de notre âme.

L’espérance
est donc un puissant remède et les amis de Job n’ont pas cette vision ;
pourtant cette espérance est une grande consolation que nous avons en Christ.

L’épreuve de Job est donc : même si je ne vois plus
mon espérance, est-ce que je reste fidèle à Dieu ? Est-ce que je vais
continuer à le prier ?

 

Prions !

Seigneur, quand je ne vois plus rien,
augmente ma foi afin que je te reste fidèle et que je te prie en tout temps.

 

Adorons !

Chant (3 mn) – Vers qui se
tourner : 
https://youtu.be/-YCl3inaSwY

 

 

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Pour aller plus loin :

Quand
Dieu nous semble injuste :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3419

 

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
20 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 5


Le malheur ne sort pas de
la poussière, et la peine ne germe pas du sol ; l’homme est né pour la
peine, comme les étincelles s’élèvent pour voler.   Pour moi, je rechercherais Dieu, et c’est à
Dieu que j’exposerais ma cause.
Il fait des choses grandes et
insondables, des merveilles sans nombre ; il répand la pluie à la surface
de la terre et envoie l’eau à la surface des champs ; il relève ceux qui
sont abaissés, et ceux qui sont dans la tristesse parviennent au salut. Il anéantit les projets des
hommes rusés, et leurs mains ne peuvent leur assurer le succès. Il prend les
sages dans leur propre ruse, et le conseil des (hommes) astucieux ne fait pas
long feu, eux qui rencontrent les ténèbres en plein jour et tâtonnent en plein
midi comme dans la nuit. Mais lui, il sauve le pauvre de l’épée qui sort de
leur bouche et de la main du puissant ; alors, pour le faible, il y a de
l’espérance, mais l’injustice ferme la bouche. Ainsi donc, heureux l’homme que
Dieu reprend ! Ne refuse pas la correction du Tout–Puissant. Car c’est lui
qui fait la blessure et qui la panse ; il écrase, et ses mains guérissent.
Six fois il te délivrera de la détresse, et sept fois le mal ne t’atteindra
pas. Il te libérera de la mort pendant la famine et des coups de l’épée pendant
la guerre. Tu seras à l’abri du fléau de la langue, tu seras sans crainte quand
viendra la dévastation.
Tu te riras de la dévastation comme de la
disette ; Ne crains pas les animaux de la terre ; car tu feras
alliance avec les pierres des champs, et les animaux des champs seront en paix
avec toi. Tu reconnaîtras que la paix sera sous ta tente ; tu visiteras
ton pâturage, et il ne te manquera rien. Tu reconnaîtras que ta descendance
sera nombreuse, et que tes rejetons seront comme l’herbe de la terre. Tu
entreras dans la tombe en pleine vieillesse, comme on élève un tas de gerbes en
son temps.  Voilà ce que nous avons découvert : c’est
ainsi ! A toi d’entendre et de le reconnaître !

 

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Méditons !

(Eliphaz continue son long discours) : 

L’homme
naît pour la souffrance, comme les étincelles s’élèvent pour voler.

 

Au cœur
de l’histoire de Job est la question de la souffrance innocente. Existe-t-il
une telle chose ? Ses consolateurs pénibles disent que non. Et en fait,
l’humanité a beaucoup investi dans cette réponse ‘non’. Nous aimerions croire
que nos vies sont dans nos propres mains et que nos efforts peuvent nous
sauver. Mais si c’est vrai, ça veut dire que les problèmes sont mérités.

 

Les amis
de Job ne voient pas plus loin que ce qu’ils voient. Ils n’ont pas la foi qui
sauve car leur foi ne va pas plus loin que la loi de la chute. Ils n’ont pas d’espérance
en un messie qui viendra changer notre condition d’homme. Alors ils cherchent à
conseiller Job pour qu’il aille mieux avec des solutions complètement
inadaptées car ce dont Job a besoin c’est d’un médiateur-rédempteur.

 

L’histoire
de l’homme est une histoire de chute et d’élévation. En Adam, l’homme tombe.
Tous ceux qui sont nés de lui sont nés pour avoir des problèmes. Pourtant
Christ vint comme le dernier Adam. Il prend nos problèmes sur Lui.
Il est Celui qui est né
pour les problèmes mais de façon extrême. En fait, c’est Son problème – la
croix – qui définit la direction du voyage pour tout homme. Ce n’est pas le
dernier mot, mais c’est le sentier que tous doivent prendre. Toutefois, c’est un
problème qui a une heureuse fin :

celui qui s’abaisse en passant par la croix de Christ sera
élevé en Christ.

 

Alors donc, dans ton affliction, il y a de
mauvaises nouvelles et des bonnes. La mauvaise nouvelle est que tu es né
dedans. Mais, si tu appartiens à Christ, tu es né de nouveau pour une humanité
renouvelée. Pour le chrétien, il y a une suite à ce verset. Après les problèmes
et à travers eux, nous pouvons être certains : 

tout comme les étincelles
s’élèvent – de même le croyant !

 Voilà notre
espérance !

L’apôtre
Pierre nous montre le chemin entre la chute et l’élévation :

Mes bien-aimés, ne
soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver,
comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange.
Réjouissez-vous,
au contraire, de la part que vous prenez aux souffrances de Christ, afin d’être
aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire sera dévoilée.

(1 Pi
4:12,13)

 

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Prions !

Seigneur Jésus, ta venue dans notre
histoire, dans notre humanité, a tellement changé notre condition misérable car
sans toi nous sommes sans espérance et nos souffrances n’ont aucun sens car
elles terminent dans une impasse. Tu as tracé le chemin, tu es le chemin. Je m’humilie
devant ton humiliation à la croix car c’est ce que je méritais. Je ne pouvais
supporter les souffrances que je méritais, je n’aurais jamais pu me relever.
Mais toi, tu l’as fait pour moi, pour nous. Tu me relèves jour après jour et,
un jour, ton élévation m’élèvera jusqu’à toi, mon Seigneur et mon Dieu. Je
saisis ta grâce et ton espérance de tout mon cœur car tu es mon seul salut et mon
seul trésor éternel. Je veux vivre avec toi et pour toi toute ma vie et pour l’éternité.

 

Adorons !

Chant (4 mn) Tu me relèves (You Raise Me
Up)  : https://youtu.be/-yvyZfg-WRQ

 

 

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Pour aller plus loin :

La
sagesse qui tue :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3414

 

 

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Méditation
quotidienne

Mardi 19 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 4

Éliphaz de Témân prit la
parole et dit :  Si l’on tente de
prononcer une parole, en seras–tu lassé ? Mais qui pourrait retenir ses
propos ? Voici que tu as donné des leçons à beaucoup, tu as fortifié les
mains languissantes, tes propos ont relevé celui qui trébuchait, tu as affermi
les genoux qui pliaient. Et maintenant qu’il s’agit de toi, tu te lasses !
Maintenant que cela te touche, tu te troubles ! Ta crainte de Dieu
n’est–elle pas ton soutien ? Ton espérance, n’est–ce pas l’intégrité de
tes voies ? Souviens–toi donc : quel est l’innocent qui a péri ?

Et où les hommes droits ont–ils
disparu ?  Comme je l’ai vu, ceux
qui labourent l’injustice et qui sèment ce qui est pénible en moissonnent (les
fruits) ; ils périssent par le souffle de Dieu, ils sont consumés par le vent
de sa colère.
Le rugissement du
lion, le cri du jeune fauve, et les dents des lionceaux se brisent ; le
lion périt faute de proie, et les petits de la lionne se dispersent.

Une
parole est arrivée furtivement jusqu’à moi, et mon oreille en a perçu les sons
légers. Au moment où des pensées inquiètes (proviennent) des visions de la
nuit, quand un profond sommeil tombe sur les hommes, la peur et le frémissement
m’ont atteint et tous mes os ont tremblé. Un souffle passait sur ma face… Les
poils de mon corps se hérissèrent… Quelqu’un se tenait là ; je ne
reconnaissais pas son aspect ; une silhouette était devant mes yeux. Et
j’entendis une voix qui murmurait doucement : Un mortel serait–il juste devant Dieu ? Un
homme serait–il pur devant celui qui l’a fait ? Si Dieu n’a pas confiance
en ses serviteurs, s’il découvre des erreurs chez ses anges, combien plus chez
ceux qui demeurent dans des maisons d’argile, eux dont les fondements sont dans
la poussière, et qu’on écrase comme une teigne ! Du matin au soir ils sont
frappés, ils périssent pour toujours, et nul n’y prend garde ; le fil (de
leur vie) est coupé, ils meurent, mais non avec sagesse.

 

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Méditons !

Les
amis de Job ont bien commencé : ils sont émus de compassion devant la
souffrance de Job, ils restent silencieux à ses côtés pendant 7 jours. Mais la
véritable amitié se manifeste dans la durée, dans la persévérance, dans la
présence simple, dans l’écoute du cri de l’ami souffrant. Quand la maladie progresse
et semble l’emporter sans raison, quand le cri de mon frère se fait plus
incisif et qu’il souffre comme moi je pourrai souffrir, qu’en sera-t-il de mon
amitié ?

Le monde ne peut pas supporter une souffrance innocente. On y
trouve
une
compassion superficielle. Car il s’agit surtout de la peur et de l’égoïsme.

Notre
pensée (inconsciente) va dans ce sens : si la tragédie ne fait pas de
distinction, alors le monde n’est pas un lieu sûr où s’établir. Si mes
préparations attentives, mon dur labeur, mes évaluations du risque, les règles
de santé et de sécurité, mes assurances, ma gestion, la diligence raisonnable,
les régimes, une bonne nutrition et une rectitude morale générale ne peuvent me
protéger de la souffrance, alors… je risque de devoir faire face au monde en
dépendant seulement sur l’Eternel qui « donne et qui reprend ». C’est
une perspective insupportable pour l’humanité naturelle.

 

Alors quand ton ami tombe malade, tu sens
en toi une certaine empathie. Mais s’il persiste à être malade, c’est fou comme
la compassion se transforme vite en critique.

 

– J’ai commencé à faire ceci et cela et ma vie n’a
jamais été la même depuis, tu devrais l’essayer …

– J’ai lu un article disant que c’est dû à ceci, tu
devrais arrêter ceci …

– Je n’aime pas dire ça, mais j’ai vu ça venir, tu
aurais dû être plus cela …

 

Nous
supposons que la vie fonctionne selon des lois, des droits et des devoirs.
Applique les lois, ta vie ira bien. Si tu ne respectes pas les lois, tu en
paies le prix. C’est facile à ces donneurs de leçon de dire ça, parce que leurs
heureuses circonstances prouvent ce qu’ils veulent croire :  que leur vie est dans leurs mains et leurs
bonnes œuvres les sauveront. Lorsque nous plaçons la loi au centre de nos vies,
Christ n’est plus au centre, donc il n’est plus notre source (comme le soleil
est la source de chaleur et de lumière de la terre car il est au centre). Et notre
compassion se tarie très vite car notre source n’est pas Christ.

 

Job a dû supporter de tels
« consolateurs pénibles ». (Job 16:2)

 

Les amis de Job viennent par sympathie, ils
s’assoient avec lui en silence. Dans tout le livre, c’est la meilleure chose
qu’ils ont fait. Pour une semaine entière, ils se mordent la langue. C’est
quand ils ouvrent leur bouche que les problèmes commencent. Certes ils
réagissent aux paroles de Job mais celui-ci est tellement profondément éprouvé
et souffrant.

 

D’abord nous écoutons Eliphaz. Voici un
résumé de sa philosophie :

Cherche donc dans ton souvenir : quel est
l’innocent qui est mort ? O
ù a-t-on vu disparaître
les hommes droits ? (Job 4:7)

 

Eliphaz
n’a pas de catégorie pour une souffrance du juste.

Donc
la souffrance de Job signifie qu’il a un péché, et Eliphaz ne se gêne pas de le
dire.

 

Pauvre
Job ! Avec des amis pareils…

Et nous, sommes-nous des amis qui chargent les
consciences ou sommes-nous présents aux côtés de ceux qui souffrent ?

 

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Prions !

Seigneur, lorsque nos frères et sœurs
sont dans la souffrance, fais de nous des consolateurs, des amis qui ont reçu
et qui transmettent ta consolation. Donne-nous de savoir nous taire quand c’est
le temps de se taire ; donne-nous d’aimer avant tout et en toutes
occasions, donne-nous la patience et la sagesse d’écouter pour connaître les
autres. Donne-nous de parler si tu nous donnes une parole de consolation. Toi,
le consolateur, console, console ton peuple et apprends-nous à être un peuple
de consolateurs-consolés.

 

Adorons !

Chant (3 mn) Vers qui se tourner :  https://youtu.be/-YCl3inaSwY

 

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Pour aller plus loin :

La
sagesse qui tue :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3414

 

 

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Méditation
quotidienne

Lundi 18 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 3

Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa
naissance. Job prit la parole et dit : Périsse le jour où je suis né
, et la nuit qui dit :
Un enfant mâle est conçu ! … Pourquoi donne–t–il la lumière à celui qui
peine, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, qui attendent la mort
sans qu’elle vienne … ? A l’homme dont la route est cachée, et que Dieu
cerne de toutes parts ? Car, au lieu de pain, surviennent mes soupirs, et
mes cris se répandent comme l’eau. Ce qui me fait peur, c’est ce qui m’arrive : Ce que je redoute,
c’est ce qui m’atteint. Je n’ai ni calme, ni tranquillité, ni repos, et c’est
l’agitation qui survient.

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Méditons !

Quand
l’épreuve nous dépasse, nos paroles risquent aussi de nous dépasser.

L’épreuve de Job aurait pu se terminer à la fin du 2ème
chapitre du livre de Job. Après 7 jours d’intenses souffrances et le silence
d’une semaine ; la victoire de de Job et donc de Dieu était actée :
Job avait tenu bon ; il aurait pu mourir ainsi et Dieu aurait pu
dire : « Viens, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de
ton maître ».

Job pensait mourir rapidement, étant donné la chute
rapide et profonde dans laquelle il était entrainé. « nu … dans le ventre
de la terre » …

 

Mais l’épreuve
dure … Dieu a demandé de ne pas toucher à la vie de Job ; donc l’épreuve
intense et extrême dure jusqu’à ce que Dieu dise stop.

 

Alors c’est Job
qui rompt le silence par un cri déchirant : il maudit le jour de sa
naissance.

 

Ici il nous
faut dire : Attention ! Danger !

En effet,
prononcer des malédictions a toujours des conséquences graves. Attention à ne
pas prononcer des paroles qui nous dépassent. Ne justifions pas les paroles de
Job, ni nos paroles en disant : c’est trop de souffrance. Mon épreuve dépasse
toute mesure, mes paroles peuvent bien débordées.

 

Bien sûr,
parler et même crier est nécessaire, cependant, crions à Dieu plutôt que de
prononcer des paroles de malédictions.

 

Cependant, il
nous faut bien considérer l’énormité des souffrances de Job.

Il attend la
mort et elle ne vient pas. Au contraire, ce qu’il lui arrive c’est ce qu’il
redoute. Job entre dans un terrible tunnel, un abîme de souffrance sans fond,
il s’enfonce et il ne touche pas le fond, il ne voit pas de lumière ; tout
est obscur et aucun espoir à l’horizon.

Comment est-il
possible que le Seigneur permette cela à son serviteur bien-aimé ? Dieu est
convaincu que la foi de Job est sincère et il veut montrer à tous les anges que
cette foi est remarquable ; Dieu veut donc justifier Job ; cela veut
dire que la grâce de Dieu est agissante jusqu’à faire naître et entretenir une
foi qui sauve.

Le témoignage de cette justification est le centre du
procès qui se déroule dans les cieux. Sur terre, ce témoignage est éprouvé par
le feu venu du ciel. La volonté de prouver ce témoignage provoque un feu qui
embrase Job. Tout son être est atteint ; est-ce que Job va se
consumer ?

Dieu est l’ami de Job ; il est à ses
côtés afin que Job ne se consume pas, afin qu’il ne tombe pas dans la
malédiction, même si ses paroles et ses sentiments dépassent la mesure.

 

Dieu aime Job
et Job aime Dieu même s’il ne le voit et ne comprend pas, même si sa souffrance
pèse de tout son poids sur sa pensée et ses sentiments.

 

L’amour et souffrance sont tous les deux
incompréhensibles.

Le Seigneur veut montrer qui il est, et que nous
pouvons aussi compter sur lui lorsque le plus terrible mal nous frappe. Quoi
qu’il arrive, Job, ton Dieu est ici… Il ne s’agit pas en premier lieu de Job et
de ses souffrances, mais plutôt du Dieu de Job dans ses souffrances.

Qui est Dieu ?

Est-il un ami ? Est-il sage ?

 

Dieu se révèle
l’allié de Job, un ami-avocat. Cette amitié est sincère, elle est alliancielle,
elle est divine ; il est le Dieu fidèle, il est le Dieu Emmanuel, Dieu avec
nous dans la souffrance, dans la fournaise ardente afin que nous ne soyons pas
consumés. Jésus ira jusqu’en enfer pour être avec nous dans la fournaise et
nous en sauver
.

 

Nous, aujourd’hui, nous avons la révélation de toute
la Bible. Nous avons un trésor de révélations qui nous parlent de Dieu, du Dieu
avec nous et pour nous.

Dans cette
souffrance, Job a besoin de mieux connaître Dieu. L’image d’un Dieu qui agit
automatiquement a volé en éclat. Dieu est insaisissable et incompréhensible.

Dieu et ses comportements ne peuvent pas se mettre en
boîte dans nos catégories.

Dieu est
indomptable
.

 

Prions !

Seigneur, quand vient la souffrance qui
nous dépasse, que mes paroles ne dépassent pas la mesure. Que ma prière monte
vers toi, que mes cris se dirigent vers toi, Dieu de grâce. Inspire ma prière
afin que j’apprenne à attendre ta réponse. Toi que personne ne peut saisir et
encore moins dompter, que ta souveraineté ne m’écrase pas mais qu’elle me
conduise à te connaitre, toi et ton immense bonté.

 

Adorons !

Chant (4 mn) ATG 301. O
Dieu, relève-nous ! :
https://youtu.be/i2hXBi2EJrM

 

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Pour aller plus loin :

Apprendre
à se lamenter :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3409

 

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
17 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 2

Or, les fils de Dieu (les anges) vinrent un jour se présenter
devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux se présenter devant
l’Éternel. L’Éternel dit à Satan : D’où viens–tu ? Satan répondit à
l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener. L’Éternel dit à Satan :
As–tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la
terre ; c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du
mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’incites à le perdre sans
cause.   Satan répondit à
l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le
donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je
suis sûr qu’il te maudira en face. L’Éternel dit à Satan : Le voici, il
est en ton pouvoir : seulement, épargne sa vie.

Alors Satan se retira de la
présence de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante
du pied jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et
s’assit dans la cendre. Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton
intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais il lui répondit : Tu
parles comme une femme insensée ! Quoi ! nous recevrions de Dieu le
bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela, Job ne pécha
point par ses lèvres.

Trois amis de Job apprirent
tous les malheurs qui lui étaient arrivés et partirent chacun de son
pays : Éliphaz de Témân, Bildad de Chouah et Tsophar de Naama. Ils se concertèrent pour aller le plaindre
et le consoler
. Ayant de loin levé les
yeux sur lui, ils ne le reconnurent pas et se mirent à sangloter. Ils
déchirèrent leurs manteaux et jetèrent de la poussière en l’air au–dessus de
leur tête. Ils s’assirent
avec lui par terre, pendant sept jours et sept nuits, personne ne lui disant
une parole, car ils voyaient que sa douleur était fort grande.

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Méditons !

La
2ème étape du procès de Job

Job,
c’est l’histoire d’un procès qui nous dépasse :
c’est
un procès céleste. Dieu est le juge ; Satan est l’accusateur ; Job
est l’accusé ; Dieu est aussi l’avocat. Sur terre, il y a ceux qui
assistent aux conséquences des enjeux sans rien y comprendre.
Cependant, seul Dieu connait les
cœurs et les pensées. Pour que le témoignage soit valide devant les anges, il
faut une preuve visible qui témoigne du cœur invisible.
Il
y a eu la
1ère victoire de Dieu : Tout est pris à Job en 1 seul jour :
ses richesses, ses serviteurs et ses enfants. Et Job est resté intègre.

Ce procès échappe complètement à notre monde.

Dieu veut justifier Job, le considérer comme juste mais Satan refuse la
sentence de Dieu.
Voici son accusation : Est-ce que tu as réellement créé
dans un cœur humain un amour désintéressé ? Est-ce vraiment pour toi qu’il
te sert ? Ou est-ce pour tes bénédictions ?

Le procès de Job continue et s’intensifie ainsi que la
douleur de Job : la maladie jusqu’à la limite de la mort. Etre touché dans
son propre corps est une douleur qui pèse encore plus sur notre pensée qui peut
nous égarer. Les sentiments d’injustice et la douleur de Job peuvent être
d’autant plus grands qu’il ne connait pas les enjeux de son épreuve. Même son
épouse le tente. Tout pousse Job à lâcher Dieu. Mais ici Job ne s’abandonne pas
à la tentation, il ne juge pas Dieu. Il cherche toujours à l’honorer même s’il
ne comprend pas d’où vient ce mal.

 

Dans
l’épreuve de Job, l’enjeu, les raisons de son épreuve, de sa souffrance, lui
échappent complètement. Elles viennent d’un monde qui lui est inaccessible. Il
ne comprendra pas les raisons …

Ce
n’est pas parce que nous ne pouvons voir ou imaginer la raison pour laquelle
Dieu autorise un événement, qu’il n’existe aucune raison pour Dieu.

Job prend tout comme un don, une grâce de Dieu. Ainsi Job
reste juste aux yeux de Dieu.

 

La
réaction de Job est incroyablement différente d’une réaction naturelle humaine.
Il se lamente, oui. Il exprime une profonde tristesse. Mais il bénit Dieu au
milieu de cette tragédie inimaginable. Et en « tendant l’autre joue »
au mal (pour ainsi dire), Job résiste au diable et gagne la victoire.

 

Qui est Job ? Comment peut-il être si différent ? … Il
nous montre ici la victoire de Jésus Christ qui vainquit Satan, non sans
souffrir mais bien en souffrant.

 

Là, on peut remarquer le manque total de réclamation
de droit de la part de Job.
Il ne proclame pas que Dieu lui « doit ». Au lieu de ça, il est
profondément conscient que tout est un don immérité. Il vit sa souffrance à
travers une profonde appréciation de la grâce de Dieu.
Il ne se dit pas
« Je ne mérite pas ça. » et il évite le désespoir de penser que
« peut-être je le mérite bien ». Job rejette ce vocabulaire du
mérite. Il a une saine
compréhension de la grâce de Dieu qui « ne paye ni n’exige », mais
qui « donne et reprend. » ; il a une saine compréhension de la
souveraineté de Dieu aussi.

 

Job ne fait pas mention de tout ce qu’il a
accompli devant Dieu avec un « Pourquoi moi ? » plein de défi. Il ne
cherche pas non plus en son âme des fautes qui expliqueraient « Pourquoi
moi ? ». Il réalise que Dieu fonctionne avec des dons et non des salaires.
Cela le libère pour pleurer sans se durcir et sans se désintégrer.

 

Aucun
de nous ne peut éviter la souffrance. C’est le chemin de tout homme. Mais avant
que l’orage ne frappe, on peut mettre un toit. Et le toit, en cette
circonstance, c’est une conviction profonde de la grâce et de la souveraineté
de Dieu.
Nous
serons équipés et fortifiés quand la souffrance nous frappe si nous nous
rappelons maintenant :

 

Tout
dans ma vie est un don de Dieu.
Tout manque
est son droit de retenir. Mais j’ai confiance en Lui en toutes circonstances
parce que je ne suis pas un chercheur d’or ni de confort. Je ne suis pas dans
cette relation de l’évangile de prospérité. J’ai confiance en Jésus pour
obtenir Jésus. Et, quoiqu’il arrive, Il suffit car il se donne quotidiennement.

 

 

Prions !

Seigneur Jésus, tu as connu et tu
connais nos souffrances. Toi seul peux nous secourir. Tu te tiens à nos côtés.
Tu sais combien le chemin est difficile pour nous. Nous avons besoin de ta seule
présence. Nous avons besoin que tu te révèles à nous. Nous désirons te
connaitre toi et tes souffrances ; tu es notre seul trésor car toi seul es
Dieu, toi seul es bon, tu es l’Eternel, le Roi de la grâce.

 

Adorons !

Chant (4 mn) ATG 301. O
Dieu, relève-nous ! :
https://youtu.be/i2hXBi2EJrM

 

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Pour aller plus loin :

La
souveraineté de Dieu dans nos malheurs :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3402

 

 

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Méditation
quotidienne

Samedi 16
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Job 1

Il y avait dans le pays
d’Outs un homme dont le nom était Job. Cet homme était intègre et droit ;
il craignait Dieu et s’écartait du mal
… Et quand les jours de festins étaient révolus, Job envoyait
chercher ses fils et les sanctifiait, puis il se levait de bon matin et offrait
pour chacun d’eux un holocauste, car Job disait : Peut–être mes fils
ont–ils péché et ont–ils maudit Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job
agissait toujours.” …  L’Éternel dit à Satan : As–tu remarqué
mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est
un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. Satan répondit à
l’Éternel : Est–ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ?

Ne l’as–tu pas protégé, lui, sa maison et tout ce qui lui appartient ? Tu
as béni l’œuvre de ses mains, et son troupeau se répand dans le pays. Mais
étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te
maudira en face. L’Éternel
dit à Satan : Voici : tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir,
seulement, ne porte pas la main sur lui
. Alors Satan se retira de la
présence de l’Éternel.” “… il arriva auprès de Job un messager qui dit :
Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux ; des Sabéens
se sont jetés dessus, les ont enlevés et ont passé les serviteurs au fil de
l’épée… un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel, a brûlé
le petit bétail et les serviteurs et les a dévorés… un autre vint et dit :
Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont précipités sur les chameaux, les
ont enlevés et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. …un autre vint et
dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison
de leur frère aîné ; et voici qu’un grand vent est venu de l’autre côté du
désert et a battu les quatre coins de la maison ; elle s’est écroulée sur
les jeunes gens, et ils sont morts… Alors Job se leva, déchira son manteau et se rasa la
tête, puis, se jetant par terre, il se prosterna et dit : Nu je suis sorti
du sein de ma mère, et nu j’y retournerai. L’Éternel a donné, et l’Éternel a
ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha
pas et n’attribua rien de scandaleux à Dieu.

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Méditons !

La
1ère étape du procès de Job

Job s’écartait du
mal ; il craignait Dieu ; il n’hésitait pas à chercher à protéger du
mal ses enfants. Il agit en prêtre-avocat-intercesseur pour ses enfants.

Dieu se montre également prêtre-avocat-intercesseur pour Job. Dieu montre
toute sa faveur pour Job ; il témoigne pour Job de sa justice devant les
anges et devant Satan. Ainsi Dieu veut justifier Job, le considérer comme juste
d’abord devant les anges. Mais dans ce procès ouvert par Dieu, le juste juge,
une accusation surgit, elle vient de Satan, l’accusateur : « est-ce
de manière désintéressée que Job craint Dieu ? ».
Autrement dit, est-ce que
Job aime sa prospérité plus que Dieu ?

Est-ce par amour de l’argent que Job sert Dieu ?

Pour justifier Job, Dieu permet à Satan de l’éprouver mais il met une
limite.
Satan
est donc limité par Dieu. Ce que Dieu permet à Satan nous semble injuste ;
pourtant c’est un procès et
l’enjeu est la justice de Job et non de défendre Dieu qui n’a pas besoin
d’avocat ; la justice de Dieu n’a pas besoin de se démontrer ou de se
prouver ; Dieu est le seul juste ; son soleil de justice ne peut pas
être évalué par la faible lampe de poche de nos raisonnements et de nos
conceptions.

L’épreuve
de Job est terrible, insupportable à vue humaine, pourtant, grâce à Dieu, Job continue de
vénérer et d’honorer Dieu,
il loue le Seigneur qui donne et reprend
comme il veut et quand il veut.
La douleur fait partie du bonheur d’avoir joui des
dons que Dieu nous a donnés. Car s’il n’y avait pas eu de don ou de grâce, il n’y aurait pas la douleur de
la perte.

 

La
justice de Job est démontrée : il n’accuse pas Dieu.

 

Prions !

Seigneur,
tu donnes et tu reprends, même dans le deuil nous voulons te bénir, alors, donne-nous la force de vivre nos
deuils devant toi. Et donne-nous d’être tes adorateurs en tout temps, et
particulièrement dans l’épreuve. Dans l’abondance, donne-nous de ne pas
t’oublier, dans la souffrance, donne-nous de t’honorer.

 

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Adorons !

Chant (4 mn) JEM 732 Bénis soit ton nom
https://youtu.be/DwnmSOj-Lts

 

 

 

Témoignage des parents de
Nils lors de la Présentation de Nils  Le
10 septembre 2023 ~ 

Maman (Jaël)  Le dimanche 27 mars 2022 est le jour où nous
avons su que j’étais enceinte. Un sentiment de panique nous a envahis car ce
n’était pas encore prévu dans notre projet de couple. C’était quelque chose
d’inattendu. Nous nous sommes rendus à l’église en gardant ce petit secret. Et,
ce même jour, Serge a prêché sur le Dieu de l’inattendu.                                                                                                                                    
Dieu fait souvent les choses très différemment de la manière dont nous
aurions pu faire. En fait, il fait souvent ce à quoi nous nous attendons le
moins. Dans Esaïe 55:8, il est écrit : « Car mes pensées ne sont pas vos
pensées et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel . »  Du haut de ses 10 mois, Nils nous apporte
énormément de bonheur au quotidien.  On
remercie Dieu pour ce bel inattendu.  

 

Papa (Emmanuel) Nous
sommes reconnaissants : Seigneur, nous te rendons grâce pour le don de la
parentalité. Cette vocation si grande et si bénie. Seigneur, nous oublions
souvent combien tu nous fais confiance en déposant tes enfants si précieux
entre nos mains. Aide-nous à toujours apprécier l’importance d’être parents.
Amen.

 

Pour aller plus loin :

La
souveraineté de Dieu :

https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3402

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Méditation
quotidienne

Vendredi
15 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 11.1-9

Or, toute la terre parlait un même
langage avec les mêmes mots.

Partis de l’orient, ils trouvèrent une
vallée au pays de Chinéar, et ils y habitèrent. Ils se dirent l’un à l’autre : Allons ! faisons des briques et
cuisons–les au feu. La brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit
de mortier. Ils dirent (encore) : Allons ! bâtissons–nous une ville et une tour dont le sommet (touche) au ciel,
et faisons–nous un nom
, afin
que nous ne soyons pas disséminés à la surface de toute la terre.

L’Éternel descendit pour voir la ville
et la tour que bâtissaient les fils des hommes. L’Éternel dit : Voilà un seul peuple !
Ils parlent tous un même langage, et voilà ce qu’ils ont entrepris de
faire ! Maintenant il
n’y aurait plus d’obstacle à ce qu’ils auraient décidé de faire.

Allons !
descendons[1]
 :
et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus le langage les uns
des autres. L’Éternel les dissémina loin de là sur toute la surface de la
terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville.

C’est pourquoi on l’appela du nom de
Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et
c’est de là que l’Éternel les dissémina sur toute la surface de la terre.

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Méditons !

Babel,
la ville idolâtre, est jugée

Les hommes parlent
« faisons » comme Dieu ; ils parlent d’un projet sans consulter
Dieu, sans consulter le créateur qui seul peut agir sans rendre compte à
quelqu’un. Ils ont le désir de prendre la place de Dieu : de monter, au
lieu de laisser à Dieu l’initiative, de laisser Dieu descendre vers nous (comme
il a fait en JC) ; à l’opposé du projet de l’homme (faisons-nous un
nom : montons une tour), il y a le projet de Dieu :
« descendons ».

La ville peut être une bonne chose (cf
Apo : la nouvelle Jérusalem) si elle se laisse modeler par le projet de
Dieu ; mais ici la ville amplifie la corruption de l’homme
« autonome » (auto nomos : étant sa propre loi).

A Babel, cette ville idolâtre refuse de remplir la terre
selon l’ordre de Dieu après le déluge.

L’urbanisation montre la détermination de
ce peuple à vivre ensemble dans la rébellion. L’élévation d’une tour dont le sommet touche le ciel
exprime cette détermination à produire une religion humaine et idolâtre.

Ici
on trouve tous les ingrédients pour une religion. On a une communauté (une
ville), on a le sentiment d’appartenance (se réunir et non se disperser), on a
un grand projet (bâtir une tour) et on a un but (se faire un nom ou une
réputation).

Mais
toute la trajectoire de ce projet religieux est opposée au chemin de
l’Eternel.

 

Le chemin de l’Eternel est résumé brillamment
dans le verset :

L’Eternel descendit pour voir la ville et
la tour. (Gen 11:5)

 

L’Eternel descend. C’est le chemin de l’Evangile. Il n’attend pas de nous qu’on monte vers Lui et qu’on
se fasse ainsi un nom.  Il est celui qui
se fait un nom pour Lui-même.
Et Son genre de nom (ou réputation) est très différent. Son
nom est un nom anti-Babel. C’est
le nom de Celui qui s’abaisse pour créer une autre sorte de communauté.

 

L’Eternel intervient contre le projet Babel
pour disperser les nations en confondant et brouillant leur langue. Les nations
sont jugées et dispersées.

Dans
l’Apocalypse, les péchés de Babylone s’accumulent jusqu’au ciel (18:5), tandis
que la nouvelle Jérusalem descend du ciel et que ses portes sont ouvertes pour
accueillir les nations qui adorent le Seigneur, le Dieu Tout puissant.

Ce message d’espérance et de salut commence
à partir de Genèse 12 avec l’appel d’Abraham et la promesse que l’Eternel lui
fait, à savoir la bénédiction de toutes les nations de la terre à travers lui.

 

L’Eternel
n’est donc pas contre la communauté. Et Il n’est pas contre une union de la
terre et du ciel. Mais Il a une autre façon de le faire. Quand les temps seront
accomplis, Il fera advenir un événement remarquable de rassemblement pour
répondre à la dispersion de Babel.

 

D’abord,
à Pâques, l’Eternel Jésus s’est abaissé jusqu’à la croix pour nous. Puis Il
ressuscita et remonta jusqu’au trône de Dieu. Il est le Chemin entre l’homme et
Dieu. Il est la Tête qui reste au ciel.

Et cinquante jours après Pâques, vint le
jour de la Pentecôte. Ce jour-là, l’apôtre Pierre se tint debout et déclara la
bonne nouvelle à une foule de toutes langues. N’importe qui et tout le monde
peut être uni à Christ comme un corps est uni à la tête.

Quand cette bonne nouvelle fut déclarée,
toutes les barrières de langues tombèrent. Ils ont tous compris la bonne
nouvelle dans leur propre langue (Act 2:6). Et une nouvelle sorte de communauté
se réunit (Act 2:41-47).

 

Il y
a deux approches pour arriver au ciel. Babel dit : Tu dois monter.  La bonne nouvelle dit : Christ est descendu
pour nous faire monter.

 

Il y
a deux approches pour se faire un nom. Babel dit : Fais-toi une réputation qui
t’élève pour toi-même. L’Evangile dit : Christ s’est fait une réputation
d’abaissement pour Lui-même.

 

Il y
a deux approches pour une communauté. Babel dit : Unissez-vous dans ce projet
où vous vous ferez un nom. L’Evangile dit : Unissez-vous pour que Son nom soit
connu.

 

 

Prions !

Seigneur, viens nous apprendre à entrer
dans ton projet. Donne-nous de te suivre plutôt que de décider sans toi de
projets selon nos désirs puis de te prier de nous suivre.

Notre Père, unis-nous ensemble à toi
pour que ton nom soit connu et exalté ! Rassemble-nous et forme à travers
nous une communauté qui soit un reflet fidèle de ta Trinité, pour ta seule
gloire !

 

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Adorons !

Chant (4 mn) Glorifie ton nom : https://youtu.be/_S4rRZsYjrc

 

Pour aller plus loin :

Psaume 75

Au
chef de chœur. Ne détruis pas
(voir 1 Samuel 26 v 9
lorsque David épargne Saül).
Psaume d’Asaph.
Cantique.

Nous
te célébrons, Dieu ! nous te célébrons ; proche est ton nom : l’on
raconte tes actions redoutables. Au temps que j’aurai fixé, c’est moi qui jugerai avec droiture. La
terre tremble avec tous ses habitants mais c’est moi qui affermis ses colonnes.

(Pause.) Je dis à ceux qui
se vantent : Ne vous vantez pas ! Et aux méchants : N’élevez pas
le front ! N’élevez pas si haut votre front, Ne parlez pas (ainsi), le cou
raide.”

 

Car
ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, ni du désert (que vient)
l’élévation. Car Dieu est celui qui juge : Il abaisse l’un, et il élève
l’autre
.

Car il y a dans la main de l’Éternel une coupe, où fermente un vin plein de
mélange, et il en verse : Tous les méchants de la terre sucent, boivent
jusqu’à la lie. Et moi je l’annoncerai à jamais ; Je psalmodierai (en
l’honneur) du Dieu de Jacob. Et
j’abattrai le front de tous les méchants ; Le front du juste s’élèvera.

 

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Méditation

quotidienne

Jeudi 14 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 9.1-17

Dieu bénit Noé, ainsi que ses fils, et
leur dit : Soyez féconds, multipliez–vous et remplissez la terre. …

Mais
aussi, je réclamerai votre sang (c’est–à–dire) votre vie, je le réclamerai à
tout animal ; et je
réclamerai à chaque homme la vie de l’homme
qui est son frère
. Celui qui verse le sang de l’homme par l’homme son sang
sera versé. Car Dieu a fait l’homme à son image.
Et vous, soyez féconds
et multipliez–vous, peuplez la terre et multipliez–vous sur elle. Dieu parla
encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant : Quant à moi, j’établis
mon alliance avec vous et avec votre descendance après vous
, avec les êtres
vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux
de la terre, avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, avec tous les animaux
de la terre. J’établis mon alliance avec vous : il n’arrivera plus que
toute chair soit retranchée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de
déluge pour détruire la terre.

Dieu
dit : Voici le signe de l’alliance que je place entre moi et vous, ainsi
que tous les êtres vivants qui sont avec vous pour les générations à
venir :

je place mon arc dans la nuée, et il
sera un signe d’alliance entre moi et la terre.

Quand j’aurai rassemblé des nuages au–dessus de la terre, l’arc paraîtra dans
la nuée, et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, ainsi que tous
les êtres vivants, et les eaux ne se transformeront plus en déluge pour
détruire toute chair. L’arc
sera dans la nuée, et je le regarderai pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants qui
sont sur la terre.
Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l’alliance
que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.

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Méditons !

L’arc-en-ciel,
signe de l’alliance de grâce envers tous les êtres vivants

Dieu fait alliance avec
tous les êtres vivants et il donne à l’humanité un nouveau départ, une nouvelle
alliance, un renouvellement de sa vocation à travers Noé.

Noé est un type du nouvel
Adam, cela pointe vers Jésus, le nouvel Adam, la nouvelle création.

 

Dans ce renouvellement
d’alliance, il y a un rappel de la fraternité de toute l’humanité en Adam, puis
en Noé. C’est une alliance qui est destinée à freiner la violence. La vocation
créationnelle est confirmée.

 

La beauté de l’arc-en-ciel rappelle la bonté du Seigneur,
son alliance de grâce envers une humanité qui continuera à être déchue. Cette
humanité sera sauvée par un nouveau Noé : Jésus-Christ, qui construira
enfin une arche d’alliance éternelle où tout le peuple de Dieu sera sauvé de
ses péchés, pardonné et libéré par le baptême de Jésus-Christ : la croix.
Car le cœur de l’homme est trop profondément corrompu : il faudra
attendre que Jésus nous donne une nouvelle nature, une humanité nouvelle,
transformée par son action, sa Parole et son Esprit. La fraternité en Christ va
beaucoup plus loin, elle est la fraternité spéciale du peuple de Dieu fondée
sur la foi en Christ.
Il
y a donc une différence profonde entre la grâce générale et la grâce spéciale
en Christ (la grâce rédemptrice).

En effet, la grâce
générale est une protection, une attente, elle est passagère. Elle existe pour
que la grâce rédemptrice en Christ puisse peu à peu prendre toute la place
jusqu’au retour du Roi. Dieu
fait grâce à tout homme de façon générale afin qu’il puisse se tourner vers le
Christ et être sauvé de ses péchés, de sa corruption profonde. La grâce
rédemptrice est une alliance transformatrice
jusque dans la nouvelle
création, elle a une puissance infinie et elle est éternelle.

 

Prions !

Seigneur, nous nous tournons vers toi,
Dieu de bonté. La beauté de l’arc-en-ciel témoigne de la richesse et de la profondeur
de ta grâce. Aussi, fais de nous des artisans de paix, des bâtisseurs d’amour,
des témoins de ta grâce afin que nos frères en humanité découvrent et
connaissent l’amour et le salut en Christ.

 

 

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Adorons !

Chant (4 mn) – AEC 534 et
JEM 199 Seigneur, fais de nous :
https://youtu.be/8DzRPmVe7bw

 

Pour aller un peu loin :

Célébration du Dieu fidèle, le Dieu de l’alliance de
grâce

le 10 sept 2023 Genèse 3 à 4 v 1 ERE LE VIGAN
présentation de Nils

(vidéo de 36 mn) :

https://youtu.be/MgR_Fi0iBjU?si=nQi6LEn3Kl-Fbynv

 

 

Zone de Texte: ÉGLISE RÉFORMÉE ÉVANGELIQUE Dimanche 10 septembre 2023 10h30 Célébration du culte

 

 

 

 

 

 

Versets à écrire sur son
cœur par le Saint Esprit
 :

L’homme connut Eve sa
femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai
mis au monde un homme avec l’aide de l’Éternel
.

Genèse
4 v 1

 

 

 

Accueil
et prière

Adorons ensemble le Seigneur de l’Alliance : Dieu notre
Père, notre créateur.

 

Dès le début de la création Dieu fait alliance avec les
hommes.

 

 

 

 

Genèse 1 v 27 à 28

Dieu créa les êtres humains comme une image de lui-même ;
il les créa homme et femme. Puis il les bénit en leur disant : « Ayez
des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la terre et dominez-la ;
soyez les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous
les animaux qui se meuvent sur la terre. »

Genèse 2. 16 à
25

L’Éternel
Dieu donna ce commandement à l’homme : Tu pourras manger de tous les
arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ;
je lui ferai une aide qui sera son vis–à–vis. …

Et après la chute de l’homme, Dieu a continué à chercher
l’homme et à faire alliance avec les hommes à travers Noé

Et

il a continué avec Abraham

Genèse
18 v 19 :
je l’ai choisi afin qu’il ordonne à ses fils et à sa
famille après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la justice et
le droit ; ainsi l’Éternel accomplira pour Abraham ce qu’il avait dit à
son sujet.

 

Prions !

O notre Dieu, toi qui t’abaisses jusqu’à nous pour te
communiquer aux humbles, toi qui te plais à nous révéler tes secrets,
apprends-nous à recevoir tes instructions et à les transmettre.

 

Nous te prions particulièrement pour Emmanuel et Jaël et leur
fils Nils qui vont vivre ce culte d’une façon toute particulière sous le soleil
de ton alliance de  grâce.

 

Sois loué et adoré car tu es Dieu, le Dieu fidèle.   Amen.

 

Rendons continuellement grâce à Dieu ! Soyons reconnaissant car
Dieu, notre Père est fidèle, il a été et il restera fidèle à son
alliance !

 

 

 

 

 

Adorons Dieu en chantant JEM 612 Dieu fidèle

Refrain (bis)

Dieu fidèle, tu ne changes pas ; Éternel,
mon rocher, ma paix, Dieu puissant, je m’appuie sur toi Et je crie vers toi,
Car tu es mon Dieu, Oui, je crie vers toi, J’ai besoin de toi.

Strophe

Tu es mon roc au jour de la détresse, Et
si je tombe, tu me relèves. Dans la tempête, ton amour me ramène au port. Tu es
mon seul espoir, Seigneur.

 

Louange Prière

Notre Père, en ce jour, où nous
célébrons la victoire de ton Fils sur la mort, nous sommes heureux d’accueillir
Nils dans ta famille, ton peuple. Nous sommes
reconnaissant Dieu vivant de
partager la joie et la vocation de Jaël
et Emmanuel,
ses parents qui ont désiré te présenter leur enfant dans ton
église.

 

Notre salut et notre joie viennent de
toi, notre Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, un seul Dieu éternellement béni.

Seigneur
Jésus, nous nous réjouissons en Toi, tu es notre joie, tu es notre Roi !

Avant
que rien n’existe, tu es le Fils, l’expression de Dieu, tu étais là, face à
face avec Dieu, tu es Dieu. Tout a été créé par toi ; rien n’a pris naissance
sans toi. La vie est en toi.

Tu es le Christ, la lumière véritable
venant dans ce monde.
Merci
d’avoir planté ta tente parmi nous pour nous rencontrer et nous sauver par ta
vie et par ton sacrifice.

Merci de
t’être fait petit enfant pour nous parler et nous fortifier dès notre plus
jeune âge.

Toi qui
as connu toutes nos faiblesses, nos souffrances et notre mort, toi qui connais
nos pensées et ce qui trouble nos cœurs, merci de nous donner ta sagesse, la
force de ton courage et de ton amour en toutes circonstances et dans toutes les
étapes de notre vie.

Nous te
louons, toi, le Ressuscité,

Amen

 

Rappel de la volonté de Dieu dans son alliance

 

Psaume
78 v 1 à 8

Mon
peuple, écoute mon enseignement, sois attentif à ce que je vais dire. Je dirai
des leçons en paraboles, j’évoquerai les secrets du passé.

Nous
avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté, nous n’allons
pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les
œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges.

 

Il a
fixé une règle en Jacob, établi une loi en Israël, et il a ordonné à nos
ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, afin que la génération
suivante, celle des enfants qui viendront à naître, puisse l’apprendre et se
lève à son tour pour l’enseigner à ses propres enfants, afin qu’ils placent
leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et
qu’ils observent ses commandements, qu’ils ne ressemblent pas à leurs ancêtres,
génération indocile et rebelle, génération au cœur trop inconstant, dont
l’esprit n’était pas fidèle à Dieu.

Prière confession des
péchés

Seigneur Jésus, tu es lumière et rien
ne t’es caché.

Tu sais combien nous avons tendance à
juger les autres, à faire notre propre justice et nos propres lois.

Tu sais combien nous avons tendance à
nous enfermer dans la tristesse et à oublier ta grâce.

Nous avons oublié de transmettre ta
Parole au quotidien, de vivre de ta grâce devant nos enfants.

Sans toi, nous sommes sans dignité.
Sans toi, nous tombons dans nos travers, nous sommes entraînés vers le péché et
la mort.

 

Nous nous tournons vers toi, car dans
nos ténèbres, ta Parole est notre seule lumière.

Dans nos angoisses, tu es notre seule
espérance. Dans nos tiraillements, tu es notre seule paix durable.

Dans notre péché, tu es notre pardon.
Dans notre injustice, tu es notre justification. Dans notre perdition, tu es
notre salut.

Viens aujourd’hui à notre secours.

Délivre-nous de
l’esclavages des ténèbres, toi qui es la résurrection, la vérité et la vie !
Amen

AEC 602 Oh ! Prends mon âme

Annonce de la grâce

Esaïe 30 v 15 puis 18 à 21

Voici ce que déclare le Seigneur Dieu, l’unique vrai Dieu, le Dieu
d’Israël : Vous ne serez sauvés qu’en revenant à moi et en restant
paisibles. Votre seule force, c’est de garder votre calme et de me faire
confiance. Mais vous ne le voulez pas.

V 18
C’est pourquoi l’Éternel attend pour vous faire grâce, ainsi il se lèvera pour
avoir compassion de vous ; car
l’Éternel est un Dieu juste : Heureux tous ceux qui espèrent en lui !
…  Il te fera grâce à l’appel de ton
cri ; dès qu’il aura entendu, il te répondra.

 

 

Le
Seigneur vous donnera du pain dans la détresse et de l’eau dans la
pénurie ; ceux qui t’instruisent ne se tiendront plus à l’écart, mais tes
yeux verront ceux qui t’instruisent.

Tes
oreilles entendront derrière toi cette parole : Voici le chemin,
marchez–y !

 

AEC 419 Torrents d’amour

 

PRESENTATION DE NILS

Nils est appelé à glorifier Christ tous les jours de sa vie ; et
vous Emmanuel et Jaël, ses parents, ne soyez pas un obstacle pour lui,
mais un exemple, un appui et des éducateurs comme votre Père céleste. Priez
pour lui et avec lui, écoutez et vivez ensemble la Parole de Dieu en famille et
en église, soutenez Nils
de votre foi et de votre espérance, c’est là votre vocation
et votre joie.

ENGAGEMENTS Levez-vous, Emmanuel et Jaël, pour déclarer devant
Dieu et devant son Eglise, votre intention de remplir vos engagements auxquels
cette présentation vous appelle : Vous
promettez
de prendre soin que votre
enfant soit instruit dans la vérité chrétienne que Dieu nous a révélée dans sa
Parole inspirée, la Bible ; qu’il apprenne à connaître Jésus-Christ et
comprennent tout ce que Dieu a accompli pour lui. Vous vous engagez à tout mettre
en œuvre, par vos paroles et par votre exemple, pour l’appeler à croire en cet
amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ et à y répondre en aimant Dieu de tout
son cœur et son prochain comme lui-même.

Est-ce bien là ce que vous promettez ?

Emmanuel et Jaël (les parents) expriment leur engagement par :

« Oui, nous le
promettons en comptant sur Dieu
»

 

Le pasteur :

Dieu vous accorde la grâce d’accomplir vos pro­messes.

 

TEMOIGNAGES DE JAEL ET EMMANUEL

 

PRIERE

Seigneur Dieu, Père éternel, puisqu’il t’a plu, par ta bonté
infinie, de nous pro­mettre que tu seras notre Dieu et le Dieu de nos enfants,
nous t’offrons cet enfant qui est ton enfant car ses parents sont tes enfants.

Nous, église locale du Vigan, nous nous engageons à former
une famille unie, une équipe pédagogique autour de
Nils et de ses parents, afin de les aider à instruire Nils dans ta Parole
vivifiante. Avec Jaël et Emmanuel, nous nous consacrons nous-même à toi afin de
consacrer cet enfant. Nous nous engageons à prier pour lui et à veiller sur lui
comme sur les autres membres de ton corps.

Qu’il y trouve sa place dès aujourd’hui et pour le reste de
sa vie avec nous, ta famille, ton peuple.

 

 

Seigneur, Bénis Emmanuel et Jaël ainsi
que toute ton église afin que nous soyons une bénédiction pour
Nils.

Avec nous, donne-leur de remplir leurs
engagements qu’ils ont contrac­tés en ce jour, et fais-nous la grâce à tous de
nous consacrer dans ton alliance avec un nouveau zèle à ton service et à ta
gloire, par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

AEC 167 Quand les montagnes

 

Moment
de Louange (prières libres)

 

Lecture
de la PAROLE Genèse 3 à 6 (quelques versets)

Genèse 3 v 7 à
13

 

Les
yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils
étaient nus.

Ils se
firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble.

Alors
ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui parcourait le jardin avec la brise
du soir.

L’homme
et sa femme allèrent se cacher devant l’Éternel Dieu, parmi les arbres du
jardin.

L’Éternel
Dieu appela l’homme et lui dit : Où es–tu ?

 

Il
répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce que
je suis nu ; je me suis donc caché.

 

L’Éternel
Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ?

Est–ce
que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’homme
répondit : C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de
l’arbre, et j’en ai mangé.

Alors
l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as–tu fait cela ? La femme
répondit : Le serpent m’a induite en erreur, et j’en ai mangé. …

v 21  
L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, dont il les
revêtit.

Genèse 3.22 à 24
et 4.1

L’Éternel
Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il cultive le sol d’où il avait été
tiré.

Après
avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les chérubins
et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie.

 

 

Genèse
4 v 1

L’homme
connut Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle
dit : J’ai mis au monde un homme avec l’aide de l’Éternel.

 

Offrande

424. Entre tes mains j’abandonne

1. Entre tes mains j’abandonne Tout ce que j’appelle mien. Oh ! ne permets
à personne,
Seigneur, d’en reprendre rien !
Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Entre tes mains j’abandonne
Tout avec bonheur.

2. Je n’ai pas peur de te suivre
Sur le chemin de la croix.
C’est pour toi que je veux vivre ;
Je connais, j’aime ta voix.
Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Sans rien garder, je te livre
Tout avec bonheur.

 

Prière

 

Prédication
(Serge Regruto)

Eve dit : J’ai mis au monde un
homme avec l’aide de l’Éternel
.

Eve voit l’œuvre de Dieu dans la naissance de son
fils.

Pourtant c’est une loi de la nature, n’est-ce
pas ? La graine de l’homme est semée dans la femme et la femme accouche
d’un enfant. Mais Eve y voit l’œuvre de Dieu.

A)  La foi voit la grâce de Dieu à l’œuvre

Le monde n’a pas cette foi, il ne voit donc rien de
l’œuvre de Dieu, ni sa fidélité, ni sa grâce.

Cependant Dieu continue de chercher l’homme malgré
son infidélité et lui pose la question : « Où es-tu ? »

 

Avant leur chute, Adam et
Eve marchaient dans le Paradis comme un roi et une reine
. Ils étaient nus et n’en
avaient pas honte. Mais à la minute où ils ont mangé le fruit interdit, le
péché et la honte sont entrés dans leur monde et cela amène une troisième
plante envahissante :  la peur
.
Ils ont peur de Dieu.

Si nous ne pouvons pas faire confiance à
Dieu, nous n’avons aucune assurance.

 

Cette peur est le résultat d’une cassure.

Quand Adam et Eve ont
mangé de l’arbre interdit, ils ont invité la mort, ils ont cassé leur relation
avec Dieu, ils ont fait alliance avec Satan.
Ils ont libéré le chaos et
la malédiction sur la création, sur eux-mêmes, leurs descendants, et sur leur
environnement.

Des feuilles de figuier n’allaient pas résoudre
leur problème !

« toute notre justice est comme des
linges souillé
s. » Esaïe 64:5.

 

L’Eternel a décidé que notre couverture ne
sera pas quelque chose que nous produirons. Ce sera le
don de l’Eternel car il faut une œuvre puissante de la grâce de Dieu pour nous
sortir de cette situation. Et ce sera par la mort d’un autre que nous serons
habillés. Le sang sera versé. Un animal qui ne méritait pas la mort sera sacrifié
pour couvrir ceux qui le méritaient.

 

Ainsi est annoncé le
sacrifice de Christ qui couvre nos fautes et notre honte. C’est l’œuvre de
Dieu.

 

La grâce de Dieu est
étonnante, elle n’est pas du tout méritée. Elle nous surprend car Dieu ne pense
pas comme nous et n’agit pas comme nous.

 

 

Dieu maintient la relation
avec l’homme en le cherchant, en lui parlant, en lui faisant prendre conscience
de la gravité de son péché et aussi en lui donnant des promesses.

Dieu a un plan pour sauver
l’homme de la situation dans laquelle il s’est mis. La descendance de la femme
écrasera Satan.

Dieu continue à agir dans des
conditions très défavorables. C’est la grâce !

 

La grâce de Dieu est étonnante et
cela étonne Eve qui s’exclame : ‘Jai fait un enfant de par Dieu, avec son
aide, sa grâce !

 

Cet étonnement devrait être le nôtre. Tout pourrait être bien pire.

Eve rend grâce à Dieu. Elle ne
conçoit rien comme venant d’elle-même
, alors que ce sont des enfants qui
sortent de son ventre ! Mais elle a tellement conscience de la réalité du péché
en elle et autour d’elle, de l’absence totale de mérites, de l’immensité
de la grâce de Dieu.

 

Oui, Dieu est fidèle à son alliance de grâce.

Si nous sommes infidèles, il reste fidèle car il ne
peut pas se renier lui-même. Dieu est fidèle ; nous pouvons compter sur
lui, sur ses promesses, sur sa grâce.

 

B)  L’amour fidèle se vit au présent et dans la persévérance

 

Eve ne parle pas de ses souffrances mais elle parle
de sa joie de voir l’œuvre de Dieu : son œuvre de grâce dans un environnement
hostile et menaçant.

Elle aime ce Dieu fidèle, elle s’attache à sa grâce,
à la vie qu’il donne malgré les souffrances et les épreuves.

Elle reçoit la vie de Dieu pour pouvoir la donner en
retour et grâce à Lui.

« C’est Dieu qui donne la vie. Il donne
naissance à l’enfant, et il le fait à travers la mère ».

 

C’est elle qui l’a fait
et c’est l’accomplissement d’une promesse de Dieu !

 

C’est par le Seigneur et
pour le Seigneur !

 

Nous sommes tous appelés
à entrer dans l’œuvre de Dieu en étant à la fois témoins de la grâce de Dieu et
transmetteurs de cette grâce.

 

Rappel du témoignage de
Jael et Emmanuel.

 

Par la foi, nous voyons
l’œuvre de Dieu et nous sommes reconnaissants et par la foi nous recevons de la
part de Dieu la vocation d’entrer dans son œuvre.

 

« Comme de bons gérants des
diverses grâces de Dieu, que chacun mette au service des autres
le don qu’il a reçu de Dieu »
(1 Pi 4.10).

 

Cette action de Dieu dans notre présent ouvre le
chemin de l’espérance.

 

 

 

 

 

C)   L’espérance voit et attend la réalisation des
promesses de Dieu

 

Gen 3 v 20   Adam donna à sa femme le nom d’Eve : car
elle a été la mère de tous les vivants.

 

En Genèse 2, la femme est appelée en hébreu ‘ishshah, c’est-à-dire le féminin de l’homme ‘ish, elle est son vis-à vis. Ainsi, pour Adam, elle
n’est plus juste pour lui ‘
ishshah mais Eve : Eve veut dire vie ; donc, pour
Adam, Eve est celle par qui Dieu redonne espérance à toute l’humanité, elle est
la mère de tous les vivants.

 

Pourtant, Adam, ce nom rappelle que
nous sommes tirés de la terre.

Les paroles de la Bible sont en fait tout à
fait réalistes. Nous sommes poussière, nous retournons à la poussière.
La mort a mis fin à la vie. La relation aux morts est coupée.

Les enfants d’Adam ne peuvent changer leur
destinée parce qu’ils ne peuvent pas changer leur constitution.

 

Coupés de Dieu, de la source de la vie,
puisque nous sommes poussière, nous ne pouvons que
nous attendre à devenir poussière. Ceux qui sont nés d’Adam n’ont aucun droit
de s’attendre à un autre futur.

 

Nous pouvons avoir un espoir futur
seulement si notre constitution fondamentale est changée. C’est seulement si
nous pouvons entrer dans une autre humanité que nous pouvons espérer entrer
dans une autre destinée.

 

C’est exactement ça,
l’espérance chrétienne
.

 

La descendance de la femme est
surtout celle tant attendue : le messie, le Christ.
Quand les temps ont été
accomplis, Dieu le Fils est né d’une femme ; il a pris notre vie de
poussière et l’a reliée à la Source de la Vie. Il a pris notre humanité et, par
sa mise en terre, sa mort, il a planté la Vie dans la terre comme une graine
qui meurt et s’élève pour produire de nombreuses graines (Jn 12:24). Sa
nouvelle vie après la mort n’est pas une vie-poussière mais une vie-Esprit. Et
il la donne en cadeau à nous tous qui désirons être animés par son Esprit.

 

Ainsi nous qui sommes dans un environnement
hostile, nous avons une réelle espérance.

 

« de
même que nous avons porté l’image de l’homme fait de poussière, nous porterons
aussi l’image de celui qui est venu du ciel.
(1 Cor 15:45-49)

 

 

 

Nous sommes appelés à recevoir la vie par la foi et la transmettre avec
amour et espérance.

 

Et, nous tous qui venons à Christ, déjà
nous portons en nous la vie de celui qui est la résurrection et la vie.

Que cette bénédiction se répande dans nos maisons sur les nouvelles
générations !

 

 

Sainte
cène

 

Jésus est semence de vie ; comme la semence du pain ou de la
vigne ; en mourant le grain donne la vie.

Ainsi à la sainte cène, Jésus nous assure de la réalité de sa
résurrection et de la puissance de vie qu’il a en lui-même et qu’il donne.

 

Prière

Seigneur Jésus, le vivant, nous venons vers toi

car tu nous a choisis afin que nous portions du fruit.

Par ta victoire sur l’orgueil et sur l’incrédulité, libère-nous !

Accueille-nous à ta table et redis-nous les promesses de ton royaume.

Rends-nous doux et humbles de cœur devant nos frères et joyeux et
confiants devant ta face.

 

 

 

Ste
Cène :

Que Dieu notre Père soit loué, pour le
don de son Fils, Jésus le Christ ; pour son sacrifice à Jérusalem, sa mort
sur la croix et sa résurrection, par lesquels s’accomplit notre salut, dans
l’éternité de son amour.

Il est venu subir et vaincre le péché et
la mort qui s’étaient emparés de nous, et par son Esprit, il nous donne part à
sa victoire, comme l’atteste cette table.

 

Matthieu 26 v 26  Pendant le repas, Jésus prit du pain et,
après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il
leur dit : « Prenez et mangez ceci, c’est mon corps. » 27  Il prit ensuite une coupe de vin et, après
avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : « Buvez-en tous,
28  car ceci est mon sang, le sang qui
garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens, pour
le pardon des péchés. 29  Je vous le
déclare : dès maintenant, je ne boirai plus de ce vin jusqu’au jour où je
boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père.

 

Prière   Par ce repas et par ton Esprit, Seigneur,
renouvelle en nous l’assurance de ta fidélité, la certitude que tu es avec nous, tous les jours, jusqu’à la
fin du monde. (Mt 28.20)

Que ce pain soutienne notre cœur, que ce vin réjouisse notre cœur (Ps 104.15), qu’ils nous procurent le courage
et la joie de servir ensemble dans ce monde où tu nous envoies.

Car le bien que nous voulons, nous
l’accomplirons avec les forces que tu
nous donnes
, par Jésus-Christ.

Chant 424. Entre
tes mains j’abandonne

3. Tu connais mieux que moi-même
Tous les besoins de mon coeur.
Et pour mon bonheur suprême,
Tu peux me rendre vainqueur.
Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Je ne vis plus pour moi-même
Mais pour mon Sauveur.

 

Prendre la sainte cène, c’est renouveler l’engagement que
nous avons pris devant Dieu et devant les hommes, c’est nous réjouir en Lui,
dans son Alliance de grâce.

 

Vous tous qui avez été baptisés et qui confessez publiquement
Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur, vous êtes invités à la table du
Seigneur.

 

Venez, dit le Seigneur, car tout est prêt.

 

Fraction/élévation

5.Fraction/élévation

(le célébrant élève un morceau de pain et le rompt
puis il élève la coupe)

Le pain que
nous rompons nous met en communion avec le corps de notre Seigneur Jésus.

La coupe de
bénédiction nous met en communion avec le sang de notre Sauveur Jésus-Christ

Distribution
du pain, puis du vin

 

Action
de grâces et envoi

Merci Seigneur, pour ce repas reçu de ta
main, partagé avec toi. Qu’il fasse de nous tous un seul corps, uni dans
l’œuvre de ta justice ; qu’il nourrisse en nous le désir de te servir.

Allons en paix, dans la fraternité du
ressuscité

__________________

 

Annonces

 

Tous
les dimanches à 10h30 à la Chapelle
au 11 rue
du Maquis :

Célébration à la gloire de Dieu

 

 

Prochaine réunion de prières : le jeudi 14
septembre
à 18h30 au rdc du presbytère (10C av de la Grave)

 

 

Dimanche 10
septembre :
présentation
de Nils

Suivi d’un buffet
fraternel de 12h30 à 14h00

14h00 : balade
à la Celle avec partage de nos projets d’évangélisation

 

Dimanche 17
septembre :
culte
FOCUS sur Christ

Suivi d’un buffet
fraternel de 12h30 à 13h30

Partage Focus de
13h30 à 14h00

 

 

 

 

Tous les jours (sauf exception), du
lundi au samedi, nous envoyons par mail des méditations quotidiennes.

Veuillez vous inscrire et partager ce
que vous avez reçu !

 

Si vous souhaitez vous inscrire pour une étude
biblique, réunion de prières, groupe de maison, ou si vous avez un besoin
particulier, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

________________

Pasteur Serge REGRUTO 11 C Quai du Pont (presbytère) 30120 LE VIGAN

Tél : 04 67 71 62 49 Port : 06 40 30 44 11
Mail :
serge.regruto5@orange.fr

Site de l’église : https://www.eprelevigan.fr/

UNEPREF : http://www.unepref.com/

OFFRANDE toujours possible lors du temps de culte ou par chèque à ERE LE VIGAN 11 Rue du
Maquis 30120 LE VIGAN ou par virement
:
https://www.eprelevigan.fr/soutien/

 

Intercession

 

Notre Dieu, notre Père, lorsque nous
regardons les crises successives que vivent beaucoup de familles, d’églises, de
pays, lorsque nous entendons les cris d’angoisse et les murmures des
inquiétudes multiples, nous nous tournons vers toi, Dieu fidèle, nous te
demandons de mettre en œuvre ton amour persévérant et ta patience à toute
épreuve. Relève-nous au-delà de nos espérances afin que le témoignage de ta
grâce se répande comme une bonne odeur de vie sur nos maisons, nos villages,
notre pays.

Nous
te remettons les couples qui se sont formés il y a bien longtemps, les couples
qui se sont formés récemment et les couples qui se forment. Apprends-leur à
marcher et à puiser dans ton alliance de vie pour vivre leur amour au
quotidien.

Nous
te remettons les enfants nés il y a quelques années, ceux nés cette année et
ceux qui naîtront dans les années à venir.

Nous
te remettons aussi ceux qui sont isolés, rejoins-les par une visite personnelle
et révèle-toi à eux afin qu’ils ne soient jamais seuls.

Nous
te remettons les pays qui souffrent de la guerre, tous ceux qui souffrent dans
leur corps et leur cœur. Que ta Seigneurie triomphe de la tyrannie.

Seigneur
Jésus, toi qui es le chemin
, donne-nous de t’être fidèles dans les
petites choses, et nous célèbrerons tes grandes œuvres dans nos vies.

Seigneur Jésus, toi le Maître de la mission,
nous te prions d’appeler, de former et d’envoyer des ouvriers pour annoncer et
enseigner ton évangile de paix fidèlement.

Oui, la moisson est grande, le travail est
immense, multiplie les dons et les vocations dans ton église.
Nous te remercions et nous te remettons l’Église ici
au Vigan, donne-nous, par ton Esprit et ta Parole, la sagesse et le courage de
rester éveillés et d’avancer ensemble, que notre amour soit le témoignage de ta
présence parmi nous.

 

Tu es l’alpha et l’Omega, le commencement et la fin,
et nous sommes entre tes mains.

Merci Seigneur Jésus !

 

Exhortation et bénédiction du Seigneur :

d’après
Eph 3 v 14 à 21 Plions les genoux devant le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, de qui toute famille dans le ciel et sur la terre tient son nom.
Qu’il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans votre être
intérieur, de sorte que le Christ habite dans votre cœur par la foi. Que vous
soyez enracinés et fondés dans l’amour pour être capables de comprendre avec
tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur
de l’amour de Christ, et de connaître cet amour qui surpasse toute
connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.  A celui qui peut faire, par la puissance qui
agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, à lui
soit la gloire dans l’Eglise |et| en Jésus-Christ, pour toutes les générations,
aux siècles des siècles Amen

424.
Entre tes mains j’abandonne

4. Prends mon corps et prends mon
âme ;
Que tout en moi soit à toi !
Que par ta divine flamme,
Tout mal soit détruit en moi.
Oui, prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur !
Prends mon corps et prends mon âme ;
Règne sur mon cœur !

 

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
13 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 6 v 7 à 22

L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la
terre, et il fut affligé en son cœur.
L’Éternel dit : J’effacerai de la surface
du sol l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et
aux oiseaux du ciel ; car je regrette de les avoir faits.
Mais Noé obtint la faveur
(grâce) de l’Éternel.
La terre était corrompue devant Dieu, la terre
était pleine de violence. Dieu vit que la terre était corrompue ; car
toute chair avait une conduite corrompue sur la terre. Alors Dieu dit à Noé : J’ai décidé de mettre
fin à tous les êtres vivants ; car la terre est pleine de violence à cause
d’eux ; je vais donc les détruire avec la terre. Fais–toi une arche de
bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu la couvriras
d’un enduit, en dedans et en dehors.
Et quant à moi je vais faire venir
le déluge sur la terre, pour détruire toute chair qui sous le ciel a souffle de
vie ; tout ce qui est sur la terre périra. Mais avec toi j’établirai mon alliance ; tu
entreras dans l’arche, avec tes fils, ta femme et tes belles–filles.

Tu feras aussi entrer dans l’arche deux animaux de chaque espèce vivante, pour
qu’ils survivent avec toi : tu prendras un mâle et une femelle.

C’est
ce que fit Noé. Il agit en tout point comme Dieu le lui avait ordonné.

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Méditons !

Dieu juge la violence et
cherche à rétablir la paix et la justice

sur la terre.

 

Le
mal et la violence se répandaient sur la terre par toutes sortes de
mésalliances.

 

De toute évidence, les « fils de
Dieu » s’unissaient avec les filles des hommes (« fils de Dieu »
se réfère le plus souvent à des anges, dans la bible). C’était une alliance
illicite de plus entre la terre et le ciel.

 

Depuis
le début, il n’y a eu qu’une seule alliance légitime entre le ciel et la terre.
Comme Gen 3:15 le promet – le Fils du Ciel deviendra un homme de poussière.
Remarquez la trajectoire. L’Homme du Ciel descendra. C’est seulement dans une
relation alliancielle avec le Dieu-homme que nous aurons l’union que nous
recherchons. Mais nous sommes toujours en train de chercher des alliances illégitimes.

 

L’Eternel
est implacablement opposé à toutes ces tentatives car ils pervertissent un
monde qui était fait par Christ et pour Christ.

 

Dieu aime la justice et la
paix.

Il déteste l’injustice et
la violence.

 

La violence est un problème qui commence
avec l’adultère spirituel : l’idolâtrie. Cela infecte le cœur puis se
répand. L’Eternel regarde et voit que « la terre était pleine de
violence. » (v 11 et 13). Du cœur mauvais jusqu’à la violence, le monde devient
« corrompu »
(v11,12) – c’est-à-dire perverti, tordu, pollué,
souillé, spirituellement adultère : l’alliance est rompue.

Nous lisons ces évaluations divines sur
l’homme comme si Dieu était énervé contre nous. Nous pensons comme l’adolescent
qui, ayant reçu une mauvaise note, se plaint de son professeur « Il me
déteste ». Mais l’Eternel n’est pas comme ça. Il aime sa création et sa
créature. Il nous a faits pour Christ, pour une amitié éternelle dans les liens
d’un amour allianciel. Il n’est pas le trouble-fête ou le pessimiste. C’est ce
qui rend cette évaluation si crédible. L’Eternel est en colère- furieusement en colère – contre
un monde qu’Il aime.
En fait, Il revient sur ce qu’il a fait. Et dans sa colère, il va
détruire la terre. C’est un jugement cosmique. Dieu doit juger avec justice :
un jugement radical doit engloutir le mal et la violence. Cependant Dieu est
aussi miséricordieux et il fait grâce. Il fait miséricorde à qui il veut. Noé
n’a rien fait pour obtenir la faveur de Dieu ; c’est Dieu, dans son
conseil, qui choisit Noé pour le faire entrer dans son projet rédempteur, son
plan de salut pour l’humanité et la création.

 

Noé reçoit cette grâce pour construire l’arche, un lieu
de sécurité. Il est béni pour être une bénédiction. Et les
gens qui se cacheront avec Noé survivront. C’est toute la famille qui
est sauvée avec Noé.
Et les animaux
qui se cacheront avec Noé survivront. Et pas seulement survivre. Eux aussi sont
en couple. Mâle et femelle – pour commencer à nouveau.

 

Noé
ne fera pas que préserver les spécimens sur l’arche, il cache
les couples avec lui. Ils viennent « deux par deux » (Gen 7:9,15).
Parce que le jugement n’est pas la fin. C’est le commencement d’une nouvelle
vie au-delà du jugement. Il y aura un tout nouveau
monde après la fin du monde.

 

La
Bible pointe continuellement du doigt le déluge comme un modèle du jugement de
ce monde à la fin. Et voici ce que nous apprenons : la clé n’est pas d’éviter
le jugement. Le monde sera lavé. La clé est d’être
caché avec celui qui s’appelle Repos, Emmanuel, Dieu avec nous. Et quand tu
viens à Lui, il y aura un futur fructueux au-delà de la mort et de la colère.

 

 

Prions !

 

Seigneur, garde-nous des mauvaises
alliances. Et fais-nous vivre par ton alliance de vie, car notre vie est cachée
en Christ, ton Fils bien-aimé, notre abri, l’arche de ton alliance de grâce.

 

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Adorons !

.Chant (7
mn) – Abrite-moi :
https://youtu.be/tGh8Ws2MCm4

 

Pour aller un peu loin :

Célébration du Dieu créateur, Père fidèle à la maison
de retraite de l’Oustaou

le 8 sept 2023 Genèse 2 à 6 ERE LE VIGAN Serge Regruto
 :

https://youtu.be/GO7-Huj11yA?si=u34Kd7dEswXb9PUg

 

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Méditation
quotidienne

Mardi 12 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 6 v 1 à 5

Lorsque les hommes eurent commencé à se
multiplier à la surface du sol, et que des filles leur furent nées, les fils de
Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ce fut parmi elles
qu’ils choisirent leurs femmes. Alors l’Éternel dit : Mon Esprit ne
restera pas toujours dans l’homme, car celui–ci n’est que chair, et ses jours
seront de 120 ans.

C’était l’époque où il y avait des
géants sur la terre, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles
des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : ce sont là les
héros des temps anciens.

L’Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal
sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et
uniquement vers le mal.

L’Eternel
se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.

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Méditons !

La
croissance du mal

Dieu voit le mal se développer ; il ne se trompe
pas : l’homme ne progresse pas dans le bien ; l’homme a tendance à
progresser vers le mal plongeant le monde dans un chaos.

Quel mot évoquerait au
mieux une réaction comme ça pour le Père des enfants de ce monde ? Une trahison
personnelle de l’amour relationnel. Dieu est touché personnellement dans son cœur de Père.

Que vous le sachiez ou pas, nous sommes tous des amoureux
; Dieu nous a conçus pour aimer. Tout ce que nous faisons, avons fait, et
ferons dans notre vie sera motivé par l’amour.

Notre premier et grand amour devait être pour notre
Créateur.
Jésus dit que le plus grand et premier
commandement est « d’aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute
ton âme et de toute ta pensée ». (Matth 22:37).

De cet amour pour Dieu vient l’obéissance au reste des
commandements. Parce qu’on aime Dieu, le donneur de la loi, nous trouvons la
joie en restant dans ses frontières, en marchant sur ses sentiers bien tracés.

Mais quelque chose d’horrible s’est passé. Après la
chute, un amour séducteur, puissant et trompeur a remplacé l’amour que nous
devions avoir pour Dieu exclusivement : l’amour de soi.

Quand nous choisissons de nous aimer nous-même, cela
devient très facile de dépasser les frontières données par Dieu parce que nos cœurs
ne sont plus motivés par l’amour pour Lui.

Quand nous violons la loi (conçue pour nous donner la
vie) le mal s’épanouit comme on l’a vu décrit dans Gen 6:5.

Et donc, l’humanité avait besoin d’être sauvée. Quelqu’un
a été envoyé pour faire ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-même :

vaincre l’amour de soi et restaurer l’amour pour Dieu
dans nos cœurs.

“Et s’il est mort pour tous, c’était afin que ceux qui
vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et
ressuscité pour eux.”

(2 Cor 5:15).

Jésus est venu délivrer
des amoureux traîtres comme moi et vous et nous rendre l’amour du commencement.
Mais rappelez-vous aussi que cette œuvre de secours du Messie est autant un
événement qu’un processus.

Par grâce, nous ne
sommes plus esclaves de l’amour de nous-même, mais libres d’expérimenter
l’amour de Dieu qui satisfait notre âme. Pourtant l’amour pour soi reste, nous
devons donc être conscients que la bataille de l’amour fait rage dans nos
cœurs.

Toute situation, tout
endroit, toute relation dans notre vie de tous les jours est une zone de
guerre, où l’amour de Dieu et l’amour de soi se battent pour le contrôle de nos
cœurs. Êtes-vous conscients de cette bataille rugissante ?

Un jour, grâce au retour de Jésus, le Roi des rois,
toutes les cellules de notre cœur seront captives de l’amour de Dieu et nous
vivrons joyeusement dans ses frontières pour toujours.

Prions

Seigneur, face à la méchanceté dans le
monde et la tendance de mon cœur, je te demande de me donner un cœur qui t’aime
et qui est vainqueur du mal par le bien.

Père,
augmente la douleur dans mon cœur quand je te blesse afin que je revienne à toi
et que tu m’apprennes à vivre une vie plus juste ?

Je
ne veux plus vivre pour moi-même mais pour toi, le Roi du royaume de la grâce
et de la vérité.

  

——————————–

 

Adorons !

.Chant (4 mn) AEC 424
Entre tes mains j’abandonne :
https://youtu.be/fqLD4PrPl7w

 

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Méditation
quotidienne

Lundi 11 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 4.2 à 15

Elle (Eve) accoucha encore de son frère
Abel. Abel devint berger de petit bétail et Caïn cultivateur. Au bout d’un
certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Éternel. Abel,
lui aussi, apporta des premiers–nés de son petit bétail avec leur graisse.
L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il
ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Caïn fut très
irrité, et son visage fut abattu.  
L’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es–tu irrité, et pourquoi ton
visage est–il abattu ? Si
tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est
tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur
lui.
Cependant Caïn adressa la parole à son frère Abel et comme ils
étaient dans les champs, Caïn se dressa contre son frère Abel et le tua.
L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je
ne sais pas ; suis–je le gardien de mon frère, moi ? Alors Dieu
dit : Qu’as–tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol
jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche
pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il
ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et tremblant sur la terre. Caïn
dit à l’Éternel : Le poids de ma faute est trop grand pour être supporté.
Tu me chasses aujourd’hui loin du sol arable ; je devrai me cacher loin de
ta face, je serai errant et tremblant sur la terre, et si quelqu’un me trouve
il me tuera.  L’Éternel lui dit : Si
quelqu’un tue Caïn, on le vengera sept fois. Et l’Éternel mit un signe sur Caïn
pour que ceux qui le trouveraient ne le frappent pas.

 

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Méditons !

La
jalousie

Parfois nous essayons de nous mettre à la place de Dieu
et nous nous disons que le refus de Dieu devant l’offrande de Caïn est injuste.
Cependant, Dieu est juste et c’est Lui qui définit la justice car il est
justice. Ce n’est pas nous et nos sentiments d’injustice qui doivent définir la
justice.

 

D’autre part, nous lisons
dans le texte que l’offrande de Caïn n’est pas personnelle ; les fruits
que Caïn présentent ne sont pas les siens ; ce n’est pas personnel :
il n’y a pas de pronoms personnels.

Pour ce qui concerne Abel,
ce sont des premiers-nés de son propre bétail : son offrande personnelle
lui coûte.

 

De plus, la relation-communion à Dieu ne peut plus se
faire de façon naturelle (même avec des légumes bio) : cette communion a
été perdue au moment de la rupture, de la chute. La communion appelle désormais
une réconciliation (un pardon) par un sacrifice sanglant : Abel entre dans
le projet rédempteur de Dieu ; Caïn n’est pas encore sur ce chemin ;
il cherche Dieu avec ses capacités personnelles ; sa religion est
naturelle. Alors que la vraie religion vient de Dieu. Par sa révélation,
Dieu se fait connaître.
Dieu avait déjà ouvert la voie du sacrifice en
habillant ses parents avec des peaux d’animaux.

 

De plus, les offrandes
étaient libres (non réclamées par Dieu) et Dieu était libre de les accepter ou
non ; Dieu accepte l’offrande d’Abel car, pour satisfaire à la justice de
Dieu, il fallait qu’il y ait une mort ; en effet, la désobéissance de ses
parents était un acte d’indépendance vis-à-vis de Celui qui est la source de la
vie ; la conséquence c’est la mort. Ici est annoncé le sacrifice, la mort du Christ qui
satisfera pleinement la justice de Dieu : la mort (et en plus d’un homme,
parfait, sans tâche et qui peut se relever de la mort, de la descente aux
enfers sur la croix, supportant ainsi toute la colère de Dieu car il est le
Fils de Dieu).

 

La jalousie de Caïn fait
monter sa colère. La colère ne doit jamais être conservée car elle se
conserve mal ; elle produit l’amertume et enfante la violence.

 

Le péché est comparé à une bête sauvage qu’il faut
dominer de peur d’être emporté et dévoré.
Il
faut combattre le péché avec les bonnes armes, celles données par Dieu afin de
le dominer, le dompter
 

(cf Eph 6 et Gal 5 v
22 le fruit de l’Esprit : un des aspects importants est la maîtrise
de soi, la maîtrise de la colère).

 

Ici nous voyons au sein de
la première famille, la violence entre frères et le 1er meurtre.

 

Dieu pose la même question du « où ? » à
Caïn comme à Adam lorsqu’il a péché. C’est l’indication de l’éloignement de
Dieu ; Caïn ne s’est pas laissé aider par Dieu. Sa façon de réagir sans
Dieu indique une coupure, la réalité du péché qui prend le dessus car seul Dieu
peut nous rendre vainqueur du péché.
Ainsi la mort vient, la menace se
présente à la porte de Caïn après le péché. Une séparation, la réalité du péché
(coupure) est posée à l’homme par Dieu afin de lui faire prendre conscience de
la réalité de son péché et de son aveuglement.

 

Caïn réalise que le poids de sa faute est trop grand pour
qu’il puisse le porter sans être écrasé. Caïn a crié vers l’Eternel et Dieu
lui a répondu : il met un signe pour le protéger contre la vengeance, les
accusations.

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Prions

Seigneur, notre Père, garde-nous de la
colère, de la jalousie et de la vengeance. Garde-nous de faire de nos
sentiments d’injustice le critère de la justice. Que ton Esprit Saint maîtrise
nos colères et que ta paix soit dans nos maisons et nos églises pour célébrer
la gloire de ta réconciliation en Christ, notre bon frère aîné.



Adorons !

Chant (3
mn) Il a détruit l’inimitié :
https://youtu.be/6Jt8KogJAd8

 

Pour aller plus loin :

Témoignage de Jacqueline (à la 5ième minute) et 

Célébration ERE LE VIGAN du 20 juin 2021

William Regruto

Prédication (à la 17ème minute)

La 1ère famille et la FAMILLE en Christ Genèse
4 v 1 à 10

 (vidéo de 43 mn) :

 https://youtu.be/yIWJZIwNSSI

 

 

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Méditation
quotidienne

Dimanche
10 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : 

Lire Genèse 3.22 à 24 et 4.1

L’Éternel Dieu dit : Maintenant
que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du
mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en
manger et vivre éternellement.

L’Éternel Dieu le renvoya du jardin
d’Éden, pour qu’il cultive le sol d’où il avait été tiré.

Après avoir chassé l’homme, il mit à
demeure
à l’est du jardin d’Éden, les chérubins et la flamme de l’épée qui
tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie.

Genèse 4 v 1

L’homme
connut Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle
dit : J’ai mis au monde un homme avec l’aide de l’Éternel.

 

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Méditons !

Cette méditation est en grande partie le résumé d’une prédication de
Charles Nicolas

La
surprenante grâce de Dieu : le début de la croissance

La grâce de Dieu est
étonnante car ce n’est pas mérité. Elle nous surprend car Dieu ne pense pas
comme nous et n’agit pas comme nous.

Premièrement : Dieu
maintient la relation avec l’homme en le cherchant, en lui parlant, en lui
faisant prendre conscience de la gravité de son péché et aussi en lui donnant
des promesses.

Deuxièmement, Dieu a un
plan pour sauver l’homme de la situation dans laquelle il s’est mise.

Troisièmement, il garde
l’arbre de vie pour plus tard.  Heureusement
que Dieu empêche l’homme d’accéder immédiatement à l’arbre de vie, sinon l’état
de l’homme aurait été définitivement perdu. Il faudra attendre toute l’histoire
du salut jusqu’au retour de Christ pour que l’arbre de vie soit à nouveau
accessible : Apo 2.7 ; Apo 22.2 ; 14. L’accès au jardin, à la
communion naturelle avec Dieu est fermé. Il faudra que Jésus ouvre à nouveau
l’accès (le voile déchiré pour entrer dans le lieu très saint : la
communion profonde avec Dieu). A la fin du chapitre 3, nous pourrions penser
que la mort va régner et que l’humanité va s’éteindre. Mais le chapitre 3
s’ouvre sur une naissance.

 

Est-ce
que les conditions de croissance étaient idéales
, en
Genèse 4 ? Oh non ! Adam et Eve ont désobéi et sont couverts de honte. La mort
a fait son entrée, la terre est maudite, l’homme et la femme sont chassés loin
du jardin d’Eden, loin de la présence de Dieu, loin de l’arbre de vie. Les
vraies raisons de se réjouir sont bien minces, en vérité.

Déjà,
cela nous parle, car ces conditions existent toujours aujourd’hui ! Les
hommes ont progressé dans beaucoup de domaines, mais pas dans leur condition
devant Dieu.

Les
conditions de cette vie demeurent celles d’une terre maudite, desséchée. Que
peut faire l’homme par lui-même ? Rien, sinon des bêtises. C’est dans ce
contexte que nous lisons qu’Adam connut Eve, sa femme, qu’elle conçut et
enfanta Caïn
, et qu’elle dit : « J’ai formé un homme avec l’aide de
Dieu »
.

Dieu continue à agir dans des
conditions très défavorables. C’est la grâce !

Ce qui apparaît, c’est la surprise
d’Eve
. Ce que Dieu fait est toujours surprenant. Elle n’en revient pas. La
dernière parole que Dieu leur avait adressée était la suivante : « Tu es
poussière et tu retourneras à la poussière »
(3.19). Et voilà qu’au
lieu de mourir misérablement, elle donne naissance à un fils. Elle n’en revient
pas ! Quel est ce Dieu si redoutable qui rend possible des choses si belles ?

Cet étonnement devrait être le nôtre. Tout pourrait être bien pire.

Eve rend grâce à Dieu. Elle ne conçoit
rien comme venant d’elle-même
, alors que ce sont des enfants qui sortent de son ventre ! Mais elle a
tellement conscience de la réalité du péché en elle et autour d’elle, de l’absence
totale de mérites
, de l’immensité de la grâce de Dieu.
.. « Voici,
des fils sont un héritage de l’Éternel « 
(Ps 127.3). « C’est
toi
qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Tes
œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien »
(Ps 139.13s).

 

Eve a vraiment l’air d’être témoin
autant qu’actrice de ce qui se passe
.

Actrice, elle
l’est et nous devons l’être aussi. Il y a des chrétiens qui aimeraient
seulement regarder ce qui se passe. Ils sont observateurs. Ils sont passifs.
Quelques fois, ils sont critiques, aussi. Non, il faut des acteurs – et une des
vocations des pasteurs, des anciens, des diacres, c’est de convaincre tout le monde, que chacun est
acteur
. Même celui qui n’a reçu qu’un talent. Un serviteur passif, cela
ne va pas ! Un chrétien passif non
plus car un chrétien est un serviteur de
Dieu, son maître.

Eve est bien actrice, mais elle
apparaît aussi comme un témoin. J’ai formé un homme avec l’aide de
Dieu
, dit-elle, tout étonnée
. Beaucoup sont simplement des
acteurs. Ils pensent que plus on en fait, mieux ça vaut, comme si tout
dépendait d’eux, comme dans les associations. Ce n’est pas bon. Nous devons agir de telle
manière que nous soyons en même temps acteurs et témoins de ce que Dieu
fait
. Qu’est-ce que Dieu est en train de faire, en ce moment :
dans ma vie, dans ma maison, dans l’église ?

Eve, par exemple, se souvient de la
promesse de Dieu
que de sa postérité naîtrait le Christ ! « Par la foi, Eve embrasse la promesse qui lui a été
donnée, que sa postérité briserait la tête du serpent »
. « J’ai acquis un homme au Seigneur »,
c’est-à-dire : pour le Seigneur ! C’est elle qui l’a fait et c’est
l’accomplissement d’une promesse de Dieu !

C’est par le Seigneur et
pour le Seigneur !
Ni par moi-même, ni pour
moi-même. Tout est par lui et pour lui. Tout ? Oui, tout : cette journée,
la santé, la maison, la voiture, le culte, les mots qu’on dit… Tout !
Même mon salut est pour Dieu ! Il faut que ce soit par
lui et pour lui
.

« Comme
de bons gérants des diverses grâces de Dieu, que chacun mette au service des
autres
le don qu’il a reçu de Dieu » (1 Pi 4.10).

 

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Prions

Seigneur, notre Père, merci pour la vie
que tu nous donnes. Que tout ce que nous vivons soit vécu par toi et pour toi
dans nos maisons, nos activités et nos relations.



Adorons !

Chant (4
mn)

AF 66
Dieu lui-même, ô mystère.
https://youtu.be/IB15Dn5ZGYA

 

Pour aller plus loin :

Genèse 4 la grâce de Dieu dans des conditions
défavorables ;

Charles Nicolas – 15 mars 2020 : https://youtu.be/QKS7sDccf1o

 

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Méditation quotidienne

Samedi 9 septembre
2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : 

Lire Genèse 3 v 14 à 20

L’Éternel Dieu dit au serpent :
Puisque tu as fait cela, Tu seras maudit entre tout le bétail et tous les
animaux de la campagne, tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours
de ta vie.
Je
mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa
descendance : celle–ci t’écrasera la tête, et tu lui écraseras le talon.

Il dit à la femme : Je rendrai tes grossesses très pénibles, c’est avec
peine que tu accoucheras. Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il
dominera sur toi.

Il dit à l’homme : parce que tu as
écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais
défendu de manger, le sol sera maudit à cause de toi ; c’est avec peine
que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, Il te produira des
chardons et des broussailles, et tu mangeras l’herbe de la campagne.

C’est
à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain,
jusqu’à
ce que tu retournes dans le sol, d’où tu as été pris ; car tu es
poussière, et tu retourneras à la poussière.

L’homme
donna à sa femme le nom d’Eve : car elle a été la mère de tous les
vivants.

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Méditons !

Les
conséquences, la poussière …

Lors de la mise au tombeau nous entendons
souvent ces mots bien connus :

« la
terre à la terre, les cendres aux cendres, la poussière à la poussière
 ».

 

Chaque phrase se réfère à une image
biblique.

 

Adam était fait de « adamah », ce
qui signifie terre. Et l’humanité est poussière et cendres, comme Abraham le
disait (Gen 18:27). Mais « la poussière à la poussière » vient assez
directement de Gen 3:19. La faute de l’homme était une sorte de
déclaration d’indépendance. L’Eternel expose les conséquences de cette faute
qui le coupe de la source de la vie :

« Car tu es poussière, et tu retourneras dans
la poussière. »

 

Aux funérailles, les gens veulent souvent
que l’on lise des poèmes légers qui balaient la dure réalité de la mort. Nous
voulons un espoir immédiat et terre à terre. Mais la mort met une fin à tout
ça, de façon violente, définitive et sans compassion.

Les paroles de la Bible sont en fait tout à fait
réalistes. Nous sommes poussière, nous retournons à la poussière.
La mort a mis fin à la vie. La relation aux morts est
coupée.
Ces
paroles ne viennent pas d’un dépressif ni d’un cynique. Ces paroles proviennent
de l’Eternel qui aime ses créatures – l’homme en particulier. Il venait juste
de donner à Adam le baiser de la vie. Et la mort entre.
Maintenant, avec Adam coupé
de la Source de Vie, vient le jugement : tu es de la terre et tu te
désintègreras en terre.

 

Avons-nous saisi combien notre destin est
sans espoir ? Laissée à elle-même, notre race se dirige vers le tas de compost.
Et ce n’est pas l’espérance des anciennes ou des nouvelles religions comme le wokisme
qui pourra nous sauver. Aucune quantité de sentiment ne peut adoucir cette
réalité. Les enfants
d’Adam ne peuvent changer leur destinée parce qu’ils ne peuvent pas changer
leur constitution.

 

Si
nous sommes poussière, nous ne pouvons que nous
attendre à devenir poussière. Ceux qui sont nés d’Adam n’ont aucun droit de
s’attendre à un autre futur. Nous pouvons avoir un espoir futur seulement si
notre constitution fondamentale est changée. C’est seulement si nous pouvons
entrer dans une autre humanité que nous pouvons espérer entrer dans une autre
destinée.

 

C’est
exactement ça l’espérance chrétienne.

 

Après avoir entendu « la terre à la
terre, la cendre aux cendres, la poussière à la poussière », nous
entendons alors :

 

« Notre
espérance est sûre et certaine. Elle est dans la résurrection pour la vie
éternelle par notre Seigneur Jésus Christ qui transformera, lors de son retour,
nos corps fragiles pour qu’ils soient conformes à son corps glorieux.
 »

 

La vraie vie vient « par notre
Seigneur Jésus Christ. »

 

En Gen 3:15, Le Seigneur venait juste de
promettre sa propre naissance dans la race humaine. Il deviendra le Dernier
Adam. Il sera l’Homme du ciel pour résoudre la fragilité et le péché de
l’homme-poussière.

 

La descendance de la femme est surtout celle tant attendue : le messie,
le Christ.
Quand les temps ont été accomplis, il a
pris notre vie de poussière et l’a reliée à la Source de la Vie.
Il a pris notre humanité et il a planté
sa vie dans la terre comme une graine qui meurt et s’élève pour produire de
nombreuses graines (Jn 12:24).
Sa nouvelle vie après
la mort n’est pas une vie-poussière mais une vie-Esprit.
Et il la donne en cadeau à nous tous qui sommes
des tas de poussière.

 

A la croix (blessure au talon), Jésus a
écrasé le diable ; il est pleinement vainqueur. C’est cette victoire de Christ
que nous nous approprions ; nous sommes blessés (une bonne blessure comme une
opération chirurgicale) à la croix, l’épée de son Esprit met à jour notre
péché, nous sommes dans la repentance (triste) et nous sommes
vainqueurs de notre péché car Christ nous rend vainqueurs. Quand il reviendra,
sa victoire sera totale ainsi que la nôtre (Rm 16 v 20).

Nous avons bien besoin du règne de Christ car le
péché et la mort ont atteint tous les domaines de la vie.
Les relations entre
l’homme et la femme deviennent des relations de dominés à dominants, de désirs
de pouvoir. Le diviseur a semé la division. La séparation avec Dieu amène la
séparation entre les humains. Loin de la source de l’amour et de l’autorité, l’homme
perd le fil de la bonne autorité, de l’amour et de la vie.   

Le travail est une bonne
chose au départ : ici il devient pénible …

 

C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être
vivant. Le dernier Adam est un esprit qui communique la vie. Mais
ce n’est pas le spirituel qui vient en premier, c’est le naturel ; ce qui est
spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la
terre, est fait de poussière, le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel est l’homme terrestre, tels sont aussi les hommes
terrestres ; et tel est l’homme céleste, tels seront aussi les hommes célestes. Et de
même que nous avons porté l’image de l’homme fait de poussière, nous porterons
aussi l’image de celui qui est venu du ciel.
(1 Cor 15:45-49)

 

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Prions

Seigneur, tu es notre seule espérance. Sans toi, nous ne
sommes que poussière. Viens planter en nous ta Vie par ta Parole et ton Esprit
de vie.


Adorons !

Chant (2
mn)

Né de la
poussière (
JEM 135) LA VÉRITÉ, LE CHEMIN, LA VIE : https://youtu.be/5DnRyfRhvn4

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Méditation
quotidienne

Vendredi
8 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 3 v 7 à 13

Les
yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils
étaient nus. Ils se firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues
ensemble.
Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui
parcourait le jardin avec la brise du soir. L’homme et sa femme allèrent se
cacher devant l’Éternel Dieu
, parmi les arbres du jardin.

L’Éternel
Dieu appela l’homme et lui dit : Où es–tu ?

Il
répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce que
je suis nu ; je me suis donc caché. L’Éternel Dieu dit : Qui t’a
appris que tu es nu ? Est–ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais
défendu de manger ?
L’homme
répondit : C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de
l’arbre, et j’en ai mangé.[1]
Alors l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as–tu fait cela ? La
femme répondit : Le serpent m’a induite en erreur, et j’en ai mangé. …

v 21   L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des
habits de peau, dont il les revêtit.

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Méditons !

Une
nouvelle réalité : la honte

Les
feuilles de figuier sont un cache pour quelque chose de honteux. Mais c’est
rapide et inadéquat. Une heure auparavant, Adam et Eve marchaient dans le
Paradis comme un roi et une reine
. Ils étaient nus et n’en avaient pas
honte. Mais à la minute où ils ont mangé le fruit interdit,
le péché et la honte sont entrés
dans leur monde et cela amène une troisième puissance sur ses talons – la peur

(peur de
Dieu et d’eux-mêmes)
. Ils cousent des feuilles de figuier pour se couvrir.

 

Quand ils ont mangé de l’arbre, ils ont invité la mort,
cassé leur relation avec Dieu, fait alliance avec Satan
, et libérèrent le chaos et la malédiction sur la
création. Des feuilles de figuier n’allaient
pas résoudre leur problème !
C’est la même tentative que de se couvrir de sa propre
justice, de sa bonne volonté, de ses propres prières, de notre religion, en
bref de nos propres
bonnes œuvres. Dans la
Bible, nos propres efforts moraux, ne peuvent être la solution,
même notre piété est un revêtement inadéquat
. Nos efforts moraux sont les revêtements inutiles. Comme Esaïe le prophète le
dira plus tard : « toute notre justice est comme des linges souillé
s. »
Es 64:5.

La moralité humaine n’est pas la réponse.
La moralité humaine est une feuille de figuier sur l’homme déchu – une vaine
tentative de couvrir notre honte et renverser la malédiction. La solution n’est
pas de nous habiller d’œuvres bonnes. La vraie solution est illustrée dans Gen
3:21 :

« L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des
vêtements de peaux pour les habiller. ». Dieu fait le 1er
sacrifice animal afin de couvrir la honte de l’homme : sa faute est une
tâche qu’il faudra effacer, pardonner.

L’Eternel
a décidé que notre couverture ne sera pas quelque chose que nous
produirons. Ce sera le don de l’Eternel. Et ce sera par la mort d’un autre que
nous serons habillés. Le sang sera versé. Un animal qui ne méritait pas la mort
sera sacrifié pour couvrir ceux qui
la méritaient.

Ainsi est annoncé le sacrifice de Christ qui couvre nos
fautes et notre honte. Jésus nous revêt ainsi de sa dignité royale. Il nous
fait régner sur notre péché.

Dieu veut que nous recevions le revêtement
parfait et durable :

« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ. » Rom 13:14

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Prions

Seigneur, donne-nous d’abandonner notre
propre justice. Nous cherchons en toi notre justice, notre salut. Tu es notre
Sauveur et tu es suffisant pour couvrir toutes nos fautes. Ainsi nous ne
serons pas confus quand l’adversaire nous accusera. Merci de nous couvrir de la
justice de ton sacrifice si grand et si efficace
 !

 

Adorons !

Chant (4 mn) AEC 419 Torrent d’amour : https://youtu.be/sahoFf5ETJI

 

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[1] L’homme se
justifie en accusant la femme (et même en accusant Dieu car c’est Lui qui l’a
mise à ses côtés)

 

 

Méditation
quotidienne

Jeudi 7
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 3 v 1 à 6

Le serpent était le plus rusé de tous
les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme :
Dieu a–t–il réellement
dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La
femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais
quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous
n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.

Alors le serpent dit à la femme :
Vous ne mourrez pas du tout !   Mais
Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui
connaissent le bien et le mal. La femme
vit que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue
et propre à donner du
discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à
son mari qui était avec elle, et il en mangea …

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Méditons !

Une nouvelle connaissance : le péché

 

Toute la Bible parle d’un
monde déchu ; seuls 4 chapitres parlent d’un monde parfait : les 2
premiers
(avant
la chute : cependant, il y avait des ténèbres, donc une réalité a surgi de
façon non révélée)

et les deux derniers
(avec les nouveaux cieux et la nouvelle terre).

Satan déforme la Parole de
Dieu (de plus, les animaux n’avaient pas la vocation de parler à l’homme).

 

Quelle est la nature du péché ?

 

Satan remet
en question la Parole de Dieu, sa véracité et sa justesse. Il tente la femme à
devenir comme des dieux : indépendants, connaissant sans passer par Dieu,
avoir leur propre vision.

 

Rm 5 v 12 : Par
un seul homme, le péché est entré dans le monde, et, par le péché, la mort.

Nous sommes tentés, parfois, de trouver la peine bien
sévère et bien terrible pour une désobéissance qui consista, après tout, à
manger un fruit. Mais quand cette pensée traverse notre esprit, c’est que nous
raisonnons comme raisonne le monde qui se fait de si fausses idées de ce qu’est
le mal en lui-même.

 

Le péché, selon
Dieu et sa Parole, c’est la transgression de la loi, c’est-à-dire la
désobéissance à un commandement de Dieu.

Le commandement
donné à Adam et Eve consistait à respecter l’arbre de la connaissance du bien
et du mal. Ils étaient donc tout aussi coupables en y touchant que s’ils
avaient commis un autre crime.

Ils sont tombés dans le péché, dans
ce péché qu’ils savaient d’avance nocif et mortel. Si seulement nous avions
des consciences plus délicates, si notre sens moral n’avait pas été faussé déjà
par l’habitude du mal, si nous nous rendions mieux compte de la manière dont
toutes nos actions ou inactions sont jugées par le Dieu de sainteté, nous
serions moins remplis de notre propre justice !

 

Prions

O
Seigneur, notre Dieu, enseigne-nous à te dire avec ton serviteur David : Fais-nous connaître nos
transgressions et notre péché !
Touche nos cœurs et ouvre nos yeux ! Que nous comprenions avec une
vraie humiliation combien le péché est odieux à tes yeux et combien nous sommes
nous-mêmes indignes de ton amour, puisque nous sommes couverts de péché. Que ce
sentiment de notre indignité nous amène chaque jour, avec un empressement plus
vif et une reconnaissance plus profonde, au pied de la croix de Jésus, de ce
Sauveur unique qui est mort pour nous acquérir le pardon de nos péchés et pour
nous purifier par son sang ! Que cette précieuse grâce soit répandue sur
notre tête, et fasse de nous tes enfants bien-aimés et obéissants !
Nous te le demandons au nom de notre
Sauveur parfait et suffisant, Jésus, ton Christ.

 

Adorons !

Chant (3 mn) AEC 408 Ouvre mes yeux : https://youtu.be/8jFLqkxXrCU

 

Pour aller
plus loin avec les enfants
 :

L’histoire
complète du jardin, du voile et de la croix : https://youtu.be/o-_lKSQAC28

 

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Méditation
quotidienne

Mercredi
6 septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 2. 16 à 25

L’Éternel Dieu donna ce commandement à
l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne
mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu
en mangeras, tu mourras.

L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ;
je lui ferai une aide qui sera son vis–à–vis. …

Alors l’Éternel Dieu fit tomber un
profond sommeil sur l’homme qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et
referma la chair à sa place.

L’Éternel
Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers
l’homme.
Et l’homme dit :
Cette fois c’est l’os de mes os, La chair de ma chair. C’est elle qu’on
appellera femme, car elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa
mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule
chair.

L’homme et sa femme étaient tous les
deux nus et n’en avaient pas honte.

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Méditons !

Une aide, un
vis-à-vis

 

La vocation créationnelle de la femme est d’être une aide
pour l’homme car il n’est pas bon que l’homme soit seul, seul à être, seul à
devenir, seul à aimer, seul à penser, seul à agir … Elle sera une aide en étant
son vis-à-vis, c’est-à-dire en cherchant à avoir une relation qui aide l’homme
à être en relation avec elle, avec lui-même, avec Dieu, avec les autres et avec
la création.

 

Etre
créé de la côte de l’homme est en fait un merveilleux témoignage rendu à
l’égalité d’Eve avec Adam.
Comme le dit Matthew Henry :

« Eve
n’était pas prise de la tête d’Adam pour qu’elle puisse diriger sur lui, ni de
ses pieds pour qu’elle soit piétinée, mais elle a été prise de son côté pour qu’elle puisse être son
égal, de dessous ses bras pour qu’elle puisse être protégée par lui, près du
cœur, pour qu’il puisse la chérir et l’aimer. 
»

En premier lieu, la femme est créée pour
être une aide à l’homme. Le mot traduit par « aide » n’est employé
dans l’AT que pour une délivrance caractérisée par la force, dont l’agent est
souvent Dieu, mais aussi un être humain ou encore une force militaire. Tout
seul, l’homme est dans une situation précaire, il a besoin à ses côtés de la
force d’une femme. Seul, il est incapable d’accomplir la mission que Dieu lui
confie. Ce constat qu’il
n’est pas bon que l’homme soit seul vient juste après l’interdiction du fruit
de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ; donc la femme vient avec sa
force spirituelle ; le besoin qu’il a de la femme relève du fait qu’à lui seul
il serait plus vulnérable et enclin à manger du fruit de l’arbre interdit. La
femme est à ses côtés pour l’aider à vivre conformément à la volonté de son
créateur et non en suivant ses propres désirs.

Os de mes os, chair de ma chair : cette
expression évoque la parenté ; en la regardant, Adam se perçoit, se reconnaît ;
il trouve en elle l’aide qui est son vis-à-vis, sa force devant lui.

D’autre part, il s’établit une alliance prioritaire
entre l’homme et la femme : l’attachement à sa femme est plus fort que son
lien avec ses parents ; le rapport tissé avec elle est à vie.

Quitter les parents c’est surtout
rompre une relation de dépendance. C’est renoncer à certains liens.

S’attacher à sa femme implique le
développement d’une relation de respect et d’intimité, ainsi que la prise de
responsabilités à son égard. S’attacher exprime la fidélité à l’alliance de
l’Eternel.

Le verbe ‘devenir’ ouvre une
perspective faite de nouvelles connaissances, de découverte et
d’émerveillement.

Ces 3 verbes se retrouvent
dans le contexte de toute alliance, particulièrement entre un homme, un peuple
et Dieu, son Dieu : « quitter » (ses idoles, ses dépendances,
son confort, son esclavage), « s’attacher » (lutter contre toutes les
menaces de chaos, de détachements) et « devenir » (Dieu est l’avenir
de l’homme).

Le
texte qui décrit l’acte chirurgical de la création de la femme est un prélude à
Christ et Son épouse, l’église. Même avant le péché, l’évangile est prêché. Il
n’est pas bon pour L’Homme – Jésus – d’être seul. Dieu le Père désire le mieux
pour Son Fils – une femme, une épouse avec qui partager la vie. Mais la
création de l’épouse sera coûteuse. Christ devra subir une grande violence. Son
côté sera percé. Il descend dans la mort, mais il se relève pour être uni à Son
peuple.

 

Et nous (Jésus et son peuple) languissons après cette
union : un festin de mariage, une relation transparente dans la lumière,
la honte est enlevée, les fautes aussi, en route vers la perfection, une
nouvelle création, vers l’innocence, vers l’amour parfait, une symphonie de
louange et l’unité la plus profonde possible.

 

Prions

Seigneur, Jésus, tu as soif d’être avec
nous pour toujours et nous avons soif de ta présence à nos côtés. Nous
languissons après toi. Donne-nous la force d’abandonner nos rêves et nos
idoles. Nous voulons te
chercher sans cesse ; nous voulons désirer te connaître toi seul et ce que
tu voudras que nous connaissions. Nous voulons être à toi et non à un autre.
Que ton alliance de Vie nous détache de nos addictions, nous attache à toi pour
devenir ton épouse chérie.

 

Adorons !

Chant (6
mn) Ish & Isha :
https://youtu.be/anMSGLoW_Fg

 

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Méditation
quotidienne

Mardi 5
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 2.7 à 15

L’Éternel Dieu forma l’homme de la
poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et
l’homme devint un être vivant. Puis
l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit
l’homme qu’il avait formé
.
L’Éternel
Dieu fit germer du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable et bons à
manger, ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la
connaissance du bien et du mal. Un
fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin[1]
, et de là il se
divisait en quatre bras …

L’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça
dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.

Méditons !

Le jardin
d’Eden

Même l’expression «
jardin d’Eden » devrait nous donner le mal du pays. «Eden» est pris du mot «
délice ». Et « jardin », traduit en grec, est «paradis ». Ce jardin avait été planté par
Dieu lui-même (Gen 2:8). C’est vraiment le jardin du Seigneur. Pourtant Il en
donne la charge à Adam. Quelle grâce !

Souvent on se
focalise sur la seule limite que le Seigneur met (le fruit interdit) et
oublions ce qui est le plus renversant – que tout le jardin est accessible gratuitement.
L’homme y a non seulement accès mais il est même libre de s’y promener et
d’avoir une autorité sur le propre jardin de Dieu. Ici on ne trouve pas un Dieu qui aime poser des
limites, mais un Dieu qui offre d’incroyables libertés.
Il dit :

« Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du
jardin. » Gen 2:16

Le Seigneur remplit Son jardin de délices avec une
abondance de fruits. Tous les arbres étaient « agréables à voir et porteurs de
fruits bons à manger. » (v9)

Ceci est d’une bonté très généreuse. Quel besoin y a-t-il
qu’il y ait des fruits beaux ? Aucun. Quel besoin y a-t-il que ces fruits
soient goûteux ? Aucun. Pourtant c’est la manière de l’Eternel. Rien n’est
nécessaire. Tout est désiré – voulu – et désirable.

La seule exception est
celle de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il est celui d’une
connaissance directe du bien et du mal et cela n’appartient qu’à Dieu. C’est
une connaissance tellement profonde et intime qu’elle ne peut qu’appartenir à
Dieu. C’est là où pousse un fruit qui n’est réservé qu’à Dieu.

Nous apprenons dans Gen
3 que Christ l’Eternel venait profiter de Son jardin et de Ses créatures
bien-aimées pour une promenade le soir. C’est dans Sa nature de créer un
espace, d’en faire un foyer, de le remplir avec beauté et de le donner à Ses
amis. C’est ça le paradis. Et comme CS Lewis l’a écrit, c’est ‘l’aspiration
inconsolable’ de nos cœurs – « l’odeur d’une fleur qu’on n’a pas trouvée,
l’écho d’une mélodie qu’on n’a pas entendu, les nouvelles d’un pays qu’on n’a
pas encore visité’ (Le Poids de Gloire).

2 verbes : cultiver et garder le jardin.
Souvent nous ne retenons qu’un seul verbe : nous cultivons ou nous
gardons ; il y a ceux qui aiment la vie, qui désirent la croissance, ils
sèment et il y ceux qui sont comme des gardiens, qui répètent : faites
attention, il est interdit de faire ceci ou cela … Mais ce n’est pas ainsi que
nous sommes appelés à vivre notre vocation. Dieu nous donne bien de faire les
deux choses et de maintenir ces deux dynamiques : cultiver, transmettre la
vie et aussi la garder, la préserver ; soumettre ce qui est hostile,
défendre la vie avec autorité en face du chaos, de ce qui la menace. Ces deux
vocations en forment une seule.

Le don du
jardin est le don d’un temple naturel, un lieu de communion naturelle entre
Dieu et l’homme. Maintenant, nous avons perdu le jardin car nous avons méprisé
le don ; et nous sommes dans le désert de ce monde et la communion ne peut
pas être rétablie sans sacrifice.

Et voici pourquoi on
peut croire au paradis – malgré le sang, la sueur et les larmes de nos
expériences actuelles :

Dieu a planté son jardin parmi nous en Christ. Il ne dit
pas au jardin d’être, Il le plante. Il a planté l’arbre de vie ; Jésus est
la richesse infinie de la sagesse de Dieu, il est la Vie, il est l’arbre de
Vie ; en Lui nous avons la vie, la vie éternelle (Apo 2.7). Proverbes 3 v
17 à 20 Ses
voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers apportent la paix. Elle
est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la retiennent sont
heureux. C’est avec sagesse que l’Éternel a fondé la terre, c’est avec
intelligence qu’il a affermi les cieux ; c’est par sa science que les
abîmes se sont ouverts, et que les nuages distillent la rosée.
Prov
11 v 30 Le fruit du juste est un arbre de
vie ; le sage recueille la vie
.

Quand Jésus vint
marcher parmi nous dans une communion même plus intime – pour marcher avec nous
en tant que l’un d’entre nous – Il avait comme mission de nous attirer de
nouveau à Lui. C’était une mission qui L’a mené jusqu’au sang, à la sueur et
aux larmes de la croix. Et alors qu’Il mourait, Il étendit Ses bras pour nous
inviter à entrer et pour porter nos fardeaux, notre culpabilité, notre honte.
Tout ce qui pouvait nous empêcher d’entrer au paradis, le Seigneur le prendrait
sur Lui-même.

Et alors qu’Il
mourait, Il dit à un pécheur humilié mourant à Ses côtés :

« Aujourd’hui tu
seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:43)

Le paradis n’est
pas pour les mythes anciens. Il est offert à nouveau à des pécheurs mourant
dans un monde mourant. Le Seigneur est venu dans les profondeurs pour nous
offrir à tous la Vie qui est en Lui.

 

Prière

Seigneur
Jésus, tu es la résurrection et la Vie ! C’est en toi que nous voulons
être. Nous voulons marcher avec toi, nous sommes tellement perdus sur cette
terre desséchée. Merci
d’avoir planté ton jardin parmi nous pour nous ramener dans ton jardin.
Viens nous rassasier de tes
fruits juteux et pleins de vitamines. Viens planter en nous ton arbre de
vie.
C’est en Christ que nous te prions. Amen.

 

Adorons !

Chant (6 mn) Dans le
jardin où j’aime entrer / Il marche avec moi mon Sauveur, mon roi :
https://youtu.be/dyW7NGXHlHM

 

Pour aller un peu plus
loin :

Autorité et amour,
le rôle des pères,
Célébration du
03/09/2021 ERE LE VIGAN

Charles Nicolas (vidéo
de 30 mn) :

https://youtu.be/DTHbaBUML8o?si=e-_xRss02Rqw8ibk

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[1] Un fleuve
sort du temple ou du trône de Dieu : Ps 46.4 ; Es 32.21 ; Es
41.18 ; Ez 28:13-14 ; Jean 7.38 ; Apo 22.1  

Méditation quotidienne

Lundi 4
septembre 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 2.1 à 3

Ainsi furent achevés le ciel, la terre
et toute leur armée.

Le septième jour toute l’œuvre que Dieu
avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’œuvre
qu’il avait faite.

Dieu bénit le septième jour et le
sanctifia, car en ce jour Dieu s’était reposé de toute l’œuvre qu’il avait
créée
.

Voici les origines du ciel et de la
terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et le ciel
il n’y avait encore aucun arbuste de la campagne sur la terre, et aucune herbe
de la campagne ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait
pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais
une vapeur s’éleva de la terre et arrosa toute la surface du sol.

 

 

Méditons !

Dieu se
reposa

« Travailler
pour vivre ou vivre pour travailler ? » Nous savons comment nous devrions
répondre. Le témoignage de nos vies est probablement tout autre. Mais
posons-nous la question pour Dieu – est-ce que nous pensons que :
« Dieu vit pour travailler » ?

Pour beaucoup de
gens, « Créateur » est la description de base du travail de Dieu. Si son rôle
dans la vie n’est pas de s’assurer de la continuité du spectacle, quel est-il
donc ?

Comme pour toute
mauvaise conception qu’on a concernant Dieu, ceci dit plus sur nous-même que ça
ne dit sur Lui. Nous projetons notre propre éthique du travail dans le ciel et
nous attendons que Dieu suive nos règles ; mais Il ne le fait pas. Dieu se repose.
Et on trouve ça bien difficile à comprendre.

Pourtant,
repensons à la toute première phrase du premier jour : « Au commencement ». Il
y eut un temps (un très long temps !) quand Dieu n’était pas Créateur. Au
départ, Dieu n’était pas dans la fabrication. Il est entré dans cette vocation
plus tard dans sa vie.

En ce qui nous concerne, nous sommes amenés à être
addicts du travail parce qu’on ne sait pas qui on est quand on ne réalise,
produit, ou pourvoit pas. Mais Dieu n’a pas une telle crise d’identité. Le
Père, Fils et Saint Esprit se connaissaient dans l’amour longtemps avant de se
connaître dans le travail.

Ici, il nous est
rappelé encore que « Créateur » n’est pas la vérité fondamentale concernant
Dieu. Voici un Dieu qui se repose de Son travail. Et ce n’est pas une
abdication, c’est une consommation.

L’activité de
Dieu atteint un but. Vous voyez, la création n’est pas une roue qui doit
continuer à tourner. C’est un travail qui arrive à son achèvement. Le 7ème jour
(le mot hébreu est Sabbat) montre qu’il y a une ‘fin’ à la création. Et par
‘fin’, on veut dire, de façon très basique, le ‘but’. Il n’y a pas de travail
sans fin. Il n’y a pas de ‘burn out’ cosmique. Il y a accomplissement. Il y a
repos.

 

Le rythme de création-travail
et repos-sabbat est inscrit par Dieu dans la création. Honorer le sabbat, c’est
jouir, respecter et célébrer comment Dieu a créé toutes choses, y compris
l’homme.

 

Peux-tu te
reposer ? Ou est-ce que toute ta vie est liée à la réalisation, la production
et la provision ? Je me demande si ton image de Dieu est en train de former tes
habitudes de travail.

Certainement,
Dieu travaille. En effet, le puissant travail de rédemption de Christ lui coûte
du sang, de la sueur et des larmes incommensurables. Mais le travail n’était
pas le but. Le travail mène à ton repos. Et aujourd’hui tu es invité à te
reposer en Lui :

Ps 37:4-7

Fais de l’Éternel tes
délices, et il te donnera ce que ton cœur désire.

Remets ton sort à
l’Éternel, confie–toi en lui, et c’est lui qui agira.

Il fera paraître ta
justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi.

Garde le silence devant l’Éternel, et
attends–toi à lui
(Reste en silence devant le Seigneur,
attends–le avec patience.) ; ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans
ses voies, contre l’homme qui accomplit de mauvais desseins.

 

 

 

Prions

Eternel,
toi qui as fait toutes choses belles et bonnes pour un but, donne-nous de jouir avec toi de
toutes tes bontés.
Donne-nous d’entrer dans ton repos. Amen.

 

Adorons :

 

Chant (5 mn) AF 411 ATG
150
Quel
repos céleste
: https://youtu.be/POIMkcTVSoE

 

Pour aller un peu plus
loin :

Amour
et autorité
, le rôle des pères ERE le Vigan Charles
Nicolas

le 2 septembre 2023 (vidéo
de 1h14 mn) :

https://youtu.be/-M2bMV0Hj24

 

 

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Méditation quotidienne

Dimanche 3 septembre 2023

ERE LE VIGAN

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 1.26 à 31

26 Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

27  Dieu créa l’homme à son image : Il le créa à l’image de Dieu, Homme et femme il les créa.

28  Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez–vous, remplissez la terre et soumettez–la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre.

29  Dieu dit : Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence : ce sera votre nourriture.

30  A tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui a souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Il en fut ainsi.

31  Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait, et voici : c’était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un sixième jour.

 

 

 

Méditons !

La création de l’homme, une fenêtre sur le caractère de Dieu.

L’homme est au sommet de la création ; il est le dernier créé ; toute la création jusqu’ici était créée par un ordre impersonnel : « qu’il ait … ; que la terre … » ; maintenant, Dieu prononce une parole toute personnelle : « Faisons l’homme » ; « faisons » : ici Dieu met un accent personnel, il y met tout son amour personnel qui dynamise son être « Père, Fils et St-Esprit » ; de plus, il accentue cette parole personnelle par une volonté de créer un être à son image, à sa ressemblance : « faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance ».

 

Le fait de dominer, au commencement de la création, est une vocation parfaitement bonne de l’homme pour la création. La différence de l’homme avec le reste de la création, c’est qu’il est fait à l’image de Dieu ; cela veut dire qu’il a une vocation particulière : prendre soin de la terre et de tout ce qui s’y trouve.

 

Dieu a donné un mandat culturel à l’homme : « prendre soin de sa création » ; maintenant il lui donne les capacités pour qu’il accomplisse son mandat :

1 : la fécondité « Soyez féconds, multipliez–vous, remplissez la terre » ; cette fécondité ne peut se vivre que dans l’amour « homme et femme » ; c’est aussi en cet amour personnel entre l’homme et la femme que se manifeste sa ressemblance à Dieu, cet amour qui transmet la vie. L’humain ressemble à Dieu, un être interpersonnel « Père, Fils et St-Esprit », où l’amour circule et fait de Dieu un seul être personnel « 3 personnes, une personne », cet amour donne la vie.

2 : l’autorité « soumettez-là », « dominez-là ». L’image de Dieu en l’homme se manifeste par cet emploi de l’autorité pour prendre soin de la création, c’est une autorité bienveillante au service de la célébration de la gloire de Dieu. Cette autorité est donnée aux humains, « hommes et femmes ».

 

C’est dans leur complémentarité « homme et femme » que l’être humain a reçu sa vocation d’être à l’image de Dieu ; l’homme est un être personnel, créé pour avoir une relation personnelle avec d’autres êtres humains, particulièrement dans la relation homme-femme ; c’est dans cette relation personnelle que l’humain sera pleinement humain.

Les humains ont la vocation de remplir la terre ; ils le feront comme Dieu : de façon profondément relationnelle. Le remplissage de la terre reflète la création de la terre. C’est une union d’amour. La famille humaine doit être faite comme le monde a été fait – naître de l’amour.

Et ça nous ouvre une fenêtre sur la vie véritablement féconde.

On pense souvent que le moyen de faire que « les choses arrivent » dans la vie, c’est de serrer les dents et de foncer. Nous voyons le succès de façon individuelle – peut-être que nous aspirons à être le plus haut de l’entreprise ou l’artiste sans égal ou l’athlète champion. Mais la véritable valeur qui dure c’est le produit organique de personnes-en-relation. Les leçons d’être « fécond et multiplier » doivent être appliquées dans toutes sortes de sphères.

Ce qui compte vraiment dans le monde de Dieu ne vient pas d’un modèle à succès d’usine- des efforts individuels, des tâches impersonnelles, poser brique sur brique. Ce qui est fécond et se multiplie dans ce monde est le modèle de fructification organique – des personnes unies dans l’amour et dans un but commun.

Ça commence petit : aimer la personne que Dieu a mise sur ton chemin maintenant. Non en ignorant les personnes et en performant de grandes tâches. Au lieu de ça, il s’agit de verser dans une personne un amour engagé. Ça a une puissance de multiplication pour bénir et remplir la terre.

Finalement, « soyez féconds et multipliez » nous montre la merveilleuse vérité de l’évangile. Parce que – aussi étonnant que ça paraisse – Adam est traité comme une plante. L’humanité est une récolte.

Adam et Eve (qui elle-même était une ‘partie’ d’Adam) se montrèrent féconds. Et ils se sont multipliés. Mais ils ont multiplié une humanité entachée d’une maladie. Entre « Soyez féconds et multipliez » et le moment où « Adam connut Eve », la récolte a commencé. La plante a été coupée de la source de la vie qui est le Seigneur. Ainsi, ils portèrent des fruits dénués de la vie de Dieu.

Ce dont on a besoin, c’est d’une nouvelle plante. On a besoin d’une nouvelle sorte d’humanité sur laquelle on peut être greffée. Et donc le Fils rempli de l’Esprit devient chair et se tient sur la terre comme le vrai Adam. Jésus est la vraie humanité. La vraie Vigne. Et Il nous invite à Lui :

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit. » (Jean 15:5)

Comment serons-nous féconds et nous multiplierons-nous ?

D’abord nous venons à Christ afin de trouver le Père et une nouvelle famille. Nous sommes greffés en Christ et devenons une même plante avec Lui, nous devenons Son humanité féconde et nouvelle. Nous faisons de Christ notre demeure et, alors qu’Il fait sa demeure en nous, nous porterons du fruit, du fruit selon Sa variété.

Veux-tu mener une vie féconde ? Cela ne viendra pas d’un effort humain. Ce sera le fruit d’une union d’amour avec Jésus. Trouve ton plaisir en Jésus. Passe du temps avec Lui de façon personnelle et communautaire. Et il y aura une fructification organique pour

« remplir la terre » !

 

Prière

Eternel notre Créateur, dans ton amour, tu nous as faits à ton image. Sans toi, notre vie n’a aucun sens. Plante en nous ta vie, ton caractère, ton image, ta Parole de vie, et nous produirons enfin des fruits à ta gloire. Amen !

 

Adorons !

Chant (5 mn) Mon âme éveille toi  : https://youtu.be/2UcOEjh8lDA

 

 

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Méditation quotidienne 

Samedi 2 septembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 1.2 à 26

V 2  La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, mais l’Esprit de Dieu planait au–dessus des eaux.

V 3  Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.

V 4  Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.

V 5  Dieu appela la lumière jour et il appela les ténèbres nuit. Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour.

 

Méditons !

La Parole de Dieu est toute puissante, elle est créatrice. Elle atteint toujours son but.

Dans la création (la nature), Dieu a eu un but très élevé. Il a voulu nous donner des témoignages de ce qu’il est. Il a voulu rendre visibles les choses invisibles cachées en son sein, en leur donnant un corps. C’est pour cela que le lecteur attentif et chrétien trouve dans le récit de la création du monde une abondante source d’édification. D’où vient, en effet, l’émotion profonde que lui fait éprouver la 1ère parole du Seigneur sur le monde encore ténébreux, informe et vide : « Que la lumière soit ! » ? Il sent en lui-même que cette même parole a dû être prononcée sur lui pour qu’il passe « des ténèbres à la lumière ». Et il est devenu « lumière dans le Seigneur ». Puis il arrête sa pensée sur l’œuvre de Dieu au second jour, sur cette atmosphère, sur cet air que nous ne voyons pas mais qui nous environne de toute part et qui nous fait vivre. Son Dieu, lui aussi, « l’environne, soit qu’il marche, soit qu’il s’arrête, il a une connaissance de toutes ses voies » (Psaume 139). Ainsi en est-il de la contemplation de toutes les œuvres de Dieu.

 

 

Prière

       Eternel notre Seigneur, que ton nom est magnifique par toute la terre ! Que tes œuvres sont en grand nombre ! Tu les as toutes faites avec sagesse, la terre est pleine de tes richesses.

Que leur voix se fasse entendre au fond de nos cœurs ! Rends-nous attentif à ce qu’elle nous dit de ta part ; qu’elle nous révèle de plus en plus tes perfections invisibles. Que nos prières, inspirées par ton Saint-Esprit, retombent sur nous en rosée de bénédiction ; que nous portions beaucoup de fruits pour ta gloire ! Amen !

 

Adorons !

Chant (4 mn) Là aussi : https://youtu.be/FljP2byjZeQ

 

 

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Pour aller plus loin :

Dieu agit sous nos yeux : https://www.egliselyongerland.org/blog/post/4054

 

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Méditation quotidienne

Vendredi 1er Septembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 1.1

 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.

 

Méditons !

La puissance de Dieu

Le verbe hébreu employé pour dire l’action créatrice de Dieu n’est jamais employé pour désigner une action humaine. Il existe donc 2 mondes de nature complètement différente : Dieu (le créateur) et la création (avec les cieux, la terre, tout ce qui s’y trouve et qui n’est pas Dieu).

Nous parlons souvent de la puissance de Dieu mais, en le faisant, nous bégayons. Combien notre hommage au Dieu tout-puissant serait plus humble et plus sincère si nous étions moins ignorants de tout ce que renferme la création ! Si nous connaissions un peu plus, dans sa simplicité sublime, l’histoire de la création, combien notre cœur se transformerait plus vite en adoration et en louange. Que d’enseignements, déjà, dans le 1er verset de la Genèse. Arrêtons notre pensée sur le Dieu créateur dans son œuvre de création ! « Au commencement », alors que rien n’existait, pas même de chaos à débrouiller, pas même encore de terre « sans forme », rien que Dieu qui est de toute éternité. Il a créé « les cieux et la terre » sans aucun secours, sans aucune contrainte, seulement parce qu’il voulait « que le monde soit » pour pouvoir y faire paraître son amour. Il a créé ce vaste univers où la terre occupe une si petite place. Il a créé l’espace immense dont nous voyons si peu et qui renferme tant de merveilles où se meuvent un nombre incalculable de galaxies, de mondes plus considérables que le soleil qui nous éclaire. Il a créé, au-dessus de toute cette immensité, le ciel même, le monde invisible où Dieu et l’Agneau ont leur trône, où est la « Jérusalem céleste aux milliers d’anges ». Oh ! La puissance de Dieu, la grandeur de Dieu, la majesté de Dieu ! Comme elle saisis l’âme lorsque nous cherchons à la sonder ! Comme nous nous sentons misérables et pécheurs de rester si souvent froids et indifférents au milieu de tant d’appels à l’adoration !

Prière

       Seigneur, tu es digne de recevoir gloire, et honneur, et puissance, car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté qu’elles subsistent. Tu es merveilleusement grand et digne d’être loué. C’est une folie de t’ignorer. Toutes tes œuvres te loueront et tes bien-aimés te béniront. Ton amour égale ta grandeur et ta puissance. Nous, tes faibles créatures, sommes tes enfants en Jésus ; nous sommes tes héritiers car nous sommes cohéritiers de Christ. Ta bonté est si grande qu’elle dépasse toute notre pensée. Les cieux et la terre sont pleins de témoignages de ta bonté, mais tu l’as manifestée en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Nous t’en supplions, fais-nous vivre en Lui et pour Lui, à ta gloire. Nous te le demandons en son nom précieux. Amen.   

Adorons !

Chant (4 mn) JEM 66 Dieu tout puissant : https://youtu.be/LCn1wUfFsio

 

Pour transmettre :

La Création : Histoire de la Bible pour enfants : https://youtu.be/azzT318xti4

 

 

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Méditation quotidienne 

Lundi 28 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lisons Apocalypse 22 v 13 à 21  

(environ 95 après JC)

Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier
et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes,
afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la
ville !
 –– Dehors les chiens, les
magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres et quiconque aime et
pratique le mensonge ! –– Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour
vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité
de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! Que celui qui entend,
dise : Viens ! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui
veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement ! Je l’atteste à quiconque
entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute,
Dieu ajoutera (à son sort) les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu’un
retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de
l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.

Que la grâce du Seigneur Jésus soit
avec tous !

Méditons :

Le Seigneur de l’alliance
vient bientôt accomplir

ses bénédictions et ses malédictions.

Méditation inspirée très largement par un commentaire
de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-22-bénédiction-et-malédiction

 

Jésus s’appelle l’Alpha et l’Oméga, le premier et le
dernier, le commencement et la fin car il est le Dieu souverain de
l’histoire
(Ésaïe 44:6-7 Ésaïe 48:12). Il est donc pleinement
en mesure d’amener l’histoire à sa conclusion lors de sa venue. Les promesses
et les menaces de Jésus ont une signification éternelle
. Nous pouvons donc avoir pleinement confiance qu’il est un
juste Juge et qu’il prépare la récompense promise. Voilà ce qui permet à son peuple de persévérer au
milieu des épreuves dans ce monde.

 

Toute personne porte un
vêtement sale, sali par ses pensées, ses paroles et ses actions. Il n’existe
dans le monde aucun pouvoir capable de nettoyer ce vêtement
(Jérémie 2:22). Laver sa robe signifie
avoir recours au sang de Jésus, qui est une fontaine nettoyante d’une parfaite
efficacité. Ce sang nous purifie de toute culpabilité. Celui qui lave sa robe
dans cette fontaine reçoit par la grâce de Dieu le droit de venir à l’arbre de
vie et d’entrer dans les portes de la ville
(Genèse 3:22 ; Ésaïe 60; 62:10-11). Les portes ne sont cependant pas ouvertes à tous. Le
Seigneur ne permettra pas que ceux qui persistent dans le péché aient accès à
la vie éternelle
(Matthieu 7:6; Philippiens
3:2; Luc 16:21).
Tous ces réprouvés
devront rester à l’extérieur de la cité de Dieu, car leur sort éternel sera le
même que celui du diable, de la bête et du faux prophète, dans l’étang de feu
qui est la seconde mort. Il n’existe pas de fin plus épouvantable que celle-là.
C’est le dernier appel adressé aux méchants d’abandonner leurs mauvaises voies
et de revenir au Seigneur
(Ésaïe 55:7).

 

Jésus atteste et certifie que toutes ces choses sont
vraies. Toutes ces choses, c’est-à-dire tout ce qui nous est révélé dans
l’ensemble du livre. Ce témoignage fut donné en vue d’être transmis aux
Églises, pour leur utilité et leur édification
(Nombres 24:17 et Ésaïe
11:1,10).

 

L’étoile brillante du matin, c’est l’étoile qui brille au
début de la nouvelle journée. Jésus nous assure que, par sa royauté, le jour
nouveau du salut est déjà commencé et qu’il sera parfaitement complété lors de
son retour. L’obscurité de la longue nuit dans laquelle nous sommes plongés se
terminera bientôt ; le jour se lèvera et brillera sans fin. Déjà, sa lumière
brille dans nos cœurs et nous attendons le jour où sa lumière brillera
intensément sur toute la nouvelle création.

 

« l’Esprit et l’épouse »
sont mentionnés ensemble parce que, depuis que l’Esprit a été déversé sur
l’Église, les deux ne peuvent jamais être séparés. Ils sont intimement unis et
le resteront jusqu’à la venue prochaine du Seigneur. C’est l’Esprit qui donne à
l’Église de croire en Jésus. C’est aussi l’Esprit qui pousse l’Église à prier
et qui prie lui-même avec elle et pour elle
(Romains 8:26-27).

 

Lorsque Jésus reviendra la
soif des croyants sera parfaitement désaltérée. Ce jour-là, nous vivrons pour
toujours dans la nouvelle Jérusalem où le fleuve d’eau de la vie nous assurera
une communion parfaite avec notre Dieu.

 

Le contenu du livre de l’Apocalypse est glorieux, car
Dieu lui-même en est l’Auteur. Par conséquent, personne ne doit ajouter à ce
livre ou retrancher quoi que ce soit de ce livre
(Deutéronome 4:2 ; Deutéronome 13:1). Le Seigneur veut montrer que sa Parole écrite est inspirée, normative
(canonique) et remplie d’autorité, et qu’elle ne peut par conséquent être
altérée sans qu’il s’ensuive des conséquences graves. L’ordre du Seigneur ne signifie pas seulement
qu’il nous est interdit de trafiquer le texte des Écritures saintes, mais aussi
qu’il nous est demandé de garder toute sa parole dans nos cœurs et dans nos
vies. C’est premièrement au peuple de l’alliance que les menaces de
malédictions sont adressées
(Deutéronome
29:19-21).
Ceux qui professent être
chrétiens, mais qui font seulement semblant, seront jugés comme étant des
idolâtres. Ils semblent sur la route de la vie éternelle, mais ils sont en
réalité des adorateurs de la bête. Ils ne sont pas destinés à hériter la ville
éternelle.

 

Cet avertissement clôture la Bible : la Bible est
donc suffisante et complète. Son autorité est pleine et totale pour notre vie
et notre foi. Dieu nous assure qu’il a écrit cette Parole par son Esprit afin
de nous révéler tout ce dont nous avons besoin pour vivre en Christ.
 

 

On ne peut pas vraiment connaître Dieu, à moins de le
connaître au travers de sa parole. Sinon, nous créons un Dieu issu de notre
propre imagination.

 

Ces paroles s’opposent à deux erreurs égales et opposées : celle qui consiste à
penser que certaines paroles prononcées par Dieu seraient périmées, obsolètes,
erronées, et celle qui consiste à considérer nos propres compréhensions et
prétendues révélations comme étant au même niveau que l’Ecriture
(Proverbes 30:5-6). Les
sceptiques modernes commettent la première erreur. De nombreux chrétiens font
la seconde en élevant leurs traditions religieuses, leurs sentiments personnels
ou leurs préférences culturelles au statut de révélation, si bien qu’ils sont
pour eux équivalents à la Bible. Nous devons veiller à ne commettre aucune de
ces erreurs. L’Église a
tout ce qu’il lui faut pour vivre par la foi, dans l’amour et dans l’espérance,
jusqu’à l’accomplissement de toutes choses lors du retour glorieux de son
Sauveur.

 

Que signifie que la dernière parole de l’Apocalypse et de
toute la Bible soit une bénédiction ?
Jean
exprime son désir de voir la grâce de Dieu permettre à ceux qui reçoivent le
livre de comprendre et d’obéir au contenu de la lettre. Toutes les paroles de
réconfort, d’encouragement et d’exhortation contenues dans le livre se résument
par ce dernier verset. Nous avons besoin de la grâce du Seigneur Jésus tous les jours, d’ici sa venue
(Luc 24:51). Les Églises sont confiées aux bons soins de leur bon Berger qui a donné sa vie pour ses brebis.

 

Prions !

Seigneur, ta Parole est si
précieuse ; elle est pure et parfaite, suffisante et efficace pour vivre
ma vie personnelle et communautaire dans ce monde
(Ps 119:99). Garde-moi de l’orgueil
de ce monde. Des gens peu instruits sont, grâce à leur connaissance des
Ecritures, bien plus sages que les experts de ce monde.

Que ta Parole éclaire aussi mon sentier
et celui de ton Eglise !

Amen

 

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Adorons (5 mn) :

L’Esprit et l’épouse, Jem 869 https://youtu.be/L2M_eHtoz5g

 

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Méditation quotidienne 

Samedi 26 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lisons Apocalypse 22 v 6 à 12  

(environ 95 après JC)

Il me dit : Ces paroles sont certaines et vraies ;
le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer
à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Voici : je viens bientôt. Heureux
celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre !
C’est moi, Jean, qui ai
entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de
l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde–toi de
le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les
prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu !
Puis il me dit : Ne ferme pas d’un sceau les paroles de la prophétie de ce
livre ! Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore
injuste, que celui qui est souillé se souille encore, que le juste pratique
encore la justice, et que celui qui est saint soit encore sanctifié ! Voici : je viens bientôt,
et j’apporte avec moi ma rétribution pour rendre à chacun selon son œuvre.

 

Méditons :

Recherchons la sainteté,
car les paroles de ce livre sont certaines

Méditation inspirée très largement par un commentaire
de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-22-les-témoignages-de-l’ange-de-jésus-et-de-jean

 

L’ange dit maintenant à
Jean : « Ces paroles sont certaines et vraies » (fidèles et vraies). Il est de la plus haute
importance d’être convaincu que ces paroles écrites sont fondées sur une
certitude divine. Dieu est fidèle à son alliance de vie. Il est lui-même la
garantie que la parole qui sort de sa bouche est certaine et véritable
(Ésaïe 55:11). Dieu a guidé les
pensées des prophètes durant leur travail prophétique. Il les a inspirés par
son Esprit et il a donc parlé à travers eux.
Quand le Seigneur, qui avait ainsi guidé les prophètes,
envoie maintenant son ange pour transmettre sa révélation, il s’ensuit que
cette révélation est de la même autorité divine que les écrits des prophètes.
Ce sont toutes les paroles de ce livre qui sont certaines et vraies. Cela nous
rappelle le début du livre. (1:1). L’Apocalypse est une révélation de
Jésus-Christ.

Le Seigneur de l’alliance s’est servi de différents
canaux pour communiquer sa révélation (prophètes, anges, l’apôtre Jean et Jésus
lui-même). Le but est que cette révélation soit transmise à son peuple, à
l’ensemble de ses serviteurs, afin qu’ils sachent avec certitude ce qui arrive et
comment s’y préparer.
Quel privilège d’avoir
une connaissance sûre et certaine de Dieu, de Jésus-Christ et de ses œuvres !
Le livre de l’Apocalypse n’est pas le plus facile à comprendre, il n’en demeure
pas moins que le message d’ensemble n’a pas pour but de cacher, mais de révéler
et de faire connaître à son Église des paroles certaines et vraies. Nous pouvons fonder nos vies sur
la certitude que sa Parole s’accomplira et que l’histoire atteindra son but
lors du retour en gloire de Jésus.

 

Le Seigneur vient bientôt : son retour glorieux est
le seul événement véritablement grandiose que nous attendons. Tout mène à cet
événement et toute notre attention devrait être tournée vers cette venue. «
Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »
(Apo 22:7 ; comme
Apo 1:3).
« Garder » signifie croire et obéir. Le mot « prophétie » désigne le contenu du livre qui est une
révélation de la volonté et du conseil de Dieu concernant notre rédemption. Le
mot « livre » indique l’unité de toutes les différentes paroles de la
prophétie. Quiconque garde ces paroles est appelé « heureux » grâce au Seigneur.
Son bonheur est garanti. Par contre, un peu plus loin, il est annoncé à ceux
qui ne gardent pas les paroles de la prophétie qu’ils devront subir de grands
malheurs
(Apo 22:18-20). Ces promesses et ces menaces confirment l’autorité divine du
livre. Il ne s’agit pas de n’importe quel livre, mais de la Parole de Dieu même
!

 

Jean atteste qu’il n’a pas
inventé tout ce qu’il a écrit. Il n’a pas été victime d’une hallucination et
les visions qu’il décrit n’ont pas surgi de son imagination fertile. Il a vu et
entendu tout ce qu’il a mis par écrit, il est donc un témoin digne de confiance
de la vérité exposée dans le livre
(1
Jean 1:1-2).
Nous sommes donc en présence de trois témoins :
l’ange, Jésus et Jean. Le témoignage de ces trois témoins concorde et confirme
que ces paroles prophétiques sont bel et bien vraies et dignes de confiance.
L’unité de toute la Bible rend un puissant témoignage à la véracité de la
Bible.
Ce que les patriarches et les prophètes d’autrefois avaient
annoncé il y a des milliers d’années s’est accompli en Jésus-Christ et est
expliqué par les apôtres du Nouveau Testament. Tous attestent d’une même voix
que les prophéties sont véridiques. Nous pouvons donc être certains qu’elles
s’accompliront bientôt et nous pouvons par conséquent fonder nos vies sur
elles.

 

En ajoutant son témoignage
à celui de l’ange et à celui de Jésus, Jean passe en revue dans sa mémoire
toutes les choses grandioses que Dieu lui a fait connaître par son ange. Il ne
peut pas faire autrement que d’être rempli d’émerveillement. Quelles visions
extraordinaires il a eues ! Pris d’une vive émotion, il tombe à genoux pour
adorer l’ange. L’ange l’en empêche et lui rappelle qu’il est son compagnon de
service. Aucun ange du
ciel, ni aucun humain, ni aucune autre créature n’est digne d’adoration. Dieu
seul est digne de louanges et d’adoration. À de nombreuses reprises,
l’Apocalypse reconnaît avec force que le Seigneur Jésus est digne de louanges,
de gloire et d’adoration
(1:6; 4:8-11; 5:12-14; 7:11-12,15-17; 11:15-17; 14:7;
15:3-4; 19:1-10).
Toutes ces doxologies à la gloire de l’Agneau immolé et
victorieux sont un éloquent témoignage de la divinité de Jésus.

 

Le Royaume de Dieu est
déjà inauguré dans le fait que Jésus est venu, qu’il est mort et ressuscité et
qu’il règne dans l’histoire et sur son Église. À la lumière de ce début
d’accomplissement, nous pouvons mieux comprendre l’histoire du salut et le plan
de Dieu.

 

Déjà le Royaume de Dieu est bel et bien commencé. Déjà,
Jésus est monté au ciel et y a délogé Satan. Déjà, le diable est vaincu, les
jugements ont commencé à s’abattre sur le monde et l’Église est victorieuse en
celui qui est vainqueur, malgré certaines apparences.

 

Le commandement de Dieu
est un jugement pour ceux qui s’endurcissent et une exhortation pour les
fidèles
(Jérémie 44:25 ;
Ézéchiel 20:39 ; Ézéchiel 3:27 ; Ésaïe 6:9-10 ; Daniel 12:10).

 

La venue prochaine du
Seigneur est une grande motivation à rechercher la sainteté, à nous purifier de
nos péchés par le sang de Jésus et à vivre dans la sainteté par la grâce de
Dieu et avec la force de son Saint-Esprit, pour sa seule gloire

(2 Pierre 3:11-14 ; Ésaïe 40:10 ; Ésaïe 62:11).

 

Prions !

Seigneur, Dieu fidèle, j’aime ta Parole, je la chéris et la garde dans
mon cœur afin qu’elle produise tout son fruit, son œuvre dans mon cœur, ma vie,
ma maison, ton église et le monde malgré le courant inverse.

Que mon témoignage se joigne au tien !

Que ta Parole soit proclamée !

Que ta victoire illumine le monde !

Que ta gloire remplisse l’univers !

 

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Adorons (8 mn) :

Et mes yeux : https://youtu.be/ZCc_CDfWRyA?si=PXvHXv4WZ5EmICyb

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Méditation quotidienne 

Vendredi 25 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lisons Apocalypse 22 v 1 à 5  

(environ 95 après JC)

Il me montra le fleuve d’eau de la vie,
limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau.
Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords
du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son
fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations.
Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la
ville. Ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur
leurs fronts
.
La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni
de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles
des siècles.

 

Méditons :

Le bonheur de la vie
nouvelle dans la nouvelle Jérusalem

Méditation inspirée très largement par un commentaire
de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-22-la-vie-dans-la-nouvelle-jérusalem

 

L’eau qui sort du trône de
Dieu a la propriété de donner la vie. « Lorsque cette eau se sera jetée dans la
mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout être vivant qui se meut vivra
partout où le torrent arrivera ; et il y aura une grande quantité de poissons,
car cette eau arrivera là-bas et les eaux deviendront saines, et il y aura de
la vie partout où arrivera le torrent. »
(Ézéchiel
47:8-9).
D’autres textes de
l’Ancien Testament nous parlent de cette source d’eau paisible et bienfaisante
qui coule dans Jérusalem
(Joël 4:18; Zacharie 14:8;
Ésaïe 35:6-7; Psaume 46:4; voir Apocalypse 7:17; 21:6).
Ce fleuve nous fait également penser au fleuve qui coulait
dans le jardin d’Éden et qui arrosait les arbres du jardin.

 

Dans la vision de l’Apocalypse, le fleuve d’eau de la vie
sort du trône de Dieu et de l’Agneau qui est à l’intérieur de la ville. Ce
fleuve représente symboliquement la vie abondante qui découle de la communion
avec Dieu et avec l’Agneau. Cette communion perpétuelle est promise à ceux qui
garderont la foi dans l’Agneau jusqu’à la fin. L’eau de la vie coule comme un
fleuve et nous parle de la vie dans sa plénitude qui sera communiquée avec une
grande abondance. La clarté de l’eau indique la pureté de la vie qui est
accordée ainsi que son caractère impérissable.
(Jean 4:13-15; Jean
7:37-39).
Comme un grand fleuve qui
coule sans jamais se tarir, cette communion avec Dieu par Jésus-Christ ne
pourra jamais être interrompue ; cette vie qui en découle sera donc éternelle. La source du fleuve coulant à
partir du trône se trouve en Dieu lui-même et en Jésus-Christ, l’Agneau, qui a
ouvert par son sacrifice la fontaine de la vie au peuple de Dieu
(Psaume 36:9). En plus du fleuve,
l’apôtre voit un arbre bien spécial, l’arbre de vie. Le fleuve et l’arbre se
situent en plein milieu de la ville, sur la place principale de la ville. Cela
signifie que la communion avec Dieu est une caractéristique essentielle de la
ville et que la vie qui en découle est accessible à tous ses résidents
(Ézéchiel 47:12) La récolte de fruits tout
au long de l’année nous indique que les fruits de l’arbre de la vie ne
s’épuiseront jamais
(Jean 10:10 ; Ézéchiel
47:12).
La guérison des
nations  produite par les feuilles
représente la rédemption pleinement accomplie en Jésus-Christ
(Ésaïe 33:24). Tout ce qui entrave la
plénitude de la vie aura disparu.

Il n’y aura plus de malédiction dans la nouvelle
Jérusalem
(Zacharie 14:11 ; Galates 3:13). Maintenant que le décret de Dieu s’est accompli, le trône de
Dieu et de l’Agneau apparaît dans la ville sainte. Tous ceux qui seront dans la
ville auront accès à la présence de Dieu et de l’Agneau. Leur règne en
puissance et en grâce domine la vie de ceux qui résident dans la ville sainte
de Dieu.

 

Le fait qu’il y ait seulement un trône et deux personnes
qui siègent dessus (Dieu et l’Agneau) peut paraître étrange. Cette façon de
parler nous montre que le langage humain est trop limité pour parler de manière
pleinement adéquate de la Trinité. Le Père et le Fils sont deux personnes bien
distinctes, mais en même temps, avec le Saint-Esprit, ils ne forment qu’un seul
Dieu. Nous ne pourrons jamais arriver au bout de notre connaissance de Dieu.
Nous passerons l’éternité à connaître Dieu sans jamais le saisir
totalement.   

 

La vie de la cité de Dieu abonde autour de la présence de
Dieu et de l’Agneau. Ses habitants répondent à cette présence en se consacrant
entièrement au service de leur Dieu. Ils accompliront la volonté de Dieu et
serviront (adoreront) leur Seigneur avec joie, de sorte qu’ils vivront
pleinement selon le but pour lequel Dieu les a créés et restaurés à son image.

 

Malgré le fait que ces
résidents soient esclaves, ils sont non seulement choisis pour adorer, mais en
plus ils « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts »
(22:4). Voir la face de Dieu sera le comble de notre
bonheur et de notre joie éternelle ! Cette béatitude ne peut pas pleinement
s’accomplir au cours de cette période actuelle, car elle signifierait la mort
instantanée du pécheur
(Exode 33:20). Ce grand bonheur se réalisera dans la
nouvelle Jérusalem
. Dans le sermon sur la
montagne, le Seigneur Jésus a dit que ceux qui ont le cœur pur sont heureux,
car ils verront Dieu
(Matthieu 5:8). Nous nous tiendrons devant lui avec une entière confiance et
un amour total. Cette
relation bénie comblera les aspirations les plus profondes des serviteurs de
Dieu de tous les temps
(Job 19:25-27 ; Psaume 17:15 ; Psaume 27:4).

 

Parmi toute la multitude
des rachetés qui peupleront la nouvelle Jérusalem, aucun ne sera oublié, aucun
ne sera inconnu ou mal aimé. Il est facile aujourd’hui de se perdre dans les
grandes villes et de passer inaperçu, anonyme dans la foule. Ce ne sera pas le
cas dans la nouvelle Jérusalem. Le nom du Seigneur sera sur le front de chacun.
Personne ne sera oublié. Chacun
sera bien identifié comme appartenant au Seigneur
(1 Corinthiens 6:19). Chacun bénéficiera
également de sa protection en tout temps, car son nom sur le front de ses
enfants est aussi une marque de sa présence protectrice continuelle.
La lumière de la présence de Dieu ôtera pour toujours toute
obscurité terrestre. Sa lumière remplira les moindres parties de la ville. Il
n’y aura plus aucune injustice, aucune menace, aucun danger
(Nombres 6:25-26 ; Psaume 27:1).

 

Les résidents de la ville sainte seront les esclaves de
Dieu qui adorent leur Roi sur son trône qui est au milieu d’eux
(22:3). Ils seront également eux-mêmes des rois sous la
direction de Dieu. Ils
auront part à son règne. Ils ne le seront pas seulement pendant un certain
temps, mais seront des rois et des prêtres devant Dieu et Jésus-Christ pour
toujours
(Exode 19:6 ; Actes
2:17; 1 Pierre 2:9).
La perfection du Royaume
sera arrivée, lorsque Dieu sera tout en tous
(1 Corinthiens 15:28).

 

Prions !

Seigneur grand Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, notre vie et notre
bonheur sont de vivre avec toi pour toujours, te connaître toujours plus
profondément et t’adorer en te servant selon ta volonté si bonne et si
parfaite.

Combien notre joie d’aujourd’hui est alimentée par cette promesse !

Vivre au rythme de ta joie, c’est notre désir et notre espérance !

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Adorons (6 mn) :

Celui que mon cœur aime – IMPACT : https://youtu.be/1bQnMZ1spg0

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 Méditation
quotidienne 

Jeudi
24 août 2023

 

Rappel
de la célébration du 20 août 2023

ERE LE
VIGAN

Prédication
de Serge Regruto vidéo de 34 mn :
https://youtu.be/UvW7zOeHY3g?si=nemunRkt4JZZT42N

 

 

ÉGLISE RÉFORMÉE
ÉVANGELIQUE

Dimanche 20 août 2023

10h30

Célébration du culte



 

 

 

 

 

 

 

Versets à écrire sur son cœur par le Saint Esprit :

L’agneau
qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse,
la force, l’honneur, la gloire, et la louange.

Apocalypse
5 V 12     

 

*              
Accueil : louange et adoration

 

Apocalypse 4

Après
cela je regardai, et voici une porte ouverte dans le ciel. … Et voici qu’il y
avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis.   Celui qui était assis avait l’aspect d’une
pierre de jaspe et de sardoine, et le trône était environné d’un arc–en–ciel
qui avait l’aspect de l’émeraude. … Au milieu du trône et tout autour du trône,
quatre êtres vivants remplis d’yeux tout autour et au–dedans.

Ils
ne cessent de dire jour et nuit :

Saint,
saint, saint est le Seigneur Dieu,

le
Tout–Puissant qui était, qui est et qui vient !

Prière d’après Apocalypse
4 et le psaume 93 :

Tu
es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir sans cesse la gloire,
l’honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c’est par ta
volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées. Au
-dessus
de tous les trônes temporels, même les plus terribles, se trouve ton trône
suprême.

Eternel, tu règnes dans le ciel
et sur la terre
,

drapé de majesté comme d’un
vêtement, entouré de force comme d’une ceinture. La terre est donc ferme, elle
tiendra bon. Seigneur, depuis longtemps ton trône est solidement établi, depuis
toujours tu es Dieu. Autrefois les fleuves ont crié, les fleuves ont crié de
colère, et ils crient, ils crient encore. Mais tu es plus puissant que le bruit
des eaux immenses, plus puissant que les vagues de la mer ! Seigneur, tu
es magnifique ! Tes commandements sont parfaitement sûrs ; ton temple
doit être une maison sainte jusqu’à la fin du monde.

Seigneur, la sainteté convient à
ta maison pour la durée des temps.

JEM 542 Pour la durée des temps : https://youtu.be/uCffLsea3rw

 

1. L’Éternel règne. Il est majestueux.
L’Éternel règne. Il est ceint de force. L’Éternel règne. Il est sur son trône
Pour la durée des temps, Pour la durée des temps.

2. Dieu est puissant dans les lieux
célestes. Ses témoignages sont véritables. La sainteté convient à sa maison
Pour la durée des temps, Pour la durée des temps.

3. Puissance et force sont dans son
temple. Devant sa face tout est splendeur. Famille des peuples, rendez-lui
gloire Pour la durée des temps, Pour la durée des temps.

4.    
Pour
la durée des temps, nous t’adorons. Pour la durée des temps, nous t’exaltons,
Car tu es grand et digne de louange. Éternel, tu as fait les cieux. Amen.

Dynamique de l’alliance de grâce en Christ

Loi et mission :

Luc 21 v 8 à 19 (versets choisis)

Jésus répondit : « Faites bien attention à ne
pas vous laisser égarer. En effet, beaucoup viendront sous mon nom en disant :
‘C’est moi’, et : ‘Le moment est arrivé.’ Ne les suivez pas. Quand vous
entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous laissez pas effrayer,
car il faut que ces choses arrivent d’abord. Cependant, ce ne sera pas encore
la fin… on mettra la main sur vous et l’on vous persécutera … on vous jettera
en prison, on vous traînera devant des rois et devant des gouverneurs à cause
de mon nom. Cela vous donnera une occasion de témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit de ne pas préparer votre défense, car je
vous donnerai des paroles et une sagesse telles qu’aucun de vos adversaires ne
pourra s’y opposer ni les contredire. 

Vous serez trahis même par vos parents, par
vos frères, par vos proches et par vos amis, et l’on fera mourir plusieurs
d’entre vous. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom, mais
pas un seul cheveu de votre tête ne sera perdu. 

Par votre persévérance vous sauverez votre
âme.

 

Repentance (œuvre du Christ
en nous par sa mort)  

Seigneur, notre Père,
Toi qui nous enseignes et nous conduis,

Pardonne-nous nos infidélités à ta parole, que ce
soit par négligence ou par révolte.

Notre Dieu, ouvre-nous à ton écoute fidèle.

Révèle-toi à nous ! Montre-nous ton
chemin ! Instruis-nous !

 

Seigneur, notre Père, toi qui fais de nous une même
famille,

pardonne-nous nos vaines querelles, nos mesquines
revendications

et nos insoumissions mutuelles.

Notre Dieu, fais que nous regardions à toi afin de
mieux considérer nos frères.

 

Seigneur, toi qui nous as donné l’Esprit
d’adoption, toi qui as fait de nous tes enfants en Christ, pardonne-nous
lorsque nous nous replions sur nous-mêmes nous fermant ainsi à nos frères.

Notre Dieu, approfondis notre communion avec toi et
avec tous tes enfants.

 

Seigneur,
toi qui nous as donné ton Esprit de feu, toi qui mesures notre tiédeur, pardonne-nous nos découragements, notre peu de
zèle et notre manque d’espérance.

 

Notre Dieu,
renouvelle en nous la force et l’assurance de la foi. Accorde-nous la
stabilité, la persévérance dans l’épreuve et la paix quelles que soient les
circonstances. Donne-nous d’être de bons témoins de ta grâce en Christ,

partout où tu nous placeras, portant le flambeau de
l’Évangile.

Amen.

 

 

Renouvellement de l’alliance de grâce

Jean 14 v 15 à 19 et Jean 16 v
33

Si vous m’aimez, vous obéirez à mes
commandements.
Je demanderai au Père de vous donner quelqu’un
d’autre pour vous venir en aide, afin qu’il soit toujours avec vous :
c’est l’Esprit de vérité. Le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne peut
ni le voir ni le connaître. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure
avec vous et qu’il sera toujours en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins,
je reviens vers vous.

Je vous ai dit cela afin que
vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez
courage : moi, j’ai vaincu le monde.

 

Offrandes

 AEC 268 Oui tu es digne : https://youtu.be/JdYF6Z_Wld8

Oui, tu es digne de régner dans notre coeur.
Tu es le Roi de gloire, alléluia !
Jésus, tu es le Maître en moi, alléluia !
Alléluia, alléluia !

 

Lectures
Bibliques

Apocalypse 5

Puis
je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit
en–dedans et en–dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui
proclamait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre et
d’en rompre les sceaux ? Mais nul dans le ciel, ni sur la terre, ni sous
la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder.

Et je
pleurais beaucoup, parce que nul ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de
le regarder…

 

Et l’un des anciens me dit : Ne
pleure pas ; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de
David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. Et je vis
au
milieu du trône … un Agneau debout, qui semblait immolé. … Il
vint recevoir le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.
Quand il eut reçu le livre, les quatre êtres vivants et les vingt–quatre
anciens se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes
d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un
cantique nouveau, en disant : Tu es digne de recevoir le livre et d’en
ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton
sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute
nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre
Dieu, et ils régneront sur la terre.
Je regardai et j’entendis la voix de
beaucoup d’anges autour du trône … Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau
qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force,
honneur, gloire et louange
.

Apocalypse
6

Les rois de la terre, les grands, les
chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les (hommes)
libres se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils
disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez–nous
loin de la face de celui qui est assis sur le trône, et de la colère de
l’Agneau, car le grand jour de leur colère est venu, et qui pourrait
subsister ?

 

Apocalypse
7

 Après cela, … je vis un autre ange qui … cria
d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la
terre et à la mer :

Ne touchez pas à la terre, ni à la mer,
ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des esclaves
de notre Dieu
. Et
j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, 144000 de toutes
les tribus des fils d’Israël … Après cela je regardai, et voici une grande
foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous
peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant
l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. Et ils criaient
d’une voix forte : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône,
et à l’Agneau.

 

« Jusqu’ici
la Parole écrite de Dieu »

Méditons !

I. La
vision du règne de Dieu

Pour nous encourager et
nous faire mener le bon combat, Dieu veut nous donner une vision claire des
pouvoirs qui sont dans ce monde.

Il y a des puissances
démoniaques qui seront jugées et il y a le règne de Dieu.

Pour ce qui concerne le
règne de Dieu, tout au long du livre de l’Apocalypse, il nous est parlé du
trône de Dieu. Et ici, notre texte précise quelque chose sur le règne de Dieu
avec la vision du « Lion de Juda ».

Quelle réalité
dévoile-t-elle ?

Tout d’abord un
lion : c’est celui qui règne ; ensuite il est de la tribu de Juda.
Donc c’est le Messie promis à Israël, le peuple de Dieu.

– il y a « un livre écrit en-dedans et
en-dehors » (v 1). Il contient la totalité des desseins de Dieu en matière
de justice, de jugements et de bénédictions. Mais il est scellé, ce qui
signifie que les projets de Dieu qui y sont rapportés ne seront pas exécutés
tant que les sceaux ne seront pas brisés. Comme personne n’est trouvé digne,
Jean se met à pleurer abondamment (5:3-4). Comment Dieu va-t-il sauver les
hommes si personne n’est digne d’ouvrir le chemin du salut ?

  

Néanmoins, un ancien vient consoler Jean (v 5). Le
Lion de la tribu de Juda « a vaincu » (v 5) pour pouvoir ouvrir le
livre ; le Lion est sorti vainqueur. Ce Lion est le roi de la lignée de
David (qui a épargné Saül 2 fois).

 

 

II. Un règne de grâce

Un lion est annoncé (donc un Roi) ; Jean lève
les yeux et voit … un Agneau ! un Agneau immolé mais debout
(mort
et ressuscité).
  L’Agneau
est un agneau égorgé, un agneau sacrificiel, qui détient cependant un pouvoir
royal parfait. C’est le Messie, absolu dans le don de soi, absolu dans son
pouvoir ; il apparaît au centre même du trône. Lui seul pourra réaliser
tous les plans de Dieu. Il n’est alors pas étonnant que l’univers tout entier
fasse résonner avec puissance un cantique nouveau, celui de la rédemption
(5:9-14).

A tous ceux qui pleurent sur leur
histoire ou sur l’histoire des hommes, la voix de Jésus, le lion-agneau, nous
parle au creux de l’oreille, écoutons-la :

Ne
pleure pas ! A la croix, j’ai fait triompher le règne de la grâce qui
coûte. Toi qui crois en moi, je t’ai racheté, j’ai racheté un peuple nombreux,
un peuple d’adorateurs.

Jésus est Celui qui a ouvert l’avenir
pour tous ceux qui désirent appartenir à son règne de grâce. Maintenant, nous
n’avons pas à avoir peur des lions qui rôdent, nous avons juste à veiller à
rester attaché au Roi de grâce, à vivre de sa grâce et à nous faire grâce les
uns les autres.

 

Jésus est le Lion qui dompte nos peurs
du lion ; Jésus est le Lion qui nous dompte par sa loi royale de
grâce et d’amour.

III. Un
règne de justice et de jugement

Un autre aspect du
règne de Dieu est celui de la justice et donc aussi du jugement.

L’Agneau immolé en qui nous avons placé notre confiance est aussi
l’Agneau en colère.

Le chapitre 6 de l’Apocalypse, qui décrit les jugements
de Dieu, se termine par une question, un cri d’angoisse, lancé dans une
détresse extrême. Avec l’ouverture du sixième sceau, la terre entière tremble,
les étoiles tombent du ciel et le grand jour du jugement arrive à nos portes.
Devant le grand jour de la colère de Dieu et de l’Agneau, « Qui pourrait
subsister ?
» (6:17).

Les jugements terrifiants de Dieu vont s’abattre sur un monde
impénitent. Le chapitre 7 est comme la levée du voile sur la grâce de
Dieu, le seul refuge se trouve en Christ. Seul Jésus-Christ ouvre l’avenir.
  

 

Deux
portraits du Christ sont constamment juxtaposés dans ce livre : l’agneau
et le lion, la grâce et la justice, l’amour et le jugement, la douceur et la
colère.

 

Seuls ceux qui sont fondés sur le roc peuvent subsister. Jésus
le dit lui-même :
« Si
quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il
sèche ; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils
brûlent »
 (Jn 15.6).

 

IV. Notre mission

Notre mission principale, bien qu’elle doive s’accompagner de toute
bonne œuvre, consiste à inviter tout homme, à chaque génération et quelle que
soit sa condition, à fuir ce jour de colère et à se réfugier sous les ailes de
la grâce de Dieu : Christ, le Roi crucifié et ressuscité.

Dieu est patient,
très patient. Pour l’heure, les sceptiques et les incrédules sont invités à se
convertir devant l’amour et la colère de l’Agneau. En effet, seuls ceux qui
seront marqués du sceau de l’Agneau seront sauvés.

Dieu ne laissera pas les jugements s’abattre sur
la terre sans que ses fidèles n’aient été marqués de son sceau.

Les Romains marquaient les soldats à la main et les esclaves
au front. Dieu scelle ses fidèles en posant un sceau sur le front de ses
esclaves-serviteurs, signe qu’ils sont sa propriété. Christ lui-même se portera
garant pour eux. Le sceau marque donc à la fois l’appartenance et le droit de
propriété. Dieu connaît dès aujourd’hui ceux qui lui appartiennent (Eph.
1 : 13 ; 2 Tim. 2 : 19).

Le sceau est le sceau du Saint-Esprit qui permet aux rachetés
d’être vainqueurs du mal dans l’épreuve et la tentation. Ce sceau du Seigneur,
sur ses esclaves-serviteurs, les protège de l’égarement total et leur donne
l’assurance qu’ils appartiennent au Seigneur de l’alliance de grâce.

 

Laissons Dieu nous marquer du Saint
Esprit ! Laissons Jésus-Christ diriger notre vie par son Esprit et sa
Parole !

Il est difficile de concilier les deux images : l’Agneau et le
Lion ; pourtant c’est bien la même personne, le même règne, le règne de
Dieu, le règne de la grâce et de la justice. 

En fait, c’est bien l’Agneau qui est au milieu du trône ; c’est
bien par Jésus, le Christ, l’Agneau immolé que Dieu règne. Notre Roi est donc
très spécial ; il n’est pas un Roi qui écrase mais un Roi qui relève.
Cependant celui qui veut s’élever, il l’abaisse mais celui qui s’abaisse, il
l’élève. Comme Christ s’est abaissé, il nous fait prendre le même chemin, le
renoncement, la mort à soi-même, par la puissance de sa mort : c’est la
purification par le sang de l’Agneau. Et il nous élève par la puissance de son
relèvement, de sa résurrection et de son ascension.

 

L’Église, communauté d’espérance, peut ainsi
vivre et persévérer dans la foi. Le sceau de Dieu certifie sa grâce qui élit et
qui justifie, mais qui exige également notre sainteté et notre sanctification
par la puissance de son Esprit Saint.

C’est la raison pour laquelle le fidèle peut
subsister.

Dieu
protégera la foi et le salut de ses enfants au milieu des différentes
souffrances et persécutions dont ils sont affligés.

 

La marque du sceau leur permet de répondre avec foi aux
diverses épreuves qu’ils traversent afin que ces épreuves soient des
instruments par lesquels leur foi est fortifiée.

Les vents soufflent sur notre monde et ils
mettent de nouveau tout homme à l’épreuve. Mais Dieu connaît les siens.
Éprouvés mais gardés du mal, c
eux qui sont marqués du sceau de l’Esprit Saint forment un
peuple de 144 000 personnes. Douze signifie le peuple de Dieu, représenté
par les 12 patriarches (ancien testament) et les 12 apôtres (nouveau
testament), et mille signifie la plénitude. La multiplication de 12 au carré
fois 1000 donne 144 000, ce qui indique non pas seulement une partie du peuple
de Dieu, mais sa totalité.

Ce peuple sous la croix a pu persévérer grâce au sceau de
l’alliance, le sceau de l’Esprit. Ce peuple, après avoir connu les combats et
les souffrances sur la terre, forme
une multitude triomphante et glorifiée dans le
ciel,
une assemblée d’adorateurs. C’est la 2ème
vision de Jean concernant le peuple des rachetés.

Cette
multitude de rachetés se tient au ciel devant le trône de Dieu, après avoir
lavé leur robe dans le sang de l’Agneau. S’ils sont sauvés, ce n’est pas en
vertu de leur martyre, mais en vertu du sang expiatoire du Christ. Il n’y a
jamais eu et jamais il n’y aura d’autre moyen de salut que le sang expiatoire
de Christ.

Conclusion

Le livre de
l’Apocalypse attise, pour nous, peuple de Dieu,

les flammes
du courage et de la fidélité dans cette vie,

même en face
de l’opposition la plus féroce.

 

Quelle
grande vision Dieu nous donne de son règne et de son Roi-rédempteur !

Souffrons avec espérance en suivant les traces de notre
Agneau-berger ! Il nous place pour toujours sous son pouvoir. Il nous met
ainsi à l’abri du mal et nous arrache des griffes de Satan le séducteur.

Il nous
protège de telle sorte que le péché ne nous emportera pas définitivement. Le
reste, même le malheur, contribue au bien de ceux qui sont attachés à Dieu par
son Alliance de grâce. C’est par les blessures et les meurtrissures du
Serviteur souffrant, Jésus-Christ, que nous avons trouvé notre guérison
(És 53.6; Rm 8.28; 1 Pi 2.24).

Qui nous
séparera de l’amour de Dieu manifesté en Christ ?
(Jn 6.39
; Rm 8.35-39).

Personne,
car nous sommes destinés à adorer Dieu éternellement !

 

Apocalypse 19

Alléluia !
Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses
jugements sont véritables et justes. Amen ! Alléluia !

Heureux ceux qui sont appelés au festin
de noces de l’Agneau !

Amen

AEC 327. A l’Agneau sur son trône :
https://youtu.be/5hyEVvtscIg

1. A
l’Agneau sur son trône, Apportons la couronne !
Il l’a conquise sur la croix ; Il est le Roi des rois !
Eveille-toi, mon âme ! Bénis, adore, acclame,
Avec tous les anges du ciel, Jésus, Emmanuel !

2. A
l’Agneau sur son trône, L’encens et la couronne !
Car il est le Verbe incarné ; D’une vierge, il est né.
O sagesse profonde ! Le créateur du monde,
Pour vaincre le mal triomphant,
S’est fait petit enfant !

3. Il eut
la croix pour trône, L’épine pour couronne !
Mais le Père a glorifié Son Fils crucifié.
Au Prince de la vie La mort est asservie ;
Hors de la tombe, Il est monté ;
Christ est ressuscité !

4. A
l’Agneau tous les trônes Et toutes les couronnes !
Il est le Maître souverain ; Les temps sont en sa main.
Rendons l’honneur suprême A celui qui nous aime
Et qui revient victorieux Pour nous ouvrir les cieux.

 

Intercession

Seigneur, ton alliance
et ton sceau nous parlent de ton amour et de ta puissance que tu déploies pour
nous, ton peuple. Je tombe en adoration devant ton œuvre, mon rédempteur. Toi
seul es digne de recevoir mon adoration, toutes mes pensées, mon temps …

Toi seul es digne de
recevoir la louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâce, l’honneur, la
puissance et la force.

Seigneur Jésus, tu es
rempli de compassion et de justice.

Nous attendons le jour où
tu viendras régner en maître absolu sur cette terre. Nous savons bien que pour
que ta justice remplisse la terre, des jugements doivent intervenir. Merci pour
ta patience et ta compassion ! Merci d’attendre que tous ceux que le Père
a élu rentrent dans ta maison ! Oui, nous attendons et aspirons à ton
règne. Oui, viens bientôt et veuille arracher du feu ceux qui ne sont pas
encore à toi.

Amen

 

Bénédiction et
envoi

 

Romains 12 v 1

Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui
offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu.

Rejetons
tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec
persévérance l’épreuve qui nous est proposée.

Hébreux 12 v 1

Que le
Dieu de la patience et de la persévérance nous donne de vivre les uns avec les
autres en bonne intelligence selon Jésus-Christ afin que d’un même cœur et
d’une même bouche, nous rendions Gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ.

Amen

 

AEC 500 Victoire
au Seigneur de la vie :
https://youtu.be/qdD8-UtTlk8

1.
Victoire au Seigneur de la vie, Victoire au Dieu de l’infini,
Victoire au nom de Jésus-Christ, Victoire pour le Saint-Esprit.

2. Le
règne est pour le Tout-puissant,
Le règne à lui dans tous les temps, Car
l’Agneau a donné son sang qui crie victoire maintenant
.

3. Son
nom est Parole de Dieu, Il vit et règne dans les cieux,
Il est le lion de Juda qui a triomphé du combat.

 

 

 

 

Annonces

 

Tous les dimanches à 10h30
à la Chapelle
au 11 rue
du Maquis :

Célébration
à la gloire de Dieu

 

 

Prochaine réunion de prières : le jeudi 31 août à 18h30 au rdc du
presbytère

(10C av de la Grave), ensuite tous les jeudis
réunion de prières

 

Prochain week-end d’église à la Chapelle 11 rue du Maquis

du 2
au 3 septembre
2023 :

« Amour-autorité-rôle
des pères
 »

Samedi 2 septembre de 15h00 à 16h30

Dimanche 3 septembre culte à 10h30

Buffet fraternel au presbytère de 12h30 à 14h15

Puis de nouveau à la Chapelle de 14h30 à 16h00

 

Dimanche 10 septembre : présentation de Nils

14h00 : balade
à la Celle avec partage de nos projets d’évangélisation     

 

Tous les jours
(sauf exception), du lundi au samedi, nous envoyons par mail des méditations
quotidiennes.

Veuillez vous
inscrire et partager ce que vous avez reçu !

 

Si vous souhaitez vous inscrire pour une étude biblique, réunion de
prières, groupe de maison, ou si vous avez un besoin particulier, n’hésitez pas
à nous le faire savoir.

________________

Pasteur Serge REGRUTO 11 C
Quai du Pont (presbytère) 30120 LE VIGAN

Tél : 04 67 71 62 49 Port : 06 40 30 44 11 Mail : serge.regruto5@orange.fr

Site de l’église : https://www.eprelevigan.fr/

UNEPREF : http://www.unepref.com/

OFFRANDE toujours possible lors du temps de culte ou par chèque à ERE LE VIGAN 11 Rue du
Maquis 30120 LE VIGAN ou par virement
:
https://www.eprelevigan.fr/soutien/

 

Méditation quotidienne 

Mercredi
23 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 21 v 22 à 27  

(environ 95 après
JC)

Je n’y vis pas de temple, car le
Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. La ville n’a
besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller, car la gloire de Dieu
l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière,
et les rois de la terre y apporteront leur gloire.

Ses portes ne se fermeront point pendant le jour, car là il n’y aura pas de
nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de
souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là
seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.

 

Méditons :

L’intérieur de la nouvelle Jérusalem est rempli de
la gloire de Dieu        

Méditation inspirée très
largement par un commentaire de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-21-l’intérieur-de-la-nouvelle-jérusalem

 

Jean
nous présente maintenant des détails supplémentaires sur l’intérieur de la
nouvelle Jérusalem et de ses habitants. Il nous fait entrer avec lui à
l’intérieur de la ville pour y constater l’absence et la présence de choses
importantes. Ces caractéristiques s’expliquent par la gloire de Dieu et de
l’Agneau présente au milieu d’elle.

 

Jean
nous rapporte ce qu’il a vu, ou plutôt ce qu’il n’a pas vu : « Je n’y vis pas
de temple. » (21:22). Ça peut paraître étrange que Jean ait remarqué ce qu’il
n’a pas vu, alors qu’il y avait tellement de choses belles et grandioses à
regarder avec admiration. L’ancienne Jérusalem n’aurait pas été concevable sans
temple. Cela aurait signifié que Dieu n’était pas présent, car, après la chute,
le seul endroit où Dieu pouvait demeurer parmi son peuple était dans le lieu
très saint à l’intérieur du sanctuaire. Le temple de Jérusalem a été détruit
deux fois, une première fois au temps de l’exil, une deuxième fois sous
l’Empire romain après la venue de Jésus. C’étaient des actes de jugement de
Dieu contre son peuple infidèle. Mais Dieu n’a jamais totalement abandonné son
peuple, malgré tous les péchés qu’ils ont commis. L’Ancien Testament avait
prophétisé que le temple serait reconstruit lors de la restauration de
Jérusalem
(Ézéchiel
40-43 ; Aggée 2:9).

La reconstruction du temple après le retour d’exil ne fut qu’un accomplissement
très partiel de ces prophéties. Il a fallu attendre la venue du Sauveur pour
voir ces prophéties se réaliser plus pleinement. Un grand changement s’est alors produit avec la venue du
Christ. Depuis que le Seigneur Jésus a achevé son œuvre expiatoire et que « le
voile du temple se déchira en deux du haut en bas »
(Matthieu 27:51), la demeure
de Dieu ne se trouve plus dans un temple de pierres. L’Église est désormais
devenue le temple du Saint-Esprit
(Actes 2; 2
Corinthiens 6:16; Éphésiens 2:20; 1 Pierre 2:4-5).
L’ancien temple physique est désormais remplacé par la
présence spirituelle du Seigneur dans le cœur des croyants et au milieu d’eux.
Lorsque l’Église sera toute rassemblée dans sa gloire, il ne faut pas
s’attendre à ce qu’un temple matériel en pierres et en bois soit reconstruit. L’Église
ne sera pas seulement le temple ou la demeure de Dieu, Dieu sera également une
demeure pour l’Église. Dieu lui-même, le Dieu tout-puissant, sera son temple,
son abri et sa protection. L’Agneau sera également le temple de la ville sainte
(Hébreux 10:19-22). La
ville est un sanctuaire saint du fait qu’elle est remplie de la présence même
de Dieu
(Jérémie 3:16-17).

 

La présence du soleil et de la lune ne
seront plus nécessaires car la gloire de Dieu et la lumière de l’Agneau seront
pleinement suffisantes pour éclairer la ville
(Ésaïe
60:19-20).
La gloire de Dieu est incomparablement
plus brillante que n’importe quelle source de lumière créée, même les plus
vives
. Sa
gloire suffira à faire resplendir les croyants. La présence complète de Dieu
parmi son peuple rendra l’Église parfaitement belle et satisfera pleinement
tous ses besoins.

 

Une
autre caractéristique de la ville sainte est que « les nations marcheront à sa
lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire » (21:24). Cette
parole est tirée d’Ésaïe 60:3-5,11. Il est clair d’après cette prophétie que ce
ne sont pas seulement les richesses des nations qui entreront dans la nouvelle
Jérusalem, mais également les rois qui les transportent. Or, nous savons
qu’aucun non-chrétien n’entrera dans la ville sainte. Ces nations sont donc des
nations païennes qui ont été converties à la foi chrétienne et ces rois sont
des rois païens qui se sont tournés vers Dieu. Ces nations et ces rois
n’apportent pas simplement des trésors en Israël, ils viennent eux-mêmes pour y
être des adorateurs du vrai Dieu
(Ésaïe 60:6). Les mages venus d’Orient pour adorer Jésus le Roi d’Israël étaient une
préfiguration de ce qui s’accomplira à la fin des temps.
Cela rend
témoignage au caractère universel de la cité de Dieu. La mission que Jésus a
confiée aux apôtres, de faire de toutes les nations des disciples
(Matthieu 28:19), sera pleinement
accomplie. L’accomplissement de cette mission aura pour fruit que les nations
marcheront à la lumière de la nouvelle Jérusalem. Les dirigeants des nations qui auront trouvé le Seigneur
apporteront leur contribution à la vie de la ville sainte en y apportant leur
gloire et leur splendeur
(Ésaïe
49:6-7).

 

Cette Église de rachetés composée de
personnes de toute culture, de toute langue et de toute nation célébrera
éternellement la louange et la gloire de Dieu aussi bien en parole et par des
chants de louanges que par de bonnes œuvres. Voilà les joyaux dont ils seront
parés.

 

La
disparition de la nuit signifie que tous les dangers sont disparus
(Psaume 91:5). Les rachetés auront
libre accès à Dieu en tout temps et bénéficieront toujours de sa protection
permanente. Aucune noirceur ne viendra obscurcir la gloire éclatante de Dieu
devant la face des enfants de Dieu
(Ésaïe 60:11),

 

La nouvelle Jérusalem sera remplie de
tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, tout ce qui est vertueux et digne de louange
(Philippiens 4:8). La gloire
et l’honneur des nations incluent tous les talents sanctifiés de ceux qui se
sont tournés vers le Seigneur pour vivre une vie consacrée à son service.
 

 

Prions !

Seigneur, vivre dans ta présence, à la
lumière de ta gloire est mon désir le plus cher. Je saisis ta promesse et mon
cœur si inquiet est rempli de paix et de joie. Oh, Seigneur, pardonne et guéris
mon cœur si souvent agité et angoissé.

Que ta paix et ton amour m’entourent et
me remplissent par ton Esprit ! Par ta grâce, donne-moi, avec mes frères
et sœurs, de participer à la richesse de la nouvelle Jérusalem en apportant les
œuvres et ouvrages sanctifiés et faits pour ta gloire !  

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Adorons (3 mn) :

JEM 220 Par le voile
déchiré :

 https://youtu.be/2MP7_yZ-Y-4

 

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Méditation quotidienne 

Mardi
22 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 21 v 9 à 21  

(environ 95 après
JC)

Puis un des sept anges qui tenaient les
sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et me parla, en
disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. Il me
transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville
sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle avait la
gloire de Dieu ; son éclat était semblable à celui d’une pierre très
précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une
grande et haute muraille. Elle avait douze portes
, et sur les portes douze
anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël
 :
à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à
l’occident trois portes. La
muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des
douze apôtres de l’Agneau.
Celui qui me parlait avait pour mesure un
roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville
avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la
ville avec le roseau : 12 000 stades ; la longueur, la largeur et la
hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille : 144 coudées, mesure
d’homme qui était celle de l’ange. La muraille était construite en jaspe, et la
ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille
de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le
premier fondement était de jaspe, le deuxième de saphir, le troisième de
chalcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de
sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de
topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième
d’améthyste. Les douze
portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle.
La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent

 

 

 

Méditons :

La nouvelle Jérusalem est l’épouse de l’Agneau,
prête pour son époux       

Méditation inspirée très
largement par un commentaire de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-21-la-nouvelle-jérusalem

 

L’Église occupera une place toute privilégiée dans le
monde à venir. Elle sera tellement glorieuse et tellement importante aux yeux
de Dieu que le Seigneur donne à Jean une nouvelle vision pour nous faire voir
toute la beauté et toute la grandeur de l’Église symbolisée par la nouvelle Jérusalem.

 

Jérusalem n’est pas le ciel, elle
descend du ciel, d’auprès de Dieu. Autrement dit, elle tire son origine de Dieu
lui-même. Jérusalem est le symbole de l’épouse, la femme de l’Agneau.
Cette Église existe déjà maintenant sur la terre, bien
qu’actuellement remplie d’imperfections. Le Seigneur la rassemble depuis le
commencement du monde jusqu’à la fin. La nouvelle Jérusalem, c’est l’Église de
tous les temps dans son état glorifié, telle qu’elle sera manifestée au jour du
Seigneur. L’Église et l’univers ne sont pas identiques, mais unis ensemble. Les
yeux de l’Époux admireront certes l’ensemble de la nouvelle création, mais ils
seront tout particulièrement tournés vers son Épouse bien-aimée !
(Éphésiens 5:25-26). Elle a été
sanctifiée par le sang de l’Agneau et elle est maintenant parvenue à la
sainteté parfaite.

 

La
ville reflète la gloire de Dieu, preuve de sa présence
(Ézéchiel 40-43 ; Ésaïe
54 et 60).
La
restauration de Jérusalem annoncée par ces prophéties trouve son plein
accomplissement dans la vision de la nouvelle Jérusalem qui possède une gloire,
une sainteté et une beauté parfaites aux yeux ravis de son Époux ! Cette communion
entre l’Agneau et son épouse est le joyau de la nouvelle création.

 

L’Apocalypse
est une révélation de Jésus-Christ qui exprime l’inexprimable avec l’aide de
différents symboles. Par exemple, lorsque « la muraille » de la ville est
mentionnée, cela veut dire que la nouvelle Jérusalem goûtera à une parfaite
sécurité. L’Église restera éternellement en communion avec Dieu, sans que rien
ne vienne plus jamais menacer cette communion, ni nos propres péchés, ni des
ennemis extérieurs comme le monde ou Satan et ses alliés.

 

La
présence des douze portes signifie que l’on pourra facilement avoir accès à la
ville. Son accès sera cependant limité au véritable peuple de Dieu. Les anges
aux portes de la ville veilleront à ce que la sainteté de l’Église soit bien
gardée ! Après tout, elle est l’Épouse de l’Agneau ; elle doit être gardée pure
et irréprochable pour son Époux ! Le nombre douze est le nombre du peuple de
Dieu, représenté par les douze patriarches et les douze apôtres
(Ézéchiel 48:30-35;
Apocalypse 7:4-8).

La présence de « trois portes » à chacun des points cardinaux exprime le fait
que, bien que l’accès à l’entrée soit limité au peuple de Dieu, il n’existe
aucune restriction : ni la culture, ni la langue, ni l’origine raciale ou
sociale.

 

Les noms des « douze apôtres » gravés
sur les fondements de la muraille indiquent que l’Église est construite sur le
fondement des douze apôtres, qui sont les ambassadeurs du Christ
(Matthieu 16:18). C’est par
leur témoignage mis par écrit que le Seigneur rassemble son Église de toutes
les nations et c’est sur l’enseignement des apôtres que l’Église est solidement
fondée
(Éphésiens 2:20; 1 Corinthiens 3:9), Jésus-Christ étant lui-même la pierre angulaire. Le fait
qu’il soit précisé qu’il s’agit des douze apôtres « de l’Agneau » souligne que
le rassemblement de l’Église est basé sur l’œuvre expiatoire de l’Agneau de
Dieu
(1 Corinthiens 3:11; Éphésiens 2:20).

 

Jean
reçoit aussi une révélation plus précise du plan de la ville, en particulier
ses mesures et sa forme
(Ézéchiel
40:3-5).
Le
mesurage de la ville signifie que la ville est la propriété de Dieu. La forme
cubique de la ville nous rappelle la forme cubique du lieu très saint dans le
tabernacle ou dans l’ancien temple de Jérusalem. Le cube représente la perfection de l’Église
garantie par la présence de Dieu au milieu de son peuple. L’harmonie totale de
la ville est exprimée par sa disposition. Le peuple de Dieu sera parfaitement
complet, l’Église sera universelle au plus haut degré
. La dimension énorme de la
ville (2200 km de côté) symbolise sa grandeur inimaginable. Elle contient de
l’espace pour la multitude qui ne peut pas être comptée.

 

Les matériaux de la ville sont
constitués d’or, de pierres précieuses et de perles. Ils nous présentent
Jérusalem comme une ville d’une splendeur incomparable
(Psaume 50:2). La nouvelle
Jérusalem sera radieuse, remplie de richesse et d’une beauté parfaite.
La transparence de certaines
pierres représente sa pureté, les diverses couleurs qui s’y retrouvent
indiquent la sagesse variée de Dieu dans la diversité de son éclat
(Exode 28:17-20 et
39:17-20).
Il
ne se trouve rien dans la ville qui ne porte pas la marque de la gloire de
Dieu. La nouvelle Jérusalem est triomphante et glorieuse !
(Ésaïe 54:11-12).

 

Prions !

Seigneur Jésus, mon cœur, ma vie, mes
attitudes et mes actions ont besoin d’être profondément purifiés par ton sang
précieux. Je saisis ta grâce avec une immense reconnaissance. La vision de ton
peuple immense et glorieux me motive à agir d’une façon différente, selon ton
cœur et ta volonté si bonne. Merci pour ton sacrifice infini ! Tu m’as
racheté, je suis à toi. Je renonce à tous mes trésors pour être une perle dans
ton trésor. Je te loue de ce que tu fais de moi une pierre précieuse dans ta
cité splendide.

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Adorons (3 mn) :

Vous ne vous êtes pas
approchés :

 https://youtu.be/U-0qcck5gYI

 

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Méditation quotidienne 

Lundi 21
août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 21 v 1 à 8  

(environ 95 après
JC)

Je
vis un nouveau ciel et une nouvelle terre
 ; car le premier ciel et la
première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du
ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une
épouse qui s’est parée pour son époux. J’entendis du trône une forte voix qui
disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera
avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux. Il essuiera
toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil,
ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Celui qui était assis
sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles
. Et il
dit : Écris, car ces paroles sont certaines et vraies.  Il me dit : C’est fait ! Je suis
l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai
de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Tel sera l’héritage du
vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
Mais pour les lâches, les incrédules,
les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et
tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de
soufre : cela, c’est la seconde mort.

Méditons :

Le nouveau ciel et la nouvelle terre      

Méditation inspirée très
largement par un commentaire de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-21-le-nouveau-ciel-et-la-nouvelle-terre

 

La vision que Jean a reçue annonce un
renouvellement total et universel
(Psaume 102:26; Ésaïe 34:4; 51:6, 2 Pierre 3:10 ; Matthieu
24:35).
Rappelons-nous
que l’apôtre Paul a dit que la
création actuelle « attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
». C’est comme une nouvelle naissance. « Cette même création sera
libérée de la servitude de la corruption pour avoir part à la liberté glorieuse
des enfants de Dieu »
(Romains 8:19-21). La nouvelle création à venir consistera en un
renouvellement de la création actuelle que Dieu a depuis toujours prévu pour
elle. Paul dit que nous qui sommes unis à Jésus nous sommes une nouvelle
création.
(2 Corinthiens 5:21).

La nouvelle création est déjà commencée
par la résurrection corporelle de Jésus et par la résurrection spirituelle de
ceux qui sont unis à Jésus.
Comme le chrétien, qui est une nouvelle création dans le
Christ, est toujours la même personne mais transformée, le monde nouveau sera
un univers délivré et régénéré. Notre corps actuel sera détruit (mort,
corruption) avant de ressusciter. Pourtant, c’est bien notre corps qui
ressuscitera et que nous retrouverons sous forme glorifiée. Mystère insondable
de la sagesse et de la puissance de Dieu ! Il est nécessaire que les choses
célestes elles-mêmes soient purifiées
(Hébreux 9:23 ; Ésaïe 65:17).

 

La nouvelle Jérusalem est la demeure
définitive de Dieu avec son peuple. La vie éternelle est une connaissance vive,
personnelle et communautaire de Dieu
(Jean 17.3 ; Exode 40:34 ; Nombres 2:2 ; Jean 1:1, 14).
La présence
de Dieu sera la garantie de la sécurité et de la prospérité de la cité ; le
paradis perdu sera restauré en Jésus-Christ. La promesse de l’alliance faite à Abraham sera alors pleinement
accomplie
(Genèse
17:7 ; Ézéchiel 36:28).
Ce sera l’union
parfaite entre Dieu et son peuple, entre le ciel et la terre, ce sera l’harmonie
parfaite de toute la création.

 

Dans la nouvelle Jérusalem, son peuple
vivra sous son règne désormais incontesté et parfaitement établi
.

 

Cette nouvelle réalité sera instaurée
parce que les choses anciennes, qui font partie du monde déchu actuel, auront
disparu
. Il ne restera plus aucune trace de
souffrance ni de larme. Le Seigneur Dieu lui-même accomplira cela. C’est
lui, en personne, qui essuiera toute larme de nos yeux !

Le
renouvellement que Dieu accomplira ne s’étendra pas seulement à certains
aspects ou à certaines choses, mais à toutes choses, à l’univers entier.
Puisque c’est Dieu qui le fera, sa réalisation est certaine, tellement certaine
que le verbe est au présent. L’ordre spécifique d’écrire souligne toute l’importance de la promesse
de Dieu. N’est-il pas tout aussi important pour nous d’y prêter attention et de
chérir cette parole dans nos cœurs ?

Dieu nous fait savoir que la vie
véritable, dans sa plénitude nouvelle et éternelle, vient de lui et de lui
seul. Elle est entièrement gratuite, car le prix en a été payé par son Fils à
la croix.
(Psaume 36:9; Apocalypse
7:16-17 . 1 Pierre 1:4-5).
La promesse faite à David (2 Samuel 7:14) 
s’accomplit
en Jésus-Christ. Lorsque nous sommes unis à lui, nous sommes adoptés comme des
fils du Père. Si nous avons l’Esprit de Dieu, nous sommes déjà des enfants de
Dieu dès aujourd’hui.

Cependant,
dans le Nouveau Monde à venir, l’harmonie entre le Père céleste et ses enfants
sera une réalité pleine et entière. La communion entre le Père et ses enfants
ne sera jamais coupée ou ternie par aucun péché. « Et la mer n’était plus »
(21:1). Cette disparition fait partie de la disparition du premier ciel et de
la première terre. Dans la Bible, la mer représente souvent l’agitation, l’orgueil,
la séparation, les forces menaçantes contre le peuple de Dieu ou encore les
méchants
(Ésaïe
57:20 ; Apo 12:17; 13:1, 17:1, 15).
La Parole de Dieu nous annonce qu’un certain nombre de personnes seront
définitivement exclues de la nouvelle Jérusalem.
Parmi eux, il y a «
les lâches » qui ne prennent pas position pour le Seigneur et pour sa cause. Il
y a « les incrédules » qui refusent de croire dans sa Parole et qui se
détournent du Seigneur. Il y a « les abominables » qui sont en abomination aux
yeux de Dieu à cause de la vie qu’ils mènent. Il y a « les meurtriers » qui
tuent leur prochain et qui n’ont pas en estime la vie humaine. Il y a « les
débauchés » qui vivent dans la convoitise et la promiscuité sexuelle, sans
respect pour la sainteté du mariage et de la sexualité. Il y a « les magiciens
» qui utilisent la sorcellerie, la magie, l’astrologie et autres pratiques
occultes au lieu de se laisser instruire par la sagesse de Dieu. Il y a « les
idolâtres » qui adorent les créatures au lieu du Créateur. Il y a « tous les
menteurs » qui rendent de faux témoignages et qui préfèrent vivre dans le
mensonge plutôt que dans la vérité. Bref, tous ces gens méprisent la Parole de
Dieu et désobéissent à ses commandements. Un héritage leur est également
réservé, non pas dans le nouveau ciel et sur la nouvelle terre, mais « leur
part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre
(21:8; voir 19:20; 20:15). 

 

Nous avons l’assurance que le monde nouveau à venir sera
véritablement nouveau.

Le nouveau ciel et la nouvelle terre où nous habiterons
ne seront aucunement contaminés par le péché. Ce sera une aventure éternelle et
rien ne viendra ternir la gloire de Dieu et la paix de son Royaume.

Encourageons-nous mutuellement par ces paroles ! (1 Thess 4.18)

 

Prions !

Seigneur, avec mes frères et sœurs, je
désire expérimenter ta présence et permettre aux autres de l’expérimenter. Oui,
nous désirons habiter avec toi !

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Adorons (4 mn) :

Héritiers :  https://youtu.be/LKvEy7z-Jk0

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
18 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 20 v 11 à 15  

(environ 95 après JC)

 

Puis
je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. Devant sa face s’enfuirent
la terre et le ciel, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les
morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent
ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts
furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres. La
mer donna les morts qui s’y trouvaient, la mort et le séjour des morts
donnèrent les morts qui s’y trouvaient, et ils furent jugés chacun selon ses
œuvres. La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est
la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le
livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.

Méditons :

Tous ressuscités pour le jugement final     

Méditation inspirée très
largement par un commentaire de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-20-le-jugement-dernier

 

Jean
voit un grand trône blanc. Le trône est le siège de l’autorité absolue et de la
justice parfaite. Il s’agit d’un « grand » trône, car il est d’apparence
majestueuse et formidable. Il est « blanc », car il y brille une pureté et une
sainteté parfaites. Il n’y a qu’un seul trône, et non pas plusieurs, à cause de
la souveraineté unique et suprême de celui qui y est assis en tant que Juge,
devant qui tous doivent se tenir debout. Toute l’histoire du monde s’en va vers
ce grand jour
(Apo
4 et 5 ; Daniel 7:9-10).
Dieu, Père-Fils-Saint-Esprit, est assis sur le trône. C’est
par Jésus-Christ que le Père jugera le monde
(Matthieu 25:31; Actes 17.31 ;
Apocalypse 14:14).

 

La majesté de Dieu est si grande que
rien ne peut lui résister, ni la terre, ni le ciel.
(Apocalypse 6:12-14) L’univers
en sera totalement bouleversé, régénéré et restauré
(2 Pierre 3:10,13 ; Matthieu 19:28 ; Actes
3:21).
Ce grand rétablissement sera une
grande délivrance
(Romains 8:21). Cet univers ne sera plus soumis à la corruption et à la vanité.

Jean
voit une multitude de personnes qui se tiennent debout parce qu’ils sont
maintenant ressuscités et qu’ils doivent comparaître devant le Juge de
l’univers dans leur propre corps, sur leurs deux pieds. Tous les individus qui
auront vécu sur la terre paraîtront devant le trône. Il ne manque personne.
Aucune exemption ne sera possible, tous devront rendre des comptes ; tous seront ressuscités debout
devant le trône qui sera pour les uns le trône du jugement et pour les autres
le trône de la grâce.

 

En ressuscitant tous les morts, Jésus
fait la démonstration éclatante qu’il détient les clés de la mort et du séjour
des morts
(Apo 1:17-18). La mort est le dernier ennemi qui sera détruit (1 Corinthiens 15:26). Cet ennemi
est totalement vaincu lorsqu’il est forcé de rendre les morts. Cela signifie
que tous les morts reviennent en vie. Il s’agit de la résurrection générale de
tous, croyants et incroyants ensemble en même temps
(Jean 5:28-29). Cette
seule et unique résurrection générale aura lieu « au dernier jour »
(Jean 6:39-40,54). Tous
ressuscitent en même temps. Les incroyants sont jugés et jetés avec tous
ennemis de Dieu, tandis que les croyants trouvent refuge dans le fait que leurs
noms sont inscrits dans le « livre de vie ».

 

Les
livres sont ouverts et les registres de la vie de chaque personne sont
consultés
(Daniel
7:10 ; 12:1-2).

« tout est mis à nu et terrassé aux yeux de celui à qui nous devons rendre
compte »
(Hébreux
4:13 ; 9:27 ; Psaume 98:9).
Il n’y aura aucune possibilité de se justifier ;
toute bouche sera fermée. Heureusement qu’un autre livre sera ouvert. C’est le
livre des rachetés dans lequel tous les croyants unis à Jésus-Christ sont
inscrits pour l’éternité.

 

La
mort physique ne sera plus. Après le retour du Seigneur qui viendra pour le
jugement, il n’y aura plus jamais de séparation du corps et de l’âme, ni dans
le nouveau ciel, ni sur la nouvelle terre, ni même en enfer. Les incroyants
seront jetés dans l’étang de feu loin de la face de Dieu, qui est la source de
la vie éternelle. Comme le dit CS Lewis : « Il n’y a finalement que
deux types de personnes : celles qui disent à Dieu « que ta volonté
soit faite » et celles à qui Dieu dit : « que ta volonté soit faite ».
Tous ceux qui seront en enfer l’auront choisi.  Ils subiront dans leur corps et dans leur âme la
mort éternelle, conséquences de leur choix et de leurs œuvres. Cet étang de feu
s’appelle également « la seconde mort ». Il ne s’agit pas d’une seconde mort
physique. Ils souffriront dans leur corps ressuscité comme dans leur âme. Ces
paroles sont un urgent appel à se repentir et à être converti.

Quiconque s’imagine qu’il peut se
passer de cette repentance et de cette conversion finira dans l’étang de feu d’où
il sera impossible d’échapper, puisqu’il s’agit de la condamnation éternelle.
Cela implique également que tous ceux dont le nom est inscrit dans le livre de
vie seront épargnés du jugement
(Apo 3:5).

 

Il important de se rappeler que le nom
complet du livre de vie est « le livre de vie de l’Agneau immolé »
(Apocalypse 13:8). Ceux dont
les noms sont écrits dans le livre de vie ne sont pas « purs » en
eux-mêmes. Cependant, ils appartiennent à la compagnie de ceux dont la robe a
été lavée dans le sang de l’Agneau et ainsi rendue parfaitement blanche
(7:14). Ils ont mis leur foi
dans l’Agneau qui a reçu à leur place leur condamnation et qui a enduré leur
punition sur la croix, lui innocent pour des coupables. La vie accordée aux
croyants associés à ce livre vient de leur identification aux œuvres justes de
l’Agneau et à son obéissance parfaite, en particulier sa mort et sa
résurrection. Ils ne subissent pas le jugement en rapport avec leurs œuvres
mauvaises, puisque leur Sauveur a déjà subi ce jugement à leur place. Il a été
immolé à leur place. L’Agneau reconnaîtra devant Dieu tous ceux qui sont écrits
dans le livre et qui sont identifiés à sa justice et à sa mort. Pardonnés et
réconciliés, ils se tiendront devant le Juge comme étant justifiés, non en
eux-mêmes, mais en Jésus-Christ le juste qui a expié leurs péchés et qui est
leur Avocat auprès du Père
(1 Jean 2:1-2; Romains
3:22-26; 5:1).
Le jugement dernier n’est donc pas
terrifiant pour ceux qui sont en Jésus-Christ, par la grâce qui vient de la
croix. Cette grâce produit de bonnes œuvres qui seront la seule preuve publique
et visible de l’authenticité de notre foi
(Jacques
2.26).

 

Ce jugement final ouvre la voie à l’établissement du
nouveau ciel et de la nouvelle terre où le péché, l’imperfection et la mort
seront bannis pour toujours.

 

 

Prions !

Seigneur, combien mon cœur pleure de reconnaissance
que tu n’as pas épargné ton Fils pour me faire échapper à ton juste jugement.
Combien mon cœur est rempli de crainte devant ta majesté et aussi de tristesse
de voir tant de personnes tourner le dos à ta grâce.

Que ma vie entière annonce ta
miséricorde et ta justice afin d’avertir et aussi célébrer ta gloire.

 

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Adorons (4 mn) :

JEM 57 ATG 85 A Celui qui nous
aime :
https://youtu.be/RWa8q_NyFVg

 

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Méditation quotidienne 

Jeudi
17 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 20 v 7 à 10  

(environ 95 après JC)

 

Quand
les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison, et il sortira
pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog,
afin de les rassembler pour la guerre. Leur nombre est comme le sable de la
mer. Ils montèrent à la surface de la terre, et ils investirent le camp des
saints et la ville bien–aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. Le
diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la
bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles
des siècles.

Méditons :

Satan est relâché puis jugé    

Méditation inspirée très
largement par un commentaire de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-20-satan-est-relâché-puis-jugé

 

Satan sera relâché pour séduire les nations afin que sa
dernière tentative de détruire l’Église aboutisse à sa condamnation éternelle
.

 

Le
lieu où Satan est gardé enchaîné s’appelait « l’abîme » dans les versets 1 à 3 ;
ce lieu s’appelle ici une « prison ». Satan n’a pas encore subi sa sentence finale, mais il est
pourtant gardé en prison afin de restreindre son action de manière
significative. Cette image signifie que ce n’est pas Satan qui pourra se
libérer de lui-même, c’est le Dieu tout-puissant qui a le pouvoir et l’autorité
de le relâcher. « Satan sera relâché de sa prison » parce que le Gardien de la
prison lui en donnera la permission. Sa future libération impliquera des
persécutions et des attaques contre l’Église. En même temps, il ne faut pas
nous inquiéter, car Dieu a bien en main la destinée du monde et de son Église.
Cette nouvelle vision n’a pas pour but d’effrayer les croyants, mais au
contraire de leur procurer un puissant encouragement, car cette libération sera
rapidement suivie de la venue puissante et glorieuse du Seigneur.
Il
faut que Satan soit relâché afin que le dernier acte de l’histoire se produise,
juste avant le jugement dernier et le renouvellement de toute la création. Il
le faut, non pas à cause de la puissance de Satan ni à cause de son plan
démoniaque, mais afin que le plan de Dieu s’accomplisse.

 

La
liberté qui sera accordée au dragon pour un peu de temps lui donnera l’occasion
de faire ce qu’il n’a pas pu faire pendant la durée de son enchaînement. Il «
sortira pour séduire les nations ». Même si les nations n’ont pas été séduites
pendant mille ans, il est évident qu’elles ne se sont pas converties au
Seigneur. Oui, des multitudes de toutes langues et de toutes nations se sont
converties au Seigneur (7:9), mais bien des représentants de toutes les nations
resteront dans l’incrédulité, prêts à se laisser séduire au moment où le dragon
sera relâché de sa prison. Satan
rassemblera alors les nations pour faire la guerre à l’Eglise dans le but de la
détruire.
Satan sera en mesure de séduire toutes les nations au point de
leur faire miroiter un rêve impossible. Il réussira à leur faire croire qu’elles seraient
capables d’annihiler l’Église du Seigneur et qu’elles pourraient prendre le
contrôle global du monde entier. La séduction de Satan sera universelle. Tout
comme Dieu rassemble son peuple des nations des quatre coins de la terre, de
même Satan rassemble son armée qui sera composée de gens venant de partout sur
la terre.
Il est intrigant de lire que les nations qu’il rassemblera
s’appellent « Gog et Magog ». Ces deux noms avaient déjà été donnés aux ennemis
du peuple de Dieu dans le livre d’Ézéchiel. En Ézéchiel 38 et 39, le prophète
Ézéchiel avait annoncé que Gog et Magog se rassembleraient pour faire la guerre
à Israël.
(Ézéchiel
38:14-16).
La
vision de Jean universalise la prophétie d’Ézéchiel, ce qui confirme encore que
« le camp des saints et la ville bien-aimée » doivent également être compris
comme étant l’Église universelle. D’un côté il y a le peuple de Dieu
(innombrable comme le sable de la mer : Genèse 32.13
et Osée 2.1)
rassemblé par une alliance de vie
(animé par l’Esprit Saint) et de l’autre un pseudo-peuple de Satan rassemblé
par une alliance de mort (animé d’un esprit de destruction)
. Oui, le rassemblement et
l’approche de l’armée
(innombrable
comme le sable de la mer : Apo 20.8)
de Gog et Magog ont de quoi terrifier les cœurs
les plus courageux ! Qui pourrait résister contre une telle armée ? En même
temps, ce rassemblement
contre Israël (peuple de Dieu) a pour but, dans le plan du Seigneur, de
manifester la gloire de Dieu, sa sainteté, sa grandeur et sa juste colère. Le
but de cette vision n’est pas de nous donner tous les détails de cet assaut
final, mais d’encourager et de fortifier les croyants.
(Ézéchiel 38:16-23 ; Ézéchiel
39:7).

Ézéchiel annonçait un grand nettoyage, une purification complète de tout le
pays, afin que son peuple vive en paix et en sécurité. Cette prophétie
d’Ézéchiel s’accomplit pleinement en Apocalypse 20. Elle s’accomplira après que
Satan aura été relâché, au moment où Jésus reviendra en gloire.

Ne craignons pas ! L’arrivée des
troupes ennemies signifie l’intervention miraculeuse de notre Sauveur !

Bien que les nations soient rassemblées
pour la bataille et qu’elles encerclent le camp et la ville en vue de mettre
rapidement fin au peuple de Dieu, il ne se déroule aucune bataille. Avant
qu’une attaque finale puisse être lancée, le feu du jugement descend du ciel et
consume l’armée de Satan. Le Seigneur intervient directement. Non seulement
l’attaque est évitée, mais en plus l’armée ennemie est détruite
(2 Thessaloniciens 2:8).

 

Malgré la libération du dragon,
celui-ci n’est pas de taille devant le Seigneur et son Messie. De plus, cette
vision montre clairement que l’Église de Dieu, malgré le fait qu’elle soit
assiégée, est plus que victorieuse par celui qui l’a aimée
(Romains 8:37). L’Église pourra sembler sur le point de sombrer,
mais Jésus interviendra comme un éclair dans le ciel. Il fera irruption sur la
scène mondiale pour anéantir tous les ennemis de Dieu et de son Église
.
Alors viendra la résurrection de tous les hommes, suivie du jugement dernier où
tous devront comparaître devant le Juge souverain
(Apocalypse 20:11-15). La destruction de l’armée de Satan prépare la voie
au jugement dernier du grand séducteur, le diable
. La mention du feu et
du soufre nous fait évidemment penser au jugement définitif et sans appel de
Sodome et Gomorrhe
(Genèse
19:24,28).

Les générations suivantes devaient ainsi se souvenir de la manière dont Dieu
avait traité ces villes immorales ainsi que de l’ardente colère de Dieu contre
les pécheurs non repentants
(Deutéronome 29:21-23). La présence du soufre ajoute à l’idée de
l’intensité des tourments qui devront être endurés.

La victoire initiale sur Satan devient
une victoire complète et finale. L’histoire du salut poursuit sa course jusqu’à
parvenir à son but, de même que l’histoire de la condamnation. En soulignant
que les tourments du diable sont permanents, le texte prophétise la perdition
éternelle du diable et donne l’assurance que, quoi qu’il arrive, la puissance
du dragon ne sera pas restaurée.

Nous avons la joie d’être déjà plus que vainqueurs par
Jésus-Christ qui a obtenu la victoire initiale sur Satan à la croix. Nous
aurons la joie complète de célébrer sa victoire finale lors de sa venue.

Prions !

Seigneur, Eternel des armées, tes plans
sont justes et certains de s’accomplir. Ton intervention à la fin de l’histoire
de ce monde nous assure de ta victoire. Nous plaçons toute notre confiance dans
ta Parole et tes décisions.

Quel honneur de faire partie de ton
armée !

——————————–

Adorons (4 mn) :

Craignons l’Eternel :
https://youtu.be/LISX2HavU3Y

————————-

 

 

 

Méditation quotidienne 

Mercredi
16 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 20 v 4 à 6  

(environ 95 après JC)

 

Je
vis des trônes. A ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je
vis les âmes de ceux qui étaient morts sous la hache à cause du témoignage de
Jésus et de la parole de Dieu, et de ceux qui ne s’étaient pas prosternés
devant la bête ni devant son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le
front ni sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ,
pendant mille ans.   Les autres morts ne
revinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. C’est la
première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première
résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront
sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils règneront avec lui pendant les
mille ans.

Méditons :

La première résurrection et le règne de
« 1000 ans »   

Méditation inspirée par un commentaire
de Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-20-la-première-résurrection-et-le-règne-de-1000-ans

 

Jean nous rapporte ce qu’il a vu. « Je vis des
trônes… ». Ces trônes se situent au ciel. Cette vision nous parle du côté victorieux et glorieux de
l’Église qui est

déjà
entrée dans la présence du Seigneur au ciel
. Ceux qui ont
refusé la marque de la bête, sont en Christ. Ils ont refusé la marque de la
bête parce qu’ils appartiennent à Christ. Ainsi, comme tous les chrétiens, ils ont connu la première
résurrection, celle de l’âme ; ils règnent donc maintenant avec Christ.

Les croyants qui demeurent fidèles au Seigneur ont déjà obtenu la victoire sur
la bête. Ils ont dû souffrir à cause de leur foi, parfois même jusqu’à la mort.
Ils ont préféré demeurer
loyaux envers leur Sauveur, au risque de perdre la vie. Ils sont morts et goûtent
maintenant à leur récompense dans les cieux. C’est l’Église dans son ensemble
qui reçoit cette promesse de vivre et de régner avec le Christ.

 

Quelle est la nature de ce règne ?

C’est un règne de justice : l’autorité de juger est confiée
à ceux qui sont assis sur des trônes. C’est une façon de dire qu’ils règnent
avec Jésus-Christ. Ce règne inclut l’autorité de prononcer des jugements.

Quelle est exactement la nature de ces jugements ? Le texte ne le dit pas.
Peut-être s’agit-il simplement de la reconnaissance exprimée au Seigneur pour
les jugements qu’il a lui-même exercés. Ou peut-être ces chrétiens au ciel
ont-ils l’occasion de prononcer des jugements sur les événements qui se
produisent sur la terre. Nous ne savons pas. D’une manière ou d’une autre, ils
ont part au règne du Christ qui exerce son jugement
(Matthieu
19:28).
La prière des âmes sous l’autel qui demandent
que justice leur soit faite (Apo 6:9) trouve sa réponse au moins partielle dans
cette vision.
Ces chrétiens ont connu la vie nouvelle
qui est déjà commencée sur cette terre par le Saint-Esprit

(Galates 2:19-20; Galates 3:11-12; Hébreux 10:38; 1 Pierre 2:5; 2:24).
Cette nouvelle vie continue
lorsque les chrétiens sont réunis au Seigneur après leur mort
(1
Thessaloniciens 5:10).
La
première résurrection est spirituelle car il n’y aura qu’une seule résurrection
physique générale
(1 Corinthiens
15 ; Jean 5:28-29; Actes 24:15 ; Apocalypse 20:11-14).

 

Les chrétiens morts en Christ, sont vus vivants,
non pas dans le sens qu’ils posséderaient leurs corps, mais dans le sens qu’ils se réjouissent
de la vie au ciel en communion avec Jésus-Christ. Cette vie est remplie de
bonheur
(Philippiens 1:23; 2 Corinthiens 5:8).
Ils sont assis sur des
trônes et ils ont part au règne de leur Sauveur ressuscité.
Ce règne
céleste est l’accomplissement de la promesse qui est faite au vainqueur. « Le
vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et
me suis assis avec mon Père sur son trône. »
(Apo 3:21).
Jésus s’est déjà assis sur son trône avec son Père lors de son ascension. Son
règne a déjà commencé il y a bien longtemps.

Plusieurs
passages du Nouveau Testament nous affirment que, déjà durant cette vie
terrestre, les chrétiens ont commencé à participer à la résurrection de Jésus
et à régner avec lui.
(Romains 6:4 ;
Éphésiens 2:5-6 ; Colossiens 2:12 ; Colossiens 3:1).

Nous
avons déjà la joie sur cette terre d’être unis à la mort et à la résurrection
de notre Sauveur. Ce sera encore plus merveilleux lorsque nous quitterons cette
terre lors de notre mort et que notre âme ira rejoindre le Seigneur exalté dans
son règne. Lorsque Christ décide de retirer de cette vie ses fidèles, il les
fait entrer dans la joie de sa présence et dans la plénitude de son règne au
ciel.

 

Quel
grand réconfort pour les chrétiens et pour l’Église de tous les temps
d’entendre ces paroles victorieuses !

 

Nous pouvons vivre par la foi en supportant les
tentations et en vivant dans le monde avec une bonne attitude. Peu importent
les adversités, nous pouvons tenir

fermes et persévérer jusqu’au bout. Nous régnons déjà avec le
Seigneur dès aujourd’hui. Le jour de notre mort (ou du retour du Seigneur),
nous entrerons dans la joie de la vie et du règne glorieux de notre Seigneur et
Sauveur.

 

Les
chrétiens qui sont au ciel sont morts physiquement, mais ils vivent et règnent
spirituellement avec le Christ dans la gloire. Les autres morts, eux, sont
morts aussi bien physiquement que spirituellement.

 

Au contraire les chrétiens qui sont morts sont
heureux pour toujours. Ils ont pu souffrir à cause de leur foi mais ils sont bénis.
En plus d’être « heureux », ils sont également « saints », totalement sanctifiés,
ils n’ont plus aucun péché ! Ils vivent à jamais dans la présence bénie du
Seigneur, la seconde mort n’a aucun pouvoir sur eux. Les chrétiens règnent, ils sont très occupés par
ce règne dès maintenant et à jamais. Ils sont consacrés à l’office de
sacrificateurs et de rois au service de Dieu et de Christ
(Apo 1:5-6 ; Romains 12:1-2). En tant que rois, nous combattons dans
cette vie contre le péché et le diable. A notre mort, nos fonctions royales et
sacerdotales ne s’arrêteront pas. Nous régnerons encore plus pleinement avec
notre Seigneur.

 

Prions !

Seigneur, Roi de gloire, quel privilège
de te servir
! Quel honneur déjà de participer à ton
règne ! Quelle espérance de régner bientôt à tes côtés sans
plus aucun péché qui domine sur
nous ! Nous nous offrirons encore plus pleinement à toi Seigneur !
Alléluia !

  

——————————–

Adorons (3 mn) :

Que le Dieu de
l’espérance :

 https://youtu.be/RURe25ez-08

 

————————-

 

 

 

Méditation quotidienne 

Mardi
15 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 20 v 1 à 3  

(environ 95 après JC)

 

Puis
je vis descendre du ciel un ange qui tenait la clef de l’abîme et une grande
chaîne à la main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et
Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, qu’il ferma et
scella au–dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que
les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un
peu de temps.

Méditons :

L’évangile peut se répandre car Jésus a lié Satan  

Méditation inspirée par plusieurs
commentaires[1] :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-20-satan-est-lié-pendant-1000-ans

 

Apocalypse 20 peut
s’interpréter de deux façons : littéralement ou « littérairement »,
c’est-à-dire en tenant compte du genre littéraire du livre. Les visions de
l’Apocalypse rapportent 6 survols de l’histoire de la fin des temps. Selon ce
que nous avons déjà vu, ces visions présentent l’histoire du salut selon un
ordre thématique, en spirales parallèles progressives. Les chapitres 20 à 22
constituent le dernier survol. Ce chapitre 20 nous fait voir la défaite de
Satan. Or, cette défaite a déjà bel et bien commencé lors de la première venue
de Jésus, à la croix.

 

Tout le Nouveau Testament nous annonce
que c’est la victoire de Jésus à la croix qui a précipité la chute de Satan. Le
thème principal de notre texte est l’enchaînement de Satan pendant « mille
ans ». La réalité de cette longue période correspond à la réalité de la
situation du monde et de l’église depuis la croix jusqu’au jour du retour du
Christ.
Quand
Jésus est venu, Satan a été lié pour que l’Évangile puisse progresser dans le
monde. Le nombre mille revient à plusieurs reprises dans le livre de
l’Apocalypse et il possède toujours un sens symbolique (7:4-8; 11:3,13; 12:6;
14:1,3,20; 21:16). Comme la grande chaîne et la clé sont des symboles, les 1000
ans représente une longue période complète.

 

Satan est lié, il ne peut pas séduire
toutes les nations au point d’empêcher le témoignage de Jésus de se répandre. Grâce
à l’Esprit Saint, l’évangile du Christ est puissant, il fera son œuvre dans les
cœurs qui s’ouvriront. L’espoir d’un monde meilleur commence avec la
résurrection du Christ. L’évangile pourra toujours pénétrer dans chaque région
du monde. Ainsi le règne du Christ peut se répandre dans le monde à travers
l’évangile. Cette vision est un grand encouragement à témoigner, à évangéliser,
à participer à la mission et au règne de Christ dès maintenant.
  

 

D’autre part, pas moins de
quatre noms sont donnés au diable : le dragon, le serpent ancien, qui est le
diable et Satan. Ces noms indiquent donc toute l’importance d’enchaîner ce
dragon. Une créature aussi méchante et malfaisante doit absolument être
enchaînée. Il ne faut pas attendre plus longtemps. Dans l’Ancien Testament,
toutes les nations du monde étaient sous la domination de Satan, excepté
Israël, que Dieu a fait naître miraculeusement à partir de ses promesses faites
à Abraham. Seul le peuple d’Israël avait reçu la révélation spéciale de Dieu et
connaissait la promesse du pardon de leurs péchés et du salut éternel promis
d’avance en Jésus-Christ. Pendant ce temps, les autres nations en général ne
connaissaient pas la vérité. À
part quelques personnes ou quelques groupes de personnes qui ont été mis en
contact avec la révélation de Dieu, les nations vivaient dans l’ignorance et
dans l’erreur. « Dans les générations passées, il a laissé toutes les nations
suivre leurs propres voies. »
(Actes
14:16).
On peut donc dire que, depuis que nos
premiers parents ont été séduits par Satan dans le jardin jusqu’à la première
venue de Jésus, les nations étaient séduites par Satan. Cette situation a
changé avec la venue de Jésus. Quand Paul a prêché l’Évangile à Athènes, il a
déclaré : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à
tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. »
(Actes 17:30). Juste
avant de monter au ciel, Jésus a confié une grande mission à son Église : «
Allez, faites de toutes les nations des disciples. »
(Matthieu 28:19). Il était
pleinement en droit de leur confier une mission d’une telle envergure, car il
venait de leur dire : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la
terre. »
(Matthieu 28:18). Même si Satan s’appelle le prince des ténèbres, la Bible
nous affirme que c’est Jésus qui règne déjà aujourd’hui sur toutes choses. Assis
sur son trône, il fait secrètement et mystérieusement tout concourir à
l’avancement du plan de Dieu.
(Romains 8.26-39 ; Éphésiens 1:19-22 ; Matthieu 12:28-29 ;
Matthieu 13:24-30,47-50 ; Luc 10:17-18 ; Jean 12:31-32 ; Marc
3.27).
C’est
un puissant encouragement pour les chrétiens (comme les premiers destinataires
du livre de l’Apocalypse) qui sont persécutés, méprisés dans un monde corrompu,
rempli d’idoles et de superstitions, souvent sous la puissance d’un
gouvernement tyrannique …  

 

Oui, soyons encouragés par cette vision !
A la croix, Satan a été vaincu et lié. Par conséquent, l’Église de Jésus-Christ
pourra prêcher l’Évangile et faire des disciples de toutes les nations jusqu’à
ce que le nombre des élus soit atteint. Alors les deux camps, l’armée du Christ
et celle de Satan, s’affronteront dans une dernière bataille. Cependant, comme
nous l’avons vu au chapitre 19, ce temps sera très court car Jésus écrasera ses
ennemis sous ses pieds et les nôtres
(Romains
16.20).
 

 

Dieu lui-même est en
mission pour délivrer sa création tout entière de ce que le péché et le mal lui
ont infligé. La mission de son peuple doit donc refléter toute l’étendue de
l’amour que Dieu porte à ce qu’il a créé – environnement et êtres humains. Comme
Christ a été envoyé dans le monde, Jésus nous envoie
(Jean 20.21).

 L’influence de Satan, bien
que n’ayant pas disparu, est restreinte au point de permettre la proclamation
de l’Évangile à toutes les nations du monde. Ainsi par la proclamation de l’Évangile
et par la puissance de l’Esprit, les élus de toutes nations sont amenés à la
foi et transférés du royaume des ténèbres au royaume de lumière
(Colossiens 2.15 ;
Hébreux 2:14 ; 2 Pierre 2:4 ; 1 Jean 3:8).

 

Dès
les premiers siècles de notre ère, l’évangile a été répandue sur tout le bassin
méditerranéen. Puis, l’Église s’est établie sur tous les continents. Au cours
des derniers siècles, l’Évangile s’est beaucoup propagé en Afrique et en Asie.
La Bible a été traduite en plus de mille langues …

 

Hâtons le retour du Christ en participant à la
propagation de l’évangile du Christ !

 

Prions !

Seigneur Jésus, tu es Roi et tu règnes. Que ton règne se répande dans mon
cœur, ma vie, mon entourage, ce monde ! Donne-moi d’entendre clairement
ton appel afin que je me lève avec mes frères et sœurs pour répandre ton
évangile puissant et efficace !  

 
 

——————————–

Adorons (2 mn) :

Ne crains pas, je
suis ton Dieu :
https://youtu.be/1EHl5icxd-M?si=7gpgpqb8YU47qN2a

 

————————-


[1]
L’espérance chrétienne,
Henri Blocher / L’espérance : comment demain transforme aujourd’hui,
Donald Cobb /
John
Stott, une année avec la Bible /
La mission de Dieu, Fil
conducteur du récit biblique,
Christopher Wright, 2012 / Paulin Bédard, la Victoire du grand Roi / Le grand
dénouement, le retour de Jésus-Christ,
William Grier / Entre la
croix et le trône, Matt Emerson /
Colin Porteus / Charles Spurgeon / Fiche
Théo UNEPREF N° 13 « L’approche de la fin des temps » :
https://www.unepref.com/coordination-edification/plateforme-adultes/fiches-theologiques/251.html  / Pascal Denault
/ Phil Moore, droit au cœur de l’Apocalypse / Tim Keller / Le salut de la
genèse à l’apocalypse, John Timmer

 

Méditation quotidienne 

Lundi
14 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 19 v 11 à 21  

(environ 95 après JC)

 

Puis
je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc. Celui qui le
monte s’appelle Fidèle et Véritable, il juge et combat
avec justice. Ses yeux sont une flamme de feu ; sur sa tête
(se trouvent) plusieurs diadèmes ; il porte un nom écrit, que nul
ne connaît, sinon lui, et il est vêtu d’un manteau trempé de sang. Son
nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient
sur des chevaux blancs, revêtues de fin lin, blanc et pur. De sa bouche sort
une épée tranchante pour frapper les nations. Il les fera paître avec un
sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu
Tout–Puissant. Il a sur son manteau et sur sa cuisse un nom écrit : Roi
des rois et Seigneur des seigneurs.

Je vis un ange debout dans le soleil. Il cria d’une voix forte à tous les
oiseaux qui volaient au milieu du ciel : Venez, rassemblez–vous pour le
grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs
militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les
montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Je vis la bête, les rois de la
terre et leurs armées, rassemblés pour faire la guerre à celui qui monte le
cheval et à son armée. Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète qui
avait opéré devant elle les signes par lesquels il avait séduit ceux qui
avaient reçu la marque de sa bête et qui se prosternaient devant son image.
Tous deux furent jetés vivants dans l’étang de feu où brûle le soufre. Et les
autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le
cheval
, et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.

 

 

Méditons :

Jésus révèlera pleinement sa royauté et sa
fidélité lorsqu’il jugera toutes les puissances antichrétiennes

Méditation inspirée en
grande partie par un commentaire de Paulin Bédard,
La victoire du grand Roi  :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-19-le-jugement-de-la-bête-et-du-faux-prophète

 

Voici enfin le moment où Jésus s’élance
pour conquérir toute la terre. Lors de sa première venue il n’était pas venu
juger mais sauver. Lors de sa seconde venue, il n’y aura plus délais : les
camps seront bien clairement distingués et séparés. Christ viendra donc en Roi
guerrier qui vient juger ses ennemis. Pour ce jugement, il vient les combattre
avec justice. Il est Fidèle et Véritable. Ses qualités lui permettent de juger
et de remporter la victoire sur les agents du mensonge et de l’infidélité à la
Parole de Dieu.

«
Ses yeux sont une flamme de feu. » (19:12). Rien n’est caché à ses yeux. Ses yeux scrutent attentivement
tout ce qui se passe dans son Église et dans le monde, jusqu’au plus profond de
nos cœurs
.
(Hébreux
4:13).

L’intensité ardente de son regard brille de sa justice et de sa vérité
absolues. « Sur sa tête se trouvent plusieurs diadèmes. » (19:12). Les
couronnes qu’il porte sur sa tête font voir qu’il détient tout pouvoir et toute
autorité. S’il est déjà venu sur terre dans l’humilité la plus complète, il reviendra
en manifestant sa royauté et son autorité absolue sur toutes choses. Sa
souveraineté est inattaquable, maintenant qu’il est sur le point d’exercer son
jugement dernier.

Il
est tellement grand qu’il surpasse notre intelligence
(Matthieu 11:27). Son caractère
incompréhensible nous pousse à toujours revenir à lui dans l’admiration et
l’adoration.
(Philippiens
2:9-10).

Son nom est « la Parole de Dieu ». Il
est le Fils unique de Dieu, qui s’est fait chair
(Jean
1 ; Hébreux 1:3 ; Jean 1:1,18; 14:9).
Ce
nom signifie non seulement qu’il est venu révéler la pensée de son Père, mais
qu’il est aussi venu exécuter son plan.
D’après la Bible, la parole ne se limite pas à
énoncer des mots, elle se prolonge dans sa mise à exécution (par exemple, «
dabar » en hébreu signifie à la fois « parole » et « action »). C’est ce que Jésus est venu faire, mettre à
exécution le jugement et la rédemption dont il avait parlé. Le Cavalier ne
vient pas seul. Il est suivi par ses armées.
(Matthieu 13:41-42; 16:27;
24:30-31; 25:31-32; Marc 8:38; Luc 9:26; 2 Thessaloniciens 1:7; Jude 14-15).

Le
sang qui tache son vêtement est celui de ses ennemis qu’il a tués.
(Ésaïe 63:1-6).  Cette description imagée de la venue du Juge
et Rédempteur nous atteste que le jour du jugement et le jour de la rédemption
vont coïncider. Le
jugement dernier des ennemis de Dieu sera terrible pour eux, mais pour le
peuple des rachetés qui ont souffert aux mains de ces ennemis, ce jour
signifiera leur délivrance complète et entière. Ce sont seulement les vêtements
du Commandant en chef qui sont trempés de sang, tandis que les vêtements de
ceux qui le suivent sont d’un blanc immaculé. Ceux qui auront accueilli avec
reconnaissance le sang de Jésus versé sur la croix entreront dans la plénitude
des bénédictions que le sang de l’Agneau nous procure. Par contre, ceux qui
auront méprisé le sang de Jésus, leur propre sang coulera comme le jus de
raisin qu’on foule dans un pressoir. La victoire est assurée par Jésus seul,
mais ceux qui le suivent participent également à la victoire.

 

Le Cavalier est bien équipé pour la
bataille. Sa parole est comme une épée
(Hébreux 4:12). Les nations seront frappées par cette épée. Il
régnera sur elles avec une verge de fer, pulvérisant leur pouvoir jusqu’à ce
qu’il n’en reste plus rien
(1:16; 2:12; 2:27; 12:5; Psaume 2:9 ; Hébreux 10:31).

Avant
que la guerre n’éclate, Jean voit « un ange debout dans le soleil » (19:17).
Cela signifie qu’il est visible de tous, mais cela représente aussi sa majesté
et sa gloire. L’ange crie d’une voix forte pour être entendu par tous. Il
appelle les oiseaux de proie pour qu’ils se rassemblent pour le grand festin de
Dieu.
(Ézéchiel
39:17-20 ; Job 39.30 ; Matthieu 24.28 ; Luc 17.37).
Cela nous enseigne que tous les ennemis de Dieu, petits
et grands, ceux qui ont suivi et ceux qui ont dirigé, périront certainement. Ce
festin de Dieu où les vautours viennent dévorer les morts est tout à l’opposé
du festin des noces de l’Agneau (19:9). Tout le monde participera soit à l’un,
soit à l’autre. Il n’y aura pas d’autre possibilité.

 

On s’attend à une bataille finale
puisque deux armées, divine et démoniaque, se font face. Mais la victoire du
Christ est éclatante, il a déjà remporté la victoire sur le mal par sa mort et
sa résurrection. Sa présence seule suffit à écraser ses ennemis, à les
capturer, à les juger et à les jeter dans l’étang de feu
(2 Thessaloniciens 2:8).
Tous les ennemis de Dieu seront vaincus à jamais.

Gloire à Jésus-Christ, l’Agneau vainqueur !

 

Prions !

Seigneur Jésus, tu es Fidèle et Véritable. Ton autorité et ta puissance
sont incomparables. Ta victoire est certaine. Elle est notre assurance dans ce
monde si incertain. Sois loué pour ton courage et ta force, ton autorité et ton
amour, tes jugements et ta justice, ta fidélité et ton authenticité, ta vérité
et ta grâce !

 
 

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Adorons (3 mn) :

AF 46 Par tous les
saints glorifié :
https://youtu.be/Y_ayaszOheE

 

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Méditation quotidienne 

Samedi
12 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 19 v 1 à 10  

(environ 95 après JC)

 

Après
cela, j’entendis comme une voix forte d’une foule nombreuse dans le ciel qui
disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à
notre Dieu, 2  parce que ses jugements
sont véritables et justes
. Il a jugé la grande prostituée qui
corrompait la terre par son inconduite, et il a vengé le sang de ses serviteurs
(en le réclamant) de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia !… Et sa fumée
monte aux siècles des siècles. Les vingt–quatre anciens et les quatre êtres
vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant :
Amen ! Alléluia !

Une
voix sortit du trône : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous
qui le craignez, petits et grands ! Et j’entendis comme la voix d’une
foule nombreuse, comme la voix de grandes eaux, et comme la voix de forts
tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur Dieu, le
Tout–Puissant, a établi son règne.  
Réjouissons–nous, soyons dans l’allégresse et donnons–lui gloire, car
les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée. Il lui a été
donné de se vêtir de fin lin, éclatant et pur. Le fin lin, ce sont les œuvres
justes des saints.   L’ange me dit :
Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de
l’Agneau !
Puis il me dit : Ce sont les paroles véritables de
Dieu.
Et je tombai à ses pieds pour l’adorer,
mais il me dit : Garde–toi de le faire ! Je suis ton compagnon de
service et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore
Dieu ! Le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.

 

 

Méditons :

La chute de Babylone provoque des chants de
louange     

Méditation inspirée en
grande partie par un commentaire de Paulin Bédard,
La victoire du grand Roi  :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-19-la-chute-de-babylone-3-et-les-chants-d’alléluia

 

Les
« malheurs » font désormais place aux « Alléluias ». Le mot
« Alléluia » vient de l’hébreu « hallel », qui signifie « louer », et de « ya
», qui est un diminutif du nom de Dieu « Yahvé », l’Éternel. Alléluia ! Louez
l’Éternel ! C’est un mot bien connu dans le livre des Psaumes
(Psaumes 113 à 118 ; 146 à
150, etc.).

 

Il est important de reconnaître que
Dieu n’est pas loué seulement pour son œuvre de salut, il est également loué
pour ses jugements. Ses jugements sont « véritables et justes ».

 

Ils sont véritables, car sa parole est
digne de confiance. Le jugement qui s’est abattu sur Babylone est la
démonstration de sa fidélité à sa parole. Il a fait la preuve de sa fidélité à
son alliance

en délivrant son peuple de ses ennemis comme il l’avait promis. Ses jugements
sont véritables aussi parce que Dieu, en jugeant Babylone, a démontré que ses
témoins étaient dans la vérité. Ceux qui ont rejeté les témoins de Dieu ont
rejeté la vérité.

 

De plus, ses jugements sont « justes »,
car il rétribue les hommes de manière parfaitement équitable.
La chute de Babylone est
le résultat d’un acte de Dieu. La création entière sera purifiée de tout mal,
de toute idolâtrie et de toute injustice. Tout ce qui n’est pas en accord avec
la volonté de Dieu sera éliminé. Dieu est donc digne d’être éternellement loué
pour ce grand jugement.

 

En méditant sur ses œuvres, nous serons
amenés à louer le Seigneur d’un cœur plus fervent.
L’épouse du Christ se
réjouit des actes de jugement de Dieu qui sont justes et qui montrent qu’il est
vraiment leur Dieu. Le Psaume 106, qui raconte comment Dieu a délivré son
peuple de ses ennemis, se termine lui aussi par la combinaison des mots « Amen !
Alléluia ! »
(Psaume
106:48).

 

L’adoration que nous devons à Dieu ne
vient pas de notre propre initiative. C’est une réponse d’amour et d’obéissance
à l’ordre du Seigneur de venir l’adorer de tout cœur. Il nous en donne l’ordre
en même temps qu’il promet de nous donner un cœur disposé à le faire d’une
manière qui lui soit agréable et qui soit digne de lui.
Tant que nous vivons sur
cette terre et que nous restons encore pécheurs, notre adoration en réponse à
son appel restera imparfaite et entachée de bien des faiblesses. Mais au
dernier jour, lorsque la voix sortant du trône nous convoquera à l’adoration
finale, nous serons parfaitement disposés à adorer d’un cœur pur et joyeux
notre Créateur et notre Rédempteur. Cela sera vrai aussi bien des petits que
des grands, sans exception. Jean
n’entend qu’une seule voix, qui chante et qui loue à l’unisson, mais cette voix
est celle d’une foule nombreuse. Le son est tellement fort qu’il est comparable
aux mugissements de la mer et aux bruits de tonnerre. Cela révèle non seulement
le grand nombre des serviteurs de Dieu, mais aussi le fait que leurs «
Alléluias » viennent du plus profond de leur cœur.

 

Cette nouvelle louange nous fait voir
une progression dans l’histoire du règne de Dieu. Le Tout Puissant n’a jamais
manqué de puissance et n’a jamais cessé de régner, mais au dernier jour, son
règne deviendra parfaitement manifeste, de sorte que plus personne ne pourra
s’y opposer.

 

La
chorale continue en disant : « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse et
donnons-lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est
préparée. » (19:7).

Voici maintenant une autre raison de se réjouir et de
louer Dieu :

la célébration des noces de l’Agneau !

Cela nous rappelle que Jésus a racheté
sa fiancée par son sang (Agneau immolé), 
et qu’il la sanctifie par son Esprit.
Cette métaphore du mariage parle aussi du lien
d’amour et d’unité entre Dieu et son peuple. Elle nous parle du bonheur et de
la joie expérimentés dans cette union. L’union conjugale ne signifie pas que
les deux partenaires fusionnent au point de perdre leur identité, comme on
s’imagine dans certains courants mystiques ou nouvel âge. Les deux époux,
l’Église et l’Agneau, trouvent simplement et profondément leur joie et leur
bonheur à vivre unis ensemble pour toujours. Cette métaphore du mariage a souvent été utilisée par les
prophètes de l’Ancien Testament pour décrire l’union dans l’alliance qui
existait entre Dieu et son peuple
(Ésaïe
54:5; Ézéchiel 16; Osée 1:2, etc.).
Jésus et
les apôtres ont repris cette même métaphore pour décrire l’union du Christ et
de son Église, accomplie dans le Nouveau Testament
(Jean 1:29; Éphésiens 5:25-26). En fait, le festin ne débutera pas tant que la bête, le
faux prophète et le dragon avec son armée n’auront pas été jetés dans le lac de
feu.

 

L’épouse « s’est préparée » par la
puissance sanctifiante de l’Esprit du Christ. La grâce dont la fiancée est
l’objet pendant son séjour durant cette vie sur terre produit en elle un amour
et un attachement envers son fiancé, ce qui l’amène à faire toutes sortes de
bonnes œuvres par la force que lui donne le Saint-Esprit. La sanctification de
nos vies par la puissance du Saint-Esprit est la meilleure façon de se préparer
au grand jour des noces de l’Agneau.

 

Ceux qui sont appelés intérieurement
par le Saint Esprit reçoivent un appel irrésistible auquel ils répondent avec
beaucoup de joie. Leur bonheur est assuré.

 

Prions !

Seigneur Jésus, tes jugements sont justes et véritables. Nous voulons
t’adorer et être unis à toi pour toujours. Nous nous préparons à cette union
éternelle en participant, avec étonnement et émerveillement, à tes œuvres que
tu as préparées d’avance.  Oui, Amen !
Alléluia !

 
 

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Adorons (4 mn) :

Alléluia du Messie : https://youtu.be/NOX8pqTsTUo?si=joiosrlgIHSy8nyA

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
11 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 18 v 9 à 24  

(environ 95 après JC)

Tous les rois de la terre, qui se sont
livrés avec elle à l’inconduite et au luxe, pleureront et se lamenteront à son
sujet, quand ils verront la fumée de son embrasement. Retenus à distance par la
crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! malheur ! La
grande ville, Babylone, la ville forte ! En une seule heure est venu ton
jugement ! Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à
cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison, cargaison d’or,
d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, … de tout objet en bois
très précieux, en bronze, en fer … des aromates, des parfums, … du blé, des
bœufs … des chars, des corps et des âmes d’hommes. Le fruit mûr de la
convoitise de ton âme s’en est allé loin de toi, toutes les choses délicates ou
éclatantes sont perdues pour toi, et on ne les retrouvera plus. Les marchands
qui se sont enrichis par elle, seront tenus à distance, par la crainte de son
tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil ; ils diront :
Malheur ! malheur ! La grande ville vêtue de fin lin, de pourpre et
d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles ! En une
seule heure, tant de richesses ont été détruites. Tous les pilotes, tous les
caboteurs, les marins et tous les travailleurs de la mer se tenaient à
distance, et s’écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : Quelle
ville était semblable à la grande ville ? Ils jetaient de la poussière sur
leurs têtes, ils pleuraient, ils étaient dans le deuil et ils criaient :
Malheur ! malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son
opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure, elle est
devenue un désert ! Réjouis–toi
sur elle, ciel ! Et vous aussi les saints, les apôtres et les
prophètes ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant. Alors un ange
puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta à la mer,
en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville,
et on ne la trouvera plus. Et l’on n’entendra plus chez toi les sons des
joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et de trompette. On n’y
trouvera plus aucun artisan d’un métier quelconque, on n’y entendra plus le
bruit de la meule, la lumière de la lampe n’y brillera plus, et la voix de
l’époux et de l’épouse n’y sera plus entendue. Car tes marchands étaient les
grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes sortilèges, et
on a trouvé chez toi le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui
ont été égorgés sur la terre.

Méditons :

La chute de Babylone provoque des lamentations et
aussi une joie    

Méditation inspirée en
grande partie par un commentaire de Paulin Bédard,
La victoire du grand Roi  :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-18-la-chute-de-babylone-2

 

La
triple lamentation qui se trouve dans ce passage témoigne de l’horreur de la
chute de Babylone. Ces chants funèbres rappellent les lamentations contre Tyr,
la ville commerciale
(Ézéchiel
27-28).
Ceux
qui ont prospéré du fait d’avoir coopéré avec le système mondial du mal sont
désespérés de voir la chute de ce système et de subir ainsi une terrible perte
économique. Ces pleurs et lamentations n’expriment cependant aucun sentiment de
sympathie à l’égard de Babylone.

 

La première lamentation est prononcée par les
rois de la terre. Ce sont les dirigeants qui « se sont livrés avec elle à
l’inconduite et au luxe ». Ils ont été entraînés dans ses péchés d’idolâtrie et
ils ont profité de son luxe (17:2,18).

Rappelons-nous qu’à l’époque de Jean il fallait
prêter allégeance à César et aux divinités païennes (idolâtrie) pour pouvoir
faire partie des réseaux de commerce et prospérer économiquement. Les dirigeants
politiques devaient soutenir ce système pour pouvoir demeurer en poste et en
tirer des profits économiques.

Malgré
leurs lamentations, ces rois restent à distance, par crainte d’être atteints
par ses tourments. Ces rois ne sont pas motivés par l’amour, mais par un
égoïsme grossier. Ils sont dans la détresse parce que la chute de Babylone
signifie leur propre perte imminente.

 

La deuxième lamentation est prononcée par les
marchands de la terre. Leur égoïsme est plus évident que les rois de la terre.
Ils pleurent sur Babylone parce qu’ils ont subitement perdu le vaste marché
qu’ils avaient pour écouler leur marchandise. Toutes sortes de produits
précieux sont mentionnés avec aussi « des corps et des âmes d’hommes » (18:13).
Ces derniers éléments sur cette liste de marchandise font voir le caractère
cruel et impitoyable de Babylone et des commerçants qui font affaire avec elle.
Ils feraient n’importe
quoi pour s’enrichir, même le commerce des esclaves. Une telle lamentation
devrait produire un effet puissant chez les chrétiens tentés de faire des compromis
avec l’idolâtrie dans le but de s’enrichir ou de vivre une vie facile.

 

La troisième lamentation sur Babylone est
prononcée par les travailleurs de la mer (18:17b-19).

Leurs lamentations expriment uniquement la tristesse qu’ils ressentent à cause
de leurs propres souffrances. Babylone avait de la valeur pour eux parce que la
richesse de cette ville permettait à tous ceux qui avaient des bateaux et qui
faisaient du commerce maritime de s’enrichir. En une seule heure, cette source
de richesse est disparue.

 

Quelles
différences entre ces lamentations et les lamentations de Jésus sur Jérusalem !
Le Seigneur Jésus a pleuré, lui aussi, sur Jérusalem
(Matthieu 23:37), mais ses larmes et ses lamentations
exprimaient la douleur qu’il avait de voir l’état spirituel lamentable de la
ville sainte. Il avait de la compassion pour elle. Jésus n’est pas resté à
distance. Il est entré dans la ville. Il est allé sur la croix se substituer à
son peuple et porter son jugement à sa place. Par son propre sacrifice et sa
mort sur la croix, il a sauvé tous ses élus. Il leur donne la foi par son
Esprit et les rassemble de jour en jour pour former son peuple saint. Jésus a
donné sa vie pour qu’en croyant en lui nous ne périssions pas, mais que nous
ayons la vie éternelle. Jésus a ainsi posé le fondement de la ville de Dieu, la
nouvelle Jérusalem. Cette ville ne décevra pas ses citoyens. Ils se réjouiront
d’avoir mis leur confiance en leur Sauveur et rendront éternellement gloire à
Dieu, le seul rocher solide et inébranlable.
Les
fidèles se réjouiront du jugement de Babylone (18:20).
Toute
cette longue litanie de pleurs et de lamentations est brusquement interrompue
par un appel à se réjouir. Cet appel vient du ciel. Il est adressé aux
habitants du ciel et à tout le peuple de Dieu au ciel et sur la terre. Le peuple de Dieu est appelé à
se réjouir du fait que le jugement de Babylone est parfaitement juste et
équitable. Le peuple de Dieu tout entier admirera le fait que Dieu a défendu
l’honneur de son nom juste et saint.
Il n’a pas laissé le péché impuni
et il a montré à son peuple qu’ils avaient raison de mettre leur foi en lui.

Réjouissons-nous, car Dieu viendra
faire justice !

 

Prions !

Seigneur, nous attendons que ta justice
remplisse la terre. Nous nous réjouissons que bientôt tes ennemis, qui sont
aussi nos ennemis, seront jugés et engloutis à jamais. La destruction de la
ville rebelle annonce l’expansion et la prospérité de ta ville éternelle et
inébranlable.   

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Adorons (5 mn) :

Dieu sublime : https://youtu.be/ceo5FOq92qc

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Méditation quotidienne 

Jeudi
10 août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 18 v 1 à 8  

(environ 95 après JC)

 

Après
cela je vis descendre du ciel un autre ange qui avait une grande
autorité ; et la terre fut illuminée de sa gloire. Il cria d’une voix
forte : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle
est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un
repaire de tout oiseau impur et détesté,  
parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son
inconduite ; que les rois de la terre se sont livrés à l’inconduite avec
elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son
luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix : Sortez du milieu d’elle,
mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir
votre part de ses plaies.
Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel,
et Dieu s’est souvenu de ses injustices.

Payez–la comme elle a payé, et rendez–lui au double de ses œuvres ! Dans
la coupe où elle a versé, versez–lui au double. Autant elle s’est glorifiée et
plongée dans le luxe, autant donnez–lui de tourment et de deuil ! Parce
qu’elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve et
je ne verrai point de deuil, à cause de cela, en un seul jour ses plaies
viendront : mort, deuil, famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est fort, le
Seigneur Dieu qui l’a jugée.

 

 

 

 

Méditons :

La chute de Babylone motive les chrétiens à se
séparer de ses péchés    

Méditation inspirée en
grande partie par un commentaire de Paulin Bédard,
La victoire du grand Roi  :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-18-la-chute-de-babylone-1

 

 

Le jugement de Dieu révèle la véritable nature diabolique
de Babylone. Autrefois, elle était capable de camoufler sa vraie nature
derrière l’idolâtrie, en vue de séduire et de tromper, mais maintenant qu’elle
est jugée, il devient évident qu’elle n’est qu’un repère de démons. Nous avons
là une description imagée de l’enfer.

 

Babylone
sera donc jugée parce qu’elle a séduit les gens par son idolâtrie et sa fausse
sécurité économique.
(Ésaïe 23;
Ézéchiel 26-28).
L’annonce
du jugement de Babylone a pour but d’exhorter les croyants à ne pas participer
à son système idolâtre, mais à vivre fidèlement leur foi sans compromis.

L’exhortation ne s’adresse donc pas aux incroyants, mais au peuple de
l’alliance. La voix dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne
point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre part de ses plaies. »
(18:4). Cet appel à sortir de
Babylone est tiré des prophètes Ésaïe et Jérémie
(Ésaïe 48:20; 52:11;
Jérémie 50:8; 51:6-9; 51:45)
. Les prophètes de Dieu proclamaient la
délivrance d’Israël et le retour de la captivité. Dans ce contexte, ils
appelaient Israël à quitter physiquement l’ancienne ville de Babylone et à se
détacher de son idolâtrie.
L’appel à quitter Babylone s’accompagnait d’un appel à se purifier, avec la
promesse de restauration de Jérusalem. Ce même appel à sortir du milieu d’eux a
été repris par l’apôtre Paul : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux ; et
séparez-vous, dit le Seigneur. »
(2 Corinthiens 6:17). « Eux
» ne désigne pas Babylone, Rome ou Corinthe, mais la compagnie (mariage,
relations sexuelles …) des incroyants avec qui les croyants de Corinthe ne
devaient pas s’associer
(2
Corinthiens 6:14).
Cet appel
est motivé par le fait qu’il existe une opposition fondamentale entre les
croyants et les incroyants. « Quel contrat d’alliance entre le temple de Dieu
et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant. »
(2 Corinthiens 6:16). L’appel que Paul adresse aux chrétiens
de Corinthe n’est donc pas de quitter physiquement le monde mauvais, mais de se
séparer moralement des incroyants. En même temps, les chrétiens sont exhortés à
ne pas s’associer aux non-chrétiens, par exemple en contractant avec eux des
mariages.
Dans l’Apocalypse, Babylone représente aussi la fausse
religion et l’Église infidèle. L’appel à sortir de Babylone signifie qu’il nous
faut quitter une Église qui enseigne des mensonges pour nous joindre à une
Église fidèle et véritable. Il nous faut éviter d’être contaminés, ce qui
implique de se dissocier des pratiques mauvaises et des perversions idolâtres. Les chrétiens ne sont pas
appelés à se retirer de la vie économique, culturelle, artistique,
scientifique, ecclésiastique etc. Nous ne sommes pas appelés à éviter tout
contact avec les non-chrétiens ou avec des chrétiens malades spirituellement.
Nous demeurons dans le monde comme témoins de Jésus-Christ, lumière du monde et
sel de la terre. Nous ne pouvons pas nous séparer physiquement du monde, ce
serait contraire à notre mission. Mais si la lumière devient cachée ou si le
sel perd sa saveur, c’est parce que nous acceptons des compromis inacceptables.
Le verbe « sunkoinonéô » signifie « vivre en communion avec ». Si nous vivons
en communion avec les péchés de Babylone, nous devenons impurs
. Nous
sommes appelés à nous séparer de Babylone avant que le jugement ne vienne la
frapper, « afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre
part de ses plaies »
(18:4). Ceux qui s’attachent au monde ou
à la fausse religion recevront aussi les fléaux qui s’abattront sur eux. Le but
de se séparer n’est donc pas seulement d’éviter d’être contaminé, mais aussi
d’échapper au jugement qui vient.

 

Dans la Bible, quand il est dit que Dieu se
souvient, cela signifie qu’il est sur le point d’agir en conséquence. Babylone
refuse de se repentir. Sa dernière heure est arrivée et il est maintenant trop
tard.
(Romains
2:5 ; 2 Pierre 3:9-10,14-15).
Le dessein de Dieu de nettoyer
entièrement sa création de tout mal est fermement établi et ne faillira pas. C’est uniquement parce que son
Fils unique venu en chair a subi le jugement sur la croix à notre place que
Dieu fait la promesse suivante à ceux qui se repentent et qui croient : « Je ne
me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. »
(Hébreux 10:17; Jérémie 31:34). Toutefois, pour Babylone, qui a rejeté
sa grâce et qui a préféré continuer dans la méchanceté, la voix du ciel annonce
que « Dieu s’est souvenu de ses injustices »
(18:5).

 

L’exécution
du jugement de Babylone sera équitable
(18:6-8) La
punition exigée s’accorde parfaitement avec le principe de justice. C’est la
logique de la rétribution. La conséquence est à la mesure de la faute
(Galates
6:7-8 ; Matthieu 7:2 ; Jérémie 50:29, Jérémie 51:24, Ésaïe 40:2, Jérémie
16:18 ; Psaume 10:4,11,13 ; Ps 14:1 ; Ésaïe 47:7-9).
La chute soudaine de Rome (410
après JC) comme de l’ancienne Babylone arrogante est une image de la chute de
la Babylone mondiale à la fin des temps. Elle verra en un seul jour qu’elle
n’était nullement en sécurité. C’est la destruction complète qui l’attend.

Par ce jugement, Dieu révèle
sa grâce envers son peuple racheté.
(Jérémie 50:34). La
puissance et la justice de Dieu détruiront Babylone pour que l’Église puisse
vivre dans la plénitude de la joie et de la paix dans la nouvelle Jérusalem
avec son Dieu.

 

Prions !

Seigneur, tu sais combien les
séductions et les pressions de ce monde sont puissantes. Je t’en supplie,
donne-moi le courage et la sagesse nécessaires pour me séparer moralement de la
fausse religion et du monde mauvais tout en étant une lumière pour ce monde.
Sans ton Esprit, cela m’est impossible. Merci pour ton appel et tes promesses
qui me rappellent ton alliance avec ton peuple.

Sois béni, Seigneur pour ta bonté et ta
justice.  

 

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Adorons (3 mn) :

JEM 542 Pour la durée
des temps :
https://youtu.be/uCffLsea3rw

 

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Méditation quotidienne 

Mercredi
9 Août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 17 v 7 à 18  

(environ 95 après JC)

 

Et
l’ange me dit : Pourquoi t’étonner ? Je te dirai le mystère de la
femme et de la bête qui la porte et qui a les sept têtes et les dix cornes.
La bête que tu as vue était, et elle
n’est plus. Elle va monter de l’abîme et s’en aller à la perdition. Et les
habitants de la terre, dont le nom n’a pas été inscrit dès la fondation du
monde dans le livre de vie, s’étonneront à la vue de la bête, parce qu’elle
était, qu’elle n’est plus et qu’elle reparaîtra. Il faut ici l’intelligence qui
a de la sagesse : les
sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont
aussi sept rois
 : cinq sont tombés, l’un existe, l’autre n’est pas
encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. La bête, qui
était et qui n’est plus, est elle–même un huitième roi ; elle est aussi
l’un des sept, et elle s’en va à la perdition. Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont
pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent le pouvoir comme rois pendant
une heure avec la bête. Ils ont un même dessein et donnent leur puissance et
leur pouvoir à la bête.
Ils combattront l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est
Seigneur des seigneurs, et Roi des rois. Et les appelés, les élus et les
fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi
. Il me dit : Les eaux que tu as vues, sur
lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des
nations et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la
prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront sa chair et la
consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein,
d’exécuter un même dessein et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que
les paroles de Dieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, c’est la
grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.

 

 

 

Méditons :

Le jugement et la destruction de la grande
prostituée  

Dieu
annonce le jugement des forces séductrices antichrétiennes.

Méditation inspirée en
grande partie par un commentaire de Paulin Bédard,
La victoire du grand Roi  :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-17-la-grande-prostituée-et-la-bête

 

 

Une guerre
impitoyable fait rage sur la terre : le dragon contre l’Agneau, le faux
prophète contre les vrais prophètes de Dieu, la prostituée contre la fiancée du
Seigneur, Babylone contre la nouvelle Jérusalem. Quelle sera l’issue de cette
guerre impitoyable ? Qui sera définitivement vaincu ? Qui remportera la
victoire finale ? Les détails des visions de l’Apocalypse sont parfois
difficiles à comprendre. L’essentiel de ces visions est cependant d’une clarté
limpide. Le grand combat est acharné, féroce, douloureux. Il va continuer
jusqu’à la fin des temps. Il ira même en s’intensifiant. Mais levons nos têtes,
soyons confiants et marchons joyeux ! La victoire finale de l’Agneau est
certaine ! La défaite complète de l’ennemi est assurée.

 

La bête
s’en va à la perdition (17:8 et 17:11).

L’Agneau
vaincra les dix cornes (toutes les puissances de ce monde : 17:14).

Les élus et
les fidèles les vaincront aussi (17:14).

La
prostituée sera détruite (17:16).

Le dessein
de Dieu et toutes ses paroles s’accompliront parfaitement (17:17).

 

La bête
veut absolument régner et être adorée. Les empires de ce monde déchu cherchent
à détrôner Dieu et à exercer une domination universelle absolue. Les non
régénérés s’étonnent et admirent les prouesses de la bête.

 

Chaque fois
que le pouvoir des rois anti-chrétiens se manifeste tout au long de l’histoire,
c’est la manifestation des têtes de la bête. Le huitième roi sera la
manifestation de la bête elle-même dans son assaut final. Les 10 cornes sont 10
rois qui s’unissent aux forces sataniques
. Seulement, le temps accordé à
ces dix cornes pour régner n’est que d’une heure. Cela signifie que leur règne
ne durera qu’une courte période de temps, connue de Dieu seul. Leur apparente
autorité sera très éphémère. Ils n’auront pas le temps de manifester toute leur
méchanceté. Dieu demeure en contrôle de toutes choses, malgré leur grande
arrogance. Le calendrier de l’histoire se déroule selon l’horaire que Dieu a
prévu depuis toute éternité.

Les dix rois décident ensemble de donner leur
pouvoir et leur force à la bête. Ils se soumettent à elle. La bête et les rois
sont unis pour chercher à vaincre l’Agneau et renverser le Royaume de Dieu
établi par l’Agneau. Ils le font aujourd’hui par toutes sortes de moyens,
mensonges, propagandes antichrétiennes, persécutions, séductions en vue de
détourner l’Église de son Seigneur. Ils continueront cette guerre jusqu’à la
fin. Toutefois, même si
toutes les puissances sont réunies pour la guerre contre l’Agneau, ce n’est pas
la bête qui obtient la victoire, mais l’Agneau. Il remporte la victoire sur la
coalition de l’Antichrist et des rois. Sa victoire assurée n’est pas
surprenante, car même s’il est l’Agneau de Dieu, il est aussi le Seigneur et
Roi suprême. Il est invincible, non pas malgré le fait qu’il soit l’Agneau,
mais parce qu’il est l’Agneau qui s’est donné en sacrifice pour son peuple
(Philippiens 2:6-11). La destruction de ses pires ennemis est certaine. Jésus
n’est cependant pas le seul vainqueur. Ceux qui l’accompagnent, « les appelés,
les élus et les fidèles qui sont avec lui », participent à sa victoire (17:14).
Les mots « appelés » et « élus » rappellent la grâce et l’amour de Dieu envers
ceux qui appartiennent à Christ. L’élection éternelle du Père sera puissamment
efficace par sa grâce souveraine pour tous ses élus.
Le mot « fidèles »
indique le fruit de cette grâce et de cet amour manifesté par la loyauté des
disciples de Jésus envers leur Seigneur. L’œuvre de la grâce produit un effet puissant dans nos
vies jusqu’à nous rendre capables de persévérer fidèlement jusqu’à la fin.

Après la description de la bête, des sept têtes et
des dix cornes, voilà maintenant que le jugement de la prostituée nous est
décrit de façon saisissante.
La prostituée représente l’orgueil, la convoitise et la fausse religion désirant un paradis sans Dieu, au service de la bête qui est la plénitude des puissances anti-Dieu. La prostituée est assise sur les
« eaux » ; elle a une immense influence sur l’humanité non
régénérée. Elle est associée de près au pouvoir de la bête sur laquelle elle
est assise ; elle a autorité sur elle et sur les rois et les peuples.

Cependant,
dans le royaume des ténèbres, ceux que l’on aime deviennent ceux que l’on
déteste le plus puisque le principe même de la rébellion est de n’avoir
personne au-dessus. Le Seigneur Dieu dirige lui-même le jugement qui frappe la
femme séductrice des peuples. On peut penser que les puissances politiques du
monde se tourneront contre les puissances séductrices du monde (internet, économie
mondiale, culture des mégapoles, ou encore la fausse Église-religion
universelle) et se mettront à les détruire. Dieu se servira de ses ennemis pour
juger et détruire les forces séductrices antichrétiennes qui cherchent
aujourd’hui à détourner les croyants de leur Seigneur et Sauveur.

Quand cette division interne éclatera
la victoire des alliés au Seigneur sera proche.

 

Prions !

Seigneur, sois loué et adoré car tu
juges et règnes sur tous tes ennemis qui sont aussi nos ennemis. Donne-nous de
ne pas nous tromper de combat. Donne-nous de participer à ta victoire comme tu
nous le promets. Donne-nous de ne nous associer qu’aux forces de ton
royaume : ton Agneau, ta grâce, ton Eglise, ton Esprit et ta Parole.

 

——————————–

Adorons (4 mn) :

Dirige moi par ta
main sûre :
https://youtu.be/E4LSstzmZcY

 

————————-

 

Méditation
quotidienne 

Mardi
8 août 2023

ERE LE
VIGAN

 

 

 

 

Rappel
vidéo (25 mn) :

Révélation de Jésus-Christ : Apocalypse 1 à 3

Célébration du 6 août 2023
ERE le Vigan Serge Regruto
 :

https://youtu.be/obFRV_pqKyk?si=lmU0PxAmojrL11Cn

 

Versets à écrire sur son cœur par le Saint Esprit :

Que la grâce et la paix vous soient données de la part de
celui
qui est, qui était et qui vient.

Apocalypse 1 v 4

 

Lectures
Bibliques

 

Apocalypse
1 v 1 à 3

“1 
Révélation de Jésus–Christ, que Dieu lui a
donnée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt, et
qu’il a fait connaître par l’envoi de son ange à son serviteur Jean, 2  celui–ci a, comme témoin, annoncé la parole
de Dieu et le témoignage de Jésus–Christ : tout ce qu’il a vu.”

 

“3 
Heureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie
et gardent ce qui s’y trouve écrit ! Car le temps est proche.

 

4  Jean aux sept Églises qui sont en Asie :
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui
était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône,
5  et de la part de Jésus–Christ, le
témoin fidèle, le premier–né d’entre les morts et le souverain des rois de la
terre !

10  Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur,
et j’entendis derrière moi une voix, forte comme le son d’une trompette,
11  qui disait : Ce que tu vois,
écris–le dans un livre, et envoie–le aux sept Églises
 : à Éphèse, à Smyrne, à Pergame,
à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. 12  Je me retournai pour découvrir la voix qui me parlait. Après m’être
retourné, je vis sept chandeliers d’or, 13 
et au milieu des chandeliers quelqu’un qui ressemblait à un fils
d’homme.

Il était vêtu d’une longue robe et
portait une ceinture d’or sur la poitrine. 14 
Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme laine blanche, comme neige.
Ses yeux étaient comme une flamme de feu, 15 
ses pieds étaient comme du bronze qui semblait rougi au four, et sa voix
était comme la voix des grandes eaux. 16 
Il avait dans sa main droite sept étoiles, de sa bouche sortait une épée
aiguë à deux tranchants, et son
visage était comme le soleil, lorsqu’il brille dans sa force. 17  Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme
mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Sois sans crainte !

18  Moi je suis le premier et le dernier,
le vivant. J’étais mort, et me voici vivant aux siècles des siècles. Je tiens
les clés de la mort et du séjour des morts. 19 
Écris donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui va se produire ensuite.
20 Quant au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et aux
sept chandeliers d’or : les
sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les
sept Églises.”

Apocalypse 2

“2:1 
Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main
droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
2  Je connais tes œuvres.

 

Prédication Apocalypse 1 à 3
Serge Regruto 

Le
livre de l’Apocalypse est une tresse de 3 dynamiques puissantes

(une
révélation, une prophétie et une lettre) :

 

1)   C’est une révélation : Apocalypse veut dire
« dévoilement », révélation.
Une révélation n’est pas une trouvaille
intellectuelle mais l’anéantissement du voile qui obscurcit les esprits (cf.
Es. 25 : 7).

D’ailleurs, le livre de
l’Apocalypse est ponctué par des visions que Jean reçoit de l’Esprit de Dieu.
Il est souvent transporté en Esprit …

Jean entend et voit des choses merveilleuses et
terribles, des choses que nous ne voyons pas de nous-mêmes, des choses qui
mettent en perspective toute notre histoire, toutes nos circonstances et toutes
nos épreuves.

C’est une révélation de JC qui vient de Lui et qui le
révèle, lui :

Ecoutez comment il se révèle :

Apo 1 v 4 :  celui
qui est, qui était et qui vient

V 5 : Jésus–Christ,
le témoin fidèle, le premier–né d’entre les morts et le souverain des rois de
la terre !

Apo 2 v 1 :

Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans
sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or.

 

1ère grande révélation : L’ETERNEL s’est révélé à Moise en disant : Je suis
celui qui était, qui est et qui sera.

Ici,
Jésus se révèle comme étant celui qui était, qui est et qui vient.

Il
est celui qui est intervenu en personne dans l’histoire des hommes : il
est venu et il continue de venir et d’intervenir et il vient, il revient
bientôt. Il est le Roi qui étend son règne jusqu’à son plein accomplissement.
Il est le souverain des rois de la terre.

 

2ème grande révélation : il est l’Eternel qui s’est révélé à Moïse dans le buisson
ardent, le buisson en feu qui ne se consumait pas.

Le
buisson représentait le peuple de Dieu ; le feu représentait la fournaise
de l’épreuve dans laquelle le peuple vivait. Et pourquoi le peuple n’était-il
pas consumé dans cette épreuve ? Car l’Eternel est au milieu de son
peuple.

Et
ici, l’Eternel, c’est Jésus qui marche au milieu des 7 chandeliers d’or qui
représentent les églises.

Il
est descendu dans notre fournaise, et il continue à marcher avec son peuple
afin qu’il ne se consume pas dans la chaleur de l’épreuve et des
tentations. 

 

Jésus, qui a déjà vaincu Satan par sa
mort et sa résurrection, exhorte à tenir ferme le témoignage malgré
l’opposition.

Avec la mort et la résurrection de
Jésus, l’humanité est entrée dans la fin des temps.

Nous sommes donc dans cette période où
le Christ a déjà commencé à régner avec son peuple, son église. En régnant avec
Christ, l’église souffre avec lui et persévère avec lui et grâce à lui.

 

Témoignages :

Ça fait 5 ans que
Nancy Severns est clouée au lit de douleur à cause du SED, qui affecte tout son
corps, dedans comme dehors. Quand tout semble une torture, Nancy inspire
lentement et reconnait, accepte la douleur calmement. Ensuite elle y entre,
comme les 3 Hébreux dans la fournaise ardente de Nebuchadnesar. Là, au milieu
de la plus dure agonie, elle trouve le Fils de Dieu, et elle ressent ses
bras protecteurs autour d’elle.

 

Joni fait pareil.
Elle ne crie pas :  « Non ! pas encore ! » Cette crainte ne fait
qu’empirer le problème. Comme Nancy, elle reconnait la douleur, la laisse la
presser de toute part, puis prend un pas de foi : elle demande à son Sauveur de
ne pas la laisser l’écraser complètement mais de l’y rencontrer. Et il le fait
toujours. 

 

Ainsi notre ennemi
ce n’est pas la douleur ou la souffrance, notre ennemi c’est le prince du mensonge
qui veut nous faire croire que Dieu nous abandonne, que nous sommes seuls, que
personne ne peut comprendre notre douleur. Notre ennemi c’est le mensonge qui
nous dit que Dieu est lointain et qu’il n’a aucune compassion.

 

La
victoire de Christ sur la mort et le péché a inauguré la fin des temps, le
règne de Christ a donc réellement commencé sur la terre.

 

L’Apocalypse nous révèle la personne-même de Jésus-Christ,
souverainement présent, et cela nous pousse à l’adoration. Ce livre nous
présente Christ dans sa gloire actuelle et bientôt entièrement dévoilée.
Ce livre est donc la révélation de la
vision de Christ en gloire et de son règne.

 

2)  C’est une prophétie : la prophétie dans la Bible a une portée pour le présent
et pour l’avenir ; c’est déjà commencé et il y aura un plein
accomplissement dans l’avenir. Donc c’est proche, c’est pour maintenant, pour
bientôt, et aussi pour le plein accomplissement qui sera la prochaine étape,
c’est-à-dire le retour du Christ.

 

Tout le livre de
l’Apocalypse reprend presque toute la Bible aussi bien l’ancien testament que
le nouveau pour le situer dans l’histoire par rapport à JC : c’est le
témoignage de Jésus.

Ce qui doit arriver Bientôt :
c’est à la fois proche mais cela veut dire aussi que dans l’histoire du salut, la prochaine étape que nous
devons attendre, c’est le plein accomplissement : c’est le retour de JC.
Ce sera énorme et c’est prochainement.

 

3)  C’est une lettre de Jésus-Christ à son église : le
mot heureux est prononcé régulièrement. Heureux
 ! heureux qui ?

Les 7 églises en marche, au milieu
desquelles Jésus marche. 

C’est une lettre qui est écrite par
Jean mais c’est Jésus qui parle aux 7 églises. 7 : c’est un chiffre
global, il désigne une totalité : Jésus-Christ s’adresse à la totalité de
son église à travers le temps et l’espace.

Nous sommes donc heureux que Jésus nous
adresse une lettre.

 

 D’ailleurs le peuple de Dieu est tellement
appelé à être heureux en la présence de Dieu, du Père tout puissant, de
Jésus-Christ et de l’Esprit Saint que nous trouvons dans le livre de l’Apocalypse
4 fois ‘Alléluia’. Nous ne trouvons nullement ailleurs dans tout le nouveau
testament ce mot.

 

L’Apocalypse,
le dernier livre de la Bible, est une apothéose, un feu d’artifice qui éclate
en louange au milieu des terribles combats d’aujourd’hui ; c’est un
avant-goût de l’adoration que nous vivrons lorsque la paix et la justice
rempliront toute la terre habitée par Dieu et son peuple pour l’éternité.

 

C’est Lui, le Christ, qui écrit à travers Jean 7
lettres aux 7 églises, c’est-à-dire à toutes les églises.

 

Les églises, donc tous les chrétiens, sont appelés à
porter 7 marques qui caractérisent le Christ lui-même.

 

Tout d’abord
la première lettre insiste sur l’amour, sur le premier amour, sur l’amour qui
se renouvelle comme aux premiers jours, un amour qui s’étonne toujours de la
grâce de Dieu, un amour qui se donne avec joie.

 

Ensuite la 2ème
lettre parle de courage, de persévérance dans la souffrance
.
Encore une fois la révélation de Christ nous montre toute la réalité : à
la fois les merveilles de Dieu et aussi la gravité de notre situation. Aimer
sera un combat, il faudra du courage et de la persévérance dans la souffrance
car il y aura beaucoup d’opposition à cet amour de Dieu, cet amour pour Dieu.

 

La 3ème
marque est la vérité, car l’amour sans la vérité ce n’est pas vraiment l’amour
et la vérité sans amour c’est une vérité morte.

 

La 4ème
marque c’est la sainteté. C’est ne pas nous appartenir mais appartenir à
Christ, c’est être maîtrisé par son Esprit et lui ressembler de plus en plus.
La tolérance n’est pas une qualité si elle tolère le mal, le péché, l’idolâtrie
et l’immoralité. Une église véritable est caractérisée par la sainteté, celle
du Christ.
  

 

La 5ème
marque c’est la sincérité. Combien de fois ceux qui voulaient paraître saint, se
sont fourvoyés dans l’hypocrisie
. Être obsédé par les
apparences et notre réputation conduit naturellement à jouer un rôle, à
maquiller la vérité. L’hypocrisie est une illusion tandis qu’une église vivante
est caractérisée par la sincérité, celle du Christ. 

 

La 6ème
marque est celle de la mission. Peut-être la plus importante en ce qu’elle
caractérise le cœur missionnaire de Christ. Il a été envoyé par le Père en
mission sur la terre. Toute sa vie est missionnaire.

 

 

Par amour, il est missionnaire. Parce qu’il est
missionnaire, il persévère dans sa mission, même dans les souffrances les plus
terribles.

Parce qu’il est missionnaire, il fait connaître la
vérité, il est la vérité.

Parce qu’il est saint, il veut que son peuple soit
saint. Il part en mission pour cela. Parce qu’il est missionnaire, il ne se
cache pas dans les apparences, il regarde au cœur afin que les cœurs se
convertissent.

Et enfin pour être missionnaire, il faut du zèle, il faut un cœur entier et non
partagé.

 

Ni le mépris,
ni la souffrance, ni la faiblesse, ni les séductions, les mensonges, ni la
corruption, ni les attraits de ce monde, ne devraient nous réduire au
silence. 

 

L’amour
véritable témoigne en toutes circonstances, même et surtout dans la
souffrance.  

Ainsi les 7 qualités du Christ qui marquent l’appel de l’église sont :

L’Amour, la
persévérance dans la souffrance, la vérité, la sainteté, la sincérité, un cœur
missionnaire, un cœur non partagé, un cœur entier.  

 

Le résumé de cette lettre aux églises
pourrait être « Mes enfants, souffrez avec espérance ! Soyez mes
témoins car je suis le témoin fidèle ! Je suis au milieu de vous ! et
je reviens bientôt !
 »

 

 

 

 

Questions pour après la prédication dans nos
maisons Apocalypse 1 à 3

1)   Nous avons vu 7
qualités du Christ
qui marquent l’appel de l’église :

Amour, persévérance dans la souffrance, vérité,
sainteté, sincérité, cœur missionnaire, cœur entier (non partagé) 

 Quelle qualité du Christ m’a fait
progresser ?

 

2)  Quelle qualité du Christ
me fait grandement défaut ?

 

3)  Qu’est-ce que cela change
dans ma vie que de savoir que Jésus est celui qui est, qui était et qui
vient ?

 

Méditation quotidienne 

Lundi
7 Août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 17  

(environ 95 après JC)

Puis
l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint et m’adressa la
parole : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée,
assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont
livrés à l’inconduite, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de
son inconduite. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme
assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes
, et qui avait sept têtes et dix
cornes.   Cette femme était vêtue de
pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle
tenait à la main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de son
inconduite. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la
grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang
des saints et du sang des témoins de Jésus. A sa vue, je fus frappé d’un grand
étonnement.

 

Méditons :

La vision de la grande prostituée  

Dieu
annonce le jugement des forces séductrices antichrétiennes.

Méditation inspirée par un
commentaire de Paulin Bédard

 

Cinq ennemis du Christ et de son Église ont
déjà été mentionnés dans l’Apocalypse : le dragon (Satan), la bête qui sort de
la mer (la puissance tyrannique), la bête qui sort de la terre (la puissance
séductrice des faux prophètes), Babylone (la ville qui centralise les pouvoirs :
la grande prostituée) et les hommes qui portent la marque de la bête.

Avec Jean, nous sommes invités à voir le
jugement de la grande prostituée : Babylone.

Dans
l’Ancien Testament, Jérémie avait annoncé la destruction de la ville historique
de Babylone. « Toi qui demeures près des grandes eaux et qui

as
d’immenses trésors, ta fin est venue, à la mesure de ta cupidité! » (Jérémie
51:13). Pour Babylone et ses habitants, c’était un avertissement redoutable,
mais pour les captifs d’Israël, cela signifiait un grand message d’espérance !
Ainsi, dès le début de cette section sur Babylone, on nous annonce son jugement
et sa chute définitive. Voilà une grande consolation pour ceux qui résistent à
ses séductions trompeuses et qui attendent leur pleine délivrance ! En même
temps,

pour
ceux qui se laissent séduire par cette grande prostituée et qui s’associent à
elle, cela devrait leur servir de sérieux avertissement. Car si la grande
prostituée est jugée et condamnée, tous ceux qui se seront laissé entraîner par
elle partageront le même sort. Son influence séductrice est internationale.
Elle est capable de subjuguer des multitudes.

L’influence
séductrice de Babylone est si grande qu’il semble impossible de lui résister.
Cela nous fait penser à la femme séductrice de Proverbes 7

qui réussit facilement à entraîner des maris dans l’immoralité sexuelle. De
même, les rois et les nations ne semblent plus avoir aucun moyen ni aucun désir
de résister aux charmes de cette grande prostituée. « Ils se sont enivrés du
vin de son inconduite. » (17:2). On ne doit plus s’attendre à quelque chose de
sensé et d’intelligent de leur part… Ils sont complètement ivres dans les bras
de cette prostituée.

Après avoir informé Jean du but de son
apparition, l’ange transporte ensuite l’apôtre à un autre endroit pour qu’il
puisse mieux voir ce qui lui sera révélé. Ce genre de téléportation en extase
par l’Esprit se produit seulement en Apocalypse 1:10; 4:1; 21:9 et dans notre
texte, ce qui montre l’importance de la révélation qui lui est donnée. Jean est
donc transporté « en esprit dans un

désert » (17:3). Ce désert est un lieu de
désolation et de ruine. C’est le destin qui attend la grande prostituée qui
vit, pour l’instant, dans la richesse et le pouvoir. Ses promesses de vivre
dans le luxe et le plaisir sont vaines et inutiles. Elle terminera ses jours
dans la ruine complète.

Elle n’est pas seule, car elle est assise sur
une bête de couleur écarlate. C’est la bête qui vient de la mer (13:1-10),
c’est-à-dire la puissance mondiale qui frappe et persécute durement les
chrétiens.

Que signifie que la prostituée est assise sur
la bête ?

Cela signifie que les deux sont étroitement
associées. Elles coopèrent dans leur dessein maléfique. Au fond, la bête est la
force agissante derrière la femme. Satan attaque les saints de deux façons. La bête attaque avec puissance
au moyen de la persécution. Elle cherche à détruire le témoignage de l’Église
et veut les forcer à adorer la bête. Babylone attaque au moyen de la séduction.
Elle cherche à détruire la pureté des saints. Babylone cherche à les faire
tomber dans l’immoralité et dans l’idolâtrie. Nous devons nous tenir sur nos
gardes contre ces deux formes d’attaques dirigées contre l’Église.

Babylone combine le charme
du plaisir sexuel avec le charme du luxe.

Cette femme est trompeuse. À long terme,
les conséquences sont terribles.

Ces péchés semblent représenter aussi bien
l’infidélité spirituelle (idolâtrie) que l’immoralité sexuelle. Elle exerce une
influence et une autorité sur les différents systèmes d’idolâtries dans le
monde. « Babylone la grande » est un nom qui vient de Daniel 4:27, où le roi de
Babylone a tiré orgueil de l’étendue de sa puissance et de sa gloire, mais qui
était sur le point d’être jugé justement à cause de son orgueil et de son
idolâtrie.

La raison pour laquelle elle est appelée «
Babylone », même si elle ne devrait pas être confondue avec la Babylone de
l’Ancien Testament ou avec une autre ville, est que l’esprit de l’ancienne Babylone,
son orgueil, son irrespect de la loi et sa vie de licence décrivent bien la
grande prostituée des derniers jours.

Dans quoi cette femme trouve-t-elle son plus
grand plaisir ?

Malgré le fait que cette femme ait des allures
extérieures charmantes, dans son for intérieur, elle se réjouit de voir les
croyants persécutés et mis à mort. « Je vis cette femme ivre du sang des saints
et du sang des témoins de Jésus. » (17:6). On comprend donc que le jugement qu’elle subira vient
surtout du fait qu’elle est la grande meurtrière du peuple de Dieu qui refuse
de boire

à sa
coupe d’or.

Jean est
très étonné de voir la femme. Peut-être pensait-il voir Rome, alors qu’elle
semble plutôt représentée la fausse église qui séduit. Aujourd’hui, la fausse
Église exerce son influence séductrice un peu partout dans le monde afin d’éloigner
les gens de la Parole de Dieu et de Jésus-Christ.

Nous avons
donc d’une part la vision de la trinité du mal avec le dragon, la bête et le
faux prophète, unis à la grande prostituée qu’est la fausse Église, et d’autre
part nous avons la vision de la Trinité divine unie à l’Épouse fidèle fiancée à
Jésus-Christ.

 

Prions !

Seigneur Dieu, je t’en supplie, arrache-nous
du pouvoir de la séduction spirituelle des fausses spiritualités. Par la
lumière de ta Parole et de ton Esprit, dévoile ces puissances de séduction.
Donne-nous la sagesse et le courage de dénoncer fermement ces mensonges. Nous
voulons t’adorer uniquement toi, Père, Fils et Saint Esprit. Nous, ton épouse,
sommes tellement attachés à toi, notre union avec toi nous est si précieuse que
nous ne voulons pas tolérer une fausse communion avec de fausses églises.  

 

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Adorons (5 mn) :

Notre Dieu : https://youtu.be/xU_zkheZ1tY

 

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Méditation
quotidienne 

Samedi
5 août 2023

ERE LE
VIGAN

 

1ère pause

 

 

Rappel
de la célébration du vendredi 4 août 2023

A
l’Oustaou maison de retraite du Vigan ;

prédication
Apocalypse 1 à 3
Serge Regruto

Vidéo
(35 mn) :

https://youtu.be/ZivnNKXfF9A?si=vK06WNw76BWXZwYn

 

Célébration
du Christ qui envoie son Esprit de révélation et de réconciliation à ceux qui
lui appartiennent

4 Août 2023

Oustaou ERE
VIGAN

Accueil

Apocalypse 1

Révélation de Jésus–Christ

Heureux
celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce
qui s’y trouve écrit ! Car le temps est proche.

 

Que
la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était
et qui vient !

AEC 327. A l’Agneau sur son trône

1. A
l’Agneau sur son trône,
Apportons la couronne !
Il l’a conquise sur la croix ;
Il est le Roi des rois !
Eveille-toi, mon âme !
Bénis, adore, acclame,
Avec tous les anges du ciel,
Jésus, Emmanuel !

2. A
l’Agneau sur son trône,
L’encens et la couronne !
Car il est le Verbe incarné ;
D’une vierge, il est né.
O sagesse profonde !
Le créateur du monde,
Pour vaincre le mal triomphant,
S’est fait petit enfant !

3. Il eut
la croix pour trône,
L’épine pour couronne !
Mais le Père a glorifié
Son Fils crucifié.
Au Prince de la vie
La mort est asservie ;
Hors de la tombe,
Il est monté ;
Christ est ressuscité !

4. A
l’Agneau tous les trônes
Et toutes les couronnes !
Il est le Maître souverain ;
Les temps sont en sa main.
Rendons l’honneur suprême
A celui qui nous aime
Et qui revient victorieux
Pour nous ouvrir les cieux.

 

 

Louange

JEM 383 Bénis
l’Éternel

Refrain

Bénis l’Éternel
mon âme, Bénis l’Éternel mon âme, Sois émerveillée, sa fidélité Ne dépendra pas
des circonstances. Bénis l’Éternel mon âme, Bénis l’Éternel mon âme, Écoute sa
voix, il dit que ta foi Déplacera toutes les montagnes. Bénis l’Éternel, ô mon âme.

Strophe

Quand tout
s’effondre, sombre, Je sais que tu es là; Et que m’importe si les portes Se
ferment sur mes pas.

Je suis en marche
sous l’arche De ton amour pour moi, Jésus, tu es Roi Et j’avance à ta suite.

Refrain

Bénis l’Éternel mon âme, Bénis l’Éternel mon âme,
Sois émerveillée, sa fidélité Ne dépendra pas des circonstances.

 Bénis
l’Éternel mon âme, Bénis l’Éternel mon âme, Écoute sa voix, il dit que ta foi
Déplacera toutes les montagnes. Bénis l’Éternel, ô mon âme.

 

 

 

*              
Dynamique de l’alliance de
vie en Christ

Loi

Ecoutons
quels chemins le Seigneur trace pour notre vie :

 

Puisque
vous avez reçu l’Esprit-Saint, marchez selon l’Esprit et non selon la chair.

Ce
que Dieu veut, c’est votre sanctification.

Celui
qui vous a appelés est saint,

vous
aussi, soyez saints dans toute votre
conduite.

N’attristez
pas le Saint-Esprit que Dieu vous a accordé ; il est la garantie que le
jour viendra où Dieu vous délivrera complètement du mal.

(Ephésiens 4.30-32)

AEC 315. Quand s’éveilleront nos
coeurs

Apocalypse 3 v 7 à 13

Écris à l’ange de l’Église de
Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, Celui qui a la clé
de David, Celui qui ouvre et personne ne fermera,

Celui qui ferme et personne
n’ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici : j’ai mis devant toi une
porte ouverte que nul ne peut fermer, parce que tu as peu de puissance,

que tu as gardé ma parole et que tu
n’as pas renié mon nom. Voici : je te livrerai des gens de la synagogue de
Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas,

 

car ils mentent. Voici : je les
ferai venir se prosterner à tes pieds et reconnaître que je t’ai aimé. Parce
que tu as gardé la parole de la persévérance en moi,

 

je te garderai moi aussi, de l’heure de
l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la
terre. Je viens bientôt.

 

Tiens ferme ce que tu as, afin que
personne ne prenne ta couronne. Du vainqueur, je ferai une colonne dans le
temple de mon Dieu et il n’en sortira plus.

 

J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et
celui de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel
d’auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau.

 

Que celui qui a des oreilles écoute ce
que l’Esprit dit aux Églises !

 

L’amour véritable témoigne en
toutes circonstances

 

La lettre à l’Église de
Philadelphie

 

Si la lettre précédente, adressée à Sardes, contenait une
condamnation presque totale, celle-ci adressée à Philadelphie contient un éloge
presque sans réserve.

De toute évidence, la persécution avait sévi à
Philadelphie, mais les chrétiens -quoique bien éprouvés- étaient restés
fermement attachés à leur foi.

 

 

1. 
La Porte ouverte.

 

Quelle est cette porte qui
a été grande ouverte et qui ne peut être fermée ?

La porte ouverte, c’est
l’opportunité du salut ! Le moment favorable pour annoncer, pour recevoir et
pour vivre la foi chrétienne.

 

Le Christ avait ouvert une porte à Philadelphie, une
opportunité de témoigner. Pourtant à Philadelphie il y avait de nombreux
problèmes.

 

       
 

       
Un des problèmes de l’Église de
Philadelphie est son état de grande faiblesse. « Je le
sais : tu n’as que peu de puissance »
(8), dit le Christ.

(La communauté était-elle petite numériquement ?
Était-elle composée principalement de petites gens, des basses classes de la
société ?… Avait-elle peu d’influence ?)

Quoiqu’il en soit, ceci ne devait pas la décourager de
témoigner.

 

 

 

– Le 2ème problème provenait, semble-t-il, d’une opposition
forte de la part de la population juive de la ville (comme à Smyrne).

 

le texte dit clairement que si son peuple persévérait à
prêcher courageusement la Bonne Nouvelle, certains des opposants d’aujourd’hui
deviendraient des fidèles partisans demain !

       
Le 3ème obstacle (enfin) sur la route
des chrétiens de Philadelphie était la menace de la persécution à
venir. Une persécution qui pouvait éclater d’un moment à l’autre.

 

Quel message pour nous chrétiens du XXI siècle !

Nous baissons si facilement les bras devant les défis du
témoignage …

Ce qui ressort clairement de cette lettre, c’est que ni
la faiblesse, ni l’opposition présente ou à venir ne devraient nous réduire au
silence.

L’Église de Philadelphie avait tous ces handicaps ;
pourtant, devant cette Église, le Christ avait ouvert une porte pour témoigner
!

 

2) La clé

La clé de David est dans
la main du Christ.

Ici le texte fait
référence à un passage du prophète Ésaïe (chap.22)

Le Christ a la charge de la maison de Dieu = de l’Église.

C’est à lui -et à lui seul- que Dieu a donné les pleins
pouvoirs …

 

« Tout pouvoir m’a
été donné dans le ciel et sur la terre.

Allez donc auprès des
hommes de toutes les nations …

Et sachez-le : Je suis
avec vous ! » (Mat.28/18-20)

 

Si la porte est le symbole de l’opportunité
offerte pour proclamer le salut,

la clé est le symbole de l’autorité de Jésus.

Personne ne peut entrer avant que le Christ n’ouvre la
porte, et personne ne pourra entrer après qu’il l’aura refermée.

 

C’est parce qu’à l’entrée de la porte étroite se tient
une croix -cette croix sur laquelle notre Sauveur est mort pour nous- qu’alors
la porte est ouverte.

Tout pécheur peut venir à Jésus et dire :

420. Tel
que je suis

1. Tel
que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi
Et ta voix qui m’appelle à toi,

Agneau de
Dieu, je viens, je viens !

2. Tel
que je suis, bien vacillant,
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

3. Tel
que je suis, ton coeur est prêt
A prendre le mien tel qu’il est,
Pour tout changer, Sauveur parfait !
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

 

4. Tel
que je suis, ton grand amour
A tout pardonné sans retour.
Je veux être à toi dès ce jour.
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

 

Prière

Notre Père

 

Méditation quotidienne 

Jeudi
3 Août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 16  

(environ 95 après JC)

 

J’entendis
une voix forte qui venait du sanctuaire et qui disait aux anges : Allez,
versez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu !
Le premier partit et versa sa coupe
sur la terre. Un ulcère malin et douloureux atteignit les hommes qui avaient la
marque de la bête et qui se prosternaient devant son image. Le second versa sa
coupe dans la mer qui devint du sang comme celui d’un mort, et tous les êtres
vivants moururent, ceux qui étaient dans la mer. Le troisième versa sa coupe
dans les fleuves et les sources d’eaux. Ils devinrent du sang. Et j’entendis
l’ange des eaux dire : Tu
es juste, toi qui es et qui étais, toi le saint, d’avoir exercé ces jugements.
Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du
sang à boire ; ils le méritent. Et j’entendis l’autel dire : Oui,
Seigneur Dieu Tout–Puissant, tes jugements sont véritables et justes.”
Le
quatrième versa sa coupe sur le soleil. Il lui fut donné de brûler les hommes
par le feu, et les hommes furent brûlés par une chaleur torride. Ils
blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces plaies, et ils ne se
repentirent pas pour lui rendre gloire. Le cinquième versa sa coupe sur le
trône de la bête. Son royaume fut obscurci ; les hommes se mordaient la
langue de douleur, et ils
blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères,
mais ils ne se repentirent pas de leurs œuvres.

Le sixième versa sa coupe sur le grand
fleuve, l’Euphrate. Et l’eau en tarit pour préparer la voie aux rois qui
viennent de l’Orient. Je
vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête et de la bouche du
faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles
. Ce
sont des esprits de démons, qui opèrent des signes et qui s’en vont vers les
rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour de
Dieu, le Tout–Puissant. –– Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses
vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte !
 …
 Le septième versa sa coupe dans l’air.
Il sortit du sanctuaire une voix forte qui venait du trône et disait : C’en est fait !
Les villes des nations tombèrent … et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle,
parce que cette plaie était violente à l’extrême.

Méditons :

Le cantique des serviteurs de Dieu et de l’Agneau

Méditation inspirée par un
commentaire de Eric Kayayan :

Source : Foi et Vie Réformées,
foi-vie.org.za/fr/ et
www.foietviereformees.org

 

La
colère de Dieu envers une humanité corrompue atteint maintenant son
aboutissement. Les jugements sont devenus universels.

Les coupes sont une
intensification des jugements illustrés par les trompettes et par les sceaux.
Elles sont l’expression de la justice punitive de Dieu.
Dieu punit les incroyants persécuteurs
et idolâtres en les privant de leur sécurité terrestre
. Le contenu des coupes ressemble
beaucoup à certaines plaies d’Égypte (Exode 7 à 11).

L’étendue des plaies est si vaste qu’on pourrait remettre en question leur
caractère juste. Pourtant, un ange proclame clairement, après que la troisième
coupe ait été versée :

« Tu
es juste, toi qui es et qui étais, toi le Saint, d’avoir ainsi fait justice.
Parce qu’ils ont versé le sang de ceux qui t’appartiennent et de tes prophètes,
tu leur as aussi donné à boire du sang. Ils reçoivent ce qu’ils méritent »
(Ap 16.5-6).

Ce à quoi répond un autre ange, depuis l’autel : « Oui,
Seigneur, Dieu tout-puissant, tes arrêts sont conformes à la vérité et à la
justice ! »
 (Ap 16.7).

Le Seigneur
est juste, car en tant que Dieu souverain, il appelle tous les humains à lui
rendre compte de leur obéissance
(Ps 119.137). En effet,
il ne les a pas laissés sans témoignage de sa présence
(Rm 1.18-22).  

Pour bien comprendre cette responsabilité
de l’homme vis-à-vis de Dieu, il nous faut comprendre l’Alliance de Dieu avec
l’humanité et aussi avec son peuple. Pour cela, revenons aux textes de l’Ancien
Testament, comme Lévitique 26 ou bien encore Deutéronome 28. Ils placent le
peuple devant une alternative claire : obéissance aux ordonnances et
prescriptions de l’Éternel ou bien désobéissance. Ce choix est un don du Dieu
de l’Alliance.
Ceux qui
refusent d’entendre les avertissements des trompettes de jugement (Apocalypse 8
à 11) sont frappés par les coupes de la colère.
La
réponse générale du monde incroyant au jugement divin est vraiment étonnante :
un endurcissement total.
Cet
endurcissement est la même attitude que celle du pharaon au temps de la sortie
d’Égypte
par le peuple d’Israël et des dix plaies qui ont
frappé son pays. Voilà une constante parmi les humains corrompus : sans une conversion radicale qui
ne peut être provoquée que par l’Esprit de Dieu, l’homme s’endurcit dans son
péché et doit en supporter les conséquences dévastatrices : anarchie
(ténèbres) et malheurs.
L’homme rebelle accuse et blasphème Dieu à cause
de tous ses malheurs. C’est un cercle vicieux qui démontre le pouvoir de Satan
sur l’esprit du monde. Au
moyen d’esprits impurs, Satan rassemble une coalition internationale qui tente
d’éliminer tout ceux qui se soumettent à Dieu.
(Ps 2.1-3).

Il est cependant de la plus haute
importance de bien saisir que cette coalition, cette conspiration, ne se forme
pas en dehors du contrôle divin, mais bien dans le cadre d’un plan plus large
que Dieu a établi. Le
champ de bataille a été préparé par Dieu lui-même pour l’anéantissement de ses
ennemis !

Qu’il
est difficile de vivre au milieu d’une humanité insoumise aux lois de Dieu et
donc soumise aux jugements divins.
Mais c’est au milieu de la tempête et pour fortifier notre foi chancelante
que l’Esprit de Dieu prononce une béatitude, une bénédiction entre la sixième
et la septième coupe. Juste avant que les éléments du cosmos soient
complètement ébranlés, nous entendons la voix du Seigneur Jésus-Christ :

« Voici, je viens comme
un voleur ! Heureux celui qui se tient éveillé et qui garde ses vêtements, afin
de ne pas aller nu, en laissant apparaître sa honte aux yeux de tous ! »
(Ap 16.15).

Le Seigneur viendra bientôt, soudainement,
c’est la prochaine étape du salut. Gardons précieusement les habits que Christ
nous a donnés : son amour, sa justice, sa sainteté et sa dignité.  Persévérons dans la foi et l’espérance quelles que soient les
tribulations (épreuves). Résistons à la séduction des faux prophètes, des
esprits impurs qui égarent
les nations et les entraînent à leur suite
dans une coalition et une conjuration insensée contre Dieu et son Messie. Jésus-Christ
a promis à ceux qui lui resteraient attachés jusqu’à la fin de les compter
parmi les siens, lorsqu’il reviendra dans la gloire.

Les
croyants demeureront-ils dans la sphère de l’Alliance avec Dieu, celle à
laquelle l’Écriture les appelle, ou bien tomberont-ils dans toutes sortes de
compromis pour apparaître acceptables aux yeux du monde, qui se moque bien de leur
fidélité à Jésus-Christ ?

 

Prions !

Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, tes
jugements sont véritables et justes. J
’aime ta
justice et je déteste le mal. Viens, Seigneur, nous n’en pouvons plus de subir
les malheurs de cette terre livrée à l’anarchie et à la vanité par
l’insoumission des hommes à ton Alliance de vie. Viens, Seigneur Jésus,
installer ton règne sur toute la terre.

 

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Adorons (2 mn) :

Le chemin du juste : https://youtu.be/9fxKzrencPA

 

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Méditation quotidienne 

Mardi
1er Août 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 15  

(environ 95 après JC)

 

Puis je vis dans le ciel un autre signe grand et
admirable ; sept anges qui tenaient sept plaies, les dernières, car c’est par
elles que s’accomplit la colère de Dieu.
Et je vis comme une mer de cristal, mêlée de feu,
et les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom, debout sur
la mer de cristal. Ils tiennent les harpes de Dieu. Ils chantent le cantique de Moïse, le
serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau :

Tes œuvres sont grandes et admirables,
Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des
nations ! Seigneur, qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu
es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce
que ta justice a été manifestée.

Après cela, je regardai, et le sanctuaire du tabernacle
du témoignage fut ouvert dans le ciel.
Les sept anges qui tenaient les sept plaies
sortirent du sanctuaire ; ils étaient revêtus d’un lin pur, éclatant, et
portaient des ceintures d’or autour de la poitrine. L’un des quatre êtres
vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la fureur de Dieu qui
vit aux siècles des siècles. Et
le sanctuaire fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa
puissance, et personne ne pouvait entrer dans le sanctuaire, jusqu’à ce que les
sept plaies des sept anges soient achevées.

 

Méditons :

Le cantique des serviteurs de Dieu et de l’Agneau

Méditation inspirée par un
commentaire de Paulin Bédard et d’une étude d’Aaron Kayayan :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-15-louange-dieu

 

Après
la destruction des ennemis du peuple de Dieu, nous assistons à la louange du
peuple de Dieu ; cette louange est marquée par le cantique de Moïse et de
l’Agneau. Il y a ici un parallèle avec la délivrance du peuple d’Israël lors de
la traversée de la mer Rouge (Exode 14). L’armée d’Egypte est noyée, détruite
dans une désolation mortelle. Ensuite viennent le cantique et la louange du
peuple d’Israël (Exode 15). Ce cantique est l’occasion de louer le Seigneur en nous souvenant de
tout ce qu’il a fait et de tout ce que le livre de l’Apocalypse nous a dévoilé
dans les chapitres 1 à 14 :

La prédication de la Parole de Dieu,
sous l’opération efficace de l’Esprit Saint, fonde des Églises. Celles-ci sont
comparées à des lampes qui éclairent, des chandeliers. Elles éclairent un monde
enfoncé dans les ténèbres spirituelles. La parole et la présence du Christ au
milieu d’elles les conduisent et les encouragent dans tous leurs combats (Ap 1
à 3).
L’Église, peuple fidèle de Dieuest soumise à l’épreuve et elle est la cible d’une tribulation
intense (Ap 4 à 7),
cependant elle est gardée
par le Dieu de l’Alliance en Christ.
 

 

 Simultanément intervient le jugement de Dieu, qui s’abat sur un monde
insensible
et cruel envers les siens. Néanmoins, aussi effroyables que
soient ces jugements, leur intention première est d’amener les hommes égarés à
la conversion (Ap 8 à 11).

 

Cependant,
au-delà du conflit apparent entre l’Église et le monde des persécuteurs, se livre une bataille
fondamentale
dont le commun des mortels ne semble pas être conscient. Y prennent part Satan,
l’adversaire de toujours, et le Christ, le Fils de Dieu, le véritable
Libérateur des hommes (Ap 12 à 14).

 

Les sept plaies contenues dans les sept
coupes de la fureur de Dieu annoncent les jugements déversés par Dieu sur la
terre au long de l’histoire. Tandis que les vainqueurs, debout sur la mer de
cristal, célèbrent les louanges de Dieu une fois qu’ils seront entrés dans la
gloire à venir. Ces plaies sont des jugements préliminaires qui aboutiront au
jugement dernier et au salut complet.

 

Les trompettes ont averti et les coupes
de la colère de Dieu seront déversées.

 

Le règne de Christ sur la terre (avec
ses jugements) a déjà commencé. Il débute avec la
victoire du Christ sur Satan à la croix. Ce règne rend l’évangélisation et
l’extension de l’Eglise possibles.
 

 

Les
visions révélées dans ce livre de l’Apocalypse nous offrent un commentaire
éblouissant de l’histoire biblique. Cette grande vision de l’histoire du salut
nous entraîne dans la louange en nous réjouissant en Christ. Cette vision
fortifie notre foi, notre espérance et notre amour.

 

Au
chapitre 15, Jean apporte un nouvel encouragement grâce à une nouvelle vision
de la béatitude céleste.

 

Le peuple de Dieu vainqueur se tient
sur la mer de cristal
. La multitude qui est assemblée fait
retentir les harpes de Dieu. Elle entonne l’hymne de sa délivrance. Elle chante
le cantique de Moïse et celui de l’Agneau. Les Israélites l’ont entonné après
leur traversée miraculeuse de la mer Rouge. De l’autre rive, et à l’abri de
l’oppresseur, ils ont pu regarder leurs poursuivants engloutis dans les flots.
Ils ne chantent pas en leur propre honneur, mais à la gloire de leur
Libérateur, l’Éternel leur Dieu, qui les a faits sortir du pays d’Égypte et
délivrés de la maison de servitude. La délivrance opérée par Dieu par son
serviteur Moïse a été pleinement accomplie et complétée par l’Agneau de Dieu,
Jésus-Christ. Il s’agit au fond d’une même œuvre de salut que l’Église
triomphante peut chanter dans son hymne de louange.
Apocalypse 15 rappelle
aussi des passages de l’Ancien Testament
(Exode 34:10; Exode 19:18; Exode 40:34-35; Deutéronome
32;  Ésaïe 6:1,4; Esaïe 45 ;
Ézéchiel 10:2-4 ; Jérémie 10:7; Psaume 18:8-9; Psaume 68:1; Psaume
86:9-10, Psaume 111; Nahum 1; Habaquq 2:20 etc.).
 Au chapitre précédent, nous entendions l’ange déclarer solennellement :

« Craignez Dieu et rendez-lui gloire » (Ap 14.7). L’appel de
Dieu ne restera pas sans écho ni réponse
(Apo 15). Dieu fait concourir toutes choses (même les
souffrances terribles) afin que la louange éclate sur nos lèvres purifiées et
que nos cœurs de rachetés célèbrent sa bonté.
Le Seigneur ne mendie pas
notre gratitude. Il est celui qui met dans nos vies un cantique nouveau par
son Esprit Saint.
Ainsi l’Église est un peuple qui grandit, une nation
sainte, un sacerdoce royal, une race élue. Son Dieu l’accompagne jour et nuit
. Dans le passé, c’était
avec la colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit. Actuellement, il
le fait par son Esprit et par sa Parole. L’Exode des Israélites préfigurait la
rédemption annoncée. Plus
encore que les flots menaçants de la mer Rouge, le Calvaire fut un passage
redoutable. C’est là que notre libérateur, l’Agneau-Berger donna sa vie pour
ses brebis, afin qu’aucun de ses disciples ne périsse dans la mort éternelle.
C’est pourquoi l’Église l’adorera éternellement.

Prions !

Seigneur Père, nous t’adorons, nous chantons tes
louanges, toi qui as fait concourir la mort de ton Fils unique pour notre bien.
Seigneur Jésus, nous t’adorons, nous t’aimons, toi qui t’es offert
volontairement à des souffrances terribles en subissant la colère de ton Père
bien-aimé pour notre bien. Seigneur Esprit Saint, nous t’adorons, toi que le
Fils envoie pour nous unir à lui. Oui, Eternel Dieu nous t’adorons, nous te chérissons,
tu es notre souverain bien.

 

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Adorons (4 mn) :

D’éternité en
éternité –
https://youtu.be/TbA2dRPbJnU

 

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Méditation quotidienne 

Lundi
31 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 14 v 14 à 20  

(environ 95 après JC)

 

Je
regardai, et voici une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait
à un fils d’homme. Il avait une couronne d’or sur la tête et une faucille
tranchante à la main. Un autre ange sortit du temple, en criant d’une voix
forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille et
moissonne, l’heure est venue de moissonner, car la moisson de la terre est
mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la
terre fut moissonnée.
Un autre
ange sortit du temple qui est dans le ciel ; il avait lui aussi une
faucille tranchante. Un autre ange, qui avait pouvoir sur le feu, sortit de
l’autel et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante,
en disant : Lance ta
faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses
raisins sont mûrs. L’ange jeta sa faucille sur la terre. Il vendangea la vigne de
la terre et jeta la vendange dans la grande cuve de la fureur de Dieu. Et la
cuve fut foulée hors de la ville ; du sang sortit de la cuve, jusqu’aux
mors des chevaux, sur une étendue de 1 600 stades (300 km).

Méditons :

La moisson et la vendange de la terre

Méditation inspirée par un
commentaire de Paulin Bédard, la victoire du grand Roi :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-14-la-moisson-et-la-vendange-de-la-terre

 

Une nouvelle vision vient maintenant
confirmer la venue du jugement dernier.

Ce jugement est représenté par deux
symboles : la moisson et la vendange.

 

Jean voit une nuée blanche sur laquelle « était
assis quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme. Il avait une couronne d’or
sur la tête et une faucille tranchante à la main. » (14:14). Cette image vient de
la vision du Fils de l’homme de Daniel 7:13. Ce fils de l’homme est Jésus-Christ qui est assis sur
le trône de Dieu
(Matthieu 24:30 et 25.30 ; Apocalypse 5.13,
6.16, 7.10, 22.3).
Dans les diverses visions de l’Apocalypse, Jésus est présenté
à la fois comme pleinement homme (Agneau) et pleinement divin (Lion) dans toute
sa splendeur. Ce Fils d’homme fait donc son apparition dans la gloire
représentée par la nuée. Il porte, non pas une couronne d’épines, symbole de
son humiliation, mais une couronne d’or. Cette couronne d’or est le symbole de
domination et de victoire. Jésus est le Roi de son peuple. Ceux qui sont unis à
lui portent également une couronne d’or, signifiant qu’ils règnent avec lui (
2:10; 3:11; 4:4,10; 12:1). Jésus se présente en Roi Vainqueur
venu pour vaincre afin d’établir le droit et la justice sur terre.

Et voici
l’heure est arrivée de moissonner. Jésus doit en être informé pour lancer la
moisson
(Marc
13:32 ; 1 Thessaloniciens 4:16).
La moisson ne peut plus être retardée, elle est prête à
être récoltée. Tout comme Dieu le Père détermine à quel moment la saison des
récoltes a lieu chaque année, c’est également lui qui a déterminé le moment où
viendra la fin des temps. Le jugement devra être exécuté lorsque les péchés de
l’humanité auront atteint leur pleine mesure.

L’accumulation des péchés tout au long de l’histoire atteint son sommet avec la

dernière génération de l’histoire et rend les
incroyants (non-repentants) mûrs pour la colère de Dieu. Du point de vue de la
rédemption, ce qui détermine que ce sera le bon moment pour Jésus de venir dans
sa gloire sera le fait que le dernier élu sera entré dans le Royaume par la
foi.

Dieu est
patient en ce moment et un jour sa patience prendra fin
(2 Pierre 3:9).

Ainsi,
dès que le Fils de l’homme entend le message, il lance sa faucille et la terre
est moissonnée.

Cette moisson décrit le jugement de Dieu contre
les incroyants comme dans Joël
« … là je siégerai pour
juger toutes les nations d’alentour. Lancez la faucille, car la moisson est
mûre ! Venez, foulez, car le pressoir est plein, les cuves regorgent ! Car
grande est leur méchanceté…  car le jour
de l’Eternel est proche, dans la vallée du jugement.
» (Joël
3:11-14).

 

Le Fils de l’homme est assisté d’anges dans
l’exécution de son jugement.

Dans la vision de la vendange, la vigne de la
terre symbolise toute la multitude des hommes méchants ; ses grappes de raisins
sont les individus non repentants. Les raisins pressés et foulés aux pieds signifient
que les méchants (non repentants) seront punis éternellement. Le prophète Ésaïe
avait utilisé la même image
(Ésaïe 63:1-6).

Les incroyants
seront jugés à l’extérieur de la vraie ville sainte qui est composée des
croyants
(Joël
3:2)
. La
véritable Sion et ses habitants seront protégés de toute corruption et de toute
souffrance
(Ésaïe
60 à 62)
. Tandis
que les non-repentants (rebelles) seront jugés hors de la ville, loin de la présence
des rachetés.

Le
résultat est épouvantable. Jean voit une grande étendue de sang tellement
profonde que le sang monte jusqu’à la hauteur des chevaux, assez pour qu’ils
puissent y nager sur 300 km.
La mention des chevaux fait
penser à une guerre. La combinaison des deux images du sang et des chevaux rend
d’autant plus saisissante la gravité de la colère de Dieu qui se déversera sur
les non-repentants. La hauteur
du flot de sang montre l’horreur inimaginable de ce jugement qui est à la
hauteur de l’offense au Dieu 3 fois saint.

Tous les
non-repentants de la terre recevront donc un jugement complet.

Cette vision doit se comprendre dans le
contexte du combat qui fait rage actuellement entre le dragon et l’Église
(Apocalypse
12),
ainsi que des ravages causés par les deux
bêtes alliées du dragon
(Apocalypse 13). Vraiment, «
il est terrible de tomber
dans les mains du Dieu vivant
»
(Hébreux 10:31).

Le peuple de Dieu, qui est protégé de la colère
de Dieu, voit la terrible vengeance de Dieu contre les méchants qui les ont si cruellement
persécutés, opprimés et tourmentés dans ce monde. Cette vision n’a donc pas simplement pour but d’avertir
les incroyants et de les appeler à la repentance, mais aussi d’encourager les
chrétiens à persévérer dans la foi, tout au long de leur rude combat actuel
contre leurs ennemis. Ainsi le juge de l’univers détruira tout mal de la terre.

 

Que le Seigneur nous donne de demeurer
attachés à Dieu et à son Fils Jésus-Christ et d’être puissamment réconfortés
par le fait qu’il accomplira en toute justice la moisson et la vendange de la
terre au retour glorieux de son Fils triomphant.

 

                                                      Prions !

Seigneur Jésus, ton sang a coulé pour nous protéger de la
colère à venir. Que cette immense grâce nous pousse à nous repentir mais aussi
à appeler à la repentance
et à l’adoration de Dieu avant qu’il ne soit trop tard.

Pour cela, donne-nous conscience de ta
colère à venir qui dévoile la hauteur de

ta sainteté et de ta justice.

 

——————————–

Adorons (3 mn) :

UNE CROIX DRESSÉE : https://youtu.be/6f0s6tdIy0c?si=Xe5u1twLdN2MSYRq

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Méditation quotidienne 

Samedi
29 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 14 v 6 à 13  

(environ 95 après JC)

Je
vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Évangile
éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu,
langue et peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu et donnez–lui
gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et prosternez–vous devant
celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux !
Un autre, un second ange suivit,
disant : Elle est
tombée, elle est tombée, Babylone la grande
, qui a fait boire à toutes
les nations du vin de la fureur de son inconduite. Un autre, un troisième ange
les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un se prosterne devant la bête et son image, et
reçoit une marque sur le front ou sur la main, il boira, lui aussi, du vin de
la fureur de Dieu
, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il
sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant
l’Agneau. La fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont
de repos ni jour ni nuit, ceux qui se prosternent devant la bête et devant son
image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les
commandements de Dieu et la foi en Jésus. J’entendis du ciel une voix qui
disait : Écris : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès
à présent ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux,
car leurs œuvres les suivent.

Méditons :

La chute de Babylone entraîne avec elle ses
esclaves   

Méditation inspirée par un
commentaire de Paulin Bédard  

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-14-les-anges-qui-lancent-des-avertissements

 

Le
premier ange « volait au milieu du ciel », c’est-à-dire au zénith où il pouvait
être vu et entendu par tous. Le monde entier doit entendre ce message. C’est l’«Évangile
éternel », car c’est une bonne nouvelle qui a des conséquences éternelles pour
ceux qui l’accueillent avec foi. Mais si cet Évangile est rejeté, un tel rejet
implique également des conséquences éternelles
(Matthieu 24:14). Une grande partie du
monde rejettera l’Évangile et haïra les chrétiens
(Matthieu 24:9).

 

Avant le jugement dernier, il est
encore temps de se repentir et de se détourner de l’idolâtrie pour adorer le
vrai Dieu
(Actes 14:15). Mais lorsque le jugement dernier viendra, il sera
trop tard pour se repentir
. Ceux qui vivent encore dans l’insouciance,
absorbés par les attraits du monde, doivent savoir que personne n’échappera.
C’est un avertissement que tous les chrétiens doivent offrir.
   

 

Le
deuxième ange annonce la chute de Babylone (14:8) Que symbolise Babylone la
grande ? Quelle forme prend-elle aujourd’hui ?

Elle
représente toutes les arrogances, toutes les idolâtries, toutes les corruptions
et les immoralités de ce monde. Elle est appelée « la grande » à cause de son
arrogance et parce qu’elle met Dieu au défi. Cela rappelle les paroles
hautaines du roi Neboukadnetsar : « N’est-ce pas ici Babylone la grande que
j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour
l’honneur de ma gloire ? »
(Daniel 4:29). Dieu
répondit à son orgueil en l’humiliant comme un animal jusqu’à ce qu’il rende
gloire à Dieu et qu’il reconnaisse que c’est le Très-Haut qui domine et qui
règne. Il en sera de même de tous ceux qui se seront élevés orgueilleusement
contre Dieu. Ils tomberont, ils devront s’humilier et devront rendre gloire à
Dieu.

 

«
Elle est tombée, elle est tombée, Babylone » est un sérieux avertissement pour
ceux qui prennent part à son péché, se croyant faussement en toute sécurité. C’est en même temps un grand
encouragement pour ceux qui ne veulent pas participer au péché de Babylone et
qui résistent, comme l’avaient fait autrefois le prophète Daniel et ses amis.

 

Le troisième ange annonce le malheur et
des souffrances épouvantables aux adorateurs de la bête et de son image et à
ceux qui portent sa marque. Ceux qui se sont dévoués à la bête plutôt qu’à
Jésus-Christ seront sévèrement punis. Cela est exprimé par la métaphore de
boire le vin de la colère de Dieu
(Jérémie
25:15).
Ils
ont bu le vin de la passion de Babylone, qui leur paraissait fort et bon au
goût. Maintenant, ils boiront « du vin de la fureur de Dieu » (14:10). Cette
phrase exprime l’indignation de la sainteté de Dieu dans sa force la plus
sévère. Elle se manifeste par les justes jugements de Dieu contre les pécheurs
endurcis. Leurs tourments
expriment qu’ils seront dans une condition sans espoir. Ce jugement sera
parfaitement juste. Il sera exécuté en présence des saints anges et de
l’Agneau. Cela nous montre aussi que ceux qui auront rejeté l’Agneau seront
forcés de le reconnaître comme le Seigneur et le Juge des vivants et des morts,
car ils seront punis devant lui.

«
La fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles. » (14:11). Cette
expression est tirée d’Ésaïe 34:9-10 qui décrit le jugement d’Édom. Édom a été
détruit par Dieu pour ne plus jamais se relever. De même, le jugement des incroyants à la
fin des temps sera absolu et complet. Leurs souffrances seront sans fin. Tous
ceux qui sont attachés à ce monde vont périr avec ce monde. Il n’est pas
possible de vivre dans le péché et de servir Satan sans en subir des
conséquences horribles. Ceux qui refusent de porter la marque de la bête ont
entièrement raison de résister ! Est-ce un acte d’amour que de se refuser à annoncer la dure réalité de l’enfer ? Le
fait que l’ange proclame ce message à voix forte indique que la damnation
éternelle fait partie intégrante du message de l’Église. Ce message constitue
l’avertissement ultime venant d’un Dieu qui désire, non pas « que le méchant
meure », mais « qu’il change de conduite et qu’il vive » (
Ézéchiel 33:11).

 

Profondément ému par le message qu’il
vient juste d’entendre, Jean exhorte les chrétiens par la conclusion suivante :
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu
et la foi en Jésus. » (14:12). Les avertissements et les annonces du jugement
dernier des versets précédents ont pour but de motiver les croyants à
persévérer. La motivation d’un désir de voir triompher la cause de l’Évangile
et de voir le nom de Dieu glorifié.

Pour
pouvoir tenir ferme devant les ruses du diable et les attaques de la bête, nous
avons besoin d’une foi qui veille constamment et qui persévère, ainsi que d’une
obéissance sans compromis à la Parole de Dieu
(Matthieu 24:13; Apocalypse 3:11).

.

En
demeurant fidèles à Jésus-Christ, nous allons souffrir dans le temps présent,
mais nous recevrons une récompense éternelle, un bonheur éternel.

 

Les croyants n’entrent pas au ciel à
cause de leurs œuvres, mais leurs œuvres accomplies dans la foi attesteront
l’authenticité de leur foi et seront à la gloire de Dieu
(Matthieu 5:12; 1
Corinthiens 15:58).

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, Agneau immolé, que tes
jugements sont profonds. Ta justice est infinie et parfaite. Sa profondeur est
égale à la profondeur de ta sainteté. Tes souffrances, pour nous sauver de la
colère à venir, nous annoncent aussi les souffrances éternelles de ceux qui se
sont détournés de ton salut.

O Seigneur, donne-nous l’amour et le
courage nécessaires pour avertir ceux qui se perdent. Que nos œuvres témoignent
de ta vive présence dans nos vies !  

 

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Adorons (3 mn) :

Malheur à moi ! : https://youtu.be/G_EQIxw5SFo?si=EYvY9p2duDVbJxjo

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
28 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 14 v 1 à 5  

(environ 95 après
JC)

Je
regardai, et voici l’Agneau debout sur la montagne de Sion, et avec lui 144 000
personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leur
front.   J’entendis du ciel une voix,
comme la voix de grandes eaux, comme le bruit d’un fort coup de tonnerre ;
et le son que j’entendis était comme celui de joueurs de harpes jouant de la
harpe. Ils chantent un cantique nouveau devant le trône et devant les
quatre êtres vivants et les anciens. Personne ne pouvait apprendre le cantique,
sinon les 144 000 qui avaient été rachetés de la terre.
Ce sont ceux qui ne se sont pas
souillés avec des femmes, car ils sont vierges. Ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été
rachetés

d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau, et dans leur
bouche il ne s’est pas trouvé de mensonge ; ils sont irréprochables.

Méditons :

Toute l’assemblée des rachetés chantera devant le
Roi  

Méditation inspirée d’un
commentaire de Paulin Bédard 
:

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-14-l’agneau-et-les-144%C2%A0000-sur-la-montagne-de-sion

 

Quel encouragement dans
l’épreuve ! Cette nouvelle vision est complètement différente des visions
terrifiantes des chapitres précédents. Jean voit de nouveau l’Agneau vainqueur, le véritable et
authentique Agneau, et non pas le faux agneau du chapitre précédent. L’Agneau
est debout : il règne. Il a été immolé, mais maintenant il se tient debout
sur la montagne de Sion. Il est vivant et il est tout puissant. La « montagne
de Sion » est le lieu d’habitation du Seigneur qui rappelle les promesses de
l’Ancien Testament au sujet du royaume messianique de justice et de paix promis
par Dieu
(Psaume
2:6; Michée 4:6; Ésaïe 59:20)
. Les chrétiens ont cette assurance : « Vous vous êtes
approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem
céleste, des myriades d’anges; de la réunion et de l’assemblée des premiers-nés
inscrits dans les cieux… »
(Hébreux 12:22-23).

 

L’apôtre Jean voit
l’Agneau accompagné de 144 000 personnes. Ce sont les mêmes 144 000 que ceux
déjà mentionnés en au chapitre 7, nous avions vu qu’ils étaient marqués du
sceau de Dieu sur leur front. Ici, c’est le nom de Dieu et de l’Agneau qu’ils
portent sur le front. Il s’agit donc de l’Église universelle, de toute
l’assemblée des rachetés du Seigneur, purifiés par le sang de l’Agneau, qui
reçoivent leur citoyenneté céleste éternelle, une destinée totalement
différente de ceux qui ont reçu la marque de la bête sur la main droite et sur
le front (13:16). Cette
vision montre maintenant l’assemblée de tous les rachetés après que le diable
eut lancé sa grande attaque. Il n’en manque pas un seul ! Malgré le fait que le
dragon a fait tout ce qu’il a pu pour les perdre, malgré le fait qu’il a
employé deux bêtes terriblement féroces pour l’aider à les détruire, il ne
manque aucun des 144 000. L’Agneau n’a perdu aucun de ceux que le Père lui a
donnés !

 

La vision que Jean reçoit
comporte une dimension auditive. Ce qu’il voit est magnifique, ce qu’il entend
est également magnifique. La voix est à la fois majestueuse et mélodieuse, à la
fois forte et douce. D’une part, elle est puissante comme le son d’un océan qui
déferle ou d’un fort coup de tonnerre ; d’autre part, elle est douce et
agréable, comme le son d’un musicien jouant de la harpe.

 

Le chant est appelé « nouveau », car ils chantent une
expérience nouvelle. Seuls les rachetés peuvent apprendre ce chant car ceux-là
seuls connaissent la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Ils y ont part. Ils peuvent
donc la chanter à la gloire de Dieu et de l’Agneau (2:17).

 

Que signifie qu’ils ne se
sont pas souillés avec des femmes et qu’ils sont appelés vierges ? Si le
mariage peut souiller un homme, ce ne sont pas seulement les prêtres et les
sœurs qui devraient rester célibataires, mais tout le monde. La Bible enseigne
toute autre chose
(Genèse
2:18-25; Éphésiens 5:31-32; 1 Corinthiens 7:1 Hébreux 13:4)
. Lorsque Paul s’est
adressé aux chrétiens de Corinthe, dont plusieurs étaient mariés, il leur a dit
ceci : « Je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter au Christ
comme une vierge pure. » (2 Corinthiens 11:2). La pureté en question signifie la fidélité spirituelle dans
l’alliance en Christ qui est comparée à un mariage. Le but de la venue de Jésus
sur terre a été de purifier et de sanctifier son Église qui était souillée
(Éphésiens 5:25).

 

Puisque les chrétiens ont
été purifiés par le sang de l’Agneau, ils le suivent partout où il va. Cela signifie
qu’ils ont marché dans l’obéissance aux voies du Seigneur, en suivant ses
traces, en renonçant à eux-mêmes et en portant leur croix
(Marc 8:34; Jean 10:4 ;
Matthieu 10:38).

Suivre Jésus signifie que
nous devons passer, nous aussi, comme notre Maître, par la souffrance et
l’humiliation à cause de son nom. Après quoi nous entrerons nous aussi dans la
gloire éternelle dans laquelle l’Agneau est déjà entré. Le bon Berger marche
devant ses brebis et elles le suivent. Malgré toutes les attaques terribles et
meurtrières lancées par le dragon et les deux bêtes contre l’Église du
Seigneur, celle-ci pourra persévérer jusqu’à la fin dans les voies du Seigneur
grâce à la force et à la fidélité de l’Agneau.

 

Les chrétiens sont appelés des prémices parce que, tout
comme les premiers fruits des récoltes d’Israël, ils appartiennent au Seigneur
de façon spéciale, le reste de la « récolte » sera réservé à la colère de Dieu
(14:17-19).

 

Deux dernières
caractéristiques des rachetés sont mentionnées au verset 5. Premièrement : « dans
leur bouche, il ne s’est pas trouvé de mensonge. ». Ils ne sont pas devenus
amis du faux prophète, mais sont demeurés fidèles au Seigneur dans leur
témoignage chrétien dans ce monde. En cela aussi ils suivent l’Agneau
(Ésaïe 53:7-9). Les croyants ressemblent à leur Sauveur. Ils ne
doivent pas se laisser intimider en face de non-chrétiens. Même dans la
persécution, ils sont exhortés à persévérer dans leur profession de foi et dans
leur témoignage pour la vérité de l’Évangile
(1 Pierre 2:19-22).

 

Et
voici la dernière caractéristique des chrétiens, mentionnée au verset 5 : « ils
sont irréprochables ». C’est le but poursuivi par Jésus-Christ quand il est
venu sur terre et qu’il poursuit durant toute notre vie.
(Éphésiens 1:4, Ephésiens
5:25-27; voir Colossiens 1:22; Philippiens 2:14-15; 1 Pierre 1:19; Jude 24).
Quelle joie ce sera d’être enfin parvenus à la
pleine ressemblance de Jésus-Christ et à la gloire éternelle ! Si le combat
contre le dragon et ses alliés fait toujours rage et si le monde nous tient
pour coupables, au dernier jour nous serons présentés devant Dieu et devant
l’Agneau comme étant innocents, saints, sans reproche et sans défaut.
Quelle réalité glorieuse nous
attend ce jour-là ! Notre entrée dans cette gloire sera tout à l’honneur de
Dieu et de l’Agneau, pour qui nous chanterons les louanges éternellement.

 

Prions 

Seigneur, en te contemplant par la foi
dès aujourd’hui, pouvoir chanter tes louanges est un tel privilège. Oui, merci
d’écouter avec joie, dès maintenant,

les chants d’amour de tes enfants dans
nos petites assemblées.

Quelle joie d’avoir l’assurance de
chanter un chant nouveau en te contemplant par la vue, dans ton éternité avec
la grande assemblée de tes rachetés !

Nous pouvons traverser nos souffrances
avec cette espérance vivifiante.      

 

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Adorons (5 mn) :

À ta vue :

https://youtu.be/wsgIO_uJ4BM?si=hHLvyp8Ml0D4foy-

 

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Méditation quotidienne 

Jeudi
27 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 13 v 11 à 18  

(environ 95 après
JC)

Puis
je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes semblables à
celles d’un agneau, et elle parlait comme un dragon.
Elle exerce tout le pouvoir de la
première bête en sa présence, et elle fait que la terre et ses habitants se
prosternent devant la première bête, dont la blessure mortelle a été guérie.
Elle opère de grands signes jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la
terre, à la vue des hommes. Elle
séduit les habitants de la terre par les signes
qu’il lui fut donné
d’opérer devant la bête, en disant aux habitants de la terre de faire une image
de la bête qui a été blessée par l’épée et qui a survécu. Il lui fut donné d’animer
l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle et fasse mettre à mort
tous ceux qui ne se prosterneraient pas devant l’image de la bête. Elle fait
que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres
et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et
que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou
le chiffre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence
calcule le chiffre de la bête. Car c’est un chiffre d’homme, et son chiffre est
666.

Méditons :

La séduction de Satan s’incarne dans une puissance

Méditation inspirée d’un
commentaire de Paulin Bédard 
:

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-13-la-bête-qui-sort-de-la-terre

La première
bête n’agit pas seule. Elle a des alliés qui font pour elle tout un travail de
tromperie et de séduction. C’est la raison pour laquelle Jean reçoit la vision
d’une deuxième bête. En apparence, cette bête semble inoffensive, mais en
réalité, elle est d’autant plus dangereuse
. Elle représente les alliés des grandes
puissances de ce monde qui cherchent à séduire les habitants de la terre. Ce
sont des alliés politiques, économiques, religieux, philosophiques qui agissent
pour le compte de la première bête et qui sont, eux aussi, des agents du
dragon. La révélation de ces visions n’a pas pour but de nous paralyser de
peur, mais plutôt de nous exhorter à la vigilance.

Tout comme
la première bête, la deuxième est un produit de ce monde qui est hostile envers
Dieu et envers son peuple
.
Sa force n’est pas dans ses cornes, symbole de domination et de puissance, mais
dans sa parole, qui représente une puissance spirituelle. Cette deuxième bête représente
la fausse prophétie dans ses diverses perversions de la vérité divine
,
que ce soit dans les fausses religions, les philosophies opposées à Dieu, l’art
et la littérature sécularisés ou la supposée science anti-biblique. Que ce soit
dans l’une ou l’autre de ces manifestations, la deuxième bête paraît dans des
habits d’agneau, mais intérieurement, c’est un loup vorace.
(Matthieu 7:15; voir
Deutéronome 13:1-5; 2 Corinthiens 11:14; 2 Thessaloniciens 2:9-11).

La Bible met tout
particulièrement en garde son Église contre les faux prophètes et les faux
enseignants. Ces derniers cherchent à s’infiltrer dans le but de tromper
l’Église et de la détourner de la vérité de la Parole de Dieu
(Actes 20:28-30). La deuxième bête prétend professer la vérité
puisqu’elle se présente sous les habits d’un agneau inoffensif, mais sa nature
satanique se révèle dans le fait qu’elle « parle comme un dragon » (13:11). Sa
parole est rusée et trompeuse comme celle du serpent qui amena Adam et Ève à
pécher. La première bête parlait avec arrogance et pour blasphémer ouvertement
contre Dieu (13:6). La deuxième bête parle de façon plus subtile dans le but de
rendre plausibles les prétentions de la première bête. Les faux enseignants qui
s’infiltrent dans l’Église encouragent les croyants à faire des compromis avec
la culture idolâtre ambiante. Il faut du discernement pour détecter le
caractère pervers et diabolique des paroles des faux prophètes représentés par
la deuxième bête
. Elle se met entièrement au service de la première bête,
cherchant à établir un règne universel. Tout au long de l’histoire, les fausses
religions et les fausses philosophies ont travaillé main dans la main avec les
dirigeants et les puissances de ce monde pour persécuter les chrétiens. Même
les sectes qui divisent font le travail pour cette bête en affaiblissant
l’église du Christ. Beaucoup de faux prophètes se sont servis même du livre de
l’Apocalypse pour séduire et diviser l’église. La séduction est de détourner les yeux du Christ glorieux
pour la braquer sur une actualité faites de signes.

Cette 2ème bête est capable d’imiter les
signes puissants accomplis par les vrais prophètes de Dieu, afin de rendre plus
crédibles ses paroles trompeuses et mensongères.
(Matthieu 24:24).

À quoi ressemblent exactement ces signes ? On peut penser
bien sûr à des manifestations étranges et spectaculaires que l’on retrouve dans
certaines religions

ou dans des groupes pratiquant l’occultisme, ou encore des visions et des
miracles qui ressemblent à ceux accomplis par Jésus et les apôtres. Il est
également possible de penser qu’il s’agisse non seulement de choses
extraordinaires, mais également
des prouesses et des merveilles de la science et de la technologie modernes
.
A cause de cela, les habitants de la terre sont trompés. Ces signes conduisent l’humanité
à être victime d’une grande illusion (13:14b-15) : les habitants de la terre
deviennent convaincus que la première bête détient une grande autorité, ce qui
prépare l’étape suivante. La deuxième bête ordonne aux habitants de la terre
d’adorer la première bête.

 L’effet séducteur et trompeur
produit par les signes de la bête est en fin de compte un jugement que Dieu
envoie contre ceux qui n’ont pas cru en la vérité, mais qui ont pris plaisir à
vivre dans l’injustice. Les chrétiens sont appelés à persévérer face aux
pressions de la Babylone actuelle qui leur demande de rendre hommage aux idoles
modernes.
 

Finalement, la deuxième bête pose une marque sur tous
ceux qui lui appartiennent. L’inclusion des différentes classes de personnes
est la preuve que la marque est imposée de façon universelle. Les gens qui refusent la marque
parce qu’ils ont un autre Maître doivent être éliminés au moyen d’un boycottage
économique.

Le passage se termine par
un appel à la sagesse, qui est nécessaire pour pouvoir reconnaître la bête. La
sagesse est le fruit de la crainte et de la connaissance de l’Éternel
(Psaume 111:10). Elle donne une perception
pratique des choses qui permet d’éprouver les esprits pour voir s’ils viennent
de Dieu
(1
Jean 4:1).
Celui qui a de l’intelligence
est exhorté à éprouver les esprits, car on peut reconnaître la bête en
calculant son nombre. « Car c’est un chiffre d’homme, et son chiffre est

666. » (13:18 : l’homme à
la source, au centre et à la finalité de tout
).    C’est la caractéristique de la bête : le
développement de puissances et de ressources humaines au plus haut degré, mais
sans Dieu et ne pouvant jamais atteindre la hauteur de Dieu. La triple
répétition du même nombre indique que la bête prétend aux honneurs divins.

Soyons encouragés, son nombre n’est pas 777
(nombre de la totalité parfaite). C’est le Seigneur qui remportera la
victoire totale par son règne parfait
.

Prions 

 

Seigneur, tu sais combien j’ai besoin
de ta sagesse et de ton discernement afin de ne pas être endormi par toutes ces
puissances séductrices qui nous entourent. Merci de m’avertir du danger par ta
Parole et tes serviteurs. Merci de me tenir dans tes mains, Roi-berger plein de
grâce et de vérité.

Viens bientôt, Seigneur, afin d’établir
ton règne sur toute la terre comme il l’est actuellement au ciel.

 

——————————–

 

Adorons (4 mn) :

J’avais mis mon
espérance :
https://youtu.be/R6C1X_Qbv8w

 

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Méditation quotidienne 

Mercredi
26 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 13 v 1 à 10  

(environ 95 après
JC)

Puis
je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses
cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis
était semblable à un léopard, ses pattes étaient comme celles d’un ours et sa
gueule comme la gueule d’un lion. Le dragon lui donna sa puissance, son trône
et un grand pouvoir. Et je vis l’une de ses têtes comme frappée à mort, mais sa
blessure mortelle fut guérie. Remplie d’admiration, la terre entière suivit la
bête. Ils se prosternèrent devant le dragon, parce qu’il avait donné le pouvoir
à la bête ; ils se prosternèrent devant la bête, en disant : Qui est
semblable à la bête et qui peut la combattre ?
Il lui fut donné une gueule qui
proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes. Et il lui fut donné le
pouvoir d’agir pendant quarante–deux mois. Elle ouvrit sa gueule en blasphèmes
contre Dieu, pour blasphémer contre son nom, son tabernacle et ceux qui
l’habitent dans le ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de
les vaincre. Il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, tout peuple, toute
langue et toute nation. Et
tous les habitants de la terre se prosterneront devant elle, ceux dont le nom
n’a pas été inscrit sur le livre de vie de l’Agneau immolé dès la fondation du
monde.
Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende ! Si quelqu’un
est (destiné) à la captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue par
l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints.

Méditons :

La tyrannie de Satan s’incarne dans une puissance

Méditation inspirée d’un
commentaire de Paulin Bédard 
:

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-13-la-bête-qui-sort-de-la-mer

Le
dernier verset du chapitre précédent nous a montré le dragon se tenant sur le
sable de la mer, là où l’eau et la terre se rejoignent. La mer et la terre
ensemble constituent le monde qui est au pouvoir du malin
(1 Jean 5:19). Ce monde fournit au
dragon les alliés qu’il appelle à son service. Jean voit le premier agent de
Satan sortir de la mer, laquelle représente les peuples et les nations d’après
Apocalypse 17:15 et Ésaïe
17:12.
Cet
agent est une bête féroce et terrible.

Les
couronnes de la bête sont de fausses prétentions d’autorité universelle, opposée
au véritable Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Les « noms de blasphème »
sur les têtes de la bête représentent sa nature antichrétienne
(2 Thessaloniciens 2:4).

Cette bête ne représente pas un empire
particulier, mais la totalité de la puissance antichrétienne du monde dans ses
diverses manifestations à travers l’histoire. La combinaison des quatre bêtes
en une seule indique son extrême férocité. Cette puissance antichrétienne apparaît dans des empires
politiques hostiles à Dieu et à son Christ, mais également dans des empires
industriels, dans le domaine du travail, de la science et de la technologie qui
font preuve de la même hostilité. Les nombres sept et dix symbolisent son
caractère englobant et se manifestant dans le monde entier.

N’oublions
pas non plus les empires des fausses religions, des hiérarchies ecclésiastiques
et des conseils œcuméniques qui attribuent plus d’autorité à eux-mêmes et à
leurs ordonnances qu’à la Parole de Dieu. Dans les lettres de Jean,
l’Antichrist se manifeste sous forme religieuse
 : « Vous avez entendu qu’un
Antichrist venait, voici qu’il y a maintenant plusieurs antichrists. »
(1 Jean 2:18). « Tout esprit qui ne
confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’Antichrist, dont vous
avez appris qu’il vient, et qui maintenant est déjà dans le monde. »
(1 Jean 4:3).

La bête mortellement blessée a survécu. Sa
blessure fut guérie. La puissance antichrétienne est apparemment invincible et
indestructible. L’une de ses manifestations peut être détruite, mais une autre
apparaît. Le diable continue de susciter de l’opposition envers le peuple de Dieu
sous diverses formes, même s’il a déjà été vaincu par Jésus.

À quels signes distinctifs peut-on reconnaître la
bête ? L’autorité de la bête se manifeste en particulier par ses paroles. L’arrogance et le blasphème sont
des marques caractéristiques de la bête.

Le pouvoir qu’elle a reçu est de durée limitée
dans le temps. C’est Dieu qui limite la durée de l’autorité du diable. C’est
Dieu qui fixe les temps. Satan n’a pas le pouvoir de vaincre l’église ni de la
détruire. Jésus a dit : « Je bâtirai mon Église et les portes du séjour des
morts ne prévaudront pas contre elle. »
(Matthieu 16:18 ; voir aussi Jean 10:28). Le livre de l’Apocalypse
lui-même nous procure cette même consolation. Alors, comment comprendre que la
bête a reçu le pouvoir de vaincre les croyants ? Tout au long de l’histoire, les pouvoirs de ce monde
s’arrogent l’autorité de persécuter l’Église, de la faire souffrir et de nuire
à son témoignage. Nos ennemis peuvent même tuer notre corps. Cette victoire de
la bête n’a toutefois pas pour résultat l’élimination complète de l’Église.

Profondément impressionnés par la puissance de la
bête, tous l’adorent comme leur dieu. Ceux qui adorent la bête sont « ceux dont
le nom n’a pas été inscrit sur le livre de vie » (13:8). Voilà la véritable
victoire de l’Église qui est ici célébrée avec éclat ! Les vrais croyants ne participent pas à
l’adoration de la bête. Ils ont l’assurance de la victoire finale avec
l’Agneau, car leur nom est écrit dans le livre de vie de l’Agneau
immolé avant la fondation du monde.
Le sacrifice accompli à la croix sur le
Mont Golgotha s’enracine dans le conseil secret de Dieu concernant notre
rédemption fixée dès avant la fondation du monde
(1 Pierre 1:19-20).

Les non-croyants sont entraînés dans la tromperie,
car ils ne bénéficient pas de la protection accordée à ceux qui sont en Christ.
Cela ne veut pas dire que nous sommes immunisés contre tout danger. Les chrétiens des sept Églises
d’Asie Mineure étaient en danger de faire des compromis avec leur foi à cause
des pressions sociales, politiques et culturelles qu’ils subissaient. Nous
aussi, nous devons sans cesse veiller et prier afin de ne pas tomber dans la
tentation. Les croyants reçoivent l’ordre d’utiliser leurs oreilles afin de ne
pas se laisser piéger par le compromis ou le laisser-aller. Ils ont besoin de
se faire secouer afin de reconnaître la nature satanique des institutions avec
lesquelles ils sont tentés de se compromettre.

Aujourd’hui
Dieu se garde un reste qui souffre sous les attaques du dragon et de la bête.
Le conseil de Dieu qui assure le salut de son peuple n’exclut pas les
souffrances de l’Église
(Jean 16:33; Marc 13:19). Par amour, ceux qui appartiennent à Christ persévèrent
dans la foi et se soumettent aux décrets de Dieu qui, bien qu’incompréhensibles,
conduisent l’histoire vers la pleine victoire de Christ et de son épouse.

 

 

Prions !

 

Seigneur, tu sais combien nous sommes
peu équipés pour souffrir. Nous sommes trop souvent endormis dans notre confort
et notre société de consommation. Par la vision de ton alliance d’amour éternel
pour nous, amène-nous là où ne pouvons pas aller de nous-même : c’est un
honneur que de souffrir pour le témoignage de ta grâce et de ton règne. Malgré
les difficultés, les obstacles et les ennemis, c’est notre gloire que de
combattre et de persévérer à tes côtés dans ton église par la puissance de ton
sang versé pour nous. Tu es notre Roi de gloire, toi l’Agneau immolé avant la
fondation du monde.

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Adorons (2 mn) :

AEC 625 Vous qui
ployez sous le fardeau :
https://youtu.be/o66kmvm2rHA

 

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Méditation quotidienne 

Mardi
25 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 12  

(environ 95 après
JC)

Un
grand signe apparut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, la lune
sous les pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête. Elle était
enceinte et elle criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement.
Un autre signe apparut dans le
ciel : et voici, un grand dragon rouge feu qui avait sept têtes et dix
cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des
étoiles du ciel et les jetait sur la terre. Le dragon se tint debout devant la
femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait
enfanté. Elle enfanta un
fils, un mâle qui doit faire paître toutes les nations avec un sceptre de fer.
Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Il y eut une guerre dans
le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Le dragon combattit, lui
et ses anges, mais il ne fut pas le plus fort, et il ne se trouva plus de place
pour eux dans le ciel.  Il fut précipité,
le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit
toute la terre habitée ; il fut précipité sur la terre, et ses anges
furent précipités avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte qui
disait : Maintenant est arrivé le salut, ainsi que la puissance et le
règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. Car il a été précipité,
l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et
nuit
. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole
de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.

 C’est pourquoi réjouissez–vous, cieux,
et vous qui habitez les cieux ! Malheur à la terre et à la mer ! Car
le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de
temps. Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il
poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Alors, les deux ailes
du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, vers son
lieu, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, loin de
la face du serpent. De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve
derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre
secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon
avait lancé de sa gueule. Le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla
faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les
commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus. Et il se tint
debout sur le sable de la mer.

Méditons :

La défaite de Satan entraîne sa rage contre
l’église mais aussi la victoire de l’église 
   

Méditation inspirée d’une étude de
Don Carson et aussi de Charles Lejeune

La vision d’Apocalypse 12 indique la
cause suprême des tribulations constantes du peuple de Dieu. Ce n’est rien
moins que la rage de Satan.

 

La femme en
question dans ce chapitre est un personnage qui représente le peuple de Dieu.
Cette femme symbolique donne naissance à Jésus, le bon berger.

Il s’agit de l’Eglise (assemblée de Dieu) qui
garde le témoignage de Jésus. C’est l’image
du peuple de
Dieu, de partout et de tous les temps, à la fois protégé par Dieu et menacé par
le diable.
C’est aussi l’image de l’Eglise habitée par une lumière céleste et
poursuivie par les ténèbres démoniaques, peuple que Dieu protège, mais qui
n’est pas encore à l’abri de la persécution, et qui tour-à-tour chante
l’émerveillement de la lumière et pleure sous les morsures des ténèbres.

 

Derrière l’histoire humaine, l’histoire des
historiens, des journalistes, des sociologues, et des politiciens, derrière ce
monde que nous voyons et expérimentons, se joue la question majeure : qui règne ? Qui règne sur
notre monde ?  Et sur notre vie à chacun
? et donc qui servons nous ?  Aucun
journal n’en parle, et chacun vit comme si cette question ne se posait même
pas. Pourtant cette guerre spirituelle détermine l’histoire, la nôtre et celle
de ce monde.

   Dans ce
chapitre, Satan échoue non
seulement dans ses projets malfaisants de détruire Jésus (#12:4-5), mais il est
aussi vaincu et expulsé du ciel
(#12:7-9). Il est précipité sur la terre
(#9). Furieux d’avoir ainsi été chassé (#13), mais également parce qu’il sait
« qu’il a peu de temps » (#12) avant sa destruction totale, il est
rempli de rage contre la femme et contre sa descendance (les enfants de Dieu). Ses attaques incluent des
accusations destinées à saper notre confiance et à inciter Dieu à se mettre en
colère contre des pécheurs tels que nous.
Satan est « l’accusateur
de nos frères » (#10). Mais dans un verset central (#11), Jean nous indique comment ces
croyants ont vaincu le diable.

   1° « Ils l’ont vaincu à
cause du sang de l’Agneau
 ». Lorsque Satan a déposé toutes ses
accusations contre nous, il est aussitôt réduit au silence par notre avocat qui
lui rappelle que si nous sommes acceptés par Dieu ce n’est pas à cause de
nous-mêmes mais à cause de sa mort.
« Qui les
condamnera ? » interroge l’apôtre Paul en poussant un cri
d’allégresse. « Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus,
il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour
nous ! » (#Romains 8:34). Nous n’avons pas d’autre raison d’acquittement, et nous n’en avons pas
besoin d’une autre.

   2°
« Ils l’ont
vaincu …  à cause de la parole de leur témoignage
 »
(#11). Cela ne signifie pas qu’ils ont souvent parlé, mais qu’ils ont rendu un
témoignage constant à Jésus-Christ par leur vie et leur fidélité. Ils ont, en somme, constamment proclamé
l’Évangile par la puissance active de son Esprit dans leur vie. C’est ce qui
précipite la défaite de Satan. Si vous gardez le silence, Satan triomphe.

   3°
« Ils n’ont pas
aimé leur vie jusqu’à craindre la mort
 » (#11).
 Ces
mots ont été prononcés dans un temps de persécution. Ils concernent donc, en 1er
lieu, des personnes qui, à la suite de Jésus et comme lui, n’ont pas reculé
devant la mort. Aujourd’hui
encore, le dragon n’est jamais loin. Il est un ennemi subtil qui utilise
d’autres menaces que la persécution pour nous amener à déserter, notamment :
aimer notre vie, nous accrocher aux richesses passagères et nous laisser
éblouir, jusqu’à nous enliser dans les conforts et les soucis de chaque jour.
Personne ne peut nous vaincre si nous sommes prêts à mourir
pour Christ.

Et même, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés jusqu’à
mourir pour nous. Oui, pour ceux qui sont en Christ, la mort représente un gain (Philippiens
1:21) car la maison du
Père sera alors notre foyer pour l’éternité.
 

 

 

Prions !

Seigneur, tu
as connu et tu connais nos détresses, les accusations diaboliques et les
puissances qui nous poursuivent. Combien ta protection et ta conduite nous sont
précieuses. Et plus que tout, ce qui est notre consolation et notre
émerveillement c’est la place que tu nous as préparée dans ta maison. Notre
gloire c’est de vivre à ta lumière et à ta chaleur, c’est de contempler la
sublime beauté de ton règne en te servant-adorant pour l’éternité.

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Adorons (5 mn) :

JEM 400 Dieu ta
fidélité :
https://youtu.be/jruCRCUfRe4

 

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Méditation quotidienne 

Lundi
24 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 11 v 14 à 19  

(environ 95 après
JC)

Le second malheur est passé. Voici que
le troisième vient bientôt.

Le
septième ange sonna de la trompette. Et des voix fortes retentirent dans le
ciel en disant : le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à son
Christ. Il régnera aux siècles des siècles !

Les
vingt–quatre anciens, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent
la face contre terre et adorèrent Dieu en disant : Nous te rendons grâces,
Seigneur Dieu, Tout–Puissant, qui es, et qui étais, d’avoir saisi ta grande
puissance et d’avoir établi ton règne. Les nations s’étaient irritées, ta
colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, de récompenser tes
serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits
et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Le temple de Dieu
dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple.
Il y eut des éclairs, des voix, des
tonnerres, un tremblement de terre et une forte grêle.

Méditons :

Le règne de Christ vient enfin   

Méditation inspirée d’une étude de
Paulin Bédard :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-11-la-septième-trompette-le-troisième-malheur

Le son de
la septième trompette est le signal de l’explosion des jugements qui conduisent
au jugement dernier. Avant que ces jugements soient révélés, leur conséquence
est d’abord proclamée. Dieu vient prendre possession de la terre pour y régner
en maître absolu.  

A travers
cette vision de Jean, Dieu nous fait monter sur le sommet pour nous montrer le
but : sa gloire et son règne. C’est comme dans l’évangile selon Jean, au
chapitre 17, dans la prière de Jésus, nous montons sur les sommets de la gloire
de Christ et de son salut. Tout cela avant le terrible jugement de la croix.

Contemplons
Dieu et son Christ à travers cette vision ! 

Deux
chorales viennent célébrer le règne de Dieu.

D’abord, « des voix fortes retentirent dans le
ciel », annonçant la consommation finale par une grande exclamation. Les
ennemis du royaume ont été vaincus et jugés. Dieu prend maintenant en main la
gouverne totale de toute chose. Le but que Dieu avait pour le monde est parvenu
à son terme. Le grand jour du Seigneur est enfin arrivé et le véritable Roi qui
apparaît dans toute sa gloire n’est certainement pas Satan, mais « notre
Seigneur et son Christ ». L’orgueil et l’arrogance du prince de ce monde
apparaissent maintenant en pleine lumière comme étant complètement vains et
futiles.

En réponse à cette proclamation céleste, « les
vingt-quatre anciens, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent
la face contre terre et adorèrent Dieu » (11:16). Ils offrent leur
reconnaissance en disant : « Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu,
Tout-Puissant, qui es et qui étais, d’avoir saisi ta grande puissance et
d’avoir établi ton règne. » (11:17). Il n’est pas dit : « Qui es, qui étais et
qui viens. ». La septième trompette décrit la venue finale du Christ. Ce
jour-là, nous n’aurons plus à attendre qu’il vienne.

La venue de
la colère de Dieu désigne ici la venue du jugement dernier où Dieu punira la
colère des nations selon la mesure de leurs crimes. Cette colère se traduit par
la destruction de ceux qui détruisent la terre. Il est remarquable que la
destruction de la terre soit attribuée à ceux qui sont en colère contre Dieu.
Le fait d’être rebelle à Dieu, le Créateur, a des conséquences profondes sur le
reste de la terre et sur l’ensemble de sa création. L’état spirituel dépravé de
l’homme entraîne des conséquences « écologiques » à grande échelle.

Cependant, Dieu est le protecteur de la terre. Il
viendra détruire ceux qui détruisent la terre.

Dieu exauce
déjà nos prières durant cette vie, mais la réponse qu’il y donne n’est que
partielle. Le jugement dernier sera la réponse complète et définitive de Dieu à
nos prières qui se résument par « que ton règne vienne ! ». C’est
dans cette perspective que nous devrions attendre la manifestation du jugement
et de la colère finale de Dieu.

Que nous
apprennent les titres par lesquels les croyants sont désignés ?
           1. « Serviteurs
» : Les croyants ne mènent pas des vies autonomes, indépendantes de Dieu et de
sa loi.
Nous
sommes ses serviteurs. Nous sommes appelés à vivre à son service et nous
devrions constamment être prêts à l’adorer en le servant. Quel honneur déjà d’être
serviteurs de ce Roi vainqueur !

2. « Saints » : C’est le titre par lequel les croyants sont
désignés pour indiquer leur appartenance au Dieu trois fois saint
. Nous
sommes déclarés « saints », non parce que nous le serions en nous-mêmes, mais
parce que nous appartenons au Dieu saint. L’Église est la nation sainte de Dieu
du fait que Dieu l’a rachetée pour qu’elle lui appartienne et qu’elle le
représente. Cela implique bien sûr que nous devons grandir en sainteté, par la
grâce agissante de Dieu, jusqu’au dernier jour célébré ici par les vingt-quatre
anciens, où tous les croyants seront pleinement saints dans tout leur être. Quelle
espérance d’être enfin parfaitement saint !

3. « Ceux qui craignent Dieu » : La crainte de l’Éternel est le
commencement de la sagesse.
Les non-croyants n’ont pas cette sagesse.
Ils ne craignent pas Dieu, alors qu’ils devraient bien plutôt craindre son
jugement. Les croyants, au
contraire, craignent Dieu, non pas dans le sens qu’ils ont à craindre sa
punition lors de son jugement, mais par amour pour lui et par considération
pour sa sainteté, sa majesté et sa justice parfaite.
Quelle sagesse
précieuse Dieu nous a donnée de le craindre humblement !

4. « Les petits et les grands » : La récompense n’est pas promise uniquement aux
grands et à ceux qui auront fait de grandes choses dans leur vie. Elle est également promise aux petits,
aux enfants de l’alliance
, à ceux qui n’auront pas encore vécu de
nombreuses années de service pour le Seigneur, mais qui seront comptés parmi les siens, parmi son
peuple saint.

La présence de Dieu et son alliance de
grâce conclue avec son peuple s’accompagnent de démonstrations de sa puissance
et de sa majesté.

Le jugement de Dieu sera terrible pour
les ennemis de Dieu lorsque la septième trompette sonnera. Cependant le peuple
des croyants n’a rien à craindre au jour du jugement. Nous attendons avec
espérance la communion parfaite avec le Dieu de l’alliance de vie en Christ,
lors ce grand jour
.

Prions !

Seigneur, quelle grande espérance et quel honneur tu nous
as donnés dans ta grâce ! Nous sommes ton peuple, nous t’appartenons, tu
nous as donné ta sainteté, ton salut, ta sagesse et ton amour. Mon désir est
que ta volonté soit faite dans ma vie. En ce début de journée, que veux-tu que
je fasse pour toi aujourd’hui ? Rends-moi disposé à te servir par la puissance
de ton Esprit. Montre-moi quelles sont les occasions que tu me donnes pour
témoigner de ton règne et avertir clairement que tu viens juger et régner sur
cette terre. Que ta vision imprègne mes pensées pour me faire proclamer
l’étonnante grâce de ton règne !
 

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Adorons (4 mn) :

Alléluia du Messie : https://youtu.be/NOX8pqTsTUo?si=joiosrlgIHSy8nyA

 

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Méditation quotidienne 

Samedi
22 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 11 v 1 à 13  

(environ 95 après
JC)

On me donna un roseau semblable à une
baguette, en disant : Lève–toi et mesure le temple de Dieu, l’autel et
ceux qui adorent là. Mais le parvis extérieur du temple, laisse–le de côté et
ne le mesure pas, car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds
la ville sainte pendant quarante–deux mois.”

J’accorderai
à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant 1 260 jours.
Ce sont là les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le
Seigneur de la terre. Si quelqu’un veut leur nuire, du feu sort de leur bouche
et dévore leurs ennemis.
Oui, si
quelqu’un veut leur nuire, il faut qu’il soit tué de cette manière. Ils ont le
pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe pas de pluie pendant les jours
de leur prophétie, et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang et de
frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu’ils le veulent. Quand
ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la
guerre, les vaincra et les tuera. Et leurs cadavres (resteront) sur la place de
la grande ville, qui est appelée dans un sens spirituel Sodome et Égypte, là
même où leur Seigneur a été crucifié. Des hommes d’entre les peuples, les
tribus, les langues et les nations verront leurs cadavres pendant trois jours
et demi, et ils ne permettront pas qu’on mette leurs cadavres dans une tombe.
Les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet et seront dans
l’allégresse. Ils s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces
deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. Après les trois jours et demi, un esprit de vie
venant de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; une
grande crainte fondit sur ceux qui les voyaient. Ils entendirent du ciel une
voix forte leur dire : Montez ici ! Ils montèrent au ciel dans la
nuée, et leurs ennemis les virent. A cette heure–là, il y eut un grand
tremblement de terre, et la dixième partie de la ville s’écroula. Sept mille
hommes furent tués dans ce tremblement de terre, les autres furent effrayés et
donnèrent gloire au Dieu du ciel.

Méditons :

L’Eglise et son témoignage 

Méditation inspirée d’une étude de
Paulin Bédard :

 https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-11-la-mesure-du-temple-et-les-deux-témoins

Jean reçoit l’ordre de faire un geste prophétique.
L’action de mesurer le temple nous indique que le plan de Dieu est bien
proportionné et que Dieu exerce une parfaite maîtrise sur tout ce qui arrive à
ses serviteurs. Ce geste de mesurer représente la protection dont jouit le
peuple de Dieu (Ésaïe 28:16-17; Jérémie 31:38-40; Zacharie 1:16; Michée 2:4-5).
Le temple de Dieu est la
communauté des chrétiens, aussi bien d’origine juive que d’origine païenne, qui
a reçu la promesse de la présence de Dieu au milieu d’elle pour témoigner.

La suite de
la vision est comme une réplique du ministère de Jésus : la proclamation des
deux témoins, les persécutions contre eux, leur mort violente, la joie de leurs
adversaires, puis les témoins sont victorieux, élevés au ciel.

Les chrétiens-témoins prophétisent « revêtus de
sac », ce qui indique qu’ils s’attristent du jugement qui vient sur ceux qui
refusent leur témoignage, avec l’espoir que certains se repentiront.

Le fait que ces deux témoins soient « les deux
oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre
» rappelle la cinquième vision nocturne de Zacharie (Zacharie 4). On se
souvient que, dans Apocalypse 1:20, le chandelier représente l’Église. Il y a
ici une progression par rapport à la prophétie de Zacharie. Ce que le Saint-Esprit a fait au
temps de Zacharie par les dirigeants qu’il avait choisis, il le fait dans les
derniers jours par l’Église de Jésus-Christ. Aujourd’hui, le Saint-Esprit édifie
son Eglise et témoigne, non pas seulement au moyen de ceux qui ont des
fonctions spéciales, mais aussi au moyen de tous les croyants qui sont devenus
prophètes, prêtres et rois devant le Seigneur (Jérémie 31:34; Actes 2:17-18 ; 1
Jean 2:20, 26-27).

Malgré l’opposition qui existe encore aujourd’hui,
nous recevons l’assurance que la puissance du Saint-Esprit nous rendra capables
d’accomplir notre mission de témoigner en faveur de Jésus-Christ dans ce monde
qui s’oppose à lui, avec la certitude que Dieu complétera la construction de son Église. Une grande
autorité et une énorme puissance sont données à l’Église qui témoigne
.
Le monde n’en est pas conscient, l’Église elle-même peut très souvent ne pas le
réaliser, mais cette puissance se fait sentir chaque fois que l’épée
flamboyante de la Parole de Dieu est brandie.

Lorsque les témoins ont complété leur témoignage,
les rôles sont toutefois renversés. « Quand ils auront achevé leur témoignage,
la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les tuera. »
(11:7). La bête qui monte de l’abîme, c’est-à-dire l’incarnation du mal et de
la haine, reçoit l’occasion de tuer les témoins. La véritable Église ne sera jamais exterminée de la
terre, mais elle semblera vaincue dans son rôle de témoin. Elle va sembler
toute petite, insignifiante et sera méprisée par le monde.
La
prédication des témoins avait irrité et troublé la paix des gens du monde. Les
témoins ont parcouru la terre pour annoncer à ses habitants le jugement de Dieu
contre eux (1 Rois 18:17; Marc 6:20; Apocalypse 11:5-6). Tout cela est
maintenant fini. Ces habitants idolâtres et non repentants peuvent vivre leur
vie sans interférence et sans regret. Ils sont même dans la joie et dans
l’allégresse ! Mais leur paix sera de courte durée. Les versets 9 et 11 parlent
de trois jours et demi. Comparés aux 1260 jours du verset 3, c’est une bien
courte période. Cela fait penser à la mort de Jésus et à sa résurrection trois
jours plus tard. L’apparente défaite de Jésus fut de courte durée et préparait
son éclatante victoire du matin de Pâques ! Ce texte annonce la « montée » des
deux témoins, c’est-à-dire la restauration de l’Église, l’assemblée visible des
croyants. L’esprit de vie venant de Dieu qui entrera en eux est le souffle de
vie dont il est question en Genèse 2:7. La victoire finale de l’Église est comparée à l’ascension
de Jésus au ciel devant les yeux de ses disciples.

Le monde
incrédule rejette les témoins du Christ qui annoncent le message prophétique de
jugement et de salut, mais Dieu défendra ses témoins et fera la démonstration
devant tous qu’ils sont de véritables et authentiques témoins. Cela se produira
de manière complète et définitive à la fin de l’histoire, quand l’Église aura
pleinement part à la gloire de son Rédempteur. Les yeux de tous ses ennemis le
verront et devront reconnaître la victoire et la seigneurie de Christ.

 

 

Prions !

Seigneur,
ta vision est tellement grande. Elle nous est précieuse car nos regards et nos
pensées tombent souvent bien bas dans le découragement et même la désespérance.
Merci d’élever nos pensées par tes pensées ! Merci de nous faire assoir à
tes côtés. Ainsi nous pouvons regarder notre église dans ta perspective. Quelle
vision et quel témoignage !

Oui,
fortifie notre foi et notre espérance afin que nous mettions ta lumière là où
règnent les ténèbres et que notre vie-témoignage te glorifie.

 

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Adorons (9 mn) :

Il est un jour : https://youtu.be/T-AKeiWji0Y

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
21 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 10  

(environ 95 après
JC)

Je
vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, vêtu d’une nuée. Sur sa
tête était l’arc–en–ciel, son visage était comme le soleil et ses jambes comme
des colonnes de feu.
Il tenait à la main un petit livre ouvert. Il
posa le pied droit sur la mer et le gauche sur la terre, et il cria d’une voix
forte, comme rugit un lion. A son cri, les sept tonnerres firent entendre leur
voix.
Quand les sept tonnerres eurent parlé,
j’allais écrire, mais j’entendis du ciel une voix dire : Ferme d’un sceau
ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. Et l’ange que j’avais vu
debout sur la mer et sur la terre, leva la main droite vers le ciel ;  puis il jura par celui qui vit aux siècles
des siècles, qui a créé le ciel et ce qui s’y trouve, la terre et ce qui s’y
trouve, la mer et ce qui s’y trouve, (il jura) qu’il n’y aurait plus de délai, mais qu’aux jours de la voix du
septième ange, quand il s’apprêterait à sonner de la trompette, alors le
mystère de Dieu s’accomplirait, comme il en avait annoncé la bonne nouvelle à
ses serviteurs les prophètes.
Et la voix, que j’avais entendue (venir)
du ciel me parla de nouveau en ces termes : Va, prends le petit livre
ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre.
9  J’allai vers l’ange, en lui disant de
me donner le petit livre. Et il me dit : Prends–le et avale–le : il
remplira d’amertume tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du
miel. Je pris le petit
livre de la main de l’ange et je l’avalai : il fut dans ma bouche doux
comme du miel, mais quand je l’eus mangé, mes entrailles furent remplies
d’amertume. Puis on me dit : il faut que tu prophétises de nouveau sur
beaucoup de peuples, de nations, de langues, de rois.

 

 

Méditons :

Témoigner dans la souffrance et la joie

Méditation
inspirée d’une étude d’Aaron Kayayan
:

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-10-point-délai

Cette nouvelle scène,
avant le 3ème malheur, est une consolation pour l’esprit du croyant.
L’Apocalypse annonce, certes, la persécution et la tribulation, l’infidélité
comme le châtiment, mais elle ne manque jamais de prononcer en même temps la
fidélité divine et la délivrance ultime.

L’arc-en-ciel reflète la gloire de la grâce divine. Dieu
demeure fidèle à son Alliance. Il tient ses promesses. Il n’avait pas permis
que le déluge emportât toute trace de vie. La nuée rappelle sa présence dans le
désert, au milieu de son peuple. Elle permettait aux Israélites, rescapés de
l’Égypte, d’avancer vers la terre sainte.

Notre ange a de puissantes jambes, comme des colonnes
de feu qui témoignent de sa force extraordinaire.
Il plante ses pieds l’un
sur la terre, il pose solidement l’autre sur les océans. Pourquoi se tient-il
aussi bien sur la terre sèche que sur les vastes étendues des mers ? Parce que son message concerne l’univers
tout entier et qu’il devra être entendu par tous.
Sa mission, qui est celle de l’église, s’étend au monde
entier.

Pourquoi rugit-il tel
un lion ? Parce que son message, l’évangile du Christ, est puissant. Dieu étend son règne par la
proclamation de l’évangile.
Sa présence
protectrice parmi son peuple et la direction qu’il donne à son peuple se font
sentir sur le monde entier. Il règne souverainement sur le monde, même sur Satan
et son armée.

Cet évangile ne dit pas
tout mais seulement ce qui est nécessaire de connaître pour être sauvé du
jugement et vivre en Christ. Jean s’apprête à mettre par écrit ce dont il vient
d’être témoin. Mais il reçoit l’ordre de n’en rien faire : « Ferme
d’un sceau ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. »
 Le
sens de l’ordre paraît évident : nous, hommes mortels, nous ne saurons jamais décrire tous
les facteurs qui déterminent notre avenir.

Entendez la déclaration
solennelle de l’ange. Il n’y aura pas de délai. Le temps de la grâce ne
s’étirera pas à l’infini. La patience de Dieu aura une limite. L’ange lève sa
main droite vers le ciel et jure solennellement par le Dieu tout-puissant qu’il
n’y aura point de délai. Le
jugement se produira. Il atteindra son point culminant lors du jugement
dernier.
Alors le peuple de Dieu obtiendra son héritage glorieux, le
salut parfait, ainsi que cela avait été prédit et promis par les serviteurs de
Dieu, les prophètes. Avant cette fin, il y aura un temps de grande souffrance
pour l’Église, et la délivrance ne sera totale qu’après l’épreuve. Malgré les
révélations salutaires dont nous avons bénéficié, nous ne sommes pas autorisés
à connaître le temps précis de la fin. Les six trompettes nous ont suffisamment avertis. Dieu
nous a accordé la révélation claire, suffisante et nécessaire pour vivre en
Christ.
Nous pouvons entrer dans la communion paternelle qu’il nous
accorde par la médiation de son Fils Jésus-Christ, le Seigneur universel, notre
unique Sauveur.

Et voici à présent le
sens de ce petit livre symbolique. L’apôtre Jean est invité à l’avaler. Manger
un livre fait partie du symbolisme biblique. Jean devra personnellement participer à la vision. Il ne
peut pas rester devant les scènes qui se déroulent sous ses yeux comme un
simple observateur.
Le livre en question est plus petit que le rouleau
dont il avait été question plus haut. Il ne contient pas la destinée
universelle, seulement un fragment de ce que Dieu a voulu révéler. En avalant le livre, Jean devra
faire sien le dessein de Dieu. Il devra l’assimiler. Il est informé que dans sa
bouche le livre aura un goût doux, mais que dans ses entrailles il sera amer.

Ce livre représente
l’Évangile chrétien. En lui-même, l’Évangile contient et offre la rédemption.
Il est doux. Mais invariablement, sa proclamation engendre l’opposition. Jean, comme chaque chrétien, ne
peut choisir ce qui lui convient, ce qu’il juge convenable de déclarer, ce qui
est adéquat aux circonstances… Il reçoit l’ordre d’avaler. Nul ne peut
transmettre la Parole sans en être personnellement pénétré. L’Évangile est en
même temps grâce et jugement. Comme l’apôtre, nourris du message reçu, nous
pourrons être des témoins capables d’annoncer la vérité, à la fois âpre et
réjouissante.

 

 

Prions !

Seigneur, tu as connu et tu connais la
douleur que nous éprouvons face à ce monde non repentant. Fais de nous tes
témoins dans ce monde qui est sous ta colère sans le savoir. Prépare-nous à
cette souffrance liée à ton évangile. Donne-nous d’avertir et aussi d’annoncer
tout ton évangile, la bonne nouvelle de ta grâce, de la puissance de ton salut,
de ton alliance de vie en Christ. Merci de nous donner une si haute vocation. Pour
que nous persévérions à être tes témoins fidèles, envoie-nous des messagers qui
nous encouragent et nous fortifient dans notre appel.

 

——————————–

 

Adorons (3 mn) :

AF 504 Le ciel était
voilé :
https://youtu.be/1KREdmS-Za0

 

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Méditation quotidienne 

Jeudi
20 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 9 v 13 à 21  

(environ 95 après
JC)

Le sixième ange sonna de la trompette.
Et j’entendis une voix venir des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant
Dieu et dire au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre
anges qui sont enchaînés sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et les quatre anges qui étaient
prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés pour tuer le
tiers des hommes. Le nombre des combattants de la cavalerie était de deux
myriades de myriades
. J’en entendis le nombre. Ainsi dans la vision, je
vis les chevaux et ceux qui les montaient ; ils avaient des cuirasses
(couleur) de feu, d’hyacinthe et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme
des têtes de lions ; de leurs bouches sortaient du feu, de la fumée et du
soufre. Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la
fumée et par le soufre qui sortaient de leurs bouches. Car le pouvoir des
chevaux est dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues sont
semblables à des serpents ; elles ont des têtes, et c’est par elles
qu’elles font du mal. Les
autres hommes, qui ne furent pas tués par ces fléaux, ne se repentirent pas des
œuvres de leurs mains ; ils ne cessèrent pas d’adorer les démons et les
idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir
ni entendre ni marcher ; ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni
de leurs sortilèges, ni de leur inconduite, ni de leurs vols.

Méditons :

La non-repentance mène à la mort    

Méditation
inspirée d’un commentaire de
Paulin
Bédard, La victoire du grand Roi :

https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-9-sixième-trompette-deuxième-malheur

 

 

Ici,
nous avons à nouveau une réponse aux prières des rachetés par le sang de
l’Agneau (une voix venant des 4 cornes de l’autel). Dieu agit avec puissance
(cornes) pour juger la terre et les incroyants, en réponse aux prières (autel)
des saints qui sont protégés de leurs ennemis par l’Agneau qui s’est offert
pour eux en sacrifice expiatoire (autel).

 

Tout
comme les quatre vents avaient été relâchés aux quatre coins de la terre (7:1),
de même quatre anges sont relâchés pour faire mourir un tiers des hommes. Mais
avant d’être relâchés, ils étaient retenus et ils attendaient. Ils n’ont pas eu
la permission de faire autre chose que ce pour quoi ils ont été préparés. Toutes les forces de l’histoire
sont sous le contrôle souverain de Dieu. 
Avec le son de la sixième trompette, l’heure du jugement est arrivée,
non pas le jugement dernier, mais des jugements que Dieu envoie tout au long de
l’histoire.

 

L’apparence
des cavaliers et des chevaux est aussi terrifiante que leur nombre qui donne la
dimension gigantesque des armées impliquées dans la bataille. Ils sont unis
dans leur désir de tuer et de détruire. Les chevaux sont équipés pour la
destruction (destruction de la famille, des nations, des peuples). Les démons
sont des êtres féroces et meurtriers qui affligent les gens d’une manière
dévastatrice. Il suffit de lire l’histoire du vingtième siècle pour s’en rendre
compte.

 

Avec la sixième trompette, les
puissances des ténèbres continuent d’opérer leur effet destructeur, mais cette
fois-ci de façon « extérieure », sur la vie-même des hommes. Les hommes se
détruisent les uns les autres
.

 

La guerre présentée dans cette vision
symbolise toutes les guerres effroyables qui ont fait rage et qui feront rage
jusqu’au retour du Seigneur.

 

Cette vision représente aussi le fléau
de la mort en général.

Les sauterelles n’ont pas eu la permission de tuer, mais les chevaux qui
viennent de l’Euphrate ont reçu cette permission. Ils tuent toute la personne,
physiquement et spirituellement. Ce pouvoir dans leurs bouches représente les faux enseignements
trompeurs qui gardent les gens dans la mort spirituelle.

 

Il ne faut pas sous-estimer la
puissance de mort qui existe dans le mensonge et la tromperie, dans les
faussetés enseignées par les sectes occultes ou dans les philosophies perverses
qui sont communiquées ou enseignées aux enfants dans les écoles sécularisées et
dans les médias. Elles rongent l’âme des jeunes et mènent parfois jusqu’au
suicide.

 

Chrétiens comme non-chrétiens sont
victimes de guerres de toutes sortes et de morts de toutes sortes. Nous avons
toutefois la grande assurance que la mort d’un croyant, quelle que soit la
circonstance, n’est pas un jugement de Dieu contre lui mais, au contraire, elle
signifie « une mise à mort du péché et une entrée dans la vie éternelle. »

 

Les chrétiens ne sont pas immunisés
contre la mort physique, mais sont protégés des effets mortels des tromperies
du diable et du mal mortel qu’il inflige à l’humanité sans Dieu.
Voilà une immense
consolation pour tout chrétien au milieu d’un conflit armé, ou aux prises avec
une menace de mort, ou simplement dans un monde de mensonge et de tromperie qui
ne peut qu’entraîner la société vers la mort. Cette consolation n’enlève pas la
tristesse de voir ce monde se détruire avec ses enfants.  

 

Ici,
dans le cas de la sixième trompette, les guerres sont présentées sous l’angle
d’une punition et d’un avertissement pour les non-croyants. Ces guerres sont la
punition de Dieu pour les péchés du monde, mais étant donné que leur étendue
est encore restreinte, elles sont en même temps un avertissement à se repentir
et à se tourner vers Dieu (6:1).

 

Bien
qu’un tiers soit tué, il ne se trouve pas de conversion parmi les survivants.
Ils continuent simplement à adorer leurs démons et leurs idoles et à commettre
des péchés contre les deux Tables de la loi. Voilà le triste résultat des
jugements du Seigneur par lesquels se révèlent non seulement sa colère, mais
aussi sa patience envers un monde impénitent.

 

Cela
nous fait penser aux fléaux d’Égypte. Même la mort des premiers-nés, qui a
conduit à la délivrance d’Israël, s’est terminée par l’endurcissement du cœur
des Égyptiens et non par la repentance, afin que le péché des Égyptiens
devienne d’autant plus manifeste et qu’ils soient reconnus comme inexcusables.

Le jugement de Dieu sera implacable
envers tous ceux qui s’obstinent à refuser l’autorité souveraine du Christ et
se rebellent contre le Tout-Puissant.

 

D’autre part, l’Église est rassurée.
Satan, artisan du mal et son cortège de démons infernaux ne parviendront pas à
ruiner le peuple de Dieu. Peu importe l’intensité du mal qui tourmente la terre,
peu importe la fureur des vents et la rage des vagues qui précipitent les
humains dans la mort, l’Église fidèle a été scellée une fois pour toutes par
Dieu. Elle est l’unique organisme vivant sur terre qui demeurera invulnérable.

 

 Tout comme l’endurcissement et le jugement des
Égyptiens ont signifié la délivrance du peuple d’Israël, de même l’endurcissement
et le jugement dernier des rebelles non repentants signifieront la délivrance
complète de l’Épouse (l’Eglise) du Seigneur qui s’est préparée à la rencontre
de son Époux.

Prions !

Seigneur, que ton peuple ne perde pas
son espérance et son courage au milieu de la fournaise des guerres, des
maladies, de la mort et de l’endurcissement des cœurs ! Eternel des armées, ton
armée est plus grande que toutes les armées réunies. Nous sommes entre tes
mains, toi le Dieu vainqueur et invincible. Face à nos ennemis, donne-nous,
selon ta Parole et ta grâce infinie, d’être des lumières dans ce monde de
ténèbres, pour ta gloire, Dieu vivant !

 

——————————–

 

Adorons (3 mn) :

Si merveilleusement
protégés par des puissances gracieuses

(chant écris par Dietrich Bonhoeffer,
pasteur exécuté par le régime nazi le 9 avril 1945
) :

 https://youtu.be/gRAJqWS59wE

 

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Méditation quotidienne 

Mercredi
19 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 9 v 1 à 12  

(environ 95 après
JC)

Le
cinquième ange sonna de la trompette. Je vis une étoile qui était tombée du ciel
sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée.
Elle ouvrit le puits de l’abîme. Il
monta du puits une fumée comme la fumée d’une grande fournaise, et le soleil et
l’air furent obscurcis par la fumée du puits. De la fumée, des sauterelles
sortirent sur la terre, et il leur fut donné un pouvoir pareil au pouvoir des
scorpions de la terre. Il
leur fut dit de ne pas toucher à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à
aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu sur le
front. Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq
mois, et le tourment qu’elles causaient était comme le tourment causé par un
scorpion lorsqu’il pique un homme.
En ces jours–là, les hommes
chercheront la mort et ne la trouveront point. Ils désireront mourir, et la
mort fuira loin d’eux. Ces
sauterelles ressemblaient à des chevaux équipés pour le combat.
Il y
avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l’or, et leurs
visages étaient comme des visages humains. Elles avaient des cheveux comme des
cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme celles des lions. Elles avaient
des poitrails comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était
comme le bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. Elles
avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons, et c’est dans
leurs queues qu’était leur pouvoir de nuire aux hommes pendant cinq mois. Elles ont sur elles comme roi
l’ange de l’abîme, dont le nom hébreu est Abaddon, et qui en grec se nomme
Apollyon. Le premier malheur est passé. Voici que deux malheurs viennent encore
après cela.

 

 

 

Méditons :

Le premier malheur   

Méditation inspirée d’une étude de Paulin Bédard : https://www.ressourceschretiennes.com/article/apocalypse-9-la-cinquième-trompette-le-premier-malheur

En attendant que l’étoile du matin
(Jésus) se lève sur la terre, une autre étoile (Satan) tombe du ciel sur la
terre. Cette étoile est sombre et maléfique, c’est le roi des démons. Cette
mauvaise étoile ne peut pas agir de sa propre autorité, mais seulement sous
l’autorité du Seigneur. L’étoile (Satan) demeure soumise au plan et au
gouvernement du Seigneur, car elle ne peut rien faire sans sa volonté
.

 

À
l’ouverture de l’abîme, le monde devient exposé à une attaque provenant du
domaine des ténèbres. L’étoile tombée qui reçoit la clé et qui ouvre l’abîme
remplit le monde de démons avec leurs influences maléfiques. Le Seigneur permet
souverainement que cet abîme soit ouvert en donnant à l’étoile tombée (Satan)
le pouvoir de l’ouvrir.

 

La fumée symbolise ici l’effet
pestilentiel et empoisonnant de l’ouverture de l’abîme sur l’atmosphère
spirituelle de la terre. C’est une fumée de tromperie, de mensonge, de péché et
d’obscurité morale qui salit le monde d’une pollution spirituelle venant des
profondeurs de l’enfer. Le jugement de Dieu ne se limite donc pas à frapper le
domaine du diable, il s’étend sur la terre.

 

 La nuée de sauterelles sortant de la fumée
rappelle le huitième fléau d’Égypte (Exode 10:12). Toutefois, le
jugement rapporté dans l’Apocalypse est beaucoup plus sévère. Les créatures qui
émergent ne sont pas de vraies sauterelles.

Le symbolisme des sauterelles décrit
l’influence infernale que les démons exercent sur le cœur, les pensées et la
vie des hommes. Le fait que ce malheur soit décrit de la même manière que les
fléaux d’Égypte confirme encore le fait que Dieu est absolument souverain sur
ce malheur. Même l’abîme doit servir le plan de Dieu. On nous dit que leur
pouvoir est comme le pouvoir des scorpions. Les scorpions, comme les serpents,
sont à craindre à cause de leurs morsures et de leur venin qui peut être
mortel. Ils sont ici le symbole des attaques des forces démoniaques qui sont
mortelles pour la vie spirituelle. Les sauterelles reçoivent l’occasion
d’exercer ce terrible pouvoir en guise de jugement. Leur attaque est dirigée
contre les gens qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leur front. Ceux qui ont
reçu ce sceau sont les véritables croyants qui appartiennent à Dieu.

 

Tout comme pour certains fléaux en
Égypte (pas tous), ceux qui sont scellés de Dieu sont exemptés du fléau des
sauterelles-démons. Notre foi est protégée des attaques du diable. Satan peut
exercer une influence sur les chrétiens, mais il n’a pas le pouvoir de les
détruire ni de les arracher des mains du bon Berger
(7:2), (1 Pierre 1:5). Il y a bien entendu des non-croyants qui
deviennent croyants et qui ont d’avance été en quelque sorte scellés par décret
divin. Ils deviennent chrétiens par le fait que Dieu les scelle par son Saint-Esprit.
Les autres qui n’ont pas le sceau de Dieu ne doivent pas être mis à mort, mais
tourmentés. Ils le seront pendant cinq mois. Ce temps symbolise une durée
limitée, quoique quand même assez étendue. Un fléau de sauterelles pendant cinq
mois, c’est quand-même long.

 

Le fléau de cette vision frappe un
monde qui est livré aux tromperies et aux ruses de Satan et de son armée qui
tourmentent ce monde parce qu’il ne veut pas se soumettre à Jésus-Christ. Le
tourment produit est de nature spirituelle, émotive et psychologique. Ce venin
produit l’impiété, la corruption, la brutalité de la société, la violence, un
cœur devenu insensible et une vie absurde et vide de sens. Le fléau des
sauterelles diaboliques a pour effet de garder les incroyants non scellés dans
l’obscurité spirituelle et les force à réfléchir à leur état désespéré. Les
angoisses et les anxiétés de leur âme les tourmentent. Ils sont maintenus dans
une grande famine spirituelle, comme une dévastation de vraies sauterelles qui
produit la famine physique.
L’occultisme et la sorcellerie au Moyen-Âge ont rendu la vie
infernale à beaucoup de gens. Les philosophies modernes qui ont pris naissance
dans l’abîme ont produit le fléau (de sauterelles) de la Révolution française,
du national-socialisme et du communisme, avec toutes leurs horreurs. Ce fléau
donne également naissance à l’immoralité, à la délinquance, à la dépendance aux
drogues et à l’alcool, à toutes sortes de destructions et de maladies transmissibles
par la « libération sexuelle ».

 

Rappelons-nous que les fléaux en Égypte
ont fait la démonstration que les dieux égyptiens étaient faux et que le
Seigneur est le seul vrai Dieu
. Cela a causé un tourment psychologique aux Égyptiens qui se
sont bien rendus compte que leurs croyances religieuses étaient vaines et
opposées au vrai Dieu. De
même, le venin de ces sauterelles à queue de scorpion a pour effet de montrer
aux idolâtres que leurs idolâtries sont vides et inutiles et qu’ils sont
séparés du Dieu vivant, sans aucune espérance d’avenir. Ces événements ne les
laissent jamais en paix et les amènent à vivre dans la terreur et la peur.

Ceux qui sont scellés de Dieu vivent au
contraire dans la paix de Dieu. Dans les tourments, les enfants de Dieu peuvent
prier en toute confiance. « Faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de
Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ. » (Philippiens 4:7).

 

Prions !

Seigneur, oui, que tes jugements apparaissent au grand
jour afin qu’apparaissent l’injustice et l’ingratitude de ce monde mauvais.
Oui, garde mon cœur et mes pensées en Christ, Jésus ton Fils, mon sauveur et
mon frère. Donne-moi de souffrir avec lui en communion avec mes frères et sœurs
persécutés, outragés, méprisés mais fidèles à ton alliance de vie éternelle. Le
plus grand malheur, c’est de se détourner de toi. Notre plus grand bonheur,
c’est de te servir fidèlement.

Car ta bonté et ta fidélité valent mieux que la vie dans
ce monde.

——————————–

 

Adorons (4 mn) :

J’avais mis mon
espérance :
https://youtu.be/R6C1X_Qbv8w

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Méditation quotidienne 

Mardi
18 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 8  

(environ 95 après
JC)

Quand
il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une
demi–heure. Je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept
trompettes leur furent données. Et un autre ange vint se placer sur
l’autel ; il tenait un encensoir d’or. On lui donna beaucoup de parfums
pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or devant
le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main
de l’ange devant Dieu.
L’ange
prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel et le jeta sur la terre ;
il y eut des tonnerres, des voix et des éclairs et un tremblement de terre. Et
les sept anges qui tenaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner.

Le
premier sonna de la trompette. Il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang qui
furent jetés sur la terre. Le tiers de la terre fut consumé, le tiers des
arbres fut consumé, et toute herbe verte fut consumée. Le deuxième ange sonna
de la trompette. Une sorte de grande montagne embrasée fut jetée dans la mer.
Le tiers de la mer devint du sang, le tiers des créatures qui étaient dans la
mer et qui avaient souffle de vie périt, et le tiers des navires fut détruit.
Le troisième ange sonna de la
trompette. Et tomba du ciel une grande étoile qui brûlait comme un flambeau.
Elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de
cette étoile est : Absinthe ; le tiers des eaux fut changé en
absinthe et beaucoup d’hommes moururent de ces eaux devenues amères. Le
quatrième ange sonna de la trompette. Le tiers du soleil fut frappé ainsi que
le tiers de la lune et le tiers des étoiles, afin que le tiers en soit
obscurci, et que le jour perde un tiers de sa clarté ; et la nuit de même.
Je regardai, et j’entendis
un aigle qui volait au milieu du ciel et disait d’une voix forte :
Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de
trompette que les trois anges vont faire retentir !

 

Méditons :

Les prières des justes exaucées  

Méditation inspirée d’études différentes (surtout de Don Carson, John Stott et Alexander)

Après l’ouverture du dernier sceau,
vient un silence d’une demi-heure, suivi de 7 trompettes. Le silence et les 7
trompettes poursuivent le même but : avertir le monde du juste jugement de
Dieu et appeler à la repentance pendant toute la période qui s’étend entre les
deux venues de Jésus (son incarnation et son retour en gloire). Tout est un
appel à la crainte de Dieu et à élever nos cœurs vers le Christ victorieux qui
vient conquérir la terre (cf Josué).
Les jugements et les
tribulations qui arrivent sont à regarder à travers la vision du Christ-Roi
(Lion-Agneau) qui revient pour régner en maître absolu. Pour instaurer la justice sur toute la terre, les
jugements justes de Dieu sont nécessaires.

Repentez-vous car le Roi vient pour
régner sur la terre !

Ces jugements arrivent en réponse aux
prières des saints (des chrétiens) qui appellent de tout leur cœur « Que
ton règne vienne ! Viens habiter avec nous ! Que ta justice remplisse
toute la terre ! ».
Dans Apocalypse 5:8, Jean avait déjà associé
les prières au parfum. Lorsque le Seigneur Jésus prend le livre de la main
droite de celui qui est assis sur le trône et s’apprête à ouvrir les sceaux,
les anges qui entourent le trône se « prosternèrent devant
l’Agneau », tenant « des coupes d’or remplies de parfums, qui sont
les prières des saints ». La vision indique quelque chose de profond. Si
personne n’avait été trouvé digne de faire aboutir les desseins divins de
justice et de bénédiction, alors toutes les prières du peuple de Dieu auraient
été vaines. Maintenant que le Lion-Agneau a vaincu, les prières (symbolisées
par les parfums) s’élèvent dans la présence de Dieu qui les entend et y répond.
Nous pouvons avoir l’assurance que ses desseins de justice et de bénédiction
vont se réaliser. Ici, dans 8:3-5, « les prières des saints » brûlent
sur l’autel des parfums devant Dieu. « L’ange prit l’encensoir, le remplit
du feu de l’autel et le jeta sur la terre ; il y eut des tonnerres, des
voix et des éclairs et un tremblement de terre » ( v 5). Dans ce contexte,
ce sont des signes de la présence et des jugements terrifiants de Dieu. Ces
jugements répondent aux prières du peuple de Dieu. Les âmes des martyrs
réclament justice (#6:10). L’Église tout entière appelle de toutes ses
forces : « Viens, Seigneur Jésus ! »
(#22:20).

Le parallèle avec la conquête de Jéricho est évident. Les habitants de
la ville ont tremblé lorsque les Israélites firent le tour de la ville pendant
six jours, dans le silence le plus total
(Jos. 6 : 10). Le 7ème
jour, Josué a donné l’ordre
(Jos.
6 : 8, 16, 20).
Alors les
sept sacrificateurs ont sonné des trompettes, et la muraille s’est écroulée
devant l’armée victorieuse d’Israël et son chef Josué (nom hébreu qui veut dire
« Dieu sauve », et qui est traduit en grec par Jésus).

Christ viendra réclamer son droit de juger et de régner. Au signal des
six premières trompettes, de sévères jugements fondront sur l’humanité : Le
son de ces trompettes sera tel que nul ne pourra s’y méprendre
(1 Co. 14 : 8). Ces prédications prophétiques ne
rendront pas un son confus, mais elles sonneront « avec éclat », comme en
Israël avant la bataille
(Nb.
10 : 9).

Le royaume de Dieu viendra aussi sûrement que l’aurore. Voici qu’au
fond même de la nuit apparaîtra une vive clarté. Un nouvel astre succèdera à
l’étoile ardente tombée du ciel, un astre qui s’élèvera peu à peu au
firmament : Christ, l’étoile brillante du matin, dont la venue ne saurait
plus tarder
(2 Pi. 1 :
19 ; Ap. 2 : 28 ; 22 : 16).

Prions !

Seigneur, ton alliance avec nous, ton peuple, est si
précieuse. La puissance de la croix nous libère de ta colère et de ton
jugement. Nous reconnaissons que tu es juste dans tous tes jugements. Aussi
nous implorons ton pardon et ta justice. Que ta grâce triomphe !

Que ton règne vienne même si cela passe par des jugements
aussi terribles que ta croix ! Donne-nous la sagesse, le courage et
l’amour nécessaires pour avertir nos proches. Que notre
témoignage-avertissement soit clair et porte aussi loin que ton amour et ta
justice le désirent. Oui, nous t’adorons, toi l’Agneau de Dieu.

Tu es notre Roi. Oui, viens bientôt !

——————————–

 

Adorons (5 mn) :

JEM 1062
Montre-moi l’aurore

puissance de la croix)  :
https://youtu.be/1sUY6OjaWC0

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Méditation quotidienne 

Lundi
17 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 7  

(environ 95 après
JC)

Après cela, je vis quatre anges debout
aux quatre coins de la terre. Ils retenaient les quatre vents de la terre, afin
qu’il ne souffle pas de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.
Et je vis un autre ange
qui montait du côté du soleil levant et qui tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria
d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la
terre et à la mer :   Ne
touchez pas à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons
marqué du sceau le front des esclaves de notre Dieu
.
Et j’entendis le
nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, 144000 de toutes les tribus
des fils d’Israël : de la tribu de Juda, 12000 marqués du sceau ; de
la tribu de Ruben, 12000 ; de la tribu de Gad, 12000 ; de la tribu
d’Aser, 12000 ; de la tribu de Nephtali, 12000 ; de la tribu de
Manassé, 12000 ; de la tribu de Siméon, 12000 ; de la tribu de Lévi,
12000 ; de la tribu d’Issacar, 12000 ; 8  de la tribu de Zabulon, 12000 ; de la
tribu de Joseph, 12000 ; de la tribu de Benjamin, 12000 marqués du sceau. Après cela je regardai, et voici
une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus,
de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant
l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. Et ils criaient
d’une voix forte : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône,
et à l’Agneau.
Et tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens
et des quatre êtres vivants ; ils tombèrent la face contre terre devant le
trône et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen. La louange, la gloire, la
sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force sont à notre
Dieu, aux siècles des siècles ! Amen.

Alors
l’un des anciens prit la parole et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes
blanches, qui sont–ils et d’où sont–ils venus ? Je lui répondis : Mon
seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la
grande tribulation. Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang
de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et lui rendent un
culte jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera
sa tente sur eux ; ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le
soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur. Car l’Agneau qui est au
milieu du trône les fera paître et les conduira aux sources des eaux de la vie,
et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

Méditons :

Marqués du sceau du Dieu vivant    

Méditation inspirée d’études différentes (surtout de Paulin Bédard, de Don Carson et d’Aaron Kayayan)   

Le chapitre 6 de l’Apocalypse se terminait par une
question, un cri d’angoisse, lancé dans une détresse extrême. Avec le sixième
sceau, la terre entière tremble, les étoiles tombent du ciel et le grand jour
du jugement arrive à nos portes. Devant le grand jour de la colère de Dieu et de l’Agneau, « Qui
pourrait subsister ? » (6:17).

Les jugements de Dieu s’abattaient, les
uns plus terrifiants que les autres, sur un monde impénitent. Cette
parenthèse entre le chapitre 6 et 8 est comme la levée du voile sur la grâce de
Dieu, le seul refuge se trouve en Christ. Seul Jésus-Christ ouvre l’avenir.
Seuls ceux qui sont fondés sur le
roc peuvent subsister. Jésus le dit lui-même :
« Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il
est jeté dehors comme le sarment, et il sèche ; puis l’on ramasse les sarments,
on les jette au feu et ils brûlent »
 (Jn 15.6).

Les mots « après cela » (7:1) ne
veulent pas dire que les événements du chapitre 7 suivent chronologiquement les
événements du chapitre 6. Jean a simplement reçu cette vision après celle du
chapitre 6. Il reçoit maintenant deux nouvelles visions (une qui se
déroule sur la terre et une dans le ciel) en vue d’encourager les chrétiens,
face aux malheurs qui frappent la terre et face au jugement dernier qui vient
bientôt.

Dieu ne laissera pas les jugements s’abattre sur la terre sans que ses
fidèles n’aient été marqués de son sceau.

Les Romains marquaient les soldats à la main et les esclaves au front. Dieu
scelle ses fidèles en posant un sceau sur le front de ses esclaves-serviteurs,
signe qu’ils sont sa propriété. Christ lui-même se portera garant pour eux. Le
sceau marque donc à la fois l’appartenance et le droit de propriété. Dieu
connaît dès aujourd’hui ceux qui lui appartiennent (Eph. 1 : 13 ; 2
Tim. 2 : 19). Le sceau est le sceau du Saint-Esprit qui permet aux
rachetés d’être vainqueurs dans l’épreuve et la tentation. Ce sceau du Seigneur,
sur ses esclaves-serviteurs, les protège et leur donne l’assurance qu’ils
appartiennent au Seigneur de l’alliance de grâce.
Il encourage ceux qui appartiennent au peuple de
Dieu. Il vient les soutenir au milieu de leurs terreurs, les assurer de leur
sécurité éternelle, les préparer à l’avènement de leur Sauveur ; les aider à
fixer le regard sur celui qui est assis sur le trône. L’Église, communauté d’espérance, peut ainsi vivre
et persévérer dans la foi. Le sceau de Dieu certifie sa grâce qui élit et qui
justifie, mais qui exige également notre sainteté et notre sanctification par
la puissance de son Esprit Saint. C’est la raison pour laquelle le fidèle peut
subsister.
Dieu
protégera la foi et le salut de ses enfants au milieu des différentes
souffrances et persécutions dont ils sont affligés. La marque du sceau leur
permet de répondre avec foi aux diverses épreuves qu’ils traversent afin que
ces épreuves soient des instruments par lesquels leur foi est fortifiée.

Les vents soufflent sur notre monde et ils mettent de nouveau tout
homme à l’épreuve. Mais Dieu connaît les siens. Nous nous connaissons aussi, si
nous avons été scellés par son Esprit. Éprouvés mais gardés du mal, c
eux qui sont marqués du
sceau de l’Esprit Saint forme un peuple de 144 000 personnes. Douze
signifie le peuple de Dieu, représenté par les 12 patriarches (ancien
testament) et les 12 apôtres (nouveau testament), et mille signifie la
plénitude. La multiplication de 12 au carré fois 1000 donne 144 000, ce qui
indique non pas seulement une partie du peuple de Dieu, mais sa totalité. Il
s’agit du nouvel Israël dont Jacques et Pierre nous parlent au début de leurs
lettres.

Ce peuple sous la croix a pu
persévérer grâce au sceau de l’alliance, le sceau de l’Esprit. Ce peuple, après
avoir connu les combats et les souffrances sur la terre, forme
une multitude triomphante et glorifiée dans le ciel, une assemblée d’adorateurs. C’est la 2ème
vision de Jean concernant le peuple des rachetés.

Cette sainte assemblée provient « de toute nation, de toutes
tribus, de tous peuples et de toutes langues ». La communauté finale de
Dieu transcende toutes les frontières. C
ette multitude de
rachetés se tient au ciel devant le trône de Dieu, après avoir lavé leurs robes
dans le sang de l’Agneau. S’ils sont sauvés, ce n’est pas en vertu de leur
martyre, mais en vertu du sang expiatoire du Christ. Il n’y a jamais eu et
jamais il n’y aura d’autre moyen de salut que le sang expiatoire de Christ.

Quand les anges seront témoins de la glorification de
l’Église, ils tomberont en adoration devant le trône. Ils glorifieront Dieu
d’avoir racheté, protégé et accordé la victoire à la multitude des élus.

La destinée ultime de cette
multitude ne se situe pas dans cette vie. Ils « sont devant le trône de
Dieu et lui rendent un culte jour et nuit dans son temple »

(v 15). Rien de fâcheux ne peut leur arriver (v 16). « Car l’Agneau qui
est au milieu du trône les fera paître et les conduira aux sources des eaux de
la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (v 17). Le livre de l’Apocalypse attise,
pour le peuple de Dieu, les flammes du courage et de la fidélité dans cette
vie, même en face de l’opposition la plus féroce, en faisant valoir les plus
belles perspectives dans la vie à venir.

Aux yeux de Dieu, le mal
véritable c’est le péché. Dieu nous met à l’abri du mal en nous en arrachant et
en nous plaçant éternellement sous son pouvoir. Il nous protège de telle sorte
que le péché ne nous emportera pas définitivement. Le reste, même le malheur,
contribue au bien de ceux qui aiment Dieu. C’est par les blessures et les
meurtrissures du Serviteur souffrant, Jésus-Christ, que nous avons trouvé notre
guérison
(És 53.6;
Rm 8.28; 1 Pi 2.24).

Qui nous séparera de l’amour de Dieu manifesté en
Christ ?
(Jn 6.39
; Rm 8.35-39).

Personne, car nous sommes destinés à adorer Dieu
éternellement !

Prions !

Seigneur, ton alliance et ton sceau nous parlent de ton
amour et de ta puissance que tu déploies pour nous, ton peuple. Je tombe en
adoration devant ton œuvre, mon rédempteur. Toi seul es digne de recevoir mon
adoration, toutes mes pensées, mon temps … Toi seul es digne de recevoir la
louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâce, l’honneur, la puissance et
la force.

——————————–

 

Chantons (4 mn) :

JEM 519
A l’Agneau de Dieu  :
https://youtu.be/LCITiL2NXMs

 

Adorons (3 mn) :

Tu es
digne notre seigneur :
https://youtu.be/LYDWuozHTAo

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
14 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 6  

(environ 95 après
JC)

Je
regardai, quand l’Agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un
des quatre êtres vivants dire comme d’une voix de tonnerre : Viens. Je
regardai, et voici un cheval blanc. Celui qui le montait tenait un arc ;
une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

Quand il ouvrit le second sceau,
j’entendis le second être vivant dire : Viens. Et un autre cheval, rouge
feu, sortit. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’ôter la paix de la terre,
afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée.
Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant
dire : Viens. Je regardai, et voici un cheval noir. Celui qui le montait
tenait une balance à la main. Et j’entendis comme une voix au milieu des quatre
êtres vivants ; elle disait : Une mesure de blé pour un denier, et
trois mesures d’orge pour un denier ; quant à l’huile et au vin, n’y
touche pas. Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième
être vivant dire : Viens. Je regardai, et voici un cheval d’une couleur
verdâtre. Celui qui le
montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir
leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par
l’épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages de la terre.

Quand
il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient
été égorgés à cause de la parole de Dieu et du témoignage rendu. 10  Ils crièrent d’une voix forte : Jusques
à quand, Maître saint et véritable, tardes–tu à faire justice et à venger notre
sang sur les habitants de la terre ? 11 
Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux, et il leur fut dit de se
tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soient au complet leurs
compagnons de service et leurs frères qui allaient être mis à mort comme eux.
Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau : il y eut un grand
tremblement de terre : le soleil devint noir comme un sac de crin ;
la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre,
comme lorsqu’un figuier secoué par un grand vent laisse tomber ses figues. Le
ciel se retira tel un livre qu’on roule, et toutes les montagnes et les îles
furent écartées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs
militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les (hommes) libres
se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes
. Et ils
disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez–nous
loin de la face de celui qui est assis sur le trône, et de la colère de
l’Agneau, car le grand jour de leur colère est venu, et qui pourrait
subsister ?

Méditons :

Jésus ouvre les sceaux du livre divin   

Méditation inspirée d’une étude d’Aaron Kayayan   

Le chapitre 6 de l’Apocalypse s’ouvre après que l’Agneau eut décacheté
le rouleau de l’histoire. Il va inaugurer la partie dramatique du livre.
Les
sept sceaux dont il est question nous adressent un double message : Au
monde incrédule, ils posent la question : « Quand le Fils de
l’homme [c’est-à-dire Jésus-Christ] viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
 (Lc 18.8).
À l’Église, ils rappellent cette parole de Jésus-Christ : « Vous
aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le
monde »
 (Jn 16.33).

L’Agneau immolé en qui nous avons placé notre
confiance est aussi l’Agneau en colère. Ces deux portraits du Christ sont
constamment juxtaposés dans ce livre.

Notre mission principale, bien qu’elle doive
s’accompagner de toute bonne œuvre, consiste à inviter tout homme, à chaque
génération et quelle que soit sa condition, à fuir ce jour de colère.

 

Le premier sceau fait apparaître le premier
cavalier
. Il est celui qui nous surprend le plus. Il vient
avec une belle apparence, monté sur un cheval blanc, celui des conquérants
romains. Il tient un arc entre ses mains et il porte une couronne sur sa tête.
Nous sommes d’autant plus surpris qu’au chapitre 19 de l’Apocalypse un
autre cavalier monté sur un cheval blanc apparaîtra aussi. Il y est appelé la
Parole de Dieu. Nous savons qu’il n’est autre que Jésus-Christ en personne.
Celui dont nous parlons maintenant a pris les traits de l’autre. Le Nouveau Testament l’appelle
l’anti-Christ. Ce personnage réussit à tromper les gens.

 

Le deuxième sceau fait apparaître un cavalier chargé
de répandre la guerre.
Il porte une épée. On peut discerner chez lui la
figure de tout militarisme sanguinaire, l’auteur de guerres dévastatrices.

Le troisième sceau fait apparaître un cavalier qui
représente la famine et la peste.
Il est monté sur un
cheval pâle. Il porte entre ses mains une balance. Il sera le responsable des
confusions et d’inextricables problèmes d’ordre économique. L’inflation et les
hausses de prix seront telles qu’aucun salaire ne suffira pour acheter la plus
indispensable des denrées alimentaires. Mais comble d’ironie, des articles de
luxe tels que le vin et l’huile ne seront pas frappés par la disette ;
seulement ce qui est indispensable, le pain quotidien, par exemple ! Cette situation économique
n’épargnera personne. Les chrétiens ne seront pas plus à l’abri que les païens.

Voici enfin le quatrième sceau faisant apparaître le
quatrième cavalier. Celui-ci représente la mort.
Sur son passage, un
quart de l’humanité succombera. Les animaux aussi seront parmi ses victimes. La mort est universelle.
Cependant, même le séjour des morts ne possède pas de pouvoir illimité. Son
champ d’action est circonscrit ; car, comme aux vagues déchaînées de la mer,
Dieu lui ordonne aussi : jusqu’ici et pas au-delà !

Le cinquième sceau est différent des quatre
précédents. La voix qu’on entend à ce moment n’est pas celle du gémissement
d’un univers en agonie ou en labeur, mais celle d’une Église opprimée. À
présent, l’Église, comme l’a été son Seigneur, est en tribulation, persécutée
et saignée à blanc. Ses martyrs interrogent le Maître : « Jusques
à quand Seigneur ? »
. Ils prient pour que vienne enfin le Royaume
céleste.
Ce « jusques à quand » est
une requête pour que règnent enfin la paix et la justice, et que prévale la
sainteté divine. Les âmes des martyrs se trouvent au ciel, contrairement à
celles de leurs oppresseurs qui sont encore sur terre. Dieu est patient, très patient. Pour l’heure, la
mort des martyrs est aussi le temps où les incrédules sont invités à se
convertir devant l’amour et la colère de l’Agneau.

L’ouverture du sixième sceau est décrite dans un
paragraphe majestueux et d’une rare puissance. Ce n’est pas un simple
tremblement de terre, mais un bouleversement cosmique qui a lieu. Tout est
bouleversé de fond en comble.
Tous les hommes tremblent. Toutes les
classes de la société sont mentionnées. Ceux qui ont oublié durant le temps de
leur existence la royauté du Fils de Dieu ne manqueront pas de subir le
courroux du Dieu transcendant. Notons que ces hommes ne redoutent pas tant la mort que le fait de tomber
entre les mains du Dieu vivant.

À présent, Dieu vient prendre possession de ce qui lui
appartient. Il avance avec sa puissance souveraine.

                                             Prions !

Seigneur Jésus, tu es rempli de compassion et de justice.
Nous attendons le jour où tu viendras régner en maître absolu sur cette terre.
Nous savons bien que pour que ta justice remplisse la terre, des jugements
doivent intervenir. Merci pour ta patience et ta compassion ! Merci
d’attendre que tous ceux que le Père a élu rentrent dans ta maison ! Oui,
nous attendons et aspirons à ton règne. Oui, viens bientôt et veuille
arracher du feu ceux qui ne sont pas encore à toi.

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Adorons (3 mn) :

AEC 500
Victoire au Seigneur de la vie :
https://youtu.be/qdD8-UtTlk8

 

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Méditation quotidienne 

Jeudi
13 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 5  

(environ 95 après
JC)

Puis
je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit
en–dedans et en–dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui
proclamait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre et
d’en rompre les sceaux ? Mais nul dans le ciel, ni sur la terre, ni sous
la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder. Et je pleurais beaucoup,
parce que nul ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le regarder. Et l’un
des anciens me dit : Ne pleure pas ; voici que le lion de la tribu
de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
Et je vis
au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des
anciens, un Agneau debout, qui semblait immolé. Il avait sept
cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la
terre. Il vint recevoir le livre de la main droite de celui qui était assis sur
le trône. Quand il eut reçu le livre, les quatre êtres vivants et les
vingt–quatre anciens se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe
et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils
chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de recevoir le
livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour
Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple
et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs
pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai et j’entendis la
voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens, et
leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils
disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de
recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange
.
Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la
mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui
est assis sur le trône et à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le
pouvoir aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants
disaient : Amen ! Et les anciens se prosternèrent et adorèrent.

Méditons :

Jésus, le seul digne d’ouvrir le livre de Dieu  

Méditation inspirée partiellement d’une étude de Don Carson  

 

Il y a
plusieurs réalités qui exercent un pouvoir :

1.    Il y a les autorités
gouvernementales auxquelles nous devons le respect et la soumission tant que
cette soumission peut rester dans les limites de notre obéissance à Dieu.

 

2. Il y a l’autorité
des parents : nous devons nous soumettre à leur autorité tant que nous
sommes sous leur toit (leur dépendance) et aussi tant que cette soumission peut
rester dans les limites de l’autorité de Dieu.

3. Il y a beaucoup de
réalités aussi qui nous menacent et cela peut exercer un pouvoir sur nous.
Suivant notre vision de la réalité de ces pouvoirs, notre peur peut exercer sur
nous une domination telle que nous ne sommes plus capables de gérer notre vie.
Cela peut être aussi un prétexte, une justification pour ne pas prendre nos
responsabilités. Proverbes 22:13  Le paresseux dit : « Il y
a un lion là–dehors ».

4. Il y a aussi des
puissances qui exercent leur pouvoir uniquement dans les ténèbres. Par exemple,
Satan, l’accusateur, est le prince du monde des ténèbres et non le prince du
monde entier.

Pour nous encourager et nous faire mener le bon
combat, Dieu veut nous donner une vision claire des pouvoirs qui sont dans ce
monde.
Notre texte nous communique la vision du « lion de Juda ».

Quelle réalité
dévoile-t-elle ?

Il faut revenir
chapitre 49 du livre de la Genèse. Jacob, qui va bientôt mourir, bénit ses
enfants. Il dit que Juda est un jeune lion et que le sceptre royal ne quittera
pas sa famille.

Lorsque Joseph avait
exercé son jugement contre ses frères en tant que 1er ministre
d’Egypte, qu’a fait Juda ?

Il s’est proposé en
sacrifice à la place de son frère, perdant ainsi son héritage, tout …

Juda a fait entrer la grâce dans la famille de Jacob. Il
a combattu le bon combat de la grâce qui coûte.

Juda incarne le pouvoir de la grâce dans la famille
d’Israël, la grâce qui se donne, qui donne la direction de vie.
 

Revenons à notre texte.

Le décor planté dans
Apocalypse 4 ouvre la voie au drame d’Apocalypse 5. Dans la main droite, celle
du pouvoir, « de celui qui était assis sur le trône » – le
Dieu transcendant et redoutable décrit au chapitre 4 – il y a « un livre
écrit en-dedans et en-dehors » (v 1). Il contient la totalité des desseins
de Dieu en matière de justice, de jugements et de bénédictions
 ; c’est
pourquoi il est écrit en dedans et en dehors. Mais il est scellé, ce qui signifie que les desseins de
Dieu qui y sont rapportés ne seront pas exécutés tant que les sceaux ne seront
pas brisés.
Comme
personne n’est trouvé digne, Jean se met à pleurer abondamment (5:3-4). Ses
larmes ne proviennent pas d’une frustration de ne pas pouvoir percer l’avenir,
mais de sa prise de conscience que, dans le symbolisme de cette vision, les
desseins de Dieu ne se réaliseront jamais. Il n’y aura pas de justice dans
l’univers et donc pas de salut.

 

   Néanmoins, un ancien vient consoler Jean (v 5). Le Lion de la tribu de
Juda « a vaincu » (v 5) pour pouvoir ouvrir le livre ; le Lion
est sorti vainqueur. Ce Lion est le roi de la lignée de David (qui a épargné
Saül 2 fois). Jean lève les yeux et voit …  un Agneau ! C’est un
Lion qui est annoncé, et c’est un Agneau que Jean découvre. La littérature
apocalyptique se délecte de la juxtaposition des métaphores. Ici, le Lion est
l’Agneau et, de plus, un agneau égorgé, un agneau sacrificiel, qui détient
cependant un pouvoir royal parfait (les sept cornes). C’est le Messie, absolu
dans le don de soi, absolu dans son pouvoir ; il apparaît au centre même
du trône. Lui seul pourra réaliser tous les desseins de Dieu. Il n’est alors
pas étonnant que l’univers tout entier fasse résonner avec puissance un
cantique nouveau, celui de la rédemption (5:9-14).

A tous ceux qui pleurent sur leur
histoire ou sur l’histoire des hommes, la voix de la sagesse de Jésus nous
parle au creux de l’oreille, écoutons-la :

Ne pleure pas ! A la croix, j’ai
fait triompher le règne de la grâce qui coûte. Je t’ai racheté, j’ai racheté un
peuple nombreux, un peuple d’adorateurs.

Jésus est Celui qui a ouvert l’avenir
pour tous ceux qui désirent appartenir à son règne de grâce. Maintenant, nous
n’avons pas à avoir peur des lions qui rôdent, nous avons juste à veiller à
rester attaché au Roi de grâce, à vivre de sa grâce et à nous faire grâce les
uns les autres.

Jésus est le lion qui dompte nos peurs du lion ;
Jésus est le lion qui nous dompte par sa loi royale de grâce et d’amour.

                                             Prions !

Seigneur Jésus, tu es le seul digne de recevoir notre
adoration ! Tu es notre unique rédempteur ! Quel soulagement ! Quelle
reconnaissance ! Quelle rédemption ! Tu es l’Agneau vainqueur qui
conduit l’Histoire, qui conduit ton peuple, qui conduit ton royaume. Quelle
joie et quel privilège de t’offrir notre adoration et de régner avec toi !

——————————–

 

Chantons (3
mn ) :

AF 46 Par
tous les saints glorifiés :
https://youtu.be/Y_ayaszOheE

 

Adorons (4 mn) :

Tu es
digne notre seigneur :
https://youtu.be/aXXBP2_kFHA

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Méditation quotidienne 

Mercredi
12 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 4 v 1 à 11  

(environ 95 après
JC)

 
Après cela je
regardai, et voici une porte ouverte dans le ciel.
Telle une trompette,
la première voix que j’avais entendue me parler dit : Monte ici, et je te
ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt, je fus (ravi) en
esprit. Et voici qu’il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un
était assis.   Celui qui était assis
avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine, et le trône était
environné d’un arc–en–ciel qui avait l’aspect de l’émeraude. Autour du trône il
y avait vingt–quatre trônes, et sur ces trônes vingt–quatre anciens, assis,
vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. Du trône
sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept
lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Devant le trône, c’est
comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et tout
autour du trône, quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. Le
premier être vivant est semblable à un lion, le deuxième être vivant est
semblable à un veau, le troisième être vivant a comme un visage d’homme, et le
quatrième être vivant est semblable à un aigle en plein vol.

Les
quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout
autour et au–dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint,
saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout–Puissant qui était, qui est et qui
vient !
Et quand les êtres vivants rendront gloire, honneur et actions
de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des
siècles, les vingt–quatre anciens se prosterneront devant celui qui est assis
sur le trône, ils adoreront celui qui vit aux siècles des siècles, et ils
jetteront leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne,
notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance,
car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et
qu’elles furent créées.

 

Méditons :

L’adoration du ciel reflète la gloire du Dieu
unique  

Méditation inspirée par une étude de Don Carson  

Apocalypse 4 est à Apocalypse 5 ce que le décor est à la pièce
de théâtre. Le chapitre 4 décrit, dans un symbolisme apocalyptique, la salle du
trône du Dieu Tout-Puissant ; le chapitre 5 déroule le drame dans ce
cadre.

   Jean reconnaît la
voix qu’il entend ; c’est celle qui lui avait déjà parlé comme une
trompette (#1), la voix du Seigneur Jésus exalté (#1:10-16). Jean est invité à
monter au ciel à travers une porte ouverte pour contempler les éléments de la
vision extraordinaire qu’il décrit dans les versets suivants. Il est
immédiatement « (ravi) en esprit » (#2) ; il fait peut-être
allusion à une transe occasionnée par l’Esprit ou à une vision, ou même à une
expérience comparable à celle de Paul (#2Corinthiens 12:1-10). Il ne connaît
pas la nature exacte de cette expérience, mais ce qu’il voit est suffisamment
clair.

 

   1° Jean voit la majesté ineffable
et centrale du Tout-Puissant
(#2-3). Il ne veut pas que ses lecteurs oublient une
réalité fondamentale : au-dessus de tous les trônes temporels, dont
certains sont responsables de terribles persécutions, se trouve le trône
suprême, celui de Dieu. L’apôtre décrit la gloire incandescente qui se réfracte
sur les pierres précieuses
, comme aujourd’hui la lumière sur les joyaux de
la couronne dans la tour de Londres. Aucun artiste ne peut reproduire une telle
image de Dieu. Cette beauté sublime appelle la révérence mais ne peut être
recopiée
(cf. #Ezékiel 1:28).

 

   2° Jean voit l’éclat du trône divin
rehaussé par la présence d’êtres célestes spectaculaires
(#4), ce
sont des représentants d’un ordre supérieur d’anges. Ils offrent à Dieu les
prières de ses saints (#5:8), ce qui est une fonction réservée aux anges
(#8:3). Ici, ils
rehaussent l’éclat du trône et participent au culte rendu à Dieu.

 

   3° Jean voit la « sainte
distinction » du Tout-Puissant
. Il est le Dieu trois fois saint.
C’est ce que soulignent les trois brèves descriptions des versets #4:5-6a. Les
éclairs et le tonnerre rappellent au lecteur le Sinaï (#Exode 19:16). La mer
sert de symbole de l’ordre déchu tout entier ; c’est pourquoi dans les
nouveaux cieux et la nouvelle terre, il n’y a plus de mer (#21:1). Ces
phénomènes et ceux qui leur sont associés font écran entre le Tout-Puissant et
Jean.

   4° Jean aperçoit les quatre êtres
vivants
, décrits en termes puisés dans #Esaïe 6; Ezékiel 1; 10. Ce
sont des êtres au sommet de l’ordre angélique ; ils orchestrent les louanges adressées au
Tout-Puissant
et reflètent son administration transcendante (#6-11).
Dieu seul doit être
adoré, car lui seul est le Créateur (#11) et toute autre autorité émane de la
sienne
(#10).

 

                                             Prions !

Seigneur, notre Père, je désire te connaître dans ta
sainteté. Pour accéder à ta sainte présence je ne veux emprunter qu’une seule
porte : Jésus-Christ, ton Fils, ton Agneau unique, notre bon berger. Lui
seul peut me revêtir de sa sainteté, lui seul peut m’ouvrir la porte de ton
temple. En le contemplant, je te contemple en Esprit et en vérité. Que notre
adoration se traduise dans une marche sincère à ta lumière rayonnante avec tes
enfants bien-aimés sous ton autorité bienveillante et absolue.

 

——————————–

 

Adorons (3 mn) :

JEM 463
Nous t’adorons, O Père dans ton temple :
https://youtu.be/Qz1ZlaB02tU

 

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Méditation quotidienne 

Mardi
11 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 3 v 14 à 22  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle
et véritable, l’auteur de la création de Dieu : Je connais tes
œuvres : tu n’es ni froid ni bouillant. Si seulement tu étais froid ou
bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni
bouillant, je vais te vomir de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis
riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais
pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille
d’acheter chez moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et
des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne
paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je
reprends et je corrige tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle et
repens–toi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si
quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai
avec lui et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon
trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que
celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises !

Méditons :

L’assurance et la confusion de la tiédeur

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

La lettre à l’église de Laodicée

Elle n’est pas alitée mais
elle est bien malade !

 

La ville de Laodicée a été fondée au
troisième siècle avant Jésus-Christ par le roi Antiochus II, qui donna à la
ville le nom de sa femme Laodice.

Elle se développa ensuite et devint
rapidement une ville prospère.

En l’an 60 de notre ère, un tremblement
de terre la détruisit en partie. Elle refusa l’aide financière de Rome.

 

Et l’église de cette ville, sûre
d’elle-même, dit avec une certaine audace :

« Je suis riche, je me suis
enrichie, je n’ai besoin de rien ».

(Apocalypse 3. 17)

 

On élevait, dans les contrées
avoisinantes des troupeaux à la laine d’un noir très brillant. Cette laine de
valeur servait à fabriquer des étoffes et des vêtements de luxe.

Et voilà que le Seigneur dit à l’église
de Laodicée :

« Tu ne sais pas que tu es nu…
achète de moi des vêtements blancs afin que tu sois vêtu et que la honte de ta
nudité ne paraisse pas ». (Apocalypse 3. 18)

Elle doit réapprendre cette élémentaire
vérité que ce n’est pas avec ses richesses matérielles qu’elle peut se
présenter devant son Dieu. Il faut qu’elle vienne à lui avec ce qu’elle aura
reçu de lui dans la foi et gardé dans l’obéissance.

 

La cité de Laodicée possédait une école
de médecine alors célèbre.

Aristote et Galien parlent de ses
découvertes : une huile pour les oreilles et une poudre pour les yeux.

Et c’est à l’église de Laodicée que le
Christ dit :

« Tu es aveugle… achète de moi
un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies ». (Apocalypse 3. 18)

 

En fait, l’église de Laodicée est
marquée par la mentalité de la cité dans laquelle elle vit, elle est pénétrée
par l’esprit d’indépendance et de suffisance du monde ambiant.

 

La
lettre que le Christ lui adresse est d’une grande sévérité.

À
Laodicée, c’est tout le corps qui est malade. Il n’y a même pas la poignée des
« incorruptibles » comme à Thyatire ou à Sardes.

Laodicée
est vraiment une grande malade qui s’ignore.

 

Elle
a peu d’amour, peu de foi, peu de consécration, peu de discernement.

 

      Le
diagnostic.

L’église n’est pas accusée
d’immoralité, ni d’idolâtrie, ni même d’apostasie.

Elle est « simplement » tiède.

       

Aussi le verdict est-il redoutable et
l’expression une des plus fortes de la Bible : « Je te vomirai de
ma bouche. »

 

– Quelle est la cause de cette
lamentable situation ?

C’est l’orgueil, le contentement de
soi, la propre justice aussi.

Laodicée
est une église arrivée. Elle a tout, elle ne manque de rien.

Si
seulement c’était en Christ qu’elle avait tout pleinement… Mais c’est en
elle-même qu’elle trouve la source de sa richesse et la raison de son
contentement.

 

Elle
n’a pas renié son Seigneur, mais (c’est plus grave !) elle n’a pas vraiment
besoin de Lui.

 

Nous
pouvons très bien dire : Christ est ma richesse ! … alors que notre trésor
est bien davantage dans notre travail, notre santé, notre salaire, notre
famille, notre réussite professionnelle et sociale.

 

      Le traitement.

L’église
de Laodicée est aveugle sur son propre état, elle ne se voit pas telle qu’elle
est devant le Seigneur.

Y a-t-il
encore un espoir pour elle ? On peut se le demander …

Et
puis voilà un des passages les plus étonnants de la Bible.

Le Seigneur s’adresse à ces chrétiens
tièdes qui l’écœurent profondément et qu’il est sur le point de vomir de sa
bouche, pour leur dire :

« Tous mes amis, moi,
je les reprends et je les corrige. Passionne-toi donc, change
radicalement ! Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un
m’entend et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je dînerai avec lui et lui
avec moi. »

 

 a) D’abord le traitement de choc (nécessaire à
ceux qui sont satisfaits d’eux-même, qui ne se voient pas tels qu’ils sont).

« Attention, dit Dieu, je vais te
vomir de ma bouche, te rejeter de moi avec horreur et dégoût ». C’est de
l’électrochoc spirituel.

 

b)
Vient ensuite la juste révélation :

Voilà
ce que tu es. Voilà ce que je vois, dit le Seigneur : Tu es malheureux,
misérable, pauvre, aveugle et nu.

La
tiédeur spirituelle n’est finalement pas aussi confortable qu’on l’avait
pensé ! La révélation que Dieu nous donne de nous-même est celle du Dieu
de lumière et d’amour qui voit les choses et les dit telles qu’elles sont.

La
réhabilitation passe toujours par ce chemin de vérité.

Heureuse l’église (le chrétien) qui n’a
pas peur d’entendre le juste diagnostic de Dieu sur elle-même (lui-même).

Tous les espoirs sont alors permis.

 

c) Enfin une invitation à la communion.

Le Seigneur, qui devrait être à
l’intérieur comme le maître, se trouve dehors comme un étranger, et il frappe.

Il frappe à la porte de l’église (du
croyant) et demande l’hospitalité.

Quelle patience et quelle
miséricorde !

Il demande à entrer, il demande à
dîner, il demande à rester.

Voilà la communion qu’il offre.

Accueilli
comme le Sauveur, il veut devenir le maître.

 

Je
te conseille, … dit le Seigneur avec tendresse.

Achète
de moi (« achète sans argent sans rien payer ! » Cf Esaïe 55).

C’est
une offre, un appel, une invitation pressante.

Laodicée
doit répondre.

Le
Seigneur attend dehors.

« Si
quelqu’un m’entend et ouvre la porte, j’entrerai » !

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, pardon car souvent tu
frappes à ma porte et je suis trop affairé, trop occupé à gérer mes affaires.
Je suis trop occupé à parler au lieu d’écouter. O Seigneur, délivre-moi,
délivre-nous de notre excès de bruit. Nous nous endormons dans la confusion,
loin du vrai combat, dilués dans l’esprit du monde. O, Seigneur Jésus,
réveille-nous et montre-nous le chemin de la repentance, le seul chemin du
pardon et de la restauration.

 

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Chantons (3 mn) :

Demi-tour : https://youtu.be/I9MeNpytw7U

 

Adorons (3 mn) :

Vers
toi, j’élève mon âme :
https://youtu.be/mB8rN_86zXg

 

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Méditation quotidienne 

Lundi
10 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 3 v 7 à 13  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable,
Celui qui a la clé de David, Celui qui ouvre et personne ne fermera, Celui qui
ferme et personne n’ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici : j’ai mis
devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer, parce que tu as peu de
puissance, que tu as gardé ma parole et que tu n’as pas renié mon nom.
Voici : je te livrerai des gens de la synagogue de Satan, qui se disent
Juifs et ne le sont pas, car ils mentent. Voici : je les ferai venir se
prosterner à tes pieds et reconnaître que je t’ai aimé. Parce que tu as gardé
la parole de la persévérance en moi, je te garderai moi aussi, de l’heure de
l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la
terre. Je viens bientôt. Tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne
ta couronne. Du vainqueur, je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et
il n’en sortira plus. J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et celui de la ville
de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu,
ainsi que mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit
dit aux Églises !

 

Méditons :

L’amour véritable témoigne en toutes circonstances
 

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

La lettre à l’Église de
Philadelphie

 

Si la lettre précédente, adressée à
Sardes, contenait une condamnation presque totale, celle-ci adressée à
Philadelphie contient un éloge presque sans réserve.

De toute évidence, la persécution avait
sévi à Philadelphie, mais les chrétiens -quoique bien éprouvés- étaient restés
fermement attachés à leur foi.

 

 

1. 
La Porte ouverte.

 

Quelle
est cette porte qui a été grande ouverte et qui ne peut être fermée ?

La
porte ouverte, c’est l’opportunité du salut ! Le moment favorable pour
annoncer, pour recevoir et pour vivre la foi chrétienne.

 

Le Christ avait ouvert une porte à
Philadelphie, une opportunité de témoigner. Pourtant à Philadelphie il y avait
de nombreux problèmes.

 

       
Un des problèmes de l’Église de
Philadelphie est son état de grande faiblesse. « Je le
sais : tu n’as que peu de puissance »
(8), dit le Christ.

(La communauté était-elle petite
numériquement ? Était-elle composée principalement de petites gens, des basses
classes de la société ?… Avait-elle peu d’influence ?)

Quoiqu’il en soit, ceci ne devait pas la décourager
d’évangéliser.

 

– Le 2ème problème provenait, semble-t-il,
d’une opposition forte de la part de la population juive de la
ville (comme à Smyrne).

Eh bien, là où l’antagonisme juif était
si fort, le Seigneur avait ouvert une porte et le texte dit clairement que si
son peuple persévérait à prêcher courageusement la Bonne Nouvelle, certains des
opposants d’aujourd’hui deviendraient des fidèles partisans demain !

« Je
te donne certains des membres de la synagogue … Je les ferai venir se
prosterner à tes pieds et reconnaître que moi, je t’ai aimé (9). »

 

       
Le 3ème obstacle (enfin) sur la route
des chrétiens de Philadelphie était la menace de la persécution à
venir. Une persécution qui pouvait éclater d’un moment à l’autre.

 

Quel message pour nous chrétiens du XXI siècle !

 

Nous baissons si facilement les bras
devant les défis du témoignage, de l’évangélisation … Ce qui ressort
clairement de cette lettre, c’est que ni la faiblesse, ni l’opposition présente
ou à venir ne devraient nous réduire au silence.

L’Église de Philadelphie avait tous ces
handicaps ; pourtant, devant cette Église, le Christ avait ouvert une porte pour
témoigner !

 

2) La clé

La
clé de David est dans la main du Christ.

Ici
le texte fait référence à un passage du prophète Ésaïe (chap.22) où il est
question d’un homme Éliaqim, qui avait la charge du palais royal et qui devait
négocier pour le Royaume de Juda, auprès des Assyriens.

 

« Je
le chargerai (dit le Seigneur) de la clé du royaume de David et, quand il
ouvrira, nul ne refermera, et quand il fermera, personne n’ouvrira. » (2 Rois
18/17)

 

Éliaqim préfigure
Jésus-Christ.

Le Christ a la charge de la maison de
Dieu = de l’Église.

C’est à lui -et à lui seul- que Dieu a donné
les pleins pouvoirs …

« Tout
pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.

Allez
donc auprès des hommes de toutes les nations …

Et
sachez-le : Je suis avec vous ! » (Mat.28/18-20)

 

Si la porte est le symbole de
l’opportunité offerte pour proclamer le salut,

la clé est le symbole de
l’autorité de Jésus.

Personne ne peut entrer avant que le
Christ n’ouvre la porte, et personne ne pourra entrer après qu’il l’aura
refermée.

 

C’est parce qu’à l’entrée de la porte
étroite se tient une croix -cette croix sur laquelle notre Sauveur est mort
pour nous- qu’alors la porte est ouverte.

Tout pécheur peut venir à Jésus et dire
:

 

Tel que je suis, sans rien à moi

Sinon ton sang versé pour moi,

Et ta voix qui m’appelle à toi

Agneau de Dieu je viens.

 

Le Christ a les clés, c’est lui qui
ouvre les portes.

Cette conviction devrait nous remplir
d’espérance et nous encourager à la patience.

Le sens de la souveraineté de Dieu sur
toute chose est réconfortant pour nous.

 

Vouloir forcer une porte encore fermée,
c’est insensé.

Il faut apprendre à attendre l’heure de
Dieu.

 

C’est
une bonne chose que de vouloir gagner nos amis, nos familles et nos voisins au
Christ, mais souvent nous compromettons nos entreprises par trop de
précipitation.

Être
patients, prier sans cesse, beaucoup aimer, et attendre avec confiance et
disponibilité l’opportunité que Dieu ne manquera pas de susciter.

C’est
le même principe qui joue quand nous cherchons à discerner la volonté de Dieu
pour nous (pour notre avenir, pour telle ou telle décision à prendre).

Souvent les projets de Dieu mûrissent
lentement.

(Ou
c’est nous qui avons du mal à nous laisser façonner par l’Esprit-Saint).

Si
une porte est fermée, il n’est pas raisonnable de chercher à l’enfoncer.

Attendons
que le Seigneur tourne la clé et ouvre la porte.

Mais
si je dis cela, ce n’est pas pour que nous négligions d’agir là où déjà
beaucoup de portes se tiennent grandes ouvertes parce que le Seigneur a fait
sauter les verrous.

 

 

3) Un pilier

 

Une fois encore, le Christ ne se
contente pas d’exhorter. Il ajoute des promesses.

« Je viens bientôt, tiens ferme ce
que tu as pour que personne ne te ravisse le prix de la victoire » (11)

Soyez
fermes et avancez confiants …

« Du vainqueur je ferai un pilier
dans le Temple de mon Dieu
, et il n’en sortira plus jamais.

Je graverai sur lui le nom de mon Dieu
et celui de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel
d’auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau
 » (12)

 

Qu’y
avait-il de plus approprié pour ces chrétiens fidèles de Philadelphie ?

Eux
qui vivaient avec la crainte permanente des tremblements de terre, les voici
destinés à devenir des piliers inébranlables !

 

 

 

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, tu ouvres des portes et
tu nous fortifies pour que nous témoignions de ton salut. Merci de faire de
nous des piliers solides, des témoins qui proclament fidèlement ton salut dans
le monde. Que ni notre faiblesse, ni les oppositions et les difficultés que
nous pouvons rencontrer ne nous empêchent de persévérer humbles et confiants.

 

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Chantons (3 mn) :

Aurore : https://youtu.be/q8nrt-XugEA

 

Adorons (3 mn) :

AEC 420 Tel que je suis : https://youtu.be/Jes2-A-IqmQ

 

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Méditation quotidienne 

Vendredi
7 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 3 v 1 à 6  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept
esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres : tu
as le renom d’être vivant, mais tu es mort. Sois vigilant et affermis le reste
qui allait mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu.
Rappelle–toi donc comment tu as reçu et entendu la parole, garde–la et
repens–toi
. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur et tu ne
sauras point à quelle heure je viendrai te surprendre. Cependant tu as à Sardes
quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront
avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Ainsi le
vainqueur se vêtira de vêtements blancs, je n’effacerai pas son nom du livre de
vie et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges
. Que
celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.

Méditons :

Le chant nuptial est devenu un chant
funèbre !

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

La
lettre que le Christ ressuscité dicte à Jean à l’intention de l’Eglise de
Sardes est une des plus sévères des 7 lettres.

Jamais
nous n’avons atteint une cote spirituelle aussi basse…

 

 

      MORTE, L’ÉGLISE GARDE POURTANT SON STATUT.

« Je connais ton
activité ; je sais que tu as la réputation d’être vivant, alors que tu es
mort. »

 

Comme
église, Sardes n’est plus la lumière sur la montagne.

A
Sardes, Satan se frotte les mains. Il semble, momentanément du moins, avoir
presque vaincu l’église.

L’église de Sardes n’est pas
organiquement détruite mais spirituellement morte.
Qu’il y ait des églises, cela ne gêne aucunement
Satan. Pourvu qu’elles n’aient pas la vie.

Elle reste donc église avec ses œuvres,
ses ministères, son organisation, sa prédication, sa théologie, sa confession
de foi, ses activités.

Elle passe même pour être vivante aux
yeux des hommes.

Elle a l’apparence de la piété, mais
elle renie ce qui en fait la force.

Certains
diront peut-être qu’elle n’est plus une église et qu’elle n’a plus le droit de
s’appeler ainsi.

Dieu
s’adresse pourtant à elle… Il se réclame d’un droit de propriété sur elle.
Sardes fait partie des sept églises.

Elle continue de compter dans le plan
de Dieu, même si Dieu ne compte plus beaucoup pour elle.

L’absence
de vie spirituelle ne fait pas cesser (apparemment) son statut juridique. Dieu
ne se repent pas de ses dons, ni de son appel …

Mais
je remarque cependant que le statut juridique d’église ne constitue pas une
immunité spirituelle.

Ce
n’est pas parce que nous prenons le titre de chrétien que nous avons notre
passeport pour le ciel !

L’habit
ne fait pas le moine et les déclarations de foi ne font pas le chrétien. Il n’y
a pas de mot magique qui fermerait les yeux de Dieu sur nos péchés.

« Ce
ne sont pas ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le
royaume, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père ».

 

      RADIOSCOPIE D’UN CORPS MORT.

 

Comment
est-il possible d’être comme Sardes, paraître vivant et être mort ?
Comment peut-on en arriver là ?

 

        Sardes passe pour être une Eglise vivante. Elle est
certainement engagée dans de nombreuses œuvres à caractère social et
religieux : enfants, vieillards, malades, pauvres, prisonniers, buveurs,
prostituées.

Elle fait des déclarations, des
protestations, des marches et des démarches. Son programme est ambitieux.

Elle dresse peut-être des statistiques
annuelles, fait des programmations. Son activité est débordante. Elle ouvre
encore la Bible mais le texte est devenu un prétexte et quand elle parle
d’inspiration, d’incarnation, de rédemption, de conversion, d’évangélisation et
de mission, elle ne donne plus aux mots le sens que la Bible et les chrétiens
de tous les temps leur ont donné. Les mots sont là… mais le Seigneur n’est pas
là, et la vie n’est plus là.

 

Pauvre église. Et ce qui est triste
c’est qu’elle se croit en bonne santé.

 

      QU’EST-IL REPROCHÉ À SARDES ?

 

Finalement,
qu’est-il reproché à Sardes ?

Elle
est morte, soit ! Le reste est près de mourir, soit ! Mais pourquoi,
et comment ?

Est-elle
très idolâtre, très charnelle, très mondaine ? Nous ne le savons pas.

Mais
ce que nous savons c’est que ses actions sont toutes imparfaites.

« J’ai
remarqué qu’aucune de tes actions

n’est parfaite
aux yeux de mon Dieu. » (v.2) 

 

« parfaite » : littéralement =
« accomplie », « remplie ».

Cf
Jean = en communion avec Christ, par l’Esprit.

 

Toutes les actions qui se vivaient dans
cette Eglise étaient marquées par la routine, mais elles n’accomplissaient pas
le plan de Dieu.

La réputation de Sardes
était une réputation humaine, mais pas divine !

La distinction entre la réputation
et la réalité, entre ce que voient les hommes et ce que voit Dieu est
d’une grande importance à toute époque et en tous endroits.

(L’homme ne voit que ce qui frappe les
yeux, mais l’Eternel regarde au cœur (1 Sam.17.7)

 

Ultimement, c’est devant Dieu que nous
devrons un jour rendre des comptes.

 

        Ainsi donc, nous sommes invités
aujourd’hui, moins à faire le procès des autres, ce qui serait plus facile,
qu’à nous laisser exhorter
par le Seigneur
et à le prier, afin d’être entièrement dépendant de lui et à son service
dans ses œuvres. Ces œuvres-là, nous devons les discerner d’abord parce que le
Seigneur les a préparées d’avance pour nous et ensuite nous confier en lui pour
qu’il nous donne sa force et son amour, car c’est bien lui qui crée en nous le
vouloir et le faire.

Un
corps qui vient de mourir peut encore avoir des cellules vivantes ayant, pour
un temps, leur vie autonome. Il semble que ce soit la situation de Sardes.

 

La
majorité morte n’a pas pu faire mourir la minorité vivante.

Mais,
inversement, cette minorité n’a pas vivifié la majorité.

 

Remarquez toutefois que Dieu n’enlève
pas les quelques hommes qui n’ont pas souillé leur vêtement. C’est une épreuve
pour eux que de rester là. C’est aussi une occasion de témoignage.

 

A ceux qui sont restés fidèles, qui
gardent et confessent Son Nom,

, le Seigneur fait les plus belles
promesses : « ils marcheront avec le Seigneur, ils auront des
vêtements blancs et leur nom sera écrit dans le livre de vie. »

Le Seigneur confessera leur nom devant
son Père.

Ils ont pris au sérieux le nom du
Seigneur dans le livre de vie qu’ils avaient entre leurs mains – la Bible -, le
Seigneur prendra aussi au sérieux leur nom dans son livre de vie.

 

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, réveille nos cœurs
endormis par la facilité et le confort.

Que notre amour pour toi brûle et
augmente de telle sorte que nous ne puissions plus nous passer de toi. Fortifie
notre courage de telle sorte que nous dénoncions les ennemis de nos âmes et que
notre confession de foi reflète notre vie avec toi et pour toi, divin
maître. 

 

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Chantons (2 mn) :

CELUI QUI VAINCRA : https://youtu.be/6ssTq6efZpk

 

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Méditation quotidienne 

Jeudi
6 juillet 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 2 v 18 à 29  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu,
celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont
semblables à du bronze : Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton
service, ta persévérance
et tes dernières œuvres plus nombreuses que les
premières. Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme
Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs
, pour
qu’ils se livrent à l’inconduite et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
Je lui ai donné du temps pour se repentir, mais elle ne veut pas se repentir de
son inconduite.
Voici que
je la jette sur un lit ainsi que dans une grande tribulation et ceux qui
commettent adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres. Je frapperai de mort ses
enfants ; toutes les Églises connaîtront que moi, je suis celui qui
sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon ses œuvres
.
Mais à vous, à tous les autres de Thyatire, qui n’ont pas cette doctrine et
n’ont pas, comme ils disent, connu les profondeurs de Satan, je dis : Je
ne mets pas sur vous d’autre fardeau. Seulement, ce que vous avez, tenez–le
ferme, jusqu’à ce que je vienne. Au vainqueur, à celui qui garde mes œuvres
jusqu’à la fin, je donnerai autorité sur les nations
. Avec un sceptre de
fer il les fera paître, comme on brise les vases d’argile, ainsi que j’en ai
reçu moi–même le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin.
Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises !

Méditons :

La sainteté   

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

Jésus-Christ
nous parle de l’Église de Thyatire en termes des plus élogieux.

« Je
connais tes œuvres, ton amour, ta fidélité, ton service et ta persévérance. »
(v.19)

Voilà
quatre solides qualités chrétiennes ! Non seulement Thyatire
égalait Éphèse pour son excellent service chrétien, mais elle montrait
également l’amour dont manquait Éphèse. Elle persévérait dans la foi qui
était mise en péril à Pergame, et partageait avec l’église de Smyrne
la vertu d’endurer patiemment la souffrance.

 

      Un jardin magnifique

L’église
de Thyatire était comme un magnifique jardin dans lequel fleurissaient les plus
belles vertus chrétiennes : la foi, l’espérance et l’amour.

 

Mais
la liste des vertus de Thyatire n’est pas encore épuisée.

« Je
connais tes œuvres… dit le Christ, et il ajoute : je sais que tes
dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières » (v. 19)
.

 

L’église de Thyatire avait compris que
la vie chrétienne était une vie de croissance, de progrès, de
développement. Les chrétiens de Thyatire grandissaient dans l’amour, la
fidélité, le service et la persévérance (v.19).

 

      Une mauvaise herbe toxique

Quand on a à l’esprit ce magnifique
tableau, il est triste de découvrir un peu plus loin son compromis moral.

Dans ce beau champ, on avait négligé
une mauvaise herbe toxique et elle avait tout loisir de s’épanouir.

L’église de Thyatire manifestait de
l’amour et de la foi, du service et de l’endurance, mais la sainteté ne faisait
pas partie de ses qualités.

Elle autorisait un de ses membres à
enseigner des choses outrageuses, et ne faisait apparemment aucune tentative
pour le restreindre.

 

      La sainteté chrétienne

La sainteté de vie et de caractère est
un autre trait indispensable du véritable chrétien et de la véritable Église. Le
Père, le Fils et le Saint-Esprit, les trois Personnes de la Trinité sont
unis dans le but de nous rendre saints.

 

        Mais si le but de Dieu est de nous
rendre saints, Satan est résolu à le contrecarrer. Il cherche sans cesse à
pousser les croyants et les églises à pécher.

Si
le diable ne peut détruire l’Église par la persécution ou par l’hérésie,
il essayera de la corrompre par le mal.

      Jézabel

Ce
nom symbolique signifiait que cette prophétesse de mauvaise réputation était
d’une influence aussi mauvaise et dangereuse à Thyatire que Jézabel l’avait été
en Israël.

La
reine Jézabel était la femme du faible roi Achab. Elle était étrangère et avait
importé son culte étranger en Israël.   

 

      La seconde Jézabel

Prétendant une inspiration divine, la
prophétesse de Thyatire arrivait à persuader les serviteurs de Christ à
s’adonner à des pratiques immorales.

 

Curieusement, les chrétiens de Thyatire
semblent avoir eu soit une conscience très réduite, soit un très faible
courage.

Ils étaient aussi faibles et lâches
envers la nouvelle Jézabel que l’avait été Achab envers l’ancienne.

Le Christ dénonçait qu’elle avait
trouvé le moyen d’entraîner ses serviteurs dans le péché…

 

Quel message le Christ
adresse-t-il à une église dans cette situation ?

 

Jésus se fait connaître comme celui qui
sonde les pensées et les désirs secrets (v. 23). Moi, l’Éternel, moi je sonde
les cœurs, je scrute le tréfonds de l’être pour donner à chacun ce que lui
auront valu sa conduite et les effets de ses agissements.

 

Les méchants se persuadent que leur
méchanceté est secrète et qu’elle ne sera jamais dévoilée. « Il ne voit
pas » et « Il ne nous jugera pas », aiment-ils dirent à propos
de Dieu.

« Nulle
créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de
celui à qui nous devons rendre compte » et « Dieu jugera par
Jésus-Christ tout ce que les hommes ont caché » (Esaïe 29. 15 ; Héb
4. 13 ; Rom 2. 16).

Le peuple de Dieu doit donc apprendre à
vivre dans la présence du Christ dont les yeux sont comme une flamme ardente et
qui sonde les pensées et les désirs secrets (v. 18. 23). Ses yeux parcourent
« toute la terre ». Il voit nos actes et nos gestes et il perçoit nos
pensées de loin.

 

      L’avertissement du Christ au parti de
Jézabel

Le
Christ appelle ce groupe infâme de Thyatire à se repentir. En effet, ses
membres en ont déjà eu l’opportunité, mais n’en ont jamais profité.

Je
lui ai laissé du temps pour qu’elle change, mais elle ne veut pas renoncer à
son immoralité (v. 21).

Nous
savons que Dieu est patient « car il ne veut pas qu’un seul périsse.
Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à changer de vie ».

C’est
son désir ; mais ce n’était pas celui de Jézabel. Elle « ne
désire pas se repentir »
.

 

      Repens-toi !

Jésus-Christ ne nous force pas à
changer et il ne plie pas par la force notre volonté.

Même si Jézabel ne voulait pas se
repentir, il y avait encore une lueur d’espoir pour ses disciples : Voici,
je… jette… ses compagnons de débauche, sur un lit de grande détresse, à
moins qu’ils ne changent (v ; 22).

La porte de la repentance était encore
ouverte. Il était encore temps. Mais l’opportunité ne durera pas toujours. Le
jugement de Dieu vient bientôt. A celui qui saisit sa victoire sur le péché, il
donnera l’autorité de régner avec lui.

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, par amour pour toi et
je veux dénoncer et enlever dans ma vie tout ce qui est une atteinte à la
sainteté. Donne-moi, je t’en supplie le discernement et le courage pour le
faire mais également suffisamment d’amour. En effet, si souvent je n’ai pas
exercé la discipline nécessaire par manque d’amour. Tu es Amour ; tu te réjouis
de la vérité et de la sainteté. Je veux me réjouir dans ta sainteté, devenir
saint car tu es saint. Sanctifie-moi par ta vérité !

Donne-nous
des consciences délicates, inspire-nous pour le péché quel qu’il soit une horreur
profonde, rends-nous saints comme tu veux que nous le soyons. Ce qui est
impossible aux hommes t’est possible à toi, ô notre Dieu Sauveur ! Manifeste ta
force dans notre faiblesse, et rends-nous plus que vainqueurs en celui qui nous
a aimés. Amen.

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Chantons (2 mn) :

Quand le doute et la souffrance : https://youtu.be/mPSU6wCi_oQ

 

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Méditation
quotidienne 

Samedi
1er juillet 2023

ERE LE
VIGAN

 

1ère pause

 

 

Rappel
de la célébration du vendredi 30 juin 2023

A
l’Oustaou

Prédication
Apocalypse 2 v 1 à 7
Serge Regruto     

Vidéo (41
mn) :

https://youtu.be/VXp3pFRn1ns

 

 

Célébration
du Christ qui envoie son Esprit de révélation et de réconciliation

à ceux qui
lui appartiennent

30 juin 2023

Oustaou ERE
VIGAN

 

Accueil

Nos
cœurs sont troublés par beaucoup de choses mais nous désirons que toutes choses
soient mis en lumière et mis en perspective par le Christ.

Chantons
notre intention :

Tournez
les yeux vers le Seigneur !

153.
Tournez les yeux

R. Tournez les yeux vers le
Seigneur et rayonnez de joie.
Chantez son nom de tout votre coeur.
Il est votre Sauveur ; c’est lui votre Seigneur.

1.                          
J’ai
cherché le Seigneur, et il m’a écouté.

Il m’a
guéri de mes peurs, et sans fin je le louerai.

R. Tournez les yeux vers le
Seigneur et rayonnez de joie.
Chantez son nom de tout votre coeur.
Il est votre Sauveur ; c’est lui votre Seigneur.

 

 

2.                         
Dieu
regarde ceux qu’il aime ; il écoute leur voix.
Il les console de leur peine, et il guide leurs pas.

 

R. Tournez les yeux vers le
Seigneur et rayonnez de joie.
Chantez son nom de tout votre coeur.
Il est votre Sauveur ; c’est lui votre Seigneur.

 

3.                         
Ceux
qui cherchent le Seigneur ne seront privés de rien.
S’ils lui ouvrent leur coeur, ils seront comblés de biens.

 

 

R. Tournez les yeux vers le
Seigneur et rayonnez de joie.
Chantez son nom de tout votre coeur.
Il est votre Sauveur ; c’est lui votre Seigneur.

 

Prière

 

Apocalypse 1

Révélation de Jésus–Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à
ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt,

et
qu’il a fait connaître par l’envoi de son ange à son serviteur Jean, celui–ci
a, comme témoin, annoncé la parole de Dieu

et
le témoignage de Jésus–Christ : tout ce qu’il a vu.

Heureux
celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce
qui s’y trouve écrit ! Car le temps est proche. Jean aux sept Églises qui
sont en Asie :

 

Que
la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était
et qui vient,

 

de
la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de

Jésus–Christ,
le témoin fidèle,

le
premier–né d’entre les morts et le souverain des rois de la terre !

 

 

JEM 57 À celui qui nous aime

À celui qui
nous aime, Qui nous a délivrés De nos péchés par son sang,

 

et qui a
fait de nous un royaume,

des
sacrificateurs pour Dieu son Père.

 

À Lui soit
la gloire et la puissance, À Lui soit la gloire et la puissance, Aux siècles
des siècles ! Amen, amen !

 

Louange

Beni soit notre Dieu en
tout temps,

maintenant, et toujours,
et dans les siècles des siècles.

Le Seigneur Jésus a dit :
Je prierai le Père

qui vous enverra le
consolateur, l’Esprit de vérité,

qui demeure avec vous, et
qui sera en vous !

Quand l’Esprit de vérité
sera venu,

il vous conduira dans la
vérité.

Quand je m’en serai allé,

je vous l’enverrai, dit le
Seigneur.

 

L’Esprit rend témoignage à
notre esprit

que nous sommes enfants de
Dieu.

Tous ceux qui sont
conduits par l’Esprit

sont fils de Dieu.

 

L’Esprit vient en aide à
notre faiblesse.

L’Esprit lui-même
intercède pour nous.

 

Bénis soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus-Christ,

qui nous a comblé en
Christ de toute bénédiction spirituelle.

C’est par le Fils que, les
uns et les autres,

nous avons accès au Père,

dans un même Esprit.

 

Bénissons Dieu en
chantant :

503.
Viens, Esprit de sainteté

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

1. Viens,
Esprit du Père, sois la lumière.
Fais jaillir des cieux ta splendeur de gloire.

 

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

2. Témoin
véridique, tu nous entraînes
À proclamer : Christ est ressuscité !

 

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

3. Viens,
onction céleste, source d’eau vive,
Affermis nos cœurs et guéris nos corps.

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

4. Esprit
d’allégresse, joie de l’Eglise,
Fais jaillir des coeurs le chant de l’Agneau.

 

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

5.
Fais-nous reconnaître l’amour du Père
Et révèle-nous la face du Christ.

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

6. Feu
qui illumine, souffle de vie,
Par toi resplendit la croix du Seigneur.

 

R. Viens,
Esprit de sainteté, Viens,

Esprit de
lumière.
Viens, Esprit de feu,
Viens nous embraser !

*              
Dynamique de l’alliance de
vie en Christ

Loi

Ecoutons
quels chemins le Seigneur trace pour notre vie :

 

Puisque
vous avez reçu l’Esprit-Saint, marchez selon l’Esprit et non selon la chair.

Ce
que Dieu veut, c’est votre sanctification.

Celui
qui vous a appelés est saint,

vous
aussi, soyez saints dans toute votre
conduite.

N’attristez
pas le Saint-Esprit que Dieu vous a accordé ; il est la garantie que le
jour viendra où Dieu vous délivrera complètement du mal. Chassez loin de vous
tout sentiment amer, toute irritation, toute colère, ainsi que les cris et les
insultes.

Abstenez-vous
de toute forme de méchanceté.

Soyez
bons et plein d’affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous
réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés en Christ.

(Ephésiens 4.30-32)

432. Sonde-moi, ô Dieu

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur.
Eprouve-moi et connais mes pensées !
Regarde si je suis sur une mauvaise voie,
Et conduis-moi sur la voie de l’éternité

Confession des péchés

Dieu
toutpuissant, notre Père,

nous
invoquons ton saint nom

à
cause de nos péchés : aie pitié de nous dans ta grande bonté.

Christ,
Fils de Dieu, toi qui es devenu homme pour notre salut, qui es mort et
ressuscité, qui es monté au ciel auprès du Père, aie pitié de nous, et
attire-nous à toi.

Esprit
saint, consolateur des cœurs malheureux,

toi
qui détruis la douleur et la force du péché,

aie
pitié de nous, et viens habiter dans nos cœurs,

afin
que nous accomplissions ta volonté.

 

Ecoute-nous,
exauce-nous, Dieu sauveur,

Père,
Fils et Saint-Esprit.

Amen.

Annonce du pardon :

Il
n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ

et
qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit.

Vous
avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre
Dieu.

L’Esprit
lui-même rend témoignage à notre esprit que

nous
sommes enfants de Dieu.

Amen.

 

 

Confession de foi Ph 2 v
6 à 11

Jésus–Christ possédait depuis toujours
la condition divine,

mais il n’a pas voulu demeurer de force
l’égal de Dieu.

Au contraire, il a de lui–même renoncé
à

tout ce qu’il avait et il a pris la
condition de serviteur.

Il est devenu homme parmi les hommes,

il a été reconnu comme homme ; il
a choisi de vivre dans l’humilité

 

 

et

s’est montré obéissant jusqu’à la mort,
la mort sur une croix.

C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus
haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom.

Il
a voulu que, pour honorer le nom de Jésus, tous les êtres vivants, dans les
cieux, sur la terre et sous la terre,

se
mettent à genoux, et que tous proclament, à la gloire de Dieu le Père :
« Jésus–Christ est le Seigneur ! ». Amen.

Notes :

Jésus-Christ
est Seigneur !

C’est
la proclamation de l’Esprit Saint qui est déversé sur les disciples

de
Christ lors de la fête de Pentecôte.

Le
Christ déverse sur nous son Esprit consolateur afin de nous fortifier

pour
notre vocation chrétienne qui est de proclamer par nos paroles et nos actes que
Jésus est Seigneur !

Son
règne vient bientôt !

Comme
le printemps annonce l’été, ainsi la résurrection de Christ et l’envoi de son
Esprit

annonce
que le règne complet de Christ arrive bientôt sur cette terre.

 

 

 

Louange

Seigneur
Jésus-Christ, bénis soit ton nom !

D’éternité
en éternité, tu es Dieu !

A toi
appartient la sagesse et la force.

 

 

C’est
toi qui as changé l’histoire des hommes.

Tu es
monté au ciel, tu as emmené notre humanité auprès du Père.

Tu as
comblé l’abime qui nous séparait de Dieu.

Combien
ton œuvre est grande !

Tu as
sondé nos ténèbres.

Ta
lumière a pénétré nos abysses.

Tu es
monté sur les hauteurs.

 

Tu es
le soleil de notre espérance !

 

Gloire
à ton nom qui est dessus de tous les cieux !

JEM 542

1.                             
L’Éternel règne. Il est majestueux. L’Éternel
règne. Il est ceint de force.

L’Éternel règne. Il est sur son trône Pour la durée
des temps, Pour la durée des temps.

2. Dieu est puissant dans les lieux célestes. Ses
témoignages sont véritables. La sainteté convient à sa maison Pour la durée des
temps, Pour la durée des temps.

 

 

2.                            
Puissance et force sont dans son temple. Devant sa
face tout est splendeur.

Famille des peuples, rendez-lui gloire Pour la
durée des temps, Pour la durée des temps.

1.   
Pour la durée des
temps, nous t’adorons. Pour la durée des temps, nous t’exaltons,

Car tu es grand et
digne de louange. Éternel, tu as fait les cieux. Amen.

 

 

 

Apocalypse 2
v 1 à 7

Écris à l’ange de l’Église
d’Éphèse :

 

Voici ce que dit celui qui tient les
sept étoiles dans sa main droite,

celui qui marche au milieu des sept
chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance.

 

 

Je le sais, tu ne peux supporter les
méchants,

 

tu as éprouvé ceux qui se disent
apôtres et ne le sont pas,

 

et tu les as trouvés menteurs. Tu as de
la persévérance,

 

tu as souffert à cause de mon nom et tu
ne t’es pas lassé.

 

Mais j’ai contre toi que tu as
abandonné ton premier amour.

 

Souviens–toi donc d’où tu es tombé,
repens–toi
et pratique tes
premières œuvres, sinon je viendrai à toi et j’écarterai ton chandelier de sa
place,

 

à
moins que tu ne te repentes. Cependant tu as ceci pour toi,

 

c’est
que tu as de la haine pour les œuvres des Nicolaïtes,

 

pour
lesquelles moi aussi j’ai de la haine.

 

 

Que
celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises :

Au
vainqueur je donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de
Dieu.

 

Méditons :

Ce n’est plus le grand amour

Méditation inspirée par
une prédication de Paul Aimé Landes

 

La première de ces petites
lettres est adressée à l’Église d’Éphèse,

la seule parmi les sept
dont nous ayons une épître de l’apôtre Paul.

Qu’il
est beau le profil de cette église dans l’épître de Paul !

Mais
trente-cinq années se sont écoulées lorsque Jean, sous l’inspiration de
l’Esprit, lui écrit à nouveau …

Qu’en
est-il alors de la communauté d’Ephèse ?

C’est
la question que nous devons toujours nous poser (pour notre propre petite
assemblée et pour nous-même).

1. Le passé : un très bon certificat.

Ce très bon certificat parle de travail
et de persévérance. Il ne suffit pas de bien commencer, il faut
continuer.

 

Cette église d’Éphèse a aussi du discernement.

Il est important que les églises comme les individus
sachent distinguer entre

le bien et le mal, entre l’Esprit et la chair, entre la
lumière et les ténèbres.

Heureux les chrétiens qui ont du discernement !

 

Ils exercent aussi une discipline efficace.

Ils ne laissent pas les enfants devenir les rois dans
leur maison.

 Ils ne laissent
pas de faux enseignements circuler dans leur maison.

On a peut-être accusé l’église d’Ephèse de vouloir être
une église de purs,

et elle en a souffert. Elle a préféré obéir à l’ordre du
Seigneur.

 

Voilà les éléments
essentiels de ce bon certificat.

C’était le passé.

 

 

2. Le présent : une baisse de régime !

 

Le
Seigneur de l’église lui fait un reproche qui ne semble pas,

à
première lecture, très très grave. Pourtant… !

La
lettre de Paul aux Éphésiens nous prouve combien l’église avait été enrichie de
tous les trésors de la connaissance et des dons de Dieu.

Le
Seigneur était en droit d’attendre d’une telle église qu’elle porte beaucoup de
fruits.

 

Un passé heureux ne saurait être un
alibi pour excuser un présent médiocre.

Dieu ne ferme pas les yeux sur le présent parce qu’il
serait satisfait de notre passé. Il n’est pas injuste pour oublier le travail
du passé… mais

il est aussi juste pour voir le présent.

 

        * Quel est le problème ?

 

L’église
d’Éphèse n’est pas devenue adultère, elle ne s’est pas prostituée comme la
quatrième église, Thyatire.

Elle a simplement perdu son premier
amour.

 

* Qu’est-ce que le premier amour ?

 

C’est la découverte émerveillée d’une
relation nouvelle et unique.

C’est une relation  qu’on n’a jamais connue avant.

Une relation qui transforme l’être
entier et occupe toute la place.

C’est un sentiment qui finit par
s’identifier avec l’être aimé,

en sorte que l’être aimé lui-même prend
toute la place.

 

 

 

 

 

* Quels sont les agents
destructeurs du premier amour
 ?

 

a)                                
l’habitude, la routine, la tradition :

le sillon fraîchement
tracé est devenu une ornière.

Il n’y a plus de
découverte, plus de fraîcheur, plus de spontanéité,

la joie de vivre a fait
place à la monotonie. On peut y mourir d’ennui.

b)                                
l’égoïsme car l’amour véritable ne prend pas, il donne. Il se donne.

L’égoïsme nous fait
emprunter la voie de l’amour dans le sens interdit :

nous descendons au lieu de
monter, nous prenons au lieu de donner,

nous frustrons au lieu de
combler.

 

c)                                
la déception. N’est-il pas dit que l’amour rend aveugle ?

Il arrive, dans nos
relations humaines, qu’au bout d’un certain temps

les yeux s’ouvrent et que
la réalité apparaisse brutalement.

Celui qu’on a aimé n’est
pas celui qu’on croyait. Quelle désillusion !

Mais si, dans nos
relations humaines, nous pouvons effectivement être abusés, il n’est pas
possible que nous le soyons avec Dieu,

ce Dieu merveilleux qui
nous a aimés au point de donner son Fils unique.

Impossible d’être déçus du
Seigneur Jésus lui-même,

qui nous a suffisamment
aimés pour donner librement sa propre vie,

pour nous, sur la croix du
Calvaire.

 

« Ce que j’ai contre toi, tu as abandonné ton
premier amour ! »
v. 4

Le Seigneur ne s’accommode pas de cette situation.

Il ne la traite pas à la légère comme ces vieux époux

qui se sont « fait une raison » et se sont
installés

dans ce qui n’est plus qu’une communauté de biens.

Le Seigneur ne dit pas « Tant pis, pourvu que
l’Eglise fasse bien son travail,

pourvu qu’elle continue à bien exercer la discipline et

à mettre de l’ordre dans la maison ».

 

Non, rien ne remplacera jamais l’amour.

Il est la première manifestation du fruit de l’Esprit.
(Gal 5. 22 et 1 Cor 13).

 

3. L’avenir : un retour
attendu ou une perte sévère.

Dieu prouve sa grâce en appelant cette église à la
repentance
.

La repentance est toujours le premier pas sur le chemin
de la restauration.

Nous ne pouvons pas nous en passer.

 

Il faut que l’église d’Éphèse se courbe et demande
pardon.

Nous aurions peut-être
réservé l’appel à la repentance pour

des péchés jugés plus
graves. Erreur !

 

Dans le mariage,
qu’y-a-t-il de plus grave qu’un fléchissement dans l’amour ?

A partir de là, tout est
possible.

 

Dans une communauté chrétienne qu’y a-t-il de plus grave

qu’un fléchissement dans l’amour ?

 

Le manque d’amour est la transgression aux deux plus
grands commandements.

Dieu dit ici à cette
église qui l’aime un peu moins :

« Si tu ne te repens
pas, je viendrai à toi et j’ôterai

ton chandelier de
sa place… ».

Ce qui revient à
dire :

si tu ne brûles plus pour moi, tu ne brilleras
plus
,

tu n’auras plus de témoignage ni de connaissance
véritable.

« Celui qui n’aime pas, n’a pas connu Dieu, car Dieu
est amour. »

1 Jean 4.8

 

Prions !

Seigneur Jésus, je reconnais que mon amour s’endort trop
souvent. Oh Seigneur, que mon amour pour toi ne se refroidisse pas !

Ranime-le par ta Parole et ton Esprit !

 

Ranime-le par une vie communautaire authentique !

Je veux t’aimer de tout mon cœur.

 

Je me donne à toi et à mes frères comme au premier jour.

Que mon espérance ne fléchisse pas afin que mon amour se
renouvelle de jour en jour !

 

Chantons
:

AEC 602 Oh ! Prends mon âme 

1.                          
Oh !
prends mon âme,
Prends-la, Seigneur,

Et que ta flamme
Brûle en mon coeur.
Que tout mon être
Vibre pour toi.

Sois seul mon maître,
O divin roi.

 

 

R. Source
de vie, de paix, d’amour, vers toi je crie la nuit, le jour. Entends ma
plainte, Sois mon soutien. Calme ma crainte, toi, mon seul bien.

2. Du mal
perfide,
Oh ! garde-moi.
Viens, sois mon guide,
Chef de ma foi.

Quand la
nuit voile
Tout à mes yeux,
Sois mon étoile,
Brille des cieux.

 

R. Source
de vie, de paix, d’amour, vers toi je crie la nuit, le jour. Entends ma
plainte, Sois mon soutien. Calme ma crainte, toi, mon seul bien.

3. Voici
l’aurore
D’un jour nouveau.
Le ciel se dore
De feux plus beaux.
Jésus s’apprête ;
Pourquoi gémir ?
Levons nos têtes ;
Il va venir !

R. Source
de vie, de paix, d’amour, vers toi je crie la nuit, le jour. Entends ma
plainte, Sois mon soutien. Calme ma crainte, toi, mon seul bien.

Prière

 

Méditation quotidienne 

Vendredi
30 juin 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 2 v 12 à 17  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée
aiguë à deux tranchants : Je sais où tu demeures ; là est le trône de
Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours
où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où demeure Satan.
Mais j’ai contre toi certains griefs : tu as là des gens qui
maintiennent la doctrine de Balaam
 : il enseignait à Balaq à faire en
sorte que les fils d’Israël trouvent une occasion de chute en mangeant des
viandes sacrifiées aux idoles et en se livrant à la débauche. De même, tu as,
toi aussi, des gens qui maintiennent pareillement la doctrine des Nicolaïtes. Repens–toi
donc
, sinon je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de
ma bouche. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux
Églises ! Au vainqueur, je donnerai de la manne cachée et un caillou
blanc ; sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît,
sinon celui qui le reçoit.

 

Méditons :

Attention aux séducteurs  

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

Si
Smyrne se réclamait du titre de ville « la plus belle de l’Asie »,
Pergame était la plus ancienne, la plus puissante et la plus païenne aussi. Sa
puissance était telle que la ville possède aujourd’hui encore une incomparable
forteresse conquise par Alexandre-le-Grand et son général Lysimaque. Puissante,
elle l’était aussi par le rayonnement de sa vie intellectuelle.

Elle
était aussi païenne. Sur la colline de la ville, il n’y avait que des temples
païens. Arétas dit que Pergame est adonnée à l’idolâtrie plus qu’aucune autre
ville de l’Asie Mineure.

Il
s’y trouvait le grand autel de Zeus le Sauveur et d’Athena la Victoire. C’est
aussi là qu’étaient Dionysos et Asklépios, vieilles divinités à caractère
animal : dieu-taureau et dieu-serpent qui s’engendrent mutuellement. Et
nous ne parlerons pas des innombrables dieux de moindre importance.

 

Notre
texte résume la situation en disant : « Je sais que là est le
trône de Satan »
(Apoc 2. 13).

 

      Le défi de Dieu dans la forteresse de
Satan.

Remarquons,
puisque nous y sommes, combien souvent il est parlé du diable dans ces sept
lettres.

Il
en est explicitement question à Smyrne, Pergame, Thyatire, Philadelphie. Quant
à Sardes, si le mot n’est pas lâché, il y est redoutablement présent…

Nous
ne devons pas ignorer ni sous-estimer sa présence et sa force.

Il
est une redoutable réalité pour l’église chrétienne en tous les temps et dans
tous les lieux.

 

Toutefois,
il est juste de remarquer ici que ce n’est pas Satan qui installe son quartier
général à proximité de l’Église, comme s’il voulait braver le Seigneur et les
siens. Mais c’est bien plutôt le Seigneur qui a suscité son Église là où Satan a son trône. C’est
bien le Seigneur qui « ose » bâtir ici son Église, pour qu’elle rende
témoignage de son amour jusque dans la forteresse du Malin.

Ainsi est sa puissance.

Jésus-Christ a dit : « Tout
pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre… faites de toutes les
nations des disciples »
(Math 28. 18-19).

 

La véritable Église de Jésus-Christ,
composée de croyants régénérés par le Saint-Esprit, est aujourd’hui
pratiquement partout dans le monde.

Elle est parfois faible, parfois
souffrante, parfois menacée, mais elle est là, debout. Elle est présente dans
les pays dont les doctrines sont ouvertement et officiellement opposées à
l’Évangile.

Elle est présente derrière tous les
rideaux que vous pouvez nommer, elle y est dans les prisons, dans les camps de
déportation …

Dieu réalise ainsi souverainement son
programme pour que le monde entier entende le message de la Grâce et du salut.
(Math 24. 14).

 

Mais
revenons à l’Église qui est présente à Pergame.

Cette
Église du Seigneur tient bon dans la foi :

« Tu
retiens mon nom et tu n’as pas renié ma foi ».
C’est une foi explicite et
solide parce qu’elle est passée par le creuset de l’épreuve.

        1. Au dossier des épreuves se
trouve Antipas le témoin (martyr) fidèle.

Il
est mort. L’Histoire se répète, comme à Smyrne. Satan en a rajouté et il croit
peut-être triompher en mettant à mort Antipas. Il a attenté à sa vie physique
mais il ne peut rien faire contre son âme et sa vie spirituelle.

 Jésus a dit : « Ne craignez pas ceux
qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme » (Math 10. 28).

 

        2. Au dossier des tentations le
danger est plus subtil, plus redoutable.

Ceux
qui vivent en bonne compagnie avec Satan et son trône professent des doctrines,
prônent une morale et affichent un style de vie dangereux pour la marche
spirituelle de l’Église.

Le
texte nous rappelle l’épisode de Balaam (Nombres 22 à 25) et le met en
parallèle avec les Nicolaïtes.

 

C’est
comme si Satan disait : « Puisque je ne peux en venir à bout par la
force, j’en viendrai à bout par la séduction, par le relâchement des mœurs. Alors
s’éloignant de Dieu, ces chrétiens que j’aurai séduits irriteront leur Dieu et
tomberont sous son jugement. »

 

Et
le piège se referme effectivement sur quelques-uns.

      Un appel.

« Repens-toi » dit Dieu.

Se repentir ce n’est pas seulement
regretter, verser trois larmes et recommencer. La repentance est une mise en
ordre, elle est inséparable d’une discipline vraie et durable.

L’Église est ouverte à tous, mais elle
n’est pas un grand fourre-tout où peut s’y faire et s’y dire n’importe quoi.

L’amour pour Dieu et l’obéissance à sa
parole rend nécessaire une certaine séparation d’avec le monde (2 Cor 6.
16-18).

 

      Une double promesse.

« Au vainqueur, je donnerai de la
manne cachée et un caillou blanc. » 

La manne cachée est promise ici au
vainqueur.

Dieu promet ici de pourvoir aux besoins
de son Église et de lui donner sa nourriture.
Elle a le choix entre les viandes
sacrifiées aux idoles, mangées dans le temple des idoles en compagnie des
idolâtres… ou rester chez elle et se nourrir de ce que Dieu lui réserve
matériellement et spirituellement. Une nourriture saine et sainte, mangée avec
actions de grâces dans la joie et la communion de l’Église réunie autour du
Seigneur.

N’est-il pas lui-même la manne cachée,
le pain descendu du ciel et qui donne la vie (Jean 6. 51) ? Cette église
peut alors dire : « Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en
ont quand abondent leur froment et leur moût » (Ps 4. 8).

 

Le caillou blanc donne accès à la fête préparée et
promise lors du retour du Christ.

Et c’est déjà ici qu’elle commence en
attendant le grand jour où, là-haut dans le ciel, nous serons de la fête avec
le Christ glorifié, comme une épouse peut l’être avec son époux.

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, tu nous as placés dans
un monde qui te rejette. Nous sommes à contre-courant. O Seigneur, fortifie-nous
par ta grâce afin que nous ne soyons pas emportés et séduits par les tentations
de Satan, prince de ce monde de ténèbres. Toi, le vainqueur, donne-nous ta
sagesse, ton courage et ton zèle afin que nous sachions nous discipliner et
discipliner ton église.

 

——————————–

Chantons (3 mn) :

JEM 642 
Pardon, Seigneur, pardon :
https://youtu.be/fVEtpnSmM8Q

 

————————-

 

Méditation quotidienne 

Jeudi
29 juin 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 2 v 8 à 11  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le
dernier, celui qui était mort et qui est revenu à la vie : Je connais ta
tribulation et ta pauvreté –– et pourtant tu es riche –– et
les calomnies de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une
synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici que le diable
va jeter quelques–uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et
vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te
donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles écoute ce que
l’Esprit dit aux Églises ! Le vainqueur ne sera point touché par la
seconde mort.

Méditons :

La fidélité dans la souffrance

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

De
toute évidence, les chrétiens de Smyrne n’avaient pas, comme ceux d’Éphèse,
perdu leur amour initial pour Christ. Ils étaient prêts à souffrir pour lui.

La
ville de Smyrne (actuellement Izmir) est située à environ cinquante kilomètres
d’Éphèse. C’était une cité prospère.

 

      Quel est le message du Seigneur pour cette
église ?

Je connais ta détresse (v. 9).

On
ne savait jamais ce qui pouvait arriver à celui qui se déclarait disciple du
Christ. Le culte de l’empereur était un sujet de grande fierté à Smyrne.

Les
chrétiens refusaient de donner à César le titre de Seigneur. Pour eux, Jésus
seul était leur Seigneur. Ce refus sera interprété comme un manque de
patriotisme, et même comme de la trahison.

 

      Quelle forme prit la persécution à
Smyrne ?

Quatre
tribulations sont mentionnées :

        1. La pauvreté

« Je connais… ta
pauvreté » (v. 9), dit Jésus.

Dans
leur résolution à vivre l’Evangile, les chrétiens avaient renoncé à des
méthodes véreuses.


Ou bien encore, les gens refusaient peut-être de négocier avec eux.


Il était peut-être difficile pour eux de trouver du travail.

 

Encore
aujourd’hui, il n’est pas toujours très avantageux d’être chrétien.

La
pauvreté a souvent fait partie du prix à payer pour suivre Jésus.

 

        2. Les calomnies

Je sais les calomnies de
ceux qui se disent Juifs mais qui ne le sont pas
(verset 9).

 

        La calomnie n’est jamais facile à
supporter, il est pénible d’être mal compris et caricaturé. Les adversaires du
Christ présentaient son peuple sous un faux jour. Le Christ les appelle une
synagogue de Satan (= « l’accusateur », « le calomniateur »,
« le menteur »). Les
chrétiens étaient profondément blessés de leurs abus. Pourtant, on peut
imaginer qu’ils suivaient les pas de leur Maître, de qui il est écrit : « Injurié,
il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait
aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge »
(1 Pierre 2. 23).

 

La pauvreté et la calomnie
étaient les deux expériences d’affliction que l’église de Smyrne endurait déjà.
Mais le pire était encore à venir.

 

      3. La prison

« N’aie pas peur des
souffrances qui t’attendent. Voici, le diable va jeter plusieurs d’entre vous
en prison » (v. 10).

Les premiers apôtres, et notamment
l’apôtre Paul « visiteront » de nombreuses prisons.
Les cellules de Jérusalem
et Césarée, de Philippes et de Rome ont été sanctifiées par leurs prières et
par leurs louanges, et l’obscurité de ces prisons a été illuminée par la
présence du Christ.

 

        4. La mort

« Sois fidèle jusqu’à
la mort » (v. 10).

L’opposition à l’Évangile était, par
moment, si violente qu’être martyr était une réelle éventualité.
En effet, un des martyrs
chrétiens les plus connus dans l’histoire de l’Eglise était originaire de
Smyrne.

 

Polycarpe
était
peut-être déjà membre de l’église de Smyrne aux temps où le livre de l’Apocalypse
fut écrit. Tertullien et Irénée disent tous deux qu’il fut consacré évêque de
Smyrne par Jean lui-même. Environ 65 ans plus tard, Polycarpe fut mis à mort
sur un bûcher.

 

En fait, la foi et la souffrance
sont bien souvent étroitement liées.

C’était vrai hier et c’est vrai encore
aujourd’hui…

Dietrich
Bonhoeffer
,
le pasteur luthérien qui fut pendu le 9 avril 1945 dans le camp de
concentration de Flossenbourg en Allemagne par ordre direct d’Himmler,
écrivait :

        « La souffrance est le badge du vrai chrétien. Le disciple
n’est pas au-dessus de son maître…
Luther considérait la souffrance comme un des traits de la     véritable Église… Être disciple signifie
prêter serment d’allégeance au Christ souffrant, ainsi, il n’est pas surprenant
que des chrétiens soient appelés à souffrir…
 » (The Cost of
Discipleship).

 

Ceci
s’est avéré vrai au travers des siècles, et jusqu’à nos jours : bien des
chrétiens ont souffert, et souffrent toujours pour leur foi.

Cela
nous conduit à nous interroger sur nous-mêmes.

Notre problème -reconnaissons-le-
n’est-il pas que nous avons tendance à vouloir éviter les tribulations par
toutes sortes de compromis ?

        Il n’y a rien qui puisse provoquer l’opposition du monde
plus que l’Évangile de Jésus-Christ. Car celui-ci met l’accent sur des
doctrines désagréables comme : la gravité du péché humain, la culpabilité,
la réalité de la colère de Dieu et son jugement, l’impossibilité de se sauver
soi-même, la nécessité de la croix, la gratuité de la vie éternelle et les
dangers de la mort éternelle.

Ces vérités sapent la fierté humaine et
excitent l’opposition.

Nous sommes donc tentés d’étouffer ces
doctrines…

 

Les normes de morale de Jésus-Christ
sont également impopulaires (on l’a vu récemment) -l’honnêteté dans les
affaires, l’abstinence avant le mariage et la fidélité du couple, le
contentement au lieu de la cupidité, la maîtrise de soi et le sacrifice.

 

Mais bien souvent la crainte du monde
nous paralyse.

Alors nous diluons l’Évangile et nous
abaissons nos normes de façon à n’offenser personne.

Trop souvent, nous aimons mieux
l’approbation des hommes que celle de Dieu.

 

Je
ne suis pas en train de suggérer que nous devrions développer un complexe de
martyr, ou que nous devrions rechercher à tout prix l’opposition.

Je
dis simplement que si nous
étions plus fidèles, … nous ferions moins de compromis.

 

Mais avec l’appel à la souffrance, il y
a une dans cette lettre une promesse pleine de grâce, de réconfort et de
consolation. Dans des moments d’affliction, lorsque notre foi vacille, mettons
notre confiance dans celui qui est vivant et victorieux.

 

« Je connais ta détresse »
nous dit le Seigneur … (v. 9).

Jésus, non seulement sait que nous
souffrons mais il connait nos souffrances. Il est avec nous dans cette
souffrance. Il souffre avec nous car il est notre frère.

N’est-ce pas réconfortant ?

 

Une de nos difficultés quand nous avons
des problèmes c’est de trouver quelqu’un avec qui les partager.

Nous désirons nous décharger de nos
soucis auprès de quelqu’un qui nous comprenne. Jésus-Christ est le meilleur
confident au monde. Aucun ami, aucun père spirituel ne peut nous apporter la
paix et le soulagement qu’il nous apporte pour fortifier notre fidélité dans la
souffrance.

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, personne ne connait comme toi ma détresse
et mes combats. Il n’y a que toi qui peut vaincre les dangers de mon âme et de
mon corps. Garde-moi fidèle même quand la souffrance approche, même dans la
mort. Je me confie entièrement à toi, mon berger.

 

——————-

Chantons (3 mn) :

AEC 602 Oh ! Prends mon âme  : https://youtu.be/9P5okj6M_zc

 

————————-

 

Méditation quotidienne 

Mercredi
28 juin 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 2 v 1 à 7  

(environ 95 après
JC)

Écris
à l’ange de l’Église d’Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles
dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers
d’or : Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance. Je le sais,
tu ne peux supporter les méchants, tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et
ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs. Tu as de la persévérance, tu as
souffert à cause de mon nom et tu ne t’es pas lassé. Mais j’ai contre toi que
tu as abandonné ton premier amour. Souviens–toi donc d’où tu es tombé,
repens–toi
et pratique tes
premières œuvres, sinon je viendrai à toi et j’écarterai ton chandelier de sa
place, à moins que tu ne te repentes. Cependant tu as ceci pour toi, c’est que
tu as de la haine pour les œuvres des Nicolaïtes, pour lesquelles moi aussi
j’ai de la haine. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux
Églises : Au vainqueur je donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans
le paradis de Dieu.

Méditons :

Ce n’est plus le grand amour

Méditation inspirée par une prédication de Paul-Aimé Landes

Après
une description du Christ glorifié, l’Apocalypse enchaîne avec 7 courts
messages adressés à 7 églises contemporaines de Jean, l’auteur du livre.

Ces
messages s’adressent à 7 églises de l’Asie Mineure (l’actuelle Turquie) qui
sont à proximité de l’endroit où l’apôtre est prisonnier.

        La première de ces petites lettres est
adressée à l’Église d’Éphèse, la seule parmi les sept dont nous
ayons une épître de l’apôtre Paul.

Qu’il
est beau le profil de cette église dans l’épître de Paul !

Mais
trente-cinq années se sont écoulées lorsque Jean, sous l’inspiration de
l’Esprit, lui écrit à nouveau …

 

Qu’en
est-il alors de la communauté d’Ephèse ?

C’est
la question que nous devons toujours nous poser (pour notre propre Église, pour
nous-même).

 

1. Le passé : un très bon certificat.

Ce très bon certificat parle de travail
et de persévérance. Il ne suffit pas de bien commencer, il faut
continuer.

 

Cette église d’Éphèse a aussi du discernement.
Il est important que les églises comme les individus sachent distinguer entre
le bien et le mal, entre l’Esprit et la chair, entre la lumière et les
ténèbres.

 

Heureuse église qui a du
discernement !

 

Elle exerce aussi une discipline
efficace. Elle a exclu de son sein l’enseignement perverti des faux apôtres et
l’exemple corrompu des Nicolaïtes. On l’a peut-être accusée de vouloir être une
église de purs, et elle en a souffert. Elle a préféré obéir à l’ordre du
Seigneur.

 

Voilà les éléments
essentiels de ce bon certificat.

 

 

2. Le présent : une baisse de régime !

Le
Seigneur de l’église lui fait un reproche qui ne semble pas, à première
lecture, très très grave. Pourtant… !

La
lettre de Paul aux Éphésiens nous prouve combien l’église avait été enrichie de
tous les trésors de la connaissance et des dons de Dieu. Le Seigneur était en
droit d’attendre d’une telle église qu’elle porte beaucoup de fruits.

 

Un passé heureux ne saurait être un
alibi pour excuser un présent médiocre.

Dieu ne ferme pas les yeux sur le
présent parce qu’il serait satisfait de notre passé. Il n’est pas injuste pour
oublier le travail du passé… mais il est aussi juste pour voir le présent.

 

        * Quel est le problème ?

L’église
d’Éphèse n’est pas devenue adultère, elle ne s’est pas prostituée comme la
quatrième église, Thyatire.

Elle a simplement perdu son premier
amour.

 

* Qu’est-ce que le premier amour ?

C’est la découverte émerveillée d’une
relation nouvelle et unique qu’on n’a jamais connue avant, qui transforme
l’être entier et occupe toute la place. C’est un sentiment qui finit par
s’identifier avec l’être aimé, en sorte que l’être aimé lui-même prend toute la
place.

 

* Quels
sont les agents destructeurs du premier amour
 ?

 

        a) l’habitude, la routine, la
tradition :
le sillon fraîchement tracé est devenu une ornière. Il n’y
a plus de découverte, plus de fraîcheur, plus de spontanéité, la joie de vivre
a fait place à la monotonie. On peut y mourir d’ennui.

 

        b) l’égoïsme car l’amour
véritable ne prend pas, il donne. Il se donne. L’égoïsme nous fait emprunter la
voie de l’amour dans le sens interdit : nous descendons au lieu de monter,
nous prenons au lieu de donner, nous frustrons au lieu de combler.

 

        c) la déception. N’est-il pas dit
que l’amour rend aveugle ? Il arrive, dans nos relations humaines, qu’au
bout d’un certain temps les yeux s’ouvrent et que la réalité apparaisse
brutalement. Celui qu’on a aimé n’est pas celui qu’on croyait. Quelle
désillusion !

Mais
si, dans nos relations humaines, nous pouvons effectivement être abusés, il
n’est pas possible que nous le soyons avec Dieu, ce Dieu merveilleux qui nous a
aimés au point de donner son Fils unique, impossible d’être déçus du Seigneur
Jésus lui-même, qui nous a suffisamment aimés pour donner librement sa propre
vie, pour nous, sur la croix du Calvaire.

« Ce que j’ai contre toi, tu as abandonné ton
premier amour ! »
v. 4

Le Seigneur ne s’accommode pas de cette
situation. Il ne la traite pas à la légère comme ces vieux époux qui se sont
« fait une raison » et se sont installés dans ce qui n’est plus
qu’une communauté de biens.

Le Seigneur ne dit pas « Tant pis,
pourvu que l’Eglise fasse bien son travail, pourvu qu’elle continue à bien
exercer la discipline et à mettre de l’ordre dans la maison ».

Non, rien ne remplacera jamais l’amour.
Il est la première manifestation du fruit de l’Esprit. (Gal 5. 22 et 1 Cor 13).

3. L’avenir : un retour attendu ou une perte sévère.

Dieu prouve sa grâce en appelant cette
église à la repentance. La repentance est toujours le premier jalon sur
le chemin de la restauration.

Nous ne saurions jamais en faire
l’économie. Il faut que l’église d’Éphèse se courbe et demande pardon.

Nous
aurions peut-être réservé l’appel à la repentance pour des péchés jugés plus
graves. Erreur !

Dans
le mariage, qu’y-a-t-il de plus grave qu’un fléchissement dans l’amour ?

A
partir de là, tout est possible.

Dans une communauté chrétienne qu’y a-t-il
de plus grave qu’un fléchissement dans l’amour ?

Le manque d’amour est la transgression
aux deux plus grands commandements.

Dieu
dit ici à cette église qui l’aime un peu moins : « Si tu ne te repens
pas, je viendrai à toi et j’ôterai ton chandelier de sa place… ».

Ce
qui revient à dire : si
tu ne brûles plus pour moi, tu ne brilleras plus, tu n’auras plus
de témoignage ni de connaissance véritable.

« Celui qui n’aime pas, n’a pas
connu Dieu, car Dieu est amour. »

1 Jean 4.8

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, je reconnais que mon amour s’endort trop
souvent. Oh Seigneur, que mon amour pour toi ne se refroidisse pas !
Ranime-le par ta Parole et ton Esprit ! Ranime-le par une vie
communautaire authentique ! Je veux t’aimer de tout mon cœur. Je me donne
à toi et à mes frères comme au premier jour. Que mon espérance ne fléchisse pas
afin que mon amour se renouvelle de jour en jour !

 

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Chantons (4 mn) :

Premier amour : https://youtu.be/Y-mkmmsbS2o

 

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Méditation quotidienne 

Mardi
27 juin 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 1 v 9 à 20  

(environ 95 après
JC)

Moi
Jean, qui suis votre frère et qui prends part à la tribulation, à la royauté et
à la persévérance en Jésus
,
j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du
témoignage de Jésus. Je
fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix,
forte comme le son d’une trompette, qui disait : Ce que tu vois, écris–le
dans un livre, et envoie–le aux sept Églises
: à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à
Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. Je me retournai pour
découvrir la voix qui me parlait. Après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et
au milieu des chandeliers quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme.
Il était vêtu d’une longue robe
et portait une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient
blancs comme laine blanche, comme neige. Ses yeux étaient comme une flamme de
feu, ses pieds étaient comme du bronze qui semblait rougi au four, et sa voix
était comme la voix des grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept
étoiles, de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants, et son
visage était comme le soleil, lorsqu’il brille dans sa force. Quand je le vis,
je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en
disant : Sois sans crainte
 ! Moi je suis le premier et le
dernier, le vivant
. J’étais mort, et me voici vivant aux siècles des
siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Écris donc
ce que tu as vu, ce qui est et ce qui va se produire ensuite. Quant au mystère
des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et aux sept chandeliers
d’or : les sept
étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les
sept Églises
.

 

 

 

Méditons :

Jésus-Christ au milieu des sept chandeliers d’or   

Méditation inspirée par plusieurs livres, études et commentaires[1]

Pourquoi le Seigneur a-t-il fait
connaître l’Apocalypse à Jean pendant qu’il était en exil ?

Ce livre a été donné aux
chrétiens pour persévérer dans l’épreuve, l’opposition, la persécution et le
combat contre les puissances spirituelles mauvaises qui agissent dans le monde
jusqu’au retour du Christ. Ainsi, Jean est un frère de souffrance pour les 7
églises auxquelles il adresse son livre. Il peut transmettre le message
d’encouragement pour les églises persécutées ou prêtes à l’être. Jean souffre
donc et persévère avec les églises persécutées de son temps. Il est bien
l’envoyé du Christ, le fils de l’homme. Jésus est notre frère de souffrance, il souffre et
persévère avec nous.

Jésus est au milieu des 7 chandeliers d’or ; c’est-à-dire qu’il
est au milieu des églises, il marche au milieu d’elles et leur donne, par sa
présence, la force pour persévérer. L’Esprit du Christ nous révèle que les
églises sont des chandeliers d’or, c’est-à-dire qu’elles sont très précieuses à
ses yeux ; elles sont la lumière de sa présence dans le monde. Mépriser
l’assemblée des frères c’est mépriser le regard du Christ envers elle.

Ce regard rempli d’amour pour l’église est d’autant plus étonnant que
la vision du Christ décrite est très impressionnante.

Le Christ, qui a été crucifié à
Jérusalem, est maintenant décrit dans sa gloire, dans toute sa majesté, sa
puissance et son autorité royale. Il est celui qui règne, qui domine l’histoire
depuis son commencement jusqu’à la fin du monde
tel que nous le
connaissons. Il vit à jamais et il est vainqueur de la mort, il en détient les
clés. Il est non seulement
le fils de l’homme, il est aussi le Christ céleste, le Christ divin.

Ce Christ victorieux est décrit
dans sa toute-puissance au milieu des églises qui sont persécutées. Cette
vision du Christ est donnée à
Jean qui écrit dans une région et dans un temps où l’église
de Jésus doit subir des attaques et des persécutions, une église qui souffre,
soupçonnée, accusée, maltraitée, menacée de mort. Dans cette région et dans ce
temps, c’était coûteux d’être chrétien ! c’était dangereux…

  La vision de Jean est une consolation : le crucifié est
vainqueur ; plus même, il règne, il est revêtu de gloire et de majesté ! La
persécution et la mort n’ont pas eu raison de lui ni ruiné son œuvre.

 
Alors petite église, courage ! Le vainqueur est à vos côtés ! Eglise de
tous les temps et de tous les lieux, église faible, menacée, église sous la
croix, église humiliée, église frappée à mort, courage ! Le Seigneur de Pâques
est au milieu de toi !

 Car, voici la vision de Jean : le
Christ glorieux et divin vient au milieu des chandeliers. Les chandeliers
représentent les églises souffrantes dont la flamme vacille … et le Seigneur
de la vie, le 1er et le dernier, le Vivant, ne reste pas à l’abri
dans son ciel de gloire, il vient vers les siens, vers les églises qui se
réclament de lui, il est au milieu d’elles, il souffre avec elles et les
soutient.

 La vision est grandiose, mais le
personnage qu’elle présente est proche et solidaire des petits, des croyants
souffrants de la terre.

Dans notre texte il est parlé 2 fois de la main droite du Christ :

           » Il avait dans sa
main droite 7 étoiles… » ( v.16 a )

           » Il posa sur moi
sa main droite en disant : Ne crains pas !  » ( v.17 b

  Ces 2 paroles se suivent : v.16
et v.17

   La 1re dit que le
Christ est maître du cosmos (les étoiles sont dans sa main), la 2me dit
sa sollicitude pour le chrétien effrayé qu’est Jean.

La main droite dit la
souveraineté et l’affection.

La même main droite dit la
puissance capable de jugements, de mettre fin au monde présent, ainsi que la
douceur consolatrice, la force apaisante :  » ne crains pas « .

Le maître du cosmos rassure et relève son disciple effondré.

La même apocalypse annonce le jugement et la paix, la destruction du
ciel et de la terre, la fin du monde présent avec ses malheurs et ses morts, et
la consolation des disciples piétinés, le relèvement des disciples humiliés.

   Cela est aussi une parole pour
toutes les églises, aussi pour la nôtre :

 » Ne crains pas « …La
main droite du Seigneur de Pâques encourage et relève notre foi.

 

 

                                             Prions !

Seigneur Jésus, je viens vers toi, tremblant devant ta
grandeur et confiant en ta bonté, en ta grâce souveraine. Je te confie ma
faible flamme afin que tu la ranimes par ta parole et ton Esprit.

 Je te confie ma vie, même si cela implique de
vivre plus de souffrances. Sois le centre de mon histoire, toi, le maître de
l’histoire. 

 

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Chantons (6 mn) :

La trompette sonne : https://youtu.be/epFX5_GDYzM

 

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[1]
L’espérance chrétienne, Henri Blocher /
L’espérance : comment demain transforme aujourd’hui, Donald Cobb / Le
grand dénouement, le retour de Jésus-Christ,
William Grier / L’Apocalypse verset par verset, J. H. Alexander / Entre
la croix et le trône, Matt Emerson / Etude biblique de Charles Lejeune / Commentaire
de l’Apocalypse de Charles Spurgeon / Fiche Théo UNEPREF N° 13
« L’approche de la fin des temps » :
https://www.unepref.com/coordination-edification/plateforme-adultes/fiches-theologiques/251.html 
/ Le site Ressources Chrétiennes : https://www.ressourceschretiennes.com

 

 

Méditation quotidienne 

Lundi
26 juin 2023

ERE LE VIGAN

 

1ère pause

 

 

Verset du
jour (la Bible soulignée) :
Lisons Apocalypse 1 v 1 à 9  

(environ 95 après
JC)

Révélation
de Jésus–Christ
, que Dieu
lui a donnée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt, et
qu’il a fait connaître par l’envoi de son ange à son serviteur Jean, celui–ci
a, comme témoin, annoncé
la parole de Dieu et le témoignage de Jésus–Christ : tout ce qu’il a vu.

Heureux
celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce
qui s’y trouve écrit ! Car le temps est proche. Jean aux sept Églises qui
sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de
celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont
devant son trône, et de la part de Jésus–Christ, le témoin fidèle, le
premier–né d’entre les morts et le souverain des rois de la terre ! A
celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a
fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui la gloire
et le pouvoir aux siècles des siècles !
Amen ! 

Voici
qu’il vient avec les nuées. Tout homme le verra, même ceux qui l’ont
percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à son sujet. Oui,
amen ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est,
qui était et qui vient, le Tout–Puissant.

Moi
Jean, qui suis votre frère et qui prends part à la tribulation, à la royauté et
à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la
parole de Dieu
et du témoignage de Jésus.

Méditons :

Le dévoilement de la gloire de Christ   

Méditation inspirée par plusieurs livres, études et commentaires[1]

Jean, qui a personnellement connu la
persécution et le pouvoir de l’empereur, écrit pour rappeler à ses lecteurs que
c’est Dieu, et non Satan, qui est finalement souverain et victorieux. Ils
doivent donc rester fidèles au Dieu fidèle de l’Alliance, même si l’ennemi les
assaille de toutes parts.

Jean a
écrit l’Apocalypse à la fin de sa vie, alors qu’il était en exil sur l’île de
Patmos à cause de son annonce publique de la Parole de Dieu et de son
témoignage de Jésus. Dans ce livre, Jean raconte une vision qu’il a re
çue de
Jésus ressuscité. Tout au long du livre, il exhorte les lecteurs à s’en tenir à
leur confession selon laquelle Jésus est Seigneur, malgré l’opposition de Rome
et de César.

Apocalypse veut dire « dévoilement », révélation. Une
révélation n’est pas une trouvaille intellectuelle mais l’anéantissement du
voile qui obscurcit les esprits
(cf. Es.
25 : 7).

Ce livre est donc la révélation de la
vision de Christ en gloire et de son règne.

Cette
vision que Jean a reçue est transmise à travers un langage très imagé et
symbolique qui renvoie à l’ancien testament, qui annonçait déjà ce règne du
Christ. Le livre commence
par l’image du Christ exalté, qui se tient glorieusement victorieux au milieu
de ses églises. Jésus, qui a déjà vaincu Satan par sa mort et sa résurrection,
exhorte à tenir ferme le témoignage malgré l’opposition.

Avec la mort et la résurrection de
Jésus, l’humanité est entrée dans la fin des temps.

Nous sommes donc dans cette période où
le Christ a déjà commencé à régner avec son peuple, son église. En régnant avec
Christ, l’église souffre avec lui et persévère avec lui et grâce à lui.

La
victoire de Christ sur la mort et le péché a inauguré la fin des temps, le
règne de Christ a donc réellement commencé sur la terre.

 

L’Apocalypse
nous révèle la personne même de Jésus-Christ, souverainement présent et cela
nous pousse à l’adoration. Ce livre nous présente Christ dans sa gloire actuelle
et bientôt entièrement dévoilée. Cette gloire est seulement entrevue dans les
Évangiles.

Matthieu
révèle le Christ comme Roi, Marc comme Serviteur, Luc comme Homme et Jean comme
Dieu. Dans l’Apocalypse, Jean présente Christ comme Juge et Seigneur.

Quelles sont les conditions
essentielles à l’étude de l’Apocalypse ?

Une attitude de respect à l’égard de la
vérité

Heureux
celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce
qui s’y trouve écrit !
Apo
1.3

Une
étude des Écritures qui ne serait pas une étude comparée n’aurait aucune
valeur. « La Bible s’explique par la Bible ».

Une
attitude objective

Nul
ne peut s’attribuer le monopole de la vérité, car le Seigneur dispense ses dons
et ses richesses comme Il l’entend. Même si ce livre a suscité au cours des
siècles les commentaires les plus invraisemblables, les témoins d’hier ont
effectué des recherches dont nous tiendrons compte dans un souci d’objectivité,
sans pour autant faire nôtres toutes leurs interprétations.

Une attitude d’humilité

Pour étudier l’Apocalypse, il faut
apprendre et désapprendre, reconnaître sa propre ignorance et remettre en cause
ses interprétations personnelles. Moins nous compterons sur nous-mêmes, plus le
Seigneur nous donnera l’intelligence spirituelle, en illuminant nos cœurs de sa
sagesse.

 « Heureux les pauvres en esprit car le
royaume de Dieu est à eux ». Mat 5.3

Puisse cette méditation nous amener aux
pieds du Roi pour l’adorer et pour consacrer notre vie à son règne, au
dévoilement de sa gloire !

 

          Prions !

Seigneur Jésus, toi qui nous aimes au point de souffrir
l’enfer et de mourir pour nous sauver, tu es notre seul Berger car personne ne
peut nous protéger et vaincre nos ennemis à part toi. Tu es notre seul Roi et
nous sommes si émerveillés du privilège de participer à ton règne dès
aujourd’hui. Oui, règne en nous et à travers nous ! Oui, à toi seul
l’honneur, la puissance, le règne et la gloire aujourd’hui et pour
l’éternité !

Oui, reviens bientôt !

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Chantons (4 mn) :

JEM 57 ATG 85 A Celui qui nous aime : https://youtu.be/RWa8q_NyFVg

 

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[1]
L’espérance chrétienne, Henri Blocher /
L’espérance : comment demain transforme aujourd’hui, Donald Cobb / Le
grand dénouement, le retour de Jésus-Christ,
William Grier / L’Apocalypse verset par verset, / J. H. Alexander /
Entre la croix et le trône, Matt Emerson / Fiche Théo UNEPREF N° 13
« L’approche de la fin des temps » :
https://www.unepref.com/coordination-edification/plateforme-adultes/fiches-theologiques/251.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Méditation quotidienne 

Vendredi 1er Septembre 2023

ERE LE VIGAN

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lire Genèse 1.1

 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.

 

Méditons !

La puissance de Dieu

Le verbe hébreu employé pour dire l’action créatrice de Dieu n’est jamais employé pour désigner une action humaine. Il existe donc 2 mondes de nature complètement différente : Dieu (le créateur) et la création (avec les cieux, la terre, tout ce qui s’y trouve et qui n’est pas Dieu).

Nous parlons souvent de la puissance de Dieu mais, en le faisant, nous bégayons. Combien notre hommage à rendre au Dieu tout-puissant serait plus humble et plus sincère si nous étions moins ignorants de tout ce que renferme la création ! Si nous connaissions un peu plus,  dans sa simplicité sublime, l’histoire de la création, combien notre cœur se transformerait plus vite en adoration et en louange. Que d’enseignements, déjà, dans le 1er verset de la Genèse. Arrêtons notre pensée sur le Dieu créateur dans son œuvre de création ! « Au commencement, alors que rien n’existait, pas même de chaos à débrouiller, pas même encore de terre « sans forme », rien que Dieu qui est de toute éternité. Il a créé « les cieux et la terre » sans aucun secours, sans aucune contrainte, seulement parce qu’il voulait « que le monde soit » pour pouvoir y faire paraître son amour. Il a créé ce vaste univers où la terre occupe une si petite place. Il a créé l’espace immense dont nous voyons si peu et qui renferme tant de merveilles où se meuvent un nombre incalculable de galaxies, de mondes plus considérables que le soleil qui nous éclaire. Il a créé, au-dessus de toute cette immensité, le ciel même, le monde invisible où Dieu et l’Agneau ont leur trône, où est la « Jérusalem céleste aux milliers d’anges ». Oh ! La puissance de Dieu, la grandeur de Dieu, la majesté de Dieu ! Comme elle saisit l’âme lorsque nous cherchons à la sonder ! Comme nous nous sentons misérables et pécheurs de rester si souvent froids et indifférents au milieu de tant d’appels à l’adoration !

Prière

       Seigneur, tu es digne de recevoir gloire, et honneur, et puissance, car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté qu’elles subsistent. Tu es merveilleusement grand et digne d’être loué. C’est une folie de t’ignorer. Toutes tes œuvres te loueront et tes bien-aimés te béniront. Ton amour égale ta grandeur et ta puissance. Nous, tes faibles créatures, sommes tes enfants en Jésus ; nous sommes tes héritiers car nous sommes cohéritiers de Christ. Ta bonté est si grande qu’elle dépasse toute notre pensée. Les cieux et la terre sont pleins de témoignage de ta bonté, mais tu l’as manifesté en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Nous t’en supplions, fais-nous vivre en Lui et pour Lui, à ta gloire. Nous te le demandons en son nom précieux. Amen.   

Adorons !

Chant (4 mn) JEM 66 Dieu tout puissant : https://youtu.be/LCn1wUfFsio

 

Pour transmettre :

La Création : Histoire de la Bible pour enfants : https://youtu.be/azzT318xti4

 

 

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1ère pause

 

 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lisons 1 Pierre 1 v 1 à 19  

(environ 64-65 après JC)

Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées !

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ; il vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !

C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.

 

 

 

Méditons :

« Héritiers de la bénédiction de Christ »

Dieu nous as élus selon sa propre volonté par pure grâce pour nous mettre à part, nous sanctifier par son Esprit, afin de nous faire participer à la grâce et aux bénédictions qui sont en Christ. Il nous régénère et nous fait hériter de toutes les bénédictions qui sont en Christ ; c’est un héritage éternel.

Comme le dit si bien Jean Calvin : « comme sous la loi l’aspersion du sang était faite par la main du prêtre, ainsi maintenant, le Saint Esprit asperge nos âmes avec le sang de Christ pour l’expiation de nos péchés. Donc, notre salut coule de l’élection gratuite de Dieu ».

Quand nous mesurons tant de grâce, sans aucun mérite de notre part, nous ne pouvons, comme Pierre, que tomber en adoration devant Dieu qui est rempli de compassion et de grâce. La valeur de cette grâce est très précieuse, comme tout ce que Dieu nous donne. Nous sommes appelés à placer toute notre espérance en Celui qui nous a appelés à renoncer aux choses de ce monde pour un héritage qui ne peut pas se perdre, ni disparaître, c’est l’héritage éternel en Christ.

Déjà nous avons reçu la grâce de la régénération par la puissance de la résurrection de Christ. C’est une telle grâce, si précieuse, comment ne pas adorer et exalter le nom de Dieu le Père qui nous a donné Jésus, son Fils unique ?

Par la puissance de son Esprit, nous sommes régénérés et nous sommes gardés. 

Ainsi la foi que Dieu nous donne est éprouvée par le feu de l’épreuve pour montrer sa grande valeur : elle vient de Dieu, elle ne vient pas de ce monde, elle est un cadeau venu du ciel. Cette foi-espérance nous remplit de joie et d’émerveillement au milieu des souffrances et de la tristesse : il n’y a que Dieu qui donne une telle foi, si unique, personnelle et pourtant si forte et indestructible. Au milieu du feu ardent de l’épreuve la plus dure, même de la persécution, cette foi tient, elle est victorieuse de la mort. C’est caché et incompréhensible pour ceux qui veulent rester aveugles mais pour ceux qui ouvrent les yeux, elle est une merveille, une joie d’émerveillement devant la puissance de la résurrection déjà à l’œuvre dans nos âmes. Cette foi ranime l’amour pour Christ dans nos cœurs.

Prions :

Béni sois-tu notre Dieu, notre Père. Par la résurrection de Jésus-Christ, ton Fils, tu as planté dans notre mort les germes de ta vie, la vie de ton Esprit. Maintenant, comme tu l’as promis, affermis notre foi et notre espérance afin que nous ne nous attachions pas trop aux choses de ce monde mais que nous placions notre foi en l’héritage que tu nous as promis.

Et déjà, au milieu de nos tempêtes et de nos crises, tu nous entraînes dans la dynamique de ta vie éternelle ; nous sommes régénérés et gardés par et pour ta vie éternelle. Cela suffit à alimenter la flamme de notre amour pour toi au milieu du refroidissement général.

      

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Adorons en chantant (3 mn) :

« Ayant purifié vos âmes » :  https://youtu.be/WXxT6-bpm3k

 

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Série de méditation sur les béatitudes

Vivre en Christ ! Heureux ! - Matthieu 5 v 1 à 10

Heureux les pauvres en esprit, le royaume des cieux est à eux...

« Le pauvre de cœur »

(message du 18 juin 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :  

Vidéo :  https://youtu.be/afsoccSvmgY

Chant : Dévotion – Un pas après l’autre  : https://youtu.be/uOtcW7Ts65E

Heureux les doux, ils hériterons de la terre.

« Le doux »

(message du 26 juin 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :  

Vidéo:  https://youtu.be/FcwdbQFCw6Q

Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés.

« pleurer devant Dieu »

(message du 3 juillet 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) : 

Vidéo :  https://youtu.be/3RFbylDWO4A

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, ils seront rassasiés.

« Assoiffé de justice »

(message du 10 juillet 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :  

Vidéo :  https://youtu.be/KI66iElWIpo

Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde.

« Le miséricordieux »

(message du 21 août 2020 à la maison de retraite de l’Oustaou Serge Regruto) :  

Vidéo  : https://youtu.be/SJ7jerlQj48

Une pause qui repose 

Verset du jour (la Bible soulignée) : Lisons 1 Pierre 1 v 1 à 19  

(environ 64-65 après JC)

Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées !

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ; il vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !

C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.

 

 

 

Méditons :

« Héritiers de la bénédiction de Christ »

Dieu nous as élus selon sa propre volonté par pure grâce pour nous mettre à part, nous sanctifier par son Esprit, afin de nous faire participer à la grâce et aux bénédictions qui sont en Christ. Il nous régénère et nous fait hériter de toutes les bénédictions qui sont en Christ ; c’est un héritage éternel.

Comme le dit si bien Jean Calvin : « comme sous la loi l’aspersion du sang était faite par la main du prêtre, ainsi maintenant, le Saint Esprit asperge nos âmes avec le sang de Christ pour l’expiation de nos péchés. Donc, notre salut coule de l’élection gratuite de Dieu ».

Quand nous mesurons tant de grâce, sans aucun mérite de notre part, nous ne pouvons, comme Pierre, que tomber en adoration devant Dieu qui est rempli de compassion et de grâce. La valeur de cette grâce est très précieuse, comme tout ce que Dieu nous donne. Nous sommes appelés à placer toute notre espérance en Celui qui nous a appelés à renoncer aux choses de ce monde pour un héritage qui ne peut pas se perdre, ni disparaître, c’est l’héritage éternel en Christ.

Déjà nous avons reçu la grâce de la régénération par la puissance de la résurrection de Christ. C’est une telle grâce, si précieuse, comment ne pas adorer et exalter le nom de Dieu le Père qui nous a donné Jésus, son Fils unique ?

Par la puissance de son Esprit, nous sommes régénérés et nous sommes gardés. 

Ainsi la foi que Dieu nous donne est éprouvée par le feu de l’épreuve pour montrer sa grande valeur : elle vient de Dieu, elle ne vient pas de ce monde, elle est un cadeau venu du ciel. Cette foi-espérance nous remplit de joie et d’émerveillement au milieu des souffrances et de la tristesse : il n’y a que Dieu qui donne une telle foi, si unique, personnelle et pourtant si forte et indestructible. Au milieu du feu ardent de l’épreuve la plus dure, même de la persécution, cette foi tient, elle est victorieuse de la mort. C’est caché et incompréhensible pour ceux qui veulent rester aveugles mais pour ceux qui ouvrent les yeux, elle est une merveille, une joie d’émerveillement devant la puissance de la résurrection déjà à l’œuvre dans nos âmes. Cette foi ranime l’amour pour Christ dans nos cœurs.

Prions :

Béni sois-tu notre Dieu, notre Père. Par la résurrection de Jésus-Christ, ton Fils, tu as planté dans notre mort les germes de ta vie, la vie de ton Esprit. Maintenant, comme tu l’as promis, affermis notre foi et notre espérance afin que nous ne nous attachions pas trop aux choses de ce monde mais que nous placions notre foi en l’héritage que tu nous as promis.

Et déjà, au milieu de nos tempêtes et de nos crises, tu nous entraînes dans la dynamique de ta vie éternelle ; nous sommes régénérés et gardés par et pour ta vie éternelle. Cela suffit à alimenter la flamme de notre amour pour toi au milieu du refroidissement général.

      

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Adorons en chantant (3 mn) :

« Ayant purifié vos âmes » :  https://youtu.be/WXxT6-bpm3k

 

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